La relation entre Alice et Mineko était en train de se creuser, au point qu’Alice commença à se dire qu’il était nécessaire de modifier ses plans en ce qui la concernait. Mineko se pressait tendrement contre elle, et commença à la caresser, à lécher, à s’imbiber de ce contact si particulier, ce mélange entre la douce peau de la Princesse et son latex chatoyant qui luisait et qui frottait contre la langue de Mineko. Alice soupirait doucement, en s’efforçant de rester calme, de garder sa contenance, et ce même si, à chaque minute qui s’écoulait, elle avait de plus en plus envie de passer aux choses sérieuses, et de lui faire furieusement l’amour. Mineko léchait et embrassait son sein, et Alice resta silencieuse, se contentant de l’observer, sans vouloir perturber sa concentration. Elle la laissa faire, et Mineko continua à titiller son sein, s’enhardissant petit à petit. Mineko lui glissa ensuite qu’elle allait y prendre goût, et Alice, les joues légèrement rougies, se mordilla les lèvres.
« O-Oui, je le sens, ma belle… »
Sa main glissa sur ses cheveux. Alice savait que Mineko avait été formée par Mélinda, et elle savait donc que Mélinda l’avait bien formé. Cependant, elle ne pouvait pas exclure que Mélinda lui ait mis, sans doute involontairement, la pression. Après tout, être l’esclave personnel d’Alice était un honneur. Alice attendit un peu, et finit par voler à Mineko un baiser. Elle sentit que Mineko y répondait avec emphase, comme si ce désir sexuel croissant commençait à la libérer. Il y avait probablement aussi ce qu’Alice avait dit, à savoir qu’elle voulait que Mineko ne soit pas uniquement son esclave, mais aussi son amie, et son amante. Cela avait sans doute dû l’aider.
Alice coucha lentement Mineko sous elle, tout en l’embrassant longuement. Elle rompit ensuite le baiser et lui sourit alors, ses lèvres proches des siennes. La main de la Princesse vint malaxer l’un des seins de Mineko, et elle l’embrassa ensuite dans le creux du cou, mordillant ensuite sa chair très légèrement, juste pour l’entendre gémir. Elle était si belle, quand elle couinait ! Sa petite voix aiguë faisait frémir la belle blonde, qui se lovait contre elle, un peu couchée sur le côté de Mineko.
« Tout à l’heure, je t’ai dit que je souhaitais attendre l’arrivée de mon époux… Mais je me suis trompée. C’est à toi de choisir, Mineko. À toi de décider qui te prend ta virginité, et quand ce sera fait. »
Alice se rapprocha encore d’elle, et l’embrassa sur les lèvres.
« Sache que je serai honorée d’être ta première fois, si tu en as envie… Après, connaissant Mélinda, peut-être préfères-tu autre chose… Mais, quoi qu’il en soit, ce n’est pas à moi de t’imposer cela, c’est à toi de me dire si tu as envie qu’on fasse l’amour, ma chérie. »
Et, après cette tirade, elle l’embrassa à nouveau, cette fois en enlaçant son cou avec ses bras, et en l’embrassant longuement…