L’effet de surprise leur avait été saisi par Blue Sky. Et donc Mrs Claus se sentait impuissante. Elle monta dans la voiture parce qu’elle n’avait pas le choix au final. Blue Sky avait des yeux partout. Elle avait des ressources qui paraissaient illimités. En poussant la réflexion, Mrs Claus en vint surtout à se poser la question pourquoi elle et Ulrik étaient toujours en vie. Est-ce qu’ils avaient été cette touche de chaos nécessaire à renouveler ce « jeu de la vie » ?
*Ou alors elle aussi en veut à l’héritage de la magie de Noël ? Mais ça ne parait pas cohérent par rapport à l’image qu’elle renvoie d’elle et de son monde. Je ne sais plus quoi penser… *
Ils descendirent de la voiture et furent accueillis… étrangement. La tentation fut brève de passer en force. Peut-être même de prendre des otages. Mais Mrs Claus abandonna tout de suite son projet. D’abord parce que Blue Sky leur avait bien fait comprendre qu’elle régnait en maître. Et aussi parce que les deux créatures féminines étaient probablement des robots. Imaginer qu’il y avait des femmes à sang chaud sous cette « peau-armure » étaient encore plus désespérants. Il n’y avait rien à extorquer de cette garde à haute valeur esthétique. Et tout à perdre…
« Montons. Nous n’avons aucun choix de toute façon… »
Mrs Claus eut un bref regard pour Ulrik. Elle serra les poings et ravala sa colère.
Ce n’est que dans le turboascenseur qu’elle s’exprima :
« Je ne suis pas une super héroïne capable d’affronter une ville à moi toute seule. Je ne suis pas non plus une hackeuse capable de retourner contre Blue Sky ou éteindre ce jeu impie. Je ne suis qu’une vieille femme qui a trop longtemps vécu. Je… je crois qu’il n’y a plus rien ni personne à sauver ici. Je n’aime pas dire ça mais autant les laisser « jouer » jusqu’à ce qu’ils vident complètement les ressources de cette planète. Car ça ne pourra pas durer indéfiniment. »
Elle eut encore un rapide regard pour Ulrik. Elle ne voulait pas se décomposer et préféra donc regarder à travers les vitres de leur nouveau moyen de locomotion. Toutefois, elle était prête à poursuivre un peu cette conversation avant d’arriver aux quartiers personnels de Blue Sky. Elle était surement là-haut, allongée comme une romaine antique, à grignoter quelques grains de raisin extrêmement fière de sa démonstration de toute-puissance.
*Je crois quand même que si j’en ai la possibilité, je lui briserais son petit cou de mes mains. *
*Ou alors elle aussi en veut à l’héritage de la magie de Noël ? Mais ça ne parait pas cohérent par rapport à l’image qu’elle renvoie d’elle et de son monde. Je ne sais plus quoi penser… *
Ils descendirent de la voiture et furent accueillis… étrangement. La tentation fut brève de passer en force. Peut-être même de prendre des otages. Mais Mrs Claus abandonna tout de suite son projet. D’abord parce que Blue Sky leur avait bien fait comprendre qu’elle régnait en maître. Et aussi parce que les deux créatures féminines étaient probablement des robots. Imaginer qu’il y avait des femmes à sang chaud sous cette « peau-armure » étaient encore plus désespérants. Il n’y avait rien à extorquer de cette garde à haute valeur esthétique. Et tout à perdre…
« Montons. Nous n’avons aucun choix de toute façon… »
Mrs Claus eut un bref regard pour Ulrik. Elle serra les poings et ravala sa colère.
Ce n’est que dans le turboascenseur qu’elle s’exprima :
« Je ne suis pas une super héroïne capable d’affronter une ville à moi toute seule. Je ne suis pas non plus une hackeuse capable de retourner contre Blue Sky ou éteindre ce jeu impie. Je ne suis qu’une vieille femme qui a trop longtemps vécu. Je… je crois qu’il n’y a plus rien ni personne à sauver ici. Je n’aime pas dire ça mais autant les laisser « jouer » jusqu’à ce qu’ils vident complètement les ressources de cette planète. Car ça ne pourra pas durer indéfiniment. »
Elle eut encore un rapide regard pour Ulrik. Elle ne voulait pas se décomposer et préféra donc regarder à travers les vitres de leur nouveau moyen de locomotion. Toutefois, elle était prête à poursuivre un peu cette conversation avant d’arriver aux quartiers personnels de Blue Sky. Elle était surement là-haut, allongée comme une romaine antique, à grignoter quelques grains de raisin extrêmement fière de sa démonstration de toute-puissance.
*Je crois quand même que si j’en ai la possibilité, je lui briserais son petit cou de mes mains. *