♪ Avasha Kapasatara
J’en ai marre, vraiment marre putain que j’me dis alors que je suis en train de me balader dans les ruines extérieures autour de mon Royaume. Cette guerre me met en rogne sans parler de mes sœurs qui me tapent royalement sur les nerfs… Jeu de mots hein ! Des princesses y en a en affluences et certainement plus que d’autres me donnent envie de gerber avec leur histoire gâteau et leurs querelles de cœur. Si je ne m’entends pas très bien avec elles étant donné mon caractère d’exception si on l’on se fit à ma lignée, par chance, ma sœur cadette est l’une de mes confidentes. Si je suis le mouton noir de la famille, je me demande bien si elle n’en serait pas un elle aussi.
Quoiqu’il en soit, je ne vais pas entrer en détail dans mon histoire de famille, car ce n’est pas cela le plus important. Non, mon but précis en ce moment était de retrouver Emmy Stan, une humaine avec un sac particulièrement magique qui pourrait résoudre bien des problèmes dans mon conflit actuel avec mes ennemis. C’est en me baladant justement dans ces ruines que je m’étais convaincu que c’était la solution. Oui, j’avais entendu quelques ragots à son sujet et j’avais pu espionner la conversation de l’une des femmes de chambre rencontrant secrètement un chevalier. J’avais donc échafaudé mentalement mon plan avant de le mettre à exécution.
En ce moment, un portail venait d’apparaitre devant moi. Je m’étais donné un mal de chien pour y arriver, mais j’avais enfin trouvé comment et où. Ce portail menait vers le monde des humains sur Terre et plus précisément chez Emmy Stan. Une fois le portail passé, je me retrouve presque pile-à-poil à l’endroit que j’avais visualisé; c’est-à-dire dans le sous-sol de sa maison. Le sac devrait être dans les parages si on avait dit vrai. J’espérais seulement que ce ne soit pas un guet-apens… Sauf qu’à première vue, il semblait avoir pas mal de matos scientifique. Un peu chelou tout ça, j’espérais ne pas être une cible prise pour un cobaye ! C’est vrai quoi, une quasi déesse qui débarquait ici, ce n’est pas tous les jours que l’on voit cela.
Après un moment, je crois enfin mettre la main sur ce que je convoite, sauf qu’une boule de poil m’intercepte. Je sursaute, bien que je ne sois pas du genre à avoir peur, mais l’effet de surprise a bien été ressenti. Je ne l’avais pas vu ni senti venir alors que pourtant, j’ai des sens plutôt aiguisés.
Mais qu’est-ce que je vois là… Un petit chat ?! Laisses-moi juste prendre ce sac si tu veux bien, et je files, promis.
On dirait bien que ce chat est docile. J’aime ça comme cela… Quoiqu'un peu de résistance ajoute parfois du piment à la chose. Peu importe, je peux donc prendre le sac sans problème et fuit par le même portail par lequel je suis arrivée. Je retourne sur Terra la où je dois maintenant trouver comment fonctionne le sac, mais surtout, il me faut aussi trouver un artéfact particulier qui me serait tout aussi utile. Je débute alors mes recherches dans les ruines autour du Mont Olympe, ne me doutant pas que j’ai été suivie. Rien ne pourrait me freiner dans mes démarches, car le besoin était crucial de me trouver un moyen de défense pour riposter contre mes rivaux et cet artéfact ainsi que ce sac magique m’étaient destinés, je le sentais.
J’avance dans les décombres, déployant mes ailes d’ange afin d’élargir mon périmètre de recherche, et ce, plus efficacement et rapidement. Je lance un regard circulaire autour de moi, analysant le terrain. Rien en vu, même si j’ai l’impression d’être épiée. Je continue ma trajectoire, car les ruines sont vastes. Ce serait une tâche longue et assidue, sans compter que je devrai aussi me taper les catacombes.
- Emmy Stan
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- Enregistré le : 07 juil. 2025 15:45
- Fiche
- Demande de RP
C'est allé très vite. J'étais en plein cours de philo en faisant tout sauf philosopher, quand ma petite boule de poils préférée m'a appelée en urgence. Quand j'ai décroché et que j'ai répondu, tous les autres se sont retournés pour me regarder. Comme d'habitude, certains se sont déjà dis que j'allais encore bastonner en ville. Même pour les profs, mes excuses n'étaient même plus des excuses. Et ouais. C'est ça quand on est une célébrité locale...
Mais qu'importe, parce que Martha me fait direct halluciner sur place, quand elle m'explique qu'elle a repérée une intruse bizarre en plein chez nous. Une étrange fille qui est passé depuis un portail et qui s'est tranquillement invitée et servi, en volant ni plus ni moins que le sac-sans-fond qui m'a été légué par mes parents quand ils ont disparus. Que les moustaches hyper sensibles de Martha, avaient senti une énergie sacrée, puissante et totalement inconnue. Et quand elle s'était approchée pour aller voir dans les sous-sol, elle y a vu une fille. Elle s'est alors barrée comme une voleuse avec le sac, qui avait l'habitude de rester sous "cloche" comme elle disait si bien. Là où Martha disait qu'il devait être quand je ne l'utilisais pas. Il parait que c’était important contre les vols et pour renforcer la sécurité. Ouais bien sûr...
Passé les excuses à deux sous et dont tout le monde commençait à avoir l'habitude dans la classe, j'ai fait savoir à mes amis que j'avais pas besoin d'eux, malgré le cas d'urgence absolu. Plus que ça, c'était surtout parce que j'avais vraiment pas le temps de leur expliquer le truc. Et encore moins de m'encombrer d'eux pour me ralentir à ce moment-là.
Je suis alors parti en quatrième vitesse en quittant le bahut, pour récupérer ma moto garée dans le parking. Là, j'ai mis à fond plein les gaz direct. De 90kmh où je roulais en temps normal, je suis passé à 130 minimum. J'ai tout grillé sur la route. Les priorités. Les feux. Les stop. Parfois je prenais des raccourcis improbables. Par chance, on était en début d'aprem et les rues n'étaient pas trop chargées. Et puis je pouvais aussi compter sur le fait que j'avais un don spécial, version pilotage deluxe pour deux roues. Merci papa et maman...
Quand j'arrive tout proche de la maison en un temps record, je passe directement par l'entrée souterraine. Une entrée située un peu plus loin de la baraque et lourdement protégée par une double porte blindée. D'un simple bip reconnaissable sur une clé à emprunte digitale hautement sécurisée, les portes s'ouvrent. Et c'est là que je dévale comme une furie qui a pas encore pris son quatre heure d'adrénaline, vers la partie des labos où m'attend Marta. J'ai d'ailleurs même pas besoin de chercher, pour voir la lueur du portail magique dont elle m'a parlé par téléphone.
- (Martha, la chatte domestique de Emmy vraiment super intelligente) : Tu es là Emmy. J'ai tenté de voir si je pouvais maintenir en place l'unité métaphysique de cet étrange portail, mais rien n'y fait...
- (Emmy) : Ouais d'accord. Traduction, le portail va pas tenir longtemps en place?
- C'est surtout qu'il est déjà en train de disparaitre. Ce sac est très précieux, mais d'un autre côté si tu y vas, je ne risque pas de t'aider à pouvoir revenir...
- Merde! C'est la merde alors... Mais on ne peut pas laisser ce truc se balader entre les mains de n'importe-qui. Tu es la première à dire toi-même que cet objet est tellement important, qu'il dépasse même toutes les lois normales de la terre. Alors ne me dis pas qu'on va abandonner et regarder ce truc se refermer devant nos yeux sans rien faire?
C'était une catastrophe. Peut-être pas directement pour moi. Mais cet objet avait beaucoup trop de valeur, que pour atterrir entre n'importe quelle main... Quand je suis descendu, c'est lorsque je suis arrivée pile devant le portail, que j'ai eu une mauvaise blague. En plus de commencer à se diluer, il me repoussait. C'était comme si je faisais face à une espèce d'aimant, mais avec une sorte d'attraction inversée...
- Merde. Pourquoi je peux pas passer?...
- C'est justement ce que je voulais t'expliquer Emmy. Le portail dégage une force de repoussement très puissante. Une sorte de logique structurelle et physique, qui fait que plus un portail disparait, plus le noyau central entre les deux points d'accès se distord. Traduction, le passage se ferme graduellement en se resserrant depuis son milieu, avant de mettre définitivement fin à la connexion.
Peu importe ce que disais Martha, je refusais juste que cet objet se barre n'importe-où, tout ça au bon vouloir d'une fille qui se fait prétendument passer pour un ange de mes deux... Alors que mon cerveau fonctionne en mode accéléré, c'est là que me vient une idée pour tenter de passer en force.
- Qu'est-ce que tu fais Emmy?...
Sans parler, je remonte sur la moto. A ce moment-là, je m'approche doucement au plus près du portail. Une fois que j'ai collé la roue dessus, je commence à appuyer sur l'accélérateur. Le moteur hurlait. Crachait sa mort. C’était vraiment pas super pour la moto, mais tant-pis.
- Il faut essayer de forcer ce putain de passage, pendant qu'il en est encore temps. Pas question de laisser ce sac au premier débile venu. Même si elle porte des plumes blanches dans le dos.
- Emmy mais c'est... c'est extrêmement dangereux ce que tu fais. En supposant que tu parviens à passer, la structure intérieur risquerait de t'écraser...
N'écoutant pas ce que me dit Martha, je continue encore d'appuyer sur le champion comme une dingue. Le moteur rugit encore et encore, pendant que l'aiguille monte avec difficulté. En raison de la putain de résistance, le kilométrage affiché ne grimpait vraiment pas très haut. Mais doucement. progressivement l'aiguille fini par monter encore. Arrivé à un certain seuil, le portail se mettait maintenant comme à crépiter. Des sortes de zébras lumineux, sortaient de là où les roues du bolide rencontraient la résistance. Et après plusieurs minutes à avoir insisté, la moto commence enfin bouger.
- Ça y est Martha! Elle commence s'enfoncer à l'intérieur! C'est bon!
- Seigneur, Emmy... Tu as pensé qui va me nourrir, si tu n'es plus là pour le faire?... Bon... d'accord j'ai compris. Comme d'habitude, tu ne veux jamais écouter quand je te parle...
Alors que la moto s'enfonce à l'intérieur, Martha saute à mes pieds. Même si j'avais rien dit, en vrai j'étais contente qu'elle soit là. Ça voulait dire qu'elle me faisait confiance. Ou au moins qu'elle était sans doute curieuse de savoir si on pouvait vraiment réussir à passer.
Et alors que je continue d'avancer. Que la moto fini par se retrouver à moitié engagée à l'intérieur du portail, je ressens soudainement comme une espèce de pression autour de moi. C'était si violent, que j'ai cru que ça allait vraiment me broyer. Mais par chance, la pression s'est comme "décompressée" d'un seul coup. J'ai été alors expulsé avec une violence et une vitesse incroyable, direct de l'autre côté. Le temps que je prenne conscience de ce qui se passait, j'ai dus manœuvrer comme pas possible pour pas me crasher et finir ma vie dans le décor. Après un instant de folie durant lequel je pile en catastrophe, tout en essayant d'esquiver une énorme pierre à un moment, j'ai enfin réussi par miracle à m'arrêter...
- Ouah! Putain!... La vache!... Martha? Ça va?...
- J'ai connu des moments de douceur nettement plus agréables dans ma courte vie, Emmy...
Je regarde alors Martha qui a eu le bon réflexe de s'accrocher sur moi, en plantant ses griffes directement dans ma salopette. Ça n'a pas été des plus génial pour mon pauvre vêtement, mais au moins ça a fait le taff.
- Bordel. Où est-ce qu'on est maintenant?...
- Mmmh... je dirai que nous somme dans des sortes de ruines des plus anciennes...
C'est en hallucinant sur place, que je matte l'endroit. Jamais j'avais vu un truc pareil de toute ma life... Il y avait des sortes d'anciens monuments trop bizarres, dont une partie était à moitié écroulé par terre. Et c'est justement en observant l'endroit, que je vois une étrange silhouette au loin.
- Là-bas. Est-ce que tu reconnais la fille dont t'as parlé avant?
- Ma sensibilité naturellement exiguë et couplé à cet endroit des plus étranges, me suggère qu'il se pourrait bien qu'il y ait un lien avec cet étrange créature féminine à l'apparence humaine.
Il n'en faut alors pas plus, pour que j'accélère et que je fonce à toute berzingue, vers la meuf qui se trouvait plus loin. Elle était apparemment en train d'entrer dans un énorme monument. Arrivée pile aux pieds des escaliers de la bâtisse, c'est là que j'arrête la moto et que j’interpelle direct la voleuse.
- Hé toi! Oui toi, l'espèce de voleuse avec tes cheveux flashy tout violets et avec ton grand bâton à te le mettre dans le derrière! Rends-moi tout de suite ce que tu m'as volé! A cause de toi, Martha et moi on a failli rester écrasés dans ton portail.
- Bien que j'apprécie ta vivacité et ta réactivité à ne pas vouloir perdre le nord et notre intérêt à défendre notre objectif principal, je doute que cette approche passablement brutale et agressive, donne envie à notre amie de nous donner la moindre explication sur ses agissements...
Mais qu'importe, parce que Martha me fait direct halluciner sur place, quand elle m'explique qu'elle a repérée une intruse bizarre en plein chez nous. Une étrange fille qui est passé depuis un portail et qui s'est tranquillement invitée et servi, en volant ni plus ni moins que le sac-sans-fond qui m'a été légué par mes parents quand ils ont disparus. Que les moustaches hyper sensibles de Martha, avaient senti une énergie sacrée, puissante et totalement inconnue. Et quand elle s'était approchée pour aller voir dans les sous-sol, elle y a vu une fille. Elle s'est alors barrée comme une voleuse avec le sac, qui avait l'habitude de rester sous "cloche" comme elle disait si bien. Là où Martha disait qu'il devait être quand je ne l'utilisais pas. Il parait que c’était important contre les vols et pour renforcer la sécurité. Ouais bien sûr...
Passé les excuses à deux sous et dont tout le monde commençait à avoir l'habitude dans la classe, j'ai fait savoir à mes amis que j'avais pas besoin d'eux, malgré le cas d'urgence absolu. Plus que ça, c'était surtout parce que j'avais vraiment pas le temps de leur expliquer le truc. Et encore moins de m'encombrer d'eux pour me ralentir à ce moment-là.
Je suis alors parti en quatrième vitesse en quittant le bahut, pour récupérer ma moto garée dans le parking. Là, j'ai mis à fond plein les gaz direct. De 90kmh où je roulais en temps normal, je suis passé à 130 minimum. J'ai tout grillé sur la route. Les priorités. Les feux. Les stop. Parfois je prenais des raccourcis improbables. Par chance, on était en début d'aprem et les rues n'étaient pas trop chargées. Et puis je pouvais aussi compter sur le fait que j'avais un don spécial, version pilotage deluxe pour deux roues. Merci papa et maman...
Quand j'arrive tout proche de la maison en un temps record, je passe directement par l'entrée souterraine. Une entrée située un peu plus loin de la baraque et lourdement protégée par une double porte blindée. D'un simple bip reconnaissable sur une clé à emprunte digitale hautement sécurisée, les portes s'ouvrent. Et c'est là que je dévale comme une furie qui a pas encore pris son quatre heure d'adrénaline, vers la partie des labos où m'attend Marta. J'ai d'ailleurs même pas besoin de chercher, pour voir la lueur du portail magique dont elle m'a parlé par téléphone.
- (Martha, la chatte domestique de Emmy vraiment super intelligente) : Tu es là Emmy. J'ai tenté de voir si je pouvais maintenir en place l'unité métaphysique de cet étrange portail, mais rien n'y fait...
- (Emmy) : Ouais d'accord. Traduction, le portail va pas tenir longtemps en place?
- C'est surtout qu'il est déjà en train de disparaitre. Ce sac est très précieux, mais d'un autre côté si tu y vas, je ne risque pas de t'aider à pouvoir revenir...
- Merde! C'est la merde alors... Mais on ne peut pas laisser ce truc se balader entre les mains de n'importe-qui. Tu es la première à dire toi-même que cet objet est tellement important, qu'il dépasse même toutes les lois normales de la terre. Alors ne me dis pas qu'on va abandonner et regarder ce truc se refermer devant nos yeux sans rien faire?
C'était une catastrophe. Peut-être pas directement pour moi. Mais cet objet avait beaucoup trop de valeur, que pour atterrir entre n'importe quelle main... Quand je suis descendu, c'est lorsque je suis arrivée pile devant le portail, que j'ai eu une mauvaise blague. En plus de commencer à se diluer, il me repoussait. C'était comme si je faisais face à une espèce d'aimant, mais avec une sorte d'attraction inversée...
- Merde. Pourquoi je peux pas passer?...
- C'est justement ce que je voulais t'expliquer Emmy. Le portail dégage une force de repoussement très puissante. Une sorte de logique structurelle et physique, qui fait que plus un portail disparait, plus le noyau central entre les deux points d'accès se distord. Traduction, le passage se ferme graduellement en se resserrant depuis son milieu, avant de mettre définitivement fin à la connexion.
Peu importe ce que disais Martha, je refusais juste que cet objet se barre n'importe-où, tout ça au bon vouloir d'une fille qui se fait prétendument passer pour un ange de mes deux... Alors que mon cerveau fonctionne en mode accéléré, c'est là que me vient une idée pour tenter de passer en force.
- Qu'est-ce que tu fais Emmy?...
Sans parler, je remonte sur la moto. A ce moment-là, je m'approche doucement au plus près du portail. Une fois que j'ai collé la roue dessus, je commence à appuyer sur l'accélérateur. Le moteur hurlait. Crachait sa mort. C’était vraiment pas super pour la moto, mais tant-pis.
- Il faut essayer de forcer ce putain de passage, pendant qu'il en est encore temps. Pas question de laisser ce sac au premier débile venu. Même si elle porte des plumes blanches dans le dos.
- Emmy mais c'est... c'est extrêmement dangereux ce que tu fais. En supposant que tu parviens à passer, la structure intérieur risquerait de t'écraser...
N'écoutant pas ce que me dit Martha, je continue encore d'appuyer sur le champion comme une dingue. Le moteur rugit encore et encore, pendant que l'aiguille monte avec difficulté. En raison de la putain de résistance, le kilométrage affiché ne grimpait vraiment pas très haut. Mais doucement. progressivement l'aiguille fini par monter encore. Arrivé à un certain seuil, le portail se mettait maintenant comme à crépiter. Des sortes de zébras lumineux, sortaient de là où les roues du bolide rencontraient la résistance. Et après plusieurs minutes à avoir insisté, la moto commence enfin bouger.
- Ça y est Martha! Elle commence s'enfoncer à l'intérieur! C'est bon!
- Seigneur, Emmy... Tu as pensé qui va me nourrir, si tu n'es plus là pour le faire?... Bon... d'accord j'ai compris. Comme d'habitude, tu ne veux jamais écouter quand je te parle...
Alors que la moto s'enfonce à l'intérieur, Martha saute à mes pieds. Même si j'avais rien dit, en vrai j'étais contente qu'elle soit là. Ça voulait dire qu'elle me faisait confiance. Ou au moins qu'elle était sans doute curieuse de savoir si on pouvait vraiment réussir à passer.
Et alors que je continue d'avancer. Que la moto fini par se retrouver à moitié engagée à l'intérieur du portail, je ressens soudainement comme une espèce de pression autour de moi. C'était si violent, que j'ai cru que ça allait vraiment me broyer. Mais par chance, la pression s'est comme "décompressée" d'un seul coup. J'ai été alors expulsé avec une violence et une vitesse incroyable, direct de l'autre côté. Le temps que je prenne conscience de ce qui se passait, j'ai dus manœuvrer comme pas possible pour pas me crasher et finir ma vie dans le décor. Après un instant de folie durant lequel je pile en catastrophe, tout en essayant d'esquiver une énorme pierre à un moment, j'ai enfin réussi par miracle à m'arrêter...
- Ouah! Putain!... La vache!... Martha? Ça va?...
- J'ai connu des moments de douceur nettement plus agréables dans ma courte vie, Emmy...
Je regarde alors Martha qui a eu le bon réflexe de s'accrocher sur moi, en plantant ses griffes directement dans ma salopette. Ça n'a pas été des plus génial pour mon pauvre vêtement, mais au moins ça a fait le taff.
- Bordel. Où est-ce qu'on est maintenant?...
- Mmmh... je dirai que nous somme dans des sortes de ruines des plus anciennes...
C'est en hallucinant sur place, que je matte l'endroit. Jamais j'avais vu un truc pareil de toute ma life... Il y avait des sortes d'anciens monuments trop bizarres, dont une partie était à moitié écroulé par terre. Et c'est justement en observant l'endroit, que je vois une étrange silhouette au loin.
- Là-bas. Est-ce que tu reconnais la fille dont t'as parlé avant?
- Ma sensibilité naturellement exiguë et couplé à cet endroit des plus étranges, me suggère qu'il se pourrait bien qu'il y ait un lien avec cet étrange créature féminine à l'apparence humaine.
Il n'en faut alors pas plus, pour que j'accélère et que je fonce à toute berzingue, vers la meuf qui se trouvait plus loin. Elle était apparemment en train d'entrer dans un énorme monument. Arrivée pile aux pieds des escaliers de la bâtisse, c'est là que j'arrête la moto et que j’interpelle direct la voleuse.
- Hé toi! Oui toi, l'espèce de voleuse avec tes cheveux flashy tout violets et avec ton grand bâton à te le mettre dans le derrière! Rends-moi tout de suite ce que tu m'as volé! A cause de toi, Martha et moi on a failli rester écrasés dans ton portail.
- Bien que j'apprécie ta vivacité et ta réactivité à ne pas vouloir perdre le nord et notre intérêt à défendre notre objectif principal, je doute que cette approche passablement brutale et agressive, donne envie à notre amie de nous donner la moindre explication sur ses agissements...