The Multiversity

Après avoir parlé auprès des Dieux que Naamah s’occupe, elle leur demanda l’autorisation de se rendre sur Terra afin de prendre des « vacances ». pas qu’elle s’ennuyait au temps qu’elle prenait soin, les rituels qu’elle faisait les Dieux. Elle avait juste envie de prendre quelques jours pour se promener et visiter d’autres archelles. Puis elle était aussi en mission à côté, pour trouver des fidèles pour rejoindre le culte de l’Aurore et du Crépuscule, avec aussi le fait de trouver d’autre prêtresses ou prêtes qui serait sous son commandement. Afin qu’elle soit aider dans les préparations des rituels, ainsi que l’entretien des lieux et faire connaître un peu plus ses Dieux

Accompagner de gardes pour assurer sa protection, Naamah se promenait en regardant les lieux. Se croyant en sécurité, elle ne faisait pas attention à ceux qui étaient là pour la protéger, se préoccupant juste d’elle même. Alors qu’elle regardait la vitrine d’un magasin, la prêtresse fut attraper par le bras et tiré dans une ruelle sombre. Elle essaya de se défendre, sauf que comparer à son agresseur elle avait moins de force. Celui-ci fut ensuite rejoins par deux autres hommes, un lui mit un tissu dans la bouche formant un bâillon afin qu’elle ne puisse pas crier à l’aide ou juste attirer du monde. Par la suite le plus fort des trois la prit sur son épaule comme un sac à patates, commençant à rentré plus profondément dans la ruelle. Elle se faisait kidnapper, mais elle ne savait pas pourquoi, est ce que c'était la faute de la tenue qu'elle portait? C'est vrai qu'elle portait quelque chose de léger qui cacher ce qu'il devait cacher, ayant tellement l'habitude s'habiller comme ça tous les jours.

Naamah voyait qu’elle ne pouvait plus « bouger », elle pouvait seulement donner des coup de pieds pour essayer que la personne qui la portait la fasse tomber au sol. Mais c’était peine perdu, alors elle arrêta pour ne pas se fatiguer pour rien. Elle se demandait où été passé les gardent qui devaient la protéger le temps de son voyage. Des questions commencèrent à se poser dans sa tête. La première étant comment elle allait pouvoir rentrer à Lustoria pour s’occuper de ses Dieux ? Comment allait-elle survivre dans un endroit qu’elle connaissait à peine ? Et la plus important aussi, c’était qu’est ce qu’il contait faire d’elle ? La vendre comme esclave ? Ou autre ?

Au fond d’elle, Naamah se demandait quoi faire, elle ne pouvait pas se défendre au vu de la différence de force qu’il y avait entre elle et les trois hommes. Du coup elle décida de faire une prière afin que quelqu’un vienne la sauver le plus vite possible.

Les trois bandits avaient quitté la ville, leurs chevaux galopant à travers une plaine balayée par le vent, loin des regards indiscrets. Naamah était attachée sur la selle de l’homme le plus imposant, un tissu dans sa bouche l’empêchant de crier. Les sabots des chevaux martelaient le sol, soulevant des nuages de poussière sous un ciel grisâtre.

Un grondement sourd déchira soudain l’air, accompagné d’un éclat de flammes au loin. Les bandits tirèrent sur leurs rênes, leurs montures hennissant nerveusement. L’homme qui portait Naamah scruta l’horizon, son visage se crispant. Avant qu’il ne puisse réagir, une silhouette massive surgit d’un nuage de poussière, précédée par un destrier rouge massif, à la crinière enflammée et aux sabots d’où jaillissaient des flammes à chaque foulée, illuminant l’herbe sèche sous ses pas.

C’était Bel, la reine démoniaque de son royaume infernal, ses yeux dorés flamboyant. Sa peau écarlate luisait sous la lumière pâle, mais elle portait une armure légère de cuir noir ornée de motifs infernaux, soulignant sa silhouette musclée tout en protégeant ses flancs. Dans ses mains, elle tenait "The Lucifer's Fork", une hache-fourche à deux mains aux lames enflammées, projetant des éclats rougeoyants. Ses cornes se dressaient fièrement, et sa queue s’agitait comme un serpent prêt à frapper.

— "Relâchez votre captive. Tout de suite," ordonna Bel d’une voix grave et autoritaire, renforçant son aura intimidante.

Les bandits échangèrent des regards nerveux. L’un d’eux, un homme maigre au visage marqué de cicatrices, dégaina un poignard rouillé.

— "T’es qui, toi ? Dégage, ou on te réduit en cendres !" lança-t-il.

Bel inclina la tête, un sourire froid et méprisant sur les lèvres.

— "Mauvaise réponse," répondit-elle, avant de frapper le sol de sa fourche. Une onde de chaleur infernale jaillit, faisant reculer les chevaux. Les flammes de l’arme s’intensifièrent, illuminant la plaine d’une lueur rougeoyante.

Bel s’élança. D’un mouvement fluide, elle abattit "The Lucifer's Fork" devant elle, créant une fissure enflammée dans le sol qui força les bandits à disperser leurs montures. L’homme qui portait Naamah détacha rapidement les cordes pour la jeter au sol, espérant fuir plus vite. Bel se dressa entre eux et leur captive.

Le combat fut expéditif. Bel esquiva un coup de poignard et frappa de sa queue, envoyant le premier bandit s’écraser à terre avec un craquement. Le deuxième tenta de charger avec son cheval, mais Bel projeta une langue de feu de sa hache-fourche, le cheval paniquant et désarçonnant son cavalier, qui roula dans l’herbe, les vêtements en flammes. Le dernier, celui qui avait porté Naamah, sauta de sa monture et tenta de fuir à pied, mais Bel n’en avait pas fini.

Elle fit un signe de la main, et un groupe de soldates et mercenaires, toutes des femmes, surgit des environs, montées sur des chevaux sombres. En un instant, elles encerclèrent les bandits, leurs armes dégainées. Deux d’entre elles, armées de cordes, sautèrent à terre et ligotèrent rapidement les trois esclavagistes, les forçant à s’agenouiller dans l’herbe. Les bandits, blessés et terrifiés, n’opposèrent aucune résistance, leurs regards passant de Bel à ses guerrières.

Bel planta sa fourche dans le sol, les flammes de l’arme s’atténuant légèrement, et se tourna vers les captifs.

— "Vous serez jugés pour vos crimes," gronda-t-elle, sa voix glaciale. Elle fit un geste à ses soldates. "Emmenez-les au camp. Nous déciderons de leur sort plus tard."

Les soldates obéirent, traînant les bandits ligotés vers leurs chevaux pour les ramener au camp.

Bel se tourna alors vers Naamah, son expression s’adoucissant. Elle s’agenouilla près d’elle, posant une main sur son épaule.

— "Tu vas bien ?" demanda-t-elle d’une voix plus douce, ses yeux scrutant la prêtresse. "Je suis Bel, reine d’un royaume infernal… et une amie, si tu veux bien de moi. Mon groupe et moi traquions ces esclavagistes depuis plusieurs jours. En les repérant, nous avons vu qu’ils t’avaient capturée, alors nous sommes intervenus."

Elle tendit une main pour l’aider à se relever, son regard empreint de tendresse protectrice.

— "Viens avec moi. Mon camp n’est pas loin, tu seras en sécurité là-bas," dit-elle, sa voix ferme mais rassurante. Elle guida Naamah jusqu’à son destrier rouge massif, dont la crinière enflammée dansait dans le vent et les sabots continuaient de projeter des flammes. Elle installa la prêtresse devant elle sur la selle avant de prendre les rênes.

Après un court trajet, elles arrivèrent à un camp dressé au creux d’une petite vallée. Une dizaine de tentes robustes étaient disposées en cercle autour d’un feu central, où des soldates et mercenaires, toutes des femmes, s’affairaient. Certaines polissaient leurs armes, d’autres discutaient autour de cartes, tandis que les bandits capturés étaient conduits sous bonne garde vers une tente à l’écart. Toutes portaient des armures légères aux teintes sombres, ornées de motifs infernaux, et saluèrent Bel avec respect en la voyant approcher. L’ambiance était disciplinée mais chaleureuse, les flammes du feu projetant des ombres dansantes sur les visages des guerrières.

Bel descendit de cheval et tendit une main pour aider Naamah à faire de même. Elle désigna une grande tente luxueuse au centre du camp, ornée de bannières rouges et noires, surmontée d’un emblème en forme de cornes stylisées.

— "Voici mon camp. Mes soldates et mercenaires veilleront sur toi," expliqua-t-elle, désignant les femmes autour d’elles. "Entre dans ma tente, nous pourrons parler plus tranquillement."

Bel écarta le rabat de la tente et fit entrer Naamah. L’intérieur était spacieux et luxueux, avec des tapis épais, des coussins moelleux et une table basse en bois sombre couverte de cartes et de parchemins. Des lanternes magiques suspendues au plafond diffusaient une lumière douce. Une fois Naamah à l’intérieur, Bel dégrafa son armure de cuir noir, la laissant tomber au sol avec un bruit sourd. Sa peau écarlate luisit à la lueur des lanternes, sa nudité redevenant pour elle un symbole de liberté et de confiance.

Bel s’installa sur un tas de coussins moelleux, croisant les jambes avec une aisance naturelle. Elle attrapa une carafe de vin rouge sombre posée sur la table basse, remplit deux verres et en tendit un à Naamah, gardant l’autre pour elle. Elle porta le verre à ses lèvres, buvant une gorgée, puis prit une grappe de raisins noirs sur un plateau de fruits à côté, en croquant un avec un sourire détendu.

— "Installe-toi, prends tes aises," dit-elle d’une voix chaleureuse, désignant un coussin face à elle. "Dis-moi, que fais-tu dans une région aussi dangereuse ? Et où sont tes gardes ? Tu peux rester ici le temps de te reposer, ou je peux t’aider à poursuivre ta route. À toi de me dire."

Bel continua de siroter son vin et de grignoter des fruits, son regard attentif fixé sur Naamah, prête à écouter ce que la prêtresse déciderait.

Alors que Naamah était attaché à la selle de l’homme le plus fort des trois qui l’avait capturé. Elle avait fermé les yeux, se disant que c’était la fin de sa vie de prêtresse. Qui allait s’occuper de ses Dieux pour le moment elle était la seule à s’occuper du temple. Qui allait le faire maintenant qu’elle n’était plus présente dans ses lieux, limites elle regrettait d’avoir fait se voyage juste pour trouver des adeptes. Celui lui faisait mal, pas au point qu’elle le voudrait, mais quelques larmes commencèrent à descendre sur son visage. Se perdant dans la poussière que faisait les chevaux en galopant. Même si elle avait la bouche bailloné, elle put entendre un grognement qui déchira l’air, avec des flammes au loin. La première chose que la blonde pensa c’est qu’est ce qui lui arrivait. Est-ce que c’était pire de se faire capturé ? Ou est ce que sa prière avait été entendu ? Que des questions pour le moment.

En faite c’était une belle démone qui était sur un cheval enflammé. Vu qu’elle ne pouvait pas parlé, elle faisait juste d’écouter la conversation qui se passait entre ses ravisseur et la femme. Celle-ci avait demandé à ce qu’elle soit relâché, l’un des brigands refusa disant comme quoi ils allaient la réduire en cendre. Elle n’en perdait pas une miette, ayant même arrêté de pleurer, bien qu’on pouvait le voir à ses yeux gonflé et rouge. L’homme ayant refusé de libéré Naamah, elle put entendre la femme dire que c’était la mauvaise réponse. Par la suite elle la vit frapper le sol avec sa fourche ce qui créa une onde de chaleur infernal au point que les chevaux reculaient. Mais elle ne s’attendait pas à voir la fourche s’abattre à nouveau sur le sol, créant une fissure enflammé dans le sol. Lorsqu’elle attérit sur le sol, elle comprit que le kidnappeur l’avait détaché de son cheval. Naamah n’était pas blessé gravement, elle devait juste avoir quelques égratignures sur elle dû à la chute sur le sol. Mais bon cela se soignera dans le temps, elle n’allait pas se plaindre quelqu’un venait de la sauvé. Du coup le reste n’était que du surplus de pacotille, tant qu’elle était libre cela était le plus important.

Restant au sol pour reprendre un peu ses esprits, la prêtresse était couverte de poussières, ses habits d’origine blanc, étaient passé au terne. Elle avait beau essayé d’enlever la poussière, elle ne partait pas. Bon bah, elle resterait comme ça pas par choix. Vu que c’était ses gardes qui avaient ses valises pour qu’elle puisse se changer. Après avoir regardé sa tenue, la blonde avait pu voir plusieurs femmes à cheval arriver pour s’occuper de ligoter ceux qui l’avaient kidnapper ils y a quelques minutes. Comme toujours elle écoutait ce que se disait, elle entendait qu’ils serraient « jugé » plus tard. Ayant les mains libres, elle retira le ballon de sa bouche. Cela lui faisait du bien de pouvoir à nouveau parlé ou même retrouver la liberté de pouvoir boucher sa mâchoire.

Après l’avoir retiré Naamah sentit une main sur son épaule, levant la tête vers la démone qui venait de lui parler. Se présentant comme reine d’un royaume infernal, se proposant même d’être son amie.
La prêtresse ayant été élevé juste pour s’occuper des Dieux, elle n’avait jamais prit le temps de se faire des amis. Et la première qu’elle se faisait était une démone qui venait de la secourir. De plus que les kidnappeur qu’elle avait eu, était traqué par celle-ci. On va dire qu’elle avait été d’une certaine aide en gros bien qu’au fond d’elle, elle aurait aimé que cette rencontre se fasse d’une autre façon. Voyant qu’elle lui tendait la main, elle la saisit pour se relever avec son aide.

-Merci beaucoup pour votre aide Madame.

La blonde la remercia une fois debout, voyant qu’elle n’avait toujours pas la moindre trace de ses gardes. Peut-être qu’ils n’avaient pas encore capté qu’elle avait disparut. Mais la proposition que la démone lui faisait de l’emmener dans son camps afin qu’elle soit en sécurité, pour le moment c’était la meilleur des choses à faire à ses yeux.

-Je veux bien de votre hospitalité, Madame.

Se faisant guider vers le cheval de sa sauveuse, il était tout enflammé, mais au fond d’elle, elle ne ressentait aucune peur. Faisant totalement confiance à celle-ci, après que la femme soit monté, elle fut aidé pour être assisse devant elle sur la selle. Pour ne pas tomber ou faire mal au cheval, elle décida de se tenir à la selle bien que le trajet ne soit pas long.

Une fois arrivé au camp, Naamah regardait comment il était installé, il y avait des tentes qui entouraient un grand feu. Sûrement le point centrale du camps. Elle voyait que tout le monde avait quelque chose à faire. Il n’y avait aucun homme de ce qu’elle pouvait voir, juste des femmes qui s’occupaient de leurs armes ou bien discuter entre elle. La prêtresse était subjuguer par cela, chose qu’elle n’avait jamais vu. Bel descendit la première avait qu’elle tende sa main à Naamah qui la prit afin de descendre du destrier, tout en la remerciant. Lorsqu’elle lui indiqua la plus grande tente en noir et rouge, orné d’une corne stylisé. Elle en prenait plein les yeux à vrai dire, c’est pas à Lustoria qu’elle aurait vu ça. Déjà qu’elle sortait rarement du temps, alors là elle en prenait plein les yeux. Elle sortit de ses pensés lorsqu’elle entendu la jeune femme lui expliquait que c’était son camp ou ses soldats et ses mercenaires veilleront sur elle. Elle ne s’attendait pas à ce que des démons veuillent la protéger, cela la fit sourire. La cheffe l’invita à rentrer dans sa tente où elles pourraient parler tranquillement, hochant la tête, elle la suivit.

Rentrant dans la tête, Naamah ne put s’empêcher de regarder autour d’elle. C’était spacieux et luxueux. Il y avait des tapis, des coussins où se trouvait à côté une table basse. Dessus il y avait divers objets, mais par politesse, elle ne regarda pas ce qu’il y avait dessus. Même si elle était rentré dans la tente, elle était resté à l’entrée. Une fois qu’elle avait fait le tour, son regard se reporta sur la démone. Qui était entrain de retirer son armure, qui fit un bruit sourd lorsqu’elle toucha le sol. Maintenant Naamah se retrouvait devant une Bel nue, sa peau était écarlate et luisait grâce aux lanternes. On dirait qu’elle était fière de retrouver sa nudité, on sentait qu’elle en était fière d’être ainsi qu’elle se sentait plus confiante. Limite on pourrait voir Naamah lorsqu’elle portait ses habits qui cachait juste ce qu’il fallait car elle se sentait plus à l’aise dans cette tenue. Il y avait juste le jour du grand rituel ou elle s’habillait plus cachant pratiquement tout son corps.

Voyant qu’on lui tendait un verre que Bel venait de servir, le prenant Naamah ne savait pas où s’installer. Avant qu’on lui dise de prendre ses aises, où on lui montra de la main un coussin en face de la reine. Sans attendre elle posa son verre à côté du coussin, mais vu que ses vêtements étaient sale. Au yeux elle ne pouvait pas se permettre de le salir, vu que Bel avait retiré son armure et n’avait aucune gêne pour être nue. Naamah décida qu’elle pouvait faire de même. Commençant à retirer son voile qui couvrait son corps, juste pour rester avec un léger string, avant d’aller s’asseoir sur le coussin, prenant son verre en main. On pouvait voir son corps blanc, sans cicatrices, cela faisait une comparaison avec Bel et sa peau. Elle prit une gorgée de ce qu’elle trouva succulent. Pendant qu’elle buvait, elle entendait Bel lui demandait ce qu’elle faisait ici dans une région aussi dangereuse, où était ses gardes. Et elle termina en lui posant de rester ici le temps de se reposer, qu’elle pouvait l’aider à pour suivre sa route. C’est à elle de lui dire.

-Pour tout vous dire, je vous remercie de vous et vos femmes d’être venue à lin secours, je ne sais pas où j’aurais fini sans votre aide. Je suis en voyage à la fois pour prendre des vacances, mais aussi parler des Dieux que je sers en tant que prêtresse à Lustoria. Pour mes gardes je pense qu’ils n’ont pas encore remarqué ma disparition… Après je veux bien prendre le temps de me reposer ici, à conditions que je ne vous embêtes pas avec ma présence.

Naamah n’était pas du genre à vouloir s’incruster chez autrui, mais si on lui proposait de rester le temps qu’elle trouve arrive à trouver un moyen de contacter ceux qui devaient la protéger de basse. Puis elle ressentait au fond d’elle que les personnes présentent dans le camp ne lui ferai pas de mal. Alors elle prenait le « risque » de rester avec ses femmes démones.

Bel observa Naamah avec une attention bienveillante, ses yeux dorés scintillant à la lueur des lanternes magiques suspendues dans la tente. La prêtresse s’était installée sur le coussin, son corps blanc et délicat contrastant avec l’éclat écarlate de la peau de Bel. La reine démoniaque nota l'assurance dans les gestes de Naamah lorsqu’elle avait retiré son voile pour ne garder qu’un léger string, révélant une silhouette gracieuse et pure, presque comme une offrande à la simplicité et à la beauté naturelle. Bel, nue et à l’aise dans sa propre peau, sentit une chaleur intérieure en voyant Naamah s’adapter à l’ambiance de la tente, un signe de confiance qu’elle apprécia profondément.

Elle prit une autre gorgée de vin, le liquide sombre glissant sur ses lèvres avec une douceur familière, et reposa son verre sur la table basse. Tout en écoutant les paroles de Naamah, Bel attrapa un autre raisin noir, le faisant rouler entre ses doigts avant de le porter à sa bouche, le croquant avec un sourire léger. Les explications de la prêtresse – son voyage pour prendre des vacances, sa mission de répandre la parole de ses Dieux, et l’absence de ses gardes – résonnèrent dans l’esprit de Bel. Elle comprenait la quête spirituelle de Naamah, et sa mention de Lustoria fit naître un éclat de reconnaissance dans ses yeux. Bel connaissait ce royaume, non pas par de simples récits, mais grâce à la collaboration étroite entre Lustoria et le Lys, une maison close prestigieuse où elle avait souvent envoyé ses guerrières pour des échanges culturels et des alliances stratégiques.

— "Tu ne m’embêtes absolument pas" répondit Bel d’une voix chaude et rassurante, ses yeux dorés plongeant dans ceux de la prêtresse avec une intensité protectrice. "Au contraire, ta présence est un honneur. Nous sommes des guerrières, mais nous savons aussi accueillir ceux qui ont besoin d’un refuge. Tu peux rester ici aussi longtemps que tu le souhaites, le temps de te reposer et de retrouver tes gardes, ou de décider de la suite de ton voyage."

Bel se redressa légèrement sur ses coussins, sa queue s’agitant doucement derrière elle, un mouvement instinctif qui trahissait sa nature démoniaque. Elle tendit une main vers la table basse pour attraper une petite cloche en argent, qu’elle fit tinter délicatement. Quelques instants plus tard, une soldate entra dans la tente – une femme élancée aux cheveux noirs tressés, portant une armure légère ornée de motifs infernaux. Elle inclina la tête avec respect, attendant les ordres de sa reine.

— "Astra," dit Bel, sa voix ferme mais empreinte de douceur, "prépare un bain chaud pour notre invitée, et fais apporter des vêtements propres... Sauf si elle veut rester nue, ça ne me dérange pas. Ensuite, envoie un éclaireur dans les environs pour repérer les gardes de la prêtresse. Ils doivent être informés de sa sécurité."

Astra hocha la tête, murmurant un "Oui, ma reine," avant de quitter la tente pour exécuter les ordres. Quelques minutes plus tard, elle revint discrètement, s’inclinant à nouveau. "Le bain est prêt, ma reine," annonça-t-elle, avant de se retirer. Bel esquissa un sourire satisfait, désignant une tenture rouge et or à l’autre bout de la tente. Derrière cette tenture, grâce à la magie spatio-temporelle qui structurait l’espace de sa tente, une pièce d’à côté abritait une salle de bain luxueuse. Cette magie, héritée des arcanes infernales, permettait à Bel de créer des dimensions supplémentaires au sein de son camp, offrant confort et intimité malgré l’apparence extérieure modeste de la tente.

La salle de bain :

Bel reporta son attention sur Naamah, un sourire apaisant sur les lèvres. Elle attrapa une nouvelle grappe de raisins et en détacha quelques-uns, les posant sur un petit plateau qu’elle fit glisser vers la prêtresse, l’invitant à se servir.

— "Un bain chaud t’attend juste là, derrière la tenture," dit-elle, son ton maternel contrastant avec son apparence imposante, en désignant la tenture rouge et or. "C’est une salle de bain que j’ai fait apparaître grâce à la magie spatio-temporelle – un petit luxe que je m’accorde, même en campagne. Tu y trouveras tout ce dont tu as besoin pour te détendre après cette épreuve. Et je ferai tout pour retrouver tes gardes. En attendant, quand tu seras prête, parlons de toi… Lustoria, dis-tu ? Je connais ce royaume grâce au Lys, une maison close prestigieuse avec laquelle nous collaborons souvent. Le Lys et Lustoria partagent une philosophie commune – la célébration du plaisir comme un art sacré – et nous avons établi un partenariat pour échanger des savoirs et renforcer nos liens. Mes guerrières ont, quelques fois, visité Lustoria pour apprendre des pratiques sensuelles. Tes Dieux… ils doivent être des divinités fascinantes pour inspirer une prêtresse comme toi. Raconte-m’en plus, si tu veux bien, quand tu seras reposée."

Bel s’adossa davantage contre les coussins, son corps écarlate luisant doucement sous la lumière des lanternes, sa nudité assumée ajoutant une aura de liberté à son attitude. Elle prit une autre gorgée de vin, ses yeux ne quittant pas Naamah, attentive à chaque réaction de la prêtresse. Elle sentait une connexion naissante avec cette femme, une prêtresse dévouée à ses Dieux mais aussi une âme en quête de découverte, tout comme Bel l’avait été lorsqu’elle avait exploré Terra pour tisser des alliances comme celle avec le Lys.

— "Et si tu as besoin de quoi que ce soit – nourriture, repos, ou même une escorte pour poursuivre ta mission – tu n’as qu’à demander," ajouta-t-elle, sa voix vibrante d’une sincérité profonde. "Mes guerrières et moi sommes ici pour toi. Et qui sait… peut-être que certaines d’entre elles pourraient être intéressées par ton culte. Nous, démons, avons aussi nos propres croyances, mais tes Dieux pourraient trouver leur place parmi nous, surtout si leurs enseignements résonnent avec les valeurs de plaisir et d’harmonie que nous partageons avec Lustoria et le Lys."

Bel esquissa un sourire malicieux, ses yeux pétillant d’une curiosité sincère. Elle attrapa un fruit – une prune juteuse – et mordit dedans, le jus coulant légèrement sur ses lèvres écarlates. Elle s’essuya d’un geste gracieux, attendant la réponse de Naamah, prête à écouter ses récits sur Lustoria et ses Dieux, ou à lui laisser le temps de se détendre dans le bain, tout en veillant sur elle comme une protectrice bienveillante.

Tout en expliquant pourquoi Naamah était ici, elle regardait Bel boire son verre avant de le reposer sur la table passe. Continuant toujours ses explications, son regard ne se relâchait pas sur les fait et gestes de la démone qui mangeait du raisin. Pour finir, elle avait dit tant qu’elle ne la gênait pas, elle voulait bien rester avec et ses troupes. En réponse, elle eut un comme quoi elle ne l’embêtait pas du tout, cela la rassura. Elle n’aimait pas imposer sa personne chez les autre, recevoir du monde au temple ne la gênait pas car elle faisait son travail là-bas, mais elle n’avait pas l’habitude d’être chez les autres. Elle lui disait qu’elle pouvait rester autant qu’elle le voulait, car sa présence était un honneur, car même si c’était des guérrieres, elles savaient recevoir ceux qui avait besoin d’un endroit où se réfugier. Comme l’était la prêtresse là tout de suite, elle avait besoin d’un endroit où se réfugier le temps de retrouver ses gardes et de décider de la suite de son voyage.

-Je pense que pour le moment, je vais rester avec vous et vos femmes le temps de me reposer. Je verrai par la suite ce que je ferai de mon voyage. Merci à vous.

A peine avait-elle finit de parler Naamah, regarda Bel se redresser pour prendre une cloche en argent pour la faire tinter avec délicatesse. Pas longtemps après une guerrière rentra habillé de son armure, elle inclinat la tête, comme si elle attendait des ordres. La Reine l’appela Astra, ce qui devait être le nom de la femme qui venait d’arriver. Elle lui parla d’une voix ferme, mais avec tout de même un mélange de douceur. On demandait qu’un bain soit préparé pour la blonde avec des vêtements, ayant aussi le choix de rester nue, si cela ne la dérangeait pas. Ensuite, elle demandait qu’un éclaireur soit envoyé pour repérer les gardes de Naamah pour qu’ils soient informé de sa sécurité. La prêtresse prit la parole pour indiquer à quoi ils ressemblait, sur leurs armures se trouvaient deux symboles. Un soleil pour le Dieu de l’Aurore et un croissant de lune pour le Dieu du Crépuscule. Ajoutant que leurs armures étaient blanches, elle essayait d’ajouter le plus de détails possible. Afin de facilité à l’éclaireur ce qu’elle devait chercher.

Quelques minutes passèrent avant qu’Astra revienne pour dire que le bain était prêt, avant de se retirer. Voyant la main de sa sauveuse désigner une tenture rouge et or, c’est là que se trouvait la salle de bain. Finissant son verre, Naamah le posa sur le côté avant de se lever avec une certain grâce, remerciant Bel avant de se diriger vers le lieu où elle pourrait retirer la poussière qui était sur sa peau.

Avant d’y rentrer, elle apprit que cette salle de bain avait été fait apparaître grâce à la magie spatio-temporelle. C’était un luxe que s’autorisait la reine lorsqu’elle était en campagne. Elle y trouverait tout ce qu’elle pourrait avoir besoin, elle disait aussi qu’elle ferait tout pour retrouver ses gardes. Même si cela mettait quelques jours, au fond d’elle cela ne la gênait pas, elle était dans un endroit sécurisé où personne s’en prendrait à elle. Puis la démone formula la demande que Naamah parle un peu plus d’elle et de Lustoria et aussi des Dieux qu’elle servait avec une certaine fascination. Elle apprit aussi que Bel connaissait un peu Lustoria dû à la collaboration du Lys et de la où elle était née. La prêtresse en avait entendu parlé, mais n’avait jamais franchi le cap d’aller à leurs rencontres.

-Je vous raconterais tout ce que vous voulez savoir. C’est la moindre des choses de que je peux faire pour vous remercier à vous qui m’offrait l’hospitalité. Je pense que si j’ai la moindre demande, même un simple repas, je sais que vous ferrez en sorte qu’on me l’apporte. Pour ma mission cela peut attendre que nous fassions connaissance et que je réponde à toutes vos questions ma reine.

Vers la fin de sa phrase, Naamah avait prit une voix plus sensuelle, comme si elle lançait une invitation pour quelque chose. Depuis que les deux Dieux étaient arrivés, elle faisait preuve d’un peu plus de sensualité, malgré le corps qu’elle avait qui poussait au désir. Surtout depuis qu’elle avait apprit que la Déesse Aphrodite était une des femmes qui partageait sa couche avec le Dieu Evaldril.

Passant la tenture, la prêtresse entra dans une salle de bain sombre, éclairait par des vitraux rouges, où se trouvait divers « dessin ». elle trouvait le lieux sublime, comparé à la salle de bain du temple qui était dans des tons plus claires. Cela la changeait, elle voyait que même des couleurs sombres pouvaient bien s’associer. Retirant le fin string qu’elle portait, elle rentra dans l’eau chaude. Ce qui la fit poussait un soupire de bien être, une fois entièrement dedans, elle retira l’élastique qui tenait ses cheveux en queue de cheval. Ceci tombèrent autour d’elle, flotant sur la surface de l’eau. Fermant les yeux, elle laissa tout le stress accumulé partir, pour enfin retrouver une certaine sérénité. Une fois « calmé », elle plongea tout son corps, ainsi que sa tête dans l’eau, il fallait qu’elle enlève toute la poussière qui s’était déposé sur elle.

Ressortant la tête de l’eau quelques minutes après, elle entreprit de commencer à se laver, commençant par ses longs cheveux. Qu’elle lava et rinça autant que possible avec la poussière au lieu d’être blanc, ils étaient devenue ternes. L’eau qui était transparente à son arrivé, commencé à s’assombrir. Une fois ses cheveux fait, elle s’attaqua à son corps. Prenant le savon dans ses mains, elle commença à le passer sur son corps délicatement. Lorsqu’elle prenait son bain, Naamah aimait prendre soin d’elle, alors elle pouvait y passer des heures. Sauf qu’elle n’était pas chez elle, elle n’allait pas mettre des heures cette fois-ci. Juste le temps de bien enlever toutes les impureté qui couvrait son corps. Elle n’arrivait pas à trouver l’odeur du savon qu’elle utilisait, elle l’appréciait bien, elle se dit qu’elle demandera à la démone à quoi était fait ses produits. Sur d’être propre de partout, la prêtresse sortit de l’eau, attrapant une première serviette pour sécher ses cheveux. Elle savait qu’elle ne pourrait pas les sécher entièrement, elle pouvait juste retirer le surplus d’eau et ils finiraient par sécher tous seuls. Vu que la serviette était trempé, elle se permit d’en prendre une autre pour sécher son corps délicatement. Tout les gestes qu’elle faisait sur son corps était fait tendrement.

Une fois séché, Naamah hésitait sur le fait de choisir entre s’habiller ou rester nue… Réfléchissant un moment, elle décida de rester nue, la personne qui l’accueillait ne ressentait aucune gêne sur le fait d’être nue. Alors pourquoi couvrir son corps, alors que la nudité était accepté sous cette tente. Avant de sortir de la salle de bain, elle replia les serviettes utilisé, posant son sous-vêtement sale dessus pour faire comprendre ce qu’elle avait utilisé.

Sortant de la salle de bain par la tenture, Naamah se montrait nue, les cheveux détaché qui tombaient en cascade sur son corps, arrivant jusqu’à ses reins. Sûr d’elle, elle alla reprendre sa place en face de Bel.

-Merci pour ce bain, cela m’a fait du bien, mais je voulais savoir, vos produits ont une odeur que je ne connais pas, mais j’aimerais savoir à quoi ils sont fait. Car j’ai appréciait leurs odeurs.

Elle laissa à la démone le temps de répondre avant de reprendre la discussion.

-Du coup vous souhaitez que je commence par quoi pour mon récit.

Bel observait Naamah avec une attention mêlée de curiosité et de bienveillance, ses yeux dorés scintillant sous la lumière douce des lanternes magiques suspendues dans la tente. La prêtresse venait de s’éclipser derrière la tenture rouge et or pour prendre son bain, et Bel, installée confortablement sur les coussins moelleux, sirotait son vin rouge sombre, le goût fruité glissant sur sa langue tandis qu’un sourire malicieux se dessinait sur ses lèvres écarlates. La nudité de Naamah, lorsqu’elle avait retiré son voile pour ne garder qu’un léger string, avait éveillé une étincelle d’admiration chez la reine démoniaque. Le corps blanc et délicat de la prêtresse, dépourvu de cicatrices, contrastait avec la peau écarlate et musclée de Bel, et cette pureté, presque sacrée, résonnait avec l’aura sensuelle que Naamah dégageait inconsciemment.

Mais Bel, en tant que démoniaque reine d’un royaume infernal, n’était pas du genre à se contenter de simples pensées. Elle voulait voir davantage, ressentir cette connexion naissante à travers un regard plus… intime. Elle posa son verre sur la table basse, attrapant un autre raisin noir qu’elle fit rouler entre ses doigts, ses yeux dorés s’illuminant d’une lueur rougeoyante alors qu’elle invoquait un sort ancien, une magie propre à son essence démoniaque. Murmurant une incantation dans une langue gutturale et infernale, elle activa un pouvoir lié à ses yeux : une vision spectrale qui lui permettait de voir à travers les murs et les obstacles, comme si elle était physiquement présente dans la pièce d’à côté. Ses pupilles s’élargirent, devenant deux flammes incandescentes, et une image nette de la salle de bain apparut dans son esprit, aussi claire que si elle se tenait là, à quelques pas de Naamah.

La salle de bain, un espace luxueux créé par la magie spatio-temporelle, était baignée d’une lumière tamisée filtrée par des vitraux rouges ornés de motifs abstraits, projetant des ombres dansantes sur les murs sombres. L’eau fumante du bain, contenue dans une large baignoire en pierre noire polie, réfléchissait les lueurs rouges, et Naamah, nue, venait de retirer son string, révélant chaque courbe de son corps avec une grâce naturelle. Bel sentit une chaleur traîtresse monter en elle alors qu’elle observait la prêtresse entrer dans l’eau, un soupir de bien-être s’échappant de ses lèvres pulpeuses. L’eau enveloppa le corps de Naamah, ses longs cheveux blonds se déployant autour d’elle comme une auréole dorée flottant à la surface, et Bel ne put s’empêcher de suivre chaque mouvement avec une fascination grandissante.

Naamah plongea sous l’eau, et lorsqu’elle remonta, des gouttelettes glissèrent sur sa peau blanche, scintillant comme des perles sous la lumière rouge des vitraux. Elle attrapa le savon, un mélange d’huiles infernales et d’essences de fleurs sombres, une création de Bel elle-même, et commença à le passer sur son corps avec une tendresse infinie. Bel, à travers sa vision démoniaque, sentit son souffle se couper alors que Naamah faisait mousser le savon entre ses mains, ses doigts glissant lentement sur toutes les parties de son corps. Bel sentit une vague de désir l’envahir, sa queue s’agitant derrière elle, un mouvement instinctif trahissant son excitation.

Naamah offrait à Bel des vues parfaites sur son corps, l’eau ruisselant en cascades le long de sa silhouette. Bel, captivée, sentit une pulsion presque irrépressible de rejoindre Naamah dans ce bain, de laisser ses mains remplacer celles de la prêtresse, de sentir la chaleur de sa peau contre la sienne. Mais elle se retint, son rôle de protectrice prenant le dessus sur ses désirs. Elle murmura une nouvelle incantation pour couper le sort, ses yeux retrouvant leur éclat doré habituel, et elle prit une profonde inspiration, son cœur battant plus vite que d’ordinaire.

Lorsque Naamah revint dans la pièce principale, nue, ses cheveux blonds encore humides tombant en cascade, Bel avait repris une posture détendue, bien que ses yeux trahissaient une lueur de désir qu’elle ne pouvait entièrement masquer. Elle observa Naamah reprendre sa place sur le coussin, sa nudité assumée résonnant avec celle de Bel, et un sourire chaleureux étira ses lèvres écarlates à la question de la prêtresse sur l’odeur des produits.

— "Le savon que tu as utilisé est fait à partir d’huiles infernales, extraites des fleurs de feu qui poussent dans mon royaume," répondit Bel, sa voix grave et veloutée, une note de fierté perçant dans ses mots. — "Elles sont mélangées à des essences de roses noires et à une touche de musc de dragon, un ingrédient rare qui donne cette odeur envoûtante. Je suis ravie que tu l’aies appréciée… Ton corps semble l’avoir bien accueilli."

Elle laissa ses yeux parcourir la silhouette de Naamah un instant, un regard appréciateur mais respectueux, avant de reporter son attention sur la table basse pour attraper une nouvelle grappe de raisins. Elle en détacha un et le porta à ses lèvres, le croquant avec une lenteur délibérée, tout en répondant à la seconde question de Naamah.

— "Pour ton récit… commençons par tes Dieux," dit-elle, sa voix prenant une teinte curieuse et engageante. — "Raconte-moi leur histoire, leurs enseignements… et comment une prêtresse aussi gracieuse que toi est devenue leur dévouée servante. Je veux tout savoir de Lustoria et de ce qui t’anime."

Bel s’adossa contre les coussins, son corps écarlate luisant sous la lumière des lanternes, sa nudité assumée ajoutant une aura de liberté et de puissance à sa présence. Elle tendit une main pour remplir à nouveau leurs verres de vin, en offrant un à Naamah avec un sourire encourageant, ses yeux dorés scintillant d’une curiosité sincère, mêlée d’une pointe de désir qu’elle gardait soigneusement sous contrôle. Elle était prête à écouter, à tisser un lien plus profond avec cette prêtresse, tout en gardant en mémoire les images envoûtantes qu’elle avait vues à travers son sort démoniaque.

Ayant finit son bain, Naamah était revenue dans son plus simple appareil, ce qui veut dire nue. Reprenant place sur le coussin où elle s’était assise un peu plus tôt. Elle lui répondit que ce savon était fait avec des huiles infernales qui provenaient d’une fleur de feu qui pousse dans son royaume, ajouté l’essence de roses noires et une touche de musc de dragon, qui était rare, ce qui ajoutait cette odeur qui l’avait envoûté. La démone était fière que la prêtresse l’ait apprécié, ainsi le fait que son corps l’ait bien accueillit. Habituellement Naamah utilisait un savon au lait d’ânesse qui donnait une certaine douceur à sa peau, que des gens appréciaient beaucoup.

-Est-ce que je peux me permettre ma Reine d’en avoir avant de vous quitter ? J’aimerai pouvoir l’utiliser de temps en temps pour moi seule. Puis cela me fera penser à vous lorsque je l’utiliserais.

La blonde ne savait pas si sa demande allait être positive. Car si elle arrivait à en avoir elle le cacherait pour que personne puisse l’utiliser sauf elle. Puis ça serait un souvenir de son voyage et la rencontre de Bel qui prenait soin d’elle. Car elle l’avait remarqué que la démone faisait attention à elle comme si elle était une chose fragile qu’il fallait protéger le plus possible.

Par la suite, Naamah avait demandé par quoi elle devait commencer son récit. Elle pouvait commencer par n’importe quoi, mais elle voulait savoir ce que désirait de savoir le plus la femme. Le choix fut porté sur les Dieux qu’elle servait, elle voulait tout savoir sur eux et pourquoi une prêtresse comme elle était devenue aussi dévoué envers eux. Ainsi tout savoir sur Lustoria et de ce qui l’anime, cela sera une chose plus difficile à faire, mais elle allait y arrivait.

-Pour commencer je suis à leur service depuis que j’ai seize ans, donc cela fait six années que je me voue à eux. Pour commencer nous avons Evaldir qui est le Dieu du Crépuscule et Uldïr qui est le Dieu de l’Aurore. Ceux sont deux frère totalement opposé, Evaldir est plus sévère que son frère Uldïr. Ils sont surtout là pour veiller sur le royaume de Lustoria, surtout depuis l’arrivé des quatre cavaliers du plaisir qui sont arrivé. Car ils avaient pour bute de changer la façon de comment est Lustoria. La corrompre, du coup grâce aux deux Dieux il y a une certaine coalition qui s’est faite. Ce n’est pas simple de toujours les surveiller. Pour ça que je m’occupe du temps qui les accueilles tout en faisant des rituels important aux moins deux fois par mois minimum.

La prêtresse fit une pause pour se lever en attrapant son verre, faisant un peu comme chez elle. Elle se servit un verre de vin que la démone lui proposait, avant de retourner à sa place. Lorsqu’elle bougea, cela permettait de voir son corps pâle sans imperfection. Une fois assisse, elle porta le verre de vin à sa bouche pour y boire une gorgée. Sans le vouloir un peu de liquide rouge glissa au coin de sa bouche, qu’elle lécha de façon sensuel. Tout cela sans, s’en rendre compte que cela pouvait provoquer du désire chez certaines personne, surtout la personne en face d’elle. Une fois fini elle reprit son récit.

-Pour le moment, je suis seule dans le temple à m’occuper de toutes les offrandes, les requêtes ainsi que les rituels. C’est la première fois que j’ai quitté Lustoria, j’ai prétexté des vacances, mais je cherche aussi à côté des adeptes pour me suivre. A Lustoria nous avons peu de criminalité, ceux qui rend l’archipel paisible. Comme je vous l’ai dit, il y a juste le petit « conflit » entre les cavaliers et les Dieux, mais pour le moment c’est calme. Bien que je sois dévoué aux deux Dieux, je n’ai jamais voyagé car je ne me sentais pas prête, puis j’avais peur qu’ils le prennent mal. Mais vu que j’ai décidé de les servir très jeune, j’ai en moi un peu envie de vivre ma vie, ainsi faire de nouvelles connaissances. Par moment je me sens seule et oublié dans le temple. La seule façon que j’ai trouvé pour étancher ma soif de connaître le monde extérieur, c’était de demander à ceux qui venaient visiter le temps de me parler de l’extérieur ou bien de me ramener des livres pour que je puisses voyager avec mon imagination….

Naamah continuait de parler avant de terminer, ce qu’elle avait à dire. De plus elle avait parlé des sentiments qu’elle ressentait avant de décider de voyager. Certes le début de ce voyage ne fut pas des plus amusant, mais elle avait rencontré Bel. Celle qui l’avait sauvé avant qu’elle ne soit vendu ou bien pire encore. Donc lui raconter tout, lui permettait de se confier à quelqu’un, espérant juste que cela resterait entre elles. Pensant avoir tout dut, elle prit son verre pour boire. Elle connaissait ses limites avec l’alcool, donc elle faisait attention à ne pas trop boire. Il fallait qu’elle garde sa lucidité, pour répondre au demande de la Reine.

-Voulez-vous que je complète certains points ? Ou vous avez des questions auquel je peux répondre. Je veux que vous soyez satisfaite sur tout ce que je vous raconte.

Bel se laissa aller contre les coussins, sa peau luisant doucement sous la lumière chaude des lanternes, la chaleur de son corps se mêlant à l’atmosphère de la tente. La voix de Naamah, douce mais empreinte de dévotion, emplissait l’espace tandis qu’elle parlait de ses Dieux, Evaldir et Uldïr, les Dieux du Crépuscule et de l’Aurore, et de ses années de service à leur cause. Son corps pâle, maintenant nu comme celui de Bel, se mouvait avec une grâce qui éveillait en la démone un désir brûlant, impossible à ignorer. La manière dont le vin avait glissé des lèvres de la prêtresse, sa langue le recueillant avec une sensualité inconsciente, fit frissonner l’échine de Bel, sa queue remuant avec impatience. La reine garda une expression composée, mais ses yeux dorés s’attardèrent sur Naamah, absorbant la vue de sa peau immaculée et de ses cheveux blonds humides encadrant son visage, une invitation silencieuse qu’elle ne comptait pas laisser passer.

Le récit de la prêtresse toucha Bel, six ans de dévouement au temple, le poids de la solitude, l’envie d’explorer au-delà des rivages de Lustoria. La démone comprenait ce désir, elle qui avait autrefois lutté pour s’extraire des profondeurs infernales afin de tracer sa propre voie. Lorsque Naamah fit une pause, sirotant son vin avec précaution, une vague de protectivité envahit Bel, mêlée d’une attirance qu’elle ne souhaitait plus refréner. Cette prêtresse, si fragile et pourtant si résolue, avait été jetée dans le danger, et Bel voulait non seulement la protéger, mais aussi la rapprocher d’elle.

« Tu as porté un fardeau bien lourd pour quelqu’un d’aussi jeune, » murmura Bel, sa voix un grondement velouté teinté de chaleur. Elle se redressa lentement, glissant sur les coussins pour se rapprocher de Naamah, jusqu’à ce que leurs corps ne soient plus qu’à quelques centimètres l’un de l’autre. Elle posa une main légère sur le genou de la prêtresse, sa peau écarlate contrastant avec la pâleur de Naamah, tandis que sa queue se recourbait doucement autour d’eux. « Six ans, ce n’est pas rien, Naamah. Ton dévouement envers Evaldir et Uldïr en dit long, et je comprends pourquoi ils t’ont choisie. Mais ton désir de vivre, de chercher au-delà des murs du temple – c’est une force aussi. J’admire cela. »

Bel tendit la main vers la carafe, versant lentement un peu de vin dans le verre de Naamah avant de remplir le sien, ses mouvements délibérés permettant à son bras de frôler légèrement celui de la prêtresse. L’arôme riche du vin se répandit dans l’air, se mêlant au parfum des huiles infernales encore présentes sur la peau de Naamah après le bain. La question de la prêtresse sur le savon résonna dans l’esprit de Bel, et elle sourit, une pointe de fierté dans le regard, tout en se collant un peu plus près, son épaule effleurant celle de Naamah.

« Bien sûr, tu peux en emporter, » répondit-elle, sa voix s’adoucissant tandis qu’elle tournait la tête pour plonger ses yeux dorés dans ceux de la prêtresse, leur visage maintenant si proches que leurs souffles se mêlaient. « Je demanderai à Astra de préparer quelques flacons de ce savon. Des huiles de fleurs de feu, de roses noires et une touche de musc de dragon, c’est un mélange rare, forgé dans les ateliers de mon royaume. Garde-les comme souvenir de notre rencontre. Et sache que, chaque fois que tu l’utiliseras, je serai avec toi en esprit. » Ses lèvres se courbèrent en un sourire taquin, ses yeux brillant d’une lueur malicieuse. « Cela dit, il sied magnifiquement à ta peau, presque comme s’il avait été fait pour toi. Je pourrais te le prouver en le faisant fondre sur toi moi-même, si tu me le permets. »

L’offre de Naamah de lui raconter davantage, ce ton sensuel qu’elle prit en l’appelant « ma Reine », fit naître une exaltation en Bel. La démone se déplaça encore, s’asseyant désormais tout contre Naamah, son corps nu pressé légèrement contre celui de la prêtresse, sa chaleur écarlate irradiant. Elle voulait encourager Naamah à se dévoiler, à lui révéler les profondeurs de son âme, tout en lui offrant un avant-goût de la liberté – et peut-être plus – qu’elle recherchait.

« Ton offre de tout me raconter est plus que généreuse, » dit-elle, sa voix descendant dans un murmure rauque, son souffle caressant la joue de Naamah. « Commence par les rituels – ceux que tu effectues pour Evaldir et Uldïr. Que comportent-ils ? Et parle-moi des Quatre Cavaliers du Plaisir – comment défient-ils tes Dieux ? Je suis fascinée par cet équilibre que tu maintiens, et j’aimerais comprendre le cœur de Lustoria à travers tes yeux… contre les miens. »

Bel prit une gorgée lente de vin, laissant le goût s’attarder, son bras désormais enroulé autour des épaules de Naamah pour la rapprocher davantage. La tente semblait se rétrécir, l’espace entre elles chargé d’une tension électrique. La reine percevait la vulnérabilité de la prêtresse, son besoin de connexion après des années d’isolement, et cela réveillait ses instincts protecteurs. Mais il y avait plus – une attirance irrésistible, un désir de voir jusqu’où cette prêtresse se laisserait aller dans son étreinte.

« Si tu veux, » ajouta-t-elle, sa voix prenant une teinte joueuse, son corps se pressant un peu plus contre celui de Naamah, « nous pourrions explorer cette solitude ensemble. Mon camp est à toi, et mes guerrières t’accueilleraient avec joie. Certaines pourraient même être intriguées par tes Dieux – le plaisir et l’harmonie sont des valeurs que nous partageons avec le Lys, après tout. Et si tu ressens le besoin d’une… compagnie plus proche, je suis là, tout contre toi. » Elle laissa les mots en suspens, une invitation explicite, sa queue s’enroulant légèrement autour de la jambe de Naamah tandis qu’elle observait sa réaction, prête à moduler son approche selon les signaux de la prêtresse.

Bel saisit une prune sur le plateau de fruits et y mordit, le jus tachant brièvement ses lèvres avant qu’elle ne le lèche avec une lenteur calculée, son visage si près de celui de Naamah que leurs lèvres auraient pu se toucher. Ses yeux croisèrent ceux de la prêtresse, mêlant chaleur, curiosité et une passion qu’elle laissait désormais s’exprimer librement. « Prends ton temps. Il n’y a pas de hâte. Raconte-moi ce qui te motive, ce qui te pousse – et si tu as des questions pour moi, je suis un livre ouvert. Mon royaume, mes batailles, mes désirs… ils font tous partie de moi. Tout comme tes Dieux font partie de toi. »

Bel resta là, collée à Naamah, son cœur battant d’une anticipation mêlée d’un désir ardent. La présence de la prêtresse était un cadeau, une occasion de relier leurs mondes, et elle entendait la chérir – que ce soit par la conversation, la protection, ou une intimité plus profonde, selon le chemin que Naamah choisirait de suivre.

Son récit terminé, Naamah buvait son verre doucement tout en écoutant ce que disait sa sauveuse. Elle lui disait qu’elle avait porté un fardeau bien lourd pour son âge, certes mais c’était elle qui avait choisi cette voix aussi. Elle n’allait pas revenir en arrière, c’était son choix à seize ans, mains tout était fait elle ne pouvait rien dire ou revenir en arrière. Il était trop tard… De toute façon revenir sur son engagement était une chose qu’elle ne penserait même pas à faire. Bien qu’elle regardait la démone, elle la vit se rapprocher d’elle, leurs corps ne se touchaient pas encore pour le moment. Elle l’écoutait toujours soigneusement, comme si elle était « envoûté » par sa voix. Elle disait comprendre pourquoi les Dieux que la prêtresse servait, elle l’avait choisi. Mais que son envie d’aventure et de voir au-dessus des murs du temple était comme une force et qu’elle admirait cela. Ce qui fit rougir légèrement la jeune femme, elle n’avait jamais parlé de ce qu’elle voulait. Après c’était aussi un peu de sa faute, c’est elle qui avait choisi cette voie, mais vu qu’elle était jeune. Elle ne s’attendait pas à avoir se genre de « pulsion », de vouloir découvrir le monde, des personnes et bien plus encore.

Par la suite le sujet de conversation fut changé, pour revenir sur la question que la prêtresse avait posé. Bien que Bel lui resservait dans son verre, leurs peaux se touchaient légèrement, cela ne la gênait pas. Limite à ses yeux, elle voudrait se coller un peu plus à elle pour profiter de sa « chaleur », mais elle n’osait pas bougé. Elle était une invité et elle ne voulait pas faire un mauvais pas. Elle acceptait qu’elle en emporte avec elle, cela la fit sourire. Alors que leurs visages étaient proches à présent, leurs souffles se mêlaient doucement. Pendant ce temps, elle écouta que la Reine dire qu’elle demandera à Astra de lui préparer des flacons du produits qu’elle avait utiliser lors du bain. De plus elle lui disait cas chaque fois qu’elle l’utiliserait, elle penserait à elle dans son esprit.

- C’est le but, être la seule à l’utiliser et penser à vous à ce moment-là.

Le vin commençait à lui monter à la tête, mais elle était toujours lucide, c’était juste sa langue qu’il parlait plus vite que son cerveau réfléchissait. La démone lui disait que le produit lui allait parfaitement bien à sa peau, comme si il avait été fait pour elle. La jeune femme bougea un peu sur le coussin gêné, personne ne lui avait parlé de cette manière. Alors elle sentait une petite gêne qui disparaîtrait aussi vite, qu’elle était venue. La Reine lui proposa de lui prouvait en le faisant fondre sur sa peau directement, si elle lui permettait de la toucher.

-Je vous en prie, vous pouvez le faire fondre sur mon corps et me toucher. Je n’ai pas fait de vœux de chasteté ou autre. Je suis libre de choisir qui me touche ou non.

Cela sonnait comme une invitation à vrai dire, comme l’avait dit Naamah, elle n’avait pas fait vœux de chasteté ou autre. Elle était totalement libre de choisir qui avait le droit de toucher son corps que cela soit un homme ou une femme.

Elle sentit le corps de la démone se collait au siens, elle n’éprouvait pas de gêne. Comme si elle attendait que ça au fond d’elle. Alors elle se laissa du coup aller et se coller le plus possible contre la femme. Celle-ci lui demandait de lui expliquer les rituels qu’elle faisait au temple, de quoi cela comportait. Lui parlait aussi des quatre cavaliers du Plaisir, comment ils défiaient ses Dieux. Tout ce que voulait la démone c’était de comprendre le coeur de Lustoria à travers les yeux de l’humaine.

Avant qu’elle puisse répondre, un bras entourait ses épaules, ce qui la rapprochait plus de sa sauveuse. Elle s’entait elle aussi une certaine tension qui montait progressivement. La Reine disait que son camps était à Naamah aussi et que ses guerrières l’accueillerait avec joie et d’autres pourraient être intrigué par les Dieux qu’elle s’occupait. Elle rajouta en plus du Lys avec qui elles partageaient des choses. Et que si la prêtresse ressentait le besoin de compagnie, Bel était là pour elle. La regardant prendre une prune, elle réfléchissait par quoi ou ce qu’elle pouvait faire. Elle avait tout son temps pour tout lui racontait et qu’elle pouvait aussi lui poser des questions sur elle. Disant qu’elle était un livre ouvert, que tout ce qu’elle avait vécu faisait parti d’elle, comme les Dieux qui faisaient parti de Naamah. Souriante, elle prit l’initiative de venir se mettre sur les genoux de sa sauveuse. Pas à cheval, juste assisse sur ses jambes qui étaient croisée, ses fesses tombaient dans le trou que cela faisait, ce qui lui permettait d’être proche d’elle, même si elle parlait d’autre chose. C’était un rapprochement doux et elle espérait ne pas être rejeté, mais vu comment Bel s’était rapproché de Naamah. Il y avait peut de chance d’être rejeté. Elle prit par la suite la parole.

-Pour ce qui concerne les rituels, je change de vêtements, là vous m’avez vu avec une tenue assez révélatrice, mais lors des rituels je porte une robe blanche qui cache pratiquement tout mon corps. Je pose les offrandes que les citadins viennent déposer, j’allume des bougies aux couleurs des Dieux. Ensuite, je m’en ferme dans la pièce seule, me mettant au milieu à genoux et je pris deux jours de suite sans bouger. Mais avant je jeûne une semaine pour que tout soit parfait. Il arrive que des personnes m’aident à tout installer le plus vite possible, seulement les objets lourds, le reste est à ma charge. Je fais ce rituel, deux fois par mois un le premier jour du mois et l’autre à la moitié du mois. Pour ce qui concerne les quatre Cavaliers c’est que lorsqu’ils sont en sortie leurs pouvoirs ne sont pas totalement contrôler, je sais que cela pousse les gens à se faire plaisir en pleine rue. C’est un de leur esclave qui m’a raconté cela, Yoan est gentil, il vient m’aider en cachette car il sait que son Maître serait contre. J’ai beau lui dire de ne pas prendre de risque pour moi, il en fait cas sa tête sur ça. Je sais qu’il vit avec l’esclave du Roi des Cavaliers, je connais juste son nom c’est Sanitas un hybride chat qui vient de Mijak. Donc il y a un maintient de surveillance léger pour le moment. Les citadins me disent quand ils sont de sorties pour éviter que je les croise et que je me fasse avoir par l’un d’eux ou bien aussi pour rapporter si ils font des bêtises. Je ne suis pas vraiment fière « d’espionner » de cette façon, mais je veux que le calme et l’ordre restent sur Lustoria.

Naamah n’était pas fière d’espionner avec l’aide des citadins de Lustoria, mais la paix de cette archipel n’avait pas de prix à ses yeux.

-Maintenant parlez moi un peu de vous ma Reine. Vos combats, votre royaume ou tout ce que vous voulez me parler. Et aussi pourquoi il n’y a que des femmes dans vos rangs.

Vu qu’elle était sur les genoux de la Reine, Naamah se permit de poser sa tête sur sa poitrine, écoutant son coeur, tout en attendant de connaître son histoire.

Bel sentit le poids délicat de Naamah se poser sur ses genoux, ses fesses s’installant avec une grâce innocente dans l’espace entre ses jambes croisées. La chaleur de la prêtresse contre sa peau écarlate fit naître une onde de plaisir qui parcourut l’échine de la reine démoniaque. Ses yeux dorés, aux pupilles fendues, s’illuminèrent d’une lueur joueuse tandis qu’elle observait Naamah poser sa tête contre sa poitrine, écoutant le battement régulier de son cœur infernal. Un sourire pervers étira ses lèvres écarlates, révélant une pointe de croc, et sa queue sinueuse se glissa avec audace pour s’enrouler doucement autour de la jambe de la prêtresse, caressant sa peau pâle avec une tendresse provocante.

« Oh, tu te mets déjà si à l’aise… » ronronna Bel, sa voix grave et veloutée teintée d’une malice délicieuse. Elle glissa une main le long du dos nu de la prêtresse, ses doigts traçant des lignes brûlantes sur sa peau immaculée, s’arrêtant juste au creux de ses reins. « Ton petit cœur doit battre bien fort contre moi, n’est-ce pas ? J’aime ça… sentir ton abandon. Mais ne t’inquiète pas, je vais te raconter mon histoire – et peut-être un peu plus, si tu es sage. »

Elle inclina la tête, ses cornes frôlant légèrement les cheveux humides de Naamah, et prit une gorgée de vin avant de laisser le verre reposer sur la table. Sa main libre attrapa une prune juteuse, qu’elle porta à ses lèvres avec une lenteur calculée, laissant le jus couler sur son menton avant de le lécher avec une sensualité assumée, ses yeux rivés sur ceux de la prêtresse.

« Je suis Bel, “The Destroyer”, reine d’un royaume infernal où les flammes dansent et les âmes s’affrontent, » commença-t-elle, sa voix prenant une teinte théâtrale. « Née dans les entrailles d’un monde de chaos, j’ai grandi au milieu des combats, une enfant de la guerre avec une hache dans les mains et un feu dans l’âme. Ma mère, une reine déchue, m’a appris à survivre – ou plutôt, à dominer. J’ai pris le trône en défiant l’ancienne souveraine dans un duel sanglant, et “The Lucifer’s Fork” – » elle tapota l’arme massive posée à côté, ses lames encore tièdes d’une aura démoniaque, « – est devenue mon sceptre. Depuis, j’ai transformé ce royaume de guerre en un havre de paix, un lieu où toutes les races cohabitent, du démon au spectre en passant par les âmes perdues. Mais ne te méprends pas, ma chère… je reste une guerrière. Mes batailles sont légendaires, et mes ennemis tremblent encore en entendant mon nom. »

Elle laissa un silence chargé planer, sa main remontant doucement le long du flanc de Naamah, effleurant sa peau avec une intention claire mais retenue. « Quant à pourquoi seules des femmes peuplent mes rangs… » Elle marqua une pause, un sourire mystérieux jouant sur ses lèvres. « Disons que j’ai une faiblesse pour la beauté et la force féminines. Mes guerrières sont mes sœurs, mes amantes, mes confidentes. Les hommes ? Ils ont leur place ailleurs – mon royaume est un sanctuaire où la puissance féminine règne. Peut-être un jour te révélerai-je les détails… si tu me donnes une bonne raison de le faire. » Elle cligna d’un œil, sa queue resserrant légèrement son étreinte autour de la jambe de Naamah.

Bel se pencha plus près, son souffle chaud caressant l’oreille de la prêtresse. « Mais assez parlé de moi pour l’instant. Ton récit sur les rituels et ces Cavaliers du Plaisir m’a intriguée… et excitée, je dois l’avouer. » Sa voix baissa dans un murmure rauque. « Deux jours à genoux, un jeûne d’une semaine… tu es plus endurante que tu n’en as l’air, ma douce. Et ces Cavaliers… leurs esclaves qui t’aident en cachette ? Cela me donne des idées… Peut-être pourrais-je t’accompagner à Lustoria un jour, pour voir ces rituels de mes propres yeux – ou même y participer, hmm ? Imagine-moi, nue comme maintenant, t’assistant dans tes offrandes… » Elle gloussa, ses doigts traçant des cercles paresseux sur le dos de Naamah.

« Mais pour l’heure, » continua-t-elle, sa main glissant vers la carafe pour verser un peu plus de vin, « je veux te gâter. Tu as traversé une épreuve, et tu mérites un réconfort… spécial. » Elle trempa un doigt dans le vin et le passa lentement sur les lèvres de Naamah, avant de se pencher pour lécher le liquide avec une lenteur délibérée, ses lèvres frôlant celles de la prêtresse. « Dis-moi, ma belle prêtresse, as-tu déjà goûté à un plaisir qui dépasse les prières ? Si ce n’est pas le cas, je pourrais t’initier… avec toute la tendresse d’une reine démoniaque. »

Elle recula légèrement, laissant Naamah absorber ses mots, son sourire pervers mêlé d’une tendresse sincère. « Pose-moi toutes les questions que tu veux, ma douce. Mon royaume, mes désirs, mes secrets… ils sont à toi, autant que tu es à moi ce soir. Mais ne sois pas surprise si je te taquine un peu en retour. » Sa queue s’agita avec malice, et elle attira Naamah plus près, son corps pressé contre le sien, prête à écouter – ou à agir – selon les désirs de la prêtresse.

Naamah avait prit place sur Bel après son récit tout en posant sa tête sur la poitrine de celle-ci, écoutant son coeur battre. Sur une de ses jambes elle sentit la queue sinueuse de la démone s’en roulait dessus, elle caressait doucement sa jambe, cela lui provoquait de léger frissons. Elle l’entendit dire qu’elle se mettait déjà à l’aise, c’était plus fort qu’elle. La blonde avait envie de se rapprocher de la Reine, profiter de sa chaleur et sûrement de bien plus encore… Celle-ci lui disait que son petit coeur devait battre bien fort contre elle. C’était vrai, il était rare que la prêtresse prenne des initiatives, mais elle se sentait en confiance tout en étant collé à Bel. Alors pourquoi ne pas en profiter tant qu’elle était avec elle, surtout qu’il y avait des chances qu’elle le regrette le lendemain de ne pas l’avoir fait. Sa sauveuse rajouta qu’elle allait lui parler de son histoire et peut-être un peu plus si elle était sage. Un petit rire sorti de la bouche de la blonde.

-Je suis toujours sage ma Reine.

Naamah la regarda boire avant qu’elle ne prenne une prune ou elle croqua dedans et le jus coula sur les coins de ses lèvres. Alors qu’elle s’apprêtait à sortir sa langue pour venir récupérer le liquide, mais elle fut trop lente, noyant son regard dans celui de Bel qui lécha son propre montant. Ce simple geste alluma un petit feu en elle qui allait sûrement grandir dans pas longtemps si ça continuait. Maintenant la prêtresse allait en apprendre d’avantage sur cette Reine qui l’avait sauvé il y a quelques heures de ça. Elle allait prendre note de tout ce qu’on allait lui racontait. L’histoire commença et la démone prit une voix théâtrale pour lui racontait de sa naissance jusqu’à sa prise de pouvoir et comme elle était devenue Reine. Tout en la regardant tapoter « The Lucifer’s Fork » qui était son sceptre. Les changements qu’elle avait apporté dans son royaume où la guerre régnait de base avant de devenir un havre de paix. Faisant de ce lieux, un endroit pour toutes types de personnes. La prêtresse n’avait pas bouger sa tête de la poitrine de la Reine durant son récit. Peut-être qu’un elle voudra rencontrer ce royaume où vit cette femme. Vu qu’elle avait demandé pourquoi il n’y avait pas d’hommes dans ses rangs, c’était tout simplement qu’elle avait une faiblesse pour la beauté féminine. Ce qui conduisait au fait qu’elle aimait passer sa main sur le corps pâme de ma femme assise sur ses genoux.

-Ma Reine, comment faites vous pour avoir des enfants ? Surtout si vous êtes plus intéressé par la gente féminine.

Bravo Naamah avant parlé sans réfléchir, dès qu’une question lui venait en tête ; c’était plus fort qu’elle, il fallait qu’elle la pose avant de l’oublier.

-Dites vous pensez qu’un jour je pourrais voir et visiter votre royaume ? Je veux voir les changements que vous y avait apporté. Après si une humaine ne peux pas y aller je le comprendrais totalement.

Le récit finit, la blonde avait intrigué plus qu’elle ne le pensait la démone avec sa façon de faire ses rituels. De lui avoir parlé des Cavaliers et de leurs esclaves qui venaient l’aider, lui donnant aussi envie de voir et visiter Lustoria. Elle voulait voir les rituels que pratiquait Naamah, l’aider et pourquoi pas prier avec elle.

-Toutes personnes est bienvenue au temple sur Lustoria tant qu’on ne créait pas de grabuge. Le calme et la sérénité sont des choses importantes là-bas. Vous pourriez me regarder tout préparer et comment cela se déroule. Les portes ne sont jamais fermé lors des grands rituels, je demande juste à ce qu’on respecte ce qui a été mit en place depuis des années.

Naamah avait l’air un peu stricte sur ses rituels, mais ils étaient important à ses yeux. Donc toutes personnes qui osaient l’interrompre était vite sorti de la salle par des gardes. Il y avait peur de règles au temple, mais elle devait être respecté en tout point.

Elle la regarda trempé un doigt dans le vin pour enduire les lèvres de la blonde. Elle qui allait lécher le vin avec sa langue fut prit de cour, car ce fut celle de l’autre femme qui le fit avec lenteur. Elle disait vouloir lui donner un réconfort spécial après l’épreuve qu’elle venait de passer, la gâter, c’était ses mots. Souriante, Naamah prit l'initiative de se lever pour venir se mettre à cheval sur Bel, collant sa poitrine contre la sienne. Elle voulait la chaleur de la démone contre elle et aussi ailleurs… bien qu’elle lui disait qu’elle avait le droit de lui poser toutes les questions qu’elle voulait. Tous ses secrets était pour elle ce soir, tant qu’elle était à elle aussi. Une sourire apparut sur le visage de la blonde, ses mains venant encadrer le visage de sa sauveuse.

-Je pense que ça ne serra pas que ce soir, si vous voulez bien que je reste un peu plus longtemps.

Tout en venant doucement l’embrasser à la fin de sa phrase, essayant de faire passer le message de cette façon. Ce n’était pas le vin qu’elle avait bu qui parlait pour elle, elle était totalement consciente de ce qu’elle faisait. Ce n’était pas un petit baisser car elle s’attacha quelques minutes sur ses lèvres pour profiter de leurs chaleurs et du goût sucrée dû aux prunes manger un peu avant. Maintenant c’était de à voir si son geste allait fonctionner et que le feu animer en elle n’allait pas être oublié ou perdu par un rejet de la Reine.

Le feu dans les yeux dorés de Bel s’intensifia lorsque les lèvres de Naamah effleurèrent les siennes, ce baiser doux mais chargé d’une promesse silencieuse allumant une flamme infernale en elle. La chaleur de la prêtresse, pressée contre sa poitrine écarlate dénudée, attisait son désir avec une intensité presque insoutenable, et un sourire carnassier étira ses lèvres tandis qu’elle savourait le goût sucré des prunes mêlé à la détermination farouche de la blonde. La queue sinueuse de Bel se resserra légèrement autour de la jambe de Naamah, glissant avec une caresse possessive sur sa peau exposée, un mouvement fluide qui trahissait son impatience grandissante. Ses mains, larges et assurées, descendirent sans la moindre hésitation pour empoigner les fesses fermes et nues de la jeune femme. Elle les pétrit avec une audace délibérée, ses doigts s’enfonçant dans la chair tendre avec une avidité non voilée, un grognement de satisfaction montant de sa gorge profonde comme un écho de son pouvoir démoniaque.

« Ma douce prêtresse, tu me tentes beaucoup ainsi, ne pense pas t’en tirer à si bon compte. » murmura Bel d’une voix rauque, son souffle chaud effleurant le cou dénudé de Naamah avec une autorité naturelle. Ses mains glissèrent avec expertise, l’une remontant pour caresser la courbe sensuelle de sa hanche nue, l’autre s’aventurant plus bas, frôlant l’intérieur de sa cuisse exposée avec une lenteur provocante qui semblait défier le temps. Elle sentit le corps de Naamah frémir sous ses attouchements, sa peau nue réagissant au contact brûlant, et cela ne fit que renforcer son envie de la posséder davantage, de la marquer comme une conquête digne de son règne infernal. « Tu veux rester plus longtemps ? Alors sois mienne, et je te montrerai des plaisirs que tes Dieux eux-mêmes ignorent, des délices qui surpassent leurs rituels et leurs prières ! »

À la question innocente et un peu maladroite de Naamah sur la reproduction, Bel éclata d’un rire profond, un son qui résonna comme un roulement de tonnerre sous le ciel gris. Ses cornes scintillaient sous la lumière vacillante, captant chaque rayon comme des joyaux infernaux. « Tu te demandes comment une reine comme moi peut avoir des enfants sans hommes dans mes rangs ? Laisse-moi te répondre… de manière pratique, et ouvre bien tes yeux ! » D’un geste théâtral, elle invoqua une magie infernale, les flammes dansant autour de ses doigts avant qu’un service trois-pièces masculin n’apparaisse, se matérialisant avec une élégance surnaturelle entre ses jambes dénudées. Ce membre imposant, une extension de sa puissance démoniaque, se dressa fièrement, pulsant d’une chaleur vive qui semblait défier les lois de la nature. Elle guida Naamah avec une fermeté contrôlée, le frottant doucement entre ses fesses, suivant la raie avec une pression calculée, assez pour provoquer un frisson électrique sans aller trop loin.

« Voilà ma réponse, ma belle », susurra-t-elle, sa voix teintée d’une malice joueuse qui masquait une autorité implacable. « Je peux prendre toutes les formes, satisfaire tous les désirs qui naissent dans ton esprit. Avec cela, je peux engendrer une lignée si je le décide, ou simplement te combler au-delà de tes rêves les plus audacieux, te plonger dans un abîme de sensations que ton temple ne saurait imaginer. » Ses mains continuèrent leur exploration insatiable, l’une pétrissant toujours les fesses nues de Naamah avec une possessivité évidente, tandis que l’autre remontait pour effleurer sa poitrine dénudée, pinçant légèrement un mamelon avec une tendresse perverse qui trahissait son plaisir à dominer. « Et si tu viens visiter mon royaume, tu verras bien plus que des changements – tu goûteras à une liberté que ton temple ne peut offrir. Mes terres sont un sanctuaire pour celles qui osent s’abandonner à leur essence profonde, sans entraves ni regrets. »

Elle pencha la tête, ses lèvres frôlant l’oreille de Naamah avec une menace veloutée, son souffle chaud caressant la peau sensible comme une promesse de plus. « Veux-tu que je te guider dans ce voyage, ma douce. Ce soir, et tous les autres si tu restes vraiment, je pourrais te montrer les plaisirs dont je connais les techniques » Sa queue s’enroula plus haut sur la cuisse nue de la prêtresse, serrant avec une poigne possessive qui ne laissait aucune place au doute, tandis que le membre spectral maintenait son jeu provocateur, frottant avec une patience calculée, attendant la réponse de Naamah avec une impatience brûlante. Bel était prête à tout, à la séduire avec une intensité démoniaque, à la protéger comme une reine veille sur sa cour, à la faire sienne sous ce ciel gris qui semblait retenir son souffle, témoin de leur nudité exposée et de leur danse enivrante.

Naamah avait tout le contrôle sur ce qu’elle désirait ce soir, et ce qu’elle voulait, c’était passer la nuit avec sa Reine, qui lui répétait qu’elle la tentait beaucoup trop. Elle savait d’ailleurs qu’elle n’allait pas s’en tirer à si bon compte, et au fond d’elle, c’était aussi son intention : profiter de chaque instant. Devenir la chose de la Reine, ou simplement lui appartenir, ne lui déplaisait pas, mais elle savait qu’un jour ou l’autre, elle devrait rentrer chez elle. Pourtant, même si elle allait découvrir des plaisirs qu’aucun autre ne lui avait jamais révélés, son âme et son corps étaient presque déjà pris, et elle gardait une place dans son cœur pour sa sauveuse.

— Je serai à vous, ma Reine, ce soir et d’autres nuits encore… mais je devrai rentrer tôt ou tard. Nous trouverons une solution, un moyen pour que je puisse venir dans votre royaume, et vous à Lustoria, sans avoir à emprunter la voie maritime. Pourquoi pas un portail, installé dans ma chambre, pour que vous soyez libre d’y entrer à votre guise ?

La prêtresse n’était pas du genre à se laisser décourager : elle trouverait bien une solution pour revoir la Reine aussi souvent que possible. Il y a toujours une réponse à un problème, et elle comptait bien chercher avec Bel la meilleure des solutions.

Un peu plus tard, la blonde osa demander à Bel comment elle faisait, dans son royaume, pour avoir des enfants sans homme. La Reine lui répondit qu’elle allait lui montrer de manière très concrète, et qu’il lui suffisait d’ouvrir les yeux. Devant elle apparut alors un service trois-pièces masculin, qui vint se frotter contre ses fesses sans aller plus loin. À présent, elle savait comment la démone engendrait une descendance. Mais cette révélation ne fit qu’accroître l’excitation de l’humaine. D’une main délicate, un peu surprise mais animée d’un désir de donner du plaisir, elle entreprit de le caresser. Pendant ce temps, la démone la pelotait sans retenue, pinçant un de ses tétons, arrachant à Naamah un gémissement de plaisir. Elle était particulièrement sensible à cette zone, et le son qui s’échappa de sa bouche en était la preuve. Ce soir, elle voulait appartenir à la Reine, découvrir tout ce qu’elle avait à lui offrir.

— Alors je vous le demande, ma Reine… Comblez-moi cette nuit et celles qui suivront, jusqu’à mon départ, qui n’est de toute façon pas pressé. Quitte à ce que tout votre campement m’entende crier votre nom. Nous réfléchirons plus tard à la manière de nous retrouver, mais ne gâchons pas ce moment pour des préoccupations pareilles.

Même si, parfois, elle recevait la visite de ses Dieux, Naamah se sentait seule dans son temple. C’était cette solitude qui l’avait poussée à partir, à chercher une présence avec qui partager sa vie. Certes, elle avait risqué d’être capturée, mais Bel l’avait sauvée et lui offrait aujourd’hui tout ce dont elle avait besoin.

Un frisson parcourut la prêtresse en sentant le souffle chaud de la Reine à son oreille, lui promettant de la guider vers un voyage de plaisirs qu’elle ne connaissait pas encore. La queue de Bel se resserra autour de sa cuisse, signe de son impatience. Naamah, d’une voix douce et séductrice, lâcha le membre qu’elle caressait depuis tout à l’heure et reprit la parole :

— Faites-moi vôtre, ce soir et durant tout le temps que je serai avec vous, ma Reine. Mon corps est vôtre pour nos plaisirs charnels, et dans mon cœur… vous avez déjà une place, croyez-le.

L’humaine avait choisi de s’abandonner, de profiter de tout ce qu’on voulait lui offrir. Elle n’avait pas fixé de date pour son départ : cela pouvait durer des semaines, ou seulement quelques jours si la démone venait à se lasser d’elle. Mais Naamah savait qu’elle rentrerait un jour à Lustoria pour remplir son rôle de prêtresse. En attendant, elle voulait rester auprès de Bel, non seulement pour le sexe, mais aussi pour partager sa présence, et être comblée dans tous les sens du terme.

— S’il vous plaît, ma Reine… faites-moi découvrir tout ce que vous m’avez promis.

Depuis qu’elle avait dit « oui », Naamah avait l’impression que le temps filait trop vite. Elle voulait goûter à ces plaisirs promis, et en même temps satisfaire la démone en la suppliant. Ses mains se posèrent sur le visage de Bel pour l’attirer contre elle et l’embrasser avec avidité, cherchant à forcer ses lèvres à s’ouvrir. Elle voulait jouer avec sa langue, goûter à sa chaleur, retrouver la saveur du vin qu’elle avait bu plus tôt, et la douceur sucrée des prunes qu’elle avait croquées.

Bel sentit une chaleur ardente et pulsante envahir son être, un feu primal jaillissant de son âme alors que les mots suppliants de Naamah vibraient dans l’air saturé de désir, ses lèvres humides et gonflées frémissant après leur baiser passionné. Nue, la Reine laissait sa peau luisante capter la lueur vacillante des lumières, ses courbes voluptueuses scintillant sous la lumière dansante. Ses yeux d’ambre brillèrent d’une lueur prédatrice, un sourire malicieux étirant ses traits délicats, tandis que sa queue épaisse et sinueuse se resserra autour de la cuisse de Naamah. La texture douce mais ferme glissa sur sa peau pâle, un geste possessif trahissant une impatience grandissante qui faisait onduler ses muscles souples. « Si tu t’offres à moi avec une ferveur enivrante, et je vais honorer cette promesse avec toute la perversité que ton corps réclame, » murmura-t-elle d’une voix rauque, profonde comme un grondement, teintée d’une tendresse perverse qui électrisait l’atmosphère, son souffle chaud effleurant la joue de la prêtresse.

D’un mouvement gracieux, Bel guida Naamah en arrière, leurs corps nus se frôlant dans une danse sensuelle, leurs peaux s’effleurant avec un contact électrique. Elle l'allongea et la pressa contre une couche de fourrures douces près du feu crépitant, ses mains aux ongles acérés traçant des lignes de feu sur les épaules de Naamah, chaque caresse laissant une empreinte brûlante « Regarde-toi… un temple de chair offert à ma dévotion insatiable, » susurra-t-elle, ses doigts fins dessinant des cercles lents et voluptueux autour des courbes de sa poitrine, effleurant la peau satinée avec une précision torturante, évitant encore les mamelons pour attiser une attente brûlante.

Avec une lenteur exquise, Bel se pencha, sa poitrine nue frôlant celle de Naamah, leurs peaux chaudes et lisses glissant l’une contre l’autre dans un frisson délicieux. Sa langue, humide et agile, s’aventura sur la clavicule de la prêtresse, laissant une traînée humide et tiède qui scintillait sous la lumière, avant de descendre vers la naissance de ses seins, chaque mouvement traçant un chemin de désir. « Je vais te montrer ce que signifie être mienne, corps et âme, » grogna-t-elle, sa bouche s’attardant sur un sein, ses lèvres pulpeuses se refermant doucement autour du mamelon qu’elle suça avec une intensité croissante. Sa langue dansa autour, explorant chaque repli sensible avec une précision perverse, tandis que ses dents effleurèrent la peau tendre, mordillant juste assez pour laisser une marque rougeoyante. Sa main libre, chaude et ferme, pinça délicatement l’autre mamelon, le roulant entre ses doigts avec une pression savante, ses ongles traçant de fines griffures sur la peau pâle. « Tu sens ça, ma prêtresse ? C’est le prélude de ce que je t’ai promis, » murmura-t-elle, sa voix basse et envoûtante, un souffle brûlant caressant la poitrine exposée.

Sa queue s’enroula plus étroitement autour de la taille de Naamah, son extrémité glissant sur son ventre doux avec une texture veloutée, la maintenant en place tandis que Bel intensifiait ses caresses. Une lueur rougeâtre jaillit au bout de ses doigts, une magie subtile réchauffant la peau de Naamah comme une caresse de feu, amplifiant les sensations sur ses seins sensibles. Sa langue traça des motifs complexes autour des aréoles, alternant entre des coups rapides qui faisaient trembler la chair et des pressions prolongées, chaque geste plongeant Naamah dans un état de désir insoutenable. « Tu vas crier mon nom, ma douce… que ce camp entier sache ce qu'on fait, » susurra-t-elle, sa bouche descendant pour mordiller la courbe inférieure d’un sein, laissant une marque visible, sa salive luisant comme une offrande.

Bel glissa une main sous la nuque de Naamah, ses doigts s’enfonçant dans ses cheveux soyeux, l’arquant doucement pour offrir ses seins nus à son assaut. Elle souffla un air chaud et humide sur la peau rougie, le contraste faisant frémir la chair, avant de reprendre avec une avidité renouvelée. Ses lèvres se refermèrent sur un mamelon, le suçant avec force contrôlée, sa langue explorant chaque contour, tandis que ses doigts dansaient sur l’autre, pinçant et relâchant dans un rythme hypnotique. « Dis-moi, prêtresse… combien de fois penses-tu tenir avant de me supplier ? » taquina-t-elle, sa queue se resserrant autour de la cuisse, glissant sensuellement sur la peau nue.

Le feu crépitait, projetant des ombres dansantes sur leurs corps nus, et Bel savoura chaque instant, admirant les seins rougis, marqués de baisers et de mordillements, luisant sous la lueur. Elle se pencha, sa langue traçant un chemin lent entre les monts, glissant sur la vallée chaude et douce, jouant avec la frustration qu’elle devinait. « Patience, ma prêtresse… je te mènerai là où tu n’as jamais osé aller, mais d’abord, consume-toi sous mes mains, » murmura-t-elle, sa voix mêlant promesse et menace, prolongeant ce prélude avec délectation.

S'offrir avec ferveur à la Reine ne déplaisait pas à Naamah. Au contraire, elle comptait se donner autant qu’elle le pouvait. Se laissant totalement guider par la démone, elle se retrouva allongée sur plusieurs couches de fourrures douces. Le feu, non loin d’elles, les réchauffait. Au fil des mouvements, leurs corps s’étaient frôlés dans une sorte de danse. Dans cette position, elle était totalement offerte en « pâture » à celle qui se tenait au-dessus d’elle, et cela ne la dérangeait pas d’être dominée.

Les ongles de Bel glissaient sur sa peau en cercles, l’échauffant peu à peu. Elle se sentait comme un temple offert à la dévotion de la Reine. La prêtresse lui sourit, levant un bras pour caresser doucement sa joue.

— Alors soit… je suis un temple pour vous seule, ma Reine. Dévorez donc ce temple qui n’attend que ça.

Naamah jouait avec ses mots, mais sous ses airs patients, une faim brûlait en elle. Seule la démone pouvait l’apaiser. Lorsque leurs poitrines se frôlèrent dans un déplacement de sa sauveuse, un frisson parcourut tout son corps. Elle avait hâte de goûter au « plat de résistance » et aurait presque sauté l’entrée… Mais elle voulait savourer ce moment.

La langue de Bel vint effleurer sa clavicule, déclenchant de nouveaux frissons. Ce n’était pas son point le plus sensible, mais on en était proche. La prêtresse cessa de parler, curieuse de découvrir ce que signifiait appartenir à la démone corps et âme. Sa poitrine fut attaquée : un sein happé par une bouche qui suçait et mordillait son mamelon, l’autre pincé entre des doigts habiles. Elle la laissa jouer avec elle, sentant la tension monter, ses soupirs de plaisir s’échappant malgré elle. Son excitation coulait doucement entre ses cuisses.

— J’ai hâte de voir ce que vous me réservez, ma Reine…

Elle voulait deviner la suite, mais préférait la réalité aux fantasmes. La queue de Bel la tenait fermement par la taille, l’empêchant de bouger. Sur son ventre et sa peau lisse, elle sentit la queue glisser, veloutée, attisant davantage ses sens. Son corps réclamait plus. Ses soupirs se transformaient en doux gémissements. Elle allait crier son nom, au point que tout le camp l’entendrait. Et demain, elle ne craindrait pas leurs regards… si toutefois elle parvenait à sortir de la tente en marchant.

La main de Bel, serrant ses cheveux, la fit s’arquer. Sa poitrine se tendit davantage vers elle. Le souffle brûlant de la démone caressait les traces laissées par sa langue. Ses mamelons, durcis par ce traitement, la rendaient presque folle. Elle voulait aller plus loin, mais n’avait pas la force de rivaliser avec sa compagne. Elle ne savait pas combien de fois elle allait supplier — mais, pour l’instant, elle était incapable d’articuler quoi que ce soit, noyée dans un torrent de sensations.

La prêtresse avait chaud, prisonnière d’un plaisir grandissant. Elle comprenait que ce prélude durerait encore longtemps et qu’elle finirait par implorer la Reine de la libérer. Mais Bel n’était pas pressée : son corps n’était qu’un jouet entre ses mains, marqué par ses caresses brûlantes. Et cela ne dérangeait pas Naamah — au contraire, elle voulait garder en elle les souvenirs de cette nuit. La langue de la démone glissait entre ses seins pour descendre vers son ventre, attisant une frustration délicieuse. Naamah brûlait d’envie de toucher Bel, de lui rendre ce qu’elle recevait.

— Je me consume sous vos mains… mais moi aussi, je veux vous toucher.

Sa respiration devenait rapide, haletante, emplie de désir. Elle n’osait pas supplier encore, mais sa voix tremblante trahissait déjà une douce supplication.

Les flammes du feu de camp dansaient dans l’obscurité de la tente, projetant des reflets dorés sur la peau rouge écarlate de Bel, soulignant les courbes musclées et voluptueuses de son corps nu avec une lueur presque divine. Sa queue sinueuse, ornée de son pic rougeoyant, ondulait avec une grâce menaçante, frôlant parfois les fourrures sous elles, tandis qu’elle dominait Naamah, allongée sur les peaux douces comme une offrande sacrée. Les mots de la prêtresse, doux et provocants, firent naître un sourire carnassier sur les lèvres pleines de Bel, ses yeux dorés aux pupilles fendues brillant d’une lueur de désir ardent. « Un temple pour moi seule, hein ? » murmura-t-elle, sa voix profonde résonnant comme un grondement volcanique, teintée d’une tendresse inattendue qui vibra dans l’air chargé de chaleur. Elle se pencha, ses longs cheveux noirs cascadant sur le corps de Naamah, leurs mèches soyeuses glissant comme une caresse sur sa peau nue, effleurant ses flancs avec une douceur érotique.

Bel glissa ses ongles avec une précision calculée le long du torse de la prêtresse, traçant des cercles brûlants qui firent frémir la chair tendre de Naamah sous ses doigts experts. Puis, avec une lenteur délibérée, elle descendit ses baisers, abandonnant la clavicule pour explorer le creux de son sternum, où sa langue traça une ligne humide et chaude, avant de s’aventurer plus bas, s’attardant sur le ventre lisse où chaque baiser laissait une empreinte de chaleur. La queue de Bel s’enroula autour de la taille de Naamah, la maintenant captive dans une étreinte possessive, ses écailles veloutées frôlant la peau sensible de la prêtresse. « Patience, ma douce prêtresse, » susurra-t-elle, sa voix vibrante de plaisir anticipé, son souffle chaud effleurant l’entrecuisse comme une promesse sensuelle.

Elle s’attarda autour de l’intimité de Naamah, déposant une série de baisers légers et taquins sur l’intérieur de ses cuisses, ses lèvres pleines frôlant la peau soyeuse avec une tendresse provocante, laissant une traînée de salive scintillante à la lueur des flammes. Chaque baiser faisait monter la tension, la chair de Naamah se couvrant de frissons délicieux sous l’assaut sensuel, ses muscles se tendant légèrement sous la caresse. Bel savoura ce jeu, sa langue longue et allongée jaillissant pour lécher doucement les contours, chauffant l’air autour de l’intimité offerte avec des mouvements lents et langoureux. Puis, avec un rictus espiègle, elle plongea enfin, sa langue s’enfonçant avec une précision diabolique dans la fente humide de Naamah, explorant chaque repli avec une lenteur torturante, goûtant la douceur salée de sa chair.

Ses mouvements devinrent plus audacieux, sa langue longue et sinueuse s’enroulant autour du clito gonflé, le titillant avec des caresses rythmées qui arrachèrent un gémissement étouffé à la prêtresse. Bel suça doucement, puis plus fort, alternant entre des coups de langue profonds qui plongeaient dans l’humidité accueillante et des pressions délicates sur le bourgeon sensible, son souffle chaud amplifiant les sensations dans une danse érotique. « Tu es délicieuse, » grogna-t-elle contre la chair palpitante, ses mains écartant davantage les cuisses de Naamah pour révéler chaque détail de son intimité, ses doigts traçant des lignes brûlantes sur la peau intérieure. Sa queue renforça son emprise, la maintenant arquée sous l’assaut, tandis que sa langue dansait avec une expertise démoniaque, s’attardant sur le clito pour le faire pulser de plaisir, le suçant avec une avidité contrôlée.

Le feu crépita plus fort, comme en écho à la passion qui montait, et Bel, attentive et passionnée, sentit les supplications silencieuses de Naamah. Elle accéléra, sa langue plongeant profondément dans la fente trempée avant de revenir lécher le clito avec une intensité croissante, ses lèvres humides pressées contre la chair sensible pour une succion prolongée. « Laisse-moi te consumer, » murmura-t-elle, sa voix un chant envoûtant, ses yeux dorés plongés dans ceux de Naamah, savourant chaque tremblement de son temple vivant, chaque goutte de plaisir qu’elle faisait naître.

— Oui, pour vous seule.

La voix de Naamah était brève, vibrante d’excitation et du fait d’être dominée par Bel. Celle-ci se pencha au-dessus d’elle, ses cheveux sombres effleurant ses flancs comme une douce caresse. Ce contact la fit frissonner. Instinctivement, elle glissa ses doigts dans la chevelure de la Reine, avec une tendresse presque irréelle, comme si elle craignait que tout cela ne soit qu’un rêve.

Plaquée contre les peaux par la queue de la démone, Naamah frémissait en sentant ses baisers courir sur son corps. La chaleur de Bel se mêlait à la sienne, déjà brûlante sous le frottement de cette peau sombre qui la dominait. Sa main, qui s’était attardée dans les cheveux de sa sauveuse, retomba doucement, abandonnant tout contrôle, prête à se laisser faire. Elle leva simplement la tête pour croiser son regard et la vit descendre sur son corps pâme, sa langue traçant un sillon de désir vers les profondeurs interdites. Le visage de la prêtresse s’empourpra, partagé entre la gêne et l’anticipation. Celle-ci était si évidente que la Reine le remarqua et, d’un murmure, l’exhorta à la patience. Mais patienter était une épreuve cruelle : Naamah voulait partager ce moment, donner du plaisir à son tour. Or, prisonnière de cette queue, elle n’avait qu’un seul endroit à atteindre.

Alors, une idée lui vint. Ses doigts commencèrent à parcourir la queue qui l’entourait, la caressant avec une lenteur étudiée, descendant jusqu’à la pointe pour l’effleurer. Peut-être s’agissait-il d’une zone sensible pour Bel… Elle l’espérait du plus profond de son être. Ses mains, pleines de sensualité, exploraient la surface de ce membre, attentives à la moindre réaction qu’elle pourrait provoquer.

Bientôt, Bel eut le visage entre ses cuisses. Naamah sentit sa langue jouer avec elle, effleurant les contours sans s’aventurer encore dans son intimité. Cela n’avait pour effet que d’attiser l’incendie qui couvait en elle. Son corps se tendait, brûlait sous ces caresses. Incapable de rester immobile, elle laissa échapper un gémissement de surprise quand enfin cette langue experte pénétra en elle. La Reine s’y attarda avec une lenteur exquise, tandis que la prêtresse, avide, faisait basculer son bassin pour en avoir davantage. Cette douceur calculée était une torture délicieuse, et ses mouvements impatients trahissaient son désir.

Les gestes de Bel se firent plus audacieux, arrachant à la blonde des gémissements plus intenses. Sa tête bascula en arrière, s’enfonçant dans les fourrures, son dos s’arqua sous la vague de plaisir. Elle se livrait totalement à la domination de cette femme qui jouait de son intimité, tantôt s’attardant sur son clitoris, tantôt explorant plus profondément. Ses cuisses s’écartèrent au maximum lorsqu’elle entendit ce grognement affirmant qu’elle était délicieuse. Mais pour Naamah, ce n’était pas assez : elle en voulait plus. Ses supplications silencieuses s’exprimaient dans ses yeux, dans ses soupirs brisés. Elle s’offrait à sa sauveuse, avide de tout ce qu’elle pouvait lui donner.

Ses gémissements, encore contenus, n’allaient bientôt plus pouvoir être dissimulés. Le camp tout entier aurait bientôt le privilège de les entendre si Bel poursuivait cette attaque insatiable contre son intimité.

— Con… consume-moi… fais-moi… tienne…

Chaque mot, arraché à sa gorge, luttait contre le feu grandissant en elle. Si Bel continuait ainsi, Naamah atteindrait sa première jouissance avant même d’avoir eu la chance de la toucher. Leurs regards se croisèrent, et dans les yeux de la prêtresse brûlait un désir ardent, implorant plus encore. Elle tira la langue, cherchant à lui faire comprendre qu’elle voulait un baiser, goûter à son propre nectar. Et si la Reine remontait vers ses lèvres, alors, enfin, elle pourrait la toucher, lui offrir à son tour ce plaisir qu’elle brûlait de partager.

The Multiversity

Se faire sauver de peu {Bel}

Re: Se faire sauver de peu {Bel}

Re: Se faire sauver de peu {Bel}

Re: Se faire sauver de peu {Bel}

Re: Se faire sauver de peu {Bel}

Re: Se faire sauver de peu {Bel}

Re: Se faire sauver de peu {Bel}

Re: Se faire sauver de peu {Bel}

Re: Se faire sauver de peu {Bel}

Re: Se faire sauver de peu {Bel}

Re: Se faire sauver de peu {Bel}

Re: Se faire sauver de peu {Bel}

Re: Se faire sauver de peu {Bel}

Re: Se faire sauver de peu {Bel}

Re: Se faire sauver de peu {Bel}

Re: Se faire sauver de peu {Bel}

Re: Se faire sauver de peu {Bel}