"Alors le pouilleux ? Tu penses que tu peux te barrer sans venir nous présenter tes respects ?"
Dos au mur, Kenichi serrait contre son torse sa sacoche qui contenait ses affaires scolaires et son précieux ordinateur portable. Face à lui, Kento, le capitaine de l'équipe de baseball du campus et trois de ses sbires le dominaient de leurs hautes statures, menaçants et arborant des sourires vicieux. Kenichi avait tout fait pour leur échapper mais manque de bol, ils l'avaient rattrapé et coincé dans cette ruelle sordide non loin des jardins du campus. Cet établissement scolaire faisait la fierté d'Atarashi Yoake. Les élèves visant des études supérieures de qualité venaient de loin pour y suivre une formation qui était reconnue internationalement. De nombreuses spécialisations ou domaines y étaient enseignés et malheureusement pour Kenichi dont l'atout premier était son cerveau, un certain nombre de représentations sportives y avaient aussi leur place. Et il était bien connu que les sportifs méprisaient les geeks et autres fortiches du ciboulot en tout genres. C'était bien dommage car ce n'était pas réciproque. Kenichi enviait ces garçons aux corps sculptés qui attiraient les filles comme des aimants. Lui, de taille très moyenne et assez fin, presque efféminé pour certains, ne pouvait pas se targuer de gros muscles. Et pour ne rien arrangé, ses origines mixtes, père anglais et mère japonaise, en faisait aux yeux des nippons pur souche quelque chose de pire qu'un Moldu.
Sa force à Kenichi, résidait dans sa boite crânienne. Il calculait vite instinctivement, ne lisait pas les calculs ni les lignes de codes mais surfait dessus pour en tirer l'essentiel à la plus juste valeur. Son cerveau guidait ses doigts sur un clavier comme ceux d'un pianiste prodige sur son instrument. Les informations qu'il lisait sur un écran et sa compréhension de l’intelligence numérique et artificielle dépassait de loin celle des hackers de la génération précédente. Ses résultats étaient exceptionnels ; il suivait un cursus égalant les doctorats européens alors qu'il n'avait que dix-huit ans.
… Et cette brillante réussite en énervait plus d'un, et particulièrement cet abruti de Kento qui plafonnait difficilement, pour les matières générales, près de la moyenne alors que dans les domaines du sport il excellait. Kenichi et lui partageaient la classe de mathématiques et dès le début de cette nouvelle année, le sportif avait pris le geek en grippe et lui faisait payé sa supériorité scolaire par des brimades et des humiliations. Kenichi était pâle de peau et de cheveux, avait de grands et beaux yeux bleus et s'habillait comme les jeunes de son âge en recherche de personnalité. Kento était grand, massif et baraqué et représentait ce qu'on pouvait attendre d'un vrai « mâle ».
Ça avait commencé par des bousculades, des accrochages dans les escaliers, quelques commentaires désobligeants. Et après ça avait dégénéré en actes plus vils et humiliants pour mener finalement à une domination psychologique forcée.
Ce jour-ci, aujourd'hui donc, Kenichi avait filé en douce dès la sonnerie de fin des cours pour esquiver l'inévitable confrontation avec son tourmenteur. Il voulait rentrer chez lui ; ses parents louaient pour lui un studio à quelques pas du campus. Il travaillait en ce moment sur le développement d'un modèle d'IA surpuissant qui pourrait révolutionner l'idée qu'on se faisait de ce nouvel aspect technologique. Son studio ressemblait plus à un labo technique qu'à une chambre d'ado et il avait hâte de reprendre ses travaux, protégés sur un serveur hautement sécurisé dont il avait lui-même établi les protocoles de sécurité et d'accès.
Seulement, Kento avait envie de jouer et avait anticipé ce départ précipité qui n'était pas le premier. Le claquement de la gifle résonna dans la ruelle et Kenichi vacilla sur ses jambes.
"Quoi ? Tu croyais quoi merdeux ? T'arrives à compter comme une machine et ça te rend meilleur que moi ?"
"J'ai jamais dit ça Kento ..."
Non, en effet, Kenichi ne disait jamais rien à personne …
La deuxième gifle vint dans l'autre sens et le garçon faillit lâcher sa sacoche. Kento tenta de s'en emparer et l'un comme l'autre tirèrent dessus, l'avantage allant au sportif. Dedans, il y avait le portable de Kenichi, une machine de guerre valant très cher, son bien le plus précieux. La peur de le perdre fit faire l'impensable au garçon. Son pied fusa et la pointe s'écrasa dans les burnes de Kento qui tomba à genoux.
"Putain de petit bâtard !"
Il se releva couteau en main.
- Balthazar Noël
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Modifié en dernier par Balthazar Noël le 20 août 2025 13:41, modifié 1 fois.

- Lisbeth
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- Demande de RP
C'était la fin des cours et Lisbeth marchait tranquillement dans la rue quand elle vit un spectacle qu'elle ne connaissait que trop bien : un groupe de garçons, assez baraqués, qui s'en prenaient à un autre, plus frêle. Le Japon était un pays assez safe mais cela n'empêchait nullement qu'il ne connût son lot de problèmes en matière de violence, et le harcèlement scolaire en faisait partie. Le pays du Soleil Levant avait un terme pour ça : ijime. Traduisible par "intimidation", il était un terme utilisé pour parler des moqueries et des agressions physiques ou psychologiques subies par des individus ne correspondant pas aux codes de conduites ou de paraitre de la société nippone.
L'agressé lui était familier : Kenichi, un jeune homme qui était un crack en informatique et qui en outre était métisse puisque son père était anglais et sa mère japonaise. La situation était tendue, puisque l'un des lascars, sûrement le chef, tirait sur le sac de Kenichi ; à un moment donné ce dernier balança un coup de pied bien placé dans les valseuses de son agresseur et Lisbeth émit même un petit sifflement admiratif devant la performance.
Le problème est que l'autre se releva, les dents serrées, avec un couteau à la main. la situation risquait de salement dégénérer aussi la cyborg choisit d'intervenir : toussant discrètement, elle attira l'attention du quatuor et de Kenichi et toisa les voyous d'un air peu amène...
- Range ton couteau, tu vas te blesser ! fit-elle d'une voix glaciale.
- T'es qui toi ?!
- Tu la reconnais pas ? C'est l'américaine qui est dans notre lycée, pour un programme d'échange, chais pas quoi...
- Exact ! Et je te conseille de filer, toi et tes potes ! J'ai appelé les flics et ils seront là d'un instant à l'autre.
C'était du bluff bien entendu mais Lisbeth était tellement convaincante que les quatre gaillards la crurent. Un rapide scan sur leurs visages l'en informa :
Peur 45%
Appréhension 30%
Doute 13%
Perplexité 12%
- Ok, t'as gagné miss Gros Lolos ! Quant à toi, Kenichi, on se reverra...
- Tu vas rien faire du tout peau de gland ! Parce que si je te revois en train de l'emmerder, je te pète le bras !
Et pour appuyer ses dires, elle prit dans sa main une canette qui avait contenu du lait de soja, jetée au sol par un indélicat et que Lisbeth avait ramassée pour la jeter dans une poubelle, et qui avait la particularité d'être extrêmement solide. Elle la broya dans sa main sans effort et le visage des quatre clampins devint blême.
- Bon ben, j'ai mon cours du soir moi... dit le chef, suivi par les autres qui s'éloignèrent rapidement. Lisbeth les suivit également, mais du regard, un petit sourire satisfait aux lèvres, avant de se tourner vers Kenichi :
- Ça va, pas de bobos ? demanda-t-elle d'une voix rassurante.
L'agressé lui était familier : Kenichi, un jeune homme qui était un crack en informatique et qui en outre était métisse puisque son père était anglais et sa mère japonaise. La situation était tendue, puisque l'un des lascars, sûrement le chef, tirait sur le sac de Kenichi ; à un moment donné ce dernier balança un coup de pied bien placé dans les valseuses de son agresseur et Lisbeth émit même un petit sifflement admiratif devant la performance.
Le problème est que l'autre se releva, les dents serrées, avec un couteau à la main. la situation risquait de salement dégénérer aussi la cyborg choisit d'intervenir : toussant discrètement, elle attira l'attention du quatuor et de Kenichi et toisa les voyous d'un air peu amène...
- Range ton couteau, tu vas te blesser ! fit-elle d'une voix glaciale.
- T'es qui toi ?!
- Tu la reconnais pas ? C'est l'américaine qui est dans notre lycée, pour un programme d'échange, chais pas quoi...
- Exact ! Et je te conseille de filer, toi et tes potes ! J'ai appelé les flics et ils seront là d'un instant à l'autre.
C'était du bluff bien entendu mais Lisbeth était tellement convaincante que les quatre gaillards la crurent. Un rapide scan sur leurs visages l'en informa :
Peur 45%
Appréhension 30%
Doute 13%
Perplexité 12%
- Ok, t'as gagné miss Gros Lolos ! Quant à toi, Kenichi, on se reverra...
- Tu vas rien faire du tout peau de gland ! Parce que si je te revois en train de l'emmerder, je te pète le bras !
Et pour appuyer ses dires, elle prit dans sa main une canette qui avait contenu du lait de soja, jetée au sol par un indélicat et que Lisbeth avait ramassée pour la jeter dans une poubelle, et qui avait la particularité d'être extrêmement solide. Elle la broya dans sa main sans effort et le visage des quatre clampins devint blême.
- Bon ben, j'ai mon cours du soir moi... dit le chef, suivi par les autres qui s'éloignèrent rapidement. Lisbeth les suivit également, mais du regard, un petit sourire satisfait aux lèvres, avant de se tourner vers Kenichi :
- Ça va, pas de bobos ? demanda-t-elle d'une voix rassurante.
- Balthazar Noël
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Là où certains garçons trouvaient humiliants d'être secourus par une personne du sexe faible, alors Kenichi, lui, ne voyait que des points positifs à l'irruption impromptue de celle que tout le monde connaissait au bahut. Déjà, elle le sortait d'une situation potentiellement dangereuse où cet abruti de Kento aurait vraiment pu faire une grosse connerie. Et ensuite, elle avait mis en fuite tout son groupe de suiveurs médiocres qui eux aussi, auraient pu suivre l'exemple de leur chef.
Il n'avait fallu qu'une démonstration de la fille pour les effrayer et il fallait avouer qu'elle avait crever l'écran en broyant la canette d'une main.
Maintenant, l'évènement avait de quoi surprendre. Kenichi se redressa un peu, ajusta sa casquette et s'ébroua pour remettre sa veste en place. Et ... Il se figea! Son ordi ! Il ouvrit sa sacoche, en sortit sa machine de guerre, l'ausculta sous toutes les faces et fut rassuré de constater qu'il n'avait pas une rayure. Ouf ...
Alors seulement, il s'inclina bien bas devant la fille.
"Merci beaucoup pour ton aide, Lisbeth-san. Sans ton intervention, il aurait pu m'arriver quelque chose de grave."
Pour faire bonne mesure, il attendit quelques secondes de plus et se redressa en se frottant une joue marquée de l'empreinte d'une paume.
"Non, ça devrait aller. Ça va passer."
Il l'observa. Évidemment qu'il la connaissait Lisbeth, comme tous les étudiants du campus d'ailleurs. Son arrivée avait provoqué un véritable chaos au sein de la gente masculine et une onde de jalousie auprès des filles de l'établissement. On savait qu'elle s'appelait Lisbeth, qu'elle était américaine, et qu'en dépit de son physique de fou et de sa nationalité, elle était super brillante en cours. Les blondes occidentales trainaient une réputation assez peu flatteuse et les jalouses entretenaient à son sujet des propos peu reluisants. En revanche, toute une horde de mecs en rut en étaient amoureux sans qu'aucun ait vraiment jamais essayé de l'approcher. En effet, elle était non pas bizarre ou spéciale, mais elle dégageait quelque chose qui incitait à la retenue. Vu son physique et ses atouts, c'était un peu paradoxal, d'autant plus qu'elle ne cherchait pas particulièrement à cacher sa silhouette fabuleuse.
Comme tous les autres, Kenichi avait pensé à quelques trucs salaces la première fois qu'il l'avait vu mais bon, un geek comme lui n'avait aucune chance de s'attirer les bonnes grâces de la bombe américaine. En tout cas, il n'avait jamais essayé de lui adresser la parole non plus ...
Comment elle était arrivée là à cet instant et pourquoi elle était intervenue, c'était un mystère. Personne ne s'opposait à Kento d'ordinaire. Kenichi espéra que cela n'allait pas lui attirer des problèmes.
"Kento ne va pas laisser passer ça, il va chercher à te faire des crasses."
C'te poitrine ... Dur de regarder ailleurs ... En fait tout en elle incite à rougir. Kenichi tangue d'un pied sur l'autre. Normalement il devrait la remercier encore bien bas mais comme elle n'a pas l'air de vouloir bouger, cela devient presque gênant. Il pourrait l'inviter alors? A boire un jus de fruit au petit débit de boisson du coin, là où se pressent tous les étudiants quand ils en ont le temps. Mais non, on les verrait ... Et on imaginerait ds trucs et on poserait des questions. Kenichi détestait être au centre de l'attention ... Et en plus, il n'avait pas d'argent sur lui. Il n'en prenait plus depuis que Kento avait fait main basse sur quelques billets qu'il avait dans la poche une fois précédent celle-ci, sans que personne n'intervienne. Donc ou il laissait tomber et cela serait nul, ou il prenait un risque insensé, ce qu'il fit après une courte hésitation.
"J'habite tout près ... Je ...je peux t'offrir un jus de fruit chez moi?"
Chez lui, c'était un microscopique studio bien agencé mais envahit de câbles, branchements, disques durs, et autres appareils dédiés à sa passion de l'informatique. Il y préservait un coin pour sa kitchenette et un autre pour déplier son futon. Ce n'était pas non plus le foutoir car il n'aimait pas cela, mais une pièce de plus aurait bien été utile.
Le studio était à 200 mètres, à tout casser. Il suffisait de suivre la rue principale pour accéder à une petite résidence principalement occupée par des retraités. Dans le fond, on avait transformé et aménagé une ancienne cabane de jardin, et c'est là que Kenichi logeait.
Il n'avait fallu qu'une démonstration de la fille pour les effrayer et il fallait avouer qu'elle avait crever l'écran en broyant la canette d'une main.
Maintenant, l'évènement avait de quoi surprendre. Kenichi se redressa un peu, ajusta sa casquette et s'ébroua pour remettre sa veste en place. Et ... Il se figea! Son ordi ! Il ouvrit sa sacoche, en sortit sa machine de guerre, l'ausculta sous toutes les faces et fut rassuré de constater qu'il n'avait pas une rayure. Ouf ...
Alors seulement, il s'inclina bien bas devant la fille.
"Merci beaucoup pour ton aide, Lisbeth-san. Sans ton intervention, il aurait pu m'arriver quelque chose de grave."
Pour faire bonne mesure, il attendit quelques secondes de plus et se redressa en se frottant une joue marquée de l'empreinte d'une paume.
"Non, ça devrait aller. Ça va passer."
Il l'observa. Évidemment qu'il la connaissait Lisbeth, comme tous les étudiants du campus d'ailleurs. Son arrivée avait provoqué un véritable chaos au sein de la gente masculine et une onde de jalousie auprès des filles de l'établissement. On savait qu'elle s'appelait Lisbeth, qu'elle était américaine, et qu'en dépit de son physique de fou et de sa nationalité, elle était super brillante en cours. Les blondes occidentales trainaient une réputation assez peu flatteuse et les jalouses entretenaient à son sujet des propos peu reluisants. En revanche, toute une horde de mecs en rut en étaient amoureux sans qu'aucun ait vraiment jamais essayé de l'approcher. En effet, elle était non pas bizarre ou spéciale, mais elle dégageait quelque chose qui incitait à la retenue. Vu son physique et ses atouts, c'était un peu paradoxal, d'autant plus qu'elle ne cherchait pas particulièrement à cacher sa silhouette fabuleuse.
Comme tous les autres, Kenichi avait pensé à quelques trucs salaces la première fois qu'il l'avait vu mais bon, un geek comme lui n'avait aucune chance de s'attirer les bonnes grâces de la bombe américaine. En tout cas, il n'avait jamais essayé de lui adresser la parole non plus ...
Comment elle était arrivée là à cet instant et pourquoi elle était intervenue, c'était un mystère. Personne ne s'opposait à Kento d'ordinaire. Kenichi espéra que cela n'allait pas lui attirer des problèmes.
"Kento ne va pas laisser passer ça, il va chercher à te faire des crasses."
C'te poitrine ... Dur de regarder ailleurs ... En fait tout en elle incite à rougir. Kenichi tangue d'un pied sur l'autre. Normalement il devrait la remercier encore bien bas mais comme elle n'a pas l'air de vouloir bouger, cela devient presque gênant. Il pourrait l'inviter alors? A boire un jus de fruit au petit débit de boisson du coin, là où se pressent tous les étudiants quand ils en ont le temps. Mais non, on les verrait ... Et on imaginerait ds trucs et on poserait des questions. Kenichi détestait être au centre de l'attention ... Et en plus, il n'avait pas d'argent sur lui. Il n'en prenait plus depuis que Kento avait fait main basse sur quelques billets qu'il avait dans la poche une fois précédent celle-ci, sans que personne n'intervienne. Donc ou il laissait tomber et cela serait nul, ou il prenait un risque insensé, ce qu'il fit après une courte hésitation.
"J'habite tout près ... Je ...je peux t'offrir un jus de fruit chez moi?"
Chez lui, c'était un microscopique studio bien agencé mais envahit de câbles, branchements, disques durs, et autres appareils dédiés à sa passion de l'informatique. Il y préservait un coin pour sa kitchenette et un autre pour déplier son futon. Ce n'était pas non plus le foutoir car il n'aimait pas cela, mais une pièce de plus aurait bien été utile.
Le studio était à 200 mètres, à tout casser. Il suffisait de suivre la rue principale pour accéder à une petite résidence principalement occupée par des retraités. Dans le fond, on avait transformé et aménagé une ancienne cabane de jardin, et c'est là que Kenichi logeait.
Modifié en dernier par Balthazar Noël le 20 août 2025 21:18, modifié 2 fois.

- Lisbeth
- Messages : 62
- Enregistré le : 13 août 2025 17:01
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- Demande de RP
Kenichi ne répondit pas tout de suite, préoccupé qu'il était par le contenu de son sac : un ordinateur portable. Manifestement il avait peur que la bécane ait pu souffrir lors de l'altercation. Il l'examina sous toutes les coutures et poussa un soupir satisfait. Durant tout ce temps, Lisbeth l'avait scanné et dut reconnaître que c'était une "bête de combat" : microprocesseur et carte graphique dernier cri, connexion internet à haut débit, quatre ventilateurs internes, écran à cristaux liquides, clavier luminescent (pratique pour taper au clavier dans le noir)... Cela eût été dommage que l'autre merdeux l'abîme !
Il la remercia et la cyborg remarqua qu'il avait jeté un coup d’œil à sa poitrine. Elle ne s'en offusqua nullement tant elle faisait peu d'efforts pour la dissimuler (et de toute manière elle aurait eu du mal à le faire) ; en un sens, cela l'arrangeait : quand on louchait sur ses nichons, on ne la regardait pas dans les yeux et ces derniers avaient une fixité robotique qui mettait un peu mal à l'aise ceux et celles qui plongeaient leur regard dedans. Et puis bon, même si elle avait une âme humaine en elle, elle était avant tout une créature artificielle et n'avait donc cure de ce genre de considérations.
Pour toute réponse, elle hocha la tête en lui souriant. Puis il embraya sur le fait que Kento n'allait certainement pas en rester là et qu'il allait chercher à se venger d'elle.
- Qu'il essaye ! fit-elle joyeusement en faisant craquer ses doigts. Les petits connards comme lui ne me font pas peur !
Elle avait réussi à exterminer tout un clan de yakuzas et ce n'était pas un voyou de bas étage qui allait l'impressionner !
Il lui dit qu'il n'habitait pas loin et l'invita à boire un jus de fruit chez lui.
- Je n'ai pas soif mais je veux bien venir chez toi ! répondit-elle sans l'ombre d'une hésitation, comme si c'était la chose la plus naturelle du monde. Montre-moi le chemin, Kenichi-san !
En fait, elle savait déjà où il habitait grâce à un "piratage" dans les dossiers informatiques de l'école : elle avait entendu parler de sa réputation de génie de l'informatique et cela avait éveillé sa curiosité au point de vouloir en savoir plus sur lui...
Il la remercia et la cyborg remarqua qu'il avait jeté un coup d’œil à sa poitrine. Elle ne s'en offusqua nullement tant elle faisait peu d'efforts pour la dissimuler (et de toute manière elle aurait eu du mal à le faire) ; en un sens, cela l'arrangeait : quand on louchait sur ses nichons, on ne la regardait pas dans les yeux et ces derniers avaient une fixité robotique qui mettait un peu mal à l'aise ceux et celles qui plongeaient leur regard dedans. Et puis bon, même si elle avait une âme humaine en elle, elle était avant tout une créature artificielle et n'avait donc cure de ce genre de considérations.
Pour toute réponse, elle hocha la tête en lui souriant. Puis il embraya sur le fait que Kento n'allait certainement pas en rester là et qu'il allait chercher à se venger d'elle.
- Qu'il essaye ! fit-elle joyeusement en faisant craquer ses doigts. Les petits connards comme lui ne me font pas peur !
Elle avait réussi à exterminer tout un clan de yakuzas et ce n'était pas un voyou de bas étage qui allait l'impressionner !
Il lui dit qu'il n'habitait pas loin et l'invita à boire un jus de fruit chez lui.
- Je n'ai pas soif mais je veux bien venir chez toi ! répondit-elle sans l'ombre d'une hésitation, comme si c'était la chose la plus naturelle du monde. Montre-moi le chemin, Kenichi-san !
En fait, elle savait déjà où il habitait grâce à un "piratage" dans les dossiers informatiques de l'école : elle avait entendu parler de sa réputation de génie de l'informatique et cela avait éveillé sa curiosité au point de vouloir en savoir plus sur lui...