Voilà qui était en effet un développement inattendu, par bien des aspects, ce qu'elle et Mélinda venaient de convenir était...tout bonnement unique. Vanillia sentit son coeur s'accélérer fortement quand Mélinda, après quelques secondes de réflexion, avait confirmée vouloir s'ouvrir complètement à elle. Boire le sang d'un autre vampire à la source même était plus, bien plus qu'un simple abreuvement comme avec les mortels. Sans trop y réfléchir, Vanillia lui avait alors proposée que ça soit mutuel, et là aussi, la belle hybride se demanda légèrement après coup ce qui lui prenait. Même si elle était de nature timide et réservée, Vanillia n'était pas devenue l'héritière des Carlberg par un simple coup de chance, elle avait déjà une bonne idée de comment se jouaient les intrigues à la cour, et elle était parvenue à se hisser ainsi...en ayant recours à des méthodes qu'on ne pouvait pas qualifier d'éthiques ou de morales. Vanillia était donc en temps normal une femme beaucoup plus prudente et calculatrice que ça, car c'était pour elle une vraie question de survie, dans les hautes sphères de la noblesse mijakienne, l'on était soit une proie soit un prédateur, il n'y avait pas d'entre deux.
Mais avec Mélinda...c'était tellement différent déjà. Vanillia ne ressentait pas le besoin de se cacher outre mesure, ou d'être méfiante. Son instinct en la matière était d'ailleurs très bon, et elle n'avait donc pas l'impression de se faire manipuler, ce qui était d'ailleurs très rafraîchissant. Encore une fois, nombre de ses prétendants ne voyaient en elle qu'un parti ayant une dot très élevée, et l'opportunité de faire partie de la belle famille des puissants Carlberg. On ne voulait se marier à elle que du fait de son nom de famille, et non pas parce qu'elle était "elle" au sens propre du terme, Vanillia ne les intéressait tout simplement pas au delà de son apparence physique très alléchante. Le simple fait que Mélinda allait à contre-courant de ces centaines de prétendants qu'elle avait déjà vu...
Quoi qu'il en soit, Mélinda lui proposa qu'elles se déplacent dans sa chambre pour la suite, ce qui était une bonne idée, elles seraient bien plus confortablement installées sur un lit pour se boire mutuellement le sang.
Oui tu as raison, qui sait combien de temps cela va prendre.
Impossible en effet d'estimer combien de temps elles resteraient ainsi. Vu que l'une comme l'autre se pomperaient le sang, elles se compenseraient mutuellement ce que l'une prélèverait sur l'autre, et le "baiser" vampirique était une expérience si agréable que l'on pouvait en perdre la notion du temps. N'importe quel vampire ressentait lorsqu'une son repas commençait à atteindre un seuil critique, et pouvait alors choisir de se retirer à temps, ou de complètement vider de son sang sa victime pour la tuer. Dans tous les cas, le baiser touchait à son terme au bout d'un certain temps, ce qui ne serait pas le cas ici. Vanillia se releva donc, et Mélinda lui prit la main, la laissant la mener à l'étage. C'était un ensemble de détails comme ça qui faisait que, progressivement, Vanillia était en train de tomber amoureuse de sa future femme. Le simple fait qu'elle lui prenne ainsi affectueusement la main, c'était plus de preuve d'amour qu'elle n'en avait jamais eu au cours de sa longue et pourtant assez triste vie, mais ça, Mélinda aurait sans nul doute l'occasion de le voir, et de le vivre, par elle même.
Vanillia la mena à sa propre chambre, dont la décoration demeurait d'un gothique sombre élégant. Un claquement de doigt,un petit sort, et bougies tout comme feu de cheminée s'allumèrent pour illuminer cette chambre dépourvue de fenêtres. Mélinda prit alors ses aises, et se glissa dans le dos de Vanillia tout en l'amenant face au grand miroir de sa chambre, devant lequel elle s'habillait systématiquement au lever, se coiffait, et prenait un grand soin de son corps.
Par la réflexion de leurs images, Vanillia pu voir Mélinda s'afférer dans son dos, ses délicats doigts n'ayant aucun mal à gérer la grande quantité de noeuds dans son dos retenant le corset de sa robe. La jeune duchesse se surprit d'ailleurs à légèrement rougir quand, espiègle, sa prétendante l'avertit qu'elle pourrait voir des choses choquantes, comprenant vite à quoi elle faisait référence.
Ma foi...il y a choquant et choquant...j'espère que tu y trouvera ce que tu imagine...
Vanillia était toutefois étonnement énigmatique sur le moment, mais son air grave s'illumina toutefois quand Mélinda lui demanda si des échanges de robes étaient possibles, comme elles semblaient faire à peu près la même taille, au fur et à mesure qu'elle sentait l'étreinte de sa robe se faire plus lâche.
Pourquoi pas...je suis sûre que ton beau visage poupon serait magnifiquement mis en valeur par un attirail gothique en dentelle, je suis même surprise que tu ne semble pas en avoir dores et déjà.
Puis finalement, la robe céda, et Mélinda suivi sa chute le long du corps de Vanillia. Comme cette robe faisait aussi office de corset, et comme elle laissait ses épaules et le haut de son dos nu, elle ne portait pas de soutien-gorge.Vanillia se retrouva donc pour ainsi dire presque nue, lorsque Mélinda se redressa ensuite. La belle vampire vint se lover dans son dos, son visage par dessus une de ses épaules, lui permettant de la voir par le biais du miroir. Tandis me Mélinda posait ses mains sur ses hanches, pour ensuite délicatement les remonter sur ses seins, Vanillia se lova à son tour contre elle, jouant de sa queue caudale frétillante pour l'enrouler à plusieurs reprises autour d'une de ses jambes. Mélinda commenta alors combien elle la trouvait belle, le tout en achevant de la dénuder.
Hmmmm...Mélinda...
La façon sensuelle dont elle était en train de la caresser, de la déshabiller...de déposer ses baisers dans le creux de son cou la rendaient fébrile. Puis elle l'invita à se retourner, pour qu'elles soient face à face, et à nouveau elles collèrent leurs corps nus l'un contre l'autre. Sa poitrine, déjà bien tendue, acheva de se durcir au contact des seins de Mélinda qui se frottaient délicatement contre, une mains dans la sienne, l'autre qu'elle posa dans le creux d'une de ses hanches. Vanillia était très friante de ces moments de sensualité...de douceur...et elle se trouva juste sans voix quand Mélinda lui dit, avec le plus grand sérieux du monde, qu'elle n'avait rien à lui cacher.
Puis elle se recula, et sortit un objet qu'elle avait entretemps récupérée dans ses propres affaires avant qu'elles n'entrent dans la chambre. Vanillia écarquilla un peu les yeux en voyant qu'il s'agissait d'un godemichet...à double extrémité. Allaient-elles...oui, Mélinda répondit à cette question en s'allongeant sur le lit, et en se glissant le gode dans sa belle intimité, que Vanillia avait dores et déjà bien eu l'occasion de se faire lubrifier. L'invitation était là, et elles allaient le faire. Vanillia hocha alors la tête, poussa un soupir, avant de monter elle même sur le lit. Elle s'approcha de Mélinda, et se plaça à califourchon au dessus d'elle, ses genoux à sa gauche et à sa droite. D'une main, Vanillia se saisit de l'autre extrémité du godemichet, dont la nature flexible le rendait aisé à orienter, et et l'autre, elle écarta ses lèvres intimes tout en guidant l'extrémité du sextoy vers l'entrée de sa vulve.
Hmmmmm...Oh je...je crois bien que je n'ai jamais...jamais eu quelque chose d'aussi gros en moi...
Pas vierge, mais définitivement avec peu d'expérience, Vanillia s'empala toutefois délicatement sur ce gode qu'elle s'enfonça progressivement, jusqu'à ce que l'extrémité touche le fond. Elle prit alors bien place à califourchon sur sa partenaire, et se baissa, approchant son visage du sien.
Mélinda...
Le premier réflèxe de Vanillia fut alors de déposer ses lèvres sur celles de sa belle, puis de les écarter afin de pouvoir glisser sa langue dans sa bouche, le tout en remuant légèrement son bassin, de haut en bas. Elle faisait ainsi remuer le gode autant en elle, qu'en Mélinda. Toujours avide de baisers visiblement, Vanillia monopolisa les lèvres et la langue de Mélinda pendant un long moment, et remuait tout en lovant son corps nu contre le sien, elle s'était même saisie des deux mains de sa partenaire avec les siennes, tandis que sa queue caudale remuait dans les airs, un peu à la manière de celle d'un chat.
Hmmmm...
Ce n'est donc qu'au bout d'un long moment qu'elle daigna "libérer" Mélinda, sa bouche et ses mains du moins, car Vanillia du se servir d'au moins une des siennes pour caler sa longue chevelure verte d'un côté de son crâne, afin de dégager complètement l'accès à un côté de son cou.
Prête ?
Vanillia attendit que Mélinda acquiesse, puis descendit alors son visage, filant vers un côté de son cou, de sorte à ce que Mélinda puisse avoir accès à celui qu'elle venait de dégager. Vanillia prit quelques instants pour dégager d'ailleurs quelques mèches des cheveux bouclés de la vampire, avant de commencer à déposer de multiples baisers, et des coups de langue. Vanillia aimait en effet "préparer" le terrain avant de plonger ses crocs. La salive de vampire possédait d'ailleurs de légères propriétés anesthésiantes locales lorsqu'elle était en contact avec la peau, contribuant à rendre la morsure bien moins douloureuse. Tandis qu'elle léchait ainsi, Vanillia sentait le flux sanguin de Mélinda, et tout naturellement, ses canines s'allongèrent d'elle même devenant alors très pointues.
Puis, elle la mordit, plantant ses crocs acérés dans sa peau qu'elle perça, et commença à boire son sang. Mélinda en ferait sans doute de même à peu près à ce moment, et plus que de simplement échanger leur sang, les deux femmes allaient échanger leurs souvenirs, leurs émotions, et leurs secrets.
Mélinda en revanche, pourrait vite se rendre compte, durant cet échange...que Vanillia avait eu une vie qui était tout sauf idéale. Une vie ou durant toute son enfance et son adolescence, elle avait été mise en compétition avec ses frères et soeurs, une vie où elle ne pouvait faire confiance à personne, une vie où elle avait été forcée à comploter et à tuer ne serais-ce que pour survivre elle même, ce qui l'avait hautement traumatisée.
Une vie ou jamais, au grand jamais, ses parents ne lui avaient montré le moindre signe d'affection. Sa mère biologique qu'elle n'avait jamais connue, sans doute morte, et le duc et la duchesse ne cessant de la rabaisser, tous les jours, à chaque occasion possible. Ses efforts, ses études, ses succès qui n'étaient jamais reconnus, et cette nécessité de rechercher un mari qui lui mettait une telle pression.
Pas un seul véritable instant de vrai bonheur...mais à une exception près, qui était très, très récente. Car en ce qui la concernait elle, Mélinda, elle pourrait discerner que les sentiments de Vanillia à son encontre étaient en train de très vite évoluer vers quelque chose qui allait au delà, bien au delà de la simple attirance physique. Ces moments qu'elles passaient ensemble depuis leur rencontre, étaient de fait les seuls que Vanillia assimilait à des expériences positives, heureuses, car Vanillia était en train de tomber amoureuse, sincèrement amoureuse d'elle...