HISTOIRE
I/ LA GUERRE DES RACES
L’Histoire de Tekworld a toujours été marquée par l’influence grandissante du
royaume d’Auris. Jadis, Tekworld était un monde similaire à Terra. La magie était présente, ainsi que les races anciennes : elfes, nains, dryades, naïades, furrys… Ces évènements ancestraux sont encore contés par des chroniques qu’on peut retrouver dans les bibliothèques auriennes.
Petit à petit, les humains se sont regroupés afin de tenir tête aux autres races. Les premières races à avoir pu dominer Tekworld furent les
Nains et les
Elfes, qui choisirent chacun de dominer une partie du monde, les premiers en développant massivement la technologie naine et l’exploitation de la terre, les seconds par la magie et l’exploitation de la forêt. Les humains n’étaient alors que les esclaves des puissants Elfes, considérés comme des « sous-elfes » à la durée de vie ridicule.
Mais les humains se reproduisaient vite, et avaient soif de pouvoir. Ils se libérèrent de leurs chaînes, et défièrent les Oreilles-Pointues. Des mouvements de sédition et de révolte éclatèrent, menés par «
Le Clan des Auriens », le mot «
auris » signifiant «
oreille », en référence aux oreilles elfiques.
Les Elfes de Tekworld n’étaient pas des êtres bienveillants. Arrogants et présomptueux, ils avaient vu la sauvagerie de l’Homme, sa brutalité, et avaient décidé de les éduquer. Ils avaient réduit les anciens clans et tribus humains en esclavage, mais ces anciens clans étaient devenus des villes. L’autorité des Elfes, les fortes impositions et taxes tant directes qu’indirectes, l’enrôlement de force dans les armées elfiques où les humains servaient de chair à canon, tout cela finit par les agacer prodigieusement. De plus, les Elfes interdisaient catégoriquement le recours à la technologie naine, alors que les humains se montrèrent de redoutables inventeurs. Peu à peu, ils commencèrent à convoyer dans les cités humaines sous protectorat elfique des armes de contrebande naines.
Les tensions crurent donc jusqu’à ce que les cités se révoltent massivement. Les Elfes devenaient de plus en plus brutaux, car la vieille race commençait à souffrir. Les Elfes étaient très forts. Maîtres ultimes de la magie, ils pouvaient sans problème occire à eux seuls des dizaines et des dizaines d’humains… Mais, du fait de leur très lente gestation et de leur difficulté à se reproduire, la perte d’un Elfe valait mille hommes.
Et les hommes étaient nombreux.
La révolte aboutit à un conflit majeur, et, finalement, les Nains, prenant conscience du danger des Humains, s’allièrent avec les Elfes. Les humains n’hésitèrent pas à brûler les immenses forêts elfiques, amenant les autres peuples de la forêt à les rejoindre. Mais les humains commencèrent aussi à maîtriser la magie, de brillants chercheurs parvenant à juguler ingénierie naine et savoir-faire elfique… La
magitech vit le jour.
En raffinant la magie, en l’exploitant industriellement, les Auriens se lancèrent dans d’épiques batailles, ravageant d’immenses forêts, attaquant les arbres-cœurs elfiques détruisant les sanctuaires. Ce fut une guerre sans merci, sans concession, qui aboutit à l’éradication des anciennes races.
Auris triompha.
II/ L’EMPIRE D’AURIS ET LA PREMIÈRE GUERRE SEXUELLE, LA GUERRE DE WIKA
Avec sa victoire sur les anciennes races, Auris devint l’incarnation de la civilisation humaine dominante. Cette victoire fut remportée avec l’aide d’autres races, et notamment les Fées, qui, victimes de l’exploitation elfique, s’étaient alliées avec les humains. De fait, la guerre ayant été longue, des hybrides humains et fées commençaient à émerger dans la population aurienne.
L’Empire se développa donc, si grand et si vaste qu’on disait que le soleil ne se couchait jamais sur Auris. Il développait une armée de plus en plus puissante, une flotte aérienne, et combattait dans les régions périphériques les légions orcs et les derniers bastions des Nains et des Elfes.
C’est dans ce contexte que, après plusieurs siècles, une grave crise survint, ayant pour origine une tragédie amoureuse.
Tatiana et Claymore
Le
Prince Obéron était un jeune homme fort et puissant, qui maîtrisait la magitech, mais qui était impétueux, imbu de sa personne, et mal-aimé du Roi, qui lui privilégiait son frère,
Claymore Grimm, un duc appelé à devenir Roi d’Auris. Claymore s’était épris de la Duchesse
Titania, une hybride fée-humain, dont Obéron était aussi amoureux.
Le mariage du couple était perçu comme un grand évènement, et un signe fort du pouvoir, qui mit en place une forte propagande autour de cet évènement. Car les tensions entre les Humains et les Fées étaient fortes. Les Fées étant exclusivement des femmes, et la société humaine étant de base assez sexiste, cet avantage était mal vu, car il donnait aux femmes des pouvoirs magiques que les hommes n’avaient pas. Et, au-delà de ça, beaucoup d’Humains se méfiaient des Fées, trop semblables à leurs yeux aux anciens oppresseurs elfiques. Réciproquement, les Fées remettaient aussi en doute l’opportunité de cette alliance, car leur essence de fée était exploitée par les Humains pour concevoir la magitech.
Le vieux Roi,
Wotan, envisageait donc ce mariage pour permettre d’apaiser les tensions, mais négligea la jalousie de son fils,
Obéron. Évincé de la succession, il avait été envoyé par le Roi Wotan dans des terres glaciales à l’extrême ouest pour y affronter des Orcs. Mais Obéron était aussi un terrible militaire, qui avait avec lui de nombreux soutiens, agacés par l’influence des Fées, et estimant juridiquement contestable la décision de Wotan d’évincer Obéron de la succession.
Mais, surtout, Obéron était amoureux de Tatiana. Le jour où il apprit que les deux avaient eu une fille,
Wika, Obéron décida de passer à l’action. Il s’allia pour cela avec une Lycane
Utilisant ses troupes,
il assiégea le Château royal, en accusant Wotan d’être devenu un Roi mou, qui avait décidé de brader l’indépendance aurienne et humaine aux Fées ! Il prit en exemple les
Fées Noires, des Fées puissantes et ancestrales, sorte de puissantes sorcières, qui étaient très mal vues des Humains. Obéron défia son propre frère, et réussit à le tuer. Mais sa folie n’allait pas s’arrêter là. Il voulait la tête de Wika, couper la branche aurienne, et devenir ainsi le seul monarque. Tatiana savait qu’elle ne pouvait fuir, alors elle demanda à un satyre des bois de guider Wika chez elle, dans son duché. Ensuite, elle affronta Obéron, après que celui-ci eût tué son propre père. Wotan était loin d’être un Roi faible, et manipulait la foudre à l’aide de son armure magique. Mais Obéron, lui, portait une armure en cristal, qui faisait de lui «
Le Prince de Cristal », ou encore «
Le Cristal Blanc ». Le Cristal défia la Foudre, et le Prince tua son père, avant de le décapiter.
Obéron amena ensuite la tête décapitée de Wotan à Tatiana, et choisit de l’épargner, non sans lui faire subir un sort pire que la mort… Il la priva de ses pouvoirs féériques
en lui arrachant les ailes. Tatiana ne survécut que pour être humiliée publiquement. Obéron fut acclamé par la foule, exaltant celle-ci en disant que les Fées avaient tenté de les renverser, de les opprimer, et accusa les Fées Noires d’avoir provoqué ce drame. Il se plaça en rempart contre les atrocités des Fées, et exigea une enquête immédiate. Le mensonge était éhonté, mais, face à la peur, les peuples ont tendance à tout croire.
Wika, de son côté, rejoignit le duché de Tatiana, une terre appartenant encore principalement aux Fées et aux
Vieras, des femmes-guerrières à la peau basanée, qui servaient les Fées. Wika fut éduquée par la vengeance. En la coupant de ses ailes, Obéron avait privé l’âme de Tatiana de revenir au
Sanctuaire. Le duché de Tatiana abritait en effet le dernier
Arbre-Cœur de Tekworld, un sanctuaire sacré, le dernier refuge des Fées. Elles expliquèrent à Wika que leur pouvoir magique, leurs liens avec la nature, venait de ce dernier arbre, et qu’Obéron viendrait le détruire. Wika se mit à grandir, et jura de venger sa mère.
Elle développa progressivement une haine pour les hommes, tout comme Obéron se mit à haïr les femmes. Elles seules pouvaient devenir des Fées, et Obéron, qui craignait que Wika ne vienne revendiquer le trône, adopta une série de lois destinées à empêcher les femmes d’avoir le moindre droit à Auris, en étant soumises à leurs époux. Une femme célibataire au-delà d’une certaine année pouvait même être mariée de force, et était pour ainsi dire asservie. Une répression sévère s’abattit sur les femmes, un racisme d’État s’instaura à l’encontre des autres races, des hybrides fées, vues comme des traîtresses. Celles-ci commencèrent à se réfugier dans le duché de Tatiana, qu’on appela par son nom d’origine,
Uatis.
Wika rallia à elle les survivants elfes et nains, et proclama l’indépendance d’Uatis. Chez Auris, on appela cela «
La Première Guerre Civile », mais l’appellation couramment retenue est désormais celle de «
Première Guerre Sexuelle », en ce qu’elle opposa les guerrières uatéennes aux guerriers auriens.
Mais les rebelles uatéennes, au bout de quelques années de guérilla, connurent un échec fatal quand les forces auriennes
détruisirent le Sanctuaire. L’incendie du dernier Arbre-Cœur scella le sort de la race des Fées, condamnée à mourir. Il en allait de même pour les nobles races magiques, à l’exception des Viéras. L’incendie du Sanctuaire mit définitivement fin aux guerres raciales, et à la première Guerre Sexuelle, tout en provoquant la mort de Wika.
III/ LES GUERRES SEXUELLES ET LA NAISSANCE D’UATIS
La victoire d’Auris ne signifia pas la fin des conflits, car, avec la destruction du Sanctuaire, Obéron continua à persécuter les femmes hybrides. Et l’idéal uatéen n’était pas mort, quelques châteaux continuant à se battre. Obéron durcit encore la législation, devenant de plus en plus dur, sombrant peu à peu à la folie. En détruisant le Sanctuaire, il s’était aussi condamné lui-même, car l’effet magique de son armure était lié au Sanctuaire, et, en détruisant le Sanctuaire, son armure devint un sarcophage, le corrompant en le condamnant peu à peu à la mort.
Avec le durcissement des règles, bien des femmes se mirent à fuir, rejoignant les dernières citadelles uatéennes. Parallèlement, l’Empire commençait à subir le contrecoup de l’anéantissement du Sanctuaire et de sa forte extension. Devenu trop grand, l’Empire commençait à devenir décadent. La magitech fut désormais renouvelée en exploitant dans les mines les cristaux magiques qui s’y trouvaient, mais le temps d’adaptation de l’Empire d’Auris dura de nombreuses années. Tous ces éléments amenaient peu à peu l’Empire à se morceler, la démence d’Obéron et sa haine envers les femmes n’aidant en rien. Peu à peu, une idée mûrit dans la population, celle selon laquelle Tatiana avait maudit Obéron, et que sa malédiction était en train de s’abattre.
De nouvelles révoltes éclatèrent sous le règne d’Obéron. Le Prince de Cristal ne parvenait plus à tenir son royaume, et de nombreuses femmes continuaient à se révolter. Avant le règne d’Obéron, les femmes avaient un statut relativement similaire à celui des hommes. Le changement avait été trop brutal, et la discrimination trop violente. Surtout, en détruisant le Sanctuaire, Obéron déclencha chez toutes les hybrides-fées un sentiment de rage sans pareille à son encontre, car elles se sentirent coupées de leurs pouvoirs, de tous leurs liens. Elles se mirent à abhorrer la magitech, et à fomenter une révolte.
Révolte après révolte, Obéron était de plus en plus isolé, jusqu’à finir par mourir. Aujourd’hui encore, l’on ignore qui tua le « Prince Dément ». Un empoisonnement par des femmes ? Certains affirmaient que ses propres généraux l’avaient tué. En réalité, il était difficile de ne pas trouver une personne cherchant à se venger du fou. Avec sa mort, Obéron n’avait pas laissé de successeur légitime, ce qui entraîna une violente guerre de succession, qui désagrégea définitivement l’Empire.
En mémoire de Wika, plusieurs femmes fondèrent alors l’
État d’Uatis. Marquées par la démence d’Obéron et les dérives de la monarchie, elles édifièrent également une
Constitution proclamant que l’État uatéen serait une démocratie, dirigée par un Sénat, sans pouvoir central trop fort. L’État uatéen pouvait compter sur des aristocrates auriennes qui avaient choisi de fuir l’Empire, et qui se prêtèrent bien volontiers à cet exercice.
Uatis ne fut pas la seule province aurienne à faire sécession, mais celle-ci fut assurément la plus spectaculaire, compte tenu du passif existant.
IV/ LE DOGAN D’UATIS ET LA THÉORIE DE L’UNICITÉ
Le gouvernement central d’Auris, après plusieurs années de guerre interne, période qu’on appela «
L’Âge Sombre », ou «
l’Anarchie », se reconstruit. Une junte militaire se forma, et décida que le Roi aurien disposerait désormais de contrepouvoirs. L’héritage d’Obéron avait profondément marqué les esprits. L’Empire était devenu une monarchie, qui décida de reprendre le contrôle d’Uatis, estimant que c’était le meilleur exemple à donner. Sans les Fées, les Uatéennes étaient désespérées, et les Auriens pensaient donc pouvoir rapidement s’imposer.
Grand mal leur en prit, car, entre-temps, les Uatéennes avaient fait une découverte qui allait à jamais changer la face de l’Histoire. Wika, de son vivant, avait cherché à trouver un endroit secret, une base souterraine abritant mille merveilles. Les Uatéennes finirent par trouver cet endroit dans une plaine assez aride. Un bunker souterrain de conception inconnue, un
Dogan, accessible depuis d’antiques ruines métalliques. Les Uatéennes qui découvrirent ce Dogan comprirent que celui-ci était une structure futuriste, extraterrestre, implantée jadis par une race très évoluée pour étudier ce monde, l’analyser. Mais le Dogan fonctionnait toujours, et réagit à la présence des Uatéennes. Son programme était toutefois très limité, puisqu’il ne débloquait les technologies que quand on arrivait à réussir ses énigmes, énigmes qui dépendaient du niveau technologique d’une population.
Le Dogan fournit néanmoins aux Uatéennes des informations très précieuses dans tous les domaines : développement sociétal, santé, agriculture, ou même militaire. Avec ces nouveaux éléments, les Uatéennes rattrapèrent leur retard sur les Auriens, et la guerre s’enlisa. Le Dogan fournit aux Uatéennes tout ce dont elles avaient besoin, et elles renièrent par conséquent la magie, sans pour autant continuer à abhorrer les hommes. Cela figurait dans la Constitution uatéenne, et le Dogan les encouragea en ce sens. La philosophie faisait partie de ce que le Dogan avait en données, et les Uatéennes se mirent à adhérer à un concept, la
théorie de l’unicité.
Selon cette théorie, toutes les discriminations et tous les malheurs du monde avaient pour origine profonde la dualité sexuelle, le fait que les êtres humains naissaient perpétuellement incomplets. Car l’homme ne pouvait procréer sans la femme, et vice-versa. Or, la femme avait déjà tout ce qu’il fallait pour concevoir des enfants. Le Dogan apprit aux Uatéennes les subtilités de la biologie et du corps de la femme, notamment le fait que leur organe sexuel, le clitoris, ressemblait à un pénis.
Les Uatéennes en arrivèrent à la conclusion qu’il fallait supprimer l’homme, et qu’il n’existe plus qu’un seul sexe. Cette théorie se développa au sein de la société uatéenne, s’appuyant sur plusieurs siècles de répression et de conflits.
Elle aboutit finalement au monde tekworldien actuel, un monde où les rôles se sont inversés. La magitech aurienne permet encore de résister aux armes uatéennes, mais le décalage militaire est grand. Les Uatéennes ont inversé la situation, assiégeant désormais les Auriens. Avec cette guerre longue et usante, les Uatéennes sentaient la fin du conflit arriver. Elles avaient développé d’énormes cités futuristes au fil des siècles, des implants cybernétiques, perfectionné la robotique comme jamais, tout en gardant certains traits spécifiques à leur ascendance lointaine féérique, comme un goût prononcé pour la beauté.
La suprématie uatéenne était en train de s’instaurer quand une menace supplémentaire vint rabattre les cartes.
V/ L’ASTÉROÏDE ET LES XÉNOS
La guerre tournait à l’avantage des Uatéennes. Le Sénat était une institution solidement ancrée dans les mœurs uatéennes, et l’état-major planifiait une ultime campagne militaire destinée à assurer la victoire définitive des Uatéennes sur les Auriens. L’armée se regroupait massivement du côté de la frontière, installant de multiples camps et bases, lorsqu’une menace émana du ciel.
Un astéroïde se posa de l’autre côté des terres uatéennes, là où, il y a des éons de cela, le Sanctuaire des Fées fut détruit par l’armée aurienne. L’Astéroïde était un vaisseau spatial qui libéra une nuée de
Xénos. Ces créatures innommables et monstrueuses déferlèrent dans des régions industrielles et isolées. L’armée dut rapidement se redéployer, et retraversa tout le territoire uatéen. Les semaines qui suivirent l’invasion xénos furent extrêmement confuses, et il fallut le recours à une arme expérimentale, fournie par le Dogan, pour stopper la nuée : une tête nucléaire. La bombe vaporisa une cité uatéenne où la majeure partie des troupes xénos se trouvait.
Suite à cette première campagne contre les Xénos, les Uatéennes parvinrent à les repousser jusqu’à l’Astéroïde, mais ne parvinrent pas à s’y infiltrer. Elles l’encerclèrent, et établirent progressivement autour de l’Astéroïde un impressionnant complexe militaire : le
Containment Point. Une série de tranchées massives, de bases, de bunkers, avec des bases arrières, le tout construit le long du cratère entourant l’Astéroïde. Depuis lors, la situation est bloquée, car les offensives uatéennes n’ont jamais réussi à percer la coque des Xénos.
La menace xénos a amené chez les Uatéennes un vent de paranoïa qui a conduit le Sénat à déléguer de plus en plus de pouvoirs à l’armée et aux grandes entreprises uatéennes, des corporations très puissantes qui sont devenues des mégacorporations. Profitant de dérégulations massives, ces mégacorporations ont peu à peu pris le contrôle d’Uatis, façonnant les envie des Uatéennes, s’investissant dans tous les domaines, et bénéficiant de partenariats privés avec l’armée qui leur permet de multiplier les recherches sur les cobayes humains, dans le but de développer toute arme utile pour vaincre les Xénos, dont le potentiel destructif et corruptif à l’égard des Uatéennes ne cesse de les inquiéter. Officiellement une démocratie, Uatis est devenue une junte militaire.
Auris, de son côté, est paradoxalement l’État qui exploite encore la magie, sous la fameuse magitech. Lourdement affaibli par la guerre, Auris a connu une crise économique majeure dont l’État aurien peine à se remettre, et qui a accru sensiblement les différences sociales. La monarchie est devenue une aristocratie qui rêve de se venger des Uatéennes, et perfectionne ses armes en vue de reprendre la guerre, les avis étant toutefois partagés. Certains y voient enfin l’occasion de conclure la paix avec Uatis, mais les deux camps se sont mutuellement endoctrinés à se haïr mutuellement.
Ailleurs, d’autres royaumes existent, et quelques races survivent encore, mais sont généralement asservies par les humains, notamment les furrys. Il existe toutefois encore des traces de certaines anciennes espèces… Et peut-être même les Fées noires, ces figures issues de la propagande d’Obéron, à supposer qu’elles existent vraiment…