The Multiversity

[Chloé Faure]

Miss Allison Winters était une jeune professeure fraîchement diplômée, âgée de 23 ans, et qui enseignait depuis peu les mathématiques au lycée pour jeunes femmes, dirigé par une administration aux "valeurs chrétiennes". Quiconque connaissait vraiment Allison ne pouvait que rire de la blague que tout ceci était, elle qui était lesbienne et assez peu en accords avec les "valeurs chrétiennes" défendues par l'établissement dans lequel elle était pourtant employée. C'était pourtant le genre de petite blague qui était faisable lorsqu'on était comme elle, jeune et assez douée en informatique ainsi qu'en cyber sécurité, ses employeurs actuels n'avaient pu trouver sur elle que des éléments complètement fabriqués par ses soins, et n'y avaient d'ailleurs vu que du feu. Allison Winters se présentait donc comme cette jeune femme, ayant tout mis dans ses études pour devenir professeure par vocation, avec des croyances plutôt conservatrices, et elle était même fiancée à son ami d'enfance, Alan. La recrue parfaite pour un établissement se voulant un modèle, là où elle était en réalité plutôt aux antipodes de ce qu'ils cherchaient. La réalité était qu'Alan et elle étaient effectivement amis, mais faussaient leur "relation amoureuse" pour se créer une couverture crédible, là où les discriminations à l'embauche en fonction de votre orientation sexuelle étaient une réalité toujours aussi palpable. Ils passaient pour un jeune couple, moderne, mais ancré dans certaines traditions, un simulacre qu'il fallait bien maintenir, mais qui les avait incroyablement aidé pour obtenir leur maison qu'ils partageaient, ou même tout simplement leurs jobs.
Allison n'avaient en effet pas choisie d'enseigner dans cet établissement juste pour la blague quotidienne que c'était, mais aussi car son salaire était drastiquement plus grand, et qu'il lui fallait bien ça pour vivre, rembourser son prêt étudiant, et les autres tels que celui de sa maison ou de sa voiture. Allison se disait qu'elle n'aurait qu'à survivre à quelques années de cet enfer avant de pouvoir démissionner pour aller ailleurs, mais la nécessité pour elle de maintenir l'illusion faisait, entre autres, qu'elle ne pouvait pas vraiment se permettre d'avoir de relations comme elle l'entendait.

Pour autant, quelques semaines seulement après la rentrée, il lui semblait dores et déjà qu'une opportunité en or se profilait pour elle. Il était approximativement 17 heures dans la salle de retenue, au troisième étage d'un des bâtiments du grand complexe étudiant, et Allison attendait la venue de celle à qui elle avait personnellement donnée cette heure de colle. Rebecca Charm, une élève d'une des classes dont elle avait la charge comme professeure principale. La jeune femme devait venir ici, pour récupérer son téléphone portable, qui lui avait été confisqué plus tôt dans la journée après un flagrant délit d'usage dans sa classe. Cela arrivait assez régulièrement, et en temps normal, ses élèves étaient soit assez brèves, soit assez discrètes pour que Allison passe l'éponge, mais dans le cas de Rebecca, l'instinct d'Allison lui avait soufflée de le confisquer de par certains soupçons qu'elle avait, et qui s'étaient confirmés.
Il fallait dire que Rebecca, sans doute par flemme, n'avait rien trouvée de mieux comme mot de passe pour dévérouiller l'accès à son téléphone, qu'une série de chiffres se suivant dans l'ordre. Allison avait donc pu voir que la lycéenne s'était servie de son portable pour, entre autres, prendre des photos d'elle en cours, avec des tentatives d'angles qui étaient pour le moins...suspicieux. Allison avait été initialement tentée de signaler cet incident au proviseur, son boss, mais s'était ravisée en se disant que cette élève, qui était déjà ici pour raisons de "correction de comportements inapropriés" dans son ancien établissement, pouvait risquer gros avec ça. Et puis, d'une façon bien moins propre moralement, la jeune professeure avait fini par se dire qu'elle avait peut-être bien là de quoi...et bien se trouver une partenaire de jeu dont elle pouvait s'assurer le silence.

*Nous allons bien voir à quelle sauce je vais devoir te cuisiner ma jolie.*

Elle était donc sur son bureau, occupée à relire ses propres notes de cours, quand on toqua à la porte. Dans un soupir, et un petit sourire en coin, Allison alla ouvrir pour voir que son élève se trouvait bien au pas de la porte.

Miss Charm, vous avez cinq minutes de retard, entre je vous prie.

Allison émanait naturellement cette aura de professeure sévère et très axée sur la discipline, qui suffisait généralement à calmer la plupart de ses élèves. Elle indiqua à Rebecca de prendre place à une table située juste en face du bureau, sur lequel Allison prit place en face, croisant ses jambes recouvertes d'un collant noir, dans une tenue qui était un tailleur qui la mettait bien en valeur.

Bien, j'espère que vous avez apporté vos exercices avec vous comme je vous l'ai demandée, car c'est ce que nous allons faire au cours de cette heure, mademoiselle. Puisque vous avez estimée qu'il valait mieux utiliser votre portable dans mon cours plutôt que de travailler, il me semblait juste que vous ratrappiez le retard que vous avez prise sur vos camarades.

[Reine Alice Korvander]

Rebecca Charm avait rejoint sous la contrainte l’école privée Saint-Patrick. Âgée de 16 ans, elle était issue d’une bonne famille de riches Américains ultraconservateurs, ce qui s’accompagnait de tout ce qu’on pouvait imaginer dans cette famille. Son père était un homme politique qui avait comme programme politique une vision très conservatrice des relations conjugales. Ouvertement hostile à toute forme d’avortement, il participait chaque Dimanche à des messes religieuses, et passait son temps sur les plateaux-télés à dire tout le monde qu’il pensait des woke et autres dégénérés sociaux responsables selon lui de l’effondrement de la société américaine. Alors, forcément, quand les Charm avaient surpris leur fille en train de sucer l’un des majordomes de la maison, la réaction avait été immédiate. Rebecca avait été introduite au lycée Saint-Patrick, un établissement privé religieux onéreux, où elle avait rejoint l’internat. L’idée était évidemment de réorienter leur fille sur le droit chemin. Rebecca, avec ses cheveux teints en rose, faisait figure de provocation constante à l’autorité sèche des Charm. Elle était une rebelle, du style à faire le mur, et, si elle était toujours vierge, elle avait déjà eu droit à des rapports sexuels anaux et buccaux.

En rejoignant ce lycée, Rebecca avait hésité. Ses parents menaçaient de l’exhéréder, mais autant dire qu’à cet âge, Rebecca s’en moquait. Elle n’aimait pas spécialement ses parents, à commencer par l’hypocrisie de son père, qui était à l’image du gros lard qu’il vénérait, Donald Trump, lui aussi soi-disant protecteur des bonnes valeurs familiales, et qui avait plastiqué sa femme comme un bout de viande, et l’avait trompé avec assez de femmes pour enfanter tout un pays. Rebecca menait tout simplement sa crise d’adolescence, mais aussi son éveil à la sexualité. Elle disposait sur son téléphone de beaucoup de photos compromettantes, émanant de ses amants, des relations qui n’étaient pas sérieuses. Des photos de verges, des vidéos d’elle-même en train de les sucer. Rebecca n’avait encore jamais vraiment essayé les femmes, si ce n’est une fois en embrassant Stella, la sœur d’un autre richard qu’elles avaient ensuite sucé toutes les deux. Autant dire qu’elle baignait dans un univers ultraconservateur où les enfants de ce milieu étaient tous des pervers comme on en voyait rarement.

*Je dois récupérer mon portable…*

Aujourd’hui, Rebecca avait assisté au cours de mathématiques. Il était tenu par une jeune professeure. Elle avait pris des photos d’elle à Grace, et elles avaient échangé ensemble par SMS :

Elle a l’air de pas rigoler, elle ! »

C’est déprimant de voir de jolies filles qui ont un bâton dans le cul comme elle.

J’avoue, lol. Ce serait tentant de lui en foutre un dedans, non :p ?

’Te fais pas d’illusions, pour bosser dans un trou pareil, elle doit être vierge comme un cul.

Madame Winters avait fini par la griller, et lui avait confisqué son téléphone. Rebecca avait grommelé, et avait reçu une heure de retenue. Elle s’y rendait donc, en espérant que cette professeure rigide comme un clou de porte n’avait pas accepté à son téléphone. Son mot de passe était le plus simple du monde : « 0000 ». De quoi donner des frayeurs à des informaticiens, mais ce n’était pas comme si elle avait prévu de le perdre ! Rebecca, dans son uniforme scolaire, qui avait une jupe un peu trop courte pour elle (une erreur de modèle), toqua à la porte, puis rentra à l’intérieur.

« Bonsoir, Madame Winters. »

La prof’ la regardait toujours avec son air sévère de ménagère frustrée. Rebecca espérait que cette heure ne serait pas trop sévère. Elle s’assit, et laissa celle-ci déballer son baratin habituel.

« Ouais, j’ai rapporté mon bouquin. »

Rebecca le sortit, et le posa sur la table. Le sujet portait sur les suites. Autant dire que Rebecca n’en avait absolument rien à secouer. Elle n’était pas une mauvaise élève, mais cela faisait maintenant un bon mois qu’elle était dans cet internat, et qu’elle devait se masturber dans les chiottes pour que personne ne la surprenne à l’internat. D’ailleurs, quand Madame Winters avait saisi son téléphone, Rebecca était en train de se masturber en frottant ses lèvres intimes contre le rebord de la chaise, une technique classique. Comme elle supposait que Madame Wintersd devait avoir des toiles d’araignée dans sa chatte, et qu’elle n’avait jamais dû songer à se masturber, elle n’avait sûrement pas relevé les stratagèmes habituels de Rebecca.

« Écoutez, je suis prête à faire tous vos examens, mais je dois récupérer mon portable. Quand vous m’avez surprise, mon petit-frère avait une crise d’asthme, c’est pour ça que j’ai décroché mon téléphone. J’suis sincèrement navrée, mais je m’inquiète pour lui, vous comprenez ? Donc, vous voulez bien me le rendre à la fin de la retenue ? J’vous promets de faire tous vos exercices, Madame. »

Elle mentait, évidemment. Rebecca avait un petit-frère, Chris, mais qui avait cinq ans. Elle l’aimait bien, mais Chris n’avait aucune crise d’asthme. Elle voulait surtout récupérer son portable pour pouvoir voir le soir les photos et vidéos coquines que Stella lui envoyait. L’internat bloquait en effet une bonne partie d’Internet, en ce compris le porno, mais les messages n’étaient pas bloqués. Chaque soir, elle se masturbait sous le lit en voyant les vidéos et photos que Stella lui envoyait, et, très clairement, Rebecca ne se voyait pas passer une soirée sans ça… C’était vital !

*Tu comprends ça, Miss Cul-Serré ? songeait-elle. J’ai des pulsions, moi, j’suis pas frigide comme toi avec tes putains de maths à la con !*

Autant dire que Rebecca était bien loin de se douter de la réalité, et que « Miss Cul-Serré » avait probablement eu le temps de voir tout le contenu de ce téléphone portable…

[Chloé Faure]

Lorsqu'elle était venue pour la première fois dans sa classe, Allison avait instinctivement su qu'elle aurait des interactions différentes avec Rebecca au contraire de ses autres élèves. Ses cheveux teints par une permanente rose d'un nouveau genre, qui altérait jusqu'à la racine les pigment des cheveux, était déjà en soit un doigt d'honneur à tout ce que pouvait représenter le milieu conservateur duquel elle était originaire. Mais plus que ça, Allison qui était sa professeure principale avait accès à son dossier, qui contenait nombre de détails de sa vie d'adolescente en pleine crise.

*Et toi ma chérie, tu ne va pas faire long feu dans cet endroit.*

Sauf à ce qu'elle l'y "aide" à sa manière, même si, sans se voiler la face, ce que Ally s'apprêtait à faire était clairement du chantage, mais elle devait elle même couvrir ses arrières. Coucher avec une élève était risqué, mais un risque calculé, et puis il fallait bien admettre que Rebecca avait un...truc en plus.
Assise sur son bureau, les jambes croisées et faisant face à son élève, Allison l'écouta tenter de justifier l'utilisation de son téléphone en cours, et semblait très concernée par le fait de le récupérer, quitte à "faire tous les examens qu'elle voulait", une phrase qui ne manqua pas de faire sourire la jeune professeure.

Oh, je suis honorée que vous daignez bien faire ces exercices Mademoiselle Charm, et je vous en remercie du fond du cœur.

Le sarcasme avait toujours été une des armes favorites d'Allison, néanmoins, elle ponctua aussi sa phrase de gestes en direction des tiroirs de son bureau, afin d'en sortir le portable incriminé, qu'elle tenait dans une de ses mains.

Vous allez récupérer votre portable, ne vous en faites pas pour ça. En revanche, j'apprécierai que vous cessiez de me prendre pour une idiote.

D'un geste naturel de son pouce, elle tapa le code hautement simpliste pour, sous les yeux de l'adolescente, dévérouiller l'accès à son téléphone.

Voyez vous Miss Charm, conformément au règlement intérieur, si je ne puis vous confisquer définitivement votre téléphone, je suis en revanche tout à fait autorisée à en fouiller le contenu si ce dernier a été utilisé en dehors des cadres autorisés, comme cela a été le cas. Vous n'avez passée aucun appel à votre frère aujourd'hui, et je doute d'ailleurs qu'à 5 ans il soit déjà apte à le faire de lui même. En revanche...

Pendant qu'elle parlait, Allison avait soigneusement sélectionnée une série de messages, et de photos, qui soit la mentionnaient, soit trahissaient des tentatives de prises de vue sous des angles pour le moins obscènes. Elle tourna l'écran en direction de sa jeune élève, qui devait maintenant se rendre compte que sa professeure en savait beaucoup, beaucoup plus.

Des commentaires mal placés à mon égard, et est-ce que je me trompe, ou bien avez vous tentée de me prendre en photo par dessous mon tailleur ? Non ne répondez pas, c'était une question réthorique.

Elle jeta alors le portable sur la table de Rebecca.

Vous pouvez le reprendre, j'ai dores et déjà pris soin de copier tous les éléments incriminants sur de multiples supports extérieurs, les supprimer de votre téléphone ne servira pas à grand chose à ce stade. Miss Charm, passe encore que vous utilisiez votre téléphone pendant mon cours, vous n'êtes pas la première, et ne serez pas la dernière, mais ce genre de comportement va au delà d'un simple non respect du règlement intérieur, je pourrais porter plainte contre vous et vos parents pour harcèlement sexuel. Est-ce que vous vous rendez compte de la gravité de vos actes et de leurs potentielles conséquences ?

[Reine Alice Korvander]

Quand le portable atterrit sur son bureau, Rebecca ne répondit pas. Elle n’avait pas les joues rouges, mais elle était au contraire livide. Elle ne s’était clairement pas attendue à ce retournement, et Rebecca réagissait comme on pouvait s’y attendre… En se figeant totalement. Erreur 404cérébrale, un Alt + F4 de son cerveau. Rebecca comprit qu’elle avait visiblement sous-estimé cette professeure coincée, et plusieurs pensées diverses éclatèrent alors dans son esprit lorsque les connexions cérébrales se rétablirent, et que son ordinateur mental se ralluma.

*Elle n’a pas le droit de faire ça !
Putain, mais quelle conne… Pourquoi j’ai pas changé ce putain de mot de passe ?
On aurait dû lire cette saloperie de règlement, mais je suis sûre qu’elle dit des conneries. Elle a pas le droit de fouiller ton portable, fous-lui un procès au cul, à cette salope !
Si tes vieux le savent, t’es morte !*

Au milieu de ce chaos ambiant, Rebecca finit par relever la tête.

« Okay, Madame, vous m’avez bien baisé. »

Foutu pour foutu, autant y aller…

« Je n’ai aucune envie d’être dans cette foutue école pour bigots. Mon père m’a foutu de force ici pour refréner mes pulsions, mais ce con ne se doutait pas que je suis bisexuelle. »

Vu la manière dont Rebecca parlait de son père, la professeure devrait vite réaliser qu’il y a une tension entre eux, et qu’elle n’aimait pas beaucoup ses parents. Rebecca soupira encore, et reprit :

« J’suis à peu près sûre que vous avez pas le droit de regarder mon portable. Je suis pas juriste, mais je regarde la télé, et ils le disent, à la télé. Ça fait partie de la vie privée… Mais bon, je suppose que, si vous vouliez vraiment me sanctionner, mon heure de colle se serait transformée en une séance devant ce gros obsédé de directeur, et que j’aurais eu droit à une exclusion temporaire. »

Rebecca paniquait, mais elle n’était pas si idiote que ça non plus.

« Franchement, je trouve ça triste pour vous… J’veux dire, vous êtes sacrément bien gaulée, et vous vous retrouvez dans ce lycée de merde, à enseigner des maths à des gosses de riches qui en ont rien à foutre, et qui sont juste là parce que leurs vioques ne veulent pas qu’on finisse dans la presse à scandales. Sexe, drogue, alcool, soirées festives… On est tous là pour ça. Et vous, vous perdez votre temps et votre beauté avec nous. C’est pas logique. Alors, vous voulez quoi ? Combien d’argent pour qu’on en reste là ? J’vous promets de rester sage pendant vos cours, j’veux pas vous foutre dans la merde, et je me débrouillerai pour vous ramener le pognon que vous voulez… J’pourrais même vous offrir un bad dragon dans la foulée, si vous savez comment ça marche… »

[Chloé Faure]

La révélation eût l'effet escompté, à savoir faire sortir Rebecca de cette attitude ostentiblement rebelle à son encontre, et remettre quelque peu les pendules à l'heure. Toutefois, passé le bref moment de choc, la lycéenne se reprit et se mit à parler pour ainsi dire plus que ce que Allison n'aurait cru au départ. L'adolescente marchait sur une ligne étroite entre son état de panique et sa volonté de ne pas complètement céder, ce qui était somme toute plutôt admirable, y compris quand elle mentionna le fait qu'elle ne pensait pas qu'elle aie "vraiment" le droit de fouiller dans son portable.

Ma chère, tu serais surprise de savoir vraiment à quel point le pays des libertés aime les bafouer des fois.

Mais effectivement, elle avait aussi raison sur son hypothèse que si Ally avait vraiment voulu la sanctionner, elles ne seraient pas là à causer les deux. Allison esquissa même un semblant de sourire quand Rebecca la complimenta sur sa beauté, le fait qu'elle voulait lui donner de l'argent pour qu'elle se taise, voire même lui acheter un Bad-Dragon, en insinuant qu'elle ne savait sans doute pas de quoi il s'agissait.

Pf...Détends toi un peu, et écoute donc ce que j'ai à proposer.

Il était très intéressant de noter qu'Allison se permettait maintenant de tutoyer son élève, comme pour marquer le fait qu'il s'agissait là d'une phase pour le moins...informelle de leur échange. La professeure descendit donc de son bureau, puis prit une chaise de la classe pour aller finalement s'asseoir directement en face de son élève.

J'en sais un peu sur toi tu sais. Les raisons de ta venue ici, et ton attitude en général, je me doutais bien que ce n'était pas ton choix, peut-être encore plus que d'autres ici présent. Je ne suis pas non plus ici entièrement par choix, c'est juste que c'était l'option la plus idéale pour moi, les études ça coûte cher, et rembourser des prêts quand on est enseignante débutante ça peut être compliqué, sauf quand on enseigne dans un lycée privé comme celui là. Mais contrairement à ce que tu semble penser, mes intentions ne sont pas de te soutirer de l'argent, ou même de vraiment te sanctionner, il s'agissait surtout d'attirer ton attention en m'assurant que ce dont nous allons parler ne quittera pas le cadre d'un échange purement privé.

Elle marqua une brève pause, ayant pris une position de jambes et bras croisés sur la chaise, signe qu'elle était sérieuse.

Pour équilibrer un peu la balance dans notre rapport de force, je vais te dire un secret sur moi, un secret qui me mettrais tout autant dans l'embarras que toi si jamais tes parents venaient à apprendre tes nouveaux écarts de comportement. Je suis lesbienne.

Nouvelle pause, pour laisser le temps à Rebecca de l'encaisser.

Oui oui, absolument. Je sais ce que c'est que de devoir cacher sa véritable nature à tout le monde, y compris ses proches, alors je comprends un peu ta situation Rebecca. Cela étant dit, toute ma compréhension ne change rien au fait que la raison de ta présence ici est exclusivement due au fait que tu t'es montrée très imprudente. Et si tu t'es retrouvée ici, alors tu dois savoir qu'il existe également d'autres établissements encore plus durs chez qui sont envoyés des cas considérés comme désespérés. Une autre professeure que moi t'aurais dénoncée, tu as eu de la chance, mais ça ne sera pas forcément tout le temps le cas.
Alors, maintenant que toi et moi sommes plus ou moins liées par un gardiennage de secrets mutuels, voilà ce que je te propose. Puisque tu trouve que je suis "bien gaulée", que dirais tu de devenir...ma soumise ? Tu n'aurais plus à risquer de stocker du porn sur ton téléphone, et pour ma part, j'y trouverai mon compte en ayant une partenaire ayant toutes les raisons de conserver cette relation secrète.
Il va de soit que je ne souhaite te forcer en rien Rebecca, si tu dis non, nous finirons juste cette heure de colle normalement, et rien d'autre ne se passera par après...

[Reine Alice Korvander]

Alors là… Rebecca se reçut un deuxième uppercut, sans préparation. Déjà, le coup du portable l’avait estomaqué, mais, quand Miss Winters avoua être lesbienne, et vouloir faire d’elle sa soumise… Rebecca la fixa, ses yeux ouverts comme deux ronds de flancs.

*W. T. F.*

Voilà ce qu’on aurait pu écrire sur le front de Rebecca. Elle pensa sur le coup à une caméra cachée, à un genre de piège vicieux. Elle savait ce qu’elle risquait si son téléphone portable filait sur les réseaux sociaux. Le stade supérieur, que son connard de vioque avait envisagé, avant que sa mère ne l’en dissuade : la thérapie de conversion. Depuis la réélection de Trump et de la clique de tarés qui l’accompagnaient, ces thérapies barbares, illégales dans plusieurs États, avaient fait florès. L’administration avait autorisé certaines pratiques interdites comme la lobotomie ou la sismothérapie. Cette perspective terrifiait suffisamment Rebecca pour qu’elle ne réponde pas trop vite.

Piège ? Ou pas piège ? D’un autre côté, Miss Winters prenait des risques en disant être lesbienne, mais il pouvait aussi s’agir d’un piège pour définitivement coincer Rebecca. Elle avait l’air sincère, mais Rebecca était tout de même méfiante.

*Ceci dit, si elle voulait vraiment m’entuber, elle aurait prévenu sa hiérarchie…*

Rebecca savait que le dirlo avait des ambitions politiques. Il aurait un dossier parfait pour faire chanter les Charm… Mais peut-être qu’il en voulait davantage, genre des aveux en direct avec une caméra cachée. Rebecca, qui luttait contre une crise de panique, se mit à regarder autour.

« C’est un traquenard, hein ? Vous faites genre que vous me comprenez, et vous avez mis une caméra cachée ? Vous pourriez juste me dire ce que j’ai envie d’entendre sans vous mouiller. Comment j’peux vous faire confiance, moi ?! Vous savez ce qui va se passer si mon connard de père apprend ça ? Il voulait me foutre à l’institut Masters ! »

Du nom de William Masters, l’un des théoriciens fondateurs des premières thérapies de conversion, l’institut Masters était un institut psychiatrique et médical spécialisé dans les thérapies de conversion.

Rebecca réfléchit alors. D’un autre côté, cette nana pouvait être sincère…

« J’veux pouvoir vous faire confiance. Si vous avez vraiment envie de faire ce que vous dites, j’veux être sûre que vous êtes… Enfin, voilà, que vous essayez pas de m’entuber. Donc… Montrez-moi que vous cherchez pas à me piéger. Vous pouvez comprendre que je sois méfiante, non ? Vous n’avez qu’à me montrer des photos de votre portable… »

Rebecca sentait son cœur battre lentement dans sa poitrine.

Si seulement ça pouvait être vrai…

Si seulement !

[Chloé Faure]

De toute évidence, Allison aurait pu se reconvertir en actrice, tant son acte de professeure frigide fonctionnait, c'était cette sévérité apparente qui avait convaincu le directeur de l'établissement de l'embaucher, ainsi que son background finement paufiné par ses soins Il suffisait de voir à quel point Rebecca semblait interloquée par ce coming out pour se convaincre qu'Allison cachait très, très bien son jeu. Elle prenait indéniablement un gros risque en divulguant cette information à une élève, et tout calculé soit-il, un risque demeurait un risque qui pouvait la foutre dans la merde. Allison aurait pensée que ça serait suffisant, mais ça ne l'était pas, Rebecca sortait même doucement de ses gonds en extériorisant certaines de ses plus grandes craintes, qu'Allison avait déjà devinées, à savoir qu'elle soit envoyée dans un endroit encore pire qu'ici. En d'autres circonstances, peut-être aurait-elle pu se moquer de cette poussée de paranoïa un peu tardive de son élève, mais sa détresse était sincère, comme si une couche de glace s'était brisée chez elle aussi. Allison soupira alors, puis sorti son propre téléphone portable d'une des poches de son tailleur.

Je comprends ta détresse et ta méfiance Rebecca. J'ai du apprendre à vivre en cachant qui j'étais vraiment de quasiment tout le monde, mes parents, ma famille, mes amis, donc si tu veux des preuves...j'accepte de prendre le risque de t'en montrer.

Elle déverouilla son téléphone, puis entreprit de pianoter dessus.

Juste au cas où, pour les prochaines fois, essaye de stocker ton contenu sensible sur des services d'hébergement sécurisés, et pas directement dans le répertoire "images" de ton téléphone, et change ton mot de passe, ça évitera que des petites curieuses dans mon genre ne tombe sur des choses que tu aimerais éviter de révéler.

Allison accéda alors à son propre serveur de stockage personnel, qui n'était accessible que par un scan de l'empreinte digitale, et deux mots de passe sécurisés, en plus d'être un service externe. Cela prit forcément un peu plus de temps que de simplement faire défiler les images prises par Rebecca, mais au bout d'un moment, un fin sourire se dessina sur les lèvres de la professeure, qui tendit alors son téléphone vers Rebecca. cette dernière pu alors voir sa prof dans une tenue qui ne laissait aucun doute quand à certains de ses passe-temps...pas vraiment catholiques.

Voilà, la photo date d'avant la rentrée, et je n'ai pas encore eu l'occasion d'utiliser cette tenue en conditions réelles depuis que je l'ai achetée il y a six mois. Comme je te l'ai dit, je dois garder mon secret tant que j'ai besoin de ce boulot, alors ça réduit grandement les possibilités pour moi de trouver une partenaire qui...ne présenterait pas un risque.

Elle laissa longuement à Rebecca l'occasion de mater cette photo d'elle, avant de le retirer, et de ranger son portable.

Comme tu peut le constater, je ne suis pas seulement lesbienne, mais aussi une grande afficionado du BDSM, à qui il manque une sub'. Et ce manque commence à me peser, sans doute autant qu'à toi qui en est réduite à ne pouvoir que te masturber dans les toilettes, à des horaires bien précises. Si tu accepte, et comme j'ai bonne réputation ici, je suis à peu près certaine de parvenir à convaincre tes parents et le directeur de la nécessité de te donner des cours particuliers de mathématiques chez moi. Tu pourrais échapper de temps en temps à cet environnement malsain, et même avoir un accès à internet quelques fois par semaine, du moins...quand tu ne sera pas occupée soit à effectivement bosser tes mathématiques, soit à être ma soumise. La seule chose que j'attends de ton côté Rebecca, c'est que tu sois plus prudente que tu ne l'a été jusque là, car il n'y aura pas que ton joli minois en jeu maintenant, mais aussi le mien. Si tu tombe, je tombe, et vice versa.
Voilà, c'est bien toutes les "preuves" et assurances dont je suis disposée à te faire part jusque là. A toi de décider maintenant.

[Reine Alice Korvander]

Rebecca ne savait toujours pas sur quel pied danser avec cette femme. Elle rougit quand elle lui indiqua de faire attention à ses données personnelles.

*Un point pour elle… Dire que je devais changer ce foutu mot de passe !*

Miss Winters pianotait sur son téléphone portable. Rebecca s’attendait presque à la voir lui brandir une image en mode : « Haha ! Je t’ai bien eu ! ». Cependant, si la prof’ cherchait vraiment à la piéger, elle était coincée. Rebecca était nerveuse, non seulement parce qu’elle craignait toujours la case de la thérapie de conversion, mais aussi parce que son cerveau commençait à envisager la possibilité délirante que cette prof’ ultra-rigide dise la vérité. Avait-elle dit qu’elle cherchait une « soumise » ? Sur le coup, Rebecca n’avait pas relevé cette information, mais, maintenant, tandis que la prof’ farfouillait dans son téléphone, Rebecca y songeait. Pourquoi dire ça, et pas simplement qu’elle cherchait une copine ? Rebecca ruminait tout ça dans sa tête, et, soudain, la prof’, qui s’était rapprochée d’elle, tourna son écran…

…Et Rebecca eut droit à un nouvel ascenseur émotionnel.

« Pu… »

Le juron mourut dans sa gorge, tandis que, sous ses yeux, elle sentait ses ovaires fondre, entraînant tout son corps avec dans un magma en fusion. C’était comme le jour et la nuit. Miss Coincée-Du-Cul devenait Maîtresse-Du-Sexe. Elle avait pris une très belle photo, témoignant sans doute de toute une installation chez elle. Médusée, Rebecca vit le reflet brillant de sa tenue en latex, ses collants interminables épousant ses jambes fuselées, le corset qui magnifiait ce corps parfait. Elle vit les longs gants brillants, elle les imaginait crisser, elle vit la cravache… Rebecca n’arrivait plus à détourner le regard. Dans un manga, son personnage aurait sûrement eu les yeux écarquillés en un « O.O » très explicite. Au lieu de ça, elle bavait sur place, en se rappelant que, si elle avait toujours eu des pulsions fétichistes, ce n’était pas le cas de Grace, de sorte que Rebecca n’avait jamais pu pratiquer avec elle.

La prof’ avait parlé, mais il fallut qu’elle éloigne son écran pour que le cerveau de Rebecca tente de reconstituer ce que la prof’ avait dit. Rebecca papillonna des yeux, muette comme une carpe, les joues furieusement rouges, puis Miss Winters reprit. Elle lui expliqua être une adepte du BDSM, une dominatrice qui recherchait une soumise, et proposait finalement à Rebecca un pacte.

« Han ! » gé »mit Rebecca quand Allison mentionna qu’elle voulait faire d’elle sa sub’.

Rebecca rougit furieusement, et posa sa main dans sa bouche. D’un ton calme, Allison lui proposa finalement une sorte de pacte mutuellement bénéfique : se faire plaisir mutuellement, ou sombrer toutes les deux. Seule condition : que Rebecca veille un peu plus à ses données personnelles. Cela la fit rougir jusqu’à la pointe des oreilles, tandis qu’elle prenait conscience des fortes pulsations cardiaques de son corps. Soin cœur tambourinait dans sa poitrine.

« Je… Oui, je suis désolée pour ça, Maî… Euh, Madame ! Je… Je voulais le changer en plus, ce putain de numéro, mais j’ai été prise de court… »

Rebecca ferma les yeux brièvement, puis regarda sa prof’.

« C’est dingue. Je sais pas si je suis en plein délire ou non. Vous avez la réputation d’être vierge et frigide comme un frigo, vous savez… Alors que vous êtes une vraie bombe sexuelle. C’est dément… »

Rebecca se releva alors. Elle contourna son bureau, et se rapprocha de la prof’.

« Okay, vous m’avez convaincu, Madame… J’dois vous avouer que j’ai toujours été intriguée par… Enfin… Ce truc que vous faites. Mais mon amie est pas trop branchée là-dessus. Cependant… Avant d’accepter, et comme vous avez quand même failli me provoquer plusieurs crises cardiaques, je souhaite faire un essai… Genre ce soir… Chez vous… »

Pour elle qui avait la langue bien pendue, Rebecca avait du mal à aligner des mots.

En regardant ses cuisses, on pouvait voir qu’elle était en train de mouiller…

[Chloé Faure]

Allison ne pensait pas avoir vraiment quoi que ce soit à craindre de la part de Rebecca. Il y avait fort à parier qu'après cette frayeur, l'adolescente avait bel et bien compris toute l'importance de se montrer plus prudente à l'avenir. Si elle devait en toucher mot à qui que ce soit, Allison avait "malheureusement" de quoi lui ruiner sa vie à elle aussi, mais c'était justement pour que ce soit moins un chantage et plus un échange de bons procédés qu'Allison avait décidée de lui partager son secret. Dans tous les cas, la visualisation de cette photo lui avait fait son petit effet, même si "petit" était un euphémisme à ce stade, ce qui ne manqua pas de la faire sourire.

Prends garde à ne pas te décrocher la mâchoire petite. déclara-t-elle de façon moqueuse.

Le changement d'attitude chez son élève fût toutefois aussi soudain que bienvenu, car sa paranoïa et sa peur fûrent remplacées par des émotions bien plus positives. Allison, qui s'était levée pendant son dernier monologue, l'observait avec attention, et elle pouvait comme deviner les rouages dans l'esprit de Rebecca qui devaient tourner à plein régime. Sans doute devait elle encore peiner à y croire complètement, mais dans le même temps, voir sa professeure dans une tenue de dominatrice en latex semblait clairement l'enthousiasmer, et l'exciter. Elle manqua même à un moment de l'apeller "Maîtresse".

*Je n'étais pas complètement certaine de moi pour l'aspect BDSM, mais on dirait que mon intuition était la bonne.*

Allison avait reprise une position d'appui contre son bureau, debout, son fessier était pour ainsi dire collé aux rebords de l'épais mobilier, alors que Rebecca lui déclara qu'elle avait une "sale" réputation, alors qu'elle se rendait compte qu'elle était, selon ses propres termes, une "bombe sexuelle".

Et bien c'est le signe que mes cours de théâtre ont payé. Plus on me prends pour ce que je ne suis pas, et moins je risque qu'on soupçonne ce que je suis réellement derrière la façade. Qui sais, peut-être que je t'enseignerais ça aussi un jour ?

Oui, Allison se montrait vraiment sous un tout autre jour, tant et si bien que Rebecca se leva à son tour et s'approcha pour se tenir debout face à elle, et lui déclarer qu'elle voulait en être. Elle avoua une curiosité certaine vis à vis du BDSM sans avoir eu l'occasion de pratiquer, ce qui était un peu une mine d'or pour Allison, mais elle posa aussi la condition de vouloir tester avant de vraiment complètement donner son accord. Une condition sensible, qu'Allison allait accepter, mais Rebecca poussa le bouchon en voulant que cet essai se fasse directement ce soir, et chez elle.

Et bien, je suis ravie de ton enthousiasme Rebecca, mais malheureusement ce soir ce ne sera pas possible. Non seulement car la première venue d'une partenaire chez moi se prépare, mais aussi car il faut que notre petit numéro de "cours particuliers" soit crédible. Il faut que j'obtienne l'accord du proviseur et de tes parents, et si je suis à peu près certaine d'y parvenir, ça ne se fera pas d'ici à ce soir. Patience et prudence ma chère, même si c'est difficile.

Allison, les bras croisés, pencha alors légèrement la tête sur le côté un peu à la manière d'une chatte en pleine inspection de sa future proie.

En revanche, pour t'aider à patienter jusqu'à ce que tu puisse venir chez moi sans risques, je peux te donner un avant-goût de ce à quoi tu peux t'attendre avec moi...tout de suite. Il nous reste bien trois quart d'heure avant la fin de cette retenue, et je me dis que tu pourrais faire ces exercices bien sagement dans ta chambre ce soir.

Elle s'extirpa de son appui contre son bureau pour se rapprocher de son élève, très proche, et sans la moindre hésitation, elle glissa une de ses mains sur la joue droite de Rebecca, avant d'aller se saisir de son menton avec ses doigts.

Et je ne pense pas me tromper en affirmant que de toutes façons, après m'avoir vue sous un autre jour, tu serais bien incapable de réfléchir à autre chose qu'à te laisser aller entre mes mains, n'est-ce pas, petite traînée ?

Allison pencha alors de nouveau sa tête sur le côté, mais cette fois dans l'optique de rapprocher ses lèvres de celles de Rebecca, ce qu'elle fit donc pour aller l'embrasser. Une petite succession de baisers chastes en apparence, puis elle écarta ses lèvres pour pouvoir glisser sa langue dans sa bouche, dans un "vrai" baiser qui fût...chaud. Allison était elle aussi en manque, peut-être pas autant que son élève, mais la perspective d'avoir cette belle jeune femme comme soumise l'emplissait d'émoi, qui se traduisait par un baiser très chaud. Ally le fit durer un certain moment, et le brisa à sa façon, en prenant la lèvre inférieure de son élève entre ses dents pour la mordiller, avant de se retirer.

Et bien Miss Charm, vos lèvres sont très douces, et seront fortement mises à contribution. Bien, passons donc à cette initiation.

Ally se déplaça vers l'estrade en incitant Rebecca à la suivre. S'approchant du tableau, elle se saisit d'une craie pour tracer de part et d'autre des lignes droites, rapidement, une bonne vingtaine.

N'oublions pas la raison principale de ta présence ici après tout, celle de ta punition pour ton comportement inapproprié. Prends cette craie, et va au tableau. Tu me copiera vingt fois "je suis une petite salope, qui mérite que maîtresse la punisse", le tout en le disant à haute voix, et en prenant bien garde de bomber ton petit cul dans ma direction. Allez, maintenant.

Cela allait être aussi pour Allison un moyen de commencer à tester les véritables limites de Rebecca. D'autant que, quand elle commencerait à écrire au tableau, cette dernière pourrait alors, dans les secondes qui suivraient, sentir une bonne claque sur ses fesses.

Ne t'arrête pas. Comme tu le dis toi même, tu mérite d'être punie, ma petite traînée.

[Reine Alice Korvander]

La prof’ avait la tête sur les épaules. Pas de séance ce soir, car elle allait d’abord devoir planifier les autorisations de sortie de Rebecca. A priori, il n’y avait aucun risque que son père se doute de quoi que ce soit. Rebecca hocha donc la tête, toujours un peu confuse. Allison n’allait toutefois pas la laisser comme ça, et elle se rapprocha d’elle. Tout d’un coup, alors même qu’elle portait sa tenue de prof’, Rebecca estimait que son sex appeal avait grimpé de genre… 500%. Le regard de sa prof’ était différent, sûr et dur, celui d’une Maîtresse, d’une dominatrice qui tournait autour de sa proie. Sa posture corporelle se faisait bien moins raide. Elle expliqua à Rebecca qu’il allait sans doute falloir la former elle aussi à savoir dissimuler ses véritables désirs. Rebecca se mordilla les lèvres en serrant les poings.

« Je… Je suis disposée à recevoir vos enseignements… Maîtresse… »

Oh, comme ce mot était doux aux oreilles ! Rebecca sentait ses tétons durcir, tirant sur sa chemise. Elle se rapprocha ensuite d’elle, et Allison l’embrassa. Rebecca se laissa bien évidemment faire, bien incapable de la repousser, ni même d’y songer. Elle ferma les yeux en se hissant sur la pointe des pieds, et répondit à son baiser. Elle l’avait traité de « petite traînée », et Rebecca en avait soupiré, avant qu’elle ne l’embrasse. Rebecca répondit naturellement à ce baiser, qui se termina rapidement. Rebecca eut à peine le temps d’inspirer de l’air que sa professeure l’embrassa encore. Non, ce n’était pas un rêve, tout ça était bel et bien réel. Elles s’embrassèrent une deuxième fois, puis une troisième fois. Rebecca commença à sortir de son état de chrysalide. Elle posa ses mains sur les hanches de sa prof’, appuyant sur sa veste. Elle répondit à son baiser, et soupira doucement, sa bouche s’humidifiant, puis sentit la lèvre supérieure d’Allison se coincer entre les siennes.

Rebecca sursauta en sentant Allison relever sa lèvre supérieure avec la sienne, puis glisser sa langue dans sa bouche. Ce fut comme un petit stimulus électrique, qui la fit sursauter. Rebecca décolla sa langue de son palais, et caressa la langue d’Allison, répondant à ce baiser baveux, ce « French kiss » qui dura cette fois assez longtemps. Aucune des deux femmes n’avait envie de le rompre, et Rebecca sentait toute sa tension se dissoudre au prolongement de ce baiser savoureux. Quand il se termina, elle sourit, les joues rouges de plaisir.

« Vos lèvres sont très agréables aussi… Maîtresse. »

Allison, sa Maîtresse, se rapprocha ensuite du tableau. Rebecca ne pouvait s’empêcher de la visualiser dans sa tenue en latex. Elle se pinça les lèvres, puis entendit les coups de craie. Sa Maîtresse lui donna sa punition, et Rebecca rougit encore.

*Elle a de l’imagination…*

Rebecca se rapprocha alors, et attrapa la craie, puis regarda brièvement sa Maîtresse.

« J-Je… Bien, Maîtresse… »

Inspirant longuement, Rebecca posa la craie contre la première ligne du tableau, et commença à écrire :

« J-Je… Je suis une petite sa-Salope, q-qui… Haaaa… ! »

Sa Maîtresse venait de la fesser, ce qui la fit sursauter. Sa craie glissa sur le tableau, et Rebecca se mordilla les lèvres, tandis que sa Maîtresse lui intima l’ordre de continuer à faire ses lignes. Rebecca soupira lentement, et reprit ensuite.

« O-Oui, Maîtresse… »

Elle reprit alors sa ligne, et poussa un nouveau cri quand elle reçut une nouvelle fessée. Rebecca soupira encore, et, après avoir écrit la première ligne, sa Maîtresse put la voir se cambrer, bombant ses fesses vers l’arrière, comme si elle réclamait des fessées supplémentaires. Et, évidemment, elle prononçait les phrases, s’enhardissant à chaque fois, faisant même quelques variations, comme pour voir comment sa Maîtresse allait réagir :

« Je suis une grosse salope qui mérite que sa Maîtresse la punisse fort… » glissa-t-elle, en insistant naturellement sur le mot salope.

[Chloé Faure]

Il n'allait pas se passer quoi que ce soit de vraiment élaboré, du moins pas comme Allison aurait pu le faire si elles avaient accès à son "donjon". La jeune professeure avait depuis quelques temps commencée à user une partie de ses salaires pour s'acheter diverses fournitures. Combinaisons en latex, accessoires de diverses natures et de diverses tailles, mais il manquait à tout ça un point essentiel, une sub' sur qui essayer tout ça. Intérieurement, Allison devait bien admettre que la relation déjà existante de professeure à élève, entre elle et Rebecca, donnait un petit plus à la crédibilité de leur jeu, et ce d'autant que Rebecca semblait très enthousiaste. Ally n'avait même pas eu besoin de lui dire de l'appeler Maîtresse, sa sub' en devenir le faisait déjà naturellement, et elle se montra obéissante, allant même jusqu'à gémir lorsque la première fessée retentit sur son beau petit cul. La mini-jupe que Rebecca portait était étonnamment courte selon les standards du lycée, sans doute due à des erreurs de mesures que Rebecca n'avait pas daignée signaler, mais ce n'était dans leur situation clairement pas un problème.

Ta jupe est proprement indécente, on peut distinguer tes fesses à chaque fois que tu marche.

C'était, dans le cadre de leur jeu, à moitié un compliment, et à moitié un reproche qui justifiait qu'Allison la traite de salope et lui donne des fessées. Allison avait par ailleurs une technique assez particulière pour ces fessées, car à la façon dont elle la claquait avec ses doigts recourbés pour épouser la forme de ses fesses, et non pas tout droits pour augmenter la douleur, il s'agissait bel et bien plus d'une façon un peu "violente" de la "molester". Oh Rebecca allait bien se retrouver avec des traces rougies sur la peau de son délicieux petit cul, mais la douleur n'était qu'une composante, et même pas la plus essentielle. Il s'agissait en premier pour Allison de justement commencer à évaluer les limites de Rebecca, qu'elle ne connaissait pas.
Au bout de quelques lignes, il devint assez évident pour Ally que Rebecca n'était pas rebutée par ce mélange propre au BDSM, qui était de mêler la douleur au plaisir, elle semblait en tout cas y être assez réceptive, puisqu'elle bombait son cul dans sa direction, et changea aussi d'elle même la phrase qu'elle devait recopier au tableau et dire à haute voix. "Grosse salope", "punisse fort", étaient autant d'appels du pied à ce qu'Allison passe à un cran supérieur.

Hmmm, toujours aussi indisciplinée je vois, très bien.

Allison se rapprocha brièvement dans le dos de son élève, pour se saisir des plis de la minijupe qu'elle retroussa, puis coinça dans le haut du vêtement, afin de complètement libérer l'accès à son joli fessier. Elle portait une petite culotte à rayures blanches et roses, et se saisit des rebords de ce sous-vêtement pour le rétrécir, en calant une bonne partie du tissu entre la raie des fesses de son élève.

Puisque c'est ainsi, je vais te punir "fort", ma grosse salope.

Allison se recula alors, puis Rebecca pourrait alors l'entendre prendre quelque chose dans un tiroir de son bureau, avant qu'elle ne revienne se positionner à sa droite...et là...clac.
La professeure s'était tout simplement munie d'une longue règle en bois, à l'ancienne, rigide, qu'elle fit claquer sur le cul de son élève d'une main, tandis qu'elle posa alors rapidement son autre main sur la bouche de Rebecca pour empêcher qu'elle ne crie trop fort.

Shhhhht, pas trop fort ma petite, on ne voudrait pas que tu te fasse voir par inadvertance comme ça, le cul tendu, en train de mouiller comme la grosse cochonne que tu es. Continue à écrire tes lignes, ta punition n'est pas terminée.

Alors, par mesure de précaution, Allison allait garder sa main fermement sur la bouche de Rebecca, pendant qu'elle allait la fesser à coups de règle en bois rigide. Pareil manège allait continuer jusqu'à ce que Rebecca finisse d'écrire sur toutes les lignes qu'Allison avait tracée pour elle. L'écriture était bien évidemment très hasardeuse, mais à aucun moment il ne lui sembla que Rebecca souhaitait se rebeller vraiment contre ce qui se produisait. Allison après tout ne la maintenait pas vraiment, et elle pouvait à tout moment se retirer, mais la façon dont Rebecca gémissait fort contre sa bouche, continuait à écrire, tout en continuant de bomber son cul, tout ça avait un petit arrière goût de..."encore pitié".
Allison perdit rapidement le compte du nombre de fessées à la règle qu'elle infligea à Rebecca, dont le fessier fut bien rougi et bien marqué, même si il n'en paraîtrait sans doute plus rien dans une poignée d'heures, mais donna un dernier, un peu plus fort que les autres, lorsque son élève écrivit le dernier mot au tableau, avant de doucement retirer sa main de sa bouche.

Bien, tu as exécuté ta punition.

Allison lança alors la règle sur son bureau pour s'en débarrasser, puis, elle saisit Rebecca par les épaules pour la retourner, et la plaquer cette fois dos au tableau, avant de se positionner en face d'elle. Allison prit chacun des poignets de Rebecca dans ses mains, pour les ramener au dessus de sa tête, afin de les maintenir ainsi en place avec l'une de ses mains contre le tableau, dans l'optique de la faire se sentir ainsi prisonnière.

Et les grosses salopes comme toi, qui font correctement leurs punitions, ont ensuite droit à une récompense.

Ni une ni deux, Allison glissa alors sa main libre dans la culotte de son élève pour aller carresser son clitoris, et étouffa ses gémissements en allant l'embrasser, tout en se plaquant fortement contre elle.

Hmmm...

[Reine Alice Korvander]

Rebecca était bien en train de le vire. C’était réel. Au fond, était-ce ce qu’elle avait toujours cherché ? Elle, si rebelle, si impétueuse, et pourtant si maladroite, au point de laisser un mot de passe nul sur son téléphone portable, au point de se faire choper… Mais elle était pourtant loin de se douter, à la base, de ce que sa prof’ était vraiment. Rebecca n’arrivait plus à réfléchir ! Elle sentait l’expérience de cette femme, qui remarqua que sa jupe était trop courte, et surtout sur la manière qu’elle avait de la fesser. Oui, Rebecca bombait les fesses, et rougit quand Allison le fit observer. Rebecca se mordilla les lèvres quand sa Maîtresse indiqua qu’elle allait devoir la punir « plus fort ». Elle sentit la chaleur pointer de nouveau dans sa chatte, tandis qu’elle se mettait à trembler nerveusement. Elle l’entendit ouvrir un tiroir, et Rebecca soupira. Elle s’appuyait déjà contre le mur, cherchant à se frotter dessus, et tourna un peu la tête.

« J-Je suis désolée, Maîtresse… D’être si indisciplinée… »

Elle disait cela, tout en ayant surtout envie de se faire punir encore plus. Allison Winters devait commencer à réaliser qu’elle avait tapé dans le mille avec Rebecca. Impossible pour elle de se sortir de l’image de sa prof’ en latex ! Dire qu’elle allait devoir attendre plusieurs jours… Ah, quel enfer ! Rebecca la vit sortir une règle en bois, et se mordilla les lèvres, avant de reprendre ses lignes. Elle la sentit dans son dos, soulevant encore sa jupe, puis la règle tapa.

« Haaa… !! »

Le cri ne mourut pas dans la gorge de Rebecca, mais la main de sa Maîtresse se posa alors sur sa bouche, étouffant son cri. Rebecca gémit donc, et son doigt glissa encore sur la craie. Elle s’efforça de garder son calme, même si elle s’amusait à glisser sa tête en arrière, pour mieux sentir les seins de sa Maîtresse. Elle commençait à réaliser que sa professeure avait de jolis seins. Elle portait une tenue qui masquait ses formes, alors qu’elle était une véritable beauté. Rebecca mouillait encore, et continua à écrire, d’une main tremblotante, sursautant à chaque fois que la règle en bois tapait contre ses fesses. On pouvait l’entendre gémir, soupirer longuement, bavant et salivant sur la paume de sa Maîtresse. Elle s’efforça également de remuer un peu son visage, juste pour pouvoir lécher les doigts de sa Maîtresse, espérant que son pouce s’enfonce entre ses lèvres, et qu’elle puisse le suçoter…

Écrire ces quelques lignes lui demanda un effort de dingue, tant ses pensées étaient explosives. Rebecca sentait les coups de règle s’abattre encore sur sa croupe, continuant à la faire frémir. Elle arriva enfin à terminer sa punition, et poussa un long soupir. Elle entendit la règle rebondir sur le bureau, et Rebecca soupira, en sueur. Ses fesses lui faisaient mal, mais cette douleur était exquise. Rebecca était alors à ce stade très excitée. Elle laissa donc sa professeure la retourner. Le dos de Rebecca heurta ensuite le tableau, et sa Maîtresse annonça qu’elle allait la récompenser. Rebecca sentit son cœur tambouriner à nouveau dans sa poitrine, et rougit encore.

« Oh, Maîtresse… »

Les deux femmes retournèrent s’embrasser, et Rebecca, plus alerte, répondit à ce baiser. Elle posa ses deux mains sur les joues de sa Maîtresse, et l’embrassa avec passion, avec une ferveur forte, puis l’enlaça ensuite, enroulant ses bras autour de sa nuque, tandis qu’elle mouillait sur les doigts de sa professeure.

Plus que tout le reste, ce baiser était un aveu, une réponse claire à l’envie de Rebecca de devenir l’esclave d’Allison… Et l’expression la plus pure de son désir.

[Chloé Faure]

Allison était effectivement en train de se rendre compte que Rebecca était peut-être bien "la" soumise qui lui manquait depuis un certain temps. De ses débuts expérimentaux au jour d'aujourd'hui, Allison avait eu un certain nombre de sub', qui avaient duré plus ou moins longtemps, et dont la séparation était imputée à des raisons diverses. Incompatibilité des désirs, principalement, et si Allison n'avait jamais tenue de rancoeur envers qui que ce soit pour ces séparations, une sub' avec qui elle pourrait avoir une vraie compatibilité était ce qu'elle cherchait, car ça lui manquait cruellement. Ce test de la règle avait été un bon moyen pour tester les limites de Rebecca vis à vis de la douleur, une chose qu'elle aurait nécessairement à endurer avec Allison qui, si elle prenait bien garde de ne pas laisser de marques trop fortes ou de vraiment blesser qui que ce soit, aimait par dessous tout entendre ses sub' gémir et couiner dans ce délicieux mélange de douleur et de plaisir. Fort heureusement, Rebecca semblait très réceptive à cet aspect, révélant avoir au minimum de solides bases de masochisme dans la liste de ses kinks, ce qui somme toute, étant quand même la base des bases pour le type de relation intime que proposait Allison.
Il n'y aurait toutefois pas exclusivement ça, comme le prouvait le fait qu'Allison était maintenant en train de faire plaisir à son élève, qui décidément la chauffait comme jamais. Rebecca se trouva donc plaquée dos contre le tableau, avec sa professeure qui vint se blottir contre elle, et qui glissa ses délicats doigts dans sa culotte. Allison pouvait sentir l'humidité qui régnait là dedans, le tissu était légèrement humide, mais ses lèvres intimes étaient quand à elle bien imbibées, et de par le fait, ses doits qu'elle utilisait pour la carresser ne tardèrent pas à en être imbibés aussi.

Tu mouille comme une salope... déclara-t-elle entre deux baisers, avant de retourner l'embrasser.

Allison, de son autre main, relâcha au bout d'un moment les poignets de Rebecca qu'elle avait ainsi maintenue en position au dessus de sa tête, pour glisser le long de son visage, puis encore plus en bas afin d'empoigner fermement l'un de ses seins. Comme Rebecca portait encore sa chemise de lycéenne ainsi que son soutien-gorge, la professeure pressa assez fortement tout en venant se blottir un peu plus contre son élève. Elle entreprit à ce moment là de commencer à remuer ses doigts, qui jusque là étaient afférés à stimuler le clitoris de Rebecca, pour commencer à la pénétrer avec son majeur et son auricullaire. Fort heureusement, elle avait entreprit d'y aller doucement, ce qui lui permit de snetir, avant qu'il ne soit trop tard, la fine membrane de son hymen. Se rendant alors compte que son élève était vierge, Allison retira promptement sa main, et cessa son baiser en la regardant d'un air pour le moins surpris.

Oh...je...je ne pensais pas que tu étais encore vierge.

Sur le coup, Allison se révéla être un peu désemparée, même si à bien y réfléchir, ça pouvait faire sens. Malgré les rapports qu'elle avait pu consulter sur son dossier, faisant état de multiples aventures d'un soir, il était possible que Rebecca aie choisi ce que bien d'autres faisaient pour conserver leur virginité au sein de familles conservatrices, le sexe oral ou anal. Toutefois, Allison reprit très vite sa contenance, et lui sourit même.

Ma foi...c'est une surprise, et une bonne.

La professeure retourna brièvement l'embrasser, avant de remettre ses doigts en mouvement dans sa culotte, cette fois en décrivant de doux cercles sur son clitoris.

Nous verrons plus tard si tu souhaite me l'offrir, mais même dans ce cas, pas ici...ça mérite quelque chose de plus...travaillé.

Elle déplaça alors son visage, allant fourrer ses lèvres dans le creux du coup de son élève, pendant qu'elle entreprenait de la masturber frénétiquement. Il n'y avait nul besoin de la pénétrer pour la faire jouir après tout. Ses lèvres se déplacèrent ensuite vers l'une des oreilles de sa chère élève, tandis qu'elle remonta sa main de ses seins vers sa bouche, afin de lui fourrer son pouce dedans.

Là là ma belle, jouis pour moi, jouis pour ta Maîtresse, je veux te sentir t'abandonner complètement là, dans cette salle de classe que tu fréquente tous les jours. A chaque fois que tu reverra ce tableau, tu repensera au fait que tu as mouillé juste là, comme une catin.

[Reine Alice Korvander]

Rebecca mouillait comme une salope. Quand sa Maîtresse lui glissa cela, elle crut défaillir. Elle n’aurait jamais cru que se faire insulter ainsi puisse être si bon, ni que sa prof’ pouvait être… Aussi perverse. Elle se sentait surtout très conne de ne pas avoir vu tout de suite que sa prof’ jouait bien son jeu de femme coincée. Maintenant qu’elle la voyait sous son vrai visage, Miss Winters avait gagné en beauté. Rebecca tremblait donc en sentant les doigts de sa Maîtresse se glisser sous sa culotte, la masturbant. Oui, elle savait y faire. La manière dont ses doigts s’enfonçaient avec précision, ou remontaient pour titiller son clitoris… L’absence de tremblements, ses baisers appuyés auxquels Rebecca répondait fébrilement en se mordillant ensuite les lèvres… Oui, oui, tout trahissait en elle un désir furieux et vibrant. Elle répondait donc avec emphase aux baisers de sa Maîtresse, se pressant contre elle, gémissant contre ses lèvres, et rougit encore quand Allison constata qu’elle était encore vierge. Elle vit ses yeux s’écarquiller sous la surprise.

« Ben… Je pouvais pas prendre le risque que mes parents le découvrent… Donc, ouais, je suis vierge par là. Pour le reste, par contre, je ne promets rien… »

Elle avait déjà des fellations et des sodomies à son actif. De fait, Rebecca aimait beaucoup les rapports anaux, sans doute parce qu’elle n’avait jamais goûté à un rapport plus classique. Il aurait été suicidaire qu’elle perde sa virginité, que ses parents le découvrent, et ne la punissent. Elle était dans une famille ultraconservatrice, du style à conserver sa virginité auprès de son époux, seul moyen de s’assurer de l’absence de bâtards ou d’enfants illégitimes. Sa Maîtresse se reprit vite, en lui indiquant que, si elle souhaitait lui offrir sa virginité, cela se ferait dans un autre endroit. Rebecca sentit son cœur bondir dans sa poitrine à cette idée. À ce moment, elle était prête à lui offrir tout ce qu’elle était. Le désir l’envahissait, noyant son esprit et son esprit critique. C’était sa prof’, et elles faisaient l’amour dans leur salle.

Allison continua ensuite à jouer avec elle, et titilla son bouton de plaisir. Rebecca gémit encore, sentant Allison contre son oreille. Quand le pouce de sa Maîtresse se glissa dans sa bouche, Allison le suça instinctivement, posant sa langue dessus, sentant la pointe de l’ongle d’Allison glisser dessus. Elle suçota ce pouce en gémissant, remuant d’avant en arrière, mouillant fortement. Sa cyprine coulait sur ses cuisses, commençant à tacheter le sol. L’orgasme l’envahit alors, elle sentit la vague venir, et mordilla nerveusement le pouce de sa Maîtresse en couinant, tout en crispant ses mains sur le mur.

« Hnnnnn… !! »

La délicieuse vague l’emporta. Elle jouit donc contre le tableau, et soupira encore.

« Haaaa… »

Rebecca croisa alors le regard d’Allison, la respiration lourde, et s’agenouilla ensuite, puis, spontanément, lécha les doigts mouillés d’Allison, souhaitant la nettoyer un peu.

« Maîtresse… Ne serait-il pas juste que je vous fasse jouir sur mon bureau, sur ma chaise ? Comme ça, la catin que je suis pensera à vous chaque jour où elle est installée ici… »

Une demande venant de la part d’une esclave, voilà qui était un peu osé, mais Rebecca était fébrile, et suffisamment excitée pour se risquer à proposer à sa Maîtresse de la soulager, elle aussi… Et sans doute aussi parce qu’elle ne voulait pas se séparer si vite de sa Maîtresse, prolonger ce moment de rêve… Ce moment intime et unique qu’elle vivait et qui allait l’accompagner dans ses rêves et dans ses fantasmes pendant les jours à venir.

[Chloé Faure]

Allison parvint à faire jouir assez rapidement son élève, ce qui n'était pas difficile vu comment cette dernière était excitée. Après un temps de méfiance qui était compréhensible, Rebecca semblait maintenant pleinement vouloir se mettre dans son rôle de soumise, et il fallait bien avouer que leur relation préexistante de professeure/élève avait de quoi faciliter le tout. Rebecca se contracta de tout son petit corps sexy, alors qu'Allison avait accélérée le rythme de ses carresses pour accompagner pleinement son orgasme, et sentit par ce biais ses doigts se couvrir de cyprine. Un premier orgasme, libérateur, mais qui n'était que le premier d'une série qu'Allison entendait bien entreprendre. La professeure n'eût toutefois pas le temps de faire autre chose que Rebecca tomba presque à genoux devant elle, et pendant un bref instant, Allison prit peur que son élève n'aie une sorte de malaise. Elle fût instantanément rassurée quand Rebecca prouva que ce n'était pas le cas, en allant lécher son index et son majeur, les nettoyant de la cyprine dont ils étaient couverts. La jeune prof' frémit au contact de la bouche de son élève sur ses doigts, et elle suggéra que ce soit à son tour de la faire jouir, ce qui ne manqua pas de faire apparaître un sourire sur le visage d'Allison, qui porta alors ses doigts sur le menton de son élève.

Une idée intéressante ma puce je dois l'admettre, mais ne brûlons pas les étapes. Relève toi.

Elle laissa le temps à Rebecca de s'exécuter, puis Allison se colla alors contre elle, de façon à la plaquer fermement dos au tableau avec son corps.

J'apprécie la tentative de prise d'initiative, mais tu n'es pas encore dans de bonnes conditions pour ça. Regarde toi, toute tremblante, fébrile, ton corps réclame d'avoir d'autres orgasmes, et quelle maîtresse serais-je en ignorant les besoins de ma soumise hum ?

Les mains d'Allison s'étaient alors glissées vers le cou de son élève, et commença à déboutonner sa chemise, puis à défaire le noeud de sa cravate.

De plus, je comptais goûter moi même à ta mouille pour me faire une idée de ton goût, chose dont tu viens de me priver. Je crois que c'est le signe évident que tu as aussi besoin d'être disciplinée. Retourne toi.

Allison se décolla pour cela d'elle, et venait d'ailleurs de finir de défaire la cravate de Rebecca qu'elle conserva en main plutôt que de la jeter au loin. Une fois que son élève lui tourna le dos, Allison lui prit alors ses deux poignets pour les mettre ensemble dans son dos...et entreprit alors de les lier à l'aide de cette fine cravate en prenant son temps.

C'est aussi une excellente occasion de t'initier à quelque chose que j'adore faire, et que tu devra nécessairement "subir" si tu deviens ma soumise Rebecca. Le "B" et le "D" de BDSM ne représentent pas la moitié de ce terme juste pour faire joli, après tout.

Allison avait passée beaucoup, vraiment beaucoup de temps à apprendre et à perfectionner l'art du bondage, en s'entraînant à la fois sur elle même, sur des mannequins, et des partenaires volontaires. C'était une forme d'art, qui demandait une certaine maîtrise pour être pratiquée en toute sécurité. Allison lia donc ensemble les poignets de Rebecca, d'une façon assez serrée pour qu'elle ne puisse pas s'en défaire, mais aussi assez souple pour ne pas faire mal ou bloquer la circulation du sang. Satisfaite de ses noeuds, la professeure se lova alors dans le dos de son élève, puis termina de déboutonner sa chemise. Elle remonta ensuite ses mains pour empoigner chacun de ses seins au travers de son soutien-gorge, le tout en glissant ses lèvres dans le creux de son cou.

Là...tu es toute à moi désormais, à ma merci...est-ce que ça t'excite ma petite salope ?

Allison lui malaxa les seins quelques temps, avant de la pousser de façon à ce qu'elle soit couchée face sur son bureau, mais en ayant toujours les pieds bien plantés au sol. De cette manière, Rebecca allait merveilleusement lui présenter son beau petit cul qu'elle avait déjà bien giflé. Allison se mit alors en position derrière elle, debout, relevant les plis de sa mini-jupe avant de fermement plaquer chacun de ses mains sur ses fesses.

Tu as vraiment un cul exceptionnel Rebecca. J'espère que tu aime ce genre de position, car tu t'y retrouvera souvent je pense. Imagine toi dans un décors plus approprié, et avec bien plus d'accessoires...je suis curieuse, dis moi ce que tu visualise...

Pour la motiver à délier sa langue, Allison pressait fermement ses fesses, tout en ayant son bassin assez proche d'elle pour que leurs corps se touchent au niveau de son divin postérieur.

[Reine Alice Korvander]

Après tout ce qu’elle venait de vivre, il semblait naturel pour Rebecca de vouloir récompenser sa Maîtresse, de vouloir l’honorer comme cette dernière le méritait. Cependant, sa Maîtresse avait d’autres projets. Elle fit observer à Rebecca que celle-ci était bien trop excitée pour pouvoir l’honorer convenablement, ce qui fit rougir la jeune femme. Il fallait la comprendre ! Elle s’était attendue à ce que sa prof’ soit une frigide qui aurait continué à faire de sa vie un cauchemar, et, au lieu de ça, elle était sa seule lueur d’espoir depuis qu’elle avait rejoint cet internat de malheur. Somme toute, sa Maîtresse semblait surtout vouloir encore profiter d’elle.

« B-Bien, Maîtresse… »

Rebecca se redressa donc, serrant ses poings. Elle était nerveuse, car elle espérait bien que cette séance se prolongerait, et qu’une relation durable allait naître. C’était complètement dingue en y repensant, elle qui ne connaissait sa Maîtresse que depuis quelques instants, mais elle avait l’intuition que cette rencontre allait être décisive dans son existence.

Quand Allison se lova contre elle, Rebecca frémit, se mordillant les lèvres. D’incontrôlables frissons d’excitation parcoururent son corps, la faisant trembler sur place. Elle sentait le souffle de sa Maîtresse, et ne rêvait alors que de l’embrasser, son cœur battant la chamade à vive allure.

« Je… Euh… V-Vous avez raison, Maîtresse, c’est que… Je ne pensais pas que vous seriez si… Enfin… Si excitante ! »

Cela la fit rougir de plus bel, et elle frémit quand elle sentit les mains fermes de sa Maîtresse la déboutonner. Rebecca sentait toute velléité fondre en elle, toute forme de résistance. Elle se laissait manipuler comme une petite poupée sous l’influence de sa sensuelle et vénéneuse Maîtresse.

Rebecca rougit quand Allison avoua qu’elle l’avait privé du goût de son jus intime, et sentit clairement le rouge lui monter aux joues.

« Dé-Désolée Maîtresse, je n’ai pas réussi à me retenir… »

Quand elle le lui ordonna, Rebecca se retourna, et vit que sa Maîtresse avait conservé sa cravate dans sa main. Elle vit le regard de sa Maîtresse, terriblement intense… Un regard qui n’avait absolument rien à voir avec celui qu’elle faisait habituellement en cours ! Rebecca sentit des frissons supplémentaires remonter le long de son échine. Coincée entre sa prof’ et le tableau, Rebecca ne pouvait que subir, et posa sa main sur le tableau, avant que sa Maîtresse ne l’attrape.

Sa poigne était solide, et elle attrapa chacun des poignets de Rebecca, pour les relier derrière elle, où elle s’amusa à les nouer avec sa cravate. Rebecca soupira encore, et posa sa tête contre le tableau, sentant la chaleur croître à nouveau entre ses cuisses. Sa Maîtresse lui expliqua qu’elle était une dominante complète, et s’appliquait à suivre les quatre initiales du terme « BDSM ».

Le bondage… Rebecca soupira, et ne put retenir un petit couinement quand elle sentit les mains de sa Maîtresse sur ses seins, et qu’elle la qualifia de « petite salope ».

« Haaaa… »

Sa Maîtresse la retourna ensuite, et la coucha sur le bureau. Rebecca soupira en s’étalant sur le bureau de sa Maîtresse, ses jambes restant clouées au sol, bien écartées. Elle ferma alors les yeux, tout en gémissant quand les mains de sa Maîtresse effleurèrent ses fesses, et lui répondit, d’une voix chevrotante, transie par le désir :

« J-Je… Oui, Maîtresse… Je me vois, chez vous… Dans votre superbe tenue en latex… E-En train de m’accrocher avec des cordes sur votre table, de passer la corde autour de mon cou… Tout en retenant le tout à votre lustre… P-Puis vous me suspendez, et vous regardez un film pendant que je gémis, et que vous me faites jouir… V-Vous venez vous nourrir à ma petite chatte de salope en me reprochant de faire trop de bruit, alors vous me battez, vous me punissez… V-Vous pincez mon petit cul de salope, puis vous m’enfoncez un vibromasseur dans la bouche, et d’autres dans mes parties intimes, et je jouis, je jouis, haaaa… Je jouis en disant que j’aime sentir vos mains claquer mes fesses, que j’aime vous lécher, vous être soumise, que vous me marchiez dessus, ou même que vous me fassiez vôtre en me pissant dessus… Haaaaa… »

Plus elle exprimait son fantasme, et plus Rebecca se laissait aller, tout en se frottant contre le rebord du bureau. Elle essayait de se masturber, car elle commençait à fortement mouiller, et disait les choses les plus osées qui soient, dans l’espoir que sa Maîtresse fasse ce qui la faisait fantasmer…

…La punir fort !

[Chloé Faure]

Demander à Rebecca ce qu'elle visualisait était tout sauf anodin pour Allison, c'était même un excellent moyen de "prendre la température", et de commencer à mieux connaître les désirs et les fantasmes de son élève. Ils changeaient radicalement d'une personne à l'autre après tout, et rien que le BDSM correspondait à un large spectre de préférences qu'il convenait pour Allison de connaître. Elle n'avait d'ailleurs pas posée cette question au tout début de leur séance, oh non, Rebecca ne se serait alors pas libérée comme elle était en train de le faire à présent, alors que ses réserves ou son hésitation avaient fondues comme neige au Soleil. Là, Allison entendait ce que Rebecca voulait "vraiment", et Seigneur Dieu, ce que cette petite était gourmande !

Hmhm, c'est bien, continue...

Tandis qu'elle parlait, Allison était debout collée contre elle, son bassin se frottant effectivement contre ses fesses bien bombées, qu'elle massait d'ailleurs fermement avec chacune de ses mains pour la motiver. Outre le côté instructif de ces confessions, elles étaient aussi très, très excitantes pour Allison, pour qui le "dirty talk" était une composante essentielle de toute session intime réussie. Alors que Rebecca parlait, Allison de son côté visualisait et imaginait comment réaliser ces fantasmes, et souriait de plus en plus à mesure que chacun d'entre eux étaient justement réalisables...pour peu qu'elles puissent se retrouver dans son petit donjon, installé dans la cave de sa maison. Allison termina en pinçant fermement les fesses de Rebecca, lorsque cette dernière mentionna le fait qu'elle se fasse uriner dessus par Allison, pour la marquer.

Et bien, tout ça, sans compter tout ce que tu as dû oublier. Tu es tellement mignonne d'apparence, qui aurait pu croire que derrière ce joli minois, se cacherais l'une des plus grosses masochistes, une des plus grosses chiennes en chaleur que j'aie pu croiser hm ?

Une solide claque résonna sur une des fesses de Rebecca, avant qu'Allison ne se recule de quelques pas. Elle saisit alors les replis de sa jupe pour les replier vers le haut, achevant de complètement mettre à l'air le beau petit cul de son élève, qui était bien rougis du fait de tous ces maltraitements qu'elle subissait.

Je ne pourrais de toute évidence pas faire tout ceci dans l'immédiat ma pauvre, alors il te faudra prendre ton mal en patience. Mais...pour peu que tu obtienne l'autorisation de venir chez moi...en attendant, nous allons continuer. Comme tu l'a si poétiquement dit toi même, je vais aller "me nourrir à ta petit chatte de salope".

Allison plaça ses mains sur la petite culotte de Rebecca, la saisissant aux rebords élastiques à droite et à gauche, avant de la faire glisser sensuellement tout le long de ses jambes. En la retirant ainsi, des filets de cyprine se matérialisèrent, signe d'a quel point elle avait pu mouiller.

Tu es toute humide là dessous, petite cochonne. L'idée que je vienne te pisser dessus, pour te marquer comme étant ma soumise, t'excite donc autant ? Seigneur Dieu, tu es vraiment irrécupérable...

Allison continuait inlassablement d'y aller de son petit commentaire humiliant, non seulement car elle adorait ça, mais aussi car Rebecca n'y était pas non plus insensible. Il semblait y avoir une bonne compatibilité, et même une certaine alchimie, qui dores et déjà semblait se former. Allison fit donc glisser la culotte mouillée de Rebecca le long de ses jambes, et s'agenouilla pour parvenir à la lui retirer. Puis elle se redressa, et tout en venant s'allonger et se lover contre le corps de son élève, Allison roula en boule entre ses doigts ce bout de tissu si intime, et tandis que sa bouche se rapprocha de l'oreille de Rebecca, cette dernière pourrait la voir lui présenter sa propre culotte formant une boule, juste en face de sa bouche.

Je ne peut pas prendre le risque que tu fasse trop de bruits ma puce, et je n'ai ni vibromasseur, ni gag-ball sur moi alors...ouvre grand la bouche et dit "A".

Rebecca ne tarda pas à s'exécuter, suite à quoi sa professeur vint glisser sa culotte dans sa bouche. Elle prit d'ailleurs son temps pour s'assurer que tous les plis rentrent correctement, afin qu'ils forment un bâillon effectif.

Là, c'est bien, bonne fille. Maintenant...je vais aller te goûter, et te faire jouir...

Allison lui mordilla le lobe de l'oreille avant de se redresser, puis elle prit une position agenouillée face au bassin de Rebecca, ayant ainsi une vue et un accès complet sur son cul et son intimité luisante. Cette dernière était naturellement attirante, mais lorsque Rebecca avait laissée entendre qu'elle avait déjà eu des rapports anaux à défaut de vaginaux...et bien cette information n'était clairement pas tombée dans les oreilles d'une sourde, chose dont elle pourrait se douter en sentant les mains de sa maîtresse écarter ses fesses, puis son souffle se rapprocher de sa petite porte arrière, et finalement, la sensation si particulière d'une langue venant travailler son petit trou. Allison démarra en dessinant des cercles avec sa langue autour de son anus, avant de l'enfoncer dedans, afin de préparer le terrain. Puis, quand elle se retira, elle porta le majeur de sa main droite à sa bouche pour le sucer, le couvrir allègrement de salive, puis alla l'enfoncer en elle.

Hm tu ne mentais pas, mon doigt glisse plutôt facilement dans ton petit trou...

La professeure entreprit donc de faire des mouvements de va-et-viens avec son majeur, tout en reportant maintenant son attention sur la fleur intime de Rebecca...et, aussi voracement que rapidement, alla fourrer sa bouche contre en sortant sa langue, et entreprit alors d'offrir à Rebecca ce que, secrètement, elle espérait un peu être son premier cunnilingus.

[Reine Alice Korvander]

Rebecca avait tout sorti comme cela lui était venu. Ce n’était bien sûr pas exhaustif, elle sortait juste ses fantasmes sans filtre, tout en sentant les mains de sa Maîtresse continuer à malaxer ses fesses. Rebecca avait effectivement dit qu’elle avait eu des rapports anaux. Préserver sa chatte lui était vitale, au vu de ses parents. Alors, elle avait évidemment été jusqu’à empêcher tout cunnilingus. Elle alla jusqu’à parler d’urine, et sa Maîtresse estima en avoir entendu assez, et fit observer qu’elle cachait bien son jeu. Un peu mutine, Rebecca répliqua alors :

« J-Je vous retourne le compliment, Maîtresse, tout le monde vous prend pour une coincée ! »

Toute action entraînant une réaction, cette remarque donna lieu à une belle claque. Une fessée qui résonna sur son cul, et qui arracha à Rebecca un cri, autant de surprise que de plaisir. Les mains de Rebecca se crispèrent, et elle se mordilla les lèvres. Elle sentit les mains de sa Maîtresse relever encore et replier sa minijupe, délivrant totalement l’accès à ses seins. Rebecca remua un peu son bassin, et gémit quand Allison indiqua qu’elle comptait se nourrir à hauteur de sa « petite chatte de salope ». Si sa Maîtresse aimait le dirty talk, c’était tout aussi vrai pour Rebecca, a fortiori venant d’une femme qui avait tout de la Sainte Vierge, alors qu’elle était en réalité aussi perverse que si cent succubes s’étaient réunies ! Imaginer cette belle voix si douce se mettre à l’insulter, voilà qui enthousiasmait fortement Rebecca. Son petit cœur tambourinait dans sa poitrine ; bref, elle kiffait grave !

Sa Maîtresse tira sur sa culotte. Elle était bien trempée ! Évidemment, Rebecca avait beaucoup de mal à rester silencieuse. Elle sentit son string glisser le long de ses jambes, et elle releva les pieds pour que le sous-vêtement glisse. Elle imaginait encore sa Maîtresse en combi’ de latex, qui enroulait une corde autour de son cou, et l’étranglait tout en la baisant… Elle avait sagement préservé sa virginité, mais, en ce moment, elle était prête à laisser sa Maîtresse la lui prendre. Oui, s’il y avait bien une seule personne sur Terre qui soit digne de lui prendre tout ce qu’elle avait, c’était bien sa Maîtresse !

« Haaaa… »

Rebecca soupira quand elle sentit Allison se lover contre elle. Elle se coucha contre elle, tout en revenant sur l’urine. Rebecca rougit encore.

« P-Pas que, Maîtresse… M-Mais, si je suis votre chienne, il est normal de marquer votre territoire de la façon que les chiennes utilisent… »

Allison lui demanda d’ouvrir grand la bouche, et Rebecca le fit donc.

« Aaaaaahhh… »

Elle sentit alors les mains d’Allison enfoncer dans sa bouche une boule, son propre string. Rebecca rougit encore, furieuse, et referma ses lèvres, tout en sentant Allison insister, enfonçant la boule entre ses dents. Sa Maîtresse prit son temps, veillant à enfoncer le sous-vêtement à chaque fois qu’une partie s’en retirait. Rebecca remuait sur place, assez excitée… Voire très excitée ! Elle n’aurait su dire en quoi, mais l’idée de la bâillonner ainsi, avec son propre sous-vêtement, cela l’excitait furieusement ! Allison s’assura que la culotte était bien placée, puis lui mordilla le lobe de l’oreille.

« Hn… ! » gémit la jeune femme.

Une fois ceci fait, sa Maîtresse passa à l’action. Elle retourna derrière Rebecca, et put voir que Rebecca était toujours excitée. Elle titilla alors son fondement, et Allison fut sans aucun doute inspirée de lui avoir mis ce bâillon, car, quand Rebecca sentit la langue de sa Maîtresse titiller son fondement, elle gémit très fort. Rebecca se tortilla sur place, et sentit toute l’expertise de sa Maîtresse, qui enfonça ensuite un doigt dans son cul. La jeune lycéenne soupira encore, se frottant sur le bureau. Elle avait pris le temps de lubrifier la zone avec sa langue, et remarqua que ses parois anales se dilataient bien. Son amante confirma par des gémissements étouffés, puis, quand sa Maîtresse commença enfin à la lécher intimement… Rebecca goûta à son premier cunnilingus.

Et elle orgasma presque instantanément, son corps se crispant sur place, tout son corps lui semblant s’envoler. Des orgasmes, elle en avait déjà eus, mais celui-là fut assurément le plus intense qu’elle eût jamais expérimenté de toute sa vie !