The Multiversity

[Reine Alice Korvander]

Comment diable pouvait-elle résister à ça ? C’était tout simplement impossible ! Le plaisir était trop intense, cette énergie qui remontait en elle était beaucoup trop forte ! Alice sentit avec délectation la Déesse vider son deuxième sein. Elle buvait longuement, car le Monde Érotique de Lust était un endroit très particulier, qui augmentait fortement ses sécrétions de lait. C’était un endroit d’où on n’avait jamais envie de sortir, où on pouvait passer des mois sans rien craindre. Un Paradis éternel de luxure, où tous les fantasmes étaient exaucés. Shykarka ne faisait que l’apercevoir, et elle n’avait toujours pas envie de partir. C’était la force de ce monde, et Alice y restait avec grand plaisir. La Déesse suça donc le sein d’Alice, au point qu’elle avait retrouvé une magnifique érection, puis, comme assoiffée, elle porta ses lèvres sur le sein d’Akira, et alla lui rendre la pareille, venant sucer son sein avec appétit.

« Haaaannnn… »

Alice avait joyeusement mouillé sur la queue caudale de son amie, mais sans aller jusqu’à l’orgasme. Assise sur le sofa, elle observait le duo, et approcha ses mains de la verge de Shykarka. Elle l’attrapa délicatement, veillant à ne pas la déranger pendant sa succion, et la masturba un peu, les joues rouges. Le contact fut assez immédiat ; la Déesse se mit à juter copieusement, éclaboussant le ventre d’Akira. Sa queue tressauta sur place, et le sperme fusa encore, éclatant dans tous les sens, remontant jusqu’au menton, éclaboussant leurs poitrines respectives. Ce fut une merveilleuse giclée, qui éclaboussa également les doigts d’Alice.

Confuse, la jeune Princesse rougissait benoîtement, tandis que Shykarka cessa de téter. Elle posa alors une question à Akira, avant de recommencer ses mouvements de succion, plaquant sa bouche sur ce téton. Akira frémit, et hocha la tête.

« Je… Haaaa… C’est ma mère, Mélinda, qui m’a conduit ici… Je voulais me former, et… Hummm… Lust m’a laissé boire son sang, mais m’a retenu ici pour que j’apprenne mes nouvelles capacités. Elle a embelli mes formes… Le temps s’écoule différemment ici, mais je pense être là depuis au moins deux ans. Je vais bientôt sortir, toutefois, ma mère finit par me manquer, mais je voulais être à la hauteur en revenant, hmmm… »

Akira soupira encore, et caressa les cheveux de Shykarka, sentant la verge de la Déesse grossir à nouveau, se rapprochant de sa fente intime, tandis que leurs corps huilés de sperme se frottaient langoureusement l’un contre l’autre.

« Il y a… Tellement de choses à faire ici, Déesse… Même en deux ans, je n’ai découvert qu’une infime partie de ce plan astral, haaaa… »

La Princesse les observait silencieusement quand une silhouette se frotta dans son dos. Une main aux ongles rouges se posa sur son visage, enfonçant un doigt dans sa bouche, tandis qu’une autre vint la caresser intimement. Elle sentit une magnifique odeur derrière elle, et gémit alors, mordillant le doigt qui s’offrait à elle.

« Hmmm…
-  Enfin je vous retrouve, invitées d’honneur… »

Ce n’était pas n’importe qui, et Alice reconnut la marque de cette femme. Répondant au doux nom de Nasyah, cette femme au corps parfait était l’une des Filles de Lust. À ce titre, elle disposait d’un statut très particulier au sein du Monde Érotique, portant en elle un fragment de l’essence de Lust. Alice se relâcha en sentant Nasyah l’embrasser, achevant son orgasme sur les doigts de sa partenaire, mais son orgasme ne mit nullement fin à son inextinguible désir.

Nasyah était une femme qui, comme les Filles de Lust, aimait beaucoup séduire, corrompre, et envoûter. Les Filles de Lust étaient des succubes redoutables, qui ne vivaient que pour répandre le désir et la luxure dans le monde. Et Alice se sentait fondre contre les lèvres de Nasyah. Au sein du culte de Lust, elles étaient à un statut supérieur aux Hautes-Prêtresses de Luxure, elles étaient situées juste sous Lust.

Que Nasyah vienne voir Shykarka était le signe le plus parlant que la Déesse n’était pas n’importe qui aux yeux de Lust !

[Shykarka]

Tétant joyeusement le sein d’Akira, Shykarka l’écouta lui parler de son arrivée ici, il y a environ deux ans, où Lust l’avait laissé goûter à son sang mais l’avait ensuite retenue ici pour développer ses nouvelles capacités. Selon elle, deux années ne lui avaient pas suffi pour découvrir toutes les merveilles de cette dimension, et pourtant elle n’avait pas chômé. Leurs corps se frottaient langoureusement l’un contre l’autre tandis qu’elle buvait son bon lait.

« Aaahhh... cet endroit est vraiment... hhhmmm... une merveille. »

La dragonne était complètement concentrée sur la vampire qu’elle tétait, mais elle eut quand même un frisson quand elle sentit une présence s’approcher d’elle dans le dos. Elle tourna la tête et vit une magnifique femme en train de jouer avec Alice. Quand elle vit la princesse jouir juste en embrassant cette femme, elle comprit que ce n’était pas n’importe qui. La jeune femme approcha de la déesse et embrassa Akira, qui eut également un orgasme au contact de sa bouche avec la sienne. Elle prit ensuite la place de la vampire sur les genoux de leur prestigieuse invitée.

« Ooohhh... à qui ai-je l’honneur ? »

Il s’agissait de Nasyah, l’une des filles de Lust, une jeune femme splendide avec une longue chevelure noire, une peau lisse et douce, des rondeurs envoûtantes, le tout complété par un magnifique ensemble très décontracté avec des gants et des bottes. Shykarka se perdit rapidement dans son regard envoûtant, et elle accueillit avec plaisir ses lèvres contre les siennes.

« Hhhmmm... »

La dragonne sentit immédiatement un torrent de plaisir charnel la gagner à toute vitesse. Elle comprenait mieux pourquoi ses deux amantes avaient joui si vite au contact de cette jeune femme, mais elle comptait bien lui montrer qu’elle n’était pas aussi facile à faire plier. Elle enroula ses bras autour de son corps pour la plaquer contre elle et se mit à frotter son corps contre le sien.

Oui... ressens ma chaleur... ma force de déesse. Ne crois pas que je vais te laisser faire ce que tu veux avec moi.

Cependant, à mesure que Nasyah appuyait son baiser, Shykarka se sentit peu à peu partir. La fille de Lust connaissait son sujet, et elle finit par réussir à faire jouir la dragonne en l’embrassant. Elle sentit ses deux queues se tendre et se contracter en crachant leur semence gluante sur le ventre de la jeune femme, puis tout son corps fut comme envahi d’un sentiment de béatitude et de paix. C’était un contrecoup d’orgasme bien plus doux que ce qu’elle avait d’habitude.

« Aaahhh... alors... chère Nasyah... c’est ta mère qui t’envoie... pour me faire du charme ? »

[Reine Alice Korvander]

Nasyah était terrible d’efficacité. Fille de Lust, elle avait grandi en agissant comme les succubes. Sa spécialité avait toujours été la séduction et la transformation d’amants en démons sexuels. Elle était une beauté infernale, une succulente rose noire dont la dernière victime avait été un riche homme follement amoureux de sa femme. Elle avait séduit ce dernier sous les yeux de sa femme, puis en avait fait ses esclaves. Ils étaient depuis lors des résidents de ce monde, et nourrissait Nasyah. Techniquement, Nasyah était une divinité mineure de ce monde, elle s’abreuvait donc de la foi et de la luxure des individus qu’elle ramenait. Alice avait déjà eu l’occasion de la voir dans sa chambre, offrant à ses esclaves la possibilité de lécher sa magnifique chatte. Nasyah était une véritable Reine ici, dans ce monde astral généré par les bienfaits de la Tour. Alice aurait presque pu devenir l’une de ses esclaves ici, tant Nasyah était désirable. Mais Lust avait formellement interdit à Nasyah de faire d’Alice son esclave, sa destinée était ailleurs. Ici, il fallait juste l’endurcir, l’entraîner, s’assurer qu’elle puisse porter ses enfants. De fait, Nasyah aimait souvent provoquer la Princesse en disant qu’elle cesserait de la traiter comme sa petite esclave le jour où Alice arriverait à ne pas jouir lors de ses baisers… Peine perdue pour l’heure !

La femme se rapprocha ensuite de Shykarka, et l’embrassa sensuellement. La dragonne essaya de tenir, et Nasyah usa de toute sa magie rose. Elle sentit l’endurance de la dragonne, et sentit les deux verges de Shykarka jouir copieusement. Tandis qu’Alice reprenait ses esprits, Akira vint la rejoindre, et la renversa alors. La Princesse trembla nerveusement en se couchant sur le dos.

« A-Akira…
-  Shhhtt, vilaine Princesse… Vilaine petite Princesse… »

La langue d’Akira lécha ses lèvres, et une verge pointa ensuite. Tandis que Shykarka interrogeait Nasyah, celle-ci sourit en voyant les deux femmes. Les pupilles d’Akira avaient viré au violet, et la marque de Lust brillait alors fortement sur son ventre, comme sur le ventre d’Alice.

« Les vampires sont si faciles à contrôler… » sourit-elle.

Akira pénétra alors Alice, qui soupira à ce contact, et la sentit remuer sur elle. La fille de Lust reporta ensuite son attention sur Shykarka. Son regard envoûtant croisa le sien, et ses doigts caressèrent ses lèvres.

« Mère s’inquiétait de ne pas te voir… Mais je constate que tu es très occupée, Shykarka… Et même bien occupée ! »

Elle sourit tendrement.

« Je craignais que tu ne t’ennuies, mais c’est tout l’inverse… Ce monde vit en-dehors des mondes, tu sais… Il est conçu par les pensées sexuelles des gens. Lust ne l’a pas créé elle-même, mais elle a pris le contrôle de ce plan astral, et l’a amélioré, perfectionné… Elle l’a peuplé, et en a fait un véritable Paradis de luxure. Le rêve de ma mère, c’est une harmonie des peuples à travers le sexe, que les gens cessent de faire la guerre en s’entretuant, mais en faisant l’amour. Plus il y aura de Dieux différents adhérant à ce monde, et plus ce domaine sera fort et varié. »

Lascivement allongée et lovée contre elle, Nasyah lui sourit encore, et l’embrassa une dernière fois.

« Alors, as-tu envie de partager ce rêve, Shykarka ? »

[Shykarka]

Shykarka pouvait sentir que Nasyah était une séductrice hors-pair. D’un seul baiser, elle avait réussi à la faire jouir, et elle avait l’impression que tout son corps flottait doucement sur un nuage après son orgasme. En tournant la tête, elle vit aussi qu’Akira avait été envoûtée par Nasyah, comme en témoignaient ses pupilles violettes et la marque de Lust sur son bassin, et qu’elle s’apprêtait à baiser Alice.

« Ton pouvoir est... impressionnant. »

La fille de Lust lui expliqua qu’elle était venue la trouver car sa mère s’inquiétait de ne pas la voir revenir vers elle, mais elle était rassurée de voir qu’elle était juste très occupée.

« Désolée. Je me suis laissée absorber par les merveilles de ce monde. »

Nasyah lui parla plus en détail de ce plan. A l’origine, il avait été créé par les pensées sexuelles des êtres vivants, puis Lust était venue, en avait pris le contrôle et l’avait fait évoluer jusqu’à en faire un véritable Paradis de luxure peuplé par ses fidèles. Et ce n’était qu’une étape dans la réalisation de son rêve ultime : un monde libéré de la violence, où les peuples seraient unis à travers le sexe, et où les guerres ne verseraient plus de sang mais du sperme et de la cyprine. Et elle voulait que la dragonne fasse partie de ce monde.

« C’est un très beau monde que tu me présentes là. »

Et surtout, cela pourrait représenter une avancée majeure dans la résolution de l’un des plus gros problèmes qu’elle avait avec Rosteria : la guerre qui menaçait de repartir à tout instant à cause de la tension entre les différents peuples d’hybrides. Les Ryu, les Wyvernes et les Wyrms n’avaient jamais totalement oubliés leurs différends du passé, et elle était obligée de servir d’épée de Damoclès au-dessus de leurs têtes pour les empêcher de s’entretuer. Si Lust pouvait leur montrer qu’il existait une autre façon de régler leurs querelles, une façon qui ne ferait pas de victimes et qui en plus leur donnerait du plaisir, une paix durable pourrait être installée. La déesse souriait en l’imaginant.

« Si ce que tu me dis est possible... je serai ravie d’y prendre part. »

Elle rétracta ses deux verges et retrouva son intimité féminine.

« Mais je veux en discuter avec ta mère. Elle et moi devons fixer les conditions de son installation à Rosteria. »

Elle embrassa doucement Nasyah, ayant bien conscience qu’un baiser trop prolongé pourrait la faire sombrer comme avec Akira.

« Mais avant que je n’aille la rejoindre... aaahhh... je suis curieuse de voir ce qu’une fille de Lust... sait faire de son corps. J’ai déjà couché... avec une de tes sœurs... Sluty. Montre-moi... hhhmmm... si tu sais faire... aussi bien qu’elle. »

[Reine Alice Korvander]

Shykarka était en train de passer un moment incroyable ici. Elle découvrait les joies éternelles du Monde de Lust, Lusst’ghaa comme on l’appelait jadis. Nasyah avait dit ce qu’il fallait dire, ni plus, ni moins. Elle n’avait pas évoqué les Guerres de Luxure qui avaient opposé Lust à l’ancien propriétaire des lieux, Slaanesh, le Dieu Noir de la Luxure. Prendre le contrôle de Lusst’ghaa n’avait pas été une mince affaire, et, à sa manière, ce monde contribuait aussi à empêcher les Graznds Anciens de revenir. En canalisant les énergies de luxure, des énergies qui étaient à la fois positives et négatives, Lusst’ghaa faisait office de zone-tampon pour empêcher les Grands Anciens d’utiliser ce biais pour émerger. Mais quel intérêt Nasyah aurait-elle eu à faire à Shykarka un long exposé fastidieux et pénible là-dessus ? Elle préférait exploiter son corps, et faire ce qu’il convenait de faire ici : l’amour, sans relâche, sans restrictions, sans concessions.

Devant elle, la Déesse draconique était prête à faire partie de ce projet, à fonder un partenariat avec Lust, même si elle souhaitait avant, ce qui était bien compréhensible, en parler avec elle. Nasyah sourit doucement, acquiesçant lentement. Irrésistible, la fille de Lust était un appel terrible au désir, une ode à la tentation, au stupre et à la luxure. On pouvait volontiers se perdre en elle sans le moindre regret. Dans son corps, on disparaissait, on s’étiolait, on s’abandonnait à tout ce qui était sauvage en soi. La Déesse avait goûté au pouvoir irrésistible du désir, à cette capacité que le sexe avait de vous ramener à un état primaire en oubliant toute forme de civilisation, et cela avait été jouissif. Une magnifique sucrerie dont ne pouvait se débarrasser. L’essayer, c’était l’adopter.

Alice et Akira les observaient toutes les deux, frémissant devant ces deux divinités. Nasyah était à proprement parler une demie-Déesse, mais, ici, dans ce plan astral, ses pouvoirs étaient amplifiés, et elle était après tout très belle, suffisamment belle pour vous faire perdre toute retenue. Shykarka demanda à découvrir les talents de Nasyah, en expliquant avoir déjà couché avec Sluty.

« Lust a eu de nombreux enfants, et nous ne fonctionnons pas tous de la même manière. »

C’était peut-être une manière discrète de montrer qu’il n’y avait pas une harmonie totale au sein de la famille. En tout cas, Nasyah se rapprocha encore de Shykarka, et l’embrassa à nouveau, tandis que des tentacules émergeaient du sol. Le sol lui-même se mit à luire, libérant une lueur violette, chaleureuse, étouffante, qui fit trembler les lèvres d’Alice et d’Akira. Des tentacules émergèrent également pour s’attaquer aux jeunes femmes. Shykarka en sentit alors un s’enrouler autour de son cou, tandis que les autres s’enroulaient sur ses poignets et sur ses chevilles.

« Haaaa… Dé-Déesse…
-  Laissez-vous faire, mes trésors, offrez votre plaisir et votre luxure à ce monde ! »

Alice sentit les tentacules la relever, et deux tentacules la pénétrèrent alors, dans la chatte et dans ses fesses, la faisant hurler tandis qu’elle se trouvait en l’air. Nasyah, de son côté, embrassa encore Shykarka, tandis que des tentacules supplémentaires venaient enserrer la Déesse draconique. Nasyah sourit doucement.

« Tes lèvres sont si puissantes, si fortes… Normalement, toute autre personne aurait été intoxiquée par la luxure ici, mais toi, tu conserves encore ta tête froide. »

Du moins, elle était toujours capable d’émettre des pensées rationnelles. Nasyah frottait son bassin contre le sien, tendrement, semblant s’amuser fortement de la situation.

« Fais-moi sortir ta verge, Shykarka, je la sens si proche… Et je me sens si sèche entre mes cuisses, je suis sûre qu’une Déesse comme toi saura y remédier ! »

[Shykarka]

Shykarka se doutait bien que Nasyah ne fonctionnait pas de la même façon que Sluty, ce n’était pas parce qu’elles étaient sœurs qu’elles étaient semblables. Mais elle fut quand même surprise de voir des tentacules émerger du sol.

« Aaahhh... »

A la seule vue de ces appendices gluants gigotant sur place, les souvenirs de sa baise avec le monstre tentaculaire lui revinrent en mémoire, et elle se mit à avoir très chaud. A moins que cela ne vienne de la soudaine lueur violette dégageant une chaleur étouffante depuis le sol. Elle sentit un tentacule s’enrouler autour de son cou tandis que d’autres l’attrapaient par les poignets et les chevilles. La fille de Lust encourageait ses invitées à se laisser faire, à offrir leur plaisir à ce monde. Et tandis qu’Alice se faisait soulever du sol et pénétrer par des tentacules, la dragonne savourait un autre délicieux baiser avec Nasyah.

« Hhhmmm... »

Elle sentait d’autres tentacules enserrer son corps, et ce contact délicieux lui donnait de plus en plus envie de replonger dans la luxure envoûtante de ce monde, comme elle l’avait fait lors de sa première baise avec des tentacules. La fille de Lust salua sa capacité à garder la tête froide malgré ses baisers, et elle se mit à frotter son bassin contre le sien en lui demandant de sortir sa verge. Elle voulait que la déesse fasse disparaître la sécheresse entre ses cuisses.

« Aaahhh... Nasyah... je... »

Shykarka hésitait. Elle était censée allée négocier l’implantation du culte de Lust sur son île, comment rester concentrée si elle s’abandonnait à la luxure ? Mais devant la puissance de la magie rose, son corps échappa à son contrôle, et avant qu’elle ne s’en rende compte, sa verge était ressortie de son intimité. Ce chibre assoiffé et veineux n’attendait que de pouvoir se loger quelque part, et la fille de Lust s’amusa à frotter son intimité gourmande dessus, faisant couiner la dragonne.

« Hhhmmm... ooohhh... »

Shykarka ne fut pas surprise de voir que Nasyah mouillait assez vite, et après quelques frottements bien agréables de leurs corps l’un contre l’autre, la dragonne se retrouva avec un vit bien érigé et la demoiselle avec une intimité bien humide. Et évidemment, elle ne se fit pas prier pour venir s’empaler sur le sexe de la déesse, lui arrachant un délicieux cri.

« KKYYAAHH ! »

La dragonne, incapable de bouger à cause des tentacules enroulés autour de ses poignets et de ses chevilles, ne put que regarder la fille de Lust danser sur son membre tendu, piégé dans les parois chaudes et trempées de son vagin. Elle aurait voulu lui dire d’y aller doucement pour qu’elle puisse garder les idées claires, mais le plaisir ressenti était trop bon, elle en voulait encore. En plus, son amante venait de temps en temps lui donner un baiser bien appuyé, histoire de rendre son corps encore plus chaud et son esprit plus embrumé.

« Aaahhh... ooouuuiii... Nasyah... gggaaahhh ! »

A mesure que le plaisir montait en elle, Shykarka sentit les tentacules envahir de plus en plus son corps, la recouvrant progressivement et répandant leur mucus aphrodisiaque sur sa chair. Elle était déjà partie trop loin pour comprendre qu’elle était de nouveau en train de s’abandonner à la luxure. La marque de Lust commençait à se dessiner sur son bassin, et ses pupilles retrouvaient leur belle couleur violette. Désormais, elle voulait juste avoir encore plus de sexe, et se noyer à nouveau dans le plaisir tentaculaire.

« Hhhmmm... ooouuuiii... des tentacules... partout sur moi... ooouuuiii ! »

[Reine Alice Korvander]

« Le sexe est une force ancestrale, Déesse Shykarka… Hmmm… C’est quelque chose de profondément ancré dans toutes les espèces vivantes, l’expression même de la vie, de l’union entre les êtres. Quand on dit que les hommes sont des animaux sociaux, on néglige avant tout de dire qu’ils sont des créatures sexuelles. Le sexe nous définit et nous lie, il est cette pulsion de vie qui nous permet de nous lever le matin, cette force qui engendre la vie… »

Nasyah soupirait tout en dansant sur le corps de Shykarka. Elle s’empalait joyeusement sur elle, et généra un tentacule supplémentaire, avec une pointe à l’extrémité. La pointe traversa la peau de Shykarka, et diffusa dans sa veine un puissant produit, un aphrodisiaque qui renforça l’érection de Shykarka. La dragonne grogna, tandis que les tentacules se crispèrent sur ses membres, serrant plus fortement. En sentant la verge de la femme croître encore en elle, la Fille de Lust gémit tendrement. Ses tentacules remuaient encore, tandis que Shykarka était peu à peu en train de divaguer, son esprit se fracturant au fur et à mesure que Nasyah jouait avec elle.

Autour des deux femmes, Alice et Akira étaient toutes les deux accrochées contre des murs, subissant les assauts frénétiques des tentacules. Pour Alice, c’était un spectacle assurément intense, dans la mesure où tous ses trous étaient pris d’assaut. Et, même au-delà des tentacules coulissant en elle, d’autres s’attaquaient à ses seins, les pompant énergiquement, tandis que la substance gluante des tentacules était aphrodisiaque, exaltant  toutes ses zones érogènes, mettant la jeune Princesse dans tous ses états.

« Hmmm-hmmm… »

Au sein du Royaume Érotique, les tentacules étaient très présents. Beaucoup de gens affirmaient d’ailleurs que les tentacules que les mages généraient en matière de magie rose émanaient du Monde Érotique, et que les arbres tentaculaires du Cercle de la Luxure étaient à l’origine des graines venant du Royaume Érotique. Alice sentait également un tentacule enserrer son cou, l’étranglant doucement, longuement. Elle rougissait sur place, mouillant férocement, se tortillant sur place, sentant un plaisir exquis l’envahir progressivement.

Quant à Shykarka, elle succombait progressivement. Des tentacules phalliques se logèrent dans le creux de ses mains, d’autres vinrent frotter ses pieds. Ceux s’attaquant à ses pieds n’étaient pas phalliques, mais libéraient de multiples tentacules plus petits qui titillaient ses pieds, ou léchaient sa voûte plantaire, cherchant son nerf. Tout était fait pour stimuler la puissante dragonne. Elle en perdait l’esprit, délirant à moitié, et un ultime tentacule s’enfonça dans sa bouche après avoir serré sa gorge. Nasyah la regarda avec appétit, ses mains caressant les tentacules.

« Oui, ouuuiii… Laisse-toi submerger par le plaisir, Shykarka… Goûte à ce plaisir immense ! Sens ce bonheur jouissif qui déferle dans tes veines, qui remonte dans tout ton être ! »

N’était-ce pas exquis ? Délicieusement jouissif ? Nasyah laissait Shykarka goûter à ce plaisir ultime, et celle-ci disparaissait progressivement, ne faisant plus qu’un avec le plaisir ultime, approchant avec joie de la jouissance suprême…

…L’orgasme !

[Shykarka]

Shykarka découvrait ses propres faiblesses et limites dans le monde de Lust. A mesure que les tentacules invoqués par Nasyah recouvraient son corps, elle se sentait s’abandonner de plus en plus à la luxure. Des tentacules phalliques vinrent se loger au creux de ses mains, et elle se mit à les branler vigoureusement comme un réflexe. Sous ses pieds, elle pouvait sentir plusieurs petits tentacules lécher sa voute plantaire, titillant ses nerfs pour la faire frémir. Et entre ses jambes, sa queue se perdait dans l’antre chaude et humide de la fille de Lust, qui s’amusa même à lui injecter un puissant aphrodisiaque dans son corps en lui expliquant à quel point le sexe était une force ancestrale, profondément ancré dans chaque être vivant, comment il liait les hommes et leur donnait la force de vivre.

« Aaahhh... Hhhmmm ! »

La dragonne n’était pas vraiment d’humeur à discuter. D’ailleurs, dès qu’elle ouvrit la bouche, un tentacule phallique en profita pour entrer dans sa bouche et elle se mit aussitôt à le sucer. Son amante l’encourageait à se laisser submerger par le plaisir jouissif qui remontait dans tout son corps tandis qu’elle utilisait son autorité sur ce monde pour connecter la déesse au plaisir suprême qui forgeait l’essence même de ce monde.

« Hhmm... ggghhh... HHHMMM ! »

Après avoir joui, Shykarka avait définitivement embrassé l’emprise de Lust sur son corps. Ses yeux avaient viré au rose et la marque sur son bassin était parfaitement visible. Les tentacules continuèrent à avancer sur elle jusqu’à recouvrir complètement son corps, l’immobilisant et lui masquant la vue. Elle ne pouvait plus bouger, plus parler, plus voir, elle pouvait juste écouter et savourer le plaisir qui gagnait son corps.

La dragonne était comme plongée dans une sorte de transe sexuelle délicieuse. Plongée dans le noir, elle se sentait comme enveloppée dans un incroyable cocon de chaleur et de plaisir qui faisait vibrer chaque fibre de son corps à l’unisson. Le monde autour d’elle aurait pu être en train de s’écrouler, elle n’aurait pas vu la différence. Plus rien ne comptait pour elle hormis son plaisir. C’était comme si elle était dans un état de jouissance permanente, et elle se laissa aller, dérivant dans cet océan de plaisir infini.

Impossible de dire combien de temps s’était écoulé. Une heure ? Un jour ? Une semaine ? En tout cas, quand Shykarka commença à reprendre pied avec la réalité, son monde noir et chaud se mit peu à peu à disparaître. Elle sentit à nouveau sa peau exposée à l’air libre, et quand elle finit par ouvrir les yeux, elle réalisa qu’elle ne se trouvait plus dans la salle d’orgie. Elle ne savait pas trop où elle était, mais elle réalisa vite qu’elle avait la tête posée sur les genoux d’une femme qui était en train de veiller sur elle. Elle leva un peu les yeux et la reconnut très vite grâce à sa chevelure rouge.

« Lust ? C’est toi ? Mais... qu’est-ce qui s’est passé ? »

[Reine Alice Korvander]

Le Monde Érotique était en perpétuel changement. Il ne réagissait pas selon les règles normales de la physique, mais selon des règles magiques et sexuelles. Quand Shykarka revint à elle, Lust veillait doucement sur elle, et lui sourit doucement.

« Tu t’es fait attendre, ma belle… »

Lust lui sourit doucement, et releva les yeux. Face à elles, Alice Korvander était là, dans une tenue de servante moulante qui lui allait plutôt bien. Elle se pencha vers Shykarka, et l’embrassa doucement sur les lèvres, l’amenant ainsi à se réveiller.

« Vous êtes tombée dans les vapes, Déesse…
-  Dieu ou non, nous obéissons aux formes des corps qui nous habitent. Quand un organisme humanoïde reçoit trop d’émotions intenses, le cerveau n’arrive plus à se suivre, et se met dans le coma. C’est comme une surchauffe sur un ordinateur. C’est ce qui t’est arrivé, Shykarka… »

Elles n’étaient plus dans le temple pyramidal de Lust, mais dans une sorte de suite luxueuse avec un bar, situé au-dessus d’une sorte de grande discothèque. On entendait une musique techno très forte, tandis que, en contrebas, les stroboscopes éclairaient une immense piste de danse. Elles étaient bien sûr toujours dans le Monde Érotique, car on faisait autant l’amour qu’on dansait. Lust laissa Shykarka se redresser, et elle se releva elle-même. Le sol de la suit eétait fait d’un plexiglas transparent et teinté, leur permettant ainsi d’observer sans être regardées en retour.

Il y avait une femme au bar, Abigail, qui devait sûrement être une démone puissante, pour pouvoir ainsi être proche de Lust. La Déesse du sexe se redressa alors, et attrapa un verre, tout en souriant doucement à Alice, qui rougit légèrement. Le simple fait d’inhaler l’odeur de Lust était très excitant pour de simples humains, évoquant en elle d’indécents fantasmes.

« Je crois qu’il est temps que nous discutions un petit peu, Shykarka… J’ai profité de ton séjour diplomatique à Sylvandell pour t’inviter ici en utilisant notre chère Princesse comme intermédiaire, alors… Il est temps que je t’en dise plus, maintenant que tu as découvert les trésors de mon monde. »

Lust se déplaça lentement. Elle portait une courte robe noire assez moulante, mettant ses fesses en perspective. Des corps endormis se prélassaient sur des sofas et de gros coussins dans les angles de la suite, correspondant aux précédents amants de Lust, ayant eux aussi sombré dans le coma à force de coucher avec leur Déesse.

« Je ne suis pas qu’une Déesse de sexe, Shykarka. Jadis, on me vénérait sous le nom d’Ishtar, la Déesse des prostituées, mais aussi du ciel et de la guerre. On m’associait au lion, à une femme guerrière et virile. Et cet endroit que tu as exploré, je l’ai arraché à un autre Dieu… J’ai été en guerre contre Slaanesh, le Dieu Noir des plaisirs interdits et de tous les excès. Un ancien amant, mais aussi un rival farouche, qui se considère comme mon géniteur divin. »

Lust se retourna vers Shykarka, tout en continuant à parler, tandis qu’Alice restait à proximité de la Déesse draconique, semblant comme possédée.

« Les Dieux Noirs comme Slaanesh vivent dans d’autres plans astraux, et Slaanesh disposait de cette zone… Ce Monde Érotique… Lusst’ghaa, sous son ancienne appellation. Il y a eu une guerre de la luxure, mais, même si j’ai pris le contrôle de Lusst’ghaa, Slaanesh n’a toujours pas renoncé à ses anciennes possessions. Ce monde, vois-tu, est bien plus qu’un simple baisodrome géant. Tu as vu le pouvoir terrible du sexe… Toutes les énergies sexuelles refoulées, toutes les frustrations, toutes les pulsions néfastes, sont canalisées dans ce monde. Elles servent d’énergie ici… Plutôt qu’ailleurs. »

La Déesse se rapprocha des deux, et attarda sa main sur les cheveux d’Alice, qui gémit doucement. Ses yeux avaient pris une teinte rose, et elle se frotta lascivement contre le corps de Lust.

« Je suis une Déesse bénéfique, car je n’utilise pas ce pouvoir, mais, si je perds le contrôle de ce monde, cette énergie servira d’autres forces plus dangereuses. Slaanesh n’est pas aussi sympathique que moi, mais il n’est pas non plus le pire de tous les Dieux Noirs. Notre présence est indispensable, car nous permettons de siphonner une partie des pulsions négatives des êtres vivants, qui, autrement, viendraient entre les pattes des Grands Anciens. C’est pour ça que j’ai besoin d’aide, Shykarka… Mes ennemis veulent récupérer mon domaine. Je me suis alliée aux Olympiens pour bénéficier de leur aide, mais je sens qu’il me faut d’autres aides, comme la tienne. »

[Shykarka]

Shykarka n’avait pas beaucoup de souvenirs de ce qui lui était arrivée. Elle se souvenait de Nasyah, des tentacules, du plaisir, mais ensuite... le trou noir. A son réveil, elle réalisa qu’elle dormait sur les genoux de Lust, puis elle vit Alice devant elle, dans une tenue de serveuse très moulante, qui vint l’embrasser pour l’aider à se réveiller. Elle réalisa ensuite qu’elle n’était plus dans le temple pyramidal de Lust mais dans une sorte de suite luxueuse avec un bar, située au-dessus d’une sorte de grande discothèque. Sous le sol en plexiglas, elle pouvait voir une piste de danse avec des stroboscopes, où des dizaines de personnes dansaient sur de la musique techno. Mais évidemment, puisqu’il s’agissait du monde de Lust, les hommes et les femmes sur la piste se pelotaient, s’embrassaient, se frottaient langoureusement les uns contre les autres et baisaient contre les murs. Et tout autour d’elle, des hommes et des femmes dormaient sur des coussins et des sofas, probablement épuisés après avoir couché avec la déesse.

« Hhhmmm... je vois que je suis encore... dans un endroit de toute beauté. »

Lust alla se prendre un verre au bar et commença à discuter avec Shykarka de l’origine de ce monde. Jadis, quand on l’appelait encore Ishtar, elle était en guerre contre un autre dieu, un dénommé Slaanesh, dieu noir des plaisirs interdits et des excès. Au terme de leur conflit, elle avait acquis la possession de ce monde, mais il restait un lieu de canalisation pour toutes les énergies sexuelles négatives. Et aujourd’hui, elle craignait que ses ennemis ne viennent lui reprendre son domaine. Elle avait besoin de l’aide de toutes les divinités qu’elle pouvait rassembler.

« Je vois... »

Ces infos changeaient la donne. A la base, la dragonne pensait que Lust voulait juste étendre sa sphère d’influence en bâtissant l’un de ses temples sur Rosteria, mais là, il s’agissait d’une alliance militaire. Et elle avait un avis beaucoup plus tranché sur la question.

« Lust, il faut que tu comprennes que les hybrides dragons qui vivent à Rosteria ont été profondément marqués par la guerre. Si je ne les avais pas arrêtés il y a un siècle, ils se seraient tous entretués. Je ne doute pas du bienfondé de votre lutte, mais je refuse d’entraîner mes fidèles dans un nouveau conflit. Cela risquerait de raviver leurs anciennes rancunes. »

Shykarka alla à son tour se prendre un verre au bar. Abigail la servit en lui faisant un clin d’œil, et on voyait bien qu’elle regardait avec attention le décolleté de la dragonne.

« Alors voilà ce que je te propose : j’accepte d’accueillir le culte de Lust à Rosteria pour que tu fasses découvrir aux hybrides les merveilles de la luxure, et qu’ils apprennent à régler leurs différends sans recourir à la violence. En échange, tu auras mon soutien total et indéfectible dans le conflit qui t’oppose à Slaanesh. En revanche, je n’impliquerai pas directement mon peuple. S’il faut se battre, je viendrai seule. »

La déesse avait passé ce dernier siècle à éloigner les conflits de Rosteria, et elle tenait à ce que cela reste ainsi. Si les fidèles de Slaanesh venaient attaquer son île, elle savait que ses fidèles les repousseraient, mais pas question qu’elle enflamme leurs esprits en les envoyant se battre dans un conflit qui ne concernait pas la sécurité de leur île.

« Si ces conditions te conviennent, alors nous pouvons conclure notre alliance. Et soit dit en passant... ce club me semble un bon endroit pour faire la fête. »

[Reine Alice Korvander]

Aphrodite laissa Shykarka lui expliquer qu’elle ne pouvait pas mêler son peuple à une guerre, mais qu’elle était prête à l’aider. La Déesse de la Luxure sourit doucement en observant Shykarka. La Déesse draconique était suffisamment lucide, mais ne semblait pas comprendre les enjeux.

« Je ne parle pas d’une guerre traditionnelle, avec des rangées de soldats, Shykarka. Chaque jour, nous nous battons, et ce n’est pas comme si tu avais le choix. Les Dieux Noirs sont une réalité, et sont par nature nos ennemis. Si Slaanesh viendra chez toi, il ne cherchera pas à pactiser, il fera de ton peuple son esclave, pour mieux te dévorer. C’est… Nous sommes déjà en guerre. Si les habitants de Rosteria ne priaient pas pour toi, leur foi irait vers d’autres divinités, et les Dieux Noirs sont moins attentionnés que nous. »

Elle se déplaça vers Shykarka, et caressa son visage, glissant ses doigts sur sa joue.

« Je ne demande pas à tes habitants de prendre les armes, non… Mais tous ceux qui pratiquent le viol, tous ceux qui pratiquent le sexe forcé, tous les pédophiles… Ils servent Slaanesh. C’est de ce genre d’alliance que je parle, une alliance sexuelle. L’autorisation d’installer un culte chez toi est tout ce que je demande, Shykarka. Car les Dieux Noirs rôdent. »

La Déesse parlait en connaissance de cause. Elle se retourna ensuite, examinant par une fenêtre l’orgie qui commençait doucement en contrebas.

« Chaque Temple de mon culte dispose d’un Portail permettant d’accéder ici. Je sens qu’une nouvelle guerre sexuelle se prépare avec Slaanesh. Je forme Alice pour ça… Comme tu peux le voir, il y a encore du travail. »

Alice était assez silencieuse, encore très excitée, mouillant silencieusement. Elle inhalait l’odeur de Lust, elle ressentait sa puissance. Aphrodite marcha encore, et déposa un baiser sur les lèvres d’Alice, qui eut un orgasme presque instantané. Elle gémit sur place, et manqua défaillir, avant qu’Aphrodite ne s’installe sur un sofa, et ne prenne la jeune Princesse entre ses bras. Elle la caressa doucement, tendrement, sans chercher à la brusquer. La Princesse était après tout une petite chose fragile dont il fallait prendre soin, chose à laquelle Aphrodite s’appliquait.

Elle observa encore sa partenaire, et sourit doucement, tandis que sa main caressait les longs cheveux d’Alice.

« Tu es très puissante, Shykarka… Je pense que nous devrons envisager prochainement, pour sceller notre alliance, l’idée que je porte ton enfant… Ou toi le mien. Qu’en penses-tu ? »

Une demande qui venait de manière surprenante, et destinée à voir quelle serait la première réaction de sa partenaire…

[Shykarka]

Shykarka voulait éviter que la guerre ne revienne à Rosteria, mais Lust ne parlait pas d’une guerre ordinaire. Tous les criminels, les violeurs et pédophiles de son île renforçaient Slaanesh, qu’ils le veuillent ou non. Elle voulait installer son culte chez elle pour détourner les hybrides de ces pratiques malfaisantes qui alimentaient la puissance des dieux noirs.

« Je comprends. Il s’agit d’une guerre théologique en fait. Plus tu rassembles de fidèles, plus tu surpasses ton ennemi. Dans ce cas, je crois que l’installation de ton culte à Rosteria nous servira à toutes les deux. »

Lust se préparait pour une nouvelle guerre sexuelle avec Slaanesh, et elle formait Alice dans ce sens. Mais au vu de la vitesse avec laquelle la princesse jouit en se faisant embrasser, il y avait encore du travail. Pour autant, la déesse aux cheveux rouges prenait soin d’elle, la traitant comme une petite chose fragile qu’il fallait protéger et chérir.

Et là, tout à coup, sorti de nulle part, alors que la dragonne buvait tranquillement son verre, son hôte lui proposa de sceller leur alliance en faisant un enfant. Prise par surprise, la déesse avala de travers et manqua de s’étouffer.

« Aahh... theu theu... que... theu... tu veux qu’on... theu... fasse un enfant ? »

Shykarka fut évidemment surprise quand Lust lui fit cette demande, mais une fois le choc initial passé, ce qui lui vint en premier en tête était de savoir si c’était réellement possible.

« Lust, je... tu crois vraiment que c’est possible ? Je veux dire... tu as eu plusieurs filles, donc je suis sûre que tu es fertile. Mais de mon côté... je n’en sais rien. En plus, tu es une déesse humanoïde, et moi une déesse draconique. Tu portes tes enfants, et moi je ponds des œufs. Je ne sais pas si on est compatibles. »

La dragonne n’avait jamais été intéressée par l’idée de devenir mère, mais elle avait couché avec de nombreux amants, hommes comme femmes, et jusqu’à présent elle n’était jamais tombée enceinte et n’avait jamais engrossée une femme. Était-elle seulement fertile ? Ou bien fallait-il qu’elle couche avec une autre divinité pour espérer faire un enfant ?

« Et puis ça implique tellement de choses. Si j’annonce à mes fidèles à Rosteria que j’attends un enfant, je ne sais pas s’ils seront fous de joie ou juste fous. Et puis je sais que tu as déjà eu des enfants, mais pour moi ce serait une première. Est-ce que tu resteras avec moi, au moins au début pour que j’apprenne ?  »

Shykarka avait beau penser que faire un enfant avec Lust était impossible, elle s’y projetait déjà. Se faire féconder par la déesse dans une nuit d’amour au-delà de la raison, expulser son œuf, le couver et le veiller pendant des mois, le regarder éclore et tenir sa petite princesse dans ses bras... Car oui, Shykarka se voyait avoir une fille.

Au fond ce ne serait pas si mal.

La dragonne se prit un autre verre au bar, qu’elle descendit cul-sec, puis elle fit face à Lust. Sous elle, une orgie commençait doucement à prendre place, et toute cette luxure semblait remonter dans la pièce où elles se trouvaient.

« Dis-moi Lust... tu te sens capable de me féconder pour que je ponde ta descendance ? »

[Reine Alice Korvander]

Que Shykarka le veuille ou non, la guerre était là. Les Dieux Noirs étaient une réalité, et ils étaient les ennemis des autres Dieux, ceux qui, comme Shykarka ou Lust, étaient des divinités bénéfiques et constructives. Les Dieux Noirs ne se complaisaient que dans le chaos et la destruction, alors que Shykarka était une Déesse souhaitant que ses fidèles construisent quelque chose, une société, un ordre moral. Elle et Shykarka étaient des Déesses bénéfiques, protectrices, qui, par définition, étaient appelées à se battre contre eux. C’était cela que Lust voulait faire comprendre à Shykarka. Le conflit était déjà là, qu’elle le veuille ou non, et, entre les Dieux, il ne pouvait s’agir que d’une guerre d’influence. Lust devait empêcher Slaanesh d’étendre son influence, et, comme les deux divinités avaient le même terrain (la Luxure), cela passait nécessairement par le domaine du sexe. Lust avait fait d’Alice Korvander sa protégée, car elle savait que la jeune blonde jouerait un rôle décisif dans ce conflit. De fait, la tentation était également très grande d’enfanter Alice, mais elle sentait que celle-ci s’y opposerait… Pour le moment, en tout cas.

Lust sourit en sentant la surprise de Shykarka. Toutefois, elle ne sentit pas non plus une franche opposition, plutôt une surprise sincère. Lust la laissa déballer ses questions, tandis qu’elle restait allongée sur son sofa, et invita Alice à se rapprocher. La docile Princesse obtempéra, et commença à lui caresser les jambes, les embrassant ensuite.

« Pour commencer, oui, tu peux enfanter… Je m’en suis assurée en te voyant faire l’amour ici pendant plusieurs jours d’affilée. Ton corps a tout ce qu’il faut, car, bien que tu aies des gènes draconiques, tu as aussi des gènes humaines. Mais, si tu veux, je peux porter notre enfant, cela ne me dérangera pas. Comme tu l’as bien dit, j’ai beaucoup d’enfants, et je veille sur chacun d’entre eux, ainsi que sur leurs parents. »

Elle sourit doucement, et observa brièvement Alice, qui continuait à lécher sa botte, avant de relever la tête vers Shykarka :

« Quant à tes fidèles, si tu me permets d’être franche, s’ils ne supportent pas que tu aies un enfant, alors ils ne sont pas très obéissants. Tu es une Déesse puissante, Shykarka, alors c’est à toi de leur démontrer que c’est dans leur intérêt. Au pire, profite-en pour les soumettre à des épreuves afin de promettre aux gagnants la possibilité d’avoir un enfant. »

À elle de voir ! Mais Aphrodite ne semblait guère se préoccuper de cela. C’était sa nature olympienne qui parlait. Les mortels ne dictaient pas aux Olympiens ce qu’ils devaient faire, et, en ce qui concerne la procréation, Lust avait eu de nombreux enfants avec de multiples amants. Beaucoup étaient restés ses enfants, l’aidant à régner sur son domaine, sur son culte… Tandis que d’autres avaient gardé leur indépendance, même si Lust venait souvent les voir.

« Je resterai avec toi, et ce sera l’occasion pour moi de visiter Rosteria… »

Alice se redressa lentement, et commença à se glisser entre les cuisses de Lust, venant la lécher intimement. Un frisson agréable traversa les lèvres de la Déesse, qui caressa les cheveux de la Princesse.

« Évidemment que je suis prête à t’enfanter, Shykarka… Mais, si jamais tu préfères m’enfanter, cela m’ira aussi. Notre enfant scellera notre lien, et légitimera le développement de mon culte sur ton île. »

Lust était prête à franchir le pas avec Shykarka, et celle-ci commençait à se faire aussi à l’idée… Ce qui était l’objectif recherché !

[Shykarka]

Shykarka avait des doutes quant à l’idée de faire un enfant avec Lust, mais elle n’était pas opposée à l’idée pour autant. La déesse lui expliqua, pendant qu’Alice lui léchait les jambes, qu’elle l’avait observée pendant tout le temps qu’elle avait passé dans son monde, et elle était sûre qu’elle pouvait enfanter. De plus, elle n’était pas aussi inquiète qu’elle quant à l’annonce de sa fécondation devant ses fidèles. Soit elle leur montrait que c’était dans leur intérêt, soit elle utilisait cette occasion pour soumettre ses fidèles à des épreuves en leur promettant que les gagnants pourraient avoir un enfant.

Drôle de stratégie. Mais elle a raison. Si je ne peux pas annoncer à mes fidèles que j’attends un enfant, alors je ne suis pas vraiment leur déesse.

Enfin, elle lui assura qu’elle ne la laisserait pas seule. Elle l’accompagnerait le temps qu’il faudrait, et ce serait l’occasion pour elle de découvrir Rosteria. Alice se mit à lui lécher l’entrejambe, et Lust rappela à Shykarka qu’elle était prête à porter son enfant si elle préférait le faire ainsi.

« Merci mais... si je dois avoir un enfant, je veux le porter moi-même. »

Elle faisait confiance à Lust pour la féconder, mais quand elle s’imaginait avoir un enfant, la dragonne ne voyait pas une autre femme le porter et lui donner naissance. Elle voulait faire grandir son œuf en elle, le pondre, le veiller et accueillir son bébé sorti de l’œuf. Cette seule pensée l’émouvait beaucoup, mais était-ce un vrai bonheur ou juste une illusion ? Elle alla s’asseoir à côté de son hôte et posa sa tête sur son épaule.

« C’est étrange. Je ne sais pas si je suis prête à être mère, mais à chaque fois que j’y pense, je me dis que j’ai envie de l’être. J’ai à la fois très peur de cette idée et très envie de la réaliser. Je ne sais pas ce que je dois penser.... alors je vais te faire confiance. »

Shykarka embrassa Lust doucement, savourant l’afflux de plaisir qui la gagnait par ce simple contact. Le pouvoir de ses filles semblait dérisoire à côté du sien, elle sentait qu’elle pourrait sombrer dans la luxure juste en l’embrassant trop longtemps. Mais finalement, elle parvint à séparer sa bouche de la sienne. Son visage était déjà rouge, elle respirait lourdement et son entrejambe commençait à mouiller.

« Aaahhh... »

[Reine Alice Korvander]

Lust ne put que manifester sa surprise à l'idée que Shykarka puisse avoir peur de la réaction de ses fidèles. C'était un comportement tellement contraire aux Dieux qu'elle en était étonnée. Lust avait toujours été une Déesse charnelle, mais qui n'était pas du genre à se laisser marcher dessus. Anciennement appelée Ishtar, elle avait conservé en elle l'autorité de la puissante Déesse mésopotamienne qu'elle avait jadis été. Et, au contact des Olympiens, la Déesse avait conservé cette notion, celle consistant à se dire que les Dieux étaient au-dessus des humains, et se devaient de leur être supérieurs. Quand les mortels se prenaient pour des Dieux, il en résultait toujours des catastrophes. Sans être aussi cruelle que ses congénères divins, Lust avait néanmoins conservé cette approche forte et dominante. Elle était une Déesse. On se devait donc de lui obéir.

Tenant compte de cela, Shykarka semblait en tout cas considérer très sérieusement l'hypothèse de porter l'enfant de Lust, et affirma vouloir elle-même tomber enceinte. Lust sourit doucement. La Déesse de la Luxure avait une progéniture très nombreuse à son actif, mais féconder une Déesse, cela ne se refusait pas ! Shykarka se rapprocha lentement, et, tout en évitant de trop écraser Alice, qui continuait à lécher l'intimité de la Déesse, elle se pencha vers ses lèvres.

« Tu me fais confiance depuis que tu es entrée ici, tu sais, depuis que tu parcoures mon royaume... »

C'était possible, mais Shykarka ne semblait vraiment en prendre conscience que maintenant. Elle embrassa alors Lust, et celle-ci la sentit approcher de l'orgasme. Un simple baiser de Lust transformait n'importe quel mortel en amant fougueux, et rares étaient ceux qui parvenaient à ne pas jouir. Même les Dieux succombaient à ses lèvres. Entre ses cuisses, Lust avait bercé des Princes, des Empereurs, des Archdémons, mais aussi des individus plus modestes, de simples roturiers qui avaient un jour eu la chance unique de goûter au corps de la plus belle de toutes. Leurs lèvres se frôlèrent donc, et Alice put sentir la mouille de Shykarka contre sa tête, mais la Déesse draconique se refusa à jouir.

Elle tint bon, même si elle était très excitée. Lust rompit le baiser après quelques instants, et s'humecta les lèvres, avalant la salive de Shykarka, glissant sa langue sur ses lèvres, comme pour mieux ressentir la signature de Shykarka.

« Tu as en toi une force incroyable, Shykarka... Mais je ne souhaite pas te prendre au dépourvu, tu sais. Tu ne réfléchis pas bien dans mon monde, car le désir brouille ton esprit. Je te propose d'y réfléchir, et de m'inviter chez toi, dans ton pays... C'est là que je te féconderai, lors de notre union, et cela te laissera l'occasion de voir si tu as vraiment envie de porter notre enfant. »

Lust savait très bien que le désir pouvait rendre fou. Avec le désir, on pouvait faire perdre la raison à n'importe qui. Et Lust voulait d'un engagement sincère de Shykarka, d'une promesse qui ne soit pas flouée par le désir et par la luxure.

« Mais ne t'inquiète pas, je ne vais pas te laisser ainsi... Je veux sentir ta fougue sur moi, et nous avons une Princesse qui, j'en suis sûre, sera ravie que nous la prenions tous les deux en sandwich... Que veux-tu faire, Shykarka ? Ou peut-être préfères-tu me laisser agir ? »

Elle était la Tentation incarnée.

Face à Lust, on ne pouvait résister. Comme un deux face à un flush royal, Shykarka était en train de succomber à ses paroles et à cette insolente beauté qui se dégageait de son être.

[Shykarka]

Shykarka était prête à s’offrir à Lust et à porter son enfant, mais la déesse ne voulait pas la prendre par surprise. Elle voulait lui laisser le temps de la réflexion, loin de tout désir pouvant perturber ses pensées, puis venir la retrouver dans son pays pour officialiser leur alliance et décider si elle était vraiment prête à porter leur enfant.

« Oui... tu as raison, je... je dois y réfléchir sérieusement. »

Cependant, elle n’allait pas la laisser maintenant qu’elle avait stimulé son désir. Elle lui proposa d’exprimer sa fougue sur elle, ou bien qu’elles prennent Alice ensemble, ou alors elle pouvait juste la laisser agir. La dragonne y réfléchit rapidement, puis elle embrassa la joue de la déesse.

« Pour commencer, tu vas t’occuper de moi. Tu vas me montrer... ce dont est capable la si-puissante Déesse de la Luxure... avec une autre déesse. »

Elle se tourna ensuite vers la princesse, dans sa jolie tenue moulante de servante, qui semblait déjà bouillir sur place rien qu’en les regardant.

« Mais d’abord... j’ai une idée pour Alice. Il va me falloir du matériel. »

Shykarka alla installer Alice sur un fauteuil, et Lust lui fit apparaître ce dont elle avait besoin : des menottes, un bandeau et un bâillon.

« Je vais t’attacher pour que tu ne sois pas tentée de te caresser en nous regardant faire l’amour. Mais te laisser immobilisée devant un tel spectacle serait trop cruel, alors je vais aussi te bander les yeux, comme ça tu ne nous verras pas. Et le bâillon, c’est pour m’assurer que je ne t’entendrai pas couiner comme une truie pendant que je me ferai plaisir avec Lust. »

Certains auraient vu ça comme de la cruauté, d’autres comme un signe de pitié. Ils auraient tous eu raison. Une fois Alice en place, Shykarka alla s’allonger langoureusement sur un canapé, faisant disparaître les dernières écailles qui couvraient encore son corps, la laissant nue comme un ver pour son hôte.

« Viens Lust... montre-moi l’étendue de ton pouvoir. »

Après ce qui s’était passé avec Nasyah, la dragonne se doutait qu’elle n’allait pas tenir une minute avant de retomber sous l’emprise de Lust, mais elle s’en fichait. Toutes les tentations de ce monde étaient un délice, celle qui tenait les rênes ne pouvait être que la plus délicieuse.

[Reine Alice Korvander]

Lust ne prendrait aucun risque avec cette alliance divine. La vie était un cadeau trop précieux pour ça, et elle avait le luxe du temps. Elle pouvait volontiers attendre quelques semaines que Shykarka trouve la bonne solution, et qu’elle se décide à quoi faire. La dragonne acquiesça à cette idée, mais voulait que Lust s’occupe d’elle, avant de s’attaquer à Alice. Acquiesçant lentement, Lust aida Alice à se relever. Toujours sonnée, celle-ci cligna des yeux en voyant une chaise, et Shykarka lui posa un bâillon sur les yeux, avant d’envisager de l’attacher. Lust sourit doucement, mais interrompit brièvement Shykarka, le temps de compléter la tenue d’Alice.

« Attends, ne soyons pas si cruelles… » glissa-t-elle tendrement.

Elle généra une culotte avec un double gode, et enfonça les deux vibromasseurs dans la chatte et le cul d’Alice, qui couina sur place. Lust l’embrassa ensuite, déclenchant un nouvel orgasme sur le corps d’Alice, tout en enfonçant le gode dans sa chatte avec sa main. Les deux vibromasseurs se mirent ensuite à remuer, tandis que Lust prolongeait le baiser. Pour autoriser Alice à être en sa compagnie, c’est que Lust devait vraiment beaucoup estimer la jeune Princesse.

Quand Lust commença à rompre le baiser, Alice se crispa contre elle, essayant de la suivre, et il fallut que Lust pose un doigt sur sa bouche pour la stopper. Alice le suça alors tendrement, tandis que l’autre main de Lust alla palper son délicieux cul.

« Voilà… J’ai hâte de voir combien d’orgasmes tu vas faire en nous écoutant baiser, ma toute belle… »

Elle fit ensuite signe à Shykarka, qui lui enfila le gag ball, et l’amena ensuite sur la chaise, où elle attacha ses mains avec les menottes dans le dos du fauteuil.

« Hmmm… » gémit Alice en se tortillant.

La jeune femme baissa la tête en laissant les vibromasseurs faire leur office, et, quand Shykarka se retourna, Lust lui faisait face. La rouquine prit sa forme d’Aphrodite, se transformant en une magnifique blonde au corps parfait, semblant presque lumineux, une verge se formant lentement entre ses cuisses, venant se redresser. Une forte chaleur envahit la pièce, et Shykarka dut sentir des frissons d’excitation remonter dans tout son corps.

Tout autour d’elle, des tentacules jaillirent du plafond et du plancher, venant s’enrouler autour de ses bras pour la redresser. D’autres tentacules s’attaquèrent à ses chevilles, et elle se retrouva ensuite plaquée sur un grand lit qui venait d’apparaître, tandis que Lust se déplaçait lentement vers elle, sa verge venant caresser ses cuisses.

« Tu as intérêt à être prête, car, moi, je le suis… »

Et, juste après cette phrase, Lust la pénétra brusquement. Même si elle avait un corps fin et élégant, son énergie sexuelle était impressionnante, et Shykarka allait avoir l’occasion de le réaliser très fortement !

[Shykarka]

Shykarka ne voulait plus parler d’alliance et d’enfant pour l’instant, elle voulait juste baiser avec Lust. La déesse ajouta une culotte avec double gode à la tenue d’Alice, qui allait pouvoir jouir en rafale grâce à eux tandis qu’elle écouterait les deux déesses s’envoyer en l’air. La dragonne regarda son hôte se transformer pour devenir une magnifique blonde au corps parfait avec une verge entre les jambes, et une forte chaleur gagna aussitôt la pièce.

« Aaahhh... il fait chaud... tout à coup... »

Avant qu’elle ne comprenne ce qui lui arrive, Shykarka se retrouva ligotée par des tentacules et plaquée sur un grand lit qui venait d’apparaître, tandis que Lust se déplaçait lentement vers elle, sa verge venant caresser ses cuisses.

« Oui... je suis fin prête... pour toi. »

Dès qu’elle se fit pénétrer, la dragonne sentit un plaisir incroyable la gagner. C’était comme si son cerveau avait eu un orgasme et qu’il l’avait propagé à tous ses nerfs. Elle sentait qu’elle aurait pu exploser à tout moment, c’était la première fois qu’elle vivait une expérience aussi intense.

« Oh putain ooouuuiii ! Plus vite ! Plus fort ! »

Dans son crâne aussi, c’était la folie. Des tas d’images à caractère sexuel commencèrent à défiler dans sa tête. Elle voyait des hybrides de Rosteria nus, implorant leur déesse de leur offrir le plaisir de la chair. Elle baisait les femelles et se faisait sauter par les mâles. Elle revit aussi les expériences qu’elle avait vécus dans el monde de Lust, depuis la créature tentaculaire jusqu’aux filles de la déesse, en passant par son massage tantrique et la morsure d’Akira.

C’est tellement... incroyable.

Coucher avec Lust était indescriptible. A peine la déesse avait-elle commencé à la baiser que Shykarka était retombée sous son emprise. Sa marque brillait sur son bassin, ses yeux avaient pris une belle teinte rosâtre, et tout son être était en harmonie avec la luxure. Plus rien d’autre que le sexe n’existait pour elle.

Les tentacules... j’adore les tentacules.

Aussitôt, comme pour répondre aux pensées de la dragonne, un tentacule phallique descendit du plafond et approcha de son visage pour venir caresser ses lèvres. Elle ouvrit la bouche avec plaisir et se mit à se faire baiser la bouche par cet engin, dont la bave gluante aphrodisiaque mettait encore plus en chaleur son corps déjà complètement incendié.

« HHHMMM ! »

Oui... plus... toujours plus.

[Reine Alice Korvander]

Lust sourit lentement en entendant les soupirs de Shykarka, et en voyant, sur son corps, la marque de Lust se former. Quand sa puissante verge s’enfonça dans la chatte de la Déesse draconique, elle sourit en voyant ses yeux s’illuminer, prenant une lueur rose et intense. Elle était tout simplement en train de succomber, de goûter à nouveau au pouvoir terriblement enivrant de la Luxure. C’était une force fondamentale, tout simplement, une force primaire liée à la nature même de la vie. Le sexe était le ciment de la vie, et, face à ça, il était difficile de lutter. Pour combattre Lust, il fallait s’adapter à soin rythme, et Shykarka allait progressivement l’apprendre. Même Lust n’était pas assez folle pour vouloir renverser une Déesse ou la soumettre… Mais qui sait si, à terme, Shykarka ne viendrait pas se soumettre d’elle-même ? À dire vrai, la Déesse de la Luxure ne se faisait plus aucun doute sur le fait que, d’ici quelques temps, Shykarka porterait leur enfant. Elle grogna alors, et continua à s’enfoncer en elle, sentant le corps de Shykarka se crisper sur place, remuant longuement.

« Hmmm… Dieu, tu es si bonne, Shykarka ! »

Entièrement convaincue, Shykarka se laissait transporter par les mouvements profonds et puissants de Lust, et les tentacules continuèrent à affluer. Un tentacule phallique s’approcha de ses lèvres, et s’enfonça dedans. C’était un solide tentacule, recouvert d’une sorte de mucus gluant, un liquide qui s’enfonça en elle. Shykarka se mit à gémir, et les autres tentacules s’immobilisèrent plus fort, venant s’enrouler comme des serpents gluants sur ses bras et ses chevilles. Les tentacules se mirent à remuer, écartant les jambes de Shykarka les unes des autres, tirant également dans la foulée sur ses jambes.

« Et ça ne fait que commencer… »

Un long rodéo allait s’organiser, et des tentacules se rapprochèrent ensuite, venant s’enrouler autour des solides seins de la Déesse draconique, avant de se poser sur ses tétons. Les tentacules les avalèrent, et tirèrent dessus. À l’intérieur, de multiples langues vinrent s’enrouler sur elle. Lust remuait en harmonie avec ces tentacules, et déplaça sa main, ; venant subitement gifler le cul de Shykarka. Un sourire malicieux orna ensuite les lèvres de Lust, qui semblait véritablement se régaler à jouer ainsi avec le corps de sa partenaire.

« Toi et moi… Hum… Nous allons offrir à notre chère invitée un spectacle divin, haha ! »

Et elle continua à la prendre, ses yeux se voilant pendant quelques secondes d’une intense lueur violette… !

[Shykarka]

Shykarka était au septième ciel. Elle savait que faire l’amour avec la déesse de la luxure serait une expérience au-delà de tout ce qu’elle pouvait imaginer, mais là, c’était vraiment exceptionnel. En plus de se faire pénétrer la chatte et baiser la bouche par un tentacule, les autres tentacules enroulés autour de ses bras et de ses jambes commencèrent à remonter, s’enroulant autour de ses extrémités, d’autres allèrent même s’occuper de ses seins, aspirant ses tétons avec leurs petites bouches.

« HHHMMM ! »

Lust se mit subitement à fesser la dragonne, qui n’en était plus à ça près. Encore une fois, son corps et son esprit s’abandonnaient complètement à la luxure. Plus rien ne comptait pour elle, hormis prendre son pied avec la blonde futa qui la démontait.

Elle est si puissante... comment quelqu’un pourrait lui résister ?

Amener une déesse pareille allait sans doute entraîner de grands changements dans les relations entre les différentes espèces d’hybrides. La puissance de la luxure du culte de Lust allait sans doute amener les différents habitants de Rosteria à repenser la façon dont ils interagissaient les uns avec les autres. Plutôt que des ennemis, ils verraient des amants. Plutôt que des différences physiques, ils verraient une bonne occasion d’expérimenter. Et plutôt que de se faire la guerre, ils évacueraient leur frustration en baisant. Cela rendrait la vie de l’île assez étrange au quotidien, mais pour Shykarka, cela valait toujours mieux que des explosions de violences au premier problème.

La déesse avait beau jouir, elle n’était jamais satisfaite. Son corps était comme dévoré par son envie insatiable de sexe, envie probablement instillée en elle par la puissante magie de Lust. En somme, elle ne pouvait jamais avoir son compte, mais le fait que son corps continue à chercher à l’avoir lui permettait de prendre son pied en permanence. Seule Lust pouvait mettre fin à ce cercle de plaisir. Elle était également la seule à pouvoir décider de faire entrer Alice dans ce fameux cercle.