The Multiversity

[Gine]

Il avait pris le dessus. Par ses propres moyens ? Ha ! Peut-être bien, qui sait ? Gine n'était-elle pas affaiblie depuis sa désertion ?
Dans tous les cas, le résultat était là. Et il ne faisait pas le déplaisir de cette jolie brune à l'expression un peu idiote.

- Taquin ? Tu continues à l'être~

Il était au moins aussi excité qu'elle ! D'ailleurs, Kamiye en profita pour libérer son bassin de son étroite gangue de... quoi, déjà ? de tissu ? Gine elle-même ignorait le nom de cette curieuse matière élastique, propre à l'équipement de tout Saïyajin qui se respecte. De ne pas savoir, elle n'en avait cure ; ce qui l'intéressait pointait plutôt entre les cuisses de son tendre amant qui, le long de son buste, avait déposé baiser sur baiser. Un enchaînement proprement émoustillant qui s'était soldé par un baiser gourmand.
Gine ne répondit pas à sa remarque. Elle n'en eut d'ailleurs pas le temps, son Kamiyou l'embrassant derechef avant d'inonder son visage et son cou d'un nouvelle flopée de baisers à l'exquise chaleur.
Son amant dut néanmoins s'arrêter pour lui faire part, quant à la suite logique de cette affaire, de ses doutes digne d'un futur papa.

- Tu es très bien ainsi, répliqua-t-elle sans ambages.

Alors qu'il s'était assis en face d'elle, sa verge si proche de son trépignant objectif, Gine lui glissa un confiant petit sourire.

- Et je pense que même si tu le voulais, tu ne pourrais pas lui faire du mal là où il est~

La Saïyajin replia doucement ses jambes sur lui, l'invitant de ce fait à se coucher sur elle. Comme il n'était pas en mesure de lui résister, elle ne songea pas tout de suite à faire de même avec ses bras. C'était peut-être préférable, tout compte fait ? Ses doigts se crispèrent sur son matelas d'herbe. Gine grogna un peu avant de libérer un profond soupir d'aise. Cette subite montée de chaleur, ressentie dans le gouffre aux naïades, lui avait manqué.
Les yeux mi-clos, elle ourla un mince sourire.

- N'aie pas peur de me brusquer, lui confia-t-elle. Je t'assure que... hhh.. que ça ira~

Pour eux trois.
Comme pour le rassurer, elle fut la première à remuer les hanches.

[Kamiye Goupile]

C’était elle la femme. C’était son corps qui était capable de donner la vie. Si elle lui affirmait que leur enfant à venir ne risquait rien : alors Kamiye la croyait les yeux fermés. Il n’eut plus aucune hésitation à partir du moment où elle le rassura. Sans compter que ressentir ses jambes à elle autour de son corps était une invitation qu’il ne pouvait pas refuser. C’est avec un sourire qu’il accompagna le mouvement et entra en elle doucement.

« Te brusquer ? Mais je… »

Elle était jolie avec ses yeux qui se fermaient de plaisir et ce sourire retrouvé après le terrible drame.

« Je sais que tu es forte, Gine. Tu es une guerrière. Ce n’est pas mon petit gabarit qui pourrait te faire grand mal. »

*Pas physiquement en tout cas. Mais peut-être bien que je pourrais t’infliger des blessures à ton corps. Ce que je ne compte pas faire ! *

Il l’avait donc entendu. Et il l’avait surtout ressenti. Cette manière qu’elle avait eu de bouger ses hanches. C’était un rythme hypnotisant. Très rapidement, à la façon dont les gens se retrouvent à tous marcher au pas, il avait rejoint son rythme. Et pendant un temps, ce fut doux. Ils étaient l’un dans l’autre. Une sorte de communion. Yeux dans les yeux. A répondre au sourire de l’autre par un sourire. Une sorte de réflexion infinie de positivité.

Puis Kamiye décida que le temps de l’échauffement était arrivé à son terme. Il ne savait pas s’il pourrait tenir longtemps mais il comptait bel et bien remplir son devoir d’homme en satisfaisant sa femme. Donc il corrigea sa posture en déplaçant ses mains. Ayant maintenant anticipé, il s’activa pour être plus intense. Très rapidement, il sentit ses poumons s’ouvrir grand et se refermer. La chaleur grimpait dans son corps. Son cœur remplit des retours énamourés de cette femme.

« Ca- ! Hnn ! Ca te plaît comme ça ? »

*Est-ce que je peux aller plus que ça ? Est-ce que… est-ce que je peux faire autre chose que ça ? *

Il s’allongea davantage sur elle. A chaque mouvement, leurs tétons dressés se frottaient les uns aux autres. La tête de Kamiye vint se poser entre la tête de Gine et son épaule. Si elle voulait plus d’intensité, il pouvait peut-être…non. Il n’était pas un animal. Il n’était pas question de la mordre. Quelle drôle d’idée venait-il de jaillir en lui ! Ridicule.

[Gine]

Etait-ce par qu'il était faible qu'elle lui faisait autant confiance ?
Non ! Kamiye était très spécial à ses yeux - même si ce dernier avait encore du mal à cerner en quoi.
La raison était pourtant simple : Gine l'aimait autant pour sa franchise que sa douceur. Un être sensible et attentionné qui, au départ, dans cette cellule, l'avait crainte à raison. Une attitude qui avait créé une petite brèche dans le cœur maternel de la Saïyajin. Faille dans laquelle son Kamiyou avait su trouvé sa place.
Leur connexion faisait désormais travailler le palpitant de sa compagne autant que ses hanches fertiles.

- Ne te décrédibilise pas, mon Kamiyou, lui souffla-t-elle pendant l'acte. Tu es... fort à ta manière.

Il ne ralentit pas ; lui et elle bougeaient à un rythme tout à fait respectable. Ni trop vite ni trop lentement, ils contribuaient ainsi à leur rapprochement, à leur plaisir charnel et non moins mental. Ils avaient instinctivement appris à s'accorder, ce qui rendait cette union encore plus exquise que la précédente fois.
De plus en plus excité, Kamiye modifia sa posture, abusant même de son souffle pour s'intéresser au ressenti de sa mie.

- Oui... hhh... o-oui !

Le message était clair. Les efforts de son homme portaient visiblement leur fruit. Les pommettes de sa partenaire avait sensiblement rougi là où sa respiration se faisait à la fois plus audible et plus forte. Quant à sa queue de singe, elle avait abandonné sa prise et remuait sans cesse sous son derrière de nymphe.
Gine sentit alors le poids de Kamiye reposer sur elle. Leurs poitrines se frottant de conserve, avec à leurs extrémités de mignonnes petites pointes roses qui se chamaillaient. De délicieux picotements qui traversèrent le couple sauvage et heureux. La tête chevelue du mâle chatouillait le cou de sa compagne, qui ne fut pas dérangée d'y poser une main pleine de bons sentiments. Les doigts de Gine s'enfoncèrent allégrement dans cette tignasse châtain clair, y trouvant le cuir sensible chevelu. Ce faisant, elle en profita pour lui offrir davantage de place vers sa gorge exposée - il était à même de la goûter de la façon qui lui faisait envie.

- Tu es si doux... ♥

Elle soupira. Gine caressait les larges oreilles animales de son amant ; elles étaient encore plus soyeuses que sa chevelure d'éphèbe.
De son côté, la femme à queue de singe avait cessé de remuer, ses jambes fuselées desserrées autour de sa taille étroite, lui laissant toute l'amplitude nécessaire pour rouler des hanches entre ses cuisses ouvertes. A ce stade avancé de leur glorieux moment d'intimité, Kamiye pouvait remuer bien plus facilement en elle. La température ayant graduellement augmenté entre leurs chairs chaudes et humides.

- Aaah ! C-continue... c'est si bon~

Alors que sa main gauche se perdait toujours dans les cheveux de Kamiye, la Saïyajin tourna la tête de côté, portant un index à sa bouche qu'elle se mit à mordiller inconsciemment. Ce reflexe animal, aussi éprouvé par l'homme-renard, n'était pas aussi ridicule et dénué d'intérêt qu'il en avait l'air.

[Kamiye Goupile]

Pendant très longtemps, Kamiye avait cru que le sexe était une chose compliquée. Une sorte de magie alchimique que seuls les très riches et les très chanceux pouvaient expérimenter. Il n’était pas sot au point de croire que les esclaves en étaient tous privés. Il avait déjà vu des hommes-esclaves saillir des femmes-esclaves. Dans un certain château, il s’était même retrouvé à servir du vin dans une grande salle pendant que des esclaves besognaient des bourgeoises. Il avait été tant embarrassé…

Et aujourd’hui, c’était son tour. Et c’était la chose la plus naturelle qu’il lui était possible d’imaginer. Il n’y avait pas de symboles compliqués. Pas de mots à retourner comme la gourde magique du Sage. Et pourtant, son « outil » lui permettait de faire couler une autre sorte d’eau. Par deux fois aujourd’hui, il se révélait être magicien. C’était stupide. Mais une fierté gonflait dans sa petite poitrine de Renard. Lui et ses grandes oreilles sensibles que sa tendre caressait.

« Je me sens si bien en toi. Hmm… Je veux dire, avec toi. Aussi. Les deux. Hff ! »

Pendant un instant, le rythme ralentit. Gine avait relâché sa cage en laissant ses jambes s’allonger de part et d’autre de son amant. Kamiye n’avait pas compris. En avait-elle assez ? Avait-il commis une faute ? Les doutes revenaient si vite en lui… Il lui faudrait probablement toute une vie pour reconstruire pleinement sa confiance en soi. Et encore… Puis il vit l’expression de sa belle. Il sentit des choses qui ne pouvaient pas être mis en mots. Pas sans avoir l’esprit et l’expérience d’une bardesse expérimentée (et nymphomane ? Et dans une certaine Taverne ?) ou d’un homme doué de réflexions aiguisées.

« Tu es si belle. Et tu es toute à moi. Enfin, je veux dire, je-… Non. Il faut que je me taise, n’est-ce pas ? »

Ce n’était pas le moment d’exprimer ses inquiétudes. Et il n’était pas assez « masculin » pour clamer Gine comme SA « propriété ». Alors, pour se taire, il trouva le chemin de ses lèvres et l’embrassa. Peut-être avait-elle connu de nombreux amants avant lui ? Des hommes, voire des femmes, capables de techniques aiguisés avec leur langue. Kamiye n’était pas de cette sorte-là. Mais il le faisait avec passion, amour et tendresse.

« Je… ça va bientôt être la fin. Je me doute que ce n’est pas assez long pour toi mais- !... »

Tout son corps se tendit. Il éjacula en elle. Puis, immobile, en appui sur ses bras tendus, il l’observa sans mot dire.

Avant de lui déposer un nouveau baiser.

« Je suis désolé que tu n’es pas joui. Est-ce que, est-ce que tu veux que je fasse quelque chose de mes doigts ou peut-être de ma langue ? »

[Gine]

Ses paroles malhabiles la firent glousser. Cette maladresse ajoutait au charme de son homme, qui n'en avait certainement pas conscience. Gine, qui avait cessé de se défouler sur son doigt avec ses dents, le laissa volontiers marmiter dans son jus... pendant un certain temps. Elle était sur le point de s'exprimer quant son Kamiyou prit la liberté de l'embrasser. Un baiser pendant lequel la femme à queue de singe l'avait serré contre elle, ses mains pressées contre son dos nu et plongées dans sa chevelure infiniment douce. Un baiser durable et passionné auquel leur manque d'expérience à tous les deux ne porta guère préjudice. Gine elle-même en ressortit toute essoufflée alors que lui... ne put s'empêcher d'épancher son plaisir entre ses cuisses.
Effectivement : cela avait été plutôt rapide !
Les yeux de Gine plongèrent dans ceux de l'homme-renard - toujours à moitié allongé sur elle - avant de descendre le long de sa poitrine vers ce point qui les reliait.
Il la surprit encore en l'embrassant, continuant de ce fait à répandre en elle de petites étincelles de bonheur.
La Saïyajin en profita pour caresser sa tignasse.

- Il te reste encore un peu de souffle, éluda-t-elle, joueuse.

Des deux mains, Gine le bouscula gentiment, l'enjoignant à s'étendre sur le dos comme elle l'avait fait avant lui. Sans se départir de son sourire, elle s'agenouilla devant sa virilité toute molle et poursuivit :

- Je ne veux plus que tu soies désolé pour ça, Kamiye. Un futur père ne se doit de l'être qu'à bon escient, d'accord ?

Elle souhaitait qu'il devienne un exemple pour ses proches. Elle savait qu'il en avait les capacités, au fond de lui. Kamiye ou même Courroux. Ces deux personnalités qui bataillaient dans un même corps... Gine leur avait accordé toute sa confiance !

- Ne bouge plus d'un chouïa : je vais essayer quelque chose~

Penchée entre ses jambes, la belle brune entama quelques mouvements de poignet dans l'espoir de le rendre dur, ou ne serait-ce qu'à moitié. Elle lui accorda ces quelques secondes de traitement avant d'oser y porter les lèvres, puis la langue. La femme à queue de singe se voulait patiente, malgré son insatisfaction, prenant tout le temps nécessaire à l'ouvrage.
Une sorte d'entraînement au cours duquel Gine apprenait autant que son aimé.
Je n'ai pas fini de te rendre meilleur.
Confiante, elle souriait par les yeux.
Au-delà de cette fellation, il lui restait encore une dernière carte à jouer. Dépendamment de leur développement conjoint, Gine n'aurait peut-être pas à la sortir ?

[Kamiye Goupile]

Complètement allongé, forçant sur sa nuque pour observer son amante au labeur : Kamiye était assailli par une foule d’émotions qui bataillaient les unes contre les autres. Il s’en voulut d’avoir joui rapidement. Ce rapide n’étant pas mesuré en minutes mais se basant sur le fait qu’il n’avait pas eu le temps de donner contentement à… à sa femme ? Cette pensée le fit rougir et sourire imbécilement. Alors que Gine s’activait, après avoir donné quelques coups de poignets encourageantes, à prendre en bouche le « petit Kamiye tout faible ». Bon, qui l’était moins. Les premières attentions avaient permis de découvrir quelques braises. A l’aide de cette langue humide, Gine comptait bien embraser le tout !

Il se força à se taire et ne pas dire de bêtises. C’était de sa faute si Gine devait produire autant d’efforts. Tout ce qu’il devait faire, c’était s’exciter. Ça paraissait si stupide présenté comme ça. Parce que…

« Tu es belle. »

C’était une réalité. Elle, son corps dénudé, sa bouche autour de sa verge…

« …dure. Je le sens. Tu… Hmm… »

Et s’il rebandait pas totalement ? Et s’il n’était plus capable d’éjaculer ? En fait, plus il y pensait et plus il savait qu’il ne connaissait pas grand-chose. Est-ce que c’était débile de croire qu’on pouvait rester dur très très longtemps parce qu’on avait voulu le refaire trop vite ?!

« Est-ce que c’est, euh, normal de le refaire aussi vite ? Je veux dire. Je veux te faire plaisir mais… et si ça faisait mal ? »

C’était stupide. C’était le stress. Cette situation était trop géniale. Lui n’était pas grand-chose. Pourquoi se mettait-il à douter si fort alors qu’ils avaient vécu un moment si intense juste avant. Il pensa à s’excuser mais se retint. Ce ne serait pas approprié. Il voulut faire une démonstration qu’il pouvait redevenir fort tout seul. Prendre en main sa verge et faire des allers-retours forts et vites pour être aussi droit et solide qu’un roc. Enfin, une pierre n’était pas agréable. Enfin, il supposait. Il se perdait dans ses pensées et des mauvais scénarios. Il s’en voulait.

« Tu es magnifique. Et je suis le plus chanceux de tous les renards. Ta bouche est plus forte que tes poings. Elle gagnera plus de batailles à l’avenir que ton âme de guerrière. Je suis très content. Et je dis n’importe quoi. Mais je dis aussi des choses vraies. Et parfois, le mieux est de répéter la même chose. Parce que c’est fort de sens et que c’est vrai. Tu es magnifique, Gine. »

[Gine]

Au début, Gine ne se laissa guère le temps de répondre à son amant, qu'elle astiquait avec force attention. Elle tenait avant tout à faire les choses bien, et cela comprenait par extension de ne surtout pas lui arracher une grimace de douleur durant le processus. La Saïyajin n'étant pas une experte dans ce domaine - loin de là. Elle avait déjà vu des femmes de son espèce pratiquer, dont une particulièrement farouche à l'époque, sans toutefois oser se jeter à l'eau à leurs côtés. Aujourd'hui, elle en ressentait l'envie ET le besoin. Autant pour calmer ses ardeurs que pour restituer sa raideur à son cher et tendre.
Les questions de celui-ci, qui reflétaient son niveau d'angoisse et sa peur de l'échec, intimèrent la courageuse guerrière à reconsidérer ses priorités.

- Tu ne me feras pas mal, lui assura-t-elle. Et moi non plus, je ne te ferai souffrir en aucun cas !

Joueuse, l'apprentie donneuse de gâterie souriait en faisant rebondir le bout gonflé de sa virilité tout contre l'extérieur d'une de ses joues pleines. Un moyen ludique, peut-être même un tantinet ridicule, qu'elle avait trouvé pour tester la rigidité de ce membre qu'elle avait largement humidifié.
Le résultat lui paraissait plutôt encourageant.
Il est presque à nouveau mûr.
Elle était sur le point de le reprendre en bouche quand ses iris noirs louchèrent sur cette main en pleine action.
Kamiye se masturbait non sans l'observer, grossissant du bas ventre entre ses propres doigts.

- Qu'y a-t-il de mal à être aussi honnête que tu l'es ?

Question rhétorique. Utile pour tenter de se détourner de sa gêne ? Cette stratégie en valait bien une autre dans la mesure où les joues de la femme à queue de singe demeuraient joliment roses. Kamiye la trouvait belle et magnifique, et ces mots délicieux suffisaient amplement à entraîner son petit cœur dans une danse effrénée !
L'homme-renard parvenait à l'exciter sans même la toucher.
Toujours face à lui, elle se redressa sur les genoux, les rapprochant de son tour de hanche avant de déposer une main sur son torse chaud.
Elle percevait les pulsations de son moteur qui n'en démordaient point par rapport au sien.

- Nous allons le faire plus doucement, l'informa-t-elle en veillant à bien s'installer, juste au-dessus de ses cuisses. Ne parle plus. Prends une grande inspiration, Kamiyou. Tu vas en avoir besoin. Je m'apprête à...

Elle ne continua pas sa phrase. Parce qu'il voyait bien ce qu'elle était en train de faire - s'il ne le sentait pas davantage avec ce contact humide contre sa peau. Gine gémit doucement en descendant son bassin contre le sien. Elle relâcha sa verge au moment de la lente pénétration, s'immobilisant en position assise pour venir lui prendre une main, qu'elle serra avec amour. Il était libre de faire ce qu'il voulait de l'autre mais pour ce qui est de leur point de conjonction le plus important, c'était elle qui menait la barque - par de petits roulements destinés à leur faire du bien sans que ça ne les poussasse dans leurs retranchements. Gine avait beau se sentir plus sensible et encline à jouir qu'elle ne souhaitait pas non plus que ce moment de partage s'épuise trop hâtivement.
Telle la future mère qu'elle allait devenir, elle veillait au grain !

[Kamiye Goupile]

« Mmpf… »

Le Renard poussa un soupir de soulagement lorsqu’ils ne firent à nouveau qu’un. C’était une sensation incroyable ! Et ca lui paraissait d’autant intime, et c’était probablement idiot, parce qu’ils se tenaient tous les deux la main. Il n’avait pu échapper à un réflexe de lui resserrer la main au moment de la pénétration. Parce qu’il avait un peu craint que ce soit douloureux. Ou différent. Ou bizarre. Mais c’était bien. Et il était soulagé. Donc il sourit en grand et se relâcha. Pour apprécier pleinement les petits mouvements plein d’attention et d’amour de la future maman de leurs enfants.

« … »

Il lui aurait bien redit qu’elle était belle, par exemple. La caresser de nouveaux compliments. Mais elle lui avait dit de se taire. Il ne savait pas pour combien de temps. Et il n’osait pas poser la question de peur de désobéir à cet ordre. Ou ce conseil. Dans le doute, il décida de s’abstenir. Et de se perdre dans ses yeux en lui souriant. Encore et encore. Il n’avait même pas besoin de se forcer. C’était facile avec elle !

Il tendit sa main de libre vers elle. Elle ne lui servait à rien. Elle lui donnait aussi l’impression d’être une pauvre petite chose abandonnée. Et puis sa petite guerrière avait beau être aussi agile que forte, ce serait surement bien plus agréable pour elle d’être en équilibre grâce à leurs quatre mains. Donc il entrelaça leurs doigts de libre. Même cela lui donna une nouvelle raison de sourire. Il ne lui fallait tellement pas grand-chose.

*J’ai l’impression que je pourrais durer une heure entière à ce rythme-là. C’est incroyable. Je me sens si bien. J’adore ce petit rythme qu’elle impose. Je l’adore. Non, mieux, je l’aime ! C’est d’une telle évidence : ah ah ! *

La nuit était à eux deux. Personne ne viendrait les déranger. Ils avaient trop souffert, passés trop de temps à survivre pour qu’on leur vole ce moment. S’il y avait des Dieux et des Déesses qui existaient, ils veillaient actuellement sur ce nouveau petit couple qui serait bien capable d’accomplir de grandes choses. Et si ce n’était pas une volonté divine, c’était peut-être celle d’une civilisation technologique. Ce Sage mystérieux en était bien la preuve, oui ?

« Je t’aime tellement. Grand comme ça. » avoua-t-il en écartant les bras, comme si la distance entre deux permettait de mesurer son amour.

[Gine]

Kamiye n'avait pas besoin de remuer ; en siégeant sur lui, Gine leur apportait une dose de plaisir qu'ils se partageaient équitablement. Elle le voyait à son sourire. Lui le percevait aussi, ainsi allongé. La température était remontée entre ces deux tourtereaux. Cette main qu'elle tenait, Gine n'avait pas la moindre envie de la lâcher. Avait-elle de l'importance ? D'un point de vue sentimental, la femme à queue de singe y croyait dur comme fer ! Elle referma donc ses doigts sur ces cinq autres, qui le désiraient tout autant. Gine gagna en stabilité. Soupirant d'aise, le visage de la Saïyajin s'éleva doucement vers les étoiles. Paupières à moitié closes, elle considéra un instant la pâle beauté des astres. En cet instant précis, la voûte céleste ne parvenait pas à rivaliser avec les traits délicat d'un doux renard. Elle se perdit à nouveau dans son regard couleur noisette.
Sa sincère déclaration propagea en elle de nouvelles ondes de bonheur qui la firent frémir.
Elle s'amusa de ce moment où il écarta les bras, descendant vers lui afin de clore cette amoureuse bravade sur un baiser aussi tendre que l'était cette seconde phase de leur accouplement.

- Mon sorcier des eaux est un vrai petit coquin~...

Poussant sur ses bras, elle remonta sans précipitation aucune. Elle se cambra de plaisir, de sorte à faire ressortir sa poitrine ferme et rebondie, soufflant une nouvelle fois dans le processus. Ses hanches remuèrent un peu plus vite, apportant toujours plus de sensations à ce corps masculin entre lesquelles il trempait. Elle tira la main droite de son aimé vers son sein du même hémisphère, l'installant dessus pour qu'il puisse en savourer la rondeur.

- J'ai comme un trou de mémoire, siffla-t-elle. Est-ce que tu peux me rappeler à quel point tu les aimes, mes « petits » seins ?

Ha ! Elle oubliait ce qu'elle voulait, la Saïyajin. Son sourire s'était joliment recourbé. Elle tira légèrement la langue entre ses lèvres entrebâillées, fermant un œil en une expression comique. Son attitude enfantine dénotait au moins une bonne chose : elle était vraiment à l'aise dans cette posture !

[Kamiye Goupile]

Cette femme, il voulait la protéger. La choyer ! Elle était magnifique. Spéciale. Extraordinaire ! Et il n’avait même pas besoin de lui dire. Il était certain qu’elle le voyait dans ses yeux (c’était super de les comparer à des noisettes, lui le renard), dans son sourire sincère et dans cette chose impalpable qui les liait tous les deux. Quelque chose dans l’air. Une « fragrance » ? Peut-être. Il n’était pas vraiment un sorcier du Bleu. Donc il ne pouvait décidément rien y connaître en magie Rose.

« Ce doit être à force de prendre des coups à la tête. Ma forte guerrière en a son petit cerveau tout abimé. Heureusement que son Renard ait un lâche. Ce doit faire de lui un grand sage ! » lui répondit-il avec une grande malice. Une pure intention qui ne cherchait aucunement à être blessant.

De la pulpe de ses doigts, délicatement, amoureusement, Kamiye traça les courbes de ce petit sein qu’il aimait tant. S’il avait eu une autre vie, s’il avait été un artisan de la pierre et non un « sorcier de l’eau », il aurait sculpté la pierre encore et encore pour enfermer à jamais et pour toutes les générations futures la beauté parfaite de ce petit sein. Il n’en dit rien. Mais l’intention derrière la caresse devait transmettre cet état d’esprit.

« En addition d’avoir des pertes de mémoire, ma belle guerrière en a aussi des difficultés à compter ? Est-ce qu’elle pourrait m’aider à me retrouver dans une position assise ? Sans perdre cette…euh, connexion spéciale qui nous lie ? »

Assis, il aurait alors à loisir d’utiliser ses deux mains pour les deux petits seins de sa belle. Sans nul doute qu’il y aurait une baisse du rythme dans la pénétration. Mais ces caresses, cet échange de baiser : cela ne devenait-il pas plus précieux qu’un « simple » contact physique ? Les sentiments en prime sur l’action. L’amour avant le sexe. Peut-être que ce n’était qu’un moment. Une somme d’hasard qui magnifiait un acte qui se répétait partout et dans tous les mondes. Le début d’une histoire romantique.

Ou alors c’était là la preuve d’une véritable alchimie. Un trésor. La rencontre de deux âmes-sœurs.

[Gine]

Ha ! Et maintenant, c'était son cerveau qui avait rétréci. De cette boutade, Gine en conçut un rire tout aussi discret. Parce que même si elle se sentait bien en montant son compagnon moitié canidae, la femme à queue de singe n'était guère en mesure de s'esclaffer trop fort sans s'empêcher de produire un gémissement qu'il lui aurait fait honte. Kamiye était trop bien planté en elle, en ces heures chaudes et aimantes. Gine devait contrôlait sa respiration, qu'elle parvenait tout de même à entendre par-dessus la sienne. Elle soupira plus fort en sentant les doigts de l'ex-esclave souligner la rondeur de sa modeste poitrine.
Je me sens plus sensible, songea-t-elle. Est-ce parce que je le fais avec lui ?
Ses sentiments changeaient la donne. Gine avait déjà copulé avec un homme par le passé afin d'essayer de comprendre de quoi il en retournait. Cela ne lui avait pas paru indispensable à son bien-être alors qu'ici, sur le bassin du coquin renard...
Celui-ci réclama un coup de main pour se redresser de moitié. Gine hocha la tête et modifia un peu la position de ses pieds, de sorte à ce qu'il puisse s'asseoir. Les fesses posées sur l'intérieur de ses cuisses, elle s'inclina légèrement en arrière en pliant sur ses genoux. Comme elle ne l'avait pas verrouillé au niveau des hanches, Kamiye pouvait toujours remuer en elle. Mais ce n'était pas sa priorité ; il semblait maintenant hypnotisé par sa poitrine qui pendait juste sous son nez.
Une main posée derrière sa nuque, Gine lui fit lever le menton d'un index. Elle l'embrassa deux fois sur les lèvres avant d'y aller plus franchement, jouant de sa langue contre la sienne. Ils produisirent de petits bruits humides avec cet échange plus marqué. Toujours plus excitée, la Saïyajin se détacha de ses lèvres goûtues pour coller son front au sien. De cette façon, ils ne pouvaient plus que se contempler dans les yeux.

- Je t'aime, lui souffla-t-elle au visage. Je t'aime plus que tout au monde.

Elle l'embrassa encore, puis recula la tête afin de leur donner une meilleure liberté de mouvements. Gine sautilla un peu sur lui, accroissant leur commun plaisir. Ils en étaient arrivés au point où les gonades du renard cognaient contre les portes écartées de sa paradis de chair. Chaque impact relevait du délice pour la Saïyajin, qui gémissait par à-coups. Toute rouge, elle avait même rejeté la tête en arrière et bombé la poitrine. Ses tétons qui pointaient allaient peut-être éveiller ce désir caché que Kamiye avait ressenti tout à l'heure ? Celui de la mordre, voire de la suçoter ou de la mordiller ?
L'hybride, qui n'était plus un esclave, avait le choix - le droit d'agir.