Toujours coincé dans le casier, Velma avait décidé de ne pas en sortir tant que Camille ne s'était pas calmé. Après avoir joui, il sera un peu plus calme, cela sera donc plus facile d'avancer et de progresser pour trouver la sortie. Mais pour ça, faut-il qu'il y arrive. Il avait toujours ses mains placées aux bons endroits tandis qu'il se faisait plaisir avec son corps, sa queue continuait de la pilonner entre ses fesses. C'était plaisant, mais l'ambiance n'était pas idéal. C'est une chose, pour Velma, de faire ça en public, de risquer d'être surprise, le plaisir était là. S'en était une autre de faire la même chose alors qu'ils étaient recherchés, et pas pour avoir une amende à la fin, mais d'y jouer leur vie... Donc, elle était moyennement pour, cette situation. Elle le faisait, pour mieux pouvoir agir ensuite.
Camille la doigtait, elle gardait un œil dehors, entre les petits espaces du casier, mais ça semblait plus calme pour le moment. À raison ou à tort, elle l'ignorait mais elle continuait de veiller, tout en se faisait prendre par son jeune partenaire androgyne. Il finit enfin par jouir en elle, Velma se mordillant la lèvre inférieure pour contenir le moindre son, au maximum en tout cas alors que Camille commençait déjà à croire que tout allait bien à présent. Il avait oublié où ils étaient.
« Ce n'est pas grave si ça coule, y a plus urgent. »
Elle n'avait pas joui, pas encore, mais dans un sens, Camille sera content de constater que cela pourrait rendre la jeune femme plus piquante. C'était une nymphomane qui avait honte de rien, mais qui savait mettre sa vie avant son plaisir. Elle remuait pour se déloger de lui et remonter sa culotte. Ça allait être un peu mouillé, mais tant pis. Elle observerait une dernière fois si la voie était libre, oui... en apparence en tout cas.
« Écoute-moi, on va tenter le plus simple d'abord, retourner sur nos pas pour retrouver le trou par lequel on est arrivée. Soit c'est libre et tant mieux, soit ils nous y attendent. Il faut donc aller doucement et prudemment. Si c'est bloqué, il va falloir trouver une autre sortie, ailleurs. »
Et ce ne sera pas si simple en théorie. Elle ouvrait doucement la porte du casier, tendant la main vers Camille. À pas de loup, ils revenaient sur leur pas. Un bref coup d'œil vers le couloir, vide, ce qui pouvait être bon signe. Dans l'immédiat, en tout cas, ça l'était. Doucement, ils progressaient vers leur point d'arrivée, Velma restait prudente, jetant un œil dès que possible dans les recoins caché, rien, personne. Mais en arrivant là où ils étaient arrivés. Plus rien. L'énorme trou dans le plafond, il n'était plus là, comme si elle avait rêvé. Velma ne perdait pas son calme, elle avait deviné que ça ne serait pas si simple.
« L'entrée a été rebouchée. Ou alors il y a une autre sortie quelque part, ou bien, il nous faut déboucher la sortie nous-même. »
Pas à coups de marteau, ils étaient pris dans le piège de l'entité qui régnait ici. Ses règles. Mais elle ne devait pas être difficile à combattre, au moins pour sortir de là. Elle n'allait pas se vanter de pouvoir vaincre cette chose facilement, la confiance pouvait être à double tranchant. Mais elle a déjà affronté pire, en étant seule.
« Ne t'inquiète pas, la sortie va être assez simple a trouvé, il faut juste assembler les quelques pièces de puzzle que j'ai. »
Tirant Camille avec elle, elle s'éloignait de cette salle pour s'éloigner dans les couloirs sombres et crasseux, jjusqu'à trouvé une énième salle de classe vide de toute présence. Elle s'y engouffra avec Camille pour aller dans un coin, logiquement s'ils passent juste dans le couloir, ils ne les verraient pas, sauf s'ils passent la tête ici.
« Bon, c'est simple, comme je disais, il y a peut-être une autre sortie, où, je ne sais pas, il faudrait fouiller cette école pour le savoir, elle pourrait bien être au rez-de-chaussée comme à un étage supérieur, il ne faut pas suivre la logique. Pour ouvrir là où nous sommes arrivées, il faudrait affaiblir l'entité de ses lieux pour que ça fonctionne. Pas forcément le vaincre, le déstabilisé assez suffirait à ouvrir la brèche. Reste à savoir si elle était dans l'un de tes trois camarades ou si elle agitait juste les fils de ses marionnettes ? »
Oui, Velma était sérieuse et professionnelle, elle sortait sa caméra, reculant dans ce qu'elle avait filmé pour revoir ses indices. La photo du corps enseignant trouvé en arrivant ici, avec la date 1965 sur le cadre, l'école étant encore ouverte à cette époque. Plus loin, dans un bureau, elle avait retrouvé la même photo avec une des enseignante où la tête était entouré par un feutre. Pour quelle raison ? C'était mince encore comme indice. C'est tout. Son dictaphone sur le portable récapitulait tout ça, ajoutant juste la tâche rouge à ses pieds, sang, peinture ou autre, elle ne savait pas et ne voulait pas le toucher à mains nues, ça pouvait être dangereux.
« Nos seuls indices sont cette femme... Et encore, si c'est un réel indice... Tu as entendu des rumeurs sur cet endroit ? Il doit bien y en avoir dans votre lycée, non ? »
Farfelue ou non, il pouvait y avoir un indice dedans, les rumeurs avaient parfois leur lot de vérité, transformer, mais ça restait une petite pièce de puzzle quand même.