La réponse de Suki, son regard froid, amenèrent Mélinda à froncer les sourcils à son tour. Elle avait beau faire tout ce qu’elle voulait, Suki continuait à la mépriser, et cela… Cela l’agaçait ! Elle se pinça les lèvres en se retirant un peu.
« Tu me détestes vraiment, hein ? Je pense que tout cela… Est précipité. »
Sur le lit, Djill et Vanillia s’étaient apaisées. Djill avait visiblement joui beaucoup de fois, et répondait aux longs baisers de sa femme. Mélinda les observa brièvement, avant de se déplacer un peu. Elle récupéra une bouteille de vin, et s’assit sur un canapé près d’une peau de bête et d’une cheminée. Un esprit attentif pourrait sans problème voir les traces de griffure de Mélinda sur la peau de bête.
« Il faudra vraiment qu’on crève l’abcès, Suki. Je sais que tu m’en veux pour le tour que je t’ai fait jouer à Uatis, mais tu dois quand même admettre que tu as été à l’origine des hostilités. »
À l’origine, Mélinda s’était rapprochée d’une femme d’affaires uatéenne peu scrupuleuse, Andréa T’soni. Elle ignorait cependant que cette dame était alors à l’époque dans les ennuis jusqu’au cou, et l’avait trahie en la dénonçant aux Celkhanes. Suki avait alors attaqué Mélinda avec l’aide d’une Celkhane, Kairi, que Mélinda avait capturé quand les deux femmes l’avaient poursuivi, elle et Bran.
« Ensuite, je ne suis pas responsable du fait que Kairi soit progressivement tombée amoureuse de moi, et que tes supérieures aient jugé utile de la mettre en congé et de lui faire suivre une thérapie idiote. Et je ne suis pas davantage responsable non plus du fait que tu aies à nouveau tentée de me tuer à Fort-Hiver. Si j’étais à moitié aussi cruelle que toi, j’aurai depuis longtemps égorgé ta jolie petite gorge. »
Mélinda avala un peu de vin. C’était un vin chaud, doux et légèrement fruité, du vin d’épines.
« Je te l’ai dit, et je te le répète à nouveau, je ne validerai pas ta participation à cette mission en l’état. Il suffit de voir ton regard pour constater que tu as envie de me tuer à chaque instant. Et cela m’agace, autant pour la mission qu’à titre personnel. Je n’aime pas qu’on me déteste sans raison. Et je n’ai pas envie de continuer à te tenter alors que j’ai l’impression d’avoir un bloc de glaçon en face de moi qui a juste envie de m’étrangler. »
Elle finit le reste de son verre, puis le posa sur la table basse.
« Donc, voilà ce que je te propose, ma Suki d’amour… Je te laisse tranquille une semaine. Une semaine qui me permettra de bien former tes petites camarades… Dans tous les sens du terme. Tu auras une semaine pour explorer mon harem, et voir à quel point les gens qui sont ici m’apprécient. Parle-leur, à mes malheureux esclaves. Au bout de cette semaine, nous retenterons l’expérience. Mais, si tu me hais toujours, je demanderai ton remplacement… Et je demanderai à Kairi de venir. Je suis sûre que sa Maîtresse lui manque. »
« Tu me détestes vraiment, hein ? Je pense que tout cela… Est précipité. »
Sur le lit, Djill et Vanillia s’étaient apaisées. Djill avait visiblement joui beaucoup de fois, et répondait aux longs baisers de sa femme. Mélinda les observa brièvement, avant de se déplacer un peu. Elle récupéra une bouteille de vin, et s’assit sur un canapé près d’une peau de bête et d’une cheminée. Un esprit attentif pourrait sans problème voir les traces de griffure de Mélinda sur la peau de bête.
« Il faudra vraiment qu’on crève l’abcès, Suki. Je sais que tu m’en veux pour le tour que je t’ai fait jouer à Uatis, mais tu dois quand même admettre que tu as été à l’origine des hostilités. »
À l’origine, Mélinda s’était rapprochée d’une femme d’affaires uatéenne peu scrupuleuse, Andréa T’soni. Elle ignorait cependant que cette dame était alors à l’époque dans les ennuis jusqu’au cou, et l’avait trahie en la dénonçant aux Celkhanes. Suki avait alors attaqué Mélinda avec l’aide d’une Celkhane, Kairi, que Mélinda avait capturé quand les deux femmes l’avaient poursuivi, elle et Bran.
« Ensuite, je ne suis pas responsable du fait que Kairi soit progressivement tombée amoureuse de moi, et que tes supérieures aient jugé utile de la mettre en congé et de lui faire suivre une thérapie idiote. Et je ne suis pas davantage responsable non plus du fait que tu aies à nouveau tentée de me tuer à Fort-Hiver. Si j’étais à moitié aussi cruelle que toi, j’aurai depuis longtemps égorgé ta jolie petite gorge. »
Mélinda avala un peu de vin. C’était un vin chaud, doux et légèrement fruité, du vin d’épines.
« Je te l’ai dit, et je te le répète à nouveau, je ne validerai pas ta participation à cette mission en l’état. Il suffit de voir ton regard pour constater que tu as envie de me tuer à chaque instant. Et cela m’agace, autant pour la mission qu’à titre personnel. Je n’aime pas qu’on me déteste sans raison. Et je n’ai pas envie de continuer à te tenter alors que j’ai l’impression d’avoir un bloc de glaçon en face de moi qui a juste envie de m’étrangler. »
Elle finit le reste de son verre, puis le posa sur la table basse.
« Donc, voilà ce que je te propose, ma Suki d’amour… Je te laisse tranquille une semaine. Une semaine qui me permettra de bien former tes petites camarades… Dans tous les sens du terme. Tu auras une semaine pour explorer mon harem, et voir à quel point les gens qui sont ici m’apprécient. Parle-leur, à mes malheureux esclaves. Au bout de cette semaine, nous retenterons l’expérience. Mais, si tu me hais toujours, je demanderai ton remplacement… Et je demanderai à Kairi de venir. Je suis sûre que sa Maîtresse lui manque. »