The Multiversity

[Merveil]

Le massif montagneux de Namdur était bien connu des habitants de Terra pour y abriter des cités naines à l'architecture prodigieuse mais également des monstres en tous genres, tels les Dragons, les Wyvernes, les Manticores et autres créatures redoutables du même acabit.

La présence de Merveil, servante d'Aphrodite, en ce lieu avait donc de quoi surprendre : vêtue d'une grande cape de voyage qui dissimulait en grande partie son anatomie, n'ayant que comme arme une dague (enchantée) et montée sur le dos d'un petit âne, elle faisait plutôt penser à une voyageuse en goguette plutôt qu'à une aventurière bardée d'acier et armée jusqu'aux dents.
C'est oublier que Namdur abritait un lieu très prisé parmi la population masculine (et même féminine) de Terra : l'Amojar, un bordel à ciel ouvert situé dans la vallée de Xanyam et qui s'était très vite taillé une belle réputation parmi les habitants du coin d'abord pour ensuite dépasser les frontières de Namdur.

Se rendre dans la vallée n'était pas une mince affaire mais n'était pas insurmontable non plus. Il fallait prendre garde à ne pas attirer l'attention d'un Dragon mal luné (fort heureusement ces créatures passaient le plus clair de leur temps à dormir dans leur antre) ou d'une bande d'Orks ou de Gobelins en maraude, les ennemis ancestraux des Nains qui ne se privaient pas de les faire passer de vie à trépas quand une de leurs patrouilles en croisait.

Merveil cheminait donc tranquillement vers la première étape pour se rendre à la maison close (une maison close à ciel ouvert, voila qui était plutôt amusant) : une grande arche de pierre naturelle gardée nuit et jour par une solide équipe de cinq guerriers bien armés. Pour la jeune femme ce point de passage n'était qu'une simple formalité, étant servante d'Aphrodite.

- Tiens donc, on dirait que quelqu'un a quelques difficultés avec les gardes... fit-elle à voix basse tandis qu'elle trottinait tranquillement vers l'arche.

[Vaan la lance Divine]

Le voyage avait été bien long, et particulièrement éreintant, pour le jeune Vaan qui avait mis des jours entiers pour arriver jusqu’ici, par les routes escarpées traversant le massif montagneux de Namdur.

Accompagné de son habituelle et impressionnante escorte, le garçon et sa petite troupe avaient roulé prudemment, à bord de leur carriole, avaient fait quelques mauvaises rencontres, mais avaient bel et bien fini, non sans quelques autres péripéties, par trouver leur destination : l’Amojar.

Ou ce qui s’apparentait à son entrée, du moins.

L’y laissant planté, puisque selon l’ordre de mission qui lui avait été confié, Vaan était le seul du groupe autorisé à entrer, les filles avaient fait demi-tour après lui avoir dit qu’ils se retrouveraient en ce même endroit, à la même heure, trois semaines plus tard.

Mais quelle mission, me demanderez-vous ? Que peut donc avoir à faire un jeune homme tel que lui, missionné par l’église de surcroît, dans le plus luxueux et le plus extravagant des lieux de plaisir et de débauche que compte ce monde ?

À cela répondrais-je : à peu de choses près, la même chose que d’habitude. Répandre amour surtout, et bonne parole un peu, si tant est que le garçon trouve quoi dire une fois découverts tous ces plaisirs qui l’attendaient.

Dans un courrier du Pape en personne, ce dernier lui avait-il même confié que quelques semaines en ces lieux pourraient aider le jeune porteur à progresser dans son… « maniement » de la lance. Les pouvoirs de celle-ci étaient déjà fabuleux, alors imaginez ce qu’il en serait si celui qui s’en servait avait obtenu l’entraînement d’un amant émérite ?

Un coursier avait, il y a quelques semaines de cela, apporté au garçon un laisser-passer, que son culte avait dû négocier avec celui dédié à Aphrodite, ce après quoi, Vaan s’était aussitôt mis en route, bien trop enthousiaste qu’il était à l’idée de « bénir » tant de femmes d’affilée.

Après tous ces mois passés à faire crier au miracle des femmes, à travers toute contrée qui soit sur son passage, il fallait croire que le garçon avait pris goût aux joies de sa nouvelle fonction.

Évidemment aujourd’hui, comme à chaque fois qu’il se retrouvait sans sa garde pour lui venir en aide, les choses semblèrent prendre pour le porteur de la lance Divine une tournure imprévue.

« On ne passe pas. », venait de lui lancer l’un des cinq mastodontes à la porte du labyrinthe, lui bloquant son accès du bout de sa pique.

Se tournant dans tous les sens, l’air déboussolé, le garçon tapotait de ses mains chacune de ses poches, vidait sur le sol le contenu de sa petite sacoche de cuir… mais rien.

« M-mais… »

« Il n’y a pas de mais. »

« Mais puisque je vous dis que je l’ai avec moi. Il… il doit bien être quelque part. »

« Pas de passe, pas d’entrée. »

Nerveux, Vaan s’était jeté sur les pavés jonchant l’entrée du Labyrinthe, fouillant dans toutes ses affaires pour chercher, en vain, ce fameux laisser-passer carmin, auquel les filles n’avaient pas cessé de lui rappeler qu’il devait y faire attention.

Du bout plat de sa pique, le garde chercha à le pousser, jusqu’ici sans violence.

« Allez, recule voir ailleurs, gamin. D’autres ont bien l’intention d’entrer, tu leur fait perdre du temps. Et le mien.

« Aïeuh ! J-… je… mais j’vous jure que c’est la vérité. C’est le pape, qui m’envoie. »

Le garde, comme ses pairs, se mit à rire.
Ce qu’il prenait encore pour une blague, il l’avait déjà entendue à plusieurs reprises, mais cela le faisait toujours autant marrer. Quel pape enverrait donc l’une de ses ouailles au bordel ?

Agacé par ce ton, qu’il prenait pour de la moquerie, Vaan se releva précipitamment, le visage tordu par un petit air de défi, et un poil effronté.

« Et puis j’suis pas un gamin ! Je… j’vous signale que je suis un représentant de l’église, un vrai, et j’exige d’être traité comme tel. »

Se penchant vers le jeune homme mesurant à peine plus d’un mètre soixante, le colosse qui lui faisait face le poussa et le fit tomber. Et ce sans même forcer.

« Alors tu n’as rien à faire là, petit… père. Prêtre ? »

Au devant de tels ennuis, Vaan serra les dents.
Qu’allait-il bien pouvoir faire durant ces trois prochaines semaines s’il ne pouvait entrer dans l’Amojar ? Ce n’est pas comme s’il pouvait rattraper à pied ses comparses ! D’autant plus que… le massif de Namdur est plein de grosses bestioles en tout genre !

[Merveil]

Visiblement, les gardes étaient en train de refouler un jeune homme qui essayait d'entrer dans l'Amojar mais qui n'avait pas d'autorisation. A un moment donné, l'un des factionnaires, quelque peu excédé, poussa brutalement le garçon et ce d'autant plus aisément que, d'une part le guerrier était grand et bien bâti et que d'autre part l'autre était de petite taille et plutôt fluet. Même elle le dépassait de quelques pouces !

Merveil descendit de son âne et se présenta devant l'un des factionnaires :

- Je désire me rendre à l'Amojar. Je suis servante d'Aphrodite. dit-elle, exhibant son médaillon représentant la Déesse, en guise de preuve.
- Naturellement noble prêtresse. Vous pouvez passer !

Elle lui sourit en guise de remerciement puis reporta son attention sur le jeune homme qui s'était remis debout.

- Ce gaillard prétend qu'il avait un laissez-passer mais que, bien entendu, il l'a paumé ! Le nombre de fois qu'on l'a entendu cette histoire !...
- Oui j'imagine... fit Merveil qui se porta devant le garçon et le garde qui l'avait bousculé : je me porte garant de cet homme !
- Vous voulez le parrainez ?! fit le guerrier, quelque peu surpris par l'intervention de Merveil et par sa beauté.
- Tout à fait !

[Vaan la lance Divine]

Et aussi vite qu’ils étaient apparus, les problèmes de Vaan s’évanouirent, comme emportés par les vents d’une divine providence.

Bien trop occupé qu’il était à tenir tête à ce garde mal embouché, le garçon n’avait pas vu s’avancer la silhouette de sa sauveuse. Ou du moins n’y avait-il pas prêté attention, avant que sa jolie voix claire ne se fasse entendre.

Cette jeune femme se… portait garante ?
Était-il possible que cette femme soit au courant des raisons de sa venue, et soit là en guise de comité d’accueil ?

Époussetant sa tunique, le garçon entreprit de ramasser ses affaires, avant d’en revenir à la jeune femme, capée des épaules jusqu’aux pieds. Ses longs cheveux blonds lui rappelaient ceux de Cami, sa guérisseuse… cela le fit sourire, comme si cette seule pensée lui avait permis de retrouver un brin de sérénité.

« Merci… »

S’avançant d’un pas pour la contourner, espérant apercevoir son visage, Vaan s’interrompit pourtant, en l’entendant acquiescer, lorsque l’autre idiot de garde lui demanda si elle comptait le parrainer. Le garçon n’avait aucune idée de ce que cela voulait dire, mais vu la tête que fit alors le garde, il devait là encore s’agir de quelque chose d’impressionnant. Ou de surprenant, en tout cas.

« Me… me parrainer ? C’est à dire ? »

Adressant un bref regard au gardien, témoignant tout de sa satisfaction, Vaan se joignit à la prêtresse, se tenant alors à sa gauche.
Levant doucement les yeux, il se mit alors à rougir lorsqu’enfin, il put apercevoir les traits fins, doux et angéliques de la sublime blonde.

Des femmes comme celles-ci, il était sûr de n’en avoir jamais rencontrées. Était-elle d’ici ? Et si oui… les femmes de l’Amojar étaient-elles toutes aussi belles ?

Déglutissant bruyamment, le garçon porta vite son regard ailleurs, tandis qu’en face d’eux, le garde ravisait la pointe de sa lance pour leur ouvrir le passage.

« E-eh bien… si je comprends bien, c’est bon ? Je peux entrer ? Comme ça ? Merci… je suppose. »

Jetant un regard discret en direction des quatre autres gardes, Vaan fit un pas hésitant.

« Ils vont pas me jeter dans la montagne dès que j’aurai le dos tourné, rassurez-moi euh… hmm… Mademoiselle ? Madame ? »

[Merveil]

Le jeune homme se releva, s'épousseta et fit un timide "merci" à l'adresse de la servante d'Aphrodite qui lui répondit d'un hochement de tête. Puis elle se tourna vers le garde qui lui avait demandé si elle se portait vraiment garante du garçon et lui répondit d'une voix douce :

- Bien sûr ! Pour entrer à l'Amojar il faut être un Initié. Étant servante d'Aphrodite j'en suis une ipso facto. Par conséquent, je peux très bien parrainer toute personne qui n'en est pas une, comme ce... jeune garçon.
- Fort bien ! Par contre vous connaissez les règles pour parcourir le labyrinthe qui mène à l'Amojar ?
- Oui, je les connais : primo, il faut le faire à pied et tenir sa monture par la bride, si l'on en a une ; secundo, pas de pause durant le trajet !

Elle avait énoncé ces recommandations à voix haute plus à l'adresse du gamin qu'au garde : le premier n'avait pas l'air très dégourdi et risquait de commettre une bourde tout au long du chemin. D'ailleurs, elle commençait à se demander si elle n'avait pas fait une bêtise en offrant spontanément son parrainage à ce jouvenceau...

- Fort bien ! Ouvrez la porte vous autres ! puis à l'adresse du garçon : t'es un p'tit veinard et si j'étais toi j'en profiterai ! murmura-t-il d'un ton mi-complice mi-égrillard.

Les lourds vantaux de bois s'ouvrirent. Au-delà, un chemin escarpé à flanc de montagne. Merveil mit pied à terre et s'aperçut que celui qu'elle avait pris pour un gamin ne l'était pas tant que ça. C'était sa petite taille - la prêtresse le dépassait d'une bonne tête - qui donnait cette impression.

Ils s'engagèrent sur le sentier, la jeune femme tenant son âne par la bride. Ils avaient à peine commencé leur parcours que le jeune homme émit l'hypothèse que les gardes allaient le précipiter au fond du ravin un peu plus tard. Merveil lui répondit d'une voix amusée :

- N'aie crainte, les gardes de l'Amojar ne sont pas des tendres mais ils sont réglos ! Tu devrais plus te concentrer sur les recommandations pour parcourir le labyrinthe : à pied et pas de pause, sinon...

De l'index elle lui montra une corniche sur le côté opposé où se trouvait un guerrier armé d'un arc et de flèches.

- Ils ne sont ni manchots ni maladroits et veillent à ce que les clients de l'Amojar respectent ces consignes. Au fait, tu t'appelles comment ?

[Vaan la lance Divine]

Lui prêtant une oreille à la fois curieuse et particulièrement attentive, Vaan écouta la jeune femme lister, en réponse au garde, les quelques règles qu’il leur faudrait suivre à la lettre une fois les grandes portes passées.

« Hin hin. »

Hochant la tête à tout ce qu’il fut dit, le garçon ne put cependant s’empêcher de s’interroger. Pourquoi donc fallait-il que les visiteurs marchent à côté de leur monture, eux qui avaient déjà dû parcourir de nombreuses lieues jusqu’ici en chevauchant ? Plus encore, Vaan avait bien intégré le fait qu’il lui faudrait marcher encore, ça oui, mais combien de temps ? L’Amojar était-il encore loin ?

Lui qui se pensait enfin arrivé, après ces déjà longues et harassantes journées de voyage, n’était sûrement pas au bout de ses peines. Évidemment, il fit son possible pour cacher sa soudaine appréhension, mais ne put empêcher l’inquiétude d’être lue dans ses petits yeux.

N’écoutant qu’à peine la remarque de ce même garde qui, deux minutes plus tôt, était prêt à le violenter, Vaan pressa le pas pour ne pas laisser trop de distance le séparer de sa providentielle sauveuse.

L’entrée du labyrinthe passée, Vaan contempla l’étroit et sinueux chemin tracé devant eux, à flanc de roche, à la fois impressionné… mais aussi quelque peu effrayé de voir comme celui-ci était long, alors qu’il ne voyait d’ici aucune trace de la moindre bâtisse à l’horizon. Il ne put contenir un petit « waaaaw » murmuré en regardant les reliefs et le vide, mais fut vite rappelé à la discussion par le petit rire amusé que sa guide donna en réponse à ces craintes qu’il venait d’évoquer.

« Pourquoi marcher ? On n’irait pas plus vite à dos… »

Marchant juste derrière la jeune femme et son âne, le garçon cessa tout bruit pour suivre des yeux l’index qu’elle tendit vers une corniche. Ne repérant pas de suite ce qu’elle essayait de lui montrer, il avait ralenti…

Quand il vit et comprit enfin, les yeux grands écarquillés, Vaan serra les fesses et pressa le pas de nouveau. À quelques dizaines de mètres sur sa droite, par-delà le vide, l’homme qu’elle avait désigné avait posé un genou à terre pour trouver un meilleur appui, et s’était apprêté à encocher une flèche à son arc.

« Oh ! »

Rejoignant vite la grande blonde, Vaan se colla à la falaise, se tenant à la roche pour ne pas risquer le moindre faux mouvement, alors qu’il se trouvait désormais déterminé à suivre le rythme qu’elle lui imposait.

De quelques regards jetés ça et là sur le côté, le garçon ne se rassura pas de repérer d’autres archers, positionnés un peu partout, certains mieux cachés et camouflés que d’autres.

« Hum… moi c’est Vaan. Et vous ? »

Gardant désormais les yeux rivés sur celle qui marchait devant lui, pour ne plus avoir à trop penser à tous ces yeux qui l’observaient, il se perdit à détailler sa lourde cape de voyage, comme ce bel âne qui, malgré sa bonne santé apparente, semblait avoir connu des jours meilleurs. Sans doute la jeune femme avait-elle, elle aussi, fait un long voyage jusqu’ici.

« Je vous ai entendue dire que vous étiez… servante d’Aphrodite ? Qu’est-ce que ça veut dire, au juste ? Que vous travaillez à l’Amojar, vous aussi ? »

Ouvrant la petite besace de cuir qui pendait à sa ceinture, Vaan en inspecta le contenu, cherchant à savoir s’il ne lui restait pas quelques restes des encas prévus pour la route. Dénichant une pomme, il fit attention à ne pas marcher n’importe où et s’immisça entre l’âne et sa propriétaire.

Posant une main douce entre les oreilles de l’animal, il lui fit cadeau du fruit et le caressa, le sourire aux lèvres. Lui qui avait vécu à la ferme n’avait pas eu l’occasion de passer tant de temps avec une bête depuis un moment et cet instant le ravit.

« Et lui, c’est quoi son nom ? »

N’ayant pu s’empêcher de remarquer les attributs virils de la pauvre bête alors qu’il la contournait par le côté, Vaan tenta d’étouffer un petit rire, tandis qu’il se demandait si celle-ci avait été faite initiée de l’Amojar, ou bien si elle était également prêtre d’un culte qu’il ne connaissait pas.

Se sentant tout d’un coup gêné, d’avoir pu penser à de telles bêtises, le garçon se retourna vers sa compagne de voyage, scellant ses lèvres et étouffant tout rire.
Plus il la regardait, plus il la trouvait belle et, sans qu’il ne sache vraiment pourquoi, Vaan ne voulait pas qu’elle le prenne pour un idiot.

« Chez moi, les servantes sont des femmes pieuses, qui passent leur temps à prier, ou à… s’occuper des églises. Du jardin…. Ce genre de choses. C’est pareil chez vous ? »

[Merveil]

Visiblement le jeune homme, qui s'appelait Vaan, appréciait le panorama qui s'offrait à lui : des chemins à pic de falaise, des ponts de pierre enjambant des précipices, le tout éclairé par un soleil généreux. Il fut moins enthousiaste quand Merveil lui désigna l'un des archers postés aux endroits stratégiques et qui s'assuraient que toute personne désirant se rendre à l'Amojar suive les consignes à la lettre.

Elle-même les trouvait un peu étrange, pour ne pas dire absurdes, mais bon c'était la propriétaire du bordel qui les avait fixées et l'on ne pouvait rien y faire. Cela n'empêchait nullement le lieu d'être visité par une clientèle nombreuse (et fortunée) tant la réputation de l'Amojar était fameuse. Et si la règle stipulait qu'il fallait s'y rendre à cloche-pieds, en tutu rose, il y avait fort à parier que la plupart des clients le ferait sans broncher.

« Je vous ai entendue dire que vous étiez… servante d’Aphrodite ? Qu’est-ce que ça veut dire, au juste ? Que vous travaillez à l’Amojar, vous aussi ? »
- Eh bien je suis une prêtresse si tu préfères mais d'un genre particulier : je ne suis pas rattachée à un temple de la Déesse en particulier et suis donc libre de parcourir les chemins afin de porter la bonne parole d'Aphrodite. Sinon, pour répondre à ta seconde question, je ne travaille pas à l'Amojar mais étant servante de la Déesse, j'y ai accès sans restrictions.

Il lui demanda ensuite quel était le nom de son âne.

- Euh, je ne pense pas qu'on lui ait donné un nom : c'est une monture fournie par le clergé, bien pratique pour voyager dans cette région. Mais libre à toi de lui en donner un si ça te chante...

Elle se concentra sur la traversée du labyrinthe qui n'en était pas vraiment un : le chemin était rude et assez long, plutôt dangereux si l'on ne faisait pas attention où l'on mettait les pieds ou si on les trainait mais il n'avait rien d'un dédale. Vaan fit encore une remarque sur les prêtresses mais elle ne releva pas, se contentant de marcher en silence.

Au bout de deux bonnes heures, sous un soleil qui devenait de plus en plus ardent, ils finirent par arriver aux portes dorées de l'établissement.

- Pfiouuu, pas trop tôt ! fit-elle avec un petit sourire.

Les vantaux s'ouvrirent, et la silhouette d'une Elfe à la chevelure blonde, presque blanche, vêtue d'une robe écarlate de soie rouge et fumant la pipe apparut. Elle adressa un sourire des plus charmants aux deux voyageurs :

- Soyez les bienvenus à l'Amojar ! fit-elle d'une voix enjouée. Je suis Dame Xi, propriétaire de l'établissement.

D'un geste elle les invita à entrer. Merveil laissa sa monture dans une écurie prévue à cet effet et les deux compagnons durent également laisser leurs armes et objets enchantés (s'ils en avaient) dans un bâtiment ; ils reçurent en échange un document où étaient détaillés les objets qu'ils avaient déposés : ainsi ils pourraient les récupérer le jour de leur départ.

[Vaan la lance Divine]

Au grand dam du bien curieux garçon, les heures suivantes passèrent, le long de la route menant à l’Amojar, sans que son accompagnatrice en cape ne daigne vraiment répondre aux milles questions qu’il avait en tête, lui qui n’avait encore aucune idée de ce qui l’y attendait.

À dire vrai, elle ne lui donna même pas son nom, pas plus qu’elle ne lui donna celui de son âne, que personne n’eût visiblement jugé bon de nommer.

Comme il lui fut compliqué de converser avec la prêtresse à ses côtés, qui semblait-il, se concentrait plus sur leur avancée qu’autre chose, Vaan se creusa un temps la tête et finit décider de baptiser l’animal « Tobias ». C’était aussi le nom d’un autre garçon de ferme de son village. L’un des rares avec lesquels il s’était bien entendu d’ailleurs. Dommage que la famine l’ait emporté, un hiver.

Suivant le rythme imposé par la jeune femme, Vaan se contenta d’observer les alentours, à la recherche de la moindre pierre taillée, qui aurait pu signifier que leur périple touchait à sa fin. Ils marchèrent des heures, sans qu’il n’ose poser plus de questions sur le culte d’Aphrodite, dont il n’avait toujours pas saisi le rôle, et même, sans qu’il n’ose trop regarder la belle inconnue devant lui.

Comme elle n’était guère bavarde, il avait eu peur de l’ennuyer, ou pire, qu’elle le prenne pour un idiot, comme tant d’autres avant elle.

Il lui fallut attendre qu’ils arrivent enfin, et que leurs pieds foulent le marbre froid de l’Amojar, pour que Vaan n’aperçoive un fin sourire se dessiner sur les lèvres charnues de la divine blonde. Les siennes aussi, s’étaient tordues de soulagement, et de bonheur, quand, une fois les murs passés, il put sentir la fraîcheur l’étreindre.

S’émerveillant face aux nombreuses colonnes traçant le chemin de l’entrée, tentures et autres statues ornant les lieux, il ouvrit grand la bouche, mais retint un « woaaaw », de peur que sa voix ne résonne plus qu’il ne le fallait.

Quand une elfe très richement vêtue vint les accueillir avec enthousiasme, il s’inclina poliment, lui réservant les salutations dues à sa position. N’étant pas non plus venu sans rien savoir, Vaan savait qui était alors venue à sa rencontre, avant même qu’elle ne se présente à lui.

N’ayant aucun objet à laisser, ou bien à faire consigner, le garçon attendit alors que la prêtresse venue avec lui ne se sépare de ses biens, et se précipita vers un balcon donnant sur d’immenses lacs en contrebas, d’un bleu… à couper le souffle. Après un voyage comme le sien, voir autant d’eau ne lui donnait plus qu’une envie : se baigner. Y plonger tête la première.

Personne ne semblant s’interposer pour l’en empêcher, le garçon prit donc congé et se précipita alors, d’un pas très vif, par ces énormes escaliers de marbre descendant à flanc de roche vers l’extérieur. Il n’avait encore croisé personne, mais cela ne saurait évidemment tarder.

Se défaisant de ses braies dans sa course, il finit nu avant même d’avoir atteint le lac, courant, ses affaires sur le dos, sa gigantesque « lance » battant le vent jusqu’à hauteur de ses genoux, gigotant tel un pendule.

« Yahoooooooouuuuuuu »

Vaan n’y avait pas pensé, puisqu’il ne s’agissait pas d’un « objet », à proprement parler, mais il était bel et bien entré dans l’Amojar, en possession d’une… « relique » enchantée. Dans la mesure où il ne pouvait s’en défaire sans douleur, mieux valait espérer que cela ne cause aucun problème.

Si tout avait été fait comme il fallait, l’Amojar avait été entretenu à ce propos.

Et, sans même plus penser à rien, oubliant en une fraction de seconde son éreintant périple, comme le but même de sa visite, le garçon jeta ses vêtements sur quelques galets taillés, et sauta à l’eau.

[Merveil]

Or donc, Vaan, voyant qu'il n'y avait plus aucune formalité à accomplir décida de piquer une tête dans le lac situé en contrebas de l'Amojar, faisant exactement l'inverse de ce que faisaient l'immense majorité des clients du bordel : sauter les gonzesses. Après, il fallait bien avouer que l'onde était tentante, surtout après le voyage long et éprouvant à travers le labyrinthe, sous un soleil ardent.

Cela faisait à peine quelques minutes que le jeune homme était en train de profiter de la fraicheur de l'eau qu'il entendit une voix féminine derrière lui :

- Oh mais qu'avons-nous là ?

Se retournant, il vit une femme à l'aspect des plus étranges, qui était un curieux mélange entre une humaine et une... pieuvre. Sa peau était blanche, presque translucide, brillant d'un doux éclat nacré sous les rayons du soleil. Complètement nue, elle était allongée sur un rocher et regardait Vaan avec un sourire mutin.

- Oh mais il est vraiment mignon celui-là ! s'exclama-t-elle d'une voix admirative, cela change des marchands ventripotents et des courtisans desséchés !

Sa voix était étrange, avait quelque chose de "liquide", comme si elle provenait de l'autre bout d'une grotte humide ou d'un tunnel inondé.

Elle plongea dans l'eau et en moins de temps qu'il n'en fallut pour le dire se retrouva collée contre Vaan, plongeant son regard dans le sien :

- Comment t'appelles-tu mon mignon ? Moi c'est Squidy !

Sans attendre sa réponse elle l'embrassa avec fougue, pressant sa poitrine, qu'elle avait généreuse, contre son torse, ses tentacules qui partaient du haut de son crâne et qui étaient en quelque sorte sa chevelure, s'enroulant autour de ses jambes, caressant son membre...

- On va bien s'amuser toi et moi !

Avec une force irrésistible mais avec douceur, elle l'emmena sur la berge et l'allongea sur le sol. Elle l'embrassa de nouveau puis couvrit son corps de petits baisers mouillés, descendant petit à petit jusqu'à atteindre la verge qui était en érection. Verge dont elle lécha l'embout avant de l'enfourner lentement...

- Ah te voila ! Je me demandais où tu étais passé ! s'exclama Merveil d'un ton faussement sévère. Je vois que tu as déjà trouvé une compagne ! Puis-je me joindre à vous ?

Et sans attendre de réponse, elle dégrafa les bretelles de sa robe qui chut au sol dans un soupir puis se déchaussa rapidement. Complètement nue, elle s'avança vers eux d'une démarche souple, ondulant ses hanches, ses seins tressautant à chaque pas comme s'ils étaient animés d'une vie propre...

[Vaan la lance Divine]

Cela ne faisait pas cinq minutes que Vaan faisait trempette que la baignade dont avant tant rêvé le garçon prit une tournure des plus inattendues.

N’ayant pas vue venir la dénommée Squidy, il n’eût le temps de rien, sinon de mimer la surprise, alors que la bien étrange créature avait fondu sur lui tel un prédateur sur sa proie.

La bouche scellée par la sienne, il ne dit rien, ou plutôt ne put rien dire, et gémit alors du mieux qu’il le put, alors que l’étau des tentacules de la jeune fille-pieuvre se resserrait sur lui.

« Hmm ! Hmmmmmmm ! »

Son corps l’étreignit, glissa longuement contre le sien et comprima son buste chétif de ses deux opulentes mais belles mamelles blanches. Elle était féroce, mais douce… ses gestes offrant au garçon bien des sentiments paradoxaux.

Il n’avait rien, absolument rien demandé de ces soudaines attentions, n’eût même pas le temps de se demander s’il en avait envie, qu’à force de pression de ses tentacules tout autour de sa divine saucisse, la bien étrange courtisane l‘avait forcée à s’allonger comme à durcir.

Désormais plus long, plus épais et veineux encore qu’un bel avant-bras, son mandrin, chatouillé de toutes parts, lui renvoyait tout un tas de signaux qu’il trouvait plaisants… pour ne pas dire particulièrement agréables.

Incapable de résister, vulnérable et fragile comme une vraie petite marionnette, le garçon ne put non plus lutter, lorsqu’elle l’amena au sol. Sa bouche ayant quittée la sienne, il put au moins tenter de l’ouvrir. Ce qu’il fit donc, tandis que celle de l’inconnue du lac parcourait son corps comme plus encore de ventouses se collant à sa peau nue et sensible.

« Ha… haaaa… s-s’il vous plaît… »

Mais la jeune femme ne semblant même pas tendre l’oreille à ses minces suppliques, le garçon ne put que subir, encore, voire… découvrir.

« Oh. Ooooooh ! », lâcha-t-il donc, d’abord surpris, puis enchanté, quand Squidy réussit l’exploit de faire entrer dans sa bouche la pointe de son dard toute gonflée, épaisse comme le poing d’un homme.

Ses muscles se contractant d’eux-mêmes, Vaan en serra même les poings, la bouche ouverte, mais incapable de produire le moindre son, tandis qu’il se sentait lentement gobé.

Les fesses serrées, il les fit même décoller du sol, tandis qu’il se faisait goulûment aspirer la queue, comme jamais cela ne lui était arrivé. Était-ce dû aux traits propres à son espèce, ou bien était-ce là le fruit d’un long entraînement en la matière… Squidy avalait les centimètres cinq par cinq, déglutissant à chaque fois bruyamment et franchissant ces incroyables étapes comme s’il était là affaire de plongée sous-marine.

« Oooh… hm ! Hmmm ! »

Gigotant dans tous les sens, la tête renversée vers l’arrière, Vaan succombait au supplice de la traite quand il reconnut, même la tête à l’envers, cette autre silhouette qui s’avançait doucement vers lui.

Seulement, débarrassée de cette cape qu’elle avait porté durant tout leur trajet commun, la prêtresse lui sembla avoir quelque chose de changé.

Les yeux grands ouverts, presque suppliants, Vaan garda pourtant pour lui son « à l’aide », quand il eût l’impression que la prêtresse lui reprochait de ne pas l’avoir attendue pour se… « trouver une compagne ».

« N-nan. Nan nan, c’est… c’est pas du tout c’que vous.. AAah… hiiin. »

L’autre bouffant plus encore de son pénis, le garçon s’interrompit brusquement, ne lâchant pourtant pas des yeux la prêtresse, ce même malgré ses gémissements, de plus en plus profonds et inspirés.

La phrase que la sublime blonde lâcha aux deux jeunes gens durant leur fellation, non consentie en premier lieu, le fit revoir son jugement sur la question.
Qu’entendait-elle par… se joindre à eux ? À elle ? À lui ?

« Se… se joindre à… »

Puis enfin, la robe de la prêtresse tomba, à très peu de distance de sa tête, qui s’en était retournée contre le sol.
Quand bien même le sang lui montait à la tête dans cette position, Vaan ne manqua aucune miette du spectacle qui lui était alors offert.

Ces jambes, si longues, si fines et semblant pourtant se terminer sous un fessier dodu, large et bien bombé. Cette épaisse toison d’or qui recouvrait son joli petit sexe comme un cache, et qui ne semblait que demander à être exploré de lents et longs coups de langue…

Et ces seins. Putain ces seins.
Ces deux énormes obus si ronds, qui bougeaient en rythme à chacun de ces pas qu’elle faisait pour réduire le peu de distance qui les séparaient encore.

À pleine bouche, Squidy dut sentir comme cela plaisait au garçon, tant il enfla de plus belle, bandant comme un âne en période de chaleurs.

« Mh-mh. Trop bieeeeeen. », fit-il en opinant lentement du chef, et de manière répétée.

« Vrai de vrai ? »

Toujours pas sûr d’avoir bien compris, et espérant, quelque part, que cette soudaine question n’était pas seulement destinée à la femme-pieuvre, Vaan préférait évidemment multiplier les vérifications.

Si toutefois il avait bien compris, alors… quel chanceux il était !
Et Merveil, elle aussi, qui n’imaginait sans doute pas les plaisirs que pouvaient offrir ce sexe qui, non content d’être bien trop gros pour quiconque, était surtout divin, et capable de donner bien du plaisir.

[Merveil]

Merveil se mit à rire quand Vaan commença à bredouiller l'excuse classique du "ce n'est pas ce que vous croyez", excuse dont il ne put achever la phrase tant la belle et étrange créature lui procurait un plaisir intense en aspirant son membre viril, lui arrachant ainsi un râle de jouissance. Tout en s'avançant vers le duo, ondulant ses belle hanches, Merveil lui dit d'une voix amusée :

- Mon cher ami, tu es dans une maison close, à ciel ouvert certes, mais dans une maison close quand même. Il est donc normal de s'y retrouver en charmante compagnie. Et le terme "charmante" est approprié pour cette belle créature ! Comment t'appelles-tu ma jolie ?
- Squidy, répondit-elle, ayant été obligée, pour ce faire, d'interrompre sa fellation et de sortir le membre de Vaan de sa bouche.

Ce fut à ce moment là que Merveil écarquilla les yeux devant la taille prodigieuse du pénis du garçon.

- Par Aphrodite, quel bel étalon que voila ! s'exclama-t-elle tout en s'agenouillant pour palper la colonne de chair, sous le regard amusé de Squidy.
- Elle est si longue...
- Si dure...
- Si épaisse...
- Si vigoureuse

Tout en complimentant la virilité du jeune homme, la prêtresse et la créature se mirent à lécher l'embout, leurs langues se frôlant en même temps qu'elles prodiguaient du plaisir au garçon. A un moment donné Squidy reprit sa besogne , engloutissant le chibre jusqu'à mi-chemin tandis que Merveil s'attaquaient aux testicules, les léchant, en gobant une pour ensuite s'occuper de l'autre.

- Même les couilles sont à l'avenant ! De vrais couilles de taureau ! s'exclama-t-elle d'une voix déformé par le désir et l'admiration, ce qui donnait un timbre mêlant curieusement la distinction et le raffinement avec la pure lubricité.

Avec de telles attentions, le jeune Vaan finirait immanquablement par éjaculer...

[Vaan la lance Divine]

Après ces quelques heures passées à voyager aux côtés de cette plantureuse prêtresse d’Aphrodite, et ce dans le plus monacal des silences ou presque, jamais le jeune porteur de la Lance n’aurait imaginé la retrouver dans pareille situation, bien peu de temps après.

Quand bien même son quotidien s’était vu ponctué d’ébats par centaines au cours des derniers mois, jamais encore n’avait-il rencontré pareilles nymphes que ces deux-là, aussi promptes à se dévêtir et à lui cajoler le sexe.

Les réactions de la belle blonde, que son déhanché avait portée jusqu’à son chevet, attisèrent en Vaan un brasier sans commune mesure. L’entendre, elle, complimenter ainsi sa grosse bite nue le ravissait au plus haut point, comme jamais aucun autre commentaire de ce même type n’avait su le ravir.

La voir écarquiller ainsi les yeux de stupeur, tenter de refermer en anneau ses doigts fins autour de son pénis, faire rouler ses veines boursouflées, en découvrant sa large hampe… le jeune homme s’en délectait avec malice.

La prêtresse ne lui avait toujours pas dit son nom mais, comme si elle s’était soudain trouvée nez à nez avec un prodigieux trésor, une oeuvre d’exception, la belle s’était agenouillée nue, et n’avait pas attendu d’avoir fini les présentations pour poser sa langue sur la belle grosse queue bien dure du garçon, et dont les proportions n’étaient pas sans rappeler celles de Sir Tobias, l’âne.

Fiévreux, il gémit, prenant appui sur ses coudes pour observer les deux jeunes femmes échanger un baiser langoureux, s’articulant tout autour de son gland, dont elles lapaient copieusement la couronne.
Lui, aux anges, avait l’impression de voir que sa belle blonde s’en faisait un régal.

« Ha-haaaaaaaa… » souffla Vaan doucement, le souffle court, alors qu’il essayait de capter le regard de la prêtresse, qui avait dû se mettre presque à quatre pattes au-dessus de son aine.

Ayant longuement regardé son corps, de ses massifs pies, jusqu’à son joli cul charnu, il ne voulait désormais plus que retrouver la profondeur de ses yeux, se perdre à contempler plus encore de ses réactions, de ses regards…

Squidy reprenant son impressionnante besogne de succion, sa seconde partenaire s’était quant à elle faite une affaire de gober, l’une après l’autre, ses bourses pleines de sève, accroissant le flot de ces plaisantes sensations qui assaillaient déjà tous ses sens.

Et que la prêtresse était magnifique à observer, tellement érotique, ainsi penchée, à lui bouffer les couilles…

« Mmh… mmmh oui… M-Mademoiselle… »

Finissant bien par capter son attention, Vaan passa les quelques minutes qui suivirent, le regard ancré dans celui de Merveil, à la regarder le suçoter ainsi.

Perdu dans ses yeux, tout contre sa bouche, le garçon contracta un temps son bas ventre, fit de son mieux pour se retenir, alors qu’il espérait que la belle prenne le relai pour avaler sa queue elle aussi, souhaitant lui réserver une part copieuse de son épais et sirupeux nectar… mais l’endurance n’était pas l’un des atouts de la Lance, faite pour ensemencer sans relâche.

À la seconde même où Squidy décida de dicter à leur échange un rythme plus vif, son corps tout entier se crispa, comme pris de spasmes.
Ses couilles palpitèrent dans la bouche de Merveil, bien au chaud tout contre sa langue…

… et il explosa, dans un râle semblant tout droit venir du plus profond de ses entrailles.

À grands renforts de jets puissants, tous plus épais les uns que les autres, Vaan remplit la bouche de la petite femme-pieuvre de son foutre, en des quantités si astronomiques que même ses prodigieux talents ne suffirent pas.

En quelques secondes à peine, un large flot de son sperme recouvrait peu à peu sa hampe, coulant à grosses gouttes.

« Aaaah ! », lança-t-il comme dans un soupir de satisfaction, fortement empreint de gaieté, mais aussi lâché comme s’il ne s’était rien passé.

Évidemment, l’orgasme passé, Vaan était encore dur comme la pierre, intact, et prêt à distribuer encore de sa semence, mana à l’état pur dont il était l’infini réservoir.

« Waw. Ça fait vraiment du bien ! Merci ! », qu’il lâchait, tout sourire, comme si tous trois n’avaient rien fait d’autre que partager un verre d’eau désaltérant comme il faut.

Ses yeux s’étant portés sur ses deux compagnes pour les remercier chaleureusement, il reporta ensuite son attention sur Merveil.

« Mmmh… dites. Est-ce que… j’ai droit de vous toucher, aussi ? », ajouta-t-il en se grattant la tête, curieux de savoir ce qu’il pouvait faire avec elle ou non, avant de lever une main inoccupée.

Réfléchissant à ce qu’il aimerait bien faire, Vaan fit le compte de ses derniers mois d’expérience. L’image des nonnes de son couvent, en pleine prière, lui revint alors.

« Comment ça marche ? Est-ce que je peux me lever… et vous la mettre dans la bouche, si j’en ai envie ? »

Le garçon avait adoré ce que Merveil avait fait de sa bouche, et plus encore durant les quelques secondes qu’elle avait passé sur son gland, accompagnée de Squidy. De ça… il en voulait plus.

« Ou bien vous vous allongez à ma place, et c’est moi qui m’agenouille au-dessus de votre bouche ? »

Se grattant de nouveau la tête, notre apprenti porteur divin faisait fumer ses méninges, en appelant là à toute sa créativité. Les bienfaits de sa semence étaient nombreux, et sans doute en restait-il encore à découvrir, alors les possibilités lui semblèrent infinies.

"Et... vous embrasser. Je peux ?"

Cela pouvait sembler simple comme demande, mais il en avait envie. Se tenir debout, tout contre elle, sur la pointe des pieds, et l'embrasser à pleine bouche, comme Squidy l'avait fait avec lui. Il voulait pouvoir la toucher, pétrir ses fesses et goûter ses seins, coller son sexe contre son ventre. L'enlacer... avant de pénétrer son jardin.

[Merveil]

Le moins que l'on puisse dire est que Vaan appréciait les attentions des deux filles. Finalement, au bout de longues minute, il finit par éjaculer dans la bouche de Squidy qui tenta tant bien que mal de contenir le geyser dans sa bouche ; mais il y avait tellement de sperme qu'il en dégoulina, coulant le long de son menton pour finir par tomber sur ses seins d'un blanc laiteux.

- Eh bien, tu es une véritable fontaine ! complimenta la femme-pieuvre, tout sourire, sperme aux lèvres.
- En plus, il est encore raide comme un piquet ! s'exclama avec enthousiasme Merveil qui recueillit un peu du précieux liquide le long de la hampe de Vaan avec sa langue. [color=#FF00F]On dirait qu'il est prêt à remettre le couvert ![/color]

Il les remercia d'une façon simple et naturelle puis il demanda à la prêtresse d'Aphrodite s'il avait le droit de la toucher, puis d'enchainer avec quelques idées qu'il avait derrière la tête. Merveil le regarda avec une expression amusée puis lui dit :

- Bien sûr que tu peux me toucher ! Et joignant le geste à la parole, elle prit sa main et la posa sur un de ses seins. Comme ça, ça te va ? Pour le reste, je pense que j'ai ma petite idée...

Elle s'allongea sur lui, de manière à ce que son entrejambe se retrouve à la hauteur de la tête du jeune homme et la sienne à hauteur de son lourd pénis. Mais plutôt que de le prendre en bouche, elle l'emprisonna entre ses deux seins et commença à le branler, tandis que Squidy enfourna de nouveau l'embout.

- Tu es bien membré et je suis bien lochée, enfin nous sommes bien lochées, autrement cela aurait été plus dur à faire, voire impossible. Vas-y ma jolie, pompe le jusqu'à la dernière goutte !

[Vaan la lance Divine]

Comme il fallait s’y attendre, les premières démonstrations que le garçon fit de sa lance ne passèrent pas inaperçues auprès des deux jeunes femmes qui s’étaient si bien occupées de lui tout au long de ces délicieuses minutes.

Sa première éjaculation, tout bonnement massive -pour quelqu’un n’étant pas accoutumé aux usages du divin attribut-, ne resta pas sans effet, à en croire les commentaires qu’elles firent toutes deux. La première, après avoir fini d’avaler son dû, tandis que la prêtresse, la seconde, en recueillait une lampée du bout de sa langue gourmande, qu’elle passa sur le chibre de Vaan, toujours raide et tendu, lui arrachant au passage un frisson.

Son mât tressauta même, lorsqu’il la regarda faire, et qu’elle lui rendit un sourire amusé avant de s’approcher encore.

Déglutissant d’appréhension comme d’envie, en sentant venir ce qui allait arriver, le porteur de la lance se laissa faire sans broncher quand elle guida sa main sur l’un de ses merveilleux seins, qui pendaient à presque en toucher le sol, alors qu’elle se tenait penchée.

Soupesant l’obus ferme, et lourd de plusieurs kilos sans aucun doute, il ne tarda pas à le couvrir de caresse, le regardant lui, puis elle, puis lui, comme pour lui faire part, en ces regards seulement, de tout son émerveillement.

Pressant cet énorme nichon, bien trop gros pour sa main, Vaan se mit à le caresser, à le malaxer sans force pour le couvrir de toute sa tendresse, de toute son envie. Il aurait eu envie de se saisir de son jumeau, de les triturer, puis de les téter tous deux, mais n’en eût malheureusement pas le temps, la jolie blonde ayant semblait-il d’autres plans pour la suite…

Alors qu’à quatre pattes, Merveil se tournait, il eût cru qu’elle allait à son tour lui dévorer le dard, le vider dans sa petite bouche d’une nouvelle salve de son jus, mais se surprit à sentir tout autre chose, quand enfin son gros cul vint obstruer sa vision.

Ses belles mamelles, si lourdes, venaient d’encercler sa lance si haut tendue, l’écrasant de tout leur poids, mais aussi de toute leur douceur.

De nouveau, Vaan frissonna, puis laissa sa tête retomber au sol, défait par tant d’attentions.

« Oooh… »

Qu’ils étaient lourds, ces seins qui lui massaient la queue, si lourds…
Ç’aurait pu en être douloureux d’ailleurs, si tout le foutre et la salive qui couvraient encore sa hampe n’agissaient pas, alors, comme un formidable lubrifiant.

« aah… hmmm… ça oui, vous êtes bien lochée, mademoiselle. »

Astiqué de si belle façon, son sexe se voyait revêtir son calot, puis s’en délester, à vitesse variable, mais en de grands bruits humides.

Ce faillit être la goutte de trop, quand il reconnut, à sa façon de faire, que Squidy s’était mise à aspirer ce qui de sa bite, entrait et sortait du merveilleux écrin que lui avait offert la prêtresse. Sans aucune autre forme de procès, s’était-elle mise à faire tournoyer sa langue sur son gland, qui déjà déformait de nouveau l’intérieur de ses joues.

Dur comme on ne pouvait faire plus dur, le garçon trouva un parfait exutoire dans le fabuleux fessier de la prêtresse, qui reposait désormais juste au-dessus de sa petite tête.
Puisqu’il était beau, terriblement beau, et qu’il lui fallait détourner un peu ses sens de ce qui se passait sous sa propre ceinture, se mit-il donc à s’en occuper…

Levant les mains bien haut, il commença par se saisir de celui-ci par les côtés, appuyant dessus pour le voir rebondir un peu, déformant sa belle raie, de laquelle il approcha son nez.

« Vous avez un super cul, aussi ! », lança-t-il à Merveil, alors qu’il empoignait ses larges fesses de ses petites mains pour mieux le pétrir.

Ses mains glissant longuement tout en traçant des cercles pour en couvrir petit à petit toute la surface, Vaan en revint à sa raie, que ses deux mains écartèrent, pour dévoiler celui de ses trous, sur lequel il n’avait pas encore bonne vue.

L’observant une seconde, il s’amusa, se demandant bien s’il pourrait essayer de la lui mettre là. Serrée comme elle devait être, le plaisir qu’il en tirerait serait sans doute sans nul autre pareil.

La seconde passant, le garçon lâcha l’une de ses prises, et finit par faire glisser un doigt curieux, partant de son anus, jusqu’aux poils d’or surplombant ses lèvres intimes.

Les chatouillant, Vaan les écarta tout en les effleurant, puis rapprocha d’encore plus près son visage pour se mettre à souffler.
Son doigt s’enfonçant, à chaque nouveau centimètre, dans toujours plus humide territoire, il finit par s’enfoncer en elle… longuement, et tout doucement.

Repliant son doigt en crochet, il se mit à fouiller, à expérimenter, à la recherche de ce qui, le plus bruyamment, la ferait réagir.

Et, sans plus tarder, se redressant autant que cela lui était possible, s’aidant de son bras sur le cul de Merveil, Vaan s’approcha, pour que ses lèvres puissent aller à la rencontre de celles qu’il avait sous les yeux.

Y déposant un premier baiser timide, et poli, puis un second, le garçon sortit ensuite sa petite langue, pour laper verticalement cette bien belle fente, dans laquelle son premier doigt s’était déjà trouvé un camarade.

Sa seconde main, posée sur cet incroyable séant, glissa à son tour. Un autre de ses doigts, curieux lui aussi, pressait, et traçait de petits cercles concentriques sur son second orifice, le préparant à l’accueillir.

En quelques secondes à peine, Vaan, l’empoté et timide garçon de ferme, laissait alors entrevoir cette autre facette de sa personnalité qu’il n’avait découverte que très récemment. La bouche grande ouverte, avide, le voilà qui dévorait, avec fougue et passion, la chatte d’une parfaite inconnue.

Emporté par ce désir fou qui dévorait ses entrailles, il se mit même à jouer de ses hanches, imposant à son tour, son propre rythme, à la branlette espagnole qui lui était donnée.

Passionnément, de ce côté-ci aussi, se mit-il alors à baiser ces beaux seins.