Mélinda sentit les mains de Vanillia se crisper furieusement sur sa tête, tandis que sa queue caudale vibrait plus fortement encore. La vampire avait sectionné la culotte de Vanillia, et, si elle comptait bien l’indemniser financièrement ensuite, pour l’heure, elle alla fourrer sa langue dans l’intimité de Vanillia. Elle constata, au bout de sa langue, que la peau de Vanillia était très bien épilée, signe que celle-ci entretenait sa féminité, et n’était sûrement pas vierge… Ce qui, dans le fond, déçut tout de même un peu Mélinda.
« Il faut me comprendre, tu étais si naïve, si innocente, comme une sorte de fleur, de personnage de conte de fées encore dans son cocon familial. Et l’idée de tout t’apprendre en matière sexuelle était très stimulante… Mais, somme toute, c’est quand même un peu ce que j’ai fait… »
Elle sentit donc les mains de Vanillia serrer fortement son cuir chevelu, manquant presque de la griffer. Elle avait une sacrée poigne ! Comme tout vampire digne de ce nom, Vanillia était plus puissante que ce que Mélinda pensait, bien plus puissante que ce qu’on pouvait croire en la voyant, comme tout vampire digne de ce nom. Et cette queue caudale vibrante… Oh, c’était un véritable plus, un magnifique ajout ! Mélinda déplaça d’ailleurs l’une de ses mains, et vint caresser cette queue, ses griffes glissant sur les écailles de Vanillia, venant la caresser, mais aussi l’aider à la pénétrer, appuyant parfois sur la queue, la serrant. Elle sentait, contre ses doigts, un sang qui bouillonnait dans cette longue queue, témoignant de la soif de Vanillia… Une soif qui répondait, vu que Mélinda sentait également le désir croître furieusement en elle. Au-delà de la magie de Vanillia, c’était aussi sa personne même qui l’excitait !
Gémissant longuement, Mélinda mouillait de plus en plus fort, tout en léchant son clitoris. Elle était une spécialiste du cunnilingus, comme de bien d’autres tâches sexuelles, et, fourrant sa langue dans ses lèvres intimes, elle avait rapidement trouvé son point sensible, et le pressait, le léchant vigoureusement dessus, appuyant dessus avec la pointe de sa langue. À chaque secousse de sa langue, à chaque fois qu’elle sentait le désir affluer dans le corps de Vanillia, celle-ci pinçait sa tête plus fermement, lui arrachant de délicieux frissons de douleur. Et elle léchait encore, inlassablement, tout en ondulant d’avant en arrière. En s’aidant de ses genoux, repliés sur le sol, Mélinda accompagnait en effet les mouvements sporadiques de la queue de Vanillia, ses onctueuses vibrations provoquant en elle des frissons multiples.
« Hmmm… !! » gémissait Mélinda.
Elle était incapable de commenter la scène. À plusieurs reprises, elle venait provoquer Vanillia en tentant de reculer sa tête, ce qui amenait alors celle-ci à serrer plus fortement, tout en enroulant ses jambes autour du corps de Mélinda. Celle-ci frémit en sentant les cuisses de Vanillia se poser sur ses épaules, avant que ses jambes ne se croisent dans son dos. Mais le plaisir masochiste de sentir ses griffes s’enfoncer dans son cuir chevelu conduisait régulièrement Mélinda à la titiller, avant de retourner la lécher. Elle essayait d’avaler sa mouille, suçant dans cette zone en aspirant l’air avec ses lèvres, mais elle constata vite que Vanillia mouillait beaucoup, débordant sur son menton, mais tombant aussi sur le sol, ou sur son décolleté.
Vanillia se tortillait encore, son sang en fureur indiquant l’imminence de l’orgasme. Si Mélinda pouvait, elle, encore tenir, elle sentit brusquement son sang se réchauffer. Elle gémit silencieusement, et sa main, celle qui n’était pas occupée à masturber la queue caudale de Vanillia, se crispa sur l’aine de sa partenaire, la griffant alors, faisant légèrement perler le sang, tandis que la magie rouge de Vanillia s’empara d’elle. Mélinda sentit le plaisir exploser, et…
« HNNNNNNNNN… !! »
L’orgasme vint, fulgurant, puissant. Elle mouillait déjà joyeusement sur la queue caudale de Vanillia, et l’inonda de sa mouille, ses yeux se révulsant sur place, sous l’effet de cet orgasme imprévu et provoqué par magie. Mélinda sentit également sa partenaire jouir, et ce fut un très bel orgasme, tant et si bien que, même quand Vanillia eut fini, elle semblait… Devoir en accuser le coup. Immobilisant encore Mélinda, elle ne remuait plus trop, tandis que la mouille de la vampire s’écoulait lentement, tout comme celle de Vanillia, qui avait joui sur son visage, maculant toute une partie de sa cyprine. Un délicieux liquide sucré que Mélinda acceptait avec joie, et qui profita du fait d’être immobilisée pour attraper un peu des traces de sang sur l’aine de Vanillia pour les fourrer dans sa bouche, accompagnant ainsi la cyprine de sa partenaire de son sang, comme une sorte de cerise sur le gâteau.
Cette situation de torpeur dura bien quelques minutes, avant que Vanillia ne reprenne ses esprits. Mélinda avait pu doucement écarter sa tête, et déposa entre-temps plusieurs baisers sur le sexe de sa partenaire, dégustant ses délicieuses lèvres intimes. Puis Vanillia libéra le sexe de Mélinda, et se pencha vers elle.
« Vanillia… »
Elle sentit les mains de la vampire s’appuyer sur ses joues, et elles s’embrassèrent tendrement, avant de se relever l’une et l’autre, prolongeant le baiser.
« Je pense que c’est là, Vanillia, quand on s’est embrassées l’une et l’autre après notre premier orgasme commun, qu’inconsciemment, je prenais conscience que je t’aimais… »
Le baiser s’avéra long, et absolument délicieux. Mélinda caressait les hanches de Vanillia, et sentit alors la main de la femme attraper son lacet noir, celui qui se trouvait entre ses seins. Sa robe complexe était très simple à retirer, car il suffisait de retirer le lacet pour qu’elle tombe. C’était une robe spécialement faite sur mesure, pour tenir en adhérant ici et là à son corps, grâce à ce nœud qui soutenait l’ensemble. De fait, quand Vanillia tira dessus, la robe glissa, et la partie supérieure de la robe s’ouvrit comme les pétales d’une fleur en glissant sur le corps de Mélinda.
Sous sa robe, elle ne portait rien, et finit donc toute nue, ce qui ne la dérangea nullement, et l’amena au contraire à embrasser à nouveau Vanillia. Ce fut un baiser un peu plus intense, un peu plus sensuel, où Mélinda fourra sa langue dans la bouche de Vanillia, l’une de ses mains allant serrer les cheveux de la femme. Celle-ci lui répondit pendant quelques instants, avant de le rompre en relevant sa queue, qui s’appuya sur le ventre de Mélinda, et la repoussa doucement. Surprise, celle-ci cligna des yeux, et regarda la queue, qui luisait doucement, puis sourit devant la proposition de la femme.
« Oh… Je vois… Ta robe doit te peser, non, ma belle ? »
Exposer son corps nu aux yeux pervers de Vanillia ne dérangeait nullement Mélinda, qui se maîtrisait à la perfection. Elle fléchit par conséquent les genoux, s’agenouillant devant Vanillia, et attrapa doucement sa queue. Elle sentit ses douces écailles, et déposa plusieurs baisers sur la pointe de sa queue, avant de commencer à la lécher sensuellement. Elle s’y attaquait doucement, tendrement, prenant tout son temps, embrassant régulièrement la queue caudale de Vanillia, avant de la lécher, glissant le long de ses écailles, frémissant en sentant, contre son organe lingual, les lignes séparant chaque écaille.
Se pinçant doucement les lèvres, elle reprit ensuite, léchant longuement sa queue, sur une bonne dizaine de centimètres, la serrant entre ses doigts pour la tournoyer, tout en caressant le reste de la queue caudale avec son autre main. Mélinda, qui faisait régulièrement l’amour avec des démons, savait combien leurs queues caudales étaient érogènes, des zones très sensibles… Ce qui expliquait aussi pourquoi il ne fallait pas leur marcher dessus !
Au bout d’un moment, elle avait léché la queue bien comme il fallait, la nettoyant de sa mouille, mais…
« Oh, je crois qu’elle est pleine de salive, maintenant ! »
Jouant faussement l’ingénue, elle avait posé un doigt interrogateur sur ses lèvres. La queue caudale de Vanillia brillait encore, et Mélinda sourit encore, avant de pincer ses tétons.
« Ta queue est trop belle pour que je l’essuie avec un simple torchon, Vanillia ! Mes seins seront parfaits pour ça, tu n’as qu’à glisser le bout de ta queue entre mes seins, et… Te laisser faire ! »
Oui, avec Mélinda, Vanillia était encore loin d’en avoir fini !