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Re: Un séjour estival dans des contrées mutliverselles ! [PV Kamiye Goupile]

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Gine
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Ils étaient couverts de sable. Gine avait eu un moment d'absence, comme une perte de connaissance très brève, avant de se découvrir allongée sur Kamiye. Le frêle renard fut d'ailleurs le premier à parler... ou plutôt à hurler tel un sourd ! Même en ayant les oreilles qui sifflaient, la Saïyajin sursauta et grimaça en l'entendant gueuler sa crainte de la savoir brûlée à il ne savait quel degré.

- Je... ça va ! Mais baisse d'un ton, s'il te plaît. J'ai l'impression que... *kof kof*...des cloches résonnent entre mes oreilles.

Curieusement, son maillot de bain n'avait pas souffert. Le vêtement, probablement magique, ne témoignait d'aucun dégât. Avait-il protégé l'ensemble de son corps ou simplement la surface ? La femme à queue de singe dut forcer sur ses bras pour se redresser. Il était peut-être encore un petit peu trop tôt pour ça - ses membres tremblaient nerveusement.

- ...Q-que s'est-il passé ?

- C'était une explosion, lui répondit une voix douce comme un ciel d'été. Et pas des moindres, si je puis dire !

Gine tourna la tête et vit une blonde à queue de cheval, engoncée dans une combinaison hi-tech, s'approcher.

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L'alien à la peau verte l'accompagnait. Comme par miracle, les deux paraissaient indemnes.

- Mais... qui êtes-vous ?

La jeune femme gloussa gentiment avant de se pencher sur son cas. La Saïyajin rougit en sentant ses mains costumées lui palper le cuir.

- Je vous présente Ernest, une autre personnalité de l'Unité A-Syn-Crown, intervint Arxa. C'est donc mon Gargan, mais en beaucoup plus attentionné avec les autres !

- Hein ? Mais je ne comprends... paaas ?!

- Permettez que je vous ausculte.

Prise au dépourvue, Gine n'eut guère l'occasion de lui résister. Ernest la fit rouler sur le flanc, dans le sable, et poursuivit son analyse au toucher. Un toucher somme toute très agréable et apaisant... un brin déconcertant, d'ailleurs !

- Ah ! ...Oooh ?

Elle n'avait pas mal mais... c'était étrange !
Les poings sur les hanches, Arxa souriait de fierté.

- Soyez sans crainte : elle sait très bien ce qu'elle fait ; elle est mon médecin de campagne.

- Je recense de microlésions internes le long de votre échine, sans doute dues à l'onde de choc. Je me vois dans l'obligation de vous passer un peu de ce gel régénérateur.

La blonde sortit une sorte de pistolet à colle, qu'elle appliqua sur les doigts de sa main libre. Ernest s'interrompit alors, couvant le couple d'un regard interrogateur.

- Vous préféreriez peut-être que je vous laisse vous en charger ? s'enquit-elle à l'intention de Kamiye. Ma patiente est aussi votre femme, après tout.

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Hors de portée d'oreille du capharnaüm, la Wyvérienne se promenait tranquillement aux côtés de son cher et tendre. Elle avait cédé à ses désirs, renonçant au port d'un maillot de bain à motif floraux pour une jolie robe d'un blanc diaphane. Un simple coup de vent, et le tissu léger se décollait de sa peau de perle ! Korë ne portait rien en dessous, ce qui ne paraissait point la déranger. Elle affichait même un petit sourire - aussi beau que l'était le temps lui-même sur cette plage ensoleillée.
Son compagnon l'enlaça par derrière, s'agrippant à sa taille de guêpe non sans louer la grande beauté des lieux.

- Il y fait si bon d'y respirer.

Elle observa l'horizon un précieux instant. Ce paysage lui rappelait son île natale - un environnement tropical qui lui était pour le moins familier. Cela la tranquillisait plus que ça ne l'excitait. Elle inspira un délicieux bol d'air avant de tourner la tête vers son amant. Lui aussi était joliment vêtu ; torse nu, il portait un pagne égyptien qui lui couvrait la moitié des cuisses, ainsi que quelques bijoux en or autour du cou, des bras et des chevilles. Conçus à travers leur magie conjuguée, ils ne chauffaient pas plus que de raison en réfléchissant les rayons d'un soleil généreux.

- Je me demande bien ce que tu as en tête...

Un de leurs jeux étranges, hein ?
Rien que d'y penser, les sensibles extrémités de la petite poitrine de celle que l'on prenait à tort pour une elfe commençaient doucement à pointer sous le fin textile. La proximité de son bien-aimé facilitant grandement les choses.

- Nous sommes seuls, reconnut-elle. C'est grisant.

Ils n'avaient même pas pris la peine d'emporter une serviette. Au pire, le couple pourrait compter sur ce soigneux nouage qui masquait la virilité de l'empoisonneur. Peut-être qu'en le dépliant...
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Tout n'est pas perdu ! En fait... rien ne l'est vraiment tant que l'espoir demeure !
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Pour toute demande de RP, me MP sur le compte Ryanne Hilaris ou se référer à ce topic.

Re: Un séjour estival dans des contrées mutliverselles ! [PV Kamiye Goupile]

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Kamiye Goupile
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Il ne comprenait rien à rien. Mais son esprit lui répétait que le pire était passé. La pétro-pieuvre semblait être définitivement de l’histoire ancienne. Mais…la perspective que la solution soit à rimer avec explosion et même extinction ? Ca, ça ne lui plaisait pas beaucoup. Il savait que le monde était violent. Pour autant, il n’arrivait pas à s’y faire.

Et voilà qu’il observait une étrange femme (elle lui paraissait grande ! Parce qu’il était encore allongé dans le sable ?) qui avait bousculé sa femme pour lui faire des sortes d’attouchement. Mais il n’y avait aucune volonté sexuelle, cela, il le ressentait et le voyait. Alors, il ne comprit pas la teneur de la question. Et il réalisa aussi que ses mains étaient toujours engoncées dans ces sortes de « gants ».

« C’est que je ne suis pas un médecin, moi. Je suis plutôt un sorcier des eaux. »

*C’est ridicule ! Pourquoi j’ai dit ça ? *

« Je veux dire, je suis un ancien esclave. Je n’y connais rien dans les gestes et les techniques pour, euh, faire ce que vous alliez faire. »

*Ancien esclave ? Je veux m’attirer leur empathie maintenant ?... *

« Ce que je veux dire,… » commença-t-il en levant ses mains gantées « …c’est que je n’y connais rien et on m’a forcé à mettre ces artefacts de guerre. Alors, je préférerais que vous finissiez ce que vous avez commencé. Soignez-la, s’il vous plaît. Elle m’est très précieuse. Merci. Merci beaucoup. »

Puis il passa un temps à observer celle qui portait le nom d’un homme. Ce n’était pas le plus étonnant pour Kamiye. C’était davantage cette combinaison verte à la limite entre le moulant qui révélait les formes et la fonction d’armure protectrice. Car en Kamiye, il y avait cette fibre à devenir un artisan. En fait, il se trouvait qu’une de ses incarnations, dans le manoir Warren, avait eu la possibilité de se mettre sur ce chemin d’apprentissage.

Et donc ses yeux passèrent alors à cette femme à la peau verte qui semblait ne plus savoir quoi faire de ses dix doigts maintenant qu’il n’y avait plus de combat. Parce que lui et parce qu’elles étaient dans une forme d’attente, ce fut peut-être pour ça que Kamiye lui parla. Sans réfléchir. Et donc potentiellement en commettant une gaffe. Ou la création d’un quiproquo.

« Vous savez, madame, je trouve que votre maillot de bain est très minimaliste. La couleur est parfaite. Mais je trouve que ça manque de forme. Ça en révèle trop et, euh… » baragouina-t-il en rougissant à grande vitesse et en ressentant une nervosité chargeant telle une cavalerie sur un champ de bataille à triple galop !

***

Après un temps de sérénité et d’observation de cette plage fantastique, les mains de Camille se posèrent sur les flancs de Korë puis il tendit ses bras pour l’éloigner de lui.

« Cette robe… Je vois toutes tes courbes graciles et, en même temps, elles sont habillées. Ce jeu de voir et de mystère, ça réveille en moi une sorte de voyeur poétique. J’aime beaucoup ça. »

Attrapant une main, il la fit se retourner. Tandis que l’autre vint se poser sur l’or chaud qu’elle avait tressé à son cou de sa magie.

« Bah ? C’est quoi cette bouille tristoune ? »

(HRP : Désolé, j’étais obligé. Ca traverser le quatrième mur mais l’IA semble avoir eu envie de briser des cœurs. On dirait que Korë sort d’une épreuve. Qu’elle a ou qu’elle va pleurer. Ce genre de choses. Bref ! ^^)

« Quoique… ces petits seins à peine insidieusement voilés semblent joueurs. Ils se tendent vers moi. » acheva-t-il d’un petit rire discret.

Ce fut plus fort que lui, il la fit revenir à lui pour lui confier un nouveau baiser.

« J’ai quelque chose en tête, oui. Mais peut-être qu’on pourrait commencer par marcher ? Je ne sais pas. Pour profiter d’un moment simple mais ô combien important ? Peut-être aussi pour trouver un lieu encore plus parfait que celui-là ? »

Re: Un séjour estival dans des contrées mutliverselles ! [PV Kamiye Goupile]

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Alors qu'il argumentait, Gine observa songeusement les grosses mains de son aimé avant de river ses yeux noirs sur le grand mitrailleur recyclé en jolie réparatrice. Un changement vraiment frappant ! Autant que l'était la combinaison futuriste de la dénommée Ernest aux yeux du renard. L'intéressée n'en conçut aucune gêne car elle s'affairait déjà, avec l'autorisation de l'ancien esclave, sur le cas de la Saïyajin.

- Ah ! couina-t-elle. C-c'est plus froid, tout à coup.

- Rien de plus normal : je me vois dans l'obligation médicale d'insister sur vos centres nerveux. Essayez de remuer le moins possible, d'accord ?

- O-oui. Je vais... essayer.

Elle en ressentit des frissons jusque dans les fesses. Gine se mordit les lèvres pour ne pas gémir à côté de Kamiye. En étalant son produit frais sur son dos, Ernest lui donnait l'impression de la caresser plutôt que de la masser. Cela la gênait sans qu'elle ne puisse le lui admettre.

- Je constate que vos nerfs répondent très bien.

- Vous... vous avez terminé ?

- Non. Vous n'êtes pas l'abri d'une rechute, alors soyez patiente.

D'embarras, Gine déglutit péniblement.
Cette opération laissa le temps à Kamiye de se disperser. L'hybride s'adressa à la hobgobeline, lui faisant ainsi comprendre qu'il avait pris le temps d'étudier son bikini violet. Celle-ci se positionna à sa hauteur.

- « Et, euh... », quoi ? insista-t-elle en le taquinant avec un petit coude de coude. Me voir ainsi te rend nerveux, c'est ça ? Tu ressens des « choses » bizarres sous ton slip en peau ?

Elle haussa plusieurs fois les sourcils de manière tendancieuse avant de s'esclaffer et de lui tapoter le dos

- Je l'ai choisi pour deux bonnes raisons, Oreilles Touffues. La première, taper dans l'œil des coquins dans ton genre ; la seconde, pour préserver ma liberté de mouvement comme si j'étais nue. Avec ça sur le corps, je ne me sens absolument pas serrée d'un iota !

Elle s'approcha encore un peu de lui, sensuellement, en roulant du bassin.

- Mais tu veux peut-être qu'on échange nos maillots ? Tu m'as tout l'air de quelqu'un qui aime se travestir. Tu sais, si c'est ton truc, tu peux me le dire : il n'y a pas de problème - je ne te jugerai pas~

Qu'essayait-elle de faire, au juste ? Le séduire à proximité de sa copine ? Jouer avec lui ?
Son regard couleur lavande luisait d'un petit quelque chose de malicieux...

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Elle savait qu'il était un de ces curieux mélange entre cochon et esthète. Camille lui plaisait en partie pour cela, d'ailleurs ! Il était ouvert à pleins de choses, et avait le don de lui en faire découvrir un bon nombre sans jamais que cela ne puisse l'ennuyer.

- Je suis contente de savoir que tu l'apprécies.

La Wyvérienne avait enfilé cette robe diaphane pour ses yeux doux. Ce séjour était le leur, après tout. Elle souhaitait l'écouler en sa compagnie, qu'elle estimait encore plus précieuse que sa petite culotte - qu'elle n'avait pas emportée.
Il la fit se tenir face à lui.
Son expression faciale lui soutira un commentaire à la fois mignon et gênant.
Un brin confuse, Korë porta une main à sa bouche.

- Ah ? Je... je crois que tu m'as surprise en train de penser à autre chose... désolée.

Sa mélancolie s'était effacée. Le regard de Camille se posa sur ses seins menus ; avec son sens aigu de l'observation, il avait forcément remarqué qu'ils pointaient sous le blanc transparent. Cela le motiva à l'attirer à lui pour l'embrasser. La bardesse ne lui engagea pas l'ombre d'une résistance, heureuse de pouvoir jouir du contact de ses lèvres douces. Avec le temps, c'était presque devenu une drogue.
Son homme lui proposa alors une banalité non moins dépourvue de charme.
Elle lui sourit plus franchement.

- D'accord ! Marchons ensemble jusqu'à l'imprévu.

Ils se prirent pas la main mais avant qu'ils n'aient pu aligner ne serait que trois pas, un gros monceau noirâtre s'abattit dans le sable avec une telle force qu'il leur aspergea les pieds. A défaut de lâcher un petit cri féminin, Korë sursauta, ses oreilles en pointe dressées de chaque côté de sa tête. Il y eut un instant de silence durant lequel ses yeux ronds et carmins évaluèrent la possible menace. Cette dernière fumait dans son petit cratère mais ne bougeait pas d'un pouce. La chose caoutchouteuse ne paraissait pas morte : elle l'était complètement ; après tout, elle avait appartenu autrefois à la pétro-pieuvre qui avait joliment explosé dans le lointain.
La bardesse pencha la tête de côté.
Ne venaient-ils d'avoir trouvé leur « imprévu » ?
Elle lâcha la main de son homme pour s'accroupir face à la goudronneuse curiosité.

- C'est tout sec, constata-t-elle.

Une aiguille noire lui poussa entre les doigts. La Wyvérienne s'en servit pour sonder la créature-objet.
Ce qui avait été un tentacule gigota nerveusement.
Avec une demi grimace, Korë recula la tête.

- Avant de griller, ça ne l'était pas, lui assura-t-elle. Il s'agit d'un débris de céphalopode, qui devait être très gros de son vivant...

Les tentacules ne la faisaient pas spécialement fantasmer, à plus forte raison quand ils paraissaient aussi hors norme.
Korë se redressa, sa longue épine à la main.
Elle tourna son regard sur Camille.
Y avait-il d'autres monstres de ce genre dans les parages ?
Probablement ! La grande pieuvre ne s'était pas fait ça toute seule, non ?

- Qu'est-ce qu'on en fait ? lui demanda-t-elle en pointant l'appendice carbonisé. Je doute fort de sa comestibilité.

En tout cas, cette chose ne lui donnait pas faim.
Tout n'est pas perdu ! En fait... rien ne l'est vraiment tant que l'espoir demeure !
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