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Enslaved to the Core [Leona]

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Nowe
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Kurono traînait dans les couloirs vides du lycée, les mains enfoncées dans les poches de son uniforme miteux. Le bruit des étudiants s'éloignant était un soulagement, mais cela ne changeait pas la réalité de sa situation : il était à nouveau fauché, avec une montagne de dettes sur le dos, et ses parents n'arrivaient même plus à lui payer ses frais de scolarité. Leurs finances étaient catastrophiques depuis que son père avait contracté des prêts pour des investissements risqués qui avaient échoué. La maison était sous hypothèque, et tout ce qu'il leur restait était un horizon incertain. Kurono, quant à lui, se sentait pris au piège. Il avait l'impression de n'avoir aucune issue. Il avait essayé d’aider ses parents, mais le montant des dettes était faramineux. Et son boulot de Gantzer (enfin, si on pouvait appeler ça un boulot) n’arrangeait en rien les choses.

En effet, a chaque nuit, il arrivait que Kurono soit invoqué par Gantz pour traquer une nouvelle cible, ce train de vie faisait qu’il avait du mal a dormir. Résultat, il était souvent en retard en classe, et quand il était ponctuel, il passait sa journée a dormir en plein cours. Les enseignants commençaient a se demander ce qui n’allait pas, mais Kurono avait choisit de garder ses problèmes personnels pour lui, comme il l’avait toujours fait. A un moment donné, il avait pensé a demander a Reika de lui prêter de l’argent, mais trop embarrassé par la chose, il n’avait pas osé.

Kurono franchit la porte d’une salle de classe isolé, qui avait l’habitude d’etre vide, et ou Kurono venait souvent pour se reposer. A peine ouvrit-il les portes qu’il remarqua une présence.

*Léona ?!*

Assise sur la table, jambes croisées, se tenait Léona, la présidente du club sociale, ses cheveux blonds impeccablement coiffés, sa tenue élégante, comme toujours. Ses yeux brillaient d'une lueur supérieure, presque amusée. Sa famille avait en effet le bras long au japon, et on disait meme que c’était les Morimoto qui avaient construit Yoake. Et pour ne rien arranger, le proviseur du lycée lui-meme était un membre de la famille, le chef qui plus est. Autant dire que les Morimoto avaient une influence considérable, que ce soit au lycée ou dans la ville. certains disaient que leur influence s’étendait meme a l’internationnal. Bizarrement, Leona était la, comme si elle l’attendait.

*Qu’est ce qu’elle fait ici ?*


Kurono s'arrêta net, son cœur manquant un battement en la fixant. Il l'avait toujours détestée, cette garce. Depuis le collège, elle avait fait de sa vie un enfer. Il se souvint des moqueries qu'elle lui avait lancées à cause de son uniforme usé, de sa situation financière désastreuse, de sa famille brisée. Léona faisait partie de cette élite aristocratique et bourgeoise qu'il n'aurait jamais pu toucher, et elle n’avait jamais cessé de le lui rappeler. Il n'avait été qu'un amuse-gueule pour ses plaisanteries cruelles et ses remarques acérées.

Mais la question est : qu’est ce qu’elle faisait ici ?
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Re: Enslaved to the Core [Leona]

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Leona Morimoto
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Demande de RP
Kei Kurono… Leona avait pris soin d’examiner la fiche de son camarade, une fiche mise à disposition par sa grande-sœur et mère, Reina. Comme toujours, Leona avait soigneusement étudié ce dossier, qui était somme toute plutôt classique. Les parents de Kurono s’étaient considérablement endettés, ce qui, dans les sociétés sud-asiatiques, étaient un mal courant. Squid Games l’avait démontré. Les ménages japonais avaient ainsi un taux d’endettement supérieur au taux d’endettement des ménages français, et, contrairement à la France, le Japon ne proposait pas de mécanisme de surendettement. Si on avait des dettes qu’on ne pouvait plus rembourser, on s’exposait à des poursuites très lourdes, allant jusqu’à la vente aux enchères de votre maison.

En l’occurrence, le prêt immobilier des Kei comprenait des échéances très élevées, et, avec la hausse de l’inflation, les parents de Kurono ne pouvaient plus payer. Ils avaient reçu des mises en demeure de la banque, et le pire était à craindre. Ils avaient été voir un avocat qui leur avait décrit la suite de la procédure, soit la résiliation du contrat, le prononcé de la déchéance du terme, puis une poursuite en justice. Ensuite, la banque disposant d’une hypothèque conventionnelle, elle pourrait déclencher la procédure de vente aux enchères de la maison, sachant que, dans ce genre de cas, les maisons étaient vendues à un prix nettement inférieur au marché. En clair, la famille Kei risquait d’être totalement ruinée. Leur seul recours était la femme qui se tenait assise sur la table.

Elle portait son impeccable uniforme, et, dessous, ses cuissardes rouges et ses longs gants rouges opéra en latex. L’heure des cours était terminée, et Leona savait que Kurono se rendait souvent ici pour décompresser.

Un sourire malicieux orna ses lèvres quand elle le vit. Surpris, ce dernier n’osa même plus parler. Leona avait une présence certaine, un charisme incroyable, elle comprenait donc qu’on soit statufié en la voyant.

« Kei Kurono… Je suis venue te faire une offre que tu ne pourras pas refuser. »

Fière de sa référence au Parrain, Leona attrapa un dossier à côté d’elle.

« Assieds-toi. »

Il s’assit donc sur la chaise, juste devant Leona, pouvant sentir la pointe de sa botte glisser et frotter contre son torse quand Leona faisait remuer sa jambe.

« Comme tu le sais, je suis la Présidente du Club social, et je souhaite que tu rejoignes mon club. Je sais que tes parents sont surendettés, et qu’ils s’apprêtent à devoir vendre leur maison pour rembourser une dette qu’ils n’arriveront jamais à rembourser. »

Leona avait tout dans son dossier : la copie du prêt, les courriers… Y compris le dossier scolaire, pourtant confidentiel, de Kurono.

« Vois-tu, le prêt de tes parents contient plusieurs sûretés, plusieurs garanties… Il y a l’hypothèque conventionnelle, mais aussi un cautionnement. Ce cautionnement est assuré par un organisme dont les Morimoto sont propriétaires. »

Leona se racla la gorge.

« Nous sommes disposés à racheter votre dette. Nous pourrions ensuite demander à ce que vous payiez, mais tu as devant toi l’occasion unique de pouvoir sauver ta famille, ton honneur, et de pouvoir offrir à tes parents une seconde chance. Tout va dépendre de toi, Kurono-chan. C’est une forte responsabilité. »

Leona décroisa les jambes, et changea ensuite de jambes, les croisant à nouveau.

« Qu’en dis-tu ? Es-tu prêt à faire ce qu’il faut pour sauver ta famille ? »
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Re: Enslaved to the Core [Leona]

Message par Nowe »

Nowe
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Kurono resta silencieux, immobile, comme s’il venait de prendre un direct en plein ventre. Le bruit des néons bourdonnant au plafond couvrait à peine le vacarme dans sa tête. Il avait toujours su que Léona Morimoto était dangereuse. Belle, cruelle, et surtout... influente. Elle avait grandi dans le luxe, sur un trône doré qu’elle n’avait jamais quitté. Lui, il avait rampé dans la boue. Et aujourd’hui, elle venait lui tendre la main. Une main gantée de latex rouge.

Un marché.

Un piège.

Le contact de sa botte de latex contre son torse était l’équivalent de recevoir une décharge electrique intermitente tout les cinq secondes. Léona était belle, charmante, et incroyablement séductrice.

Ses yeux se posèrent sur le dossier qu’elle venait de manipuler, épais, lourd, détaillé. Il n’avait pas besoin de le lire. Elle venait de le réciter comme un rapport de guerre. Les montants du prêt. Les échéances impayées. L’hypothèque. La caution. Le risque de ruine. Même les lettres de la banque, il les reconnaissait sans les voir, tant elles l’avaient hanté ces derniers mois.

Lui qui avait passé ses nuits à risquer sa peau pour des missions absurdes avec Gantz, se retrouvait aujourd’hui à trembler devant une lycéenne riche qui avait plus de pouvoir que n’importe quel alien qu’il avait affronté.
Quelle ironie du destin.

Il aurait dû se lever et se casser, Claquer la porte. Mais quelque chose dans la voix de Léona, dans la précision chirurgicale de ses informations, l’empêchait de bouger. Elle ne jouait pas. Pas cette fois.
Il s’humecta les lèvres, le regard voilé.

« Tu… tu ferais vraiment ça ? Racheter leur dette ? »


Il croisa les bras, tentant de garder un semblant de calme, mais l’idée que sa famille puisse tout perdre, que ses parents soient jetés à la rue… ça lui tordait l’estomac.
Il inspira lentement. Profondément.

« Tu as parlé de rejoindre ton club social… et si je refuse ? »

Kurono essayait de jouer le rebelle, mais au fond, il savait qu’il n’avait aucun autre choix !
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Re: Enslaved to the Core [Leona]

Message par Leona Morimoto »

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Leona Morimoto
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Leona était aussi belle que riche. Elle savait le pouvoir qu’elle avait, et, là où certaines personnes se montraient humbles devant un tel pouvoir, Leona faisait tout l’inverse. Elle abusait, et elle en abusait encore. Cela l’excitait, tout simplement. Avoir le contrôle sur les autres, avoir une armée d’esclaves, sentir l’excitation de les dominer, la jouissance de contrôler leurs vies. Elle se disait que cela venait du fait qu’elle avait du sang divin dans les veines. Face à elle, Kei essayait de maintenir contenance, mais elle sentait son trouble, ce conflit, cette lutte entre raison et désir, sa volonté de chercher une alternative. Leona s’en amusait. Quand il lui demanda ce qu’il se passerait s’il refusait de la rejoindre, elle sourit plus franchement.

« Tu sais, les Occidentaux font croire à une fable, celle sur quoi nous serions tous égaux, et que nous aurions tous droit aux mêmes chances dans la vie. C’est faux. Depuis l’aube des temps, il y a ceux qui commandent, et ceux qui obéissent. Chaque poste a ses avantages et ses inconvénients. Toi, Kei, tu auras beau faire tout ce que tu veux, tu appartiens à ceux qui suivent. Je ne dis pas ça pour t’humilier, mais pour que tu comprennes où est ta place. Cela signifie que, quand une opportunité s’offre à toi, il faut la saisir. »

Ceux qui commandent, et ceux qui obéissent… Leona poursuivit.

« Tous les rapports humains fonctionnent comme ça… Celui qui commande, celui qui obéit. Parfois, les rôles s’inversent, mais, dans notre cas actuel, c’est moi qui commande. Si tu refuses ma proposition, il se passera ce qui doit se passer. La société que ma famille administre rachètera la créance de la banque, puis exercera des poursuites à l’encontre de la tienne pour réclamer le paiement de ce qu’elle a payé. Tes parents n’ayant pas les moyens de payer, ils se feront assigner en justice. Un juge civil les condamnera d’ici quelques mois, ou quelques années s’ils dépensent leurs ultimes économies à engraisser un avocat qui leur fera gagner du temps. Puis, une fois qu’ils seront condamnés, ma société pourra ensuite vendre aux enchères leur maison, à un prix ridicule par rapport à sa valeur réelle. Tes parents finiront ruinés, déshonorés, et toi, Kei-chan, tu passeras ta vie à maudire ce jour où, face à toi, la richissime Leona Morimoto t’a proposé de les sauver en échange du fait de me servir. »

La dette, c’était le cauchemar et le poison lent de beaucoup de pays sud-asiatiques. Si le Japon était le champion du monde en étant le pays le plus endetté du globe, les autres États avaient du mal à s’en sortir. Ce n’était pas un hasard si des séries comme Squid Games voyaient le jour, elles traduisaient ce phénomène d’essoufflement de l’hyper-capitalisme, avec des ménages asphyxiés par des charges courantes qui les empêchaient de rembourser leurs emprunts.

« Nous serions dans un État communiste comme les Français, tes parents disposeraient d’une procédure de surendettement qui leur permettrait de s’en sortir, mais nous sommes dans un pays civilisé, nous… Ce type de sauvetage n’existe pas au Japon. Sache toutefois que je ne suis pas cruelle, tu as le temps de réfléchir à ma proposition. Rejoindre le Club social, c’est être prêt à me servir. Mais sache que je n’aime pas qu’on me dise non. Donc, si tu refuses ma proposition, ou que tu souhaites du temps pour y réfléchir, quand tu reviendras accepter, il faudra que tu m’amènes un présent… Ta copine, par exemple. »
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