The Multiversity

[Yumi Makishi]

Depuis la fin de ses études, Yumi était désormais à son compte, avec une activité qui lui plaisais. Chose plutôt rare, elle était également en couple depuis le lycée et s’était installée dans un appart avec sa chérie. Néanmoins, toute Idole qu’elle était devenue sur les réseaux, être à son compte signifiait également devoir gérer les factures et le budget bouffe. Sans parler des économies à faire pour acheter du matériel utiles au streaming. Parfois, les collaborations permettaient des rentrées d’argent supplémentaires, grâce aux nouveaux abonnées que cela apportait.

Mais ce dont Yumi avait vraiment besoin, c’était de faire une sponso. Être payée par une marque pour en faire la pub durant un stream, ou tout du moins, tester les produits et donner son avis. Il y’avait néanmoins des contraintes. D’une part, ce ne pouvait pas être des fringues, sa tenue était devenue emblématique. Yumi l’aimait et la trouvait très confortable. En changer reviendrait à se renier elle même. Un jouet intime peut être ? Non plus. La grande majorité de ses streams de cul se faisaient spontanément en extérieur, et elle ne se voyait pas se promener dans la rue un gode en main. Du matériel informatique peut être ? Ça c’était possible pour ses sessions de jeux.

La brune y réfléchissait pensivement, alors qu’elle marchait dans la rue. Ce n’était pas à elle de contacter une entreprise pour une collaboration, mais plutôt l’inverse. Hors jusqu’à présent, aucune boîte ne lui avait envoyée de propositions de ce genre. À Uatis, les entreprises préféraient généralement faire du placement de produits dans des films et des séries, porno ou non. Ce qui ne correspondait pas du tout au genre de production de Yumi, vu qu’elle n’aimait pas les situations scriptées…

Toute à ses réflexions, elle ne fit pas attention au véhicule qui ralentit lorsqu’il arriva à son niveau, et n’eut pas le temps de réagir lorsque la portière s’ouvrît, se faisant embarquer par surprise à l’intérieur. Tout juste put-elle pousser une exclamation de surprise.

– Ouaaaah !

[Miranda Forge]

Roulant à bord d’une Herrera Outlaw Weiler, Miranda était assise sur la banquette arrière, et occupée à examiner son planning de la journée. Depuis l’annonce de la nomination de Kara Forge à la tête de GeoWeapon Corp., et celle de la fin de la politique de l’enfant unique des Forge, Miranda était très occupée. Elle avait su éviter que sa fille ne l’envoie dans une maison de retraite pour se venger du fait de l’avoir abandonné à l’enfance. La séquence entre les deux avait été dure. Suite à cela, on pouvait dire que Miranda retrouvait une deuxième jeunesse. Elle avait découvert qu’elle avait une enfant illégitime, Shirley Gold, plus connue à Uatis sous le nom de « Poison », une superstar du cinéma connue pour ses films pornographiques, qui étaient à Uatis de véritables blockbusters. Miranda avait laissé à sa fille la gestion de la compagnie, même si elle restait cogérante, membre du Conseil d’administration, et avait publiquement annoncé son intention de se présenter aux élections sénatoriales. Elle était largement favorite, car Miranda était une PDG très prolixe, présente sur les réseaux sociaux, les plateaux-télés, et multipliant aussi bien les opérations-chocs que les frasques. Ses provocations sexuelles lui valaient d’être un fantasme ambulant pour beaucoup d’Uatéennes.

Elle était en compagnie de Hannah LaBelle, sa fidèle majordome, qui conduisait la voiture. Celle-ci avançait assez lentement, du fait des embouteillages en centre-ville. Miranda en profitait pour observer les piétons. Avec ses lunettes, elle pouvait obtenir leurs informations à partir de leurs données biométriques. Ses lunettes connectées lui permettaient d’accéder aux données publiques, ce qui comprenait autant les informations administratives que les réseaux sociaux, de nos jours bien plus parlant sur une personne que n’importe quelle fiche de renseignement.

« Oh… »

Hannah haussa les sourcils en entendant sa Maîtresse, et sourit doucement. Connaissant sa Maîtresse, elle avait dû repérer une piétonne intéressante. Sa garde du corps n’était pas dans sa voiture, car elle refusait à chaque fois cette pratique de Miranda, qui consistait à « kidnapper » des piétonnes pour leur faire l’amour. Il fallait être une Forge pour pouvoir faire ça. Elle avait fait ça sur une policière, une fois, qui l’avait ensuite interpellé, et elles avaient continué à faire l’amour dans la cellule.

« Qui avez-vous repéré, Maîtresse ?
- Un joli cul moulant… Qui appartient à une idol girl. »

Yumi Makishi… Très active sur les réseaux sociaux. Miranda apprit aussi qu’elle était en recherche d’une sponsorisation, et attendait des réponses de différentes agences, dont l’une appartenait à GWC. Miranda décida donc de joindre l’utile à l’agréable. Yumi marchait avec un maillot argenté et rose en latex qui moulait ses formes. Absorbée dans ses pensées, ou à écouter de la musique, elle ne vit pas la voiture de Miranda longer le trottoir à côté d’elle. La porte de Miranda s’ouvrit ensuite, et la PDG attrapa le poignet de Yumi, et l’embarqua dans la voiture. Quelques piétons furent surpris, mais la porte se referma rapidement derrière Yumi, et la voiture partit rapidement.

Yumi se retrouva sur les genoux de Miranda, qui lui sourit.

« Salut, ma belle. Tu me reconnais ? Je suis Miranda Forge, et je vais te faire une offre que tu ne pourras pas refuser… »

[Yumi Makishi]

La jeune Idole ne vit rien venir. Quelques secondes avant, elle marchait dans la rue, plongée dans ses pensées, et l’instant d’après, elle était sur les genoux d’une femme, dans une voiture de luxe. Yumi avait beau être habituée aux rencontres surprises et aux relation sexuelles sauvages et spontanées, se faire kidnapper dans un véhicule, c’était une première. Elle eu une pensée pour sa chérie qui pilotait le drone espion, et qui devait suivre la voiture en hauteur pour ne pas la perdre de vue, sans savoir ce qu’il se passait à l’intérieur.

– Salut, ma belle. Tu me reconnais ? Je suis Miranda Forge, et je vais te faire une offre que tu ne pourras pas refuser…

Assise sur ses cuisses avec ses seins appuyés contre son dos, Yumi ne l’avait pas vue tout de suite. En revanche, elle n’eut aucun mal à reconnaître sa voix. Si la rencontre était sans doute préméditée, la brunette ne se doutait pas qu’elle se réaliserait de cette manière.

– Ça c’est une sacrée belle surprise M’dame~ Mais si vous me permettez, je préférerai qu’on en discute face à face~

Non sans mal, l’Idole se retourna pour s’installer à califourchon sur ses cuisses et lui faire face, poitrine contre poitrine. Vu comment elle avait été embarquée, elle pouvait bien se permettre quelques petites familiarités non ? Yumi afficha un petit sourire espiègle alors qu’elle s’appuya un peu plus contre la femme.

– Alors dites moi… Quel genre de sponso voulez-vous me proposer ? ~

[Miranda Forge]

Une fois l’élément de surprise passé, Yumi se redressa. Elle avait reconnu Miranda, et semblait suffisamment se maîtriser pour ne pas sauter de joie, ou être béate de surprise. Ce n’était pas tous les jours qu’on avait la chance de croiser Miranda Forge. Entre celles qui tombaient vraiment sur elle par hasard et celles qui racontaient n’importe quoi sur les réseaux sociaux, il était difficile de distinguer le vrai du faux. Mais le fait est que Yumi était bien en sa compagnie. Miranda fut donc agréablement surprise de la voir se redresser, et s’asseoir sur elle à califourchon. Leurs seins se frottèrent, et Miranda frémit en sentant le contact moulant et tendre de son maillot. Yumi se pressa contre elle, et Miranda posa ses mains sur ses hanches. Elle pouvait sentir l’odeur de Yumi s’échapper de ses lèvres, son souffle précipité, ce corps tendre et généreux qui était contre elle. C’était le genre de contact qui plaisait toujours à Miranda.

« Hum… Eh bien, tu as déposé ta candidature auprès d’une agence qui appartient à ma compagnie. Je sais aussi que tu as une popularité montante sur Internet, et que tu as refusé une offre d’une agence concurrente pour être actrice pornographique. »

Yumi ne voulait pas de proposition scriptée, elle voulait quelque chose de naturel, de réaliste, de spontané. En un sens, on pouvait dire que ses demandes trouvaient une application concrète. Miranda déplaça ses mains pour les poser sur les fesses de Yumi, et les malaxa tendrement.

« Je vais être honnête avec toi, ma jolie poupée, notre rencontre est… Totalement fortuite. J’ai vu ton joli cul par la fenêtre, et ça m’a donné envie de te baiser. Mais j’ai pu accéder à ton fichier, alors, je me dis qu’à défaut de te filer simplement de l’argent, tu apprécierais un paiement plus… Personnalisé. »

La combinaison crissait doucement tandis que Miranda alla naturellement embrasser Yumi.

« Mais, vu ton profil, je ne sais pas si une agence d’idols t’ira. Ce n’est pas très spontané, tu sais… L’offre que tu as rejetée sera similaire à celle que les canaux normaux te proposeront. Mais moi, ma jolie, je peux te proposer… Quelque chose de plus satisfaisant. »

Miranda lui sourit, et remonta sa main pour caresser le dos de Yumi, se délectant des crissements de sa combinaison.

« Je pourrais te proposer un contrat de financement, que tu aies du matériel financé, ton logement… Et te proposer des partenariats. Du style faire des streams dans les locaux de GWC, baiser avec les employées… Pas de script préalable, simplement toi et ton insolente croupe… C’est un accord gagnant-gagnant, tu participerais par ce biais à la promotion de ma compagnie, tout en conservant ton indépendance éditoriale… Et je prendrais en charge tes frais. »

Miranda frotta ensuite doucement son nez contre le sien, et retourna presser le cul de Yumi, serrant ses mains sur chacune de ses fesses.

« Sache aussi que je mène une campagne pour devenir Sénatrice. Je pourrais te proposer des streams’ avec moi, du style interview avec des défis pervers à faire… Je suis une streameuse, moi aussi, tu sais… »

Les streams de Miranda étaient moins fréquents que ceux de Yumi, et Miranda s’amusait parfois à faire voter son public pour savoir ce qu’elle devrait faire, niveau prestations sexuelles… Coucher avec la première personne qui passe, prendre sa secrétaire sur le bureau… En la matière, Miranda Forge pratiquait aussi une certaine forme de spontanéité !