Yoake est "La Nouvelle Aube" du Japon. Symbole du renouveau économique nippon, Yoake est une commune maritime de premier plan dans la politique du Japon.
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Le Grand Poucet aux âmes perturbées [PV Nebethysia]

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Mains dans les poches, je me tiens debout, l'air de rien, pile devant les portes assombries de ma destination.
Un coup d'œil à gauche. Un coup d'œil à droite. Personne, c'est le calme plat.
Quand faut y aller, faut y aller.
Ma mission du soir s'apparente à quelque chose d'assez simple : un meurtre au sein d'une secte de voyous qui a vraisemblablement un petit peu trop faire parler d'elle ces derniers temps. Pour ne rien changer, je ne sais que dalle sur mon commanditaire, qui est naturellement passé par mon oncle qui m'a lui-même chargé d'éliminer la cible. Les lois de la hiérarchie, contre laquelle je n'ai jamais ressenti le besoin de me fâcher. Après tout, elle fait mes affaires en m'empêchant d'avoir à baiser à tout bout de champ - en réalité, cela n'empêche : les servantes du manoir peuvent en attester - ou à éviscérer un pauvre bougre qui n'a rien demandé.

- Bon, alors. Elle est où, la piaule du grand manitou ?

Probablement au dernier étage de cet édifice qui ne paye pas de mine. Un vieux bâtiment que l'on jurerait squatté alors qu'officiellement, il ne l'est pas : appartenant de ce fait à une société de couverture au nom désuet. A cette heure avancée de la nuit, il n'y a personne à l'accueil. Pas un prolo susceptible de me tuyauter avant de finir la gueule encastré dans son bureau. Pas d'alarme en vue non plus. Je me dirige donc tranquillement vers la cage d'ascenseur. Le bouton sur lequel j'appuie n'émet aucune lumière. Je pousse un soupir exaspéré. Ce n'est pas bon signe, ça. Ces crétins n'ont évidemment pas jugé très utile de remettre l'ascenseur en état de marche.
Je grince doucement des dents.
Au risque de me faire repérer lors de mon escalade et que l'on me confonde accidentellement avec un certain Spiderman japonais - sale référence, je vous assure ! -, j'ai renoncé à ramper verticalement le long de la façade extérieure.

- Les tocards.

Me contraindre à emprunter les escaliers ? Moi ? Leur hôte de qualité ?
Ouh ! je sens que, rien que pour ça, je vais en occire plus que nécessaire...
Pas grave, me dis-je, oncle Baïzan - pardon ! "Seyama" - enverra une de ses bonnes démoniaques pour tout nettoyer.

Au cours de mon ascension, je ne suis pas spécialement étonné de rencontrer des gars en robe rouge ou noir. Des religieux de pacotille qui semblent s'être trompé d'époque. Je me permets d'échapper à la vigilance de certains, là où je m'accorde le plaisir silencieux d'en éliminer d'autres. La plupart du temps, les malheureux n'ont guère le temps de crier ; ils meurent la gorge tranchée et s'étouffent tout seuls, comme des grands, avec leur propre sang. Je ne me salis pas avec ces idiots. Ma formation d'assassin m'invitant à les prendre en traître plutôt que de face, là où l'hémoglobine a souvent tendance à gicler à gros bouillons. Ainsi peut-on constater que de porter des vêtements noir et rouge, c'est foutrement pratique ! Reste qu'il me faut tout de même traîner les corps dans un coin sombre. Histoire de gagner du temps avant que quelqu'un ne découvre le pot aux roses et donne l'alerte.
J'espère faire les choses bien et éliminer ma chère cible AVANT de transformer les quelques étages de ce bâtiment mal entretenu en une scène digne d'un film d'horreur.
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Assise sur ce que je pourrais appeler mon trône, dans mon temple vide, vêtue de ma forme de faucheuse, je revenais tout juste d’avoir fauché une âme. J’essayais de me détendre après une journée plus que mouvementée, comparée à d’autres. Je n’avais pas eu cinq minutes pour souffler sans qu’un de mes serviteurs ne m’appelle aux quatre coins du monde. Je ne pouvais pas dire que j’étais épuisée, mais plutôt lasse… lasse de faucher des âmes.
Aucune de celles que j’avais fauchées n’était devenue mon serviteur, car, lors de mon jugement, j’avais vu qu’aucune ne méritait la seconde chance que j’offrais parfois.

Ma faux, posée sur mes genoux, se mit soudain à vibrer toute seule. Quelque chose — ou quelqu’un — tentait de m’appeler. Mais qui oserait vouloir avoir affaire à la Mort ?
Normalement, j’aurais ignoré cela. Pourtant, depuis l’accident que j’avais eu quelques mois plus tôt avec une entité, le moindre signe étrange venant de moi ou de ma faux ne me laissait jamais indifférente. Je la pris dans ma main droite, cherchant à comprendre ce qui se passait, puis décidai finalement de la laisser me guider là où je devais aller. Je voulais savoir qui avait eu l’audace de me déranger — et de faire vibrer mon outil de travail.

Un portail s’ouvrit devant moi, et je le franchis pour découvrir où j’allais atterrir.
Je me retrouvai dans une salle entourée d’hommes vêtus de robes noires et rouges. Ils m’appelaient… moi, la Mort. À peine avais-je posé un pied au sol que j’abattis la lame de ma faux, la faisant résonner contre le sol et provoquant un mouvement de recul parmi ceux qui m’entouraient. Je compris alors que j’étais tombée au beau milieu d’une secte qui m’avait invoquée ici, au Japon.

Mon visage se ferma instantanément, ne laissant transparaître que le mépris et la rage. Personne n’avait le droit de m’invoquer ainsi. Il existait des exceptions, certes, pour certaines âmes particulières, mais cette fois, ce n’en était pas une.

C’est d’une voix froide et pleine d’autorité que je m’adressai à ces humains, inconscients de ce qu’ils venaient de faire :

— De quel droit osez-vous m’appeler ? Je ne suis pas votre animal de compagnie !

Ma voix claqua dans l’air, ferme et tranchante. Déjà, je sentais la mort planer sur quelques-uns d’entre eux, sans qu’ils s’en rendent compte.
Je levai les yeux vers le premier venu en face de moi, traînant ma faux derrière moi. Le grincement du métal sur le sol fit frémir plusieurs d’entre eux — un bruit insupportable, mais qu’ils avaient mérité. J’étais d’un naturel peu patient, et le fait qu’on m’ait invoquée pendant mon temps de repos ne passait pas.

— Tu vas me donner une explication très vite, petit agneau, surtout que ça pue la mort dans votre taudis. On dirait que j’ai du travail à faire… et ce n’était pas prévu, crois-moi.

Ma voix s’éleva encore, grondante, cherchant à leur faire comprendre qu’invoquer la Mort était une très mauvaise idée. Et quand je me mis à jurer comme un charretier, ce fut le signe que je commençais vraiment à perdre patience.

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Braënox Agdranath
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L'incarnation de la Mort a répondu à leur appel ! Sa manifestation physique à motiver les cultistes à se prosterner. Ils le font juste après avoir accusé le choc. En tremblant sur place, comme de vulgaires moutons sur le point de se faire tondre parce qu'ils l'avaient bien mérité. Au beau milieu de cette assemblée de mauvais goût, il n'y en a que deux qui ne se sont pas dégonflés. Deux dont les yeux brillent d'un éclat farouche. Deux individus d'importance qui, vraisemblablement, espèrent obtenir quelque chose de la même de la Mort en chair et en os.
La première, baptisée Scarlet, ose un pas en avant malgré l'oppressante menace que représente leur interlocutrice à la faux.

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L'homme au masque buccal, qu'elle a envisagé de dépasser par cette démarche audacieuse, l'intercepte d'un mouvement de bras.

- Non. Ne tente rien de stupide.

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Ce balafré aux cheveux rasés sur les côtés ne peut être que le chef de la bande et, par extension, la cible de l'assassin qui s'est infiltré chez eux. Bolganhon, dit le Vermillion. Ses prunelles écarlates retournent se ficher sur la grâcieuse mais ô combien intimidante faucheuse d'âmes.

- Il y a méprise, Mort Incarnée. Nous ne t'avons pas appelée pour te donner plus de travail que tu n'en as déjà.

- Ni même pour t'enchaîner, la prévint froidement Scarlett.

Leurs regards se croisent. Celui du mâle se fait plus lourd, plus fort. Plus autoritaire.
Sa seconde, qui n'est autre que son bras droit, finit par se coucher.
Bolganhon peut alors en venir à l'essentiel :

- Détrompez-vous, Mort Incarnée. Nous savons que notre existence est en danger. D'où cette odeur suffocante que vous respirez...

Il s'écarte doucement de son chemin, présentant ainsi son flanc costumé à la terrifiante faucheuse. Ses sujets prostrés se relèvent comme un seul homme et l'imitent. Ils en viennent à former une haie d'honneur en direction d'une double porte qui ne tarde pas à s'ouvrir en grand.

- Elle est de son fait à lui.


Il ne m'aura fallu qu'un pauvre coup de pied pour m'ouvrir la voie, et qu'est-ce que je trouve dans cette salle ?
Une ribambelle de dégénérés qui me fixent comme une bête curieuse !
Je n'apprécie pas spécialement d'être le centre d'attention d'une double rangée de tarés. En fait, je préfère largement quand ce sont les femmes qui me dévorent des yeux. Je crois d'ailleurs en percevoir deux dans tout ce bordel. Une brune qui porte un voile rouge sur la tête et une croix autour du cou, avec un regard franchement glacial pour une simple humaine - en est-elle vraiment une ? -, ainsi qu'une autre qui me semble encore plus spéciale ; d'une part parce qu'elle se trimballe avec une faux, d'autre part parce qu'il émane de sa séduisante silhouette une aura profondément menaçante.
Cette dernière ne semble pas être dans son élément. Non, il serait même plus juste de dire qu'elle ne se tient pas dans son monde, et pourtant...
Je range les mains dans mes poches et je m'avance parmi la foule.

- En voilà, un sacré comité d'accueil, dis-je avec un faux sourire qui ne tarde pas à s'effacer.

Une bien mauvaise blague de ma part ! Il n'y a rien de sacré, en cet endroit, et tout le monde ici présent le sait. Ma remarque n'a pas du tout détendu l'atmosphère qui, au demeurant, en alourdirait presque mes mouvements.
Malheureusement pour la silencieuse marmaille qui me cerne : la peur et moi, ça n'a jamais fait qu'un.
D'un geste du menton, j'indique le balafré à la mâchoire couverte.

- Réjouis-toi, grand connard, car ce soir c'est ta vie que le méchant Cauchemar va moissonner.

Sur ce dernier mot, j'adresse une œillade à la basanée qui se promène avec une faux. Je dois dire que j'aime beaucoup son style vestimentaire. Tous ces bijoux dorés rehaussent sa froide beauté. Quoi ? Vous me trouvez chiant ? Pff ! Allez vous faire foutre ; tout le monde sait que les femmes de qualité adorent la belle poésie.
Ma cible désignée ne semble guère impressionnée.

- Braënox Agdranath, me reconnait-il à mon grand étonnement.

Comment a-t-il eu vent de ma véritable identité ?
Dans ce monde de simplets je ne suis, aux yeux des autres, soit qu'une ombre assassine et anonyme, soit un lycéen aisé du nom d'Eijiro Goto.
Je devine comme un sourire dans la voix de ce drôle. Ce qui me hérisse encore plus.
Il reprend avec ce même calme impérieux :

- Réjouis-toi, Rebut des Enfers, car je viens de t'accorder une audience avec la Mort en personne.

D'un mouvement de bras théâtral, il redirige mon attention sur la beauté égyptienne.
A quoi riment toutes ces conneries ?
Le suspense est insoutenable.
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Je regardais la foule se prosterner à mon arrivée ; je n’avais encore jamais vu personne se mettre à genoux à mon arrivée. Bien sûr, sauf quelqu’un qui implorait ma pitié pour obtenir une seconde chance — chose qu’ils n’ont jamais eue... Dans cette assemblée, je vis une femme voilée de rouge portant une croix qui semblait vouloir s’avancer vers moi, mais elle fut arrêtée par un homme masqué. C’est lui qui prit la parole, osant me tutoyer. Je compris qu’il avait une certaine audace, mais cela ne durerait pas, comme ma patience.
Il me dit qu’il ne m’avait pas appelé pour me donner plus de travail : c’est qu’il ne sentait pas l’odeur des morts dans le bâtiment. À l’écoute de ses paroles, la femme intervint pour préciser que ce n’était pas pour m’enchaîner. Je tournai la tête vers elle ; avant que je ne puisse répliquer à ce qu’elle venait de dire, celui qui avait l’air d’être leur chef la fit s’allonger. Si elle pensait pouvoir m’enchaîner — ce dont elle était totalement idiote — peu de personnes le pourraient.

L’homme reprit la parole en me vouvoyant cette fois, disant que leur existence était en danger et que l’odeur suffocante que j’avais perçue en était la preuve. Je le regardai se mettre sur le côté, ainsi que les autres qui s’étaient prosternés ; ils vinrent former une haie d’honneur vers une double porte qui s’ouvrit en grand. Il m’annonça que c’était à cause d’un adolescent. Cela me fit rire, un rire nerveux et moqueur.

— Vous avez peur d’un gamin ? C’est pour ça que vous avez fait appel à moi, la Mort, pour un simple enfant ?

Ma voix devint dure et autoritaire ; je croyais que c’était la plus grande farce qu’on eût pu me faire dans toute mon existence. Je regardai l’homme en face de moi qui prit la parole pour parler du comité d’accueil auquel il avait droit. Lui aussi faisait un joli spectacle : il s’adressa à l’homme à côté de moi, disant que le « méchant Cauchemar » allait moissonner. Ne me dites pas que ceux qui m’avaient appelé — invoquée de force, pratiquement — voulaient que je me batte à leur place.

Je fauche seulement les âmes mourantes ; entre-temps, j’appris son nom. Celui à qui j’avais fait face au début, lorsqu’on m’accueillit, dit vouloir m’offrir une audience. C’est-à-dire moi ; mais il pensait que j’allais me battre contre un gamin. J’arrivai à sentir la mort de personnes venant de lui, mais mon visage resta froid et insensible. Faux en main, j’avançai de quelques pas pour être un peu plus proche du balafré, tournant la tête vers lui.

— Petit agneau, tu ne sais même pas t’occuper d’un môme sans avoir besoin d’invoquer la Mort. Je veux savoir pour quelle raison je dois recevoir l’audience d’un gamin. Je ne suis pas sa putain de mère et je n’ai pas que ça à foutre.

Alors que je parlais, je sentis ma patience commencer à se tarir et que j’allais bientôt devenir méchante. Pendant que je m’exprimais, l’une des personnes qui m’avaient appelée osa toucher la lame de ma faux. Puisqu’il était pris de mauvaises intentions — que je ressentais automatiquement — sa main commença à noircir et la nécrose apparut parce qu’il ne la retira pas tout de suite. Je suppose qu’il voulait seulement la toucher pour me remercier d’être venue ; sauf que cela se joua contre lui.

— Petit agneau, je pense qu’un de tes hommes va finir dans un sale état et je m’en fous d’envoyer son âme là où elle devra aller.

Le « petit agneau » était l’homme balafré à qui je m’adressais, car j’étais sûre d’une chose : je n’allais certainement pas me fatiguer pour lui. Je n’ai pas que ça à faire — surveiller et faire la morale à un enfant...

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Braënox Agdranath
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Un gamin, a-t-elle dit. Un simple enfant ! Un môme, même. Elle insistait bien là-dessus, leur estimée invoquée ! L'incarnation physique de leur espoir de conserver la vie sauve. D'échapper à ma funeste griffe. Je manque d'en rire. Si je ne le fais pas, c'est principalement dans le but de garder mon image d'assassin froid et calculateur intacte. Il ne serait pas bon que je m'esclaffe comme un satané hystérique ivre de sang et de chaos. J'ai beau être parfaitement capable de prendre mon pied dans le meurtre que je ne me vois pas m'exposer ainsi face à pareille beauté féline.

Un partisan du balafré commet la bêtise d'effleurer la tête tranchante de son outil de travail. L'imbécile se voit immédiatement récompenser par la lente pourriture de ses chairs. En l'occurrence celle de sa main, qu'il finit par retirer dans un couinement ridicule.

- Il n'est pas qu'-

La faucheuse a bien raison sur un point : le nécrosé du petit agneau va finir dans un sale état. Mais plus tôt qu'elle le pense, car je passe immédiatement à l'attaque en sortant une main de ma poche !
D'un claquement de doigts, je sollicite le Rouge qui m'a maudit dès ma naissance. Alors que le son se propage dans la pièce, un feu s'allume dans mes yeux normalement noirs. Cette même chaleur, dense et impitoyable, forme un cercle complexe sous les pieds du pourrissant avant de le faire disparaître dans une colonne de flammes rugissantes ! La victime n'a pas le temps de crier. Combustion instantanée. Fulgurante incinération.
Un sort expéditif et indolore.

- Le jeunot commençait légèrement à se faire chier, je lâche avec humeur. Ne me remerciez surtout pas d'avoir éliminé la vermine.

Les cultistes me regardent. Après la surprise, ils sont pris d'une sourde bouffée de colère. Logique ! Fuir ne leur est pas permis ; ne leur reste que la possibilité de me tenir tête jusqu'à ce que la mort nous sépare.
Et comme son émissaire n'a pas l'air de vouloir intervenir...
Le froissement du tissu résonne dans la pièce. Il est très vite suivi par le sifflement métallique des armes que l'on dégaine à la volée. Principalement des lames - et il y en a pour tous les goûts !
Sans plus se soucier de son invocation, le balafré fend l'air d'un geste impérieux.

- Supprimez-le !

Si la sombre brune vêtue de rouge reste à son côté, il n'en faut pas plus pour motiver ses inférieurs à se jeter sur moi.
D'une torsion du buste, je laisse filer la fine lame d'un katana. D'un revers du poing, j'expulse l'audacieux qui le brandit non sans lui ravager le mâchoire. Sans doute est-il mort sur le coup ? Pour le moment, je m'en fous ; j'ai d'autres priorités qui m'attaquent en tout sens, et à qui je ne laisse guère le temps de se faire de fausses idées. Un torse explose au contact de mes phalanges, éclaboussant des visages tordus par une rage aveugle. Ça ne les ralentit pas. Je me fais joyeusement découper par endroits. Dommage pour eux, car ça ne me ralentit pas non plus !

- Je vous ai vexés ? Tant mieux.

Mes doigts se referment sur une tête couverte. Je l'arrache d'un coup sec, capuche comprise ! Une fontaine de sang s'élève jusqu'au plafond. Je la contourne sans problème, transperçant mortellement d'autres débiles mentaux au passage.

- L'heure du carnage a sonné.

Oh, il sont déjà au courant ! Mais, curieusement, cela me fait du bien de le souffler à voix haute.
Mes doigts tendus pénètrent dans une poitrine et se referment sur un cœur encore battant. Je le comprime tout en poussant ma victime, devenue mon bouclier de chair, sur ses collègues qui l'empalent sans discernement aucun. Cette fois-ci, je ne peux m'empêcher de glousser. Le corps que j'ai empoigné de l'intérieur implose. Des tentacules d'un rouge écœurant en jaillissent ! Les yeux injectés de sang qui les agrémentent sur toute leur effroyable longueur tétanisent l'adversité. Des gueules effroyablement dentelées s'ouvrent, puis se referment sur les intrépides. Les bruits de mastication ne sont pas les seuls à faire trembler les hommes. De mes appendices cauchemardesques et de ma personne se dégage une aura si malsaine qu'elle injecte cette peur paralysante directement dans leur cerveau.
J'annonce alors :

- On y est. Place au banquet des horreurs !

Suite à ces paroles, mon visage tend à se déformer. Je m'arrange pour que mes muscles n'y fassent qu'onduler grossièrement. Toujours cette même question d'esthétique et d'image, oui. Que diable ! un peu de retenue devant les dames.
Enfin... j'ai beau essayer de m'en convaincre que mes bras transformés en tentacules de cauchemar ne se gênent pas pour produire un abominable massacre.

Mon regard perce à travers ces effusions de sang.
Ma cible n'a pas bougé. Cela m'arrange. Je ne compte pas la réduire en pièces avant d'avoir obtenu des réponses à mes questions.
Au moins la belle et froide faucheuse ne risque rien en restant à ses cotés...
Un "môme", qu'elle disait ! Je t'en foutrais.
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Je regarde la môme en face de moi. Si ceux qui m'ont invoqué pensent que je vais me battre pour eux, c'est complètement mort. Pendant que je l'observe, je vois ses yeux changer de couleur, passer du noir au rouge. J'avais senti qu'il n'était pas un humain ordinaire ; maintenant je veux savoir ce qu'il est vraiment.

Sentant une chaleur dans mon dos, je tourne à peine la tête et vois une colonne de flammes brûler celui qui vient de toucher ma lame, après que je lui ai arraché le bras. Je me dis qu'il peut contrôler le feu, que tout cela n'est qu'une manifestation. Je l'entends parler ; mon visage reste froid et ma réponse est sur le même ton.

-Tu augmentes juste ma charge de travail ! Je ne vais pas te remercier d'avoir éliminé la vermine, comme tu dis, p'tit con.

À force de jurer, ma patience atteint presque sa limite. J'ai l'impression que cet homme cache quelque chose ; quand il aura fini son combat, je m'assurerai d'en savoir plus. Par sa façon de se battre, j'ai déjà reconnu des cadavres que j'ai fauchés de la même manière. C'était comme s'il devenait le Petit Poucet des âmes : des visions de corps morts de la même façon me reviennent en tête. Je n'oublie jamais les âmes que je fauche ni leur état physique — j'ai une mémoire qui n'oublie rien. Et là, en le voyant se battre et laisser des humains au sol, la plupart morts, c'est comme si je revivais des souvenirs.

Le « petit agneau » ordonne à ses hommes de l'attaquer ; le combat éclate dans tous les sens. Lorsqu'une sorte de geyser de sang jaillit pendant qu'il lui arrache la tête, je recule instinctivement. Je n'ai pas envie de me prendre un bain de sang. Je suis certes une faucheuse et je vois du sang presque tout le temps, mais ce n'est pas pour autant que j'aime me rouler dedans.

Je ne suis pas très loin de l'homme masqué ; je veux voir comment il va régler son problème sans mon aide. Mais avant que je ne puisse dire quoi que ce soit, la femme au voile rouge s'approche et tente d'attraper ma faux. Elle saisit le manche fermement et sa main commence automatiquement à noircir. Cela ne semble pas la déranger ; je finis par lâcher la faux pour la voir partir avec et s'attaquer au garçon. Voir un de ses subalternes pourrir et se faire arracher le bras à cause de la pourriture ne lui a pas servi de leçon. J'observe comment elle l'utilise avant que tout son corps ne soit réduit en miettes sur le sol. Elle ignore que mon outil de travail peut revenir entre mes mains à tout moment ; mais je la laisse faire, pour le spectacle.

Je dis « spectacle » parce que ça change mon quotidien : être invoquée, voir un môme se transformer en je-ne-sais-quoi, et quelqu'un qui attend que je me batte pour lui. La seule chose qui me manquerait, ce serait un verre et une chaise pour regarder les deux camps.

-Je vais voir si tu es vraiment un môme jusqu'au bout. Montre-moi ton potentiel — et attention, sa lame coupe comme un rasoir. Ça ne se brisera jamais, quoi que tu fasses ou utilises contre elle.

Je m'adresse à celui qui crie « Place au banquet », sans connaître son nom. Je vois le noir se propager sur la peau de la femme, mais elle tient bon, comme si ce n'était qu'une formalité.

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Braënox Agdranath
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Je constate une certaine agitation du côté de la faucheuse et de son invocateur. Il est assez facile de les observer de là où je me bats ; les fanatiques ne sont plus très nombreux devant ce couple qui n'en est pas un. Et mes yeux ne me trompent pas : un conflit d'intérêt à bel et bien lieu entre cette froide et gracieuse figure égyptienne et la femme voilée de rouge. La seconde ayant eu l'audace de chiper le jouet à la représentante de la Mort.
Celle-là, c'est sûr : elle a porte tous ses ovaires !
Sous les yeux de cette contrefaçon de faucheuse qui me nargue avec son outil volé, je me débarrasse d'un homme en le déchirant en deux comme du papier. Mes mains, aussi énormes que noires, reprennent un gabarit et des formes beaucoup plus glamour - pour ne pas dire tout simplement humaines, oui.

- Toi, tu n'as pas peur de pourrir sur pied, on dirait...

Je trouve cette finalité dommage. Un gâchis en devenir, pour être plus exact ! Cette femme qui s'avance vers moi d'un air aussi glacial que meurtrier ne mérite pas de terminer son existence sur une note aussi pitoyable.

- Ce n'est pas très prudent, Scarlet, commente ma cible dans un soupir emprunt de lassitude.

Apparemment, ce con se fout complètement de voir celle que j'imagine parfaitement être son bras droit se transformer en tas de cendres.

- Scarlet ? C'est un surnom, ou bien... ?

Un cultiste profite de ma pseudo inattention pour m'attaquer en traître. L'imbécile se voit récompenser comme le lâche imbécile qu'il est : empalé au niveau de l'abdomen, sa tête grimaçante croquée par une gueule monstrueuse qui m'est sortie du haut du dos. Le tentacule se retire de sa carcasse déchue. Le bruit que produit son corps en s'affalant lourdement par terre ne soulève pas un sourcil à ma prochaine adversaire.

- Je vais faire ça vite, lâche-t-elle, complètement indifférente à son avant-bras déjà noir comme du charbon.

La faucheuse dépouillée de son instrument profite du spectacle pour me glisser une de ses frasques. A la croire, son arme est incassable.
Eh bien ! me voilà prévenu...
Moi. Le « môme ».

- Ne te sens pas du tout obligée de me traiter comme un mioche.

Son avis ne m'intéresse pas. Du moins pas encore car, pour le moment, c'est l'autre voleuse de faux qui a piqué mon intérêt. Elle a beau ne rien tenter pour me séduire que je la trouve particulièrement attirante, dans sa tenue de religieuse...
Je ne me connaissais pas ce penchant, tiens !

Le reste de mon comité d'accueil s'est écarté du centre de la pièce. Scarlet put donner libre cours à sa science du combat. Immédiatement, la lame en croissant vrombit dans les airs, filant vers mon cou. Je l'évite d'un mouvement en retrait. L'acier prétendument inépuisable frôle le sol sans le toucher. La précision du coup porté est proprement impressionnante ! Elle a presque laissé une marque sur ma veste.
Presque !
Alors que je ne cherche pas du tout à lui donner la réplique, Scarlet ne perd pas de temps et entame de nouvelles attaques armées. L'air tremble sous les assauts sans qu'aucun ne fasse mouche. Si ses mouvements sont aussi rapides que précis, les miens ne le sont pas moins. Même si lorsque Scarlet s'interrompe pour récupérer un peu de souffle, je dénombre quelques fines entailles le long de mon sweat à capuche.

- Félicitations ! Tout ce que tu viens de faire, c'est saloper mes fringues.

Je pousse un soupir avant d'adresser un regard sombre à notre autre observateur.

- Je ne manquerai pas d'adresser la facture à ton boss avant d'en faire mon quatre heures.

Il ne bronche pas, se contentant de m'épier sans émotion particulière.

- ...

- Certainement, branleur ! C'est bien de toi dont il est question.

J'ai déjà noté que mon attitude désinvolte irrite au plus haut point mon assaillante. Elle réitère son offensive en poussant des cris guerriers. Cette fois-ci, je ne révolte aucune égratignure. Et mes vêtements non plus. Sa façon de se mouvoir et d'attaquer ne m'est plus du tout étrangère. De là d'où je viens, j'ai déjà eu à faire à des adversaires de cette trempe.
J'en déduis naturellement que cette femme n'est pas tout à fait humaine.
Elle s'arrête à nouveau, adoptant une garde qui se veut plus intimidante que sûre.

- ...Pourquoi ne te défends-tu pas ?!

Je hausse les épaules.

- A quoi bon puisque tu te laisses mourir toute seule, comme une grande ?

Elle grogne.
Je la contemple d'un air très sérieux.

- Un conseil : lâche cette faux. Démone ou non, elle finira par dévorer entièrement tes chairs.

- Ça ne me fait pas peur.

- Je l'avais bien remarqué, dis-je en évaluant la pourriture de son corps à environ soixante-sept pourcent. Cet affrontement est aussi puéril que futile. Rends son jouet à la faucheuse avant qu'il ne soit trop tard, et je me ferai un plaisir de te restaurer entièrement.

Elle parait me jauger du regard. A ce stade, il semble raisonnable de croire que mon offre ne la laisse pas totalement indifférente.

- C'est ta dernière chance. Tu n'es pas obligée de crever avec tous ces débiles, tu sais ?

Si j'essaye de la séduire ?
Oui, et alors ?
Jugez-moi : je m'en contrefous.
Je préfère de loin offrir du plaisir aux femmes plutôt que leur arracher la vie.
Je ne suis pas qu'une simple entité cauchemardesque. Je n'ai pas choisi d'exister dans le but de corrompre tout ce que je touche.
Ou tout du moins pas comme ces horreurs ont l'habitude de le faire.
Moi, je tiens toujours à y mettre les formes.
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Re: Le Grand Poucet aux âmes perturbées [PV Nebethysia]

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Nebethysia
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Alors que la femme qui avait volé ma faux s’appelait Scarlette, celui qui se tenait à côté de moi lui avait dit que ce n’était pas très prudent.
Moi, cela me faisait plutôt rire, car invoquer la Faucheuse et lui voler sa faux, ce n’était pas tous les jours, et ce n’était pas de tout repos.
Le combat commençait à m’ennuyer, surtout après avoir averti le môme que mon outil de travail était incassable et coupant.

— Je te traite de mioche parce que je suis plus vieille que toi. Prouve-moi que je me trompe, et alors je reverrai ton nom.

Je ne cesse de fixer ma faux fendre l’air dans les mains de Scarlette, tandis que son corps commence à se nécroser.
Je sais qu’elle ne tiendra pas cinq minutes de plus.
Ils s’arrêtèrent tous les deux : l’une pour reprendre son souffle, l’autre pour se plaindre de ses vêtements.
Les humains… qu’est-ce que c’est fatigant à regarder.
J’ai l’impression de perdre mon temps.

Alors que je me concentrais sur le combat, je ne remarquai pas que le chef de la secte faisait quelque chose dans mon dos.
Il sortit une petite montre craquelée dont les aiguilles ressemblaient à de petits os humains.
Cette montre permettait de contrôler la Faucheuse de la Mort — moi — mais si elle se cassait, tout s’arrêtait.

Il s’approcha discrètement de mon oreille et commença à la balancer doucement.
Le cliquetis des os brouillait mon esprit.
Je ne pouvais même plus tourner la tête : je sentais que mon corps ne m’appartenait plus.
J’étais là, mais simplement comme une visiteuse à l’intérieur.

Je n’aurais jamais cru qu’un humain trouverait cet objet, pourtant très bien caché dans mon temple, sous surveillance.
Un temple pillé lors d’une de mes absences…

Il attrapa mon épaule et me chuchota des ordres à l’oreille.
Le premier était de récupérer ma faux, puis d’aller combattre à la place de Scarlette.

En un claquement de doigts, ma faux, tenue par la femme, revint dans mes mains en brillant.
Elle semblait heureuse de retrouver sa propriétaire, mais elle ne pouvait pas comprendre que j’étais devenue une marionnette.

Aussitôt l’arme dans mes mains, je me mis à courir pour attaquer le môme de toute ma force et de toute mon agilité.
J’aimerais reprendre le contrôle de mon corps, mais cela est impossible tant que la montre n’est pas détruite.
J’ai déjà essayé de le faire moi-même, sans succès.
C’est comme s’il fallait l’aide d’une personne extérieure…

Je suis donc obligée de faire voler ma faux vers lui, tentant de le blesser au niveau du torse.
Cela faisait longtemps que je n’avais pas combattu — pas depuis la dernière fois, contre l’Entité.
Mais me battre contre quelqu’un qui n’est pas un humain ordinaire n’est pas simple : il ne doit pas mourir de mes mains, ce n’est pas mon rôle.

Être sous le contrôle d’un autre ne fait qu’attiser ma colère.
Lorsque je reprendrai mon corps, je pense que je le tuerai moi-même.

Alors que je frôle le torse du gamin, je continue de m’acharner sur lui.
Mais je ne sais pas s’il comprendra que je suis contrôlée par son ennemi.

Re: Le Grand Poucet aux âmes perturbées [PV Nebethysia]

Message par Braënox Agdranath »

Braënox Agdranath
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Devoir faire mes preuves face à la Mort ? Sans déconner ! Je ne lui ai pas déjà donné suffisamment de boulot comme ça ? Et il faut en plus que je la traite avec les égards dus à une aînée ? Putain, tu parles d'une relique ! Cette femme, je l'imagine mal être ma mère. Par ailleurs, je-

- Oooh ! Bordel ! Fais gaffe, avec ton coupe-papier.

L'autre n'avait pas renoncé à la faux. Force est de constater que mes paroles n'avaient su toucher ni son cœur ni sa raison.
Quelle tristesse de devoir mettre un terme à son existence...
J'esquive une énième attaque en me jetant de côté, m'apprêtant à lui donner la réplique, quand une scène improbable me tombe dans la rétine.
Ma cible, si proche de la démunie faucheuse, qu'elle a pu se permettre de lui poser une main complice sur l'épaule.

- On croirait cauchemarder, je commente avant de surprendre un sourire dans le regard de l'autre connard.

La froide Scarlet lève à nouveau cette arme qui ne lui appartient pas. Elle ne poursuivit pas son geste, la faux pulvérisant ses doigts noircis pour retomber entre les mains graciles de sa juste propriétaire.

- Gggh !! gémit la fanatique. C'est déjà le moment ?

- Elle n'a pas voulu m'écouter, dit l'autre en agitant sa montre-artefact. J'ai mis notre plan de secours en marche.

J'étouffe un juron.
Mais quel fils de pute !
Je comprends maintenant pourquoi sa subalterne n'a pas jugé préférable de m'écouter...
J'esquisse un sourire jaune.

- Alors c'était bel et bien un putain de piège, hein ?

Pas le temps de discuter : sans aucun état d'âme, la faucheuse m'a foncé dessus comme une balle avec la ferme intention de m'ajouter à sa triste collection. En plus d'être d'une rapidité effarante, ses mouvements sont d'une précision proprement hallucinante ! En rentrant la tête dans les épaules, je me fais d'abord découper quelques tiffes. Reculer ne m'est guère d'un grand secours lorsqu'elle me balance sa faux dont la lame courbée finit hélas par me mordre les chairs.

- Humpf !

Cette fois-ci, j'ai bel et bien senti la douleur ! Une brulure, pour être plus exact, qui ne va sans doute pas s'éteindre avant un bon moment. Entre ses mains expertes, sa monstrueuse faux porte manifestement atteinte à ma capacité de régénération...

- 'Fait chier !

Pourquoi fallait-il qu'il soit question d'une faucheuse d'âme ?
Si j'avais eu un squelette en toge sombre et rapiécée en face de moi, je n'aurais pas hésité une seule seconde à le dégommer !
Alors que là avec cette femme magnifique, souple et agile, à la beauté féline, je ne me sens absolument pas le cœur à lui arracher la tête...
Ce qui occupe pourtant une place de choix parmi mes exécutions favorites !

- Hey ! C'est pas censé être ton job, ça, non ? Whow !

Nom d'un eunuque ! Avec cette frappe vicieuse-là, j'ai bien failli le devenir moi-même.
Quel enfer...
Cette folle placide ne me laisse absolument aucun répit, tailladant mes chairs à des endroits improbables. A la manière d'une possédée.
Une possédée...
L'un de mes yeux de Cauchemar s'ouvre au niveau de mon épaule droite. Cet œil injecté de sang, tandis que je m'efforce d'éviter cette pluie d'attaque mortelles, se fixe sur le truand à la montre en os.

- Laissons-les s'amuser.

L'enfoiré ! Il compte profiter de cette entrevue forcée pour me filer entre les doigts avec sa clique.
Je grogne ma désapprobation.
De mon œil observateur jaillit alors un rayon laser - fin mais meurtrier comme un tir de sniper. Scarlet s'interpose, accusant le choc avec le haut de son dos. Elle vacille un instant mais retrouve très vite son équilibre.
Plutôt résistante, la grognasse !
Cela me débecte de la savoir aussi dévouée à son détestable maître...
La faucheuse d'âme ne m'a pas lâché et, à force d'essayer, parvient à me sectionner l'avant bras droit.
Je serre les dents de douleur, tuant dans l'œuf ce cri honteux qui aurait dû jaillir d'entre mes lèvres.

- Merde ! Un putain de grand rasoir : o-on est d'accord.

Ce moignon sanglant ne m'empêche pas de continuer le combat. Au cours de notre échange, j'arrive à étendre une jambe droit dans le ventre plat de cette créature de rêve. Suffisamment fort pour la repousser ; pas assez pour lui infliger de sérieux dommages.

- Je perds du sang, dis-je avec un calme trompeur. Par ta faute ! Tu me forces à taper dans la gamelle.

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Sur ces sombres paroles, mes yeux s'illuminent d'un feu rouge et je me fends d'un sourire de dément. Mon bras gauche s'étire en direction d'un fanatique. Sa mutation opère à pleine vitesse ! Un énorme tentacule à la gueule dentelée se referme brutalement sur son épaule, avalant son membre supérieur au passage. Lorsque mon « bras » me revient, il est dénudé et couvert de sang mais a retrouvé son apparence humaine. Ma victime, elle, s'est effondrée dans un hurlement d'agonie.
Je me sens tout de suite beaucoup mieux !

- Bien, Madame Mort ! Reprenons notre petit tête à tête.

Des appendices aux extrémités tranchantes me poussent dans le dos. Sous mon commandement, elles croisent le fer avec la faux. Nos spectateurs ébahis ne peuvent pas s'approcher de nous sans y laisser plus d'un morceau. A ce stade, j'imagine qu'aucun parmi eux n'est capable d'anticiper nos mouvements, leurs yeux ne visualisant que du flou.
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Re: Le Grand Poucet aux âmes perturbées [PV Nebethysia]

Message par Nebethysia »

Nebethysia
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Étant sous l'emprise de la montre artefact, je ne contrôle plus mon corps ; je ne vois que ce qui se passe. Ma faux, en main, arriva en pleine course contre le môme, lui coupant quelques mèches de cheveux, car il eut le temps de rentrer la tête dans les épaules. Alors que j'abattais une seconde fois ma faux, je le touchai, atteignant une partie de son corps. J'aimerais lui dire qu'il faut détruire l'artefact pour que je puisse reprendre le contrôle, mais je ne peux même pas parler. Je ne cache pas que c'est une horreur d'être prisonnière de son propre corps, sans pouvoir rien dire ni le contrôler à sa guise.

Mon corps n'arrête pas de bouger, la faux dans mes mains ; je ne lui laisse aucun répit, comme si je voulais sa mort. Sauf que ce n'est pas ma volonté, c'est celle de celui qui me contrôle, et je ne cache pas que cela m'énerve. Mon corps se meut dans tous les sens avec une certaine rapidité pour tuer le jeune homme. Pendant ce temps, je cherche — ou plutôt je réfléchis — à comment il a réussi à trouver cette montre si bien cachée. J'espère que le garçon la brisera vite, car je ne donne pas cher de sa peau, à vrai dire. Il évite mes coups autant que possible, sauf que je suis plus rapide : certains de mes coups l'atteignent, et le sang se reflète sur ma lame et sur la peau visible de mon visage.

À un moment donné, ma faux lui sectionne l'avant-bras. Je ne l'entends pas crier ; j'ai vu le laser qu'il tira de son bras, sûrement dirigé vers mon « maître » actuel. Mon corps est repoussé par une de ses jambes ; cela ne me blesse pas, ça me fait juste reculer. Alors que j'ai reculé, je le vois étendre un bras — celui qui lui reste — pour avaler un membre de la secte. Grâce à ça, je peux voir le membre que j'ai tranché se reconstruire. Au fond de moi, cela me rassure — je dirais plutôt que ça soulage un peu ma conscience, car à la base je ne suis pas là pour me battre contre lui. J'ai beau essayer de reprendre le contrôle, cela ne sert à rien tant que la montre ne sera pas brisée.

Je vois des appendices dans son dos qui bloquent ma lame. Les mouvements sont si rapides, qu'ils viennent de moi ou de lui, que cela en devient flou pour les autres. Je sens mes habits et mon voile être coupés par moments ; cela n'empêche pas que je continue de me battre. Je pense le toucher à certains endroits du corps, comme lui réussit à me faire une entaille sur la joue. Plus le combat avance, plus je reçois de petites coupures laissant couler un peu de sang noir sur ma peau. N'oublions pas que je suis une déesse avant d'être une faucheuse, et que mon sang n'est pas rouge comme celui des autres.

Je me promets que, lorsque j'aurai retrouvé mes capacités, il y aura une vengeance digne de ce nom envers un certain humain...

Re: Le Grand Poucet aux âmes perturbées [PV Nebethysia]

Message par Braënox Agdranath »

Braënox Agdranath
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Ce duel a beau être diablement excitant, je sens tout de même qu'il n'est pas très naturel. Et je ne veux pas parler de la vitesse aberrante de nos échanges pour le moins fulgurants, non ; c'est surtout la froide attention que me porte la faucheuse qui me laisse, en bouche, un arrière-goût très désagréable.

- Ce doit être bien chiant de se retrouver coincé dans un combat qui n'est pas le tien, pas vrai ?

Je peux me permettre cette remarque alors que nos lames sifflent autour de nous. Mes appendices cauchemardesques savent parfois se montrer très autonomes - surtout quand il est question de mordre dans la chair de quelqu'un d'autre. Ici, en revanche, elles luttent scrupuleusement contre le tranchant de cette faux meurtrière qui ne leur laisse guère beaucoup d'ouvertures. Entre les mains d'une représentante de la Mort, le maniement de cette arme singulière n'a décidément rien à voir avec celui d'une démone comme la pourrissante Scarlet.
En parlant de cette glaçante servante, il se trouve qu'elle s'efforce toujours de couvrir la retraite de son couard de maître...
Si je le laisse s'enfuir, il y a fort à parier que mon âme finisse malencontreusement par choir dans l'escarcelle de la faucheuse.

- Tu m'en excuseras...

J'ose un pas en avant - plus lourd que les précédents. Sa faux m'entaille la cuisse, manquant me la trancher nette. Ce n'est là qu'un détail à mes yeux car le sol sous nos pieds se lézarde pendant que les coups continuent de pleuvoir. J'essuie de nouvelles coupures pas très agréables tandis que le dallage, bien fragilisé, s'affaisse brutalement.
J'adresse un clin d'œil à ma froide adversaire.

- On se revoit pour dîner ?

En s'effondrant sous son propre poids, le sol la force à rejoindre l'étage inférieur. Moi ? J'ai déjà pris mes dispositions en enfonçant deux de mes crochets dans le plafond auquel je me retrouve suspendu. Je me suis effectivement épargné cette chute qui, je ne le sais que trop bien, n'aura guère grand effet sur la santé d'une déesse. Cela m'amuse assez de voir quelques fanatiques dégringoler de notre étage pour s'écraser à ses pieds parmi les décombres ; la faille que j'ai créée ayant eu vite fait de s'élargir jusqu'à ces imbéciles.
D'un mouvement de balancier, je me décroche du plafond et retombe souplement au bord de la brèche. Il ne me faut que quelques secondes pour la combler en la recouvrant d'un écran de feu que ma poursuivante à la faux serait bien forcée de contourner.
Un bien modeste contre-temps, j'en ai bien conscience, mais c'est toujours ça de gagner, non ?
Je pointe alors mon regard sanglant sur ma cible et sa compagne sacrificielle.

- Vous comptez filer comme ça ? sans même me dire au revoir ? Franchement, ça me vexe.

Scarlet pousse son maître dans le passage - plus si - secret qu'elle a ouvert. La courageuse démone et son groupuscule de fanatiques se dressent sur mon chemin.
J'évacue un soupir.
Super : Il va encore y avoir une pléthore de morts inutiles !

- Arrière, maudit assassin, fit Scarlet de son agréable petit air farouche. Vous autres : ne le laissez surtout pas franchir cette ligne !

Il y en a parmi les siens qui ne connaissaient pas la peur.
Je secoue la tête, adoptant une posture qui ne laissait planer aucun doute quant à mon intention de forcer leur piètre barrage.

- Bon, eh bien... Bon appétit ?

Je lâche la bride à mort rouge et noire ! La cauchemardesque ; informe, bruyante et désarticulée. L'effroyable ; pourvue d'innombrables d'yeux maléfiques et de gueules aux crocs aiguisés comme des rasoirs.

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Avec pour ordre simple de faire un massacre.
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Re: Le Grand Poucet aux âmes perturbées [PV Nebethysia]

Message par Nebethysia »

Nebethysia
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Toujours prisonnière de mon corps, je vois le garçon parler et me dire que ça doit être chiant d’être bloquée dans un combat que je n’ai pas voulu. J’ai tellement envie de lui crier : « Tu crois que ça m’amuse ? Que je n’ai que ça à foutre, de me battre avec tout le boulot que tu m’as donné plus tôt ?! » Mais aucun son ne sort de ma bouche ; ce n’est que dans ma tête que je hurle, seule, avec une certaine haine.
Mon corps pousse dans ses limites. Même si elles sont grandes, je ne suis pas entraînée à me battre contre lui. La preuve : sur mon corps, on peut voir de petites entailles d’où coule lentement un sang noir. Je n’ai pas mal et, en plus, je cicatrise assez vite, donc je n’ai pas le temps de perdre trop de sang.

Alors que je l’entends me demander de l’excuser — chose que je ne comprends pas —, je le vois s’approcher, et ma faux le touche nettement à la cuisse. Pourtant, cela ne l’arrête pas. Je lui laisse encore quelques marques sur le corps avant de sentir mon propre corps bouger de façon anormale, comme s’il lévitait. Toute seule, ma tête se tourne vers le sol qui se dérobe sous moi.
Je vois le môme m’adresser un clin d’œil avant de me dire qu’il me retrouverait pour le dîner. Bien sûr que j’allais l’attendre pour dîner… Mon corps tomba dans le vide, atterrissant sur les fesses. Mais je n’étais pas la seule à être tombée : il y avait aussi des fanatiques. Pour eux, la chute a dû être plus fatale, n’ayant pas la même résistance que moi.

Toujours contrôlé, mon corps leva automatiquement la tête, mais un écran de feu m’empêchait de remonter par là. Mon corps se releva tout seul et commença à chercher la sortie de la salle pour remonter auprès de mon « maître ».
J’ouvris une porte qui donnait sur un escalier que je me mis à monter rapidement. Pour le moment, le môme avait le droit à un peu de répit durant mon absence, mais il n’aurait pas beaucoup de temps.

L’homme qui dirigeait le tout allait s’enfuir, mais resta devant la sortie ouverte, secouant l’artefact en forme de montre.

— Tant que j’ai ceci, tu ne pourras rien me faire, car je serai protégé de la mort par la Mort elle-même. Alors courage, pour t’en sortir vivant contre elle.

Re: Le Grand Poucet aux âmes perturbées [PV Nebethysia]

Message par Braënox Agdranath »

Braënox Agdranath
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A quoi jouait-il, ce sinsitre abruti ? Essayait-il, depuis le seuil de son échappatoire, de me narguer en m'agitant ainsi sa maudite montre ? Pfff !! Je ne vais pas le laisser continuer à respirer bien longtemps, je le sens. Ça ne me dérange pas d'être sous-estimé - j'en conçois souvent un certain avantage. En revanche, que l'on cherche à me mener à la baguette, alors là...
Je finis par le voir disparaître de l'autre côté du passage.

- Cours, bel enfoiré. Une fois que je t'aurais rattrapé, je te tirerai un à un les vers du nez.

Il pouvait compter là dessus !
Cette petite distraction n'a pas empêché mon essence cauchemardesque d'évoluer dans le bon sens. Les fanatiques meurent tous d'une horrible manière. Certains se font dévorer morceau par morceau. D'autres découvrent la joie de se faire tronçonner le corps au passage. Dans le lot, il n'y a que Scarlet qui supporte la cadence. La fausse religieuse a récupéré une bonne partie de sa vitalité, dirait-on ! Elle se montre aussi souple que vive, évitant ma nuée de tentacules déchiqueteurs avec une étonnante habileté.
Sans doute est-elle en train de tout donner pour permettre à son maître de gagner un peu de temps ?
Entre-temps, je n'ai pas dévié de mon chemin d'un iota, la voie vers ma future victime d'importance m'étant presque tout ouverte.

- Vous autres moucherons, vous gesticulez et beuglez pour rien...

Je ne m'arrête même pas en croisant un pauvre ère autour duquel est enroulé un de mes appendices maléfiques. D'un mouvement de bras, je soulage ses épaules serrées de sa tête braillarde. Le crâne explose et le corps, lui, ne tarde pas à imploser sous la pression exercée par mon tortueux serviteur. Plus loin encore, ma route croise celle d'un autre crétin sur le déclin. Il a perdu plusieurs membres durant l'attaque, à tel point que je me demande comment il fait pour tenir encore sur ses genoux.

- Tu pues la mort - gicle de mon espace olfactif.

D'un balayage du pied, je le termine. Ses débris humains éclaboussent l'audacieuse Scarlet. Je l'ai vue qui s'était approché ; je n'ai pas pu m'empêcher d'en faire un dommage collatéral.
La belle me parait bien énervée, maintenant !

- Espèce de fils de pute !

Elle me fonce dessus sans hésiter, multipliant les coups avec une adresse pour le moins remarquable. Je les évite avec le sourire... et les mains dans les poches, histoire de continuer à la taquiner. Que voulez-vous ! c'est plus fort que moi.
Cinq secondes plus tard, je détourne une de ses attaques, lui fait perdre l'équilibre puis empiète largement sur son espace vital. Je la saisis à la gorge d'une main devenue noire comme les ténèbres.

- Pas fils de pute, je rectifie avec un rictus carnassier. Fils de salopard serait on ne peut plus juste.

D'une froide impulsion, je l'envoie s'écraser contre un mur porteur. Elle hoquète de douleur mais interrompe brutalement sa glissade, ses mâchoires serrées avec rage. Ne voulant pas l'occire, je ne lui laisse guère l'occasion de décoller son dos du renfort. D'un geste à la volée, je lui balance une mixture de ma diabolique composition. Une sorte de gros slime qui la recouvre des pieds jusqu'au cou en la maintenant bien ancrée à son support.
Elle se débat, produisant des grognements que l'on pourrait tout à fait qualifier de démoniaque. Du genre qui n'ont rien à faire dans la gorge d'une femme aussi bien foutue.

- Tu devrais éviter de faire ça ; regarde un peu ton corps, ma jolie.

Ses vêtements ont fondu. Sous la sombre mélasse transparente, le spectacle de sa nudité n'est assurément pas pour me déplaire.

- Tue-moi ! rugit-elle. Sinon je jure que je te retrouverais !

En la dépassant d'un pas serein, je souris à cette idée.

- Ah ? Bon sang, quelle promesse ! J'en frémis d'avance~

Je l'entends qui se met à hurler de nouveau. Avec un petit soupir d'aise, je lui jette un dernier coup d'œil appréciateur avant de me glisser dans l'ouverture que son maître n'a même pas pris la peine de refermer derrière lui.

Je dois dire que je ne m'étais pas imaginé ce passage secret aussi vaste car, non seulement on y voyait comme dans un cul, mais en plus de ça j'entendais mes pas résonner entre ses parois éloignées. Ce bâtiment renferme bien des secrets ! J'en viens même à me demander si cette pièce ne fait pas l'objet d'un enchantement ou d'un sortilège visant à modifier indépendamment ses proportions intérieures par rapport à leur contraire.
Quoi qu'il en soit, je sens la présence de ma cible qui ne doit pas être bien loin, à me surveiller depuis l'obscurité que mes yeux ne parviennent curieusement pas à percer.

- Encore un autre de tes tours, hein ?

Je ne suis pas particulièrement friand des magies sournoises. D'ailleurs, je ne m'en encombre que très rarement, préférant opter pour une approche plus expéditive. Je franchis un nouveau couloir, plus étroit que le précédent, avant de pénétrer dans une sorte de salle des commandes modérément éclairée. Des écrans y sont allumés. J'en dénombre une bonne quantité, suspendue au-dessus d'un énorme pupitre qui doit faire au moins dix fois la largeur de ma proie. Celle-ci n'a évidemment toujours pas fait l'effort de se montrer...

- Crois-moi, mon grand : lorsque je t'aurai mis la main dessus, je ne vais pas te ménager, je grince entre mes dents.

J'arrivais au bout de ma patience quand un espace autrefois sombre de la pièce s'illumine d'un seul coup ! A l'intérieur, il y a de l'eau. Et dans cette eau trempait une monstrueuse créature reliée par des câbles. Agréablement surpris, Je pivote mon corps vers cette dernière et je souffle :

- Alors ça, c'est pas banal... Hé ! C'est qui ? ta grande sœur ?

Sans toutefois me dévoiler sa position, le concerné me répond :

- Cela tombe bien que tu causes lien de parenté parce qu'il s'agit justement d'un projet abandonné par ton père.

Je reste silencieux un moment, le temps d'avaler la pilule.

- ...Tu déconnes ?

- Non, ce serait bien dommage.

Je secoue la tête.

- Pff ! Tu m'étonnes...

- On pourrait donc dire, pour faire honneur à ta vanne insipide, que cette entité biomécanique est un peu comme ton frère. Un bâtard - tout comme toi. C'est assez ironique, tu ne trouves pas ?

- Intéressant, dis-je. Mon envie de te dépecer vivant grandit minute après minute...

- Tu pensais avoir déjà gagné, Braënox. Tu t'imaginais m'avoir coincé, moi, Bolganhon le Vermillon, sans même savoir que je te réservais plus d'une surprise.

Alors non content de m'opposer à une faucheuse d'âmes, cet enfoiré m'a guidé jusqu'ici pour que je me dresse face à cette chose gigantesque ?
Je dois bien admettre que ça fait beaucoup d'ennemis en une nuit...

- Tu es un spécimen audacieux, Rebut des Enfers. Et tu vas le payer ce soir-même : le prix très élevé de ton orgueil imbécile.

Cet enfoiré a dû actionner je ne sais quel interrupteur sur une foutue télécommande, car je vois les écrans passer au rouge dans un message d'alerte en même temps que l'aquarium se vider de son liquide. L'instant d'après, le buste de la monstruosité entre en surbrillance... puis la vitre explose ! Elle en sort dans un grondement mécanique, se redressant de toute sa hauteur qui doit avoisiner les dix-huit pieds.

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Ça y est : je crois bien que je viens de poser le pied dans une sacrée merde !
Dans le même temps, je me demande bien où est passée mon adorable traqueuse aux allures égyptiennes ?
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Re: Le Grand Poucet aux âmes perturbées [PV Nebethysia]

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Nebethysia
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Alors que mon corps cherchait où se trouvait le môme, j’arrivai dans la pièce où je me trouvais un peu plus tôt. Des cadavres gisaient partout. « Encore beaucoup de boulot pour moi aujourd’hui… » pensais-je, lasse.

Voyant qu’il n’y avait plus personne de vivant, mon corps leva la main pour ouvrir un portail, le reliant à son maître. Avec cet artefact entre les mains, cet homme avait passé un pacte avec les pouvoirs de la Faucheuse, prenant le contrôle total de mon corps, qui lui obéissait au doigt et à l’œil. Pendant que je montais les escaliers, j’avais espéré que le gamin ait réussi à détruire l’objet, mais non. Je n’étais toujours pas maîtresse de mon corps.

Une fois le portail stabilisé, je le franchis pour atterrir dans une salle où se trouvaient mon « maître », le môme et une espèce de monstre. Comme je n’étais pas arrivée pendant l’explication concernant cette chose, j’ignorais si elle était hostile. Était-elle du côté du chef de la secte, ou du môme ? La seule chose dont j’étais sûre, c’est que si cette créature était contre lui, il devrait se battre à la fois contre elle… et contre moi. Et cela ne lui faciliterait pas la tâche. J’espérais pour lui qu’il serait capable de se défendre contre tout ce qui allait lui tomber dessus.

Pour l’instant, j’étais immobile à côté de mon « maître », comme si mon corps attendait un ordre. Et l’ordre ne tarda pas. Je l’entendis murmurer à mon oreille :

-Retourne au combat. Lentement cette fois… Je veux profiter du spectacle.

"Un spectacle ?! Mais quel putain de spectacle ? Je ne devrais même pas être ici ! Je n’ai rien demandé !" hurlais-je intérieurement.

Ce que je peux promettre, c’est que cet enfoiré allait comprendre ce que ça veut dire de vivre l’enfer. Je ne comptais pas lui faire le moindre cadeau une fois que j’aurais repris le contrôle. Il ne se doute pas encore qu’on ne donne pas d’ordres impunément à une déesse. Je ne suis pas connue pour ma patience… ni pour faire plaisir aux autres. Je lui ferai regretter chaque ordre qu’il m’a donné, et ceux qu’il pourrait encore tenter de me donner.

Après ses instructions, mon enveloppe charnelle s’avança lentement vers le môme. La lame de la faux raclait le sol dans un bruit strident, comme des ongles glissant sur un tableau noir. Même moi, dans ma prison intérieure, trouvais ce son intolérable.

La créature passa à l’attaque en première. Moi, j’avançais pour frapper dans les angles morts, là où il ne pourrait pas se défendre. J’espérais que le gamin avait encore de l’énergie, parce que ce qui l’attendait n’allait vraiment pas être une partie de plaisir.

Pendant que mon corps se rapprochait de lui, je cherchais un moyen de le ralentir, un moyen de reprendre le contrôle… mais rien. J’étais une marionnette dans tous les sens du terme.

Tant qu’il ne casserait pas ou ne volerait pas l’objet qui me contrôlait, je ne pourrais pas redevenir moi-même.

Re: Le Grand Poucet aux âmes perturbées [PV Nebethysia]

Message par Braënox Agdranath »

Braënox Agdranath
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Fiche
Demande de RP
A l'écoute de cet horripilant raclement, je réhausse instinctivement un coin de mes lèvres. La faucheuse d'âmes est revenue me souhaiter le bonsoir. C'en est presque gentil de sa part ! Enfin, ç'aurait pu l'être si elle en avait vraiment eu l'envie. Je devine à son visage fermé qu'elle ne m'a pas suivi pour me conter fleurette ; elle est toujours sous l'emprise du balafré, à cause de cette maudite montre sur laquelle il a mis, la-Mort-sait-où, la mimine.

- Ma belle et sinistre amie, je crois qu'un bouquet de roses à la main te siérait beaucoup mieux que cet instrument de mort.

C'est tout ce que j'ai le temps de chanter avant que la machine me fonce dessus ! En l'absence de bouche, elle n'émet aucun cri - ce qui ne me surprend guère. En revanche, force est d'admettre que sa puissance de propulsion fait honneur à mes propres capacités ; d'entrée de jeu, la griffe du cyber-démon me frôle le torse, emportant avec elle tout le devant de mon manteau.

- Putain ! je lâche en récupérant mes appuis. Mais c'est qu'il a les ongles longs, le petit frère.

Un déplacement d'air dans mon dos me met la puce à l'oreille. Je m'accroupis dans l'instant, évitant de justesse la faux de ma poursuivante, avant de rouler en avant, juste entre les jambes de l'imposante machine. Elle ne perd pas son temps avec la ravissante faucheuse d'âmes, pivotant son buste de façon inhumaine - sur cent quatre-vingt degrés.

- Oh ! Là, franchement, t'exagères.

Quelque chose de froid s'est enroulé autour de ma jambe. Je remarque qu'il s'agit d'un de ses tentacules métalliques qui se situent entre son cou et ses épaules. Le mouvement de rotation me renvoie à mon point de départ : à savoir droit sur ma seconde assaillante. Tenue des deux mains, sa lame en croissant est prête à la réception.

- J'en souffre d'avance.

Ma jambe prisonnière s'allonge. Sa croissance subite me fait m'écarter de la trajectoire mortelle. La faux siffle dans les airs, mordant en plein dans mon tibia. La chair se fend ; l'os se brise. Je perds un bon morceau dans une formidable gerbe de sang qui éclabousse la faucheuse. Mon pied chaussé, qui vient de déclarer son indépendance, tourbillonne dans les airs ; je dégringole dans la direction opposée.

- Aïe. Je vais avoir une de ces faims de loup !

Mon bras droit se transforme en épieu. Je le tire dans un mur pour obtenir une prise adéquate. Le choc me vrille l'épaule mais bon, cette douleur là, en comparaison du feu qui court dans mon moignon du dessous... il n'y a pas photo, hein !

- Attention : j'arrose.

Ma jambe coupée s'illumine d'un feu mauvais. Une fraction de seconde plus tard, cette lumière se transforme en un barrage d'aiguilles acérées. Ces dernières fondent sur mes adversaires, menaçant de les déchiqueter bien mieux que le feraient de pauvres balles. Au beau milieu de cet enfer piquant, mon pied tranché s'est fait la malle. J'ai jugé nécessaire de lui confier une mission de la plus haute importance : pendant que je me bats, mettre la patte sur cette raclure de manipulateur qui n'a décidément pas fini de tous nous emmerder ! Car je sais qu'il se trouve non loin. Malheureusement, le tumulte de la bataille m'empêche de le localiser avec précision.
Mais peut-être que si je parviens à maintenir, durant quelques secondes, un contact physique avec celle qui est liée à l'artefact en sa possession...
C'est un coup à finir taillé en pièces !
L'idée commence doucement à me séduire alors que mon adversaire à demi robotique se protège de mes rafales avec le blindage de ses avant-bras.
Image

Pour toute demande de RP, me MP sur le compte Ryanne Hilaris ou se référer à ce topic.
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