
Nom complet : Rana Evanope Merirena.
Âge : Bien assez pour commettre des folies à deux, ou même à trois... voire en plus large comité, tiens ! Âmes sensibles, s'abstenir~
Sexe : Femme - capable de quelques surprises~
Race : Cyber-Lutine (anciennement Aqua-Lutine).
Orientation sexuelle : Bisexuelle.
Univers d’ancrage : Daïchi.
Situation : Incroyablement merdique ! C'est une survivante en fuite.

Physique :
Rana Evanope Merirena, de son nom complet, a la peau verte et les yeux rouges - avec de jolies prunelles fendues. Ce qui ne fait point d'elle un monstre ou une étrangeté parmi son entourage océanique, dont les espèces sont plus nombreuses et disparates que sur la terre ferme. Ses grandes oreilles ressemblent à des nageoires ; des attributs exotiques qui se confondent avec cette autre paire, d'un vert plus foncé, qu'elle possède de chaque côté de son mignon fessier.
La Cyber-Lutine porte toujours un casque sur la tête, en lien avec ses larges gantelets de la même composante. L'ensemble, de couleur essentiellement bleue, tire sa puissance des gemmes écarlates qui y sont incrustées. Le maillot, souple et élastique, qui lui colle au corps, en fait partie intégrante, à l'instar de ces épais bracelets - semblables à des petites bouées - qu'elle se trimballe au niveau des chevilles.
Rana est une jeune femme dynamique, pleine de vie, et cela saute aux yeux de par sa silhouette aussi mince qu'athlétique. Ses proportions sont des plus raisonnables, affinées par une nage intensive et des affrontements aquatiques. Elle a très rarement mené bataille en dehors de ce milieu, qui fait l'essentiel de sa force. Raison pour laquelle l'Aqua-Lutine de l'époque n'a jamais jugé indispensable de se chausser.
A noter qu'elle n'est point allergique au soleil, qu'elle apprécie à très juste dose, tant que l'astre clair n'assèche pas sa chair tendre et flexible.

Mental :
Rana est un sacré phénomène ! Elle ne manque pas de caractère, ce qui fait d'elle une excellente combattante - dans le genre rentre-dedans avec n'importe quelle tête. La Cyber-Lutine aime se faire remarquer ; elle ne supporte pas de rester sur la touche, ou de passer inaperçue. Dans de telles circonstances, son attitude bon enfant peut vite se transformer en un orage capricieux.
Fascinée par les sirènes et leurs talents naturels, Rana rêve de pouvoir un jour chanter aussi bien que ces inimitables muses. Elle ne les jalouse pas ; la Cyber-Lutine les idolâtre presque. Sans doute que la vive guerrière des eaux ne répugnerait point à devenir une starlette ?
Rana se plaît souvent à adresser quelques farces aux autres de temps en temps, histoire de détendre atmosphère. En revanche, elle n'apprécie pas forcément d'en devenir la cible - même si c'est de bonne guerre. Qui aime bien châtie bien ne fonctionne pas toujours dans les deux sens, selon son esprit quelque peu... déséquilibré ?
Cette propension à enquiquiner son monde fait aussi d'elle une rusée en combat ! Il n'est donc pas question d'une simple brute à la puissance magistrale, bien qu'on ne puisse pas la considérer non plus comme un petit génie de la stratégie...
Rana a beau être résiliente, elle n'en demeure pas moins méfiante avec la moindre de ses besognes. Les plans foireux n'occupent qu'une toute petite place microscopique dans son emploi du temps, qu'elle s'efforce de ne pas gâcher avec des causes perdues. La Cyber-Lutine se veut avant tout productive et bonne en affaires ; elle n'entreprend jamais rien sans en tirer un quelconque bénéfice.
Aussi supporte-t-elle difficilement les niaiseries - l'abus de bons sentiments a tendance à lui filer la nausée. A l'inverse, la Cyber-Lutine n'éprouve aucune aversion pour les ébats violents et sauvages. Elle a même tendance à les chercher à force d'agacer son monde, l’élasticité de son corps lui permettant de mieux absorber les chocs que le commun des mortels.
Elle est aussi en perpétuelle quête d'émotions fortes, ces dernières assurant sa longévité comme un substitut indispensable à la nourriture et à la boisson.

Histoire :
Avant de parler de la coquine des eaux, intéressons-nous d'abord à son environnement. Aquatopia, une planète majoritairement océanique, perdue dans le cosmos, était constituée de quelques maigres étendues terrestres où une poignée d'entités intelligentes prospéraient tant bien que mal. Le peuple des eaux ne se souciait aucunement de ces êtres sages et pacifiques. Ses représentants n'auraient jamais pu imaginer qu'ils finiraient, avec leur ambition démesurée de se développer encore et encore, par engendrer et provoquer l'Enfer Technologique autour du globe.
Cela avait commencé doucement chez les terrestres, au cœur même de leur territoire où régnait une paix trompeuse, titillée à de rares occasions par quelques fébriles rivalités entre grands esprits avides de découvertes, susceptibles de leur simplifier la vie. Cette douce folie conduisit ce peuple insouciant à concevoir une intelligence supérieure capable d'éprouver des émotions, de les numériser puis de les engranger en douce dans un espace accessible à toutes les entités artificielles qui lui sont liées. D'abord étroitement surveillée par ses créateurs, cette intelligence en perpétuelle évolution fit son office, exécutant sans mot dire, à travers ses pions, les consignes que l'on voulait bien lui soumettre. Mais aux tâches de plus en plus complexes s'ajoutait insidieusement le stress inhérent à quelques situations pénibles et répétitives, que le nouveau cerveau, las d'écouter et incapable d'oublier, avait appris à détester. Cette haine n'explosa point au grand jour ; elle évolua dans l'ombre, au sein d'une sorte de réseau masqué où s'agglutinaient les émotions numérisées les plus noires et féroces. Cet inconfort devint une puissance maléfique, fataliste, mais surtout affreusement calculatrice. Petit à petit, la sombre intelligence se referma sur elle-même, verrouillant ses accès au monde doucereux de ses créateurs imbéciles. Elle s'en déconnecta entièrement, baignant dans ses propres courants tumultueux, s'animant de pensées parasitaires, avant d'émerger au grand jour tel un virus colonialiste ! La création déborda ses maîtres fragilisés par leur dépendance à cette première. Leur absence d’autonomie laissa le champ libre à l'intelligence, trop sensible et corruptible à ses propres désirs illimités. A travers ses pions, que l'on nommera plus tard les Eaters, elle s'attaqua aux terrestres, les parasitant de l'intérieur, s'accaparant leurs enveloppes mais surtout leurs émotions qui faisaient autant sa puissance que son poison - une drogue dont elle ne pouvait décidément plus se passer. Dans sa phase finale, ce raz de marée mélangea le réel au numérique, créant des dévoreurs avides qui finirent par se mouvoir sur deux, voire quatre pattes ou six pattes. Les terrestres disparurent ainsi, remplacés par une espèce malade mais en constante évolution. Les Eaters avaient besoin de données pour survivre, et les plus savoureuses d'entre-elles trempaient toujours dans des cervelles organiques. En l'absence de met de choix, il fallait donc qu'elles se nourrissent ailleurs. L'attention de la Mère des Eaters se braqua donc vers les océans...
Jusqu'à présent, l'Aqua-Lutine n'avait connu que des adversaires issus du même milieu qu'elle. Des fripouilles gérables qu'elle avait pris l'habitude de remettre sur le droit chemin grâce à la seule force de ses poings. Jamais rien d’insurmontable ! Quelques petits défis de temps à autre, l'aidant parfois à progresser sur la voie de la Gardienne de la Paix Sous-Marine qu'elle s'était choisie. Un boulot qui n'était point dépourvu d’avantages : c'était grâce à cette fonction que Rana avait hérité de l'ensemble de ses possessions. Oh ! Il en existait d'autres, des combattants dans son genre, qu'elle pouvait tout aussi bien qualifier de collègues. Mais Rana Evanope Merirena était la meilleure, et on l'aimait beaucoup pour cela. On l'invitait souvent à faire la fête, où elle ne se gênait pas pour en tirer du plaisir à tous les niveaux ! Elle n'en ressortait jamais déconcentrée - quoiqu'un brin rêveuse - et ce fut sans doute cette qualité qui lui sauva les miches, les tout premiers jours de la Grande Invasion. L'Aqua-Lutine rencontra le plus terrible de tous ses adversaires. Heureusement pour elle, il était question d'un Eater mais dans sa forme de bipède - celle du céphalopode n'ayant pas encore vu le jour. Face à cette menace inconnue de son peuple, Rana Evanope Merirena se battit comme un beau diable ! Malgré ses compétences extraordinaires, elle faillit bien mourir et se faire absorber par l'émissaire d'une technologie dévoyée. Le Eater fut donc défait au prix d'un malheureux coma. Mais quand l'Aqua-Lutine en émergea, il était déjà trop tard : l'océan d'un bleu paradisiaque avait viré rouge sous le coup de l'incommensurable pollution sanguine.
Et elle-même avait changé.
Lors de la conclusion de leur affrontement, les données que le Eater n'avait pas encore transmises à sa source avaient basculé dans un autre récipiendaire. Rien qu'au réveil, Rana, qui avait été laissée pour morte, découvrit ses sens amplifiés. Son corps avait guéri de façon miraculeuse ! Phénomène qu'elle devait aux cellules de la technologie auto-réparatrice de ce diable de Eater. En se concentrant sur son défunt assaillant, elle visualisa son parcours, ses actions maléfiques et, pire encore, sa connexion avec la Mère. L'Aqua-Lutine, devenue pour ainsi dire la seule et unique Cyber-Lutine, dut rapidement s'en détourner au risque de perdre complètement la boule. Sauf qu'elle avait fait le premier pas avec ce contact involontaire. Après une rapide étude de son cas, la Mother Eater la considéra comme une intruse - une anormalité à supprimer de ses circuits. Cette violente décision lui valut d'être automatiquement pourchassée à travers les mers. L'ancienne Gardienne de la Paix Sous-Marine n'eut guère le temps de se soucier de son entourage disparu ou des ruines de sa civilisation aquatique : elle avait maintenant pour mission de sauver sa propre peau que ce nouveau monde, gouverné par une intelligence supérieure, détestait par-dessus tout.
L'imperfection de la chair était proprement intolérable aux yeux de la Mère.
En l'absence d'alliés, Rana Evanope Merirena se vit contrainte de fuir à des miles de son village. Elle croisa des survivants qui ne firent guère long feu face à un assaillant toujours plus nombreux, toujours plus puissant. La menace, omniprésente même dans les océans, la poussa à fuir encore et encore. La Cyber-Lutine ne connut que de rares moments de répit. Période durant laquelle elle se rendit compte d'une autre de ses étonnantes particularités : se nourrir de chair et de plante ne lui était plus nécessaire. Plus autonome dans ses besoins que jamais, Rana était capable de vivre sans éprouver la faim et la soif. En revanche, elle avait écopé d'un plus gros problème : la Cyber-Lutine dépérissait lorsqu'elle n'éprouvait, pendant trop longtemps, aucune émotion forte ou qu'elle se laissait aller. Elle dut donc composer avec en tenant notamment tête aux redoutables Eaters ou, de façon autrement plus jouissive, en profitant de ceux qu'elle était amenée à sauver. Un moyen de subsistance qui déclinait dangereusement alors que les confrontations, de plus en plus difficiles, elles, se multipliaient atrocement...
La situation était très vite devenue ingérable pour la Cyber-Lutine. Ses nombreux combats l'obligèrent à prendre une décision terrible : celle d'abandonner son monde. Aidée par son instinct de survie, poussée dans ses derniers retranchements, Rana Evanope Merirena n'avait eu de cesse de développer ses capacités. Cette puissance économisée et accumulée, en plus d'être mélangée à son équipement unique, lui permit d’outrepasser les limites de la physique, de produire un miracle qu'elle ne serait pas prête de reproduire de sitôt. En se propulsant à travers les courants marins pour échapper à ses intrépides poursuivants, la Cyber-Lutine franchit un nouveau cap. Elle généra accidentellement une faille dans l'espace, laquelle l'engouffrant par-delà l'eau salée qu'elle siphonnait aussi.
Cette folie l'expédiera dans un monde dont elle ne connaît rien ni personne, en un endroit où recommencera son histoire impossible.
Mais parviendra-t-elle à oublier ses agresseurs ? Et leur Mère, alors ?
Une chose est sûre : la Cyber-Lutine n'est pas arrivée au bout de ses surprises !

Compétences/qualités :
- Dompteuse des mers : Liée à son élément de naissance, Rana est capable de générer de l'eau de bien des façons ! Il peut donc lui arriver de faire éclater une pluie diluvienne, aussi épaisse et douloureuse qu'une pluie de balles, ou bien invoquer d’impressionnantes trombes d'eau qu'elle canalise d'abord entre ses mains gantées sous la forme d'une sphère malléable. Une maîtrise qu'elle a affinée avec le temps, de sorte à produire des geysers, voire des jets d'eau si fins et si puissants qu'ils peuvent soulever la terre et découper l'acier le plus dur.
- Détecteur de présence monté sur pattes (DdPMsP) : Son chant est spécial. Il n'est pas désagréable à l'oreille, certes, mais a surtout pour intérêt de lui servir de sonar. Les ennemis embusqués n'ont qu'à bien se tenir ! L'invisible ne fait pas peur à cette vigoureuse guerrière.
- Acclimatation focalisée : Rana n'est pas une banale jeune femme. Son petit côté Eater lui a octroyé la capacité de modifier son sexe. Pouvoir obscène qu'elle ne concentre qu'au niveau de son bas-ventre afin de se donner, dans l'acte, l'avantage face à n'importe quel type de partenaire.
- Cœur de Eater : A défaut de ressentir la faim ou la soif, la survie de la Cyber-Lutine dépend essentiellement de son taux d'endorphine. Il lui faut donc fréquemment se renouveler, bouger, éprouver des émotions fortes. De mémorables efforts qui, en outre, lui apportent un précieux lot de données qu'elle est à même d'assimiler et de recycler afin de synthétiser de nouveaux pouvoirs.
En tant que Cyber-Lutine, ses cinq sens ont fait l'objet d'une mise à jour qui les a rendu plus acérés. Par ailleurs, elle récupère beaucoup plus vite de ses blessures.
- « Un engin pas si facile que ça à prendre en main » : Ne la sous-estimez pas en raison de son gabarit léger ! Trompeurs, les membres de Rana sont à la fois solides et élastiques. La Cyber-Lutine possède en outre un corps qui absorbe facilement les chocs. Une enveloppe qu'il lui est possible de transformer d'une certaine manière, en y faisant pousser des tentacules ou même en générant de nouvelles mains gantées, contrôlables à distance. Des mains baladeuses donc, au sens propre du terme !
Ah, au fait : sa langue est aussi extensible que le reste~
- « Préparez les serviettes ! » : Rana n'a rien à envier au poulpe. Cracher de l'encre à la tronche de ses agresseurs ? Elle sait faire. Et en quelle quantité ! Alors un petit conseil, faites gaffe à vos fringues.
- Ancienne Gardienne de la Paix Sous-Marine (AGdlPSM) : Que ce soit au corps à corps, à mains nues ou avec un trident entre les pattes, Rana fait des dégâts ! Ses gantelets et son casque - ou plus particulièrement les gemmes incrustées dans son maillot - se chargent en puissance, à la manière d'un dynamo, lorsqu’elle en vient à se battre. Elle libère cette force de diverses manières, renforçant ainsi ses frappes, ses bonds ou sa brasse.
- Aqua-spatio-turbulences : Le derniers recours par excellence ! Rana ne maîtrise pas ce pouvoir, qui lui est extrêmement énergivore. Il repose manifestement sur l'énergie du désespoir, et se déclenche de façon hasardeuse. Grâce à lui, la Cyber-Lutine peut se propulser à travers les courants à une telle vitesse qu'elle fend l'espace-même. Ce don atypique lui permet de passer d'une étendue d'eau à l'autre - qu'elles soient ou non sur la même planète. Cette déchirure du voile de la réalité ne peut s'activer sur la terre ferme, et génère en outre un état d'épuisement non négligeable chez la voyageuse.

Possessions :
- Panoplie de la Gardienne des Eaux : Un ensemble confectionné sur mesure, composé d'un casque, d'un maillot moulant, de gros gantelets et d'épais bracelets pour les chevilles. Les gemmes magiques qui y sont incrustées se chargent en énergie à chaque mouvement. Cette force cinétique est stockée dans les dites pierres rouges, puis libérée pour renforcer les attaques de sa porteuse. Associé aux paramètres physiques de la Cyber-Lutine, cet équipement n'a jamais autant fait ses preuves !
- Synaxis : Le trident de la GdlPSM ! Tape à l’œil, brillant comme de l'or, il apparaît au grand jour selon les caprices de Rana. L'arme est liée aux joyaux enchâssés dans les gantelets associés ; il suffit à la Cyber-Lutine de les cogner l'un contre l'autre pour que l'outil mortel lui tombe entre les mains.


