The Multiversity

C'était une journée comme une autre au sein du lycée, Hayase allait tranquillement en cours et s'ennuyait le plus souvent. Elle n'était pas spécialement douée pour ça, mais ce n'était pas une mauvaise élève, elle était juste dans la moyenne. Pour elle, l'école n'était qu'une grande salle de jeu ou elle pouvait s'amuser même si depuis quelque temps, elle ne pouvait pas vraiment s'amuser à taquiner ses cibles favorites. Chaque fois qu'elle voyait une fille qu'elle pourrait taquiner, non, elle était une des esclaves de Mélinda donc, pas touche. Au début, elle croyait juste que Warren Mélinda pétait plus haut que son cul et que son compte en banque avec beaucoup de zéros faisait qu'elle se croyait quelques siècles en arrière où seules les plus hautes personnes financières pouvaient lui parler comme presque son égal et que le reste n'était que des pégus. Mais non, Hana et Ai y allaient à tâtons, faut dire que depuis qu'elle avait vu la particularité d'Ai, qui pouvait aussi être pareille chez Hana, et même chez sa mère et sa petite sœur, faut bien croire que ce n'était pas une personne ordinaire...

Sauf que depuis quelque temps, la fameuse Mélinda Warren était absente, pas pour cause de maladie – enfin, sur les papiers de l'école, c'était l'excuse officielle – mais, cachant encore certaines choses à leur amie qui n'était pas tout à fait entrée dans le bain, elles expliquaient que c'était compliqué... En réalité, Mélinda était retenue sur un autre monde, pas en otage, mais certaines obligations qui faisait qu'elle devait laisser le lycée de côté. La Main gérait ses affaires ici de toute façon. Profitant d'une pause bien méritée et d'un petit coin où elles papotaient en pianotant sur leur smartphone tout en parlant de chose banale pour des lycéennes, ça ressemblait à une journée typique, même classique, surtout dans les mangas et compagnies. Les professeurs Aihara – la grande sœur d'Ai – qui parlaient avec le professeur Bakugo passaient en faisant coucou à Ai, cette dernière leur avait déjà confié qu'elles semblaient plutôt proches en ce moment, même très proche en réalité. Yanagi passait aussi rapidement voir sa sœur avant de rejoindre ses amies, Shii passait par hasard dans le coin voir Ai de loin avant de repartir, sans lui parler, bref un vrai petit défilé pendant leur pause.

« Haaaa... On joue à pile ou face ? »
« Pour parier quoi ? »
« J'ai envie donc, qui m'accompagne entre vous deux ? »
« Ta jamais pensé à te retenir pour que ce soit meilleur après les cours ? »
« Déjà essayé, j'arrive à tenir deux, trois heures, mais après... ça devient urgent... C'est comme se retenir d'aller aux toilettes, au début, ta juste une alerte, mais si tu peux pas y aller pour une raison ou une autre, l’alerte résonne de plus en plus fort et tu sais au bout d'un moment que ta deux solutions... tout lâcher ou trouver des toilettes et vites ! Là, c'est un peu pareil... »
« Ha ha ! Une fois j'ai tenté ça avec elle, j'aurais eu moins peur devant un pitbull enragé que devant elle qui s'était pas déchargé depuis quatre heures à la maison ! »
« Ta mère et ta sœur étaient dans le coup ! Personne se balade en lingerie devant ses invitées comme si c'était une tenue normale ! Non pas que ça me dérangeait, mais faire mine de pas voir que j'en avais envie, ça, c'était vache ! »
« Ta jamais pensé à te changé les idées autrement ? La natation ? Tu pourrais rejoindre le club avec moi et Hana, on sera toujours ensemble comme ça ? »
« Non, tu rêves... des tas de filles en maillot de bain scolaire, le corps moulé avec l'eau et le maillot de bain... Là, ce serait une torture ! C'est comme ça que j'ai fini par rencontrer Mélinda, tu me diras... Je vous ai pas raconté ? »

Et tandis qu'Ai racontait doucement sa rencontre avec Shii, car c'était elle qui fut la porte d'entrée à l'univers de Mélinda, d'autres filles n'approchaient, mais cette fois, pas vraiment des amies du groupe ou d'une du groupe. Des « connaissances » car certaines étaient dans leurs classes respectives, mais c'est tout et vu leur ton, ce n'était pas forcément amical... mais pas en cherchant la bagarre non plus.

Récemment, la ville d’Atarashï Yoake s’était enorgueillie d’une nouvelle habitante de choix : Patricia Thompson, alias Pattie Cosplay… Une cosplayeuse qui était aussi une idol girl. Récemment, celle-ci avait totalement changé sa carrière en rejoignant l’agence Aoi Kitsune, et en ayant également une nouvelle société de production, gérée par Jessica Venay. Cette annonce avait été bien retenue par les Morimoto, car Patricia Thompson partagerait le même sang qu’elles. Reina avait en effet pris possession il y a des années du corps de l’aviatrice Kelly Thompson, qui avait eu une sœur restée aux États-Unis. Cette sœur avait eu des enfants, qui avaient choisi de venir s’installer au Japon. Patricia Thompson avait ainsi été conçue. En menant une enquête sur les héritiers Thompson, les Morimoto avaient récemment appris que, parmi les héritiers, il y avait une lycéenne qui était destinée à devenir l’une des esclaves de Mélinda Warren, Hayase Nagatoro.

Très enjouée et appréciée, Hayase avait fait partie des tractations de début d’année avec Mélinda. Hayase étant proche de Ai Aihara et de Hana Uzaki, il avait été décidé que Hayase serait l’esclave de Mélinda. Cependant, en ayant appris que Hayase partageait le sang des Morimoto, Reina avait entamé des pourparlers avec Mélinda pour réviser le sort de Hayase. Leona devait donc annoncer à Hayase qu’elle était attendue dans le bureau de sa grande-sœur et mère, pour envisager son avenir. Il était temps pour Hayase de choisir entre rejoindre le club social, tenu par les Morimoto, ou le club d’occultisme, tenu par Mélinda Warren.

Leona se dirigea donc vers Hayase, qui discutait avec Ai à l’occasion de la pause-déjeuner. Elles étaient assises sur un banc sous un arbre dans l’une des cours du lycée. Elle était accompagnée par plusieurs des membres du Club social, comme sa Vice-présidente, Karen Himiki, ainsi que Saori Otokawa, qui était également au Club social. Leona portait son sailor fuku habituel, et rejoignit le duo.

« Salut, les filles ! »

Elle les observa lentement, puis planta son regard sur Hayase.

« Hayase, tu es convoquée après les cours au bureau de Reina-sama. Tu n’es encore inscrite à aucun club périscolaire, et il est temps de régler cette irrégularité ! »

Elle partagerait leur sang… Mais c’était Reina qui comptait le lui annoncer.

« Alors, tu n’as pas intérêt à être en retard ! Ai-chan pourra t’accompagner. »

Avant de rejoindre Mélinda, Ai Aihara faisait partie du Futabu Club. Or, parmi les membres du Futabu, il y avait Kaoru Itou, une Futanari qui avait rejoint le Club social. Kaoru et Ai entretenaient toujours des liens, ce qui faisait que les Aihara étaient appréciées des Morimoto, d’où le fait d’appeler Ai « Ai-chan ».

Une petite vie calme et pleine d’insouciance pour Hayase, cette dernière avait une vie simple et agréable. Elle avait conscience que le sexe était plus présent que pour la moyenne des filles de son âge, il suffisait de voir elle était avec qui. À sa gauche, Ai qui semblait en soit anodine, mais qui cachait un « secret » sous sa jupe et Hana qui était elle aussi banale en apparence si ce n'est que pour une Japonaise, elle était très généreuse de poitrine, et ça, c'est de famille ! Parlant de choses et d'autres, le trio fut approché par une belle blonde, qu'on les fréquente ou non, on finissait vite par savoir que cette Leona était en lien avec le proviseur. Fille, petite fille, elle n'avait pas tous les détails, mais lui chercher des poux serait une grosse erreur ! Au sein de la famille de Mélinda, on la voyait comme une rivale, mais sans en venait aux mains, il y avait une certaine tension, parfois minime, parfois lourde, entre les deux clans. Par chance, Ai et Kaoru se connaissaient, évitant de monter sur leurs grands chevaux mutuellement.

Le petit groupe se retira aussi vite que venue, Hayase se posa de suite quelques questions...

« Dites, ça sent mauvais, non ? J'ai pas encore rencontré votre Mélinda donc, je suis neutre en quelques sortes ? »
« Les filles ont fait en sorte de l'avertir au plus vite pour parler de toi, les choses sont pré-remplies, mais officiellement, sans la signature de la présidente du club, tu es encore nulle part... »
« Cette Reina a dû renifler le coup... Je sais pas ce qu'elle te veut ou si elle fait ça juste pour embêter Maîtresse, mais ne pas y aller, ça paraît une mauvaise idée... »
« J'en ai discuté avec la Main sur Lime, apparemment Maîtresse est au courant donc... Faut voir ce qu'elles te veulent. Enfin, théoriquement, tu n'as pas besoin de signer quoi que ce soit. »
« Au pire, dis que tu attends le retour de Mélinda, que c'est prévu que tu nous rejoignes, mais comme elle est pas là... ça devrait marcher et ralentir le truc. »
« Elles n'oseront pas faire le premier pas, Maîtresse à horreur qu'on lui vole ses jouets... »
« Hey, je suis pas un jouet... Puis tu fais flipper à parler comme si ça allait être la guerre ! »
« Oh, mais c'est la guerre... Comme la guerre froide, entre elles, ça a toujours été ça. Tout le monde appartient à un côté, qu'ils soient au courant ou non. Mélinda, C'est l'Amérique, la liberté et les Morimoto, c'est l'URSS, le communisme, soit disant un pour tous, mais c'est tout pour eux en réalité... Ouais, on a bossé sur ça en histoire récément... »
« J'irais avec toi de toute façons, je te défendrais si besoin et je pourrais te dire quoi faire ou non. Cette pimbêche joue les reines ici à cause des liens du sang. Je crois même que leur réseau s'étend plus qu'au lycée dans cette ville, mais je suis pas la meilleure dans ce domaine... »

Un peu inquiète, Hayase allait y aller avec Ai donc... Une fois les cours finies, ensembles, elles se rendaient au bureau de Reina, c'était mine de rien la première fois pour elles d'aller là-bas. Hayase n'avait rien à craindre, Ai n'était pas une puissante magicienne, mais elle avait beau être petite, elle avait du répondant ! Et elle n'allait pas laisser une autre lui chiper le prochain jouet de Maîtresse. En plus, c'était une amie, raison de plus !

Si l’influence de Mélinda Warren était certaine au lycée, celle de Reina Morimoto était incontestable. Présidente de la Fondation Jinmu, Matriarche du clan Morimoto, elle était la véritable dirigeante d’Atarashï Yoake. Tous ceux qui vivaient à Yoake le savaient, et savaient que les Morimoto étaient autant à craindre qu’à apprécier. Reina s’amusait souvent à se voir comme le Don Corleone dans le film « Le Parrain », avec cette scène d’ouverture iconique où un homme venait réclamer des services à Don Corleone alors que celui-ci assistait à la fête de mariage de sa fille. Reina était juste plus sexy que Don Corleone, et n’appartenait pas aux Yakuzas, même si elle les côtoyait.

Quand Hayase et Ai se rapprochèrent du bureau de Reina, et toquèrent à la porte, celle-ci fut ouverte par un professeur des deux filles, qui s’inclina respectueusement.

« Bonjour, Mesdemoiselles ! Je vous en prie, rentrez ! »

Hayase et Ai purent voir qu’il y avait devant le bureau massif de Reina un coin salon avec une table basse. On avait préparé des jus de fruits, des chips, et il y avait également des sofas en cuir autour de la table basse. Leona était assise sur un sofa… Et, sur un autre, il y avait Mélinda. Celle-ci salua le duo, et Ai alla naturellement s’asseoir avec elle. Mélinda lui sourit, et l’embrassa sur les lèvres.

« Salut, Hayase, je suis heureuse de te voir enfin. Tiens, installe-toi à côté de moi. »

Mélinda tapota l’espace à côté d’elle. Ai sur sa droite, Hayase sur sa gauche. Elle pouvait sentir la méfiance de Ai. Reina les laissa s’asseoir, puis s’écarta de son bureau, et s’assit à son tour sur le dernier sofa.

« Bien, bien, bien, nous sommes toutes au complet ! Comme tu le sais, Hayase-chan, je m’appelle Reina Morimoto. Voici ma petite-sœur, Leona Morimoto, et Mélinda Warren, dont tu as dû entendre parler par le biais de Ai Aihara. »

Comme toujours quand Reina s’exprimait, Leona restait silencieuse.

« J’ai sollicité cette réunion pour t’expliquer la situation. Comme tu le sais, Hayase-chan, il est indispensable pour chaque élève du lycée de s’inscrire à un club. Le Club social nous appartient, tandis que Mélinda administre le Club d’occultisme. Mais, rejoindre l’un de ces clubs, c’est aussi servir le clan qui s’y rattache, soit les Morimoto, soit les Warren. »

Mélinda enchaîna alors :

« Pour éviter des rivalités inutiles, nous faisons à chaque rentrée scolaire une réunion en faisant une pré-sélection de nos futures recrues. Cette liste peut toutefois évoluer, et c’est pour ça que tu es là, Hayase-chan. »

Leona estima le moment opportun pour intervenir :

« À la rentrée, nous avions décidé de laisser Mélinda te récupérer, vu tes liens évidents avec les autres membres de son club… Mais les choses ont évolué. »

Reina se tut pendant quelques instants, avant de reprendre :

« Tu as dû entendre parler de Patricia Thompson, non ? Pattie Cosplay… Elle va organiser un festival au lycée. Tu es sa cousine… Et un membre indirect des Morimoto. »

Hayase serait sans doute surprise de l’apprendre. Reina laissa donc encore quelques secondes, avant de poursuivre :

« Il y a des années de cela, à l’époque de la guerre, j’ai pris possession du corps d’une Américaine, une aviatrice qui avait été grièvement blessée, Kelly Thompson. Elle n’avait pas d’enfants, mais sa sœur en a eu… Et tu appartiens à cette famille. Nous partageons donc un lien de sang, ce qui fait que nous avons demandé à Mélinda de revoir sa position. Voilà pourquoi tu es là, Hayase-chan. »

Cela allait sans doute être beaucoup à avaler d’un coup. Patricia Thompson avait aussi été surprise, à juste titre…

L'heure de vérité approchait, Hayase était demandé par une des grandes figures du lycée, elle ne pouvait pas éviter cela, mais Ai restait à ses côtés, comme pour s'assurer que tout se passe bien. Elle était plus habituée aux choses secrètes du lycée qu'elle. Hayase commençait à en voir la pointe de l'iceberg sans se douter réellement de ce qui se cachait en dessous. Pas entièrement du moins. Arrivant sur place, le bureau était bien grand et l'on pouvait se demander si c'était vraiment un bureau ou un petit salon ? Ce n'est pas si étonnant qu'il y ai un coin plus confortable, pour une personne passant une bonne partie de ses journées ici, mais quand même...

Si au bureau, il y avait deux blondes, qui dirigeaient cet endroit, il y avait une femme qu'elle ne connaissait que par le biais de photos qu'elle avait déjà vu, la fameuse maîtresse d'Ai et Hana, Mélinda Warren. La futa allait naturellement vers elle, la saluer et s'installer, avant qu'elle n'invite aussi Hayase. Elle hésita un instant, sachant qu'elle était plus ou moins ici pour l'avenir, donc, était-ce un test ? Elle s'y installa finalement avant que les deux blondes ne se présentent rapidement en expliquant la situation. Difficile à dire ce qu'elle pensait de tout cela, c'était sûrement un peu ça que ressentait des enfants dont les parents divorce ? Sauf que pour le coup, elle ne connaissait pas vraiment les parents en questions. Les Morimoto évoquaient sa cousine, ignorant pourquoi, mais quand elles évoquaient être de la même famille, là, elle grimaçait, ne comprenant pas trop toute cette histoire. Elle commençait tout juste à croire en la magie rose au vu de ce que lui ont expliqué ses amies, mais parler de possession, et de tout ça, là, ça devenait surnaturel à ses yeux.

« Euh, désolé, mais je ne comprends pas tout... Même si vous avez pris ''possession'' du corps de ma grande tante, en quoi ça ferait de nous des cousines ? »

Physiquement, elles ne se ressemblaient pas vraiment ? Sa cousine Patricia avait clairement le teint bronzé et non bridé, ses parents étaient originaire du même coin des USA en venant s'installer au Japon, mais sa tante s'était marié à un Japonais, c'est pourquoi Hayase avait les yeux bridés et un nom et prénom japonais. Et sa faculté à bronzé si vite devait venir du côté de sa mère. Elle ne cherchait pas les ennuis, mais si elle a pris possession de Kelly, sans avoir d'enfant, qui était ces deux blondes alors ? Kelly n'a donc pas eu d'enfant ? Elle est retournée dans son corps de blonde américaine, non ? Hayase n'était pas stupide, mais là, c'était comme parler de voyage dans le temps, y a tellement de possibilités sur ce qui se passerait en réalité qu'on perdrait le fil des événements.

« Je suis pas sûre de bien tout comprendre... »

Pas forcément le choc comme elle n'y croyait pas trop pour le moment, vu comment elle voyait les choses, elle ne voyait pas le lien de famille. Elle avait conscience qu'on lui demandait de choisir, mais pour le moment, elle ne voyait pas... Ou alors elle a mal compris, c'est possible aussi. Ai restait près de Mélinda, comprenant que ce n'était pas à elle d'expliquer même si sans le savoir, elle était plutôt d'accord avec son amie pour moment. La grande blonde a pris possession de Kelly, mais après ?

Elle avait l’air assez insolente. Ce fut du moins ce que pensa Leona, mais il en faudrait plus pour désarçonner Reina.

« Nous avons réalisé des tests sanguins, tu sais. Je veux dire, tu as réalisé des tests sanguins à l’infirmerie, et nous avons compilé ces tests sanguins. Il s’avère que nous avons un ancêtre commun, Hayase-chan. Tu n’as peut-être pas très bien compris, alors je vais te réexpliquer… Ou, plutôt, non, vas-y, toi Leona, fais-le. »

Leona sursauta doucement, mais acquiesça. Elle sortit alors une feuille de papier, et commença à tracer dessus.

« Bon, alors… Ça, c’est Kelly Thompson. Comme Reina-sama te l’a dit, elle a pris possession de son corps. Ensuite… Bon, le terme ‘‘cousine’’ est peut-être un peu exagéré, mais… »

Leona traça un certain temps, avant de montrer à Hayase son schéma :


Mélinda se pencha dessus. Il y avait plusieurs générations d’écart entre Hayase-chan et Kelly Thompson. Elle était donc… L’arrière-grande-tante de Hayase-chan, et Leona sa grande-tante ! L’idée était amusante, vu comment les Morimoto étaient bien conservées.

« Et encore, vous n’avez pas vu les arbres généalogiques des vampires, c’est extrêmement plus complexe » gloussa Mélinda.

Leona haussa les épaules.

« C’est plus ou moins ça ! Donc, tu vois, Hayase-chan, tu as un peu du sang de Kelly Thompson en toi… Et donc, du sang de Reina-sama et du mien ! »

Reina sourit doucement. Pendant la Seconde Guerre Mondiale, le clan Morimoto avait été presque totalement décimé. Alors, revoir un membre de la famille, même éloigné, c’était une aubaine à ne pas rater !

« Navrée si nous n’avons pas été très claires, ma belle, mais les données sont formelles. Pour nous, ton groupe sanguin n’est pas trop éloigné du nôtre, et c’est pour ça que nous considérons que tu fais partie de notre cercle familial… Disons que ce n’est pas le cercle nucléaire, mais un cercle suffisamment proche pour recevoir notre amour. »

Et c’était bien ça le plus important, non ?

Hayase était un peu perdue, ça se voyait. Si encore Kelly avait eu des enfants, dont serait arrivée les deux blondes, ouais, ça aurait fait d'elles des cousines, mais le truc, c'est que justement, Kelly n'avait pas d'enfants... Donc, à moins de tourner ça autrement, et admettons, Kelly se soit réfugier dans le corps de leur famille Morimoto, ouais, en parlant d'âme, elles étaient cousines, sans forcément l'être par le sang... Elle écoutait, observait et acquiesçait. Ou bien elle n'avait pas compris ou bien, il y avait un quiproquo. Mais elle était qu'une simple fille, lycéenne ici, et elles, presque la mafia de cette ville alors, elle n'allait pas les contredire.

« Ouais... je vois un peu mieux le truc... »

Mélinda s'autorisait un commentaire, Ai observait de loin, s'en fichant un peu, mais essayant de trouver un quelconque lien physique entre les deux blondes et Hayase ? Quelque chose qui lui dirait, tient, elles ont ça en commun ! Il est vrai que son amie était japonaise et avait la peau très pâle, c'est juste qu'avec la piscine, elle bronzait très vite. Les marques de bronzage sur son corps étaient un réel délice pour elle, qui pouvait mélanger les couleurs sur sa peau bi-colore, lui faire porter tout un tas de choses ! Y a pas à dire, le maillot de bain une pièce, c'était une divine invention sur Hayase. Ces marques de bronzages étaient la preuve divine de ce passage.

« Tant mieux si on est proche, de la même famille, mais moi, j'avais cru comprendre qu'entre vous deux, c'était un peu la guerre... »

Les Morimoto, sa « famille, Mélinda, la maîtresse de ses amies, le choix devenait un peu plus compliqué, elle qui pensait que les blondasses allaient tenter de l'avoir à leurs côtés pour pas que Mélinda l'ai elle aussi, c'était plus une question de lien du sang. En soit, elle n'avait rien contre.

« Mais admettons... si je vous rejoins, je peux toujours voir mes amies et m'amuser avec elles, même chez Madame Mélinda, on est d'accord ? Pas de sanction ou truc bizarre derrière car je ''pactise'' avec l'ennemie ? »

Ce n'était pas non plus deux clans Yakuzas qui se partageaient les quartiers ou circulait, mais de la bouche de ses copines, les Morimoto étaient des ennemies, sans en venir aux guerres de gangs pour que le lycée devienne le terrain de jeu d'un nouveau groupe de furyo de cette époque, elle avait bien compris qu'il y avait deux camps, reste à savoir à quel points elles pouvaient se serrer la main sans sentir le coup de crasse qu'elles avaient préparer en face pour leur adversaire.

« Moi j'veux pas me retrouver comme la gamine dont les parents divorce et doit choisir entre papa et maman, non merci... »

Un peu intimidée, elle ne perdait pas de son franc-parler malgré tout. Même si elle était encore un peu timide, elle restait un peu similaire à ce que l'on disait sur elle. Moins chipie que prévue pour le moment, mais entre maîtresse et bourgeoises, elle va pas non plus se croire tout permis. L'équation était simple, d'un côté, il y avait ses amies, de l'autre, sa « famille ». La situation simple, le choix, pas si évident donc, il fallait qu'elle sache tout, même les petits astérisques en bas du contrat avant de signer, même oralement le coin qu'elle rejoint.

Le plus étonnant était de voir que Hayase avait un teint de peau et même une chevelure totalement différentes des Morimoto. Pourtant, Kelly était de base une bonne blonde, alors il fallait croire que sa sœur était brune, et que, à force de se reproduire avec des Japonais, le code génétique japonais l’avait emporté. Seule semblait rester la poitrine. Les Occidentales avaient une poitrine un peu plus volumineuse que les Japonaises, et il suffisait de voir Leona ou Reina pour le constater. En tout cas, Hayase commençait à connaître la filiation. Elle était éloignée et certes un peu artificielle, mais le lien du sang était bien présent. Restait néanmoins un point central : la rivalité entre les deux clans. Nagatoro refusait d’être l’ambassadrice et de devoir choisir. Cela fit sourire à nouveau Reina, et Mélinda pouffa un peu.

« Notre rivalité existe, mais elle est assez factice, Nagatoro-chan. »

Leona poursuivit ensuite :

« Évidemment, quand Mélinda est arrivée, nous n’étions pas contentes, mais… Elle a su s’imposer, alors on a toléré sa présence, et nous avons ensuite appris que nous honorions la même Déesse…
- …Aphrodite. »

Leona hocha la tête.

« C’est grâce à l’Ange Sya qu’on l’a découvert. Elle est revenue me voir une fois, et, dans le lit, elle m’a parlé de Mélinda. Alors, Reina-sama a mis en place notre partenariat.
- Tous les ans, nos maisons se réunissent à l’occasion de la rentrée scolaire. Nous nous répartissons alors les profils des candidats pour nos clans respectifs. Mais, toute l’année, nous organisons ensuite une saine compétition sur nos nouvelles recrues. C’est la Déesse elle-même qui arbitre ce concours. Celle qui gagne a le droit de dominer l’autre. Leona et Mélinda adorent ce jeu. »

Comme pour confirmer cet aveu, les deux femmes gloussèrent doucement. Nagatoro se retrouva ainsi entre Mélinda et Leona, chacune venant lui tenir la main. Mélinda enchaîna alors :

« Tu n’as pas à choisir, ni à te retrouver au sein d’une querelle. Tu feras partie du club d’occultisme, car tu seras proche d’Ai et de tes amies… Mais tu pourras aussi aller chez les Morimoto quand tu veux, ou participer à certaines de leurs orgies. Enfin, ça ne te changera pas beaucoup de ce que les autres font, nos deux clans se livrent à une saine émulation.
- Mais on espère quand même te voir aux réunions de famille. On organise un dîner par semaine, tu peux venir avec tes proches, bien sûr. Tu connais Patricia Thompson, non ? C’est une cosplayeuse connue, elle fait partie de ta famille, elle aussi, donc elle sera elle aussi présente. Tu la connais ? Elle est incroyable ! »

Mélinda et Leona embrassèrent alors toutes les deux Nagatoro sur la joue.

« On peut dire que tu auras deux Maîtresses, Nagatoro-chan, tu es une petite veinarde… » gloussa Mélinda.

Doucement, cette réunion était moins inquiétante, plus ça avançait, plus ça se calmait. Hayase pensait qu'on allait la forcer à choisir un côté ou l'autre, la famille ou les amies. Mais non, Mélinda et l'une des deux blondes, elle avait encore du mal à voir qui était Leona et qui était Reina, mais ça viendra. Bien que deux clans rivaux, elles voyaient cela comme un jeu pour honorer une déesse. En soit, elle voulait bien y croire, Ai avait un pénis, Hana pouvait en avoir un facilement, Mélinda était une vampire selon les dires, alors des dieux, pourquoi pas. Même si elle ne l'a jamais vue, elle a souvent entendu parler de cette Sya, ses amies étaient généreuses en éloges quand elle tombait dans la discussion, ça semblait être une ange, littéralement, bien perverse qui jouait avec elles. Un jour, elle la rencontrera sûrement ? Les deux maîtresses de clans venaient d'évoquer le futur, qu'elle pouvait bien voir l'une comme l'autre, et même participer à des orgies. Cela le fit un peu sourire, la mettant presque mal à l'aise...

Elle a déjà couché avec Ai et Hana en même temps, mais pas plus. Puis elle se limitait aux plaisirs saphiques, quand bien même Ai avait envie de plus, mais bon, pour combler ce manque, elle portait la lingerie de son choix pour la calmer, elle pouvait jouir, sur elle, mais pas en elle. Forcément, avec de la lingerie, ça équilibrait forcément la balance. Entourée des deux femmes, elle était un peu gênée, elle se sentait comme une proie, tandis que Patricia revenait sur le tapis.

« C'est ma cousine, mais on a jamais été super proche... Elle est un peu plus grande que moi donc, les peu de fois qu'on se croisait... »

Bonjour, au revoir quoi. Hayase était presque adulte maintenant, elles pouvaient bavarder normalement sans que l'une soit plus attirée par les poupées alors que l'autre s'intéressait au maquillage quoi. Les deux maîtresses se penchaient sur elle, pour baiser chacune une joue, Mélinda supposant que Nagatoro avait deux maîtresses. La chance ? Bah, du moment qu'elle voyait ses amies sans crainte et rencontrait enfin la fameuse Maîtresse Mélinda, tant mieux ! Puis pour le côté nouvelle famille, va falloir tisser quelques liens quoi, d'un côté, il y avait toutes ses amies, de l'autre, une branche de la famille qu'elle ne connaissait pas donc, compliqué d'y voir un véritable rapprochement. Même si elle était d'un naturel ouverte voir presque insolente quand elle était à l'aise, là, elle était surtout timide entre elles.

« Va... Va me falloir un peu de temps pour faire à cette idée de famille... Même si j'aurais dû depuis toute petite que vous existiez... je vous ai jamais vue donc, c'est un peu compliqué de juste se dire, okay... Pardon, Reina-san... »

Elle ne disait pas non à la rejoindre, mais cette histoire de dîner hebdomadaire, va falloir trouver quoi dire et s'y faire. Même si elle semblait moins proposée de sauterie que Mélinda, il était évident que leurs deux clubs étaient faits pour ça donc, si ça se trouve, là où Hayase voyait un simple dîner de bourge, c'était peut-être bien autre chose...

« On pourrait commencer... doucement, je sais pas ? »

En arrivant, elle avait peur de devoir en choisir une, maintenant, elle avait peur d'être la proie... Faut dire qu'elles étaient... bien proches.

Reina hocha doucement la tête.

« Nous avons pris conscience de votre existence de la façon la plus simple qui soit… Quand Patricia Thompson a annoncé qu’elle changeait d’agence et qu’elle s’installait à Atarashï Yoake, on a reçu cette information, et… Kelly a reconnu un membre de sa famille.
- À partir de là, on a mené notre enquête en faisant appel à un cabinet de généalogistes. Il faut dire qu’on ne se ressemble physiquement pas. On avait certes cherché à l’origine la famille de Kelly, mais elle était la seule à avoir été au Japon. Donc… On a abandonné l’idée. »

Les Morimoto avaient aussi eu d’autres soucis, mais il était inutile de s’appesantir sur la chose. Hayase était sous le choc, et ne savait pas trop comment réagir. Elle proposa donc d’y aller doucement.

Mélinda était assise à côté de Hayase, et Leona s’assit à son tour à côté d’elle. Ai se retrouva ainsi isolée, et Reina lui fit signe d’approcher. Si Leona était une perverse, c’était naturellement le cas pour sa mère, officiellement sa grande-sœur. Ai rejoignit donc le bureau de Reina, situé sur une estrade, et Reina lui fit signe de s’asseoir sur ses genoux.

« J’ai beaucoup entendu parler de toi, Ai-chan. La tornade verte… Avant que Mélinda-sama ne te prenne sous son aile, et même après, c’est moi qui lavais derrière toi. Tu faisais partie du Futabu Club, à la base, j’avais autorisé la constitution de ce club, dans le but de concevoir des Futas ardentes pour pimenter les soirées de l’Arcadia. Et puis, tu as été intriguée par Shii-chan, et cela t’a finalement amené entre les doigts de Mélinda-sama. »

Reina embrassa alors Ai. Elle était la véritable dirigeante du lycée, la Reine de Jinmu. Ai pouvait sentir toute sa dextérité dans ce baiser tendre qu’elle lui fit, sa main serrant ses cheveux.

Sur le canapé, Mélinda et Leona embrassèrent chacune les joues de Hayase.

« Doucement, hein ? demanda Mélinda.
- Tu peux appeler Mélinda Maîtresse si tu m’appelles Onee-chan, Hayase-chan.
- Mais Maîtresse Mélinda t’autorise à appeler Leona Maîtresse Leona… »

Les deux femmes gloussèrent doucement, tout en continuant à doucement embrasser Hayase sur les joues…

C'était sûr que tout ça, c'était quelque peu choquant. Soudainement, de la famille ailleurs, comme ça ? Ce n'est pas tous les jours que ça arrive, et pour tout le monde. Le côté Thompson de la famille ne s'était installé au Japon que dans les années 80, sur la fin même. Sa mère ainsi que sa tante et son oncle, déjà en couple, tous les trois venant des États-Unis. Patricia avait gardé son teint de peau, ses parents étaient originaires du même coin donc, même si son nom, et même son prénom, n'étaient pas japonais, elle l'était en étant née ici et ses parents ayant été nommés citoyens japonais entre-temps. Elle aussi, mais de façon un peu plus rapide, comme son père était un Japonais pure souche, elle était une métisse. Au teint de peau très clair, mais qui bronze très facilement !

Cela ne se voyait pas encore, mais sous son uniforme, les marques de son maillot de bain se voyaient très facilement. Mais cela ajoutait une touche de charme en plus sur la demoiselle. Elle faisait partie du club de natation, après tout. Officiellement, même si elle n'était encore dans aucune de ses deux branches à choisir. Tandis que la grande blonde attira Ai à elle, cette dernière aurait pu être sa véritable Maîtresse, mais le hasard en fit autrement. Shii avait surpris Ai et elle avait découvert qu'elle fréquentait Mélinda, un heureux hasard. Elle se laissait embrasser sur ses cuisses. Mélinda était là, elles n'étaient pas en train de se livrer bataille, tout allait bien.

« Hélas pour vous, Maîtresse, je suis tombée sur Shii-chan avant, enfin, elle sur moi, plutôt. Mais qu'auriez-vous fait pour tenter de m'attirer à vous ? Je suis curieuse. »

Une simple convocation comme ici pour l'avoir dans ses rangs ? Après tout, si aujourd'hui, tout le Manoir de Mélinda savait que l'experte en lingerie, c'était elle, avant qu'elle ne soit dans son clan, tout le monde ignorait ça d'Ai. Ses amies du Futabu peut-être, mais elle n'avait pas exprimé son plein potentiel à l'époque, son groupe étant plus occupé à se baiser mutuellement qu'à faire autre chose. Reina la tenait par les cheveux, sans la tirer, juste à montrer qu'elle était entre ses griffes, et la petite tornade verte était fidèle à elle-même, petit électron de luxure, libre. Avant l'histoire de l'abandon, Ai était bien plus libre avec Mélinda ; après coup, elle l'a sérieusement respectée. Mais il faut dire que la peur fut au rendez-vous...

Coincée sur le canapé entre Mélinda et Léona, Hayase était moins confiante que d'habitude. Avec Ai, Hana, Yanagi ou même Shii – ou autre – Hayase était une vraie dominante qui contrôlait tout, même si parfois on la laissait faire aussi, ça faisait partie de son petit caractère. Mais là, la prédatrice était la proie et elle ne semblait pas si confiante entre elles. La belle blonde à sa droite, la belle brune à sa gauche. Rien n'a encore été décidé après tout, Morimoto, Warren. Hayase semblait penchée du côté familial, mais rien n'avait été signé ou décidé. L'avantage de sa peau bronzée, c'est qu'on la voyait moins rougir, mais ses grimaces montraient bien qu'elle n'était pas la cheffe du trio.

« D-dans ce cas... Je ne veux pas faire de jalousie entre... Onee-sama... ni Maîtresse Mélinda... »

Elle restait prudente, même si les deux femmes pouvaient jouer sur les détails, pour le moment, elle préférait rester au centre et, comme elle ne pouvait pas se dédoubler, elle ne pouvait qu'en embrasser une.

« Onee-chan... tu veux bien m'embrasser ? Je... j'ai déjà embrassé plein de filles donc, là, ça... je... je connais... »

Coucher avec des filles, elle savait faire. Mélinda a peut-être écouté les rapports des différentes amies d'Hayase qui étaient sous son aile, mais Hayase ne connaissait que le bonheur saphique. Même si ça chagrinait Ai, si jamais Hayase avait rejoint leur côté, elle voulait que Mélinda soit la première à la fourrée. Ça a toujours été une chose qu'elle aimait. Comme Nagatoro était encore vierge, ça n'allait arriver qu'une seule fois. Elle se pencha sur elle, ses lèvres se pincèrent en avant, prête à l'embrasser. En fermant doucement les yeux, elle était gênée, ça oui... pas au point d'être paralysée, mais si c'était vraiment de sa famille... ça serait son premier acte incestueux... une façon pour Mélinda alors de savourer cette vision. Il était important de trouver son petit bonheur où il se trouvait.

Hayase était bien entourée. Beaucoup de gens auraient sans aucun doute aimé être à sa position, entre Mélinda Warren et Leona Morimoto, deux des plus belles et plus influentes filles du lycée ! Elle en était donc assez nerveuse. Même la turbulente Ai aurait sans doute rougi comme une tomate en étant entre elles ! Si Hayase pouvait se soulager de n’avoir provoqué aucune discorde entre les deux clans, elle proposa à « Onee-sama » de l’embrasser. Leona sourit, caressa la joue de Hayase, et se rapprocha d’elle.

« Bien sûr, imoto-chan. »

Leona se pencha sur elle, et l’embrassa donc, en attrapant chacune de ses joues. Ce fut un baiser très tendre, doucereux, qui s’étira joyeusement. Leona le fit durer pendant un certain temps, sous le regard amusé de Reina. Elle coucha doucement Ai sur le bureau, et se pencha sur elle, pour l’embrasser également.

« T’offrir de la lingerie ? Je crois que notre collection peut rivaliser avec celle de Mélinda-sama… Mais ne va pas croire que je regrette tes décisions. Si je voulais m’emparer de toi, je l’aurai déjà fait. Tu es meilleure comme ça, libre, indépendante, et énergique, si énergique… »

La lingerie, la kryptonite de Ai… De quoi la faire craquer ! Reina dut d’ailleurs commencer à sentir la verge d’Ai durcir sous son sailor fuku. Reina la retourna ensuite. Ai se retrouva ainsi couchée sur le ventre, et pouvait ainsi voir Leona embrasser Hayase. Mélinda, de son côté, participa ensuite très vite au baiser. Les mains de Mélinda et de Leona déboutonnèrent ensuite le chemiser de Hayase. Elles avaient beau être rivales, leur alchimie était incontestable, et belle à voir. Elles ouvrirent ainsi la chemise de Hayase, et commencèrent ensuite à la masturber, tandis que Mélinda rompit le baiser avec Leona pour embrasser Hayase à son tour.

Ai put alors sentir les mains de Reina pétrir ses fesses.

« J’ai entendu beaucoup de choses sur toi, sur tes orgasmes tonitruants. Cela m’a beaucoup intrigué, Ai-chan… M’autoriserais-tu à voir si ces rumeurs sont fondées ? »

Bien que ce soit la première fois qu'elle rencontrait Mélinda, Hayase connaissait certains de ses points faibles, du fait d'avoir pour meilleurs amies quelques-unes de ses nombreuses esclaves et amantes. L'inceste était un de ses points faibles donc, à défaut de l'avoir embrassé en premier, elle pouvait au moins savourer ce baiser entres cousines donc, si elle avait bien compris. La belle blonde se montrait douce dans son approche, lentement, sans se presser. Mais pour montrer quand même qu'elle pensait à l'autre côté, elle venait prendre la main de Mélinda dans la sienne. Rien de très excitant, mais ça restait un petit signe pour prouver qu'elle ne l'oubliait pas. Elle aurait pu leur caresser la cuisse, mais elle avait peur que cela aille trop vite. Ça aurait été que des filles, ça aurait pu... mais même sans avoir essayé, elle savait ce qu'elle pouvait trouver sous leur jupe, en tout cas du côté de Mélinda.

« Hum... »

C'était délicat, délicieux même. Sur ce point-là, elle n'était pas vierge de la langue donc, elle en avait déjà embrassé des filles, un beau paquet même. Pas de quoi égaler Mélinda, ni même Ai, mais elle n'avait pas à en rougir. Elle avait même embrassé des adultes, la mère de Hana par exemple. Ce fut un peu spécial mais pas désagréable. Leona et Mélinda déboutonnèrent sa chemise ensemble pour en écarter la couche de tissu pour dévoiler son corps, pâle et mince. Contrairement à son visage, son corps gardait sa peau intacte, les traces de son maillot de bain avaient préservé cela, donnant un joli contraste entre sa tête et ses membres bronzé – une couleur de peau similaire à sa cousine – et sa peau typiquement pâle, une Japonaise qui bronzait très vite ! Leurs mains ne s'arrêtèrent pas là, glissant entre ses cuisses, la demoiselle mouillaient certes, mais la vitesse grimpait un peu vite...

Mais, était-ce un mal pour autant ? Leurs doigts restaient encore sur sa culotte et tandis que Mélinda échangeait sa place avec Leona pour avoir droit à ses petites lèvres, sa main de libre ne venait pas prendre celle de Leona. Puisqu'elles avaient décidé d'aller un peu plus vite, elle posa sa main sur ses doigts, guidant cette dernière sous sa culotte. Elle était libre de la caresser plus précisément. Mais Mélinda voudrait aussi sa part du gâteau ? Elle guida sa main sur sa poitrine, elle, elle pouvait glisser ses doigts sous son soutien-gorge. Ce n'était pas une grosse poitrine, elle restait japonaise, mais elle n'était pas une planche à pain pour autant. Elle se défendait bien !

Ai pouvait voir cela, allongée sur le bureau, ça devenait chaud, et excitant. Elle ne restait jamais longtemps simple spectatrice, mais elle avait une partenaire qui n'allait pas les laisser les rejoindre si facilement. Reina pouvait l'attirer avec de la belle lingerie, ce n'était pas interdit de manger à une autre table, elle resterait fidèle à Mélinda, même si les Morimoto avaient peut-être leur Shii personnelle ? Pétrissant ses fesses, elle se sentait bien, à voir Hayase avec Maîtresse et Leona, mais Reina n'allait pas non plus rester spectatrice.

« Oh, pour y avoir droit, Reina-sama, ce serait mieux dans l'autre sens. On sent mieux la quantité de foutre éjaculée en soit. Hihi, on se rend plus facilement compte de tout l'amour que j'ai à offrir~ »

Partie comme c'était, elle allait se faire prendre par-derrière. Non pas qu'elle n'aimait pas ça, mais si elle pouvait jouir en elle, ce serait plus confortable. Puis pour son ego, elle auras baiser la grande Reina Morimoto, ça faisait bien sur son CV quand même.

« Vous pourrez me diriger, et moi, je vous remplirais. »

Un contrat simple et plutôt équitable, non ? Après, elle n'a jamais eu affaire aux Morimoto, pas à ses deux dirigeantes en tout cas. Elle ignorait si c'était du tout-cuit ou mal barré ?

En compagnie de Mélinda Warren et des sœurs Morimoto, Hayase ne pouvait pas espérer conserver sa vertu très longtemps. Ai avait droit à un spectacle rare sous les yeux, celui de son amie prise sous les assauts digitaux et buccaux de deux femmes aussi belles que fortes, deux Maîtresses qui se partageaient leur proie comme les deux T-Rex de « Jurassic Park 2 » le faisaient… Si ce n’est qu’elles ne prévoyaient pas de la dévorer… Du moins, pas au sens littéral. La petite se tortillait sur place, offrant lentement son corps aux avances des deux femmes.

Hayase attrapa la main de Leona, et la guida sous sa minijupe, sous sa culotte. Leona sourit, et gloussa doucement. Elle commença à remuer ses doigts, et entendit Hayase gémir doucement. Petit à petit, les deux femmes continuaient à la déshabiller. Mélinda retira sa minijupe, et la chemise tomba également pour de bon. Dessous, elle portait un simple soutien-gorge avec une culotte.

« Hmmm… Je constate qu’Ai-chan ne te partage pas encore ses lingeries… » s’amusa Mélinda.

Ai aimait beaucoup la lingerie fine, et elle avait au sein du manoir une impressionnante collection. Mais, pour porter de la lingerie fine, il fallait faire partie du club ! Après tout, ce n’était pas Ai qui payait, mais Mélinda, il fallait donc bien qu’il y ait un privilège à rejoindre son clan !

Quant à elle, elle avait eu l’audace de proposer à Reina de la pénétrer. Reina Morimoto, qui était aussi vieille que le Japon même, sourit doucement devant l’impudence de la jeune femme. Si Ai Aihara n’avait pas jeté son dévolu sur Shii, elle aurait été l’une des Futanaris des Morimoto. Reina s’écarta alors, et Ai put l’entendre se déshabiller.

« Tu as raison, ma chère Ai-chan… Je me suis habillée en circonstance ce matin, car j’avais prévu que tu me fasses l’amour… Et que tu me remplisses le ventre. »

Sous sa tenue, Reina portait une élégante tenue violette et florale, constituée de lacets érotiques. La tenue comprenait des lacets derrière son dos, descendant jusqu’à ses fesses. Reina sourit à Ai, et se coucha sur son bureau.

« Viens me prendre fort, Ai-chan… J’ai baisé avec toutes les Futanaris du Futabu Club… Sauf toi… »

Un oubli à réparer, donc ! Pendant ce temps, Mélinda et Leona continuaient à s’amuser avec la belle Hayase…

Hayase était coincée entre elles, mais elle n'était pas dérangée, elle laissait les deux profiter d'elles gratuitement. Leur envie se répercutait sur elle, des caresses, des baisers, ça, elle connaissait. Elle était vierge mais inexpérimentée. Des petits jeux avec Hana et Ai, parfois avec Yanagi ou même leur mère, ça, elle avait déjà essayé. Même parfois quelques amies au lycée donc, elle n'était pas trop intimidée. C'était leur rang qui les rendait plus impressionnants que la normale, c'est tout, à ses yeux. Même si les deux maîtresses la déshabillaient doucement, dévoilant son corps à la fois bronzée et pâle par endroit, Mélinda s'amusait du manque de belle lingerie sur son corps. Elle n'avait pas pensé avoir un tel rendez-vous aujourd'hui, de plus :

« Pourtant, la belle lingerie ne fait pas tout, Maîtresse... Même une lingerie des plus simples peut être redoutable sur certaines personnes. »

Selon la personne, selon la situation, Ai ne jurait pas que pas de belles choses, c'était un tout qui faisait la beauté. Tomoko pouvait porter des choses assez simples, car sa timidité faisait qu'elle n'était pas aussi libérée qu'elle ou bien des filles du manoir, alors la voir en petite tenue était déjà en soit, un miracle. C'est comme le maillot de bain scolaire, c'est d'un classique et pourtant, avec de belles formes ou non, ça pouvait être une arme redoutable. Étirant un peu son sourire, lui donnant ce petit air de chipie, elle continua sur sa lancée.

« Ou alors c'est votre excuse pour me mettre à poil plus vite ?! »

Pour Ai, une belle opportunité allait se faire pour elle. Couchée avec des femmes plus âgées ne la dérangeait pas. Maîtresse l'était malgré son apparence jeune, mais Mitsuki l'était aussi, avec une allure plus mature. La copine de sa grande sœur ne rechignait pas à s'amuser et à titiller ses/leurs envies en portant de la belle lingerie. Attirant les Aihara dans un même lit pour servir à leurs envies les plus perverses. Reina ne donnait pas l'air d'avoir le véritable âge qu'elle avait – heureusement – mais Ai se fichait de ça, qu'elle soit la mère de Leona ou sa grande sœur, elle était sexy, c'est tout ce qui compte. La belle blonde retira ses vêtements pour enfin dévoiler quelque chose d'assez original. C'était beau, elle trouvait ça un tantinet dommage que les décorations ne cachent pas ses tétons. C'est idiot, mais c'est fait pour ça à l'origine. Souligner la beauté, sans montrer la nudité. Enfin, Ai n'allait pas cracher dans la soupe, sa queue tendue était bien la preuve que malgré tout, elle était excitée.

Ai quitta le bureau, pour se retrouver face à la milf blonde, queue tendue dans la bonne direction, même si son regard était attiré par chaque détail de sa lingerie.

« Je me dois de corriger un point, cependant, Maîtresse... Je ne vais pas vous remplir le ventre, mais la chatte~ »

Pour lui remplir le ventre, elle devrait plutôt lui baiser la bouche. Non pas que cela la dérangerait, mais actuellement, ce n'était pas ce qui allait se produire. Elle approcha, son gland se heurta à l'entrée et doucement, en se la tenant, elle la força et la pénétra, jusqu'à se rapprocher et se coucher sur son corps d'adulte. Un doux matelas tendre et chaud, aux formes généreuses. Elle ne voulait pas déranger sa lingerie, la retirer était bien la dernière des choses qu'elle souhaitait, mais elle profitait de l'absence de barrière pour venir sucer un de ses tétons, l'humidifiant juste assez pour le moment, le sentant bien dur sous sa langue.

« Comment Maîtresse aime être baisée ? Hum ? »

Doux, peu probable, mais elle se demandait si derrière le rythme, elle ne voudrait pas non plus être rabaissée ? Bon nombre de femmes de pouvoir aimé parfois trouvé quelqu'un de plus fort qu'elles. Physiquement et/ou moralement ou bien juste en jouant un rôle. Ai n'avait pas la force physique pour la forcer, mais elle pouvait faire semblant, cela ne la dérange pas. Elle voulait juste ne pas créer de soucis pour Mélinda, si elle agissait de la sorte alors, fallait que ce soit carré dans ce qu'elle pouvait ou non, faire. Pour l'instant, sa chatte était bien assez accueillante pour ça, elle se plaisait à la sentir mouillée sur sa queue. Et son antre chaude était des plus douces.

Mélinda et Leona s’amusaient toutes les deux avec Hayase. La jeune fille n’avait pas froid aux yeux, elle était beaucoup moins timide que Tomoko ou Shii, par exemple. Après tout, Ai ne jetait pas son dévolu que sur des timides ! Hayase était désormais presque totalement nue. Guère dupe, elle signala qu’il s’agissait sans doute d’une excuse pour la « mettre à poil » plus vite. Leona gloussa doucement, tout en déposant un baiser sur la culotte de Hayase.

« Hayase-chan a la langue bien pendue, remarqua Leona. Il va sans doute falloir travailler un peu ton éducation…
- Je ne sais pas si elle sera vraiment plus sage avec nous deux, ma chère, s’amusa Mélinda de son côté. Et je ne pense pas avoir envie qu’elle devienne sage… »

L’impertinence de Hayase faisait aussi son charme ! Cela changeait des timides qui, comme Tomoko-chan, manquaient défaillir à chaque fois qu’elle se rapprochait ! Mélinda embrassa à nouveau Hayase, et sa main caressa la tête de Leona, puis la culotte de Hayase… Et ses griffes coupèrent ensuite la culotte. Hayase finit ainsi toute nue.

Mélinda et Leona l’invitèrent ensuite à se lever. Hayase avait droit à une belle vue devant elle. Reina, dans sa lingerie fine exotique, avait enroulé ses solides jambes autour du bassin de Ai, qui, bien que plus petite que Reina, s’était empressée de la pénétrer. Mélinda et Leona, elles, s’agenouillèrent devant et derrière Hayase, Mélinda venant malaxer ses fesses.

« Elle est toujours vierge… signala Leona.
- Je me demande laquelle va lui prendre sa virginité… Moi, toi ma chère Leona, ou Ai-chan ? Rassure-toi, Hayase-chan, ce ne sera pas dans ce bureau. On organisera une petite fête sympathique, une cérémonie, et celle qui te prendra ta virginité te fera l’amour devant nos deux clans réunis… »

Tout était déjà prévu pour Hayase ! Elle allait être à l’honneur ! De quoi sans doute flatter la partie Morimoto en elle… Pour l’heure, ses deux Maîtresses s’amusaient à lécher ses parties intimes, tandis que Reina souriait à Ai. Comment la prendre ? La question d’Ai avait une réponse qui coulait de source, et que Reina s’empressa de formuler :

« Tu me prends de la meilleure des façons, ma chère Ai… En me baisant très fort ! Je veux voir la Tornade Verte de Jinmu à l’œuvre ! »

Hayase n'était pas une fille timide, on pourrait même la qualifier de chipie. Pas du genre à pourrir la vie des autres filles qu'elle n'aime pas, mais plutôt à faire quelques blagues, parfois d'un mauvais goût sans être réellement méchant. Face à elles, ce n'était donc pas de la timidité, plutôt de la nervosité. Perdre sa virginité, y a pas beaucoup de filles, qui, le moment venu avaient une totale confiance et ne craignaient rien. Non, la jeune fille appréhendait juste la suite. Mélinda avit beau s'occuper de ses lèvres et Léona de ses lèvres intimes, ça ne changeait rien à ce qui se passait. Elle restait un peu nerveuse tandis que son corps se dévoilait face à elle. Une peau cuivrée, mais pas entièrement. Une marque évidente d'un maillot de bain une pièce rendait son corps plus attirant, plus pâle par endroit.

Elle était metisse, mais plutôt que d'avoir la peau naturellement plus bronzée comme sa cousine Patricia – qui avait deux parents de la même ethnie – elle, était à moitié japonaise. Sa particularité, c'est qu'elle bronzait vite, très vite même. Sans avoir une canicule ou un soleil de plomb, nager et laisser sa peau s'exposer au soleil la rendaient ainsi si belle. Était-elle au goût de la vampire et de sa cousine éloignée ? Peu de chance que cela les rebute réellement. Terminant nue, Ai commençait à bien s'amuser avec Reina, tandis que les deux autres se demandaient qui allait avoir sa virginité, même si un détail la fit bondir.

« Hein ? Comment ça, pas maintenant ? Venez pas me dire que vous profitez et on verra plus tard la suite ?! Je suis pas du genre à vouloir qu'on me mate pour ça, je mérite pas tant d'honneur. »

Elle voulait bien devenir une femme et perdre sa virginité, même devant quatre personnes, à la limite, mais pas question devenir une femme et perdre sa virginité, même devant quatre personnes, à la limite, mais pas question d'en faire une fête ou un truc du genre ! Va pour le côté symbolique, une personne qui unie les deux « clans » mais pas besoin d'en faire tout un fromage. Elle ne se laissait pas faire comme un toutou bien docile.

« Vas pour le lit. Trouvez-moi ça et on peux continuer. Je veux même bien accepter le plan à trois. »

Un plan à trois alors qu'elle n'avait même pas encore perdu son hymen... Ce n'est pas elle qui allait vite, c'est elles qui prévoyaient déjà ça. Sa main caressa le visage de Leona, glissant sur sa joue, elle avait la vue sur sa vulve, et sur une belle contre plongée. Elle avait de petites formes pour le moment, la natation n'aidait pas forcément à lui faire avoir une poitrine similaire à sa cousine après tout. Mais là encore, ça faisait partie de ses atouts à elle.

« Onee-sama, tu veux bien le faire pour moi ? »

Puis son regard allait aussi vers Mélinda, à ses côtés.

« Ou alors, toi, Maîtresse ? »

Elle n'avait pas une bouille d'ange – quoi que ? – mais elle savait faire en sorte qu'on lui dise oui... Qu'on mette les petits plats dans les grands, pour cette situation, ça ne parlait pas à son sang de Morimoto, mais qu'on lui obéisse, de façon simple ou que cela soit dit de façon sournoise, c'était plus dans ses cordes déjà.
Quant à Ai, faisant peu attention aux envies de son amie, elle avait une Milf à s'occuper. Une belle blonde adulte, au corps de rêve, dans un joli paquet cadeau, comment ne l'honorer pas ? Elle souriait, pleinement, tandis que la belle s'offrait sur un plateau. Ce n'était pas un lit, mais Ai faisait plus attention à la nourriture qu'on lui servait, pas l'assiette dans laquelle c'était servie.

« A vos ordres~ »

Elle devait le savoir, mais jusque-là, jamais Ai n'avait mise une femme enceinte donc, certes, elle aura cette impression avec son ventre rempli, mais c'était plus la sensation d'attendre un bébé près à sortir qu'elle allait ressentir, pas un vrai bébé. Heureusement, sinon Mélinda aurait autant de bébé que d'esclave au manoir actuellement. Sa queue glissa sans effort en elle et la petite futanari se fit plaisir à la baiser. Pas de fioriture, pas de mots doux, ni autre, le sexe, pur et dur ! Elle la baisait, elle se cognait contre ses belles fesses moelleuses avant de revenir à la charge et de s'occuper de cette belle milf. C'était comme Mitsuki, en un peu mieux conservé. Ce n'était pas un défaut pour elle, les quelques marques ou plis sur leurs corps – même si Reina n'avait rien pour ainsi dire – ça faisait partie de leur charme.

« Hmmmm ! Ce que c'est bon~ »

Disant cela, ses doigts agiles venaient toucher les fines parties de tissu, analysant avec le regard et avec les mains, son point faible était évident, mais elle se faisait quand même plaisir. C'était si bon ! Dans bien des sens.

Visiblement, Hayase avait un peu de Morimoto en elle… Attendre ce soir ? Oh non ! Elle voulait le faire maintenant ! Les deux Maîtresses se regardèrent alors, et sourirent ensuite. Puis elles regardèrent toutes les deux Hayase.

« Très bien, Hayase ! Nous allons prendre ton hymen… confirma Leona.
- …Toutes les deux… rajouta Mélinda.
- Simultanément ! » s’exclamèrent-elles ensuite en souriant malicieusement.

Dès qu’il s’agissait de sexe, Leona et Mélinda trouvaient toujours un terrain d’entente ! Leona se déplaça, et appuya alors sur une télécommande. La grande table centrale s’enfonça alors dans le sol, et Hayase put voir un grand et long lit jaillir en plein milieu de la pièce, remplaçant la table, qui s’était ouverte en deux pour laisser passer ce lit. Il était impeccable, propre. Pendant ce temps, Leona et Mélinda se dirigèrent vers un paravent, et enfilèrent des tenues plus confortables. Mélinda enfila un élégant justaucorps noir ouvert au milieu, avec des chaînettes argentées. Leona, quant à elle, enfila son sling bikini rouge avec ses gants. Les deux femmes avaient également déployé leurs verges et se tenaient main dans la main en sortant du paravent, des lueurs de désir brûlant dans les yeux.

Les deux femmes se rapprochèrent du lit et de Hayase. Pendant qu’elles s’étaient changées, Hayase avait retiré son sailor fuku, exhibant son joli corps. Elle allait avoir droit à une double pénétration. Pour une première fois, cela allait être intense ! Fort heureusement, les deux Maîtresses maîtrisaient la magie rose. Elles rejoignirent Hayase sur le lit.

« N’aie pas peur, glissa Mélinda, on va te préparer, ma chérie… »

Leona caressa le ventre de Hayase. Elles la couchèrent sur le dos, et s’allongèrent à droite et à gauche d’elle. Avant de la pénétrer, il était nécessaire de la préparer, de la stimuler, et qu’un inmon apparaisse sur son ventre, une tâche à laquelle les deux femmes comptaient s’appliquer…