The Multiversity

[Maurice Malné]

Il s’était endormi. S’arrêter. Contempler le résultat d’un long rituel démoniaque. Il s’était endormi un bref instant en étant resté debout. Un seul instant de faiblesse. La voix de sa petite pute ailée était comme loin. Maurice Malné ne comprit pas les mots mais l’intention. Une mauvaise nouvelle qui se matérialisa par une voix féminine inconnue.

Il se réveilla en sursaut !

*Comment ?! Je n’avais pas verrouillé la porte ?! Je- QUOI ? *

Le démoniste venait d’entendre une aile de son Petit Péché rouge tombée à terre. Sa parfaite petite succube… Et voilà que l’arme s’enfonçait dans le corps du Protecteur. Un si long rituel pour… rien. Le démoniste plongea en lui. Dans ses ressources. Mais cette salope était arrivée au pire moment. S’il était puissant, il n’était pas un dieu. Il lui fallait un temps de récupération. Il lui fallait… il chercha son arme des yeux.

« La petite blonde ? »

Une erreur. Il s’était exprimé. Ombre parmi les ombres, il avait donné sa localisation sur ce champ de bataille de ténèbres seulement éclairé des lumières bientôt mourantes des bougies. Elle savait où il se trouvait. Et elle n’était ni idiote ni faible. Le protecteur, Notrös ? Il ne s’était pas encore fait au prénom. Le protecteur était déjà à terre. Sa succube aussi. Et la salope aux cheveux vert le fixait. Elle s’élança !

Et n’alla pas bien loin. Mais Maurice Malné s’était vu mourir lors d’une fraction de seconde. Un phénomène courant qui arrivait quand deux combattants se fixaient durant un instant de silence, juste avant le moment de dégainer.

La courtisane et la succube ferraillaient déjà. Elles étaient toutes les deux d’habiles bretteuses. Les estafilades s’additionnaient des deux côtés. Le spectacle n’était pas au goût du démoniste qui, dans un égo de puissant, parla comme si sa vie n’était pas en danger :

« Tu me déçois, succube. Il n’y a que moi qui ait le droit de te tuer. »

Ce devrait être un électrochoc suffisant pour Rëko. De quoi fouetter son esprit masochiste dans le bon sens. Sur les nerfs, le démoniste en ajouta même une couche. Le fait de la perdre elle, le samurai enfumé et sa traîtresse de prêtresse… Elle n’avait pas perdu de temps celle-là !

« Je n’aurai pas dû te donner nommer Rëko Malné. Je le regrette. »

Si elle ne déployait pas des trésors de ressources pour cet affront, Maurice Malné ne comprendrait pas. Le lien de servitude qui les unissait lui permettait de comprendre et de manipuler une partie de sa psyché. Si elle voulait vraiment qu’il soit le centième quitte à le tuer, elle ne pouvait plus non plus se passer de lui.

Pendant ce temps, il ferait le tour des deux furies et empoignerait sa masse d’armes contenant le crâne du voleur. Il suffirait alors d’une opportunité et il broierait les cotes de cette assassine aux cheveux verts. Il imaginait déjà enfoncer son genou dans le corps de sa traîtresse… lui tordre le bras en arrière jusqu’à lui briser les os… Il s’était attendu à un pareil mouvement. Mais si vite ?...

[Korë Grémorya]

Alors que la bataille faisait rage et que le sang des deux femelles éclaboussait la pierre lisse, le verdict du démoniste fit mouche ! Bien au-delà du plaisir masochiste d'être insultée aussi grassement, c'est une intense bouffée de colère qui permit à la Wyvérienne succubisée de repousser efficacement sa douloureuse concurrente. Pas suffisamment près de son Maître - hélas ! - pour qu'il puisse se permettre de jouer de la massue contre ses côtes fragiles.

- Ça m'embête de le reconnaître, mais tu es plutôt douée pour une putain de chienne en rut !

Rëko lui décocha un sourire féroce. Son aile restante se déploya comme les plumes d'un paon, protégeant instinctivement le démoniste qui passait derrière.

- Les regrets acides de mon Maître me rendent plus lucide que tu ne le penses, saleté de sorcière~

La lance bien serrée entre ses mains, Illuse fronça les sourcils.

- Qu'est-ce que tu me chantes là ?

Elle ne pouvait pas avoir découvert son secret. Certainement pas aussi rapidement ! Illuse avait encore le temps de bien l'amocher avant qu'elle parvienne à...
La haute trajectoire du regard de la peau rouge lui fit soudain penser le contraire.

- Non... tu ne peux pas la discerner, siffla-t-elle entre ses dents. Je suis la seule à pouvoir la voir !

Son sang-froid évaporé, la courtisane chargea ! Comme avait su le deviner Rëko, sa lance n'était qu'un outil comme un autre - ses pointes rasaient inutilement le sol. Le véritable danger se trouvait derrière son assaillante. D'origine spectral, il avait adopté l'apparence d'une grande mante religieuse et l'accompagnait fidèlement dans ses assauts.



Grâce à des protections en métal qui avaient littéralement jailli de ses chairs rouges, la nouvelle Malné bloqua astucieusement les coups de griffes. Même si le choc les tordit comme du papier froissé, ce fut tout juste suffisant pour leur faire blocus.

- Une animiste secondée par l'esprit d'une mante religieuse, gloussa la succube. Quelle surprise exotique ! ♥

A ses yeux, suite à cette découverte folklorique, la pimbêche avait instantanément gagné en valeur.
Malgré la perte de son aile, Rëko envisageait très sérieusement de la jeter au service de son glorieux Maître.
Le visage d'Illuse était tordu par une abominable grimace. Autre fait notable car particulièrement rare : ses yeux étaient maintenant grands ouverts !

- Maudite pétasse !

Elle s'échina à la prendre d'assaut, allant jusqu'à user de sa lance pour aider son soutien. Mais cette stratégie, avec son secret éventé, n'était pas viable face à Rëko. Celle-ci ne saignerait pas davantage face à un duo qui ne se complétait plus aussi bien qu'avant.
Lorsqu'elles se séparèrent sur un échange particulièrement vif, la séduisante succube eut un regard pour Notrös qui trouva l'occasion de le capter et de le comprendre.
Remis debout, il s'affaira à la manière d'un automate sans qu'Illuse - trop énervée - ne lui accordasse le moindre intérêt.

- C'est peine perdue, ma cocotte, sourit Rëko en se léchant langoureusement un avant-bras ensanglanté. Maintenant que je sais tout de tes petites cachoteries, tu ne pourras pas me battre~

- Pffft ! Tu n'as fait que gratter la surface !

Inlassable, Illuse était bien partie pour continuer.
Mais c'était sans compter sur l'appui de Notrös... et le tranchant de son arme improvisée !
La courtisane essuya une douloureuse secousse. Le sang jaillit en travers de son dos balafré, éclaboussant le sol entre les jambes écartées du sabreur. Des mains serrées du cerbère pendait l'aile sectionnée de Rëko, qui s'était figée dans une fine gangue de métal.

- Que... toi ?! Mais... comment est-ce que tu... ?!!

Son esprit animal avait pris cher, lui aussi. Mais alors que son image sectionnée commençait à s'évaporer dans l'air, il frappa à nouveau de ses griffes le bretteur ! Contre toute attente, celui-ci dévia la double attaque avant de porter une botte juste au-dessus de la couette de la courtisane. La mante religieuse spectrale s'éteignit aussitôt.

- Mon adorable petit chien a du flaire, lui aussi, tu ne trouves pas ?~

Illuse, le visage couvert de sueur, poussa un juron. Puis elle tomba dans les pommes.
Rëko ne fit pas l'effort de la rattraper. Pas plus que le servile Notrös, qui n'en avait point reçu l'ordre.
La première enjamba joyeusement la courtisane pour passer ses bras autour du cou de son noir protecteur.

- On dirait bien que le rituel a porté ses fruits, finalement !

Notrös ne dit rien. Elle n'avait pas besoin de l'entendre, de toute façon. Sa langue lui appartenait, aussi décida-t-elle de lui soulever le menton d'une main et d'échanger avec lui un baiser ferreux, chargé en hémoglobine.

- Mouaaah~, fit la succube en se détachant de ses lèvres souillées.

Elle regarda son Maître.

- Merci pour votre déclaration d'amour, mon bon Maître ! Elle m'a fait chaud aux cuisses ♥

Avec un sourire aguicheur, elle ajouta :

- Elle le sont toujours autant, si vous voulez tout savoir~

"Distraitement", elle attrapa la main libre de son cerbère et s'en servit pour s'octroyer un peu de plaisir.
La respiration de Notrös se fit plus forte. Son érection aussi.

[Maurice Malné]

A quoi venait d’assister le démoniste ? Avait-il pris un coup sur la tête ou son Petit Péché rouge venait d’invoquer du métal pour s’en parer telle une armure d’un Deus Ex Machina ? Et que venait-elle d’annoncer ? L’ennemie était secondée d’une créature fantôme ? Maurice Malné observa avec grande attention la suite des événements. Il avait suffisamment confiance dans sa succube pour parer aux faiblesses du rituel associé à la nuit blanche. Elle lui en avait encore fait démonstration en le dissimulant derrière son aile orpheline.

Et puis, soudainement, l’ennemie n’en fut plus une. Elle perdit de sa superbe. Déjà parce que Rëko la surnomma « ma cocotte ». Ca manquait de panache et de bile. De même que cette réaction enfantine à soupirer. Et voilà que le samurai entrait en scène, armé de l’aile manquant de sa Maîtresse. Ce fut tout. Il se passa autre chose mais Maurice Malné sut déjà à ce moment que c’était véritablement terminé.

« Il n’y a eu aucune déclaration de ce type, succube. Tu as perdu beaucoup trop de sang et tu ne sais plus ce que tu racontes. »

*Je me doute que l’Enfer ne s’éteint jamais entre tes cuisses, sale catin ! Ma petite pute ailée personnelle. *

La chienne en rut faisait déjà mumuse avec son jouet servile. Mais le démoniste ne trouva rien à y redire. Le travail avait été fait. Elle l’avait protégé comme c’était attendu d’elle. Sans compter qu’elle lui avait ramené un cadeau à potentiel. Certes, elle l’avait laissé tomber comme s’il n’avait plus de valeur. Mais tout de même. Le démoniste était d’humeur à lui pardonner ses sautes d’humeur.

C’est ainsi qu’il se retrouva un genou à terre face à la dénommée Illuse. Il releva la tête et chercha du regard le fantôme. Il ne vit rien. Soit qu’il n’avait pas la capacité à voir. Soit qu’il n’y avait plus rien à voir. Il décida pour le moment de croire en la protection de sa succube et son chien, associé au fait que la contrôleuse était inconsciente.

Pour commencer, il la déshabilla de sa robe noire. Bien entendu, il n’hésita pas à faire glisser la peau de ses gros doigts sur les tétons et bouton sensible de sa nouvelle prisonnière. Juste par plaisir malsain. Il n’était pas question de torture ou de coït. L’une comme l’autre option nécessitant qu’elle se réveille. Il la préférait inconsciente.

« Ainsi, elle sera sur ses défenses à son réveil. Cela fait partie de la bataille psychologique à venir. Les vêtements donnent une stature et une sorte d’armure à la dignité. Je lui retire tout ça. »

Paroles qui seraient émises que dans la situation où Rëko s’intéresserait à son maître et sa nouvelle petite chose. Autrement, il n’allait pas parler à voix haute comme un vieil homme sénile.

Son action suivante fut de préparer des cordes et une chaise. Il y avait évidemment tout ça dans la pièce. Qu’il manque pareil ingrédient après un si long, si éprouvant et si complexe rituel démoniaque aurait été une gageure. La femme dénudée aux cheveux vertes fut soulevée comme si elle ne pesait rien. Maurice Malné la cala sur son épaule avant de la faire s’affaller sur la chaise. Il prit un malin plaisir à lui lier les chevilles au bas des barreaux de la chaise. Ses poignets liés l’un à l’autre et croisés derrière le dossier. A nouveau, si sa petite pute ailée l’observait, elle pourrait découvrir à quel point il était doué avec les nœuds. Ce qui aurait tendance à lui donner de nouvelles idées déplacées, assurément.

Il la gifla sans prévenir !

« Ferme ta gueule. »

Il lui asséna alors un coup de poing. Ca paraissait terriblement violent, surtout parce qu’elle était une femme. Et qu’elle offrait un symbole de faiblesse à paraitre si menue, si blanche et si nue. Mais le démoniste n’était pas un homme bien.

Un baillon s’engouffra alors dans sa petite bouche.

Maurice Malné se rapprocha de Rëko et exposa son dos à Illuse. Il parla pour que seule la succube entende.

« Je l’ai réveillé. Je lui ai ordonné de se taire. Je l’ai frappé inutilement pour démontrer que j’étais violent et que potentiellement je n’attendais rien d’elle. Et je l’ai réduite au silence, incapable de se défendre. Mais parfaitement éveillé pour que son imagination commence à imaginer le pire. »

Le démoniste tourna la tête. Juste de quoi laisser un œil se poser sur sa prisonnière. Pour que cela alimente sa paranoïa, sa colère ou un cocktail de plusieurs sentiments. Puis il reporta toute son attention sur son Petit Péché rouge tout en exposant encore seulement son dos à Illuse.

« Quel est ton plan pour cette prisonnière ? Bien entendu, ceci est une mise à l’épreuve. Je veux que tu sois sous pression pour me répondre, catin. »

[Korë Grémorya]

Beaucoup trop fier et têtu pour lui répondre par l'affirmative, le démoniste refoula "l'amour" de son adorable petite pute ailée. Ce n'était pas grave car, en ce moment même, Rëko se raccrochait aux caresses de son fidèle cerbère. Ses doigts masculins lui prodiguant un confort qu'elle n'était pas prête d'abandonner de si tôt ! La Wyvérienne succubisée porta une main à sa virilité, qu'elle masturba en retour. Elle sentit aussitôt la respiration de Notrös s'accélérer, se réchauffer contre sa tempe...

- Tout doux, tout doux... là ! Tu tiens le bon rythme. C'eeeest bien~

Entre-temps, sous son oeil vigilant, son maître bien aimé s'affairait sur la courtisane. Il l'avait déshabillée avant d'effleurer ses zones érogènes. Spectacle qui fit frémir la succube, celle-là mourant d'envie d'être à la place de la vaincue.
Toujours inconsciente ? Dommage~
Pas pour tout le monde : cela faisait les affaires du démoniste, qui préparait minutieusement son prochain champ de bataille.

- Les vêtements, c'est surfait, gloussa Rëko.

Alors que Notrös s'enhardissait au point de lui mordiller le cou. La succube l'en écarta avant de lui chiper son épée synthétique. Le cerbère n'envisagea même pas de se rebeller ; il la contempla bêtement, les bras ballants. Le métal qui recouvrait son appendice volatile se dissipa, laissant à sa propriétaire légitime l'occasion de ressouder son aile. Ce qu'elle ne fit pas, préférant plutôt observer son maître. Maurice Malné avait installé la courtisane sur une chaise avant de l'y attacher par les chevilles et les poignets.
Rëko constata qu'il était très doué à ce jeu-là...
Elle se mordilla les lèvres.

- Mon entrecuisse me démange, annonça-t-elle. Notrös !

Cela suffit à le réactiver. Ses phalanges retrouvèrent sa poche de velours humide. La succube soupira chaudement.
Pis survint la claque ! D'une violence rare - telle qu'elle fit virer la tête d'Illuse de côté et vibrer le corps menu de la dangereuse succube.

- Kkkh... ?!

L'ordre du démoniste avait tonné. L'animiste sursauta aussi sûrement que Rëko avant de recevoir un coup de poing en pleine face ! Le visage de la courtisane partit en arrière. Un vertige la saisit. Un filet de sang se mit à couler de son nez.
L'incrédulité et la nausée laissèrent vite place à la rage aveugle.

- Espèce de fils d-HmMmpPpFFfh !!!

Le bâillon manqua l'étouffer. Cela l'énerva d'autant plus jusqu'à ce qu'elle remarquasse sa parfaite nudité... ainsi que sa misérable condition de captive. Son visage passa du rouge vif au blanc cireux alors que son tourmenteur - ce sale type qu'elle avait bien failli tuer quelques minutes auparavant - dressait un tutoriel à sa dévergondée de suivante.

- HrRrmm-mmmHrrr-Hmmmmnffh !!! (Traduction : Réduite au silence mon cul, oui ! Sale crevure !)

La courtisane était très douée pour écouter aux portes. Maurice Malné pouvait parler aussi bas qu'il le souhaitait ; l'ambitieuse jeune femme avait entraîné son ouïe à entendre des chuchotements que même une démone, avec ses oreilles pointues, ne pourrait jamais capter aussi proprement.
Un gourmand sourire imprimé sur ses lèvres, Rëko la pointait du doigt.

- Je comprends le principe, souffla-t-elle, mais notre cliente est une forte tête ! Je suis d'ailleurs prête à parier qu'elle a tout entendu~

Pour la succube, cela ne faisait qu'ajouter un peu de piment à l'ouvrage.
Illuse les fusillait du regard. Elle renifla aussi fort que ses entraves le lui permettaient, inspirant ce sang qui avait coulé de sa narine rougie.
D'une main rouge comme le feu, Rëko repoussa son cerbère. Notrös fit deux pas en arrière avant de s'immobiliser comme une statue.

- J'ai changé d'avis, mon bon petit toutou. Nous forniquerons plus tard dans les règles de l'art, mais en attendant...

Les cuisses trempées, elle roula des mécaniques jusqu'à se retrouver face à la courtisane en voie de reconversion. Ignorant de ce fait la menace que pouvait représenter, pour elle, son propre maître.

- Vous n'êtes pas en état de la soumettre, Maître Malné. Je le devine rien qu'à l'intensité de son regard ! Elle vous résistera toute la soirée et, sans mon assistance, vous y serez encore demain matin. (Elle secoua la tête.) Nous n'avons pas ce temps là devant nous. Amanita nous a trahis. En ce moment même, accompagnée de ses nouveaux alliés, elle continue de comploter dans notre dos.

Cette pensée la fit trembler d'excitation. La succube se glissa derrière le dossier de la chaise, ce qui ajouta du stress à la courtisane. Elle ne savait plus vers qui regarder, entre le gifleur et la harceleuse. Brusquement, Rëko lui empoigna les seins, la faisant gémir sous son bâillon.

- La tuer serait un gâchis monstre ! Mais puisqu'elle est notre prisonnière, nous pourrions gagner du temps et l'affaiblir sans avoir à intervenir.

Elle haussa les sourcils. Une étincelle d'intelligence malsaine chatoya à l'intérieur de ses prunelles.

- Enfermons-la dans une cage, ses membres ligotés, et laissons les chiens s'occuper de ses petites fesses ! Qu'ils lui grimpent dessus tour à tour. Ainsi, à notre retour, nous verrons bien si sa volonté est suffisamment grande pour encaisser... et prétendre alors devenir ma nouvelle Petite Sœur de Péché~

D'abord choquée dans une position figée, Illuse s'agita violemment sur sa chaise.

- HMN ?! Hrmmm ! Hmmmrrh ! Hmmrpfff !!! (Traduction : QUOI ?! Mais vous êtes malades ! Bande de tordus ! Relâchez-moi !!!)

Très vicieusement, Rëko lui tordit les tétons. L'animiste bava et couina fort sous son entrave.

[Maurice Malné]

« Quelle connasse ! Mouah ah ah ! »

L’injure avait été adressé tout particulièrement à Rëko. Ce qui, entre ces deux-là à la relation si particulière, revenait à lui grâce d’un compliment. Il força son rire à durer quelques mesures supplémentaires. Pour le simple impact psychologique sur Illuse.

« Ma petite pute ailée n’a pas assez d’une seule sœur. Elle veut agrandir la famille. Et ce, sans même me demander mon avis. Je devrais surement sévir. T’infliger une telle correction que tu t’en souviendras encore dans quelques années. »

Qu’il aimait jouer avec sa succube. Elle était un délicieux jouet. Son adoration pour lui était complète. Au contraire de sa première sœur ? Amanita Anthelme avait-elle vraiment conspiré contre lui pour se défaire de leur lien ? Le doute était permis. Mais le démoniste avait d’autres chats à fouetter. Sans compter que dans le milieu des démons et des contrats, les trahisons étaient une chose commune. C’était le contraire qui était inquiétant.

*Tout de même, me trahir si vite ? Soit j’ai vraiment mal apprécier son potentiel. Soit elle me reviendra plus audacieuse. Plus affirmée. Plus sournoise. Et donc plus puissante. J’ose espérer de tout cœur, ce cœur si sombre, que ce sera cette potentialité. Ca me ferait vraiment chier de devoir la tuer et la détruire. Je déteste perdre du temps de cette manière… *

« Je plussoie ta sournoiserie, ma petite pute ailée. Le machiavélisme est digne d’une Malné. Oui, au lieu que ce soit l’être humain qui choisisse le chien, ce sera le chenil qui choisira sa chienne. Mais permets-moi de nuancer ce plan. Tout d’abord, la cage est validée. Il faudra voir ce que ce château pourra nous proposer. Mais je suis déjà excité à l’idée de m’asseoir devant elle et de me masturber. Une femme prise par un chien est une chose qui me plait beaucoup. »

Son visage peint de noir se rapprocha de Rëko. Voilà que c’était lui qui se fichait dans son dos à elle. Illuse ne voyait plus que Nötros. Tout le monde s’était échappé à son regard très nerveux. Quant à Maurice, il colla son corps contre la peau rouge de la succube. Cette dernière pourrait alors ressentir son vit gonflé. Lui aussi était nu depuis leur rituel pour le samurai. Il était entièrement noir. Seulement de la peinture ? La couleur était si sombre. Comme si elle avait la capacité de « dévorer » la lumière. Son corps était-il au complet dans ce plan de dimension ? Ou cela faisait-il parti des contraintes pour parachever le rituel impie ?

« Sens-tu à quel point tes malversations m’excite ? » lâcha-t-il dans le creux de son oreille.

« Je sais récompenser mes Petits Péchés. Profite donc de mon gourdin rangé entre tes deux cuisses trempées. Et poursuivons, si tu le veux bien, à traiter du cas de cette future sœur. »

Il jouait à un jeu dangereux. Si jamais il perdait le contrôle, si jamais la succube déclenchait une capacité qu’il n’avait pas anticipé : il pourrait faire partie de ses cent victimes… Mais Maurice Malné était un homme. Un qui voulait fourrer cette petite pute ailée qui lui appartenait. Et il était un bon Maître. Elle méritait réellement une récompense.

« Tu as mentionné de lui ligoter les membres. Je veux changer cela. Une seule de ses mains sera attachée. Ainsi, lorsqu’elle découvrira la souillon qu’elle est vraiment, cette main libre caressera le chien. Ce mâle réel qu’elle n’a jamais connu. Elle le branlera d’elle-même. Et elle ne pourra pas se réfugier derrière des excuses quand nous la regarderons. Car elle va se noyer dans la luxure pour en ressortir nettoyer. Considérons que c’est un anti-baptême. »

Le démoniste n’avait pas terminé. Il savait que lui libérer une main était dangereux. Que plusieurs chiens mourraient surement avant que la fatigue emporte Illuse et qu’elle se fasse saillir sans force de rébellion. Ce n’était pas grave. Ce n’était que des animaux sans valeur. Mais il y en aurait un qui se démarquerait du lot. Celui qui deviendrait son Gardien. Comme Noircie l’était pour Amanita. Et Nötros pour Rëko. Ce chien serait spécial et le démoniste passerait un contrat avec un démon pour élever son âme et sa chair. Mais tout cela n’était pas pour tout de suite. Les trois étaient encore en phase de préparation. Un travail sur le mental. Il fallait commencer par la briser avant de la reconstruire selon l’égo de Maurice Malné.

[Korë Grémorya]

Au contraire de la pauvre Illuse, le rire et le compliment de son maître firent tambouriner dans sa poitrine son cœur défraîchi de succube. Diable ! ce que cela lui faisait plaisir d'entendre son rude propriétaire se gausser ainsi~ Sa bonne humeur la faisait se sentir vraiment vivante. Rëko s'aperçut qu'elle était folle amoureuse du démoniste, et que ce sentiment là ne faisait qu'enfler entre ses côtes meurtries par son précédent affrontement avec l'animiste. Une douleur absolument exquise, oui ! Certainement bien plus que celle qu'éprouvait sa future Sœur de Pêché, qu'elle s'amusait à torturer en abusant de ses mamelons tendus à craquer.

- Oh, oui, mon Maître bien-aimé ! Tannez-moi le cuir aussi longtemps que vous le souhaiterez~

Bien sûr : en bon décisionnaire, Maurice Malné ajouta un peu plus de piment à leur projet ; il comptait jeter Illuse en pâture à un chenil entier. Tout en sachant probablement que la sorcière aux cheveux verts ne se laisserait pas faire, mais qu'elle finirait inévitablement par choisir sa bête favorite - soit la survivante qui la monterait. Le démoniste, par ailleurs, se languissait de voir sa future servante se faire prendre comme une vulgaire chienne.
Rëko, de son côté, partageait évidemment son fantasme !
Alors qu'Illuse, muette d'horreur quant à ce qui l'attendait au-dedans et au bout du chemin, avait les yeux grands ouverts sur un Notrös complètement immobile, sa tortionnaire au teint rouge se réjouissait de sentir le corps de son supérieur pressé contre son dos nu ; ses fesses, qui ne l'étaient pas moins, s'écartèrent légèrement pour laisser passer ce vit gonflé. Il ne l'avait pas pénétrée mais la mouille de la succube s'était déjà étalée le long de son monceau noirâtre, le rendant aussi brillant qu'un éclat d'obsidienne. Les yeux de la cornue louchèrent sur cette protubérance, que l'étau mesuré de ses cuisses avait décalottée durant son passage.
Les chuchotements obscènes de Maurice Malné lui firent un tel effet qu'elle laissa tomber son aile sectionnée sur les genoux de la courtisane, qui accusa un violent sursaut. Rëko ignora cette dernière au bénéfice du trop grand démoniste.

- Poursuivons, oui, pendant que je contribuerai à votre délectable excitation~

Par de petits mouvements de bassin, elle frottait sa fente humide le long de son "gourdin". Ses doigts, qui avait tenu son aile découpée, s'étaient refermés sous son pubis pour masser cette chaude extrémité, typiquement virile. Pointe masculine que la succube ne grifferait sous aucun prétexte ! En cet instant, elle n'était qu'amour et servitude pour son unique Maître. Il n'avait rien à craindre d'elle.
Aussi ajouta-t-il une condition à l'incarcération de la courtisane hébétée.
Illuse aurait une main de libre lors du processus.

- En êtes-vous bien sûr ?

Ce n'était pas raisonnable mais, en même temps, qu'est-ce qui l'était dans un rituel impie ? Les risques lui sont inhérents ! Ils en font partie intégrante. Sans eux, Rëko elle-même n'aurait jamais vu le jour - ou plutôt la nuit. Et Notrös ? Même tarif !
Pour l'heure, la Wyvérienne succubisée préférait ne pas inclure Amanita dans ce raisonnement. Il allait déjà leur falloir la remettre dans les rangs, cette vilaine petite teigne...

- Vos paroles sont des ordres, Maître adoré~

Elle avait cessé de tirer sur le téton d'une Illuse grimaçante pour venir lui caresser la joue. Sa sombre raison d'exister passait au premier plan. Rëko ne craignait pas du tout de voir la courtisane se libérer. Parce que même dans un cas aussi improbable que celui-ci, Notrös, son vigoureux cerbère, serait toujours là pour lui rentrer dedans.
Tout en se tordant le cou, la succube indisciplinée tira la langue et l'accrocha goulument à celle de son Maître. Un baiser pervers, avec leurs langues baveuses qui se tortillaient en dehors de leurs bouches.
Un peu de salive coula dans les cheveux de l'animiste, qui grogna méchamment dans son bâillon.

- Hrfff-Rrmffrrh !!! (Traduction : Je vous tuerai pour ça ! Je le jure !)

Malheureusement, elle était trop solidement attachée pour exaucer son vœu le plus cher.
D'une main distraite, Rëko s'amusa à lui tapoter la tête avant de se mettre à tirer vicieusement sur sa couette verte.
Les plaintes étouffées de sa future Sœur de Pêché ajoutèrent à son malin plaisir.
Maurice Malné pouvait facilement en juger par l'intermédiaire de ses cuisses bouillantes.

- J'ai une idée, lui souffla-t-elle au visage non sans le dévorer des yeux. Servez-vous de mon enveloppe charnelle pour refaire le plein en énergie~

Les spécificités de son intimité vampirique fonctionnaient également dans l'autre sens. Avec le consentement de sa créature, en prenant bien sûr le risque de la consommer, le démoniste avait de grandes chances de recouvrer ses forces dont il aurait grand besoin pour affronter les alliés d'Aminata.

- Allez, minauda-t-elle. Je jure sur mon aile orpheline de ne pas vous faire défaut ♥

Elle remuait langoureusement sur place, accentuant le désir de son Maître aux portes de sa vulve dégoulinante.
Quel genre de monstre pourrait bien naître de cette union maléfique ?

[Maurice Malné]

Cette succube était définitivement une belle masochiste ! Elle riait à s’en faire souffrir ses poumons titillés de la menace d’une perforation et elle n’en prenait que davantage de plaisir. C’était l’alliée idéale pour le démoniste. Un concentré de machiavélisme dérangé et soumis à ses propres désirs et rêves. S’il devait un jour la perdre, nul doute qu’il entrerait en rage d’avoir perdu un tel trésor. Ce ne serait alors pas seulement le meurtrier de sa petite pute ailée qui disparaitrait. Mais toute une tranche de la population et de l’environnement, comme si une météorite s’était écrasée avec pour lui en épicentre de la catastrophe. En somme, un petit bout d’Enfer enflammé ramené sur cette terre en mémoire à celle qu’il aurait perdu.

Mais elle était toujours présente. Enflammée. Et en même temps si trempée. Il n’y avait qu’une succube à pouvoir abriter en un même corps un tel concentré d’éléments élémentaires pourtant normalement si opposé. Maurice Malné grogna alors. Et il soupira d’aise. Elle prenait bien trop d’initiatives qui le faiblissait… Il sentait son petit abricot juteux aller et revenir sur son gourdin veiné. Voilà même que ses petits doigts agiles venaient s’ajouter à la déliquescence de sa volonté. Il en perdit le fil de ses réponses à elle. Mais elle ne faisait que plussoyer sa volonté. Cette volonté appliquée à son futur Petit Péché. Car sa volonté à lui…

Quelle perverse ! Il n’était plus qu’homme assujetti à ses pulsions primaires. Cette danse de langue et de salive, mélangé à la fatigue de la nuit blanche et de cet imprévu : elle avait tout balayé pour prendre le contrôle de son démoniste. Maurice Malné se perdit et donna de sa personne pour lui rouler une pelle rustre et passionné à la fois. Il grogna encore quand elle se retira. Il grogna une énième fois quand il réalisa qu’elle lui parlait et qu’il devait se concentrer.

Elle avança argument après argument. Son corps trempé. Sa capacité à le régénérer. Il ne voyait aucune raison de lui résister. Qui plus est, elle avait bien travaillé. Et pour le rituel de son Protecteur. Et pour le combat contre Illuse. Alors…

Sa pogne se referma comme un étau douloureux autour de son cou gracile.

« Occupe-toi d’encager convenablement ta prochaine Sœur. »

Il serra encore avant de la jeter sans ménagement pour qu’elle rebondisse douloureusement contre le sol de pierre.

« Je vais aller dormir, seul, dans mon lit. A mon réveil, je veux assister au premier affrontement entre cette catin et le premier canin. »

S’il avait recouvré sa lucidité et son charisme noir, il n’en demeurait pas moins qu’il bandait comme jamais. Il était à la rupture. Ce devait être une incompréhension totale pour une succube capable de renifler le stupre. Son piège était parfait. Et ce n’était même pas un piège ! Elle allait devenir folle. Il n’en avait cure. Il avait manqué de discipline et aurait pu succomber à la malédiction. Il en était hors de question.

Alors il s’en alla dans une autre chambre pour se coucher. Mais le sommeil lui serait refusé. Car l’envie de baiser serait trop forte. L’érection indisciplinée et rebelle comme une certaine petite pute ailée…

[Korë Grémorya]

- Urrrkh !

En réponse à sa grande perversion, son puissant Maître l'avait saisie par le cou comme une vulgaire oie. Cette privation d'air fut d'abord un (petit) choc pour Korë avant que son plaisir masochiste ne vienne frapper à la porte de sa diabolique excitation. Alors qu'il n'avait été qu'un murmure, l'ordre de Maurice Malné tonna dans son esprit dérangé, l'affaiblissant, elle, qui avait pourtant trouvé le moyen et l'occasion d'avoir le dessus.

- Gggaaah~

La poigne seigneuriale se serra. La Wyvérienne succubisée, la bouche grande ouverte, ne fit aucun effort pour empêcher sa salive de couler. Le liquide était chaud. Au moins autant que ce plaisir indécent qui lui coulait d'en bas. L'aile survivante de Rëko se contracta amoureusement. Elle paraissait prête à succomber à ce bonheur abject. Mais le démoniste ne lui accorda point cet éternel repos ; au lieu de ça, il la balança au sol comme une pute à trois sous qu'il ne paierait même pas. La Malné s'écrasa donc par terre, son front heurtant la pierre souillée par le rituel.
Le sang se mit à couler bien au-delà de son petit nez. La succube s'était ouverte à cet endroit là.

- ...

Sa connexion avec son cerbère lui permit de percevoir instantanément sa frustration... et sa haine. Rëko releva la tête pour le regarder. Notrös avait les poings serrés. Ceux-là s'étaient mis à trembler. Il affichait, en outre, une expression à faire peur. Sauf pour sa protégée démoniaque, sur qui il ne pourrait, de toute façon, jamais poser un doigt venimeux. Rëko, encore un peu sonnée, se redressa et lui tomba directement dans les bras.

- Tranquillise-toi, vilain cabot, lui souffla-t-elle. Je me sens... toujours aussi bien ♥

Notrös se déraidit sur-le-champ. Les mots de sa Maîtresse possédant, à l'encontre de son esprit enfumé, l'effet d'un parfait envoûtement.
Pour ne pas succomber aux vertiges, Rëko se cramponna à sa hampe de chair qu'il avait, à l'inverse du reste de ses muscles, gardée droite sous sa ceinture. La chaleur qui en émanait étant pour elle le plus délicieux de tous les réconforts. Cette sensation bienvenue préserva son esprit de succube d'une folie naissante pour avoir été ainsi rejetée.
Le sang qui coulait de son front ayant fini par glisser jusqu'à ses lèvres, Rëko en captura les essences cuivrées sur la pointe de sa langue souple.

- A votre réveil, elle sera déjà prête à se faire monter, promit-elle au démoniste alors que celui-ci se retirait, seule, vers sa chambre à coucher.

La Wyvérienne succubisée n'était pas tout à fait déçue. Son Maître adoré avait, de part sa réaction disproportionnée, exprimé un faible pour sa créature. Son excitation, toujours de rigueur et de vigueur, en témoignait auprès de ses sens exacerbés.
La prochaine fois sera la bonne~
Rëko n'était pas prête d'abandonner. Pas prête non plus de plonger dans le désespoir. Cette nuit-là, les choses avaient bien avancé. Son ambitieux Maître ne lui avait-il offert un protecteur et un esclave sexuel dans un unique corps musculeux ? La succube se réjouissait de cette offrande qu'elle sentait palpiter entre ses doigts.

- HRrFFfF, HMMRrRNnHFFFHMMM !!! !!! (Traduction : LIBERE-MOI, SALETE DE PUTAIN !!!)

La courtisane s'agitait sur sa chaise. Ses liens craquaient. Le bois protestait.
La respiration lourde, Rëko lui lança un regard d'assoiffée.

- Ne t'inquiète pas, mon imminente Petite Sœur de Pêché. Ensemble, nous allons bien nous occuper de ta formation. ♥

Elle caressa le visage de son toutou, qui n'avait plus d'yeux que pour sa personne. D'une petite tape affectueuse sur la joue, elle mit fin à leur proximité. Notrös trembla aussitôt. Comme s'il était déjà en manque. Rëko le sentait et comptait bien le laisser dans cet état jusqu'à ce qu'il ait répondu à l'ensemble de ses devoirs. Le premier ? Jeter Illuse dans une cellule où elle n'aurait rien de plus que de la paille pour se coucher et pour déféquer. Le second ? Rameuter des chiens ; errants ou appartenant au chenil du maître de céans, la succube accepterait les deux. Le troisième ? Les préparer à leur ultime combat avec la virulente courtisane.
La Wyvérienne succubisée lui confia toutes ces choses avant d'en venir au plus agréable :

- Lorsque nous irons réveiller notre Maître bien-aimé, il me découvrira fièrement percée selon ses désirs.

Elle avait pris ses mains cailleuses d'épéiste pour se les poser sur les seins, et plus précisément sur ses tétons irrigués.

- Je te laisserai choisir la chaîne qui les liera. Et lorsque ce sera fait, tu recoudras mon aile manquante.

Elle avait dû se hisser sur la pointe des pieds pour lui susurrer à l'oreille :

- Ensuite ? Nous ne fermons pas l'œil de la nuit ♥

Elle le sauterait comme une folle en manque ! Il n'en serait sûrement pas rassasié, car telle est sa malédiction, mais pour ce qui est de sa maîtresse ?
Ce serait tout l'inverse~

[Maurice Malné]

La nuit était déjà bien avancée. Le rituel démoniaque pour accoucher de Notrös avait évidemment pris du temps. Sans compter l’irruption d’Illuse, des complications et d’au final un présent imprévu. Il y avait donc de quoi être fatigué et tomber comme une masse. Même en étant potentiellement sur un territoire qui en voulait à sa vie. La présence de ce Pape. La trahison d’Amanita Anthelme. Malgré tout, il restait en relative sécurité. De par sa position dans cette aile de la demeure. De par la présence des gobelins et notamment de Noirci qui avait évolué et qui possédait un artefact unique.

Mais Maurice Malné ne trouvait pas le sommeil.
Il était étendu sur le dos dans son lit.
Les yeux fixant le plafond. Le corps encore noir de la peinture du rituel.
Mais surtout cette érection solide qui persistait.

*Je sens encore sa chaleur dessus… Je crois même que ma bite est lubrifiée de sa mouille. Mais si j’y touche… *

Il avait peur de l’attraction que la succube avait déjà planté dans son âme. Mais il ne parvenait pas non plus à se laver. D’un côté le désir ardent et dressé. De l’autre la fatigue. Alors le temps passa. D’abord des minutes. Ensuite la moitié d’une heure. Quand une heure entière fut passée et que Maurice Malné bandait toujours, il sut qu’il devait agir…

Il sortit de sa chambre et passa devant la pièce où se trouvait sa petite pute ailée. Elle méritait bien son nom au doux chant de ses gémissements. Il n’y avait que Notrös pour l’assouvir, la calme et y survivre. Maurice Malné manqua entrer dans la pièce, reprendre au cou sa création pour l’empaler sur sa propre bite.
Mais il se retint.
A grand peine…

Au lieu de quoi il alla jusqu’au bout du couloir, à cette porte qui d’une certaine façon faisait office de frontière entre son peuple et tout celui de son compagnon et propriétaire de ce château. Les deux gardes armés à cette porte faisait également office de liaison. L’un commença esquisser un grand sourire en découvrant le démoniste nu, noir et excité. Mais il baissa très vite la tête et se gratta la gorge en ressentant l’aura morbide…

« Amenez-moi une putain. La plus élégante. Celle qui pourrait être bourgeoise si on ne savait pas que c’était une putain. Je veux cette femme dans ma chambre dans les minutes qui viennent. Vous garderez cette porte et vous ne la laisserez pas passer avant que je vous en ai donné l’autorisation. »

Garde 1 : « Qu’est-ce que c’est que ce cirque ! Vous-… »

Garde 2 : « C’est entendu, monsieur Malné. Même si nous avons l’impression qu’elle nous demande du secours, nous saurons que c’est un élaboré jeu de rôle entre vous et votre putain. »

Garde 1 : « Mais qu’est-ce que tu racontes, toi ! Tu-… »

Garde 2 : « FERME TA GRANDE GUEULE, LE BLEU ! »

Il ne fallut pas dix minutes pour que la pute de luxe se présente à la chambre de Maurice Malné. Elle donnait vraiment l’impression de faire partie du haut de la pyramide. Sa grande robe élaborée. Son parfum coûteux. Sa posture. Tout. Et le démoniste eut un méchant rictus en voyant son visage se décomposer. Elle sentit l’air lourd de la chambre. Elle vit son client noir de peinture.

« Viens me sucer. J’ai besoin d’être nettoyé de la mouille d’une autre. »

Pute de luxe : « Comment ?! C’est un scandale ! Savez-vous qui je suis ? Je ne-… »

« Ferme ta gueule. Tu feras ce que je te demande. Viens par là, arrête de dire de la merde et commence à me sucer. »

Elle pérora. Elle fit de grands gestes. Jusqu’au mouvement de recul en réalisant que le démoniste lui faisait face. Puis elle tomba douloureusement sur le cul après s’être pris un coup de poing dans la pommette.

« Je ne plaisante pas. Au travail. »

Elle pleura. Elle se contint à grand peine. Et elle commença à travailler.
Cela dura une longue heure. Heure pendant laquelle sa fierté revint et elle courut dans le long couloir pour réaliser qu’elle était prisonnière. Les deux gardes en fonction l’ignorant. Elle se prit un nouveau coup. Elle fut labourée comme une paysanne. Maurice Malné utilisa même son cul pour pisser au-dedans. Quel délice sadique d’avoir sa bite au chaud dans ce cul qu’il avait dilaté de tant de manière et d’uriner dans cette pute de luxe. Il lui faudrait des mois pour se remettre de cette rencontre. Peut-être même qu’il la ferait venir encore et encore. Jusqu’à ce qu’elle soit complètement brisée et qu’elle ne l’excite plus. Il ne savait pas encore.

Mais c’était maintenant mou entre ses jambes. Il se coucha dans le lit et appela Noirci. Le démoniste fit rapidement les présentations entre les deux. Conseillant à la pute de luxe de ne pas chercher à attenter à sa vie. Et également de vite repartir avant que le gobelin Champion ne décide de s’occuper d’elle.

Il s’endormit. Et il se réveilla d’excellente humeur et parfaitement reposé.
Il ne prit pas le temps de se laver ni de s’habiller puis partit rejoindre sa petite pute ailée et celle qui se ferait saillir par des clébards.
Bien entendu, la succube découvrirait qu’une autre s’était occupé de lui. C’était évident à la façon dont sa bite était redevenu blanche.

[Korë Grémorya]

Rëko ne se réveilla pas. Tout simplement parce qu'elle n'avait pas fermé l'œil de la nuit. Parce qu'elle avait été bien trop occupée pour s'accorder ne serait-ce qu'un soupçon de repos. Notrös l'avait recousue et percée comme convenu. Elle avait rassemblé les bêtes pour la "formation" d'Illuse. Puis, avec son cerbère, la succube avait copulé avec une frénésie animale. Notrös était un vrai dur à cuire ! Un autre que lui n'aurait pas fait que souffrir et jouir de cet épisode infernal ; Maurice Malné lui-même n'y aurait probablement pas survécu. Rëko avait dû calmer sa frustration à sa manière, quitte à mettre en jeu la vie de son nouveau (petit ?) caprice. Son cerbère était tombé de fatigue. Pas elle, qui rayonnait plus fort que jamais avec son corps de jeune démone couvert d'une fine et odorante pellicule de sueur.
Son maître adoré, qui avait vraisemblablement fait le bon choix en renonçant à un coït douloureux avec sa création, fut celui qui la retrouva le premier.

- Maître Malné ! Je me suis languie de vous toute la nuit~

C'est à lui qu'elle avait songé en chevauchant Notrös. Avant qu'elle ne donne un petit peu de mou à la laisse de ce dernier et lui permette de la prendre à quatre pattes comme la petite pute ailée qu'elle était. Cela lui avait procuré un certain plaisir, qui s'en était retrouvé décuplé au moment de reprendre le dessus et de remettre son cerbère à sa place. ♥
La Wyvérienne succubisée, qui n'avait même pas pris la peine de se recoiffer, ne manqua pas cette occasion pour profiter de la totale nudité du démoniste afin de loucher sur sa virilité aussi nettoyée qu'apaisée.

- On dirait que vous non plus, vous ne vous êtes pas tout à fait reposé~

Elle n'était pas jalouse ! Peut-être un peu envieuse, certes, mais en rien déçue de ce que son maître adoré avait fait avec la chair à canon humaine. Pour la succube, il était tout à fait logique que son supérieur se permette quelques passes. Cet homme mauvais était l'équivalent d'un seigneur... non, d'un beau diable ! auprès de son regard embué par le fanatisme.

- Vous êtes requinqué ; c'est l'essentiel.

Elle le guida jusqu'à la geôle de la courtisane, roulant méchamment des mécaniques alors qu'il la suivait tel un prince.

- Notrös n'est pas mort, au cas où vous vous seriez posé la question. Même si mon précieux cerbère a peut-être bien failli pousser son ultime soupir de plaisir à plus d'une reprise comme Il a, en ma délicieuse compagnie, énormément donné du sien. Pour le récompenser, j'ai jugé nécessaire de lui accorder un repos bien mérité. Il devrait donc nous revenir en forme dans le courant de la matinée. Ou, au plus tard, à midi.

Rëko ne s'inquiétait plus pour la courtisane ; elle saurait la gérer tout seule. D'autant plus qu'elle avait dû passer une bonne partie de la nuit à batailler avec une meute de chiens excités. Sous le regard vigilant de quelques gobelins, placés là telles des vigies.
Avant d'inviter son maître adoré à franchir la bonne porte, la succube se plaça devant lui, attirant de ce fait son attention sur sa poitrine dénudée. Deux boucles en forme d'aile de chauve-souris pendouillaient de ses tétons. Il était tout à fait possible de les relier par l'intermédiaire d'une chaînette, qu'elle n'avait pas jugé très prudent de s'encombrer en ces présentes circonstances.

- Notrös m'a donné un coup de pouce ! Je lui ai néanmoins formellement interdit de jouer avec pendant que nous baisions. Parce que je tenais à ce que vous soyez celui qui les baptisera.

Ses ailes membraneuses et sa queue de diablesse remuaient nerveusement dans son dos. Fidèle à elle-même, Rëko avait toujours envie de goûter au terrible Malné.
Avec un gourmand petit sourire, elle lui ouvrit la porte.

[Maurice Malné]

Son Petit Péché rouge babillait. Maurice Malné était reposé la laissa faire. Sa voix était de toute façon agréable à l’oreille. Sans compter que cette succube était un ravissement pour tous les sens. Ses yeux découvraient ce corps magnifié d’une pellicule de sueurs. Ca revenait à huiler un corps pour que la lumière caresse les courbes. Et que dire de ce bouquet d’arôme qui prenait d’assaut ses narines ? Elle sentait le sexe et c’était enivrant. Alors qu’il se fichait complètement de l’état de son Gardien, le démoniste se demandait plutôt si cette nouvelle journée n’allait pas être encore plus compliqué à gérer. Sa petite pute ailée semblant gagner toujours davantage en attraction.

*Ce serait vraiment un problème si je devais l’assassiner… Heureusement, elle me voue une adoration touchant au fanatisme. Pour le moment, du moins… *

Que restait-il en sens qui n’avait pas reçu un cadeau de la petite dame en rouge ? Le toucher et le goût. Le premier fut ravi en agrippant les bouches en forme d’aile de chauve-souris. Il s’en saisit brusquement. Son côté maso adorerait. Mais il n’était pas question de tirer pour la torturer.

« Magnifique… »

Il l’avait lâché dans un soupir. Et déjà ce dernier avait les deux pieds dans la tombe car sa langue était venu gober le métal froid pour ensuite poser sa salive sur le téton nouvellement percé.

« Il doit être sensible… » dit-il en tirant à nouveau sur la boucle.

*Misère ! Je sens déjà une nouvelle érection se réveiller… *

« C’est parfait. Une merveilleuse journée qui commence. Qui sait ? A ce rythme-là, je pourrais bien finir par te récompenser plus rapidement que prévu. »

*Elle frétille tellement de la queue qu’il lui est impossible de me dissimuler son excitation. Qui sait ? En prenant certaines précautions, je pourrais bien baiser cette succube qui m’appartient. Elle est ma propriété après tout. Un bien que je ne tolérerais pas qu’on me vole. *

« Allons voir si ton influence pourrait magnifier notre chienne. »

Un cabot couina lorsque la paire infernale entra dans la pièce où se trouvait la geôle de fer noir. Illuse était en sueurs elle aussi. Mais une sueur colorée de rouge. Son sang et celui de quelques cadavres de clebs l’entourant. L’odeur était celle d’un charnier et d’une lutte acidifiant la sueur imprégnant l’atmosphère sombre. Un gobelin passa le bout de son poignard entre les barreaux pour exciter un chien qui se jeta sur Illuse. Elle se laissa tomber par terre, tirant sur sa seule main menottée. Ce poignet était ensanglanté. Illuse perdait du terrain. Le chien tentait de la retourner. Maurice Malné ne savait pas pourquoi il était excité. A cause de ses prédécesseurs ? Sa petite pute ailée était-elle parvenue à les « dresser » pour leur rituel ?

« Nous arrivons au bon moment. Elle lutte toujours mais présente tant de signes de faiblesse. Oooh ! As-tu vu ma petite pute ailée ? »

Le démoniste prit place sur le siège noir à haut dossier qu’on avait placé à quelques petits mètres de leur prisonnière. Sa main tapota sa cuisse pour inviter la succube à venir s’y asseoir.

« Quand elle nous a vu, ces yeux ont craché de la haine. Elle a eu un regain d’énergie. OUI ! Ah ah ah ! Vilain clebs. Elle lui a tapé dans les roustons pour finalement lui arracher à dents nus un morceau de sa gorge. Magnifique ! Ah ah ah ! »

Parmi les gobelins qui veillaient, certains étaient excités par la scène. Il y en avait qui se branlait en regardant le corps nu d’Illuse. Il y en avait un autre qui avait soumis un de ses frères de peau pour le sodomiser. Et ce quatrième sodomisait quant à lui un clebs. La pièce fermée puait la sueur, le stupre et la maléficience.

[Korë Grémorya]

Son maître adoré ne franchit pas tout de suite le seuil, Rëko étant parvenue à le ferrer avec ce qu'elle lui avait préparé. Un doux gémissements échappa à ses lèvres tentatrices quand le démoniste goûta à l'un de ses mamelons percés. La sensation était nouvelle pour la succube, aussi se sentait-elle déjà à demi moite de l'entrecuisse rien qu'après ce tiraillement focalisé.

- Ouh ! I-il l'est bel et bien, mon bon maître~

Elle le dévora des yeux en se mordillant les lèvres quand il lui promit une autre récompense. La Wyvérienne succubisée était pire qu'une chienne servile attendant gentiment qu'on lui apporte son nonos ; elle était prête à lui sauter au cou dans l'espoir qu'il la saute à son tour. Les mouvements quasi compulsifs de ses ailes et de sa queue diaboliques en disaient suffisamment long sur son état d'excitation.
Rëko dut toutefois tempérer ses ardeurs lorsque le démoniste exigea d'avoir un visuel sur Illuse. Elle lui céda le passage en s'efforçant de ne pas le coller - sans doute la plus grande tentation de sa nouvelle vie.

Devant la prison, une odeur de sang, de sueur et de mort leur agressèrent violemment les narines !
Ensemble, ils découvrirent la courtisane dans ce qui s'apparentait à un état relativement guerrier. Toujours attachée par son poignet - endommagé à force de gesticulations -, Illuse continuait de tenir tête aux redoutables chiens ayant survécu à la sélection spartiate. L'un d'eux, piqué vicieusement par la courte lame d'un gobelin, essayait de la foutre sur le ventre dans l'espoir de la monter. La prisonnière feulait tout en se débattant comme un beau diable !
Comme hypnotisée par cette terrible débauche, Rëko assistait à la scène tout en veillant à ne rien louper de ce que lui disait son propriétaire, ce dernier ayant pris place sur un siège dédié. Elle entendit son geste invitatoire plus qu'elle ne le vit ; ce qui ne l'empêcha pas de s'installer avec précision sur sa cuisse paternelle, qu'il avait tapotée dans cette intention.

- Oui ? Je vois et ressens tant de choses, présentement... ♥

Son regard carmin dévia un moment sur les gobelins éparpillés autour des barreaux. Certains s'octroyaient un plaisir solitaire là où d'autres se faisaient carrément plaisir entre eux ! Il y en avait même un qui sautait un cabot.
Visiblement, le corps crasseux d'Illuse leur ferait foutrement envie !
La courtisane affaiblit son assaillant canin d'un bon coup de pied dans les partis avant de lui arracher la gorge d'un coup de dents. Les giclures de sang relatives à cette blessure ouverte firent tressaillir la succube d'un plaisir morbide.

- C'est absolument... magnifique, soupira-t-elle, les mains jointes entre ses seins découverts comme une parodie de prière.

Une posture qui relève presque du blasphème ?
Bah ! Ils n'étaient plus à cela près, de toute manière~
Rëko bita tout de même qu'Illuse avait, au cœur de ce combat d'usure, perdu son bâillon. Et qu'il lui restait trois chiens errants à éliminer sans se faire prendre.
Une partie qui n'était pas gagnée d'avance, vu son état d'épuisement...

- Allez tous vous faire foutre, bande de crevures ! cracha Illuse, ses yeux exorbités dans ce qui s'apparentait à de la folie furieuse.

Tant d'émotions virulentes qui faisaient battre le cœur corrompu de la petite pute ailée !

- Vous ne m'approcherez pas sans y laisser la vie ! Je vais tous vous saigner et vous a-ARGH !!! Lâche mon pied, sale cabot ! LÂCHEZ-MOI, VOUS DIS-JE !!!

Malheureusement pour leur victime, les trois clébards noirs, bien plus malins que les autres, avaient choisi d'agir en équipe.



L'un d'entre-eux avait refermé ses mâchoires sur la main libre de la courtisane, muselant ses pouvoirs meurtriers. Il avait tiré dessus de manière à la faire se tortiller de douleur. Le deuxième en avait profité pour lui rentrer dedans, la renversant sur le ventre avant de lui croquer une cheville.
Quant au dernier...
Illuse ruait malgré tout, puisant de ce fait dans ses dernières forces.

- SALOPERIES ! S-SALOPARDS !! Vous n'avez pas... LE DROIT ! Vous n'avez pas le... IIIRRGH ??!!

- Oh ! Ça y est ! claironna la succube qui n'avait rien manqué du spectacle. Le plus gros du lot a fini par entrer~

Tout en sifflant de douleur, la courtisane serra les dents à s'en faire mal aux mâchoires. Elle était toujours écartelée par les deux chiens qui la mordaient d'une part et d'autre alors que le troisième, courbé sur le bas de son dos, la chevauchait avec un appétit infernal ! Le vigoureux bestiau avait refermé sa gueule écumante sur la natte de sa victime. Alors qu'il tirait sur sa chevelure verte, la pauvre noble se cambrait de souffrance, lui facilitant abusivement le passage.

- N-NON !! HNiiGGH !! Pas ça ! A-Aux secours !! NOOoooOONh !!

Mais pour elle, le sort était jeté.
Rëko aurait applaudi si elle en avait eu les moyens ; ce n'était pas le cas dans la mesure où ses deux mains lui servaient à se masturber pendant la contemplation de cet acte foncièrement barbare.
Au bout d'un moment, captant l'étouffante chaleur que produisait son maître, elle eu tout de même dans l'idée de partager son excitation avec lui :

- Allez... vous n'aurez rien à y perdre ; laissez-moi vous aider un petit peu~

Sa voix était un charme à elle seule.
Avec sa langue ou avec ses doigts : Rëko était prête à commettre une belle folie !

[Maurice Malné]

Les trois derniers clébards noirs attendaient patiemment. Maurice Malné aurait même juré voir le chef des trois étirer un rictus. De malice, d’intelligence et d’un plaisir anticipé. Ils n’avaient pas encore agi et voilà que son futur Petit Péché arrachait à dents nus un morceau du cou du chien. Le sang gicla et s’ajouta aux litres qui rougissaient déjà le sol. Ca devenait une évidence. Il y avait là les préparatifs d’un rituel. Celui de la naissance d’une sœur pour sa petite pute ailée. Mais aussi pour le clébard survivant qui tringlerait la femme épuisée. Epuisée et ensanglantée : mais toujours si virulente !

*Le clébard sera le calice d’une force démoniaque. Mais ce sera un sujet pour un peu plus tard. *

Une main et une cheville en sang, Illuse avait fini par être vaincu. Quand le clébard en chef l’avait pénétré, le pénis du démoniste s’était raidi d’un seul coup entre ses deux jambes écartées. Dont l’une des cuisses servait de chaise pour les petites fesses rouges de sa succube. Il ne fit d’ailleurs pas attention au blablatage de cette dernière, ces yeux grands ouverts assistant aux premiers instants de ce spectacle unique. La femme dans la cage se ferait tringler encore et encore par la suite. Mais c’était sa première fois. Par définition, il n’y en aurait jamais plus d’autre.

« Tu causes trop. Ferme-la. » invicta-t-il à l’adresse de Rëko.

Pour autant, il lui prit sa main et la posa sur son membre trapu. A l’image d’un nain, court mais d’une très belle circonférence.

« Et surtout veille à ne pas te trouver entre moi et ta prochaine Sœur. Ou il t’en cuira… »

Et ce n’était pas du tout une menace en l’air type préliminaires pour grands malades. Le démoniste était diablement sérieux.

Son bras vint entourer son fin corps couleur de sang pour finalement venir glisser ses doigts dans cette grotte infernale d’où s’écoulait une telle rivière de stupre. Ses gros rentrèrent dedans. Bien trop facilement ! Ils glissaient entre sa propre cuisse et tout son jus libidineux.

« Tu mouilles tellement. Mais il y a de quoi. Tes petits seins magnifiés de fer. La naissance d’une nouvelle Sœur. Et le privilège de t’asseoir sur ton maître comme s’il était un trône royal. Alors mouille, ma petite pute ailée. »

Le clébard en chef continuait de pilonner celle qui ne serait peut-être plus Illuse. Après tout, chacune des vassales du démoniste avait connu un changement de nom. Mais celle qui était encore Illuse s’éteignit lentement. Et de plus en plus rapidement. Elle avait perdu. Elle luttait encore. Mais son corps capitulait déjà. Son esprit serait obligé de suivre.

Elle CRIA alors !

« Toi, gobelin, ouvre la porte. La bite du chien a gonflé à sa base. Il y a un nœud en elle. Elle ne se sauvera plus. Elle est brisée. »

Excités, deux gobelins se tartèrent la gueule pour avoir la primeur d’ouvrir la cage. Car cela signifiait qu’il pourrait jouer. Mais sitôt la porte ouverte, le chien qui mordait la main changea de cible et se jeta sur la première peau verte. Ce dernier devint la victime d’une bite en rut. L’autre, derrière, un grand rictus aux lèvres, le contourna et commença à caresser la peau recouverte d’une pellicule de sueurs maculée de sang.

« Ne la touche pas, crevure ! Tu peux lui juter dessus. Tu peux enculer un clébard. Mais tu ne touches pas à cette femme. Elle est bien trop précieuse pour ton engeance. »

[Korë Grémorya]

Face à l'autorité verbale de son cher maître, Rëko recula brusquement la tête et se couvrit la bouche d'une main en faisant mine d'être choquée. Ce qui, venant de la succube, n'était bien sûr que de la comédie ; un cru petit sourire se dessinait derrière ses doigts graciles. Ses yeux rouges n'eurent, quant à eux, aucun mal à suivre la chaude sensation de son toucher, plus bas, entre les jambes du démoniste. Ce dernier n'étant pas contre quelques petits coups de poignet.
Lorsqu'il lui décocha un avertissement en rapport avec sa future relation avec la courtisane, la Wyvérienne succubisée hocha solennellement la tête. Elle ne l'ouvrit pas en guise de bonne foi ; comme il le lui avait demandé juste avant.
Une vraie petite preuve de sagesse et de discipline, oui !
Alors qu'elle lui tripotait bien volontiers le manche, Maurice Malné lui passa un bras autour de la taille, l'enjoignant à se presser un peu plus contre lui. Rëko soupira d'aise en sentant ses doigts blancs s'introduire en elle et y glisser avec une si grande facilité ! En même temps, elle lui était si diablement réceptive...
Les mots de son maître adoré pénétraient ses oreilles pointues aussi sûrement que ses phalanges humides.

- Vous êtes le seul capable de me comprendre ♥

Il était un Malné, et il l'avait adoptée en tant que tel...
Ô grand jamais ne pourrait-elle l'oublier !
Alors qu'ils étaient en train de se masturber, Illuse, quant à elle, vivait le pire calvaire de son existence ! Le chien ne l'avait pas lâchée ; il la chevauchait toujours avec hargne bien qu'il eut fini par abandonner sa natte verte. De la cheville, du poignet et de l'entrecuisse, la courtisane saignait presque autant qu'elle transpirait. La cadence était proprement infernale avec ces bêtes. Illuse essayait de leur résister mais ses efforts étaient vains : elle se faisait prendre comme une bête, le bassin du canidé cognant contre ses fesses arrondies.

- S-soyez maudits...

Elle peinait à respirer. Parler rognait dans ses dernières forces mais...

- Soyez tous... m-maudits... AaAaah !!

Que lui arrivait-elle ? Une douleur dans son bas ventre ! Et une lourdeur aussi. Bien trop étroite de l'entrejambe, Illuse eut l'impression qu'on cherchait à l'écarteler. En elle, son bourreau canin prenait toute la place. La courtisane sentit des larmes lui monter aux yeux. Les ravaler lui en coûta. Un reliquat de fierté qui n'allait pas tarder à disparaître.
On avait ouvert la porte dans un grincement. Cela avait immédiatement attiré l'attention des chiens qui l'immobilisaient. La courtisane sentit sa main ensanglantée cogner contre la pierre souillée. Les yeux ronds d'horreur plus que de douleur, elle vit le premier gobelin ayant tenté une approche subir les assauts frénétiques de l'animal en rut. Un spectacle atroce mais qui ne valait pas celui qui se tramait du côté de ses fesses transpirantes et sanglantes. Le deuxième gobelin semblant bien disposé à passer derrière ce furieux animal qui la montait...
Le cri d'autorité du démoniste, bien qu'il provenait de l'autre côté des barreaux, la fit sursauter puis gémir à la fois !
Le moindre petit mouvement, dans ces conditions, était pour elle une promesse de douleur. Comme si quelqu'un s'amusait à lui planter de grosses aiguilles en travers de la peau. Des pointes chauffées à blanc centralisées en son sein.

- Gggh... Oouuhh~

Ses paupières, jusqu'alors contractées, s'ouvrirent en grand pour se figer dans ce qui ressemblait à de l'incrédulité. La courtisane avait produit un son qui ne lui ressemblait pas. Un son qui, quelque part, trahissait un plaisir encore inavoué. Cela ne pouvait signifier qu'une seule chose : elle avait insidieusement commencé à débloquer.

- M-meeeh-rde, croassa-t-elle, toute grimaçante.

Dans un grognement, le chien qui la besognait se retourna sans prévenir. Sa patte qui avait enjambé les fesses de la courtisane culbuta le gobelin, le faisant tomber à la renverse. Le second chien qui avait maintenu Illuse par la cheville attaqua en traître l'imprudente peau verte, plongeant ses canines dans son cou avant de la secouer sèchement ! La courtisane n'eut pas l'occasion d'en jubiler : son proche partenaire canin s'étant mise en position pour l'ensemencer. Une main tremblante tendue dans son dos, Illuse avait abandonné un de ses appuis dans l'espoir de le décrocher d'elle. Sauf qu'il était hors d'atteinte et...

- A-ah-arrête ! GGghiIiiihhnn...

qu'il était déjà trop tard : son jus se répandait en elle par saccades.
Que du bonheur pour le regard conquis de sa future Sœur de Péché !

- Ooh, oui ! Cette magnifique expression qu'elle arbore... brrrr !~

Rëko tressaillit sur cette cuisse masculine. Elle n'avait bien sûr pas cessé d'agiter le membre trapu de son vigoureux maître tout au long de ce décadent spectacle. Avec des doigts rouges imprégnés de sa propre mouille - fruit de sa précédente masturbation - susceptible d'accroître le plaisir éprouvé par le dangereux démoniste.

[Maurice Malné]

Le clébard avait retapissé de tout son foutre la matrice serrée de la prisonnière.

"C'est vrai qu'elle a nous fait une belle tête de catin. J'ai particulièrement apprécié ses cris et ses gémissements. Bientôt, elle m'engueulera que je la prive de son clébard : ah ah !"

Maurice Malné avait assisté à la première fois d'Illuse. Ce que certain nommait la petite morte. Elle était en train de crever et renaitrait. Le démoniste ferait en sorte de la remodeler selon ses désidératas. Mais pour le moment, il y avait un sujet bien plus important. Sans crier gare, il retourna sa petite pour ailée. Son dos à elle se retrouva collé contre son ventre à lui. Sa tête fut enserrée dans l'étau de ses cuisses. Et plus important, "cerise sur le gâteau", il avait maintenant accès à son desert. Il fourra sa langue dans cette chatte dans lequel il pataugeait depuis qu'elle s'était assise.

"Bordel de foutre à queues. Elle est aussi belle que je l'ai doigté. Je ne sais pas comment elle était avant ta renaissance, mais si ce sont les démons qui l'ont arrangé, ils connaissent vraiment leur boulot."

La bouche de Rëko n'était de toute façon pas disponible pour une conversation. Quant à celle de son Malné, il plongea dans la source et s'en abreuva. Il voulait connaître son goût. Il voulait se satisfaire lui avant de penser à elle. Et même sans cela, le démoniste ne sortait pas de quelques années d'un chaste couvent. Il savait y faire et, même en tenant compte du point précédent, la succube était tant éprise de son Maître que toute attention devait avoir un effet multiplié.

Il finit tout de même par la laisser glisser. Sa tête rencontra le sol mais sans véritable heurt. Et il y eut un moment suspendu. Car Maurice Malné avait largement accès à ses deux trous ouverts. Et son sexe s'était retrouvé sur son mont de Venus, comme un serpent dangereux sur le point d'attaquer sa victime.

"Tu es vraiment trop bandante, succube. Irrésistible. Je ne crois pas..."

*...que je vais pouvoir lui résister.*

Il ne voyait que deux solutions. Soit il cessait de lutter et il l'enculait. Parce que ça lui paraissait plus sur. Il etira un rictus en se disant qu'il avait peut-être mis en cloque la catin de luxe qu'il avait utilisé pour se calmer et trouver le sommeil. Ou alors...

Le dos de sa main caressa selon sexe.

"Je me demande combien de doigts je pourrais y mettre... Qui sait, je pourrais te défoncer en y enfonçant mon poing fermé ? Qu'en dis-tu ? Ton petit gabarit en comparaison de mon poing épais ?'

[Korë Grémorya]

Le monde parut s'inverser pour la succube ! Celle-ci avait tant chauffé son maître qu'il s'était décidé à la butiner comme une abeille s'attaque à une fleur. Pour ce faire, il s'était emparé d'elle et l'avait mise à l'envers tout en coinçant sa petite tête cornue entre ses cuisses. Comme elle se trouvait de dos par rapport à lui, Rëko ne put avoir accès à son membre qui lui réchauffait la nuque. C'était dommage mais loin d'être grave dans la mesure où le démoniste l'avait récompensée d'un violent cunnilingus !

- OoOoOh !!! ♥ J-juste ici, OuUiiiiihh !! ♥

La terrifiant Malné la siphonnait comme un incube. De passion, les gambettes rouges se crispaient au-dessus de sa tête. Rëko prenait assurément son pied, offrant toujours plus de jus à boire à son puissant maître. Elle ne se focalisait que sur sa langue hardie, peu soucieuse du sang qui avait commencé à descendre vers son visage à l'expression abrutie de bonheur béat.
Se sentit-elle choir sur la tête lorsqu'il l'eut relâchée de cette pression entre ses cuisses ?
En tout cas, cela ne l'avait pas sonnée plus qu'elle ne l'était déjà par cette singulière transformation de son bassin dégoulinant en un abreuvoir pour langue de vipère. Etalée au pied de son trône de fortune, Rëko sentit à la base de son ventre plat qu'il avait troqué son muscle buccal contre son hochet diabolique.
En voyant cela, la Wyvérienne succubisée n'envisagea pas tout de suite de se redresser. Une envie paresseuse qui s'évapora de sa conscience lorsque les doigts de son maître effleurèrent sa vulve en émoi.
Ce dernier paraissait hésiter à la visiter avec sa main entière. Alors qu'elle était sa propriété !
Les bras relâchés contre le sol, la démone eut un petit sourire insolent.

- Vous demandez l'avis de votre instrument de plaisir ?

Elle s'en gaussa.

- Prenez garde à ne pas devenir trop tendre avec votre serviteur ; je pourrais bien en profiter pour vous ravir votre trône et faire de vous mon adorable petit chien~

Sa queue de diablesse s'était enroulée autour du poignet du démoniste. Sans jamais chercher à se mouvoir, Rëko déplaça un regard significatif vers la prisonnière et son colocataire canin. Tel un bien triste exemple, la jeune femme aux cheveux vert paraissait épuisée, hors d'haleine, là où le vicieux clébard terminait tranquillement sa vidange. Le monstre noir avait l'air dans de bonnes conditions pour supporter un second round. L'un de ses semblables, par ailleurs, continuait à se faire plaisir sur le malheur d'un gobelin. Le visage de ce dernier trahissait la souffrance, là où celui de son confrère mort était figé sur une terreur éternelle pendant qu'il se faisait mastiquer la trachée.

[Maurice Malné]

« Oh la salope… » lui répondit-il avec un rictus joueur.

Sa petite pute ailée préférée n’avait pas de limite. Et elle voulait le démontrer à son Maître chéri. Il fallait qu’il l’utilise pour comprendre, ce devait être ça son raisonnement. Autrement, comment saurait-il ce qu’elle pouvait endurer ou non ? A l’image de de cette catin aux cheveux verts complètement alanguie qui n’opposait plus la moindre résistance. Son clébard de Maître était parvenu à retirer son nœud de bite de son vagin. Il renifla son trou de propriété, tout en poussant son museau mouillé contre son petit anus. Sur le coup, il avait eu ce qu’il voulait. Alors il releva sa gueule pour observer ce qui passait dans le reste de cette prison. C’était sa chienne, son territoire et toute son aura le démontrait. Une force calme, prête à se déchaîner à la moindre contrariété qui irait à son encontre.

« Crie pour ton Maître. »

Sans ménagement, de cette main « menottée » d’une queue rouge, il pinça fort son clitoris. Certains surnommaient cela « la rose des prés ». Oui…c’était bien le genre de fleurs qu’on voulait trouver en foulant les enfers. Puis il le pinça entre ses doigts, le roulant puis le tirant pour tester son élasticité.

« Une telle terminaison nerveuse. Elle aussi aurait dû recevoir sa boucle en forme d’ailes de chauve-souris. D’ailleurs… »

Il glissa son doigt de belle circonférence entre l’anneau et le téton. Evidemment, cela tira sur la petite joaillerie. Maurice Malné voulait flirter sur les rives entre douleur et plaisir. Il n’était pas question d’être sadique avec sa propriété. En fait, s’il avait été moins démoniste et plus humain, il se serait définitivement damné à la faire jouir encore et encore. A ne vivre que pour l’entendre gémir et lui sourire. Mais la vie l’avait endurci.

Il récupéra donc son doigt pour l’enfoncer lentement entre ses lèvres silencieuses. Il réalisa qu’il pouvait en mettre un dans ses lèvres qui ne cessaient de jacter. Mais la position était inconfortable et le fit grogner. Alors il s’occupa uniquement de remettre un second doigt joint au premier dans cette antre qu’il avait déjà tant bu.

« Ca glisse beaucoup trop facilement, petite pute… »

Difficile même pour le détenteur de ses doigts de savoir s’il était déplu ou non. Cela ne l’empêcha pas d’y aller étape par étape. Voilà déjà qu’un troisième rejoignait les deux premiers trempés de mouille. Tout en explorant ces parois humides de plaisir, il releva les yeux pour observer l’avancement de son futur Petit Péché.

Un des trois clébards noirs qui étaient parvenus à soumettre celle qui avait été Illuse se déchargea dans le cul d’un gobelin. Pris d’un contrecoup de fatigue, il glapit de satisfaction et se laissa choir sur le sol. Ce fut sans compter sur la rancune du gobelin sodomisé. Se relevant rapidement sans tenir compte du foutre qui lui coula sur la jambe, il abattit ses deux poings sur la gueule de son agresseur. Encore et encore jusqu’à ce que la gueule ne soit plus identifiable et que le dernier souffle de vie s’en soit allé.

Maurice Malné avait accolé ses quatre doigts, l’extrémité du majeur déjà réchauffé à l’intérieur de sa pute ailée quand il découvrit la violence dans la prison. Il immobilisa alors son geste et observa la suite. Le gobelin était sous le coup de l’adrénaline. Sa petite cage thoracique se gonflait fort au gré de sa respiration accélérée. Le clébard en chef l’ignora, enfonçant ses griffes dans la peau de sa nouvelle chienne pour la forcer à réagir. Il comptait lui envoyer une seconde dose mais il ne voulait pas d’un morceau de viande inerte. Ce fut donc le dernier des trois clébards noirs qui, babines retroussées, grogna en se rapprochant du gobelin. Une lutte allait s’engager !

[Korë Grémorya]

Comme d'habitude, l'insulte lui allait droit au cœur - ou aux cuisses. Rëko mouillait d'abondance, assurant à son maître adoré un confort certain. Elle couina d'amour lorsqu'il pinça son bijou de chair le plus précieux et sensible, avant de tirer dessus comme pour le cueillir entre ses doigts rustres. Cela lui fit tirer la langue comme la maudite perverse qu'elle était devenue.

- Ooohggg !!~

C'était douloureux, certes, mais pour une succube de son acabit, ce mal obscène fleurtait avec le bien perverti. Toutes ces sensations ne firent qu'enfler dans sa psyché quand Maurice Malné s'attaqua à l'un de ses mamelons percés. Rëko rejeta même la tête en arrière, accusant quelques spasmes qui faisaient trembler ses gambettes jusqu'à la pointe de ses orteils.

- Oui... oui ! T-torturez-moi ! Faites-moi-aaaah~... souffriIiiirh ! ♥

Il tenait déjà le bon bout ! Mais comme elle en réclamait davantage, le démoniste ne vit aucun inconvénient à lui insérer un doigt, auquel ne tarda guère à s'ajouter un autre, puis encore un autre. Trois qui la firent chanter plus fort ! Trois qui la motivèrent d'autant plus à remuer le bassin. Avec cette profonde masturbation que lui offrait son brillant maître, Rëko était aux anges ! Elle salivait et se tortillait avec gourmandise.
Ironique de la part d'une délicieuse petite sucrerie à la peau rouge sang !
Piégée dans son propre jus, la Wyvérienne succubisée ne prêtait plus aucune attention à ce qu'il se passait dans la cellule. Elle ne vit pas le gobelin au derrière profané tabasser son agresseur canin. Elle ne fut pas plus attirée par ce duel sur le point de se jouer entre le meurtrier à la peau verte et l'autre chien qui grognait. Même le sort de la courtisane, destinée à devenir sa prochaine Sœur de Péché, lui paraissait lointain.
Son plaisir égoïste passait avant tout.
Il ne pouvait en être autrement maintenant que le vicieux Malné avait trouvé l'espace pour lui insérer quatre de ses doigts.

- Aaaah... aAaAaAahhh~... Ooonnhm ?

Elle se rendit compte - avec un léger train de retard - que la main chaude de son maître s'était immobilisée en son sein.
Pourquoi ? Eh bien, parce qu'il était concentré sur autre chose, le grand vilain !

En plus de se sentir ballonnée, Illuse était hors d'haleine. Entre ses cuisses conquises, l'extraction forcée de ce corps étranger lui avait infligé une douleur telle qu'elle n'en avait jamais connu. Secouée de palpitations, sa vulve en souffrait encore. Un antre torride qui peinait à se refermer. Profondément humiliée par cette joute animale, la courtisane avait l'estomac au bord des lèvres. Sous son menton et ses yeux larmoyants, la pierre froide était maculée de salive. Plusieurs piqûres contre son flanc gauche l'incitèrent à se rebiffer. La fille souillée lâcha un juron incompréhensible, et pivota vers son agresseur pour lui balancer un coup de poing. Sa main le loupa de peu, filant en un geste trop ample au-dessus de ses oreilles couchées.

- O-ordur-uuugfh !!

Emportée par son élan et la lourdeur de son corps, elle bascula sur le dos. Le monstre à poils noirs s'engouffra dans sa défense, la mordant au bras. Ses crocs jaunes la firent grogner de douleur. Malgré l'adrénaline, elle ne trouva pas la force de lui faire lâcher prise et encore moins de le dégager. L'horrible animal y vit là une opportunité : il se coucha entre ses cuisses, s'introduisant en elle pour la seconde fois.

- Aaahh !! Non ! N-nooooon !!!

Mais il était trop tard pour elle. Animé par un désir renouvelé, le chien la bousculait déjà, s'enfonçant entre ses chairs humides avec force. Illuse ne pouvait plus refermer les jambes. La bête la sautait de face, cette fois-ci, et son minou élargi se contractait autour de cet intrus longiligne comme s'il s'était agi d'un membre humain. La bouche de la courtisane se tordit alors en une expression abrutie qu'elle n'aurait jamais cru arborer en présence d'un tel comité.
Et avec ce nouveau duel entre le gobelin et le troisième clébard, la barbarie avait de nouveau éclaté dans sa cellule !
Ce combat de gladiateurs fit l'effet d'une chanson aux oreilles du boss canin. A tel point qu'il besogna sa femelle au rythme des percussions échangées entre les deux protagonistes, dont le sang noir et rouge éclaboussait la pierre comme les barreaux.

[Maurice Malné]

Devant ce spectacle de barbarie, Maurice Malné, progressivement, siiii lennnnteeeemennnnt… avait fini par introduire ses quatre doigts dans sa pute préférée. De son pouce livre, il avait commencé à embêter son bouton de plaisir alors que sa main était rengainée dans son fourreau de chairs. Il bandait dur et n’avait d’yeux que pour ce gobelin luttant avec seulement sa vie et ses poings contre un clébard qui avait survécu à la rue. Pas idiot, le gobelin avait commencé à retourner les armes du clébard contre lui-même. A savoir qu’avec ces ongles longs, sales et cassés : il griffait. Il utilisa même ses dents de carnivores pour arracher des morceaux de chairs à son noir agresseur. Et donc, il survivait. Mais au prix de nombreuses blessures.

« Impossible de dire qui va l’emporter. Et cette catin qui nous expose de telles grimaces de plaisir. Elle est complètement sous le joug de son violeur. Tu rates quelque chose, ma petite pute ailée préférée. C’est magnifique, putain. »

Cherchant à éviter une main verte griffue, le clébard bagarreur fir percuter sa croupe dans celle du chef fornicateur. L’aboiement fut une réponse immédiate ! La force de caractère de ce violeur au sommet de la chaîne alimentaire suffit à faire la défense de l’autre clébard. Survivaliste, le gobelin y saisit une opportunité ! Il attaqua à nouveau et ses griffes énucléèrent un œil. Souffrant d’une douleur terrible et ressentant la haine du clébard en chef, le clébard en second perdit encore un temps de réaction. Le gobelin y alla de tout son saoul. Il le marava tellement que, épuisé et sans le souffle, il fut le dernier à tenir sur ses jambes. Et surtout : en vie.

« Superbe. »

Et pour célébrer la fornication du clébard en chef, la victoire du gobelin et l’avilissement réussi d’Illuse : Maurice Malné récupéra son pouce épais pour venir l’ajouter à son poing fermé et l’introduire en entier dans le con de sa succube.

« Quelle euphorie. Les astres noirs s’alignent. Mon moral est au plus haut. »

Avec un sourire sur la gueule, il y alla d’aller et venu de tout son poing.

« Gémis. Mouille. Crie. Gicle. Fais-toi plaisir, ma putain. C’est une journée à marquer d’une croix. Dans un calendrier ou dans cette pute de luxe de la nuit dernière. Oui, d’un tison ardent pour l’envoyer crier de peur et de soumission. Je vais la revoir, celle-là. La détruire et l’utiliser à outrance. Quel début de journée incroyable. »

Une fois son orgasme atteint, Maurice Malné lui proposerait alors de l’emmener comme une marionnette de ventriloquie qu’on fourre. Peu importe le choix de Korë, de toute manière, verge brandie : le démoniste entra dans la cellule. Le regard d’Illuse était brouillé. Et le clébard en chef attendait tel un soldat au garde-à-vous.

« Toi, tu vas devenir son Champion. Je vais te gratifier d’un rituel démoniaque. Il y a tant de sang et d’essence de vie qui flotte dans cet endroit exigu. En fait, ne perdons pas de temps. Et toi, ma petite pute ailée, je t’offre une opportunité d’autorité. Ton sang n’est pas obligatoire pour ce prochain rituel. Mais écarte tes cuisses de chaque côté de son corps à elle et pisse lui dessus. Alors ton fluide se mêlera à elle et elle te devra une autorité (sur)naturelle. »

Maurice Malné posa un genou dans tous les fluides formant une flaque étalée sur la pierre froide. Sa main empoigna un sein d’Illuse. Cette même main glissa sur son corps pour venir fourrer son index dans cette matrice pleine de sperme de cabot. Elle en était pleine. Un parfait contenant pour le rituel. Et qui sait ? Elle serait bien capable de donner naissance à des sortes de petits minotaures démoniaques dans les mois à venir…

Dans tous les cas, le démoniste entra en action. Le rituel lia le cabot et son nouveau Petit Péché. Mais pas seulement. Le corps des deux « lieutenants » du clébard en chef intégra celui du nouveau Champion canin. Cela aurait pu donner un chien à trois têtes en référence au célèbre gardien du monde des dessous. C’en fut une alternative. Il gagna en hauteur en garrot, en muscles et en autorité. Mais pas que, la tête écrabouillée du premier et la tête énuclée du deuxième forçait parfois sur le pelage ténébreux. Comme si les deux lieutenants étaient prisonniers à l’intérieur du corps de leur chef et cherchaient à en sortir.