Béni par la lumière des Anges, Lumen est un puissant et riche royaume au cœur d'une puissante confédération.

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Gine
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Demande de RP
Alors que la Saïyajin s'apprêtait à s'habiller juste après avoir expédié ses ablutions, elle sentit posé sur sa personne un regard plus insistant que les autres. C'était Kamiye qui la fixait. Dans son regard brillait une lueur d'intérêt pour ce qu'elle tenait entre les mains, à savoir son collant noir et étanche. Gine ne l'avait pas encore enfilé, détail qui la fit cogiter un tout petit instant. L'hybride avec lequel elle avait partagé un très agréable moment était redevenu le garçon fragile qu'elle avait découvert dans les cachots.

- Peur ?

N'était-ce pas normal ? Sans l'influence de Courroux, Kamiye devait faire face à sa propre vulnérabilité. Et au-delà de celle-ci, il décelait aussi son impuissance. Comment lui, l'ancien esclave encore prisonnier intérieurement, pourrait protéger cette femme aimante qui s'était entichée de lui ?
Ses affaires rassemblées, Gine, toujours nue, se rapprocha du tourmenté.

- Je te comprends, Kamiye. Tu es différent des autres. Surtout de Spartacus, ton plus grand opposé.

- Hé ! J'ai entendu, grommela l'intéressé. Non contente de gâcher la fête, Tu te permets de me balancer une remarque ?

Guère intimidée par le spécimen, la femme à queue de singe l'ignora et poursuivit avec le sourire :

- Tu sais, je ne t'en veux pas de m'avoir assimilé à cette pauvre fille. Courroux, qui semble vivre en toi, l'aimait bien. Et je crois que moi aussi, je m'y suis attachée à lui, en apprenant à mieux le connaître.

Sans quoi elle n'aurait sans doute jamais accepté que Presque Courroux puisse jouir de son corps. La brute seule n'était parvenue à la convaincre : l'esprit de Kamiye avait également joué un rôle primordial dans ce rapprochement aussi physique qu'émotionnel.

- Tu n'as pas à t'excuser, Kamiye. Au contraire, je préfère quand tu t'ouvres à moi plutôt que le contraire.

L'ombre massive du guerrier-lion s'éleva dans le dos de Gine. Son air grognon invitait à croire qu'il n'avait pas digéré qu'on l'ignore, lui, le mâle alpha dans tout son orgueil.

- Vous n'avez pas bientôt fini de roucouler ? Et où sont-ils, nos putains d'ennemis ?

- Plus très loin, se contenta de répliquer la Saïyajin d'un air agacé. Tu seras donc bien gentil de me laisser finir avant qu'ils n'arrivent, espèce de malappris !

- Tu ne manques pas de culot, femelle !

Allait-il lever la main sur elle ? Non. En revanche, Gine s'aperçut qu'elle lui avait donné la gaule, à ce rustre.

- Ton effronterie fait dresser ma queue.

Elle eut un mouvement de tête dédaigneux avant de le chasser d'un geste de la main.

- Eh bien, je te souhaite bon courage pour la faire retomber !

Spartacus resta là un moment à la toiser de ses petits yeux de fauve. Gine parvenait autant à lui plaire qu'à l'énerver. Il avait bien envie de la prendre - là, tout de suite ! - mais l'homme à demi bête n'était pas totalement dénué de bon sens ; une menace invisible mais imminente se rapprochait de sa meute.

- Ne te crois pas tirée d'affaire, grogna-t-il. Nous reprendrons cette conversation bien assez tôt.

Une fois qu'il se serait débarrassé de leurs poursuivants ?
Spartacus leva son museau, humant l'air. Il dévoila un triangle de crocs qui ne lui donnait guère un air accommodant. Au-delà du parfum de la flore, de la poussière et des êtres vivants alentour, Il avait littéralement senti la menace.
D'un regard en coin, Gine le vit, d'un pas lourd, se remettre en branle.
Ouf ! Il commençait à me peser, celui-là.
De nouveau, elle s'intéressa à son amant. Sa main droite vint lui caresser la tête entre les deux oreilles là où son autre main, plus bas, se serra.

- Ensemble, nous allons te reconstruire, le rassura-t-elle, débordante de confiance. Nous pouvons y arriver avec le temps qu'il faut et les efforts qui vont avec. Pour le moment, tout ce que tu as à faire c'est d'y croire autant que moi, j'y crois. D'accord ?

Une scène touchante que le cri d'exclamation de Xeki interrompit, arrachant de ce fait à Gine un sursaut.

- Qu'est-ce qui lui prend ?

Au loin, la neko était en train de se transformer ! Elle avait vraisemblablement ingurgité quelques gouttes de la fameuse potion qui avait rendu Spartacus plus rustre qu'il ne l'était déjà.

- Bon sang ! (Elle regarda Kamiye.) Tiens ! Enfile ça sans discuter.

En désespoir de cause, elle lui tendait son collant sombre.

- Tu ne possèdes rien alors que moi, il me reste mon armure.

Dont elle s'empressa de s'équiper.
Une nouvelle bataille était sur le point de commencer, avec sans doute Spartacus pour fer de lance !
Tout n'est pas perdu ! En fait... rien ne l'est vraiment tant que l'espoir demeure !
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Pour toute demande de RP, me MP sur le compte Ryanne Hilaris ou se référer à ce topic.

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Kamiye Goupile
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L’homme du nom de Qamar soupire avant de parler. Toute cette situation semble l’ennuyer profondément. A un point tel qu’on en viendrait à douter de la raison faisant qu’il appartient à une micro unité. Si petite qu’elle doit contenir une efficace puissance.

Qamar : « Mademoiselle. Ne voulez-vous pas tourner chemin ? Je n’ai aucun grief contre vous. Vous ne faites pas partie de notre mission à ce que je sache ? Et je dois vous avouer que je préfèrerais ne pas déployer plus d’efforts que nécessaire. »

Il avait une belle façon de parler. Il était aisé d’imaginer Qatar dans un palais oriental, siégeant au côté d’un empereur fortuné et puissant. Les deux assistants à un spectacle de danseuses de ventre. Au lieu de ça, ce qui ressemblait à un noble se retrouvait en plein milieu du désert. En plein milieu d’une descente vers un monde caché dans une crevasse humide.

Easifat Ramlia : « Tu recommences… Cessons ce jeu. »

Les grains de sable qui avaient remonté le chemin que les Désertiens et par exemple la fille aux cheveux roux, ces grains de sable s’élevèrent d’un seul coup par magie ! Il y eut d’abord une première attaque qui utilise les grains comme des projectiles. Tous ces minuscules ennemis inertes qui fouettèrent la peau ! Puis vint la seconde attaque. Toujours d’Easifat Ramlia. L’objectif étant d’enfermer son ennemi dans un sarcophage de sable mortuaire…
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Cette grande menace ! Kamiye était intimidé par Spartacus. S’il n’avait pas été cet ancien esclave qui avait fraternisé avec lui, peut-être que ses jambes auraient tremblotées ? Ou pire, il se serait pissé dessus devant les yeux de celle qui désirait l’aimer.

Mais Spartacus parlait mal à Gine… Les petits poings de Kamiye se serrèrent. Il était si faible. Il ne pouvait pas la protéger. Sans compter qu’elle n’avait pas besoin de lui pour la protéger de quoi que ce soit… Il était faible. Inutile. Et pourtant, pourtant il désirait la protéger. Ce n’était donc pas une légende ? Tous les mâles avaient cette envie de protéger écrite en eux ?

Spartacus se cassa avec son mélange troublant d’érection, de goût amer de défaite et d’une colère naissante pour de nouveaux ennemis. Quant à Gine, elle lui caressa dans cette zone sensible entre les deux oreilles. Sans le vouloir, elle désamorça un processus. Car pendant un bref instant, Kamiye réalisa qu’il pouvait peut-être convoquer Courroux. Qui ou quoi qu’il fusse.

« D’accord. »

Mais les paroles de Gine le renvoyèrent à sa position de faible. Elle l’aimait bien ainsi. Elle voulait le reconstruire. Elle voulait passer du temps avec lui. Alors, pourquoi chercher à devenir fort ? Il n’aurait plus d’intérêt à ses yeux…

« Ah ! Je- oui d’accord. »

Et il enfila le collant noir. Qui dissimulait tout. Mais qui en montrait également énormément. Même si Kamiye n’était pas monté comme un cheval, il était évident qu’on pouvait mesure les proportions de son sexe. Un organe qui se trouvait entre l’état de mollesse et d’érection. Pourquoi ? A cause d’un fétichisme dont Gine lui avait ordonné de s’affubler.
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Qatil : « Nous sommes repérés… »

Le doigt de l’assassin pointa vers l’imposant Spartacus. Ce dernier était retourné au côté de Simsy. Sans rien lui demander, il s’était frotté contre son dos. Une de ses puissantes mains lui avait malaxé un sein tandis que l’autre était allé la doigter. Puis il avait juré ! Cette poupée qui lui plaisait tant. Il n’avait pas le temps de jouer avec elle ! Alors, par frustration, il lui mordilla le cou. Il avait soif de sang… Mais il ne devait pas faire couler celle de son amante. Ce devait être celui de ses ennemis.

Ces ennemis qu’il flairait.

Spartacus : « MAIS CES LACHES SE PLANQUENT ! »

Qatil et Dhahab avaient encore du chemin à descendre pour atteindre le bas de la crevasse et tous les esclaves qui se rassemblaient en hâte. Ni l’assassin, ni celui qu’on surnommait parfais sobrement « l’or » ne cherchèrent à les rejoindre. Dissimulés, ils avaient décidé d’attendre.

Dhahab : « Ce devrait être facile. Il n’y a pas trace d’organisation. Pas de leader. Et encore moins de décisions prises pour s’enfuir vers un chemin. Ils ont tout à décider. »

L’assassin se retourna vers le chemin qu’ils avaient tous deux descendus. Le reste de leur groupe était plus haut. Et quelqu’un les avait suivis. Ce n’était pas une faculté de l’ordre du pouvoir. A cause d’un entraînement qui avait débuté alors qu’il ne savait pas encore parfaitement marcher, Qatil avait affûté ses sens humains de sorte à survivre à toutes les attaques. Les pires. Les perfides. Les traîtresses.

Et donc ? D’abord s’occuper de cet ennemi qui les suivaient. Que les faibles esclaves essaient de s’organiser pendant ce temps… Une tâche vouée à l’échec.

Re: Quelque part entre le Roi Rouge et l'Oasis [avec Gine et Qaye]

Message par Nausica »

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Nausica
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Messe ! Je me suis faite repérer ! Pas le choix, je dois me montrer. Bon, au moins l'homme à l'armure dorée est poli et limite on peut se parler entre nobles. Enfin, je faisais partie de la noblesse, mais mon abruti de père m'a déjà rejetée parce que j'utilise de la magie, donc bon. Je fais un sourire poli et allais faire une révérence… mais l'homme à la tenue de sable n'est vraiment pas noble et veut déjà m'attaquer. Ouhlà ! Alors d'un geste je fais apparaître une armure de mage, et j'ai bien fait car les grains de sable m'attaquent et percutent mon armure de mage.

Puis le sable s'assemble pour essayer de m'enfermer… mais ils font face à une armure qui fait tampon entre mon corps et les sables attaquants. Ca entrave mes mouvements, mais j'ai autre chose qui pourrait briser ce bouclier : ma magie d'aspersion d'acide. Je peux l'utiliser de manière infinie, j'en profite. Alors de tout mon armure j'asperge l'acide sur le sable qui se dissout rapidement tellement chaque grain est justement minuscule.

Image "Dommage, on aurait pu se parler entre nobles… mais on dirait que le garde est trop pressé de se débarrasser de l'invitée à la fête !"

Je dis ça en sortant mon pistolet avant de viser et de tirer sur le torse de l'homme à la tenue de sable qui a essayé de m'enfermer. Il a peut-être le temps de se protéger avec le sable, mais une balle de pistolet va plus vite que le sable dans une tempête, alors même sans le tuer, je pourrais le faire saigner. J'ai hâte de savoir ce qu'il nous réserve après, s'il est encore en capacité de se battre. Alors que l'homme en armure, je le regarde en rangeant mon pistolet dans mon holster, au cas où, avant de prendre mon épée, le tendant à l'homme.

Image "Du coup, qu'est-ce que vous faisiez, Sire ? Vous n'avez pas l'air de venir offrir un cadeau de luxe à des esclaves."

Je sais pas encore à quoi m'attendre, mais je peux toujours électriser mes armes pour que son armure dorée se retourne contre lui, à moins qu'il ait un isolant entre ça et sa peau. En tout cas, j'ai entendu qu'ils parlaient d'esclaves, mais ils ont pas l'air là pour les aider à se libérer. Je veux savoir ce que ça vaut.

De son côté, Elwynn continue de suivre autant l'assassin que l'or, avec une discrétion bien plus marquée que celle de sa Maîtresse. Elle a son pistolet en main, mais dans le holster, se tenant prête à le sortir et à tirer au moindre coup de feu qu'elle entend. Cependant, Elwynn remarque que l'homme encapuchonné regarde dans sa direction. Elle s'est faite repérer, Elwynn le sent. Mais elle n'agit pas tant qu'elle n'entend pas de… ah le coup de feu a retenti de ses oreilles affinées par sa formation en tant qu'esclave. Alors Elwynn sort de sa cachette en sortant son pistolet et tire sur l'homme… mais avant même qu'elle ne cligne des yeux, l'homme sort sa dague et percute la balle avec. Elwynn est intérieurement surprise, mais elle ne laisse rien transparaître. Qatil a été formé pour faire face aux pistoleros. C'est impossible qu'il ne puisse parer une bille de plomb qui dépasse la vitesse du son autrement. Il regarde Elwynn, qui est toujours froide. Elle est seule… ou du moins elle est séparée de la rousse… sa Maîtresse, en voyant le collier d'esclave autour du cou. Elwynn n'a pas peur de Qatil comme de Dhahab, malgré le fait qu'à eux deux, ils peuvent dépasser l'elfe. S'il faut mourir pour sa Maîtresse, elle le fait.

Sa Maîtresse ne lui a pas dit de ranger son pistolet, alors à la place, elle continue de tirer sur les deux hommes successivement, au niveau du torse pour avoir plus de chance de les toucher, et en soi chaque balle est bien visée. C'est juste dommage qu'elle ne connaisse que la base. D'un côté, Qatil n'a pas de peine à parer les tirs avec sa dague, alors qu'il s'approche de l'elfe à grands pas, et de l'autre Dhahab parvient à ralentir suffisamment les balles pour que ça ne fasse qu'une simple pichenette sur son armure. Aucun des deux n'est vulnérable aux balles de pistolet contrairement à la majorité.

Alors, par simple réflexe, Elwynn sort sa propre dague pour parer celle de Qatil. Quitte à mourir pour sa Maîtresse, autant qu'elle lutte contre des ennemis, même quand ces ennemis sont plus forts qu'elle.
Modifié en dernier par Nausica le 11 avr. 2025 11:29, modifié 1 fois.
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Re: Quelque part entre le Roi Rouge et l'Oasis [avec Gine et Qaye]

Message par Qaye Nakhsole »

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Qaye Nakhsole
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Beaucoup de choses me dépassent, alors que je remarque Xeki qui s'est complètement changée. Je regarde la fiole et essaie de m'en approcher, mais Xeki me barre la route avec sa patte, m'arrêtant.

Image "Non, Dame Qaye ! J'en suis la gardienne, et je ne veux pas vous mettre en danger."
Image "Mais c'est quoi, ça ?! D'où tu as trouvé ça ?!"
Image "Un érudit me l'a confiée, et il m'a dit que c'est pas plus de cinq goutte par bouche, au risque de faire exploser le cœur du buveur. Zumarr, viens et ouvre la bouche."

Je commence alors à comprendre ce que Xeki veut en venir. Alors j'allais crier quand j'entends un bruit aussi assourdissant que court. Qu'est-ce que c'est que ça ?! Je regarde alors dans cette direction, et on dirait qu'une elfe est venue tirer sur deux personnes qui semblent vouloir notre peau. Je regarde à nouveau nos frères et soeurs, reprends mon masque et commence à crier fort pour qu'on m'entende malgré tout.

Image "Frères et sœurs !!!! Venez tous !!!!"

Nos frères et sœurs qui ont perdu leur sang froid avant d'entendre ma voix s'approchent alors de nous trois, y compris Simsy qui est frustrée du fait que Spartacus n'a pas pu continuer de profiter d'elle. Zumarr se met à crier de douleur avant qu'il ne se mette à se transformer en une véritable bête musclée. Il reprend son souffle.

Image "Whaouh ! Si on n'a pas plus de chance de s'en sortir avec ça !"
Image "Profitons de la diversion, frères et sœurs, et approchez vous de moi ! On n'a pas beaucoup de temps !"

Alors, ils s'approchent alors que de mon côté, je reprends mon short ainsi que mon épée avec son fourreau. Je sais à quoi ressemblent actuellement nos ennemis, alors on se prépare à se battre. Après avoir pris mes affaires, je vois certains de nos frères et sœurs se transformer, alors que les bruits de tonnerre ont déjà terminé de retentir.

Image "On n'a pas d'autre choix que de se battre ! Une fois que vous êtes transformés, reprenez vos armes ! Si possible, reprenez vos vêtements ! Je veux qu'on soit les plus préparés possible lorsque leur attention se dirigent à nouveau vers nous !"

Cette fois, je prends mon rôle de Présidente en mains, car il le faut pour mettre toutes nos chances de notre côté. Spartacus n'a pas besoin d'ordre, c'est lui le chef d'une partie de nos défunts frères, alors il peut en profiter pour y aller de lui-même. Je m'adresse alors à Gine, qui a eu le temps de mettre son armure.

Image "Gine, si tu veux aider notre amie elfe dans la diversion, fais-toi plaisir. On a besoin de temps pour se préparer."
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Re: Quelque part entre le Roi Rouge et l'Oasis [avec Gine et Qaye]

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Gine
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Demande de RP
Kamiye ne rechigna point à enfiler ce que la Saïyajin lui avait gentiment remis. Il n'était dès lors plus tout à fait nu. Même si Gine arrivait quand même à visualiser la forme de ce que l'ancien esclave portait entre ses jambes depuis sa naissance.
C'est un petit peu embarrassant mais toujours mieux que rien.
Soudain retentit une détonation !
Gine tourna aussitôt la tête avant d'entendre Qaye émettre un cri de ralliement. Elle comprit que cela valait pour tout le monde.

- Allons-y !

Kamiye à ses côtés, ils suivirent le mouvement et assistèrent à une scène quelque peu... inquiétante ?
Sous l'influence de la potion de l'érudit, quelques esclaves, dont Zumarr, s'étaient transformés en de sacrés bestiaux.

- Je ne suis pas sûre qu'il soit très prudent de...

Spartacus, qui avait été ralenti par la présence de Simsy, l'interrompit d'une pression sur l'épaule.

- Qu'ils boivent donc et deviennent des bêtes s'ils en ont les burnes assez grosses ! (Il eut un sourire de prédateur.) Nous boufferons beaucoup plus facilement nos ennemis.

Gine n'avait rien contre chasser ceux qui leur voulaient du mal, mais ripailler sur leurs restes...
Elle secoua la tête.

- Je me contenterai de frapper l'ennemi.

- Dommage pour toi ! Je suis sûr que tu aurais fait une putain de belle bête.

La Saïyajin, qui savait plus ou moins à quoi s'attendre rien qu'avec sa détestable transformation en Oozaru, ne partageait pas du tout cet avis.
De nouveaux coups de feu retentirent. Ce fut plus qu'assez pour convaincre les évadés de vider presque la totalité de la fiole que "gardait" Xeki.
Au milieu de tout ce barouf, la cheffe de cette dernière, Qaye Nakshole, donna carte blanche à Gine.

- Une amie "elfe" ?

Guère originaire de Terra, la Saïyajin ignorait tout des spécificités de cette race. Elle ne savait pas non plus comment la neko pouvait accorder aussi facilement sa confiance à une étrangère sortie de nulle part qui avait plusieurs fois fait feu sur des individus qui ne les avaient pas encore attaqué. Cette situation suintait la confusion, mettant la pugiliste à queue de singe mal à l'aise.

- Plutôt que de combattre à l'aveuglette, il serait plus sage de préparer notre retraite, non ?

- NON, gronda Spartacus qui avait suffisamment rongé son frein comme ça. Tu veux fuir ?! Moi, je préfère foncer dans le tas !

Et c'est ce qu'il fit maintenant qu'il avait obtenu un visuel sur ses proies. Ces sales types habillés en jaune et noir ne lui revenaient pas. Son instinct lui hurlait de les attaquer avant que l'inverse ne se produise ! Là où Gine était plus mitigée sur ses intentions, l'homme-lion, lui, refusait d'hésiter sous prétexte que les trouble-fêtes n'en étaient peut-être pas.
La première soupira avant de lever les yeux vers les hauteurs. Là où se jouait un autre affrontement avec cette autre moitié de présences qu'elle avait hasardement détectées tout à l'heure.
Tout va trop vite.
Kamiye ne l'avait pas quittée. Il se tenait là, à ses côtés, aussi réservé qu'au premier jour de leur rencontre.
C'est surtout à lui qu'elle s'intéressait, oui. Lui qu'elle souhaitait encore et toujours protégé malgré sa puissante "double personnalité".
Elle serra les poings... mais relâcha aussitôt cette pression pour venir plutôt prendre son visage entre ses mains.

- Tu n'es pas le seul à avoir peur, Kamiye. Moi aussi, je n'aime pas te voir combattre et risquer ta vie sur le front. Malheureusement, il y a des situations comme celle-ci où l'on ne peut pas tous s'en sortir indemne.

Elle lui sourit. Un sourire triste, mais résolu malgré tout.

- Puis-je compter sur toi pour nous trouver une issue de secours en compagnie de Qaye ?

Celle-ci était-elle d'accord avec cette stratégie ? Elle était parfaitement en droit de refuser.

- Contrairement à notre grande brute à crinière, je n'ai pas spécialement envie de me battre contre des inconnus. Ce qui m'intéresse avant toute chose, c'est de les faire parler.

Ces hommes obéissaient-ils vraiment à leurs poursuivants du château ?
Gine trouvait incompréhensible qu'un groupe aussi restreint soit parvenu à les pister alors qu'un lac en pleine forêt les avait avalés pour les jeter au beau milieu de nulle part. Il n'empêche que leur intrusion concordait plus ou moins avec la prédiction de l'érudit. Celle qui prévoyait que le Roi Rouge finirait pas leur mettre la main dessus une fois qu'ils auraient quitté l'oasis.
Si ces hommes sont bien les envoyés de ce sale type, il y a fort à parier qu'il parvienne lui aussi à nous retrouver.
En ce sens, le temps jouait contre la troupe.
Modifié en dernier par Gine le 25 mai 2025 16:36, modifié 2 fois.
Tout n'est pas perdu ! En fait... rien ne l'est vraiment tant que l'espoir demeure !
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Re: Quelque part entre le Roi Rouge et l'Oasis [avec Gine et Qaye]

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Kamiye Goupile
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La balle transperce le corps d’Easifat Ramlia.

Easifat Ramlia : « Mais-… »

Ses mains se posent sur sa poitrine qui fait couler un jet de sang sans interruption. Il y a un regard d’incompréhension entre lui et Qamar.

Easifat Ramlia : « C’est-… »

Bien entendu qu’il ne parviendra pas à donner une réplique pleine de compréhension. La mort est sans pitié. Elle ne laisse pas le temps de laisser une dernière lettre. Et c’est ainsi qu’Easifat Ramlia décède… Car peu importe la puissance d’un être, s’il est pris par surprise, la puissance est aux abonnés absents.

Qamar : « Easifat… »

D’un pas sans hâte, presque nonchalant, Qamar a rejoint son ancien compagnon et lui a tenu le poing. Son regard dans l’autre jusqu’à ce que l’étincelle de vie laisse place à une sorte de flou mortuaire.

Qamar : « Vous êtes une noble, madame ? »

Il se relève comme s’il n’y avait pas de menace. Toutefois, il lève les mains en signe universelle de paix.

Qamar : « Ne m’appelez pas Sire, Qamar suffira. Nous allons tous aux toilettes de la même façon. Que nous soyons pauvres ou riches. Jeunes ou vieux. Hommes ou femmes. Et pour être tout à fait honnête, notre mission est de tuer chacun de ces esclaves. Le Roi Rouge nous a payé. Nous nous exécutons. Bien entendu, nous sommes des mercenaires. Une contre-mission peut donc avoir lieu s’il y a une récompense juteuse à la clé. »

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Qatil : « Stupide femme. »

Il y a une froideur dans l’intonation de l’Assassin alors qu’il pare l’arme de son ennemie et tente de trancher dans la suite du mouvement sa gorge. Mais le coup ne porte pas.

Qatil : « Tu vas mourir. C’est inévitable. Cesse de lutter. »

Derrière l’Assassin, l’Or continue de creuser l’écart. Il semble faire confiance à son collègue. Qatil l’Assassin met la pression à l’esclave au pistolet tandis que l’autre, après un dernier regard, poursuit sa descente à la rencontre des esclaves en débâcle.

L’Assassin assène des coups de dague simples, oui, mais d’une précision chirurgicale. Et plus le temps passe, plus il apprend le rythme de l’esclave. Plus il laisse des sillons ensanglantés dans sa peau.

La pression change soudainement lorsque la dague vient tremper dans un fourreau. Une goutte perle au bout de la lame lorsqu’elle est présentée à nouveau face à l’esclave.

Qatil : « A partir de maintenant, la moindre blessure te sera fatale. »

Du poison, bien évidemment.
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Kamiye vint entrelacer ses doigts dans ceux de Gine quand il entend le nouveau Spartacus parler qu’elle ferait « une putain de belle bête ». Il n’aima pas ça. Mais il était dans son corps anorexique. Dépourvu de muscules. Et surtout, avec zéro réflexe guerrier. En un seul mot : faible.

*Mais je suis là pour Gine. *

Et sans rien dire, il communiqua cet état d’esprit de l’intensité de son regard.

C’’était au tour de Gine d’agir vis-à-vis de lui. Elle lui tint son androgyne visage entre ses mains capables de presser un crâne à un point tel qu’il pouvait imploser comme un fruit trop mûr… Mais il n’avait pas peur. Et il l’écouta religieusement.

« Je n’ai pas envie que tu t’en ailles. »

Il était impossible pour lui de parler plus longuement sans que sa voix tremble et devienne incompréhensible. Au contraire du puissant Spartacus qui des yeux cherchait sa Simsy.

Spartacus : « T’as toujours été un faible, Kamiye. Mais je sais pas pourquoi, je t’ai toujours bien aimé. Je t’ai protégé plein de fois. Même des fois où tu t’es jamais rendu compte de rien. Tu sais que c’est une espèce de miracle que tu aies survécu ? Bref ! Aujourd’hui, j’a atteint mon plein potentiel. Et il est hors de question, encore moins qu’avant ! Que je laisse des connards inconnus me priver de ma liberté. Alors je vais les latter. Je vais les bouffer ! Et je reviendrais pour te foutre un coup de pied au cul et te muscle. »

Spartacus se rapprocha de Kamiye. Sa présence était intimidante. S’il avait été un ennemi, Kamiye uarait bien été capable de perdre conscience face à une telle pression…

Spartacus : « Je vais te muscler. Ce corps-ci. Pas l’autre, là. Je vais faire de toi un vrai bonhomme. Un guerrier ! Il faut que tu le sois. Ce n’est pas à la femme d’entretenir son bonhomme, tu m’entends !? »

Du plat de la man, il tapa sur son torse. Mais Kamiye ne tint pas le choc à ce coup pourtant ralenti. Il tomba cul par terre le premier. Puis il se frotta la zone endolorie, un œil clos, l’autre se relevant vers Spartacus.

*Je suis faible… Gine devrait m’abandonner… *

Mais il ne trouva pas la « force » de le dire à haute voix.

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Gine
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Demande de RP
Kamiye avait beau dire, Gine estimait ne pas avoir le choix. La réponse, elle l'avait à la fois au bord des lèvres et profondément ancrée dans son cœur. La Saïyajin en fit donc part à l'ancien esclave, qu'elle s'imaginait être devenu son fidèle compagnon, avant que Spartacus ne vienne faire la leçon à ce dernier.

- Je dois m'en aller là où je serai la plus utile, Kamiye.

Elle lui sourit tout de même d'un air navré.

- Je vais revenir. Je ne serai pas très longue, tu verras !

Sur cette promesse chargée d'espoir, la guerrière s'envola.
Pour repérer l'adversité, elle se fiait à son sixième sens. Proportionnel au danger, son radar à auras s'activa très vite. Gine modifia sa trajectoire en conséquence, survolant les palmiers et autres plantes exotiques qui ployèrent sous la pression. Elle ne ralentit point lorsque ses yeux noirs capturèrent la silhouette dorée de Dhahab, dit l'Or. La Saïyajin n'avait aucune envie de faire plus ample connaissance avec un homme doté d'une aura aussi mauvaise. Aussi lui fonça-t-elle dessus, son avant-bras droit en première ligne. Percuté de plein fouet, l'assassin fut emporté dans l'élan.
Gine ne traversa aucun mur avec son "voyageur". Ni aucun arbre. Uniquement des buissons touffus que les roulés-boulés acrobatiques de Dhahab réduisirent en lambeaux verdâtres.
L'Or se rétablit finalement sur ses jambes et un bras, lesquels lui ayant aussi servi à freiner de toute urgence.
A moins d'une dizaine de mètres de sa personne, la guerrière se posa au sol.

- Vous n'êtes pas le bienvenu, lui lança la Saïyajin.

Dhahab se redressa de toute sa hauteur. Son regard était désormais braqué sur cette unique adversaire. Il se massa la base du cou avant de lui répondre d'une voix vide d'émotion :

- Je ne l'aurais pas compris tout seul.

L'ironie de ses paroles n'échappa guère à la Saïyajin. Résolue à le faire taire, elle charge à nouveau ! Cette fois-là en feintant sa cible, sa trajectoire brisée - en zigzag - la faisant momentanément disparaître à ses yeux.
Gine comptait déjà lui faire sauter son masque d'un bon coup de poing !
Modifié en dernier par Gine le 25 juil. 2025 17:49, modifié 2 fois.
Tout n'est pas perdu ! En fait... rien ne l'est vraiment tant que l'espoir demeure !
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Re: Quelque part entre le Roi Rouge et l'Oasis [avec Gine et Qaye]

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Kamiye Goupile
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Elle l’abandonnait. C’est ce que Kamiye pensa quand elle lui dit qu’elle devait partir. Quand elle s’envola ailleurs. Un ailleurs qui paraissait tellement loin. Si loin qu’il ne pourrait jamais la rattraper même s’il le désirait. Sa tête se baissa. Ses épaules tombèrent. Mais Spartacus lui donna un nouveau coup du plat de sa main dans le dos. Heureusement, l’hybride modéra sa force mais Kamiye eut tout de même l’impression d’entendre ses poumons se décoller. Il toussa. Une sorte de colère monta en lui. Il leva la tête vers Spartacus qui… se mit à rigoler ! L’hybride avait réussi. Kamiye était de nouveau motivé pour faire quelque chose.

Du côté de Gine, c’était une autre affaire. Son adversaire, l’Or, ne put esquiver les attaques. Il roula-boula d’abord dans les buissons avant de se relever. D’entendre la menace de la guerrière en face de lui pour à nouveau se retrouver à subir une nouvelle attaque. Cette vitesse couplée à une forme de triple changement de direction eut pour résultat de faire sauter son masque. Et également son turban.

Révélant ainsi un visage de femme à la peau noircie et aux zébrures d’or. Il était difficile de savoir lequel colonisait l’autre. Le noir sur l’or ou l’or sur le noir ? Mais quelque chose semblait malsain. Maladif ?

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L’Or : « Tu commences à m’agacer… »

Sa voix était assurément féminine. C’était le masque qui avait modifié assez sa voix pour ne pas faire réaliser tout de suite la teneur de son sexe. Même si cela ne changeait rien au fait qu’elle était du côté de l’ennemi. Et aussi qu’elle était dangereuse.

Sa main se releva et ses doigts formèrent comme des serres se resserrant. L’idée n’était pas de former un poing mais de rassembler les grains du désert pour s’amalgamer en autre chose. Et très vite, il y eut l’esquisse d’un sablier. L’instant d’après, la main se refermait sur le manche d’une sorte de masse d’armes dont l’extrémité ressemblait à un sablier.

L’Or ne donna pas d’explication et ne laissa pas d’autre temps de réflexion à la guerrière. Elle s’élança et abattit sa masse d’armes dans un mouvement violent. Il y avait une vélocité dans cette arme qui dépassait les règles de la « normale ». Que ce soit le poids ou la vitesse, les mouvements étaient aidés par la magie de l’Or. Gine le sut instinctivement.

L’Or s’était fait avoir. L’Or était maintenant réveillé.

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Gine
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Demande de RP
Son coup de poing l'avait envoyé voler ! Gine fut fière d'elle... jusqu'à ce qu'elle remarque la véritable nature de son adversaire. Une femme, mais pas tout à fait comme elle ; son visage découvert, à moitié noir et à moitié doré, dégoulinait de ce dernier et précieux liquide.

- ...Hein ?

L'effet de surprise était trop fort. La Saïyajin en oublia sa garde. Dhahab s'était servie du sable environnant pour donner forme à une masse d'armes dont l'extrémité ressemblait confusément à un sablier. Le coup qu'elle lui prodigua à la tête la rappela aussitôt à l'ordre. Gine sentit son sang chaud couler dans ses cheveux hirsutes.

- A-aïe !

Elle y porta instinctivement la main. Deuxième erreur ; Dhahab, qui n'avait pas volé son surnom de L'Or, releva son arme en un revers ascendant. Touchée à la mâchoire, Gine décolla du sol comme si elle ne pesait rien avant de s'écraser, sans retenue, un peu plus loin.
Etendue sur le ventre, la tête lancinante, elle cracha un peu de sang entre ses lèvres crispées.
Ce qu'elle est rapide !
Avant de recevoir son attaque, la femme à queue de singe avait cru voir son image se flouter.

- Etonnée pour si peu ?

Tandis qu'elle s'efforçait de se remettre sur pied, Gine crut l'entendre soupirer.

- Tu n'as pourtant pas fini de l'être.

L'Or réitéra son offensive ! Comme elle ne s'encombrait point de feinte, la Saïyajin eut tout juste le temps de lever les bras dans l'axe de sa masse. En plus de faire grincer ses os, le choc la fit grimacer.
Et qu'elle force absurde !
Entre l'instant d'avant la tombée du masque et celui-ci, c'était le jour et la nuit.

- Te défendre ne servira à rien.

Dhahab la repoussa d'un coup de pied avant de la pointer de son sablier.

- Ton temps est compté.

- Quoi ? Qu'est-ce que tu racontes ?

- Regarde mieux tes bras.

Croyant à une diversion, Gine ne s'y prêta pas tout de suite. Considérant l'immobilité de son adversaire, elle finit par le faire rapidement... puis beaucoup plus lentement. Parce que de l'or liquide dégoulinait de ses avant-bras. Le même produit de luxe qui avait commencé à s'écouler de son front.

- L'Or va continuer à s'étendre et à se durcir sur ta peau, ce jusqu'à la recouvrir entièrement. C'est ainsi que je survis, comprends-tu ? En transmettant une partie de mon mal à mes ennemis. Le mien prend du recul là où le tien ne fera que gagner du terrain.

La Saïyajin ouvrit la bouche pour finalement la refermer. Elle n'avait pas terminé son examen qu'une idée pour s'en sortir avait déjà germé dans son esprit.

- Du coup, nous sommes toutes les deux malades.

Dhahab hocha la tête.

- Et je ne le regrette en rien.

- Ça me va, dit Gine avec un sourire sibyllin. Un affrontement à armes égales ? C'est de loin ce que je préfère !

D'une impulsion, Gine se propulsa sur son adversaire. Cette fois-ci, la surprise n'était pas du mauvais côté ; Dhahab bloqua la charge fulgurante avant de recevoir un violent coup de pied entre les côtes. Elle cracha du sang - du vrai ! - tandis que son assaillante ne lui laissait même pas le temps de souffler. Les coups de poings s'étaient ainsi mis à pleuvoir. A tel point que la contagion changea de camp, faisant disparaître lentement mais sûrement le noir sur ce visage de femme presque parfait au bénéfice de cet or maladif.

- Je n'ai qu'à te rendre la monnaie de ta pièce ! s'écria l'extraterrestre.

D'un coup de genou bien senti, Gine lui creusa l'estomac. D'une manchette descendante, elle l'expédia au sol dans un fracas de tous les diables !

- Ta maladie étrange ne me fait pas peur, siffla-t-elle.

Elle se suréleva dans les airs. Tout juste assez haut pour mitrailler l'Or de boules de Ki ! Les premières explosèrent autour de Dhahab, l'intimant à se redresser aussi rapidement que possible ; les suivantes, la bicolore les dévia dans le décor en faisant tournoyer son arme.

- Les dés sont jetés, dit l'Or avec fermeté. L'une d'entre nous va se retrouver figer dans l'Or pour l'éternité.

Sur cette note fataliste, leur duel reprit de plus belle !
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Message par Nausica »

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Nausica
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Bon, ce cher Easifat, comme il est appelé, est mort d'une bille de plomb, de poudre et de laiton à cause de la surprise, alors que le beau gosse Qamar est toujours disposé à discuter. Il est raisonnable, assez pour que je me permette de ranger mon épée. D'ailleurs, sa noblesse n'a plus d'importance. Moi non plus, du coup.

Image "C'est vrai, et j'en connais plus d'un qui refusent de l'entendre."

Mon père, notamment. Qamar m'explique que sa mission est de tuer chaque esclave qui se trouve dans cet endroit, mais une contre-mission est possible avec une récompense encore plus juteuse à la clé.

Image "Oh je vois ! Je me doutais bien que ce n'est rien de personnel. Du coup, combien le Roi Rouge a-t-il promis en échange de ce génocide en bon et dû forme ?"

Cette fois, pas la peine de parler le langage de nobles. Je peux me permettre de parler à ma manière. Alors… ouhlà ! C'est une sacrée somme, pour tuer des esclaves qui ont fui ! Ca m'étonne clairement.

Image "Wow ! C'est énorme pour une mission de cet envergure ! Je suppose que le Roi n'est pas raisonnable contrairement à vous."

Surtout que c'est supérieur à la somme que Mathilde m'a donné après mon départ. Alors, comment le convaincre, si je n'ai pas l'argent ? Oh tiens ! Je commence à avoir une petite idée.

Image "J'ai une idée… mais je ne sais pas si ça vous plairait car la récompense serait quitte ou double."

Dans le sens où ça peut valoir toute la récompense du Roi comme valoir de simples coquillages.

Image "Vous pensez qu'il y a des trésors qui ne sont pas encore découverts en ce lieu ? Après tout, ça ressemble beaucoup à une cachette secrète."

Pendant ce temps, dans les profondeurs, Elwynn peine grandement à ne serait-ce qu'égratigner l'assassin. L'elfe muette est très prévisible pour lui. Elwynn se fait entailler plus d'une fois, la faisant un peu saigner de partout, mais elle n'a pas peur. En fait, son éducation lui a effacé toute trace de peur. Si elle doit mourir pour sa Maîtresse, qu'il en soit ainsi. Elle voit alors la dague se tremper dans le fourreau, et quand il en sort, une goutte en sort. Aucun doute pour l'elfe : c'est du poison, alors surtout elle doit se montrer prudente. Elle se met cette fois sur la défensive, et Qatil remarquant qu'elle ne va pas fuir comme ça, il l'attaque, avec peu de coups, mais chaque coup est d'une précision exemplaire. Elle se bat avec tout ce qu'elle a... mais malheureusement, après un combat acharné, mais court, Qatil parvient à entailler le ventre de l'elfe. L'esclave est désormais empoisonnée. Elle s'effondre alors à genoux en lâchant ses dagues, mettant ses mains sur sa plaie infectée, à cause du poison qui lui fait mal à partir de la plaie… mais alors que Qatil s'attend à ce qu'elle meurt atrocement mais sûrement, la plaie éjecte le sang empoisonné à grande quantité, avant que ce sang ne se solidifie pour former des poignards de sang, et se projette vers l'assassin. La surprise est de taille, y compris pour Elwynn : sans même s'en rendre compte, Elwynn est sensible à la Magie Rouge, la Magie du Sang, qui la sauve, et essaie d'empoisonner Qatil à son tour.

Elwynn vient de découvrir que rien ne sert de l'empoisonner. Elle se relève et reprend ses dagues. Elle ne sait pas utiliser la Magie Rouge, et elle en parlera surtout à sa Maîtresse. En attendant, il faut battre l'assassin.
3e compte de Shehtra Gonas

Re: Quelque part entre le Roi Rouge et l'Oasis [avec Gine et Qaye]

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Kamiye Goupile
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[P.S. : j’ai remonté jusqu’à la réponse de Nausica du 11 avril 2025. J’avais besoin de me remettre dedans et je me suis dis que ça ne ferait de mal à personne d’avoir un résumé de notre situation à tous les trois ! ;] ]
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DONC PLACE AU RÉSUMÉ !

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EASIFAT RAMLIA (la tempête de sable)

Quelque part dans le chemin menant au-dessous où les esclaves avaient fait trempette, Easifat Ramlia faisait face à Nausica. Le premier avait tenté d’enfermer la seconde dans un sarcophage de sable. Mais la contre-attaque à base d’acide avait fait échouer cette première tentative. Nausica avait alors sorti un pistolet pour lui tirer dessus.

Un tir qui lui serait fatal. Easifat Ramlia décède.

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QAMAR (la lune)

Après que Nausica ait tiré sur Easifat Ramlia, elle avait débuté une conversation avec Qamar. Le but étant de savoir pourquoi ils étaient ici et ce qu’ils voulaient faire aux esclaves.

Qamar assiste au décès de son compagnon Easifat Ramlia. Comme s’il était hors d’atteinte de la dangerosité de Nausica, il ne se hâte jamais et tente de converser avec la meurtrière. Il n’a aucun problème à avouer qu’il travaille pour le Roi Rouge. Tout comme il n’a aucun scrupule à proposer que leur contrat soit racheté plus cher pour abandonner ou protéger les esclaves. Tout dépendra de Nausica.

La rousse range son épée et entame des négociations. Racheter le contrat de Qamar et des autres n’est pas possible. Elle n’a pas assez d’argent. Par contre, elle suppose que l’oasis où ils se trouvent tous doit dissimuler des trésors. La proposition est faite. Reste à savoir ce que la Lune en pensera.

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QATIL (l’assassin)

Plus bas, Elwynn fait feu sur Qatil qui, d’une adresse folle, tranche la balle en plein vol. D’autres tirs suivent ? Elwynn, esclave de sa Maîtresse Nausica, combat parce qu’il faut combattre. Elle est seule contre deux adversaires. Contre Qatil et Dhahab. Et voilà qu’un corps-à-corps débute avec chacun une dague.

Les coups s’enchaînent. L’assassin apprend la façon de combattre de son ennemie. Elwynn survit. Mais survivra-t-elle encore longtemps alors que Qatil ressort la dague de son fourreau, maintenant ruisselante d’un poison ?

C’était inévitable. La dague empoisonnée de l’assassin parvient à lacérer le ventre d’Elwynn. C’est la fin pour l’elfe muette… Ou non ! Cette dernière, aussi surprise que son ennemi, découvre son sang être expulsé de la plaie. Le poison est rejeté et plus que cela, le sang devient armes de Rouge, manifestation de la magie du Sang. Même Elwynn est stupéfaite de voir les poignards de sang ruer sur Qatil.

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DHAHAB (l’or)

En retrait, Dhahab se sera défendu contre les tirs d’Elwynn. Puis il aura laissé Qatil aller au corps-à-corps, dague sortie du fourreau. Ainsi, il n’est plus qu’une menace à l’arrière-plan. Ce qui lui convient très bien.

Dhahab laisse son compagnon assassin gérer seul la femme. Lui poursuit la descente en direction des esclaves qui semblent divisés dans leur décision. Ce n’est pas une armée. Et c’est un groupe d’autant plus compliqué à remettre sur les rails étant donné qu’il sort d’une orgie.

Sa progression est stoppée nette par le saiyanjin qui est venue jusqu’à lui et l’a attaqué. Les deux se relèvent après un roulé-boulé et se font face, révélant alors un adversaire de sexe féminin. Qui plus est, son visage est noirci et semble suinter d’or. Elle invoque ensuite une arme hybride entre la masse et le sablier puis repart à l’assaut.

L’affrontement se poursuit et Dhahab révèle une de ses bottes secrètes. Les coups encaissés par Gine laisse place à davantage que des hématomes : à de l’or précieux. La révélation indique que c’est une maladie. Et qu’au terme de ce combat, seule l’une des deux aura toujours liberté de mouvement tandis que l’autre sera à jamais devenue statue d’or.

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ESCLAVES

Xeki distribue la potion du mystérieux savant à certains esclaves qui se transforment alors à la façon de Spartacus. L’objectif est de pouvoir tenir tête au groupe de quatre agresseurs qui descendent depuis tout en haut, là où le désert s’étend à perte de vue. En se rhabillant et s’armant, Qaye reprend son rôle de leadeuse pour préparer la défense.

De son côté, Spartacus désire une unique chose : se battre ! Fuir est inconcevable. Une stratégie que ne partage pas Gine qui, elle aussi va se battre. Non pour tuer mais pour les faire parler et apprendre comment ils ont été retrouvé.

Un court épisode éclate entre Kamiye, Spartacus et Gine. Kamiye se retrouve fesse par terre après ne pas avoir pu supporter le plat de la main de Spartacus qui explique qu’il l’aime bien, qu’il l’a protégé de nombreuses fois et qu’il reviendra pour le muscler. Gine, à regret de cette scène, n’intervient pas. Elle annonce qu’elle reviendra vite et s’envole vers un ennemi !

ET MAINTENANT LA SUITE !

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EASIFAT RAMLIA (la tempête de sable)

MORT

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QAMAR (la lune)

Le visage est songeur. Soit il réfléchit sérieusement à la proposition, soit il prend le temps de concevoir un nouveau plan. Quoiqu’il en soit, il n’émet pas d’onde agressive. Il ne semble vraiment pas déterminé à combattre.

Qamar : « S’il y a effectivement un trésor quelque part, il serait judicieux de penser qu’il est protégé. Et quel serait mon intérêt de combattre cette créature gardienne au lieu de toi ? »

Un petit rictus joueur étire la moitié de son visage. Il ajoute ensuite l’air de rien, comme s’il n’y avait pas de menace :

Qamar : « Il existe aussi un scénario dans lequel je commence par te tuer. Ensuite tous les esclaves. Et enfin cette créature gardienne. En finalité, j’obtiendrais alors la récompense du Roi Rouge additionné à celle bonus de cette oasis perdu. Donc, je te prie, avance quelques autres arguments pour t’en tirer de la façon dont tu le souhaites. »

Avec un tel charisme et une armure en or, il était à se demander si Qamar, dit la Lune, avait un réel besoin de davantage de richesse. Que pouvait faire un homme comme lui d’une colline d’or dans un désert où il y avait rien à des kilomètres carré à la ronde ? Peut-être était-ce un élément de raisonnement à prendre en compte pour les négociations.

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QATIL (l’assassin)

Une main de l’assassin se tient le cœur tandis que l’autre est plaqué contre son cou.

Qatil : « Je n’y crois pas… »

Les poignards de Sang s’étaient logés dans le corps de l’assassin. Pire, hébergeant son propre piège, il allait mourir empoisonné de sa botte secrète.

Qatil : « Impensable… »

Il tomba à terre et se réfugia tout de suite sur le côté dans une position semblable à celle du fœtus. Cela pouvait s’expliquer par l’effet foudroyant du poison. La douleur agressait le système nerveux et le corps se protégeait comme il le pouvait. Même si c’était inefficace.



Sauf…qu’en réalité ? Qatil n’était pas décédé. Oui, les poignards de Sang avait lacéré sa peau et fait couler son propre sang. Mais il était un assassin et un qui avait survécu jusqu’à aujourd’hui. Il était donc expérimenté. Et il n’était pas fou. Pas au point de ne pas avoir d’antidote à son propre poison. Réfugier en position de fœtus, il avala le contenu du fiole. Et une deuxième. La première pour paralyser le poison. La seconde pour aider la cicatrisation.

Maintenant ? Il attendait qu’Elwynn fasse une erreur. Du genre fatale qui lui permettrait de l’assassiner d’une unique combinaison de coups. Il fallait simplement attendre et rester aux aguets. La patience était une force pour Qatil.

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DHAHAB (l’or)

L’or suinte et coule sur les corps des deux adversaires. Et ce n’est pas pour déplaire à Spartacus qui est en tête d’une petite légion d’anciens esclaves transformés par le prodige de la potion.

Spartacus : « Je pouvais pas rêver mieux ! Des femmes et de l’or ! J’aurai jamais pensé que les deux pourraient faire qu’un : grah ah ah ! Allez, les filles ! Tapez-vous sur la gueule. Moi je n’interviendrais pas. De toute façon, j’ai pas du tout envie de me frotter à ce genre d’adversaire vicieux. Il y en aurait pas un autre du type balèze dans le coin ? »

Dhahab observe les nouveaux adversaires. Sa masse à tête de sablier bien en main. Elle effectue quelques petits mouvements. Il apparait clairement que les trajectoires ne suivent pas les règles de la physique normale. Il y a des accélérations magiques. L’Or sait ce qu’elle fait. Son petit spectacle a pour but d’intimider. Avec sa gueule noire et d’or suintant, elle sait que beaucoup réfléchiront à deux fois avant de venir sur elle.

Dhahab : « Allez. Finissons-en. »

Faisant un tour sur elle-même comme si elle allait envoyer sa masse, l’Or arrive à grande vitesse sur Gine. Dhahab aura utilisée la force de la rotation et de la magie au-dedans du sablier pour se propulser efficacement. Le reste est un assaut intensif et éreintant de coups enchaînés. Une technique qui aurait beaucoup plus au macho Spartacus si cela avait été accompli par un homme et sans usage de la magie.

Spartacus : « T’inquiète pas, p’tit cul. Si tu finis en sculpture, je m’occuperais bien de Kamiye à ta place. Et puis, je t’emporterais pour que tu finisses chez moi. Tu seras un trophée sur lequel me branler encore et encore : grah ah ah ! »

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ESCLAVES

Du côté des esclaves qui n’avaient pas à guerroyer, c’était une ambiance pesante. La peur s’était accrochée aux viscères d’un bon nombre. L’inaction était difficile à gérer. Il aurait été bien moins stressant de faire quelque chose. Quoi que ce soit. L’attente allait les tuer à petit feu…

Kamiye : « Je ne veux pas mourir… » annonça Kamiye qui s’était rapprochée de Qaye.

Il regarda ensuite au loin, là où Gine s’était envolée.

Kamiye : « Je ne veux pas qu’elle meurt non plus… »

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Gine
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Demande de RP
Le poing de la Saïyajin se croisa avec la masse d'armes de Dhahab. Il y eut un double choc qui les fit reculer toutes les deux sur une poignée de mètres. Gine secoua la tête, chassant de ce pas la douleur piégée entre ses tempes. La femme en face d'elle se contenta de se remettre droite. L'or liquide dégoulinait paresseusement de leurs deux corps rudoyés, sous le regard excité d'un Spartacus transformé accompagné de sa toute nouvelle meute d'hybrides.

- Tu as bien raison, grogna Gine en s'essuyant le coin ensanglanté de sa bouche. Ne te mêle pas de ça : tu ne ferais que compliquer les choses.

Les hommes du rebelle ne bronchèrent pas non plus. C'était comme si l'aura maladive de Dhahab les intimidait au plus profond de leur être. Personne de sain ne souhaiterait écoper de sa curieuse maladie. Une réaction logique pour des gens qui font passer leur précieuse survie avant tout le reste. La femme à queue de singe ne leur en voulait pas pour ça. Elle avait d'ailleurs largement de quoi s'inquiéter ailleurs, car les mouvements de Dhahab avaient sensiblement changé....

- Allez. Finissons-en.

Gine ne répondit pas ; elle s'attendait au pire, et fut fichtrement bien servie : l'Or s'étant propulsé sur elle avec sa masse pour mieux la rouer de coups impossibles à anticiper.

- Hrrrnggg !!

Sa garde était tout sauf parfaite. Des coups s'insinuèrent entre celle-ci, s'écrasant à divers endroits que son armure ne protégeait pas. Gine sentit ses bras et ses jambes la brûler quand ce n'était pas ses épaules qui prenaient plein tarif. Si l'or ne la cristallisait pas à jamais, elle allait sans doute se découvrir une remarquable collection de bleus un peu partout le long de ses membres.
Et Spartacus qui rêvassait à voix haute, l'imaginant, elle, en statue d'or sur laquelle il se palucherait à loisir avec, en prime, un Kamiye gentiment soumis à ses désirs de dément.
Grand imbécile ! Si jamais je perds, tu seras le prochain sur sa maudite liste.
Rien dans ce scénario ne lui faisait plaisir. Tout ceci l'énervait profondément, faisant gonfler une veine vindicative le long d'une de ses tempes cabossée.

- D'ici quelques instants, tu ne feras plus qu'un avec l'Or.

Gine perdait du terrain là où la matière précieuse faisait hélas son chemin sur sa peau. Ses brulantes blessures se refroidissant au contact du métal maudit. Cela ne pouvait continuer ainsi plus longtemps, car sinon...
Une flamme passagère s'alluma dans le regard déterminé de la guerrière !
Tout à coup, la Saïyajin abandonna sa garde et pivota d'un bon quart. La masse entra en contact avec le devant de sa cuirasse. L'impact lui traversa la poitrine, mais Gine brava la douleur en serrant fort les mâchoires. Ses mains trouvèrent immédiatement les poignets de son adversaire, brisant son enchaînement meurtrier.
Elle attira Dhahab à sa hauteur...

- J'en ai plus qu'assez d'entendre vos bêtises !

...avant de lui décocher un violent coup de tête !
Gine elle-même manqua s'assommer là où l'Or contagieux tituba sur deux pas. Pour autant, la première ne renonça point à sa prise ; elle serra plus fort encore les poignets de Dhahab jusqu'à les faire craquer. Cette dernière tentant tant bien que mal de s'en dégager. Gine reçut un coup de pied dans le processus. Au niveau du flanc. Ce qui ne lui fit pas grand mal, contrairement au passage à tabac qu'elle avait essuyé juste avant.

- Lâche-moi.

- C'est prévu au programme, répliqua-t-elle.

Dhahab baissa les yeux sur ses mains. Elles avaient curieusement commencé à chauffer. Non... une minute : cette brûlante morsure n'était pas de leur fait ! La source de cette chaleur impossible se trouvait plutôt être...

- Sans elles, tu n'infecteras plus personne !

Le Ki explosa sourdement entre ses paumes. Quelque chose décolla haut dans les airs. Dhahab et Gine furent projetées en arrière. L'Or vola bien plus loin que la Saïyajin, qui ne fit que subir le recul de son attaque chargée. Entre les doigts écartés de la femme à queue de singe, des volutes de vapeur rougeâtres s'élevaient ; elle ne tenait plus rien qui avait appartenu à l'Or. La masse-sablier s'écrasa lourdement entre les deux combattantes.
Gine regarda sa propriétaire manchot se relever en toute pénibilité. L'or avait presque recouvert l'intégralité de sa silhouette.

- C'est la fin, croassa la Saïyajin. Il ne te reste plus que tes jambes ! Sers-t-en pour t'en aller mourir dans un coin. Je n'ai pas envie de te tuer.

Pour la première fois depuis le début de leur combat, les lèvres de Dhahab esquissèrent un sourire.

- Il va pourtant bien falloir.

Soudain, ses moignons fumant se remplirent d'or ! La matière clinquante s'étendant en deux pieux liquides qui s'affinèrent en lames.
Face à cette vision, les yeux de Gine s'arrondirent de stupéfaction. Car si Dhahab avait bel et bien perdu quelque chose qui lui avait toujours appartenu depuis sa naissance, elle avait conséquemment gagné un certain pouvoir sur l'origine de sa maladie.

- En effet : il ne me reste plus longtemps à vivre ; ton attaque m'a condamnée. Mais quid de toi, à qui je vais infliger mon baroud d'honneur ?

Usant de cette magie qu'elle avait préalablement injectée dans son arme, l'Or joua ses toutes dernières cartes. Son image se flouta, avant de disparaître comme par enchantement. Elle réapparut à un autre endroit. Plus proche de la masse abandonnée.
Encore ces mouvements imprévisibles... mais en plus rapides !
Les yeux de Gine Ne parvenaient pas à les suivre. C'était chose impossible ! Comme s'ils n'appartenaient pas à ce monde - plutôt à une autre dimension, ou à une autre... temporalité ?
Elle arrive !
L'image de Dhahab continuait de disparaître, de réapparaitre, et ainsi de suite. Non sans cesser de se rapprocher de façon chaotique, un peu à la manière d'un spectre aussi dérangé que déréglé. Ses nouvelles lames, que la Saïyajin n'était pas en mesure d'esquiver, scintillant froidement au bout de ses bras tranchés.
Dhahab ignora complètement la masse-sablier. Elle n'en avait plus besoin.
Elle comptait s'en prendre directement à Gine.
Tout n'est pas perdu ! En fait... rien ne l'est vraiment tant que l'espoir demeure !
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Nausica
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En effet, le trésor doit être protégé, et sûrement de tout l'âme de ses gardiens. Je ne sais pas de quoi ils sont capables, et donc étant donné qu'ils ne sont pas suicidaires, ils ne vont pas risquer leur vie sans un bon prix. Surtout que le trésor peut être faible, donc clairement, Qamar n'a pas intérêt à accepter la proposition, maintenant que j'y pense.

Image "C'est tout à fait vrai."

Du coup, je fais quoi comme proposition ? Hmm... Je commence à avoir une petite idée. Alors je m'approche de lui, cette fois-ci avec un regard séduisant, tout en mettant mes mains sur ma chemise que je commence doucement à ouvrir.

Image "Alors j'ai peut-être quelque chose qui a sûrement plus de valeur que votre armure. Vous avez vous-même dit que riches comme pauvres, nous avons les mêmes besoins, n'est-ce pas ?"

Avec un peu de chance, en m'offrant comme ça, ça va le dissuader de s'attaquer aux esclaves. Je ne vais pas non plus tout enlever, on est en plein désert, mais déjà suffisamment pour lui faire entendre la proposition de profiter l'un de l'autre, ici, en plein désert. Peut-être qu'il va me guider à l'ombre pour ça, d'ailleurs, mais je pense que rien qu'à la vue d'un décolleté qui s'ouvre, ça peut lui faire une érection.


L'elfe voit l'assassin s'effondrer suite à ce pouvoir. Elle ne peut pas s'empêcher de voir l'entaille en train de se cicatriser rapidement. Son soupir surpris est audible, et ces souffles sont la seule chose qu'on peut entendre sortir des lèvres de l'esclave. Elle regarde ensuite l'assassin, qui est en train de boire une antidote. Elle secoue la tête et commence à prendre son pistolet. S'il y a bien un moment pour utiliser son arme, c'est le moment ou jamais. Alors elle tend le canon vers l'assassin, encore en train de récupérer de son poison… du moins c'est ce qu'elle pense, car Qatil patiente l'erreur fatale. Elwynn n'est pas éduquée, mais elle n'est pas bête non plus : elle sait qu'en s'approchant de lui, elle meurt pour rien. Alors elle tire, plusieurs fois, s'attendant qu'il pare au moins une de ses balles, mais sans pouvoir se relever sans support. Alors elle vide le chargeur sur l'assassin. Peu importe la quantité, sa Maîtresse peut en créer d'autres.

Une fois son fait accompli, sans le moindre remord car elle est certaine que c'est ce que sa Maîtresse veut, elle tourne le dos pour aller en direction de Dhahab, et voit le combat qui se déroule. Elle ne se doute pas de ce qui se passe. Elle n'a plus de balles, cela dit. Elle doit se débrouiller avec ses dagues.

Elle voit alors ce qui se passe : Dhahab n'est non pas un homme, mais une femme dont l'or est en train de couler. C'en est à un point où l'argent n'a plus aucun sens, si ce n'est une malédiction. Autant dire que les balles de pistolet ne lui serviront à rien, quand bien même elle en a encore. Elle essaie de voir où est son adversaire, mais elle semble encore imprévisible.
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Re: Quelque part entre le Roi Rouge et l'Oasis [avec Gine et Qaye]

Message par Qaye Nakhsole »

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Qaye Nakhsole
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Certains frères et sœurs ont refusé de boire la potion, ayant trop peur des conséquences, alors ceux-ci sont à mes côtés. J'essaie de les rassurer comme je peux, bien que ce soit difficile. Je vois que les ennemis n'ont pas encore le temps de nous tuer, voire qu'ils sont en train de perdre leur avantage. Je ne peux pas faire grand-chose à part rassurer mes frères et sœurs, surtout que j'ai vu que je ne peux juste pas les battre.

Tout ceux qui ont pris la potion de Xeki sont maintenant préparés à se battre, alors que Gine se bat encore et Spartacus s'est mis à l'écart pour ne pas gêner cette première. En tout cas, Xeki s'est assurée que tout le monde est prêts.

Image "Frères et sœurs ! On peut défendre notre liberté en aidant Gine !"
Image "Ouais ! C'est parti !"

A ma grande surprise, Xeki était devenue un cheval musclé, alors que ce qui m'étonne moins c'est que Zumarr est devenu un tigre, ce qui est dans la famille des nekos. Simsy est la moins étonnante là-dessus, car elle est devenue une vraie chatte bipède… et encore, elle s'est mise à flotter. Plus besoin de se déplacer. Alors, nos frères et sœurs combattants sont partis, alors que je suis avec ceux qui veulent être avec moi, les rassurant comme je peux.

Par ailleurs, Kamiye s'est approchée de moi, et avoue qu'il ne veut pas mourir, mais qu'il ne veut pas non plus que Gine meurt, ce que je comprends tout à fait, quand on sent le lien qui a commencé à unir les deux. Je lui fais signe d'approcher d'autant plus avant de le prendre dans mes bras. Il a besoin de réconfort, c'est sûr. Il est habitué aux brimades, donc je comprends s'il a trop peur, mais il devrait sentir la tendresse que je lui adresse.

Image "Elle va aller bien. Le combat est dangereux, mais elle est assez forte pour qu'on la retrouve saine et sauve. En plus, nos frères et sœurs viennent l'aider. On va en perdre, mais je suis sûre que nous irons bien."

Je ne veux pas mourir non plus, mais je suis convaincue qu'on ne va pas mourir, du moins pas ici, ni maintenant. Pas tant que ma fille est dans mon ventre. Une demie-déesse que je porte avec un grand plaisir, et que pour rien au monde je ne voudrais la voir mourir.


Gine a de la difficulté face à Dhahab qui se montre particulièrement imprévisible, avec ses différentes temporalités qui se chevauchent… mais sans le savoir, Dhahab n'est pas parvenue à tuer Gine à temps, parce que soudainement, elle reçoit un mal de tête absolument terrible, l'empêchant d'utiliser ses pouvoirs. C'est Simsymmesh qui a utilisé ses pouvoirs qui se sont particulièrement renforcés sur Dhahab. Par ailleurs, elle s'est téléportée aux côtés de Spartacus.

Image "Tu me cherchais, mon beau lion ?"

De son côté, Xeki sort d'un portail pour attaquer l'Or avant de passer par un autre portail, avant de sortir par encore un autre... mais ce pouvoir des portails n'est pas le sien. Les portails sont verts comme les cheveux de Zumarr, Xeki n'a fait que les utiliser de concert avec lui. En fait, quand on parle du tigre, on en voit la queue, parce qu'un portail apparait au-dessus Dhahab et de ce portail sort lourdement le tigre musclé qui donne un violent coup de hache sur son dos. Les esclaves combattants arrivent à leur tour. Ils n'ont pas de pouvoir particulier, mais ils sont plus musclés, et motivés à massacrer ceux qui les tourmentent. Simsy arrête par ailleurs son pouvoir, pour voir si l'Or est encore capable de se battre, après ses multiples petites entailles et une grosse sur le dos.

Image "Tout va bien, Gine ?"
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Re: Quelque part entre le Roi Rouge et l'Oasis [avec Gine et Qaye]

Message par Kamiye Goupile »

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Kamiye Goupile
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EASIFAT RAMLIA (la tempête de sable)

MORT

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QAMAR (la lune)

Un éclat de rire jaillit des lèvres de Qamar. L’homme avait tant de charisme au naturel que cela ressembla à de l’eau clair provenant d’une fontaine. Naturel. Agréable. Magnifique. Reposant. Mais rien qui ne peut courroucer Nausica. Ou alors, la dame avait un grain étant donné que c’était elle qui avait élaboré sa stratégie séductrice.

(Avoir un grain ? Dans un désert ? Un esprit mal embouché aurait pu profiter pour jouer avec les mots plus longuement.)

Qamar : « Effectivement, nous avons tous les mêmes besoins. »

Le beau Qamar se rapprocha de Nausica. Dans l’œil de l’homme, il y avait le séducteur. Celui qui aimait les plaisirs de la chair. Il était déjà beaucoup trop tenté pour résister. Et sa main vint se poser sur la joue de la femme.

Qamar : « Tu es une créature magnifique. Cette chevelure de feu. Ces yeux mystérieux qui changent de couleur. Tu me plais. Et je serai fou de ne pas céder à pareil chant de sirène. Puis-je ? »

Sa main se rapprocha du sein qui était encore dissimulé sous la chemise ?

Il ne comptait pas l’emmener ailleurs. Où aurait-il pu de toute façon ? Remonter là-haut et communier avec le désert infini ? Ou prendre le risque de descendre pour se baigner dans le lac ? Mais cela aurait signifié se mêler aux autres. Cela aurait mis fin à leur relation privilégiée. Son désir était donc de la prendre ici et maintenant. Lui conter fleurette. Toucher son sein d’une main. Puis, si le courant passait, glisser sa main pour frôler le mont de Vénus et glisser toujours plus bas. Dans une région qu’il espérait humide. L’eau était toujours source de plaisir quand on vivait dans le désert.

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QATIL (l’assassin)

Il était tombé sur le pire profil pour lui qui était un assassin : un autre assassin. Du genre qui avait un capital empathie bas. Sans égo, l’ennemie de l’assassin ne s’était pas approché pour le finir au corps-à-corps ou se perdre dans un monologue.

Elwynn a agi de la meilleure manière possible. Elle est restée à distance et elle a vidé son chargeur. Une balle aurait pu suffire pour achever l’assassin. Il suffisait de viser une artère qui saignerait à gros bouillon. L’assassin était déjà faible car empoisonné.

Une mitraille de balles aura donc eu raison de lui. N’est-ce pas décevant qu’une telle troupe d’élite trouve si « facilement » la mort ? Certes oui. Et d’un autre côté, tout le monde ne possède pas une vitalité exacerbée. Une chance démesurée. Ou l’appui du Destin même pour que, les fils coupés, les « Grandes Tisseuses » par delà le voile (ou la Tapisserie) fasse des nœuds pour faire se relever leur marionnette.

Qatil périt d’un ensemble de facteurs combinés.

MORT

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DHAHAB (l’or)

L’Or avait perdu ses mains. Une telle ablation des membres aurait dû achever la combativité de Dhahab. Quelle folie couvait-elle en son sein pour y voir une opportunité ? Si elle souffrait, elle ne l’exhiba pas. Au contraire de deux lames qui allaient maintenant remplacer l’étrange masse d’armes qui semblait avoir une connexion à la magie temporelle. Si tant est que cette branche exista.

Gine versus Dhahab. Il y a une notion épique dans ces quelques mots. Un combat d’envergure. Peut-être même que l’Histoire cristallisera cette partie de l’affrontement. Mais la réalité est toute autre. Des alliés arrivent. Contrairement au fier Spartacus et son amour du combat, les autres esclaves affluent et mettent en commun leur capacité respective. Que pourrait faire une Dhahab blessée à mort face à des assauts combinés de migraine et de téléportation ?

Ses genoux touchent le sol. Son corps fuit d’or et de sang. Une flaque étrange se répand au sol comme un piédestal encore liquide qui l’immortalisera pour une grande quantité de temps. Une statue magnifique et… triste aussi.

Dhahab : « Je vais mourir. L’Or va me prendre. Mais qui sait ? Toi qui m’a affronté au péril de ta vie. Toi qui a connu le toucher de l’Or : peut-être que tu me rejoindras dans cet enfer étincelant. La maladie est peut-être en toi… »

Sur ces paroles cryptiques, l’Or baissa la tête et croisa ses « mains » armées devant son visage. Elle se raidit à jamais dans la lumière de l’or. Les reflets étaient magnifiques. Les traits réalités. Une œuvre artistique qui dissimulait une pesante morte. Une vie s’était arrêtée. Manipulatrice du temps ? La mort s’en fichait. Quoique… la mort avait-elle fauché ? Ou la malédiction refusait même la délivrance vers un autre monde ?

MORT

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ESCLAVES

Kamiye se laisse câliner. Ce n’est pas Gine. Mais franchement, tout contact féminin de douceur est agréable. Surtout en ces temps si stressants et mortels…

Sauf que Qaye lui sort une énormité… Il se réfugie dans ce geste de tendresse. Mais ça grossit en lui. Ca veut sortir. Donc, sans quitter l’embrassade, sans oser regarder Qaye dans les yeux, il confie le fond de sa pensée :

« Je ne veux pas que d’autres meurent pour que Gine survive. Même si j’aime beaucoup Gine. Je ne veux pas que d’autres meurent. Personne ne doit mourir. Tout le monde doit vivre et… je sais, c’est naïf. Même moi, j’ai-… »

Des flashs du passé l’assaillent ! Des souvenirs de Courroux arrachant des vies. Alors Kamiye se met à sangloter sans pouvoir lutter…

Re: Quelque part entre le Roi Rouge et l'Oasis [avec Gine et Qaye]

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Gine
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Demande de RP
Trop concentrée sur son ennemie dont elle ne parvenait pas à cerner les mouvements, Gine en avait oublié ses différents alliés. Pourtant, ce fut grâce à leur concours que l'assaut de Dhahab prit abruptement fin. La magie mentale de Simsy, transformée en une magnifique chatte bipède, perturba suffisamment la malade pour que la hache de Zumarr, devenu un homme-tigre eu pelage de jade, et les attaques cinglantes de Xeki, mutée en femme-jument, annihilent sa funeste tentative.
La Saïyajin vit les portails verts se refermer au-dessus d'elles alors que la personnification de l'Or contagieux, à genoux dans une mare de sang, prononçait ses ultimes paroles. Elle espérait que son étincelante maladie avait, malgré sa défaite, survécu en Gine.
Sauf que du corps de la guerrière à queue de singe, l'or s'était rétracté pour mieux s'envoler de ses chairs comme poussière au vent...

- Désolée. Je crois plutôt que ta maladie mourra avec toi.

L'assassine lui faisait presque de la peine, mais Gine mentirait en soutenant qu'elle n'était pas soulagée par son décès. Au moins, ainsi figée sur son socle d'or, Dhahab ne nuirait plus jamais à personne...
La femme à queue de singe adressa un triste sourire à ses alliés. Dont Xeki, qui lui avait demandé si tout allait bien.

- Grâce à votre intervention, oui.

Gine en avait la conviction : lors de cet ultime assaut de Dhahab, elle avait frôlé la mort ; seule face à l'Or, elle y aurait laissé la vie.
Je n'ai pas su anticiper ses mouvements. Et je ne sais pas si à l'avenir, dans l'éventualité future d'un combat d'une telle envergure, j'y parviendrais.
Naturellement, cela la fit douter de ses capacités. Gine avait beau être forte, elle n'en demeurait pas moins une basse classe auprès de son peuple. Soit l'une des combattantes les plus faibles de son espèce. Une guerrière de "seconde zone".
Que puis-je y faire ? Je ne suis pas née pour me battre. Et puis d'ailleurs, je n'aime pas faire du mal aux autres...
Elle ne faisait que réagir à la violence par son équivalent. Toujours à titre défensif ou, au mieux, préventif.
Malheureusement, la plupart du temps, elle avait surtout l'air d'un monstre qui ne savait pas vraiment se contrôler...

- Kamiye.

L'ancien esclave. Non : son homme ! Elle projeta son regard dans sa direction. Pouvait-il la voir d'où il était ? Elle avait pris son envol pour en venir aux mains avec Dhahab. Quelle distance les séparait-il ? Gine s'apprêtait à effectuer le chemin inverse quand une odeur étrange lui assaillit les narines. Quelque chose de fort et de désagréable, ressemblant à s'y méprendre à du goudron chauffé.
Interloquée, la Saïyajin tourna la tête vers la statue de Dhahab.
De sa carapace d'or s'échappait de fines volutes de vapeur noirâtre.

- Qu'est-ce qui se passe ?

La présence de Dhahab ne s'était pas tout à fait éteinte. Non seulement Gine la sentait toujours, mais en plus de cela cette sombre énergie grossissait.
C'est insensé !
Malgré son avis, l'Or, sous ses yeux ronds, se ramollissait ET noircissait.
D'un geste prévenant, la Saïyajin fendit l'air en direction de ses alliés.

- Ne restez pas là ! Reculez ! TOUS !

Pour son propre bien, elle se précipita sur Xeki et la repoussa au loin.
Dans son dos, la coquille de Dhahab, qui dégueulait à gros bouillons d'un liquide noirâtre et puant, explosa dans un tourbillon aqueux !
Le souffle suffit à projeter Gine au sol. Celle-ci s'étala de tout son long dans la poussière.
Une ombre imposante s'éleva au-dessus du disque d'or corrompu. Informe, elle giclait de partout. L'on distinguait à peine l'aspect qu'elle essayait d'adopter, de stabiliser. Une silhouette repliée sur ses jambes visqueuses, couleur pétrole, dont les "bras" commençaient tout juste à se soulever de chaque côté de sa substance infernale. Plusieurs cavités dorées s'ouvrirent à l'intérieur de son corps. Parmi elles : deux orifices ronds en guise d'yeux ; un autre plus bas et plus gros qui lui servait de gueule ; et un dernier encore, certes moins profond mais plus étiré, en plein centre de son buste chaotique.

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- MuUuUuRrGgLrRrh !!!

Un son étonnamment horrible - à cheval entre le hurlement et les gargouillis intestinaux.
Gine sentit alors une peur panique l'envahir. Sentiment oppressant qui s'attaqua à la psyché de tout un chacun, n'épargnant absolument personne - pas même Simsy. La Saïyajin en oublia même de respirer tandis qu'elle s'efforçait, en poussant sur ses talons, de se relever.
L'entité cauchemardesque ne lui en laissa guère l'occasion : tel un fouet, son bras droit claqua sourdement dans l'air. L'instant d'après, un choc terrible ébranla le sol où se trainait misérablement la femme à queue de singe, formant un cratère au milieu duquel elle libéra un puissant cri de douleur !

- MGlrRrrrlRgH !!

Deuxième plainte paralysante à l'attention de tous ! La Saïyajin, gémissante, se contracta dans sa crevasse. Le monstre, lui, ne perdit pas de temps et projeta un tentacule aqueux sur son entourage. Le membre gluant résonna dans l'atmosphère ; l'onde de choc résultante, invisible, percuta violemment des hommes-bêtes encore tétanisés. Ceux-là décollèrent du sol.
Ils perdirent instamment conscience, mourant avant même de s'écraser sur le champ de bataille.
Le mal qui avait empoisonné la vie de Dhahab s'était éveillé.
Les impitoyables germes du Cauchemar-Né !
Tout n'est pas perdu ! En fait... rien ne l'est vraiment tant que l'espoir demeure !
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Pour toute demande de RP, me MP sur le compte Ryanne Hilaris ou se référer à ce topic.
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