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Le topic des séries

Message par Leon Redgrave »

Leon Redgrave
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En tant que fan de l’univers Devil May Cry, j'étais à la fois excité et un peu sceptique avant de me lancer dans cette série Netflix. Au final, je suis agréablement surpris par le résultat, même si quelques éléments restent à peaufiner.

L'animation : Tout d'abord, l'animation est plutôt bonne facture. Bien qu'elle ne soit pas parfaite, elle surpasse largement ce que l'on a pu voir dans des séries comme Castlevania en termes de fluidité et de dynamisme, surtout pendant les scènes d’action. L'animation se distingue par son énergie, fidèle à l'esprit du jeu, avec une belle attention portée aux détails des personnages et des décors.

L’histoire et le lore : Ce qu'il faut noter, c'est que La série prend des libertés avec le matériau d'origine, ce qui, dans ce cas, est parfaitement justifié. Elle réussit l'exploit d'enrichir le lore de Devil May Cry, un domaine où la série a toujours eu du mal à briller. Elle explore davantage l’univers de Dante et de ses ennemis, tout en apportant des éléments nouveaux et intéressants. Une mention spéciale pour l'inclusion du personnage du White Rabbit, qui fait son apparition dans le manga de DMC3 et qui, jusque-là, n’avait jamais été véritablement développé. C’est un choix audacieux mais que j’ai trouvé rafraîchissant et bienvenu.

Les personnages et le doublage : Le casting vocal, y compris la version française, m'a agréablement surpris. Les personnages sont bien interprétés, et même les nuances de la version française parviennent à capter l’esprit de la série. Cependant, si je devais soulever un petit bémol, c’est sur la représentation de Dante. Le personnage a été un peu trop impulsif à mon goût, presque à la limite de l’exubérance. Il m’a parfois rappelé Natsu de Fairy Tail, ce qui m’a semblé un peu décalé pour un personnage aussi charismatique et réfléchi que Dante.

Globalement, cette série Devil May Cry est une belle réussite. Elle reste fidèle à l’essence de la franchise tout en apportant sa propre touche créative, et si vous etes fan de Dark Urban Fantasy et d'action, je ne peux que vous recommander cette série.

Et comme le dirait Dante, jackpot !

Re: Le topic des séries

Message par Le Barbarium »

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Le Barbarium
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Demande de RP
J'ai vu les huit épisodes et je valide beaucoup de choses, dont les choix musicaux ! :jvcpouce:
Pas une n'a été épargnée !
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Pour toute demande de RP, me MP sur le compte Ryanne Hilaris ou se référer à ce topic.

Re: Le topic des séries

Message par Observateur »

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Observateur
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Demande de RP
Salut !

Pour ma part, je n'ai pas encore vu cette série, mais j'ai vu la saison 7 de "Black Mirror", sortie récemment.

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Pour ceux qui dormaient dans leur grotte, "Black Mirror" est une série d'anthologie créée et entièrement portée par Charlie Brooker. Le concept de base de la série, d'où son nom, est d'être un miroir déformant de la société moderne, sous le prisme des nouvelles technologies, et de leur dangerosité sur l'être humain. "Black Mirror" est donc une série dystopique où les différents épisodes n'ont aucun lien entre eux, sauf exceptions.

Le succès de la série fut telle que Netflix a récupéré les droits d'adaptation, et a permis à la série d'exister, en faisant l'une des séries iconiques de la plateforme.

La série aurait dû s'arrêter à la saison 4, car, de l'aveu même de Brooker, l'évolution de la société était telle que nous serions déjà dans une variante de ses épisodes. Pour autant, la série a continué avec une saison 5 dispensable (3 épisodes oubliables et oubliés), et une saison 6 qui s'éloignait beaucoup de la formule de base, en se rapprochant de l'horreur.

Avec cette saison 7, sortie un peu de nulle part pour moi (je ne savais même pas qu'elle était prévue), la série renoue avec ses sources.

Cette saison se compose de six épisodes assez inégaux, allant du très bon au beaucoup moins bon.

Voici mon avis, sans spoilers, sur chacun des six épisodes :

  • Épisode 1 - Des gens ordinaires
Quitte à reprendre la série, autant la reprendre sur de bonnes bases ! Avec "Des gens ordinaires", Black Mirror renoue avec ce qui a fait son succès : un épisode terrifiant, glaçant, et à la fin marquante.

Le scénario est redoutable d'efficacité, et nous peint le quotidien ordinaire d'un couple qui n'arrive pas à avoir d'enfants. La situation se complique quand la femme du couple, Amanda, apprend qu'elle a une tumeur mortelle au cerveau. Alors que sa mort semble inévitable, le couple reçoit une aide de la part d'une start-up en plein essor, Rivermind, qui propose une solution novatrice. Pour guérir Amanda, la société réalisera un scan de son cerveau pour sauvegarder sur ses serveurs son cerveau, supprimera les parties défectueuses du cerveau, et utilisera les parties sauvegardées dans ses serveurs pour remplacer les parties lésées du cerveau d'Amanda. L'opération est un véritable succès qui permet à Amanda de survivre, mais, comme dans tout pace de Faust, il y a des petites lignes dans le contrat. Amanda étant désormais perpétuellement reliée à des serveurs, le couple doit payer un abonnement mensuel, et le cycle du sommeil d'Amanda se retrouve impacté par ce serveur.

Petit à petit, le couple va ainsi vivre une véritable descente en Enfer. Du "Black Mirror" comme on l'aime, avec les dérives d'une technologie redoutable, véritable reflet d'une société où le consumérisme va jusqu'à amener des sociétés à faire du profit avec les cerveaux de leurs consommateurs. Magistral et glaçant, et sans doute l'épisode le plus réussi de cette série.

  • Épisode 2 - Bête Noire
Avec Bête Noire, la chute de qualité est marquante. Dans cet épisode, rythmé sur la base d'un thriller en une semaine, la salariée d'une entreprise se confronte à une nouvelle recrue, et commence à se méfier d'elle. Plus l'épisode et les jours avancent, et plus on commence à réaliser que des choses étonnantes, anormales, se passent avec cette nouvelle employée. L'épisode est malheureusement un peu long à se mettre en place, et la chute finale un peu tirée par les cheveux. On s'éloigne ici de l'esprit Black Mirror avec une réflexion plus intimiste sur les traumatismes et sur l'impact des chocs post-traumatiques, réflexion malheureusement mal développée dans l'épisode, et somme toute peu marquante.

  • Épisode 3 - Hôtel Rêverie
Sur le papier, cet épisode long (80 minutes) avait de magnifiques promesses.

En effet, l'épisode tourne autour de la production du remake d'un classique des années 1940, "Hôtel Rêverie", un film qui dépeignait une histoire d'amour adultérine sur fond de polar noir. Petite particularité, ce remake est réalisé par des techniques de mise en scène innovantes, puisque les acteurs sont plongés dans un univers en Réalité Virtuelle où les personnages du film sont des programmes qui ignorent tourner dans un film.

Sur le papier, donc, on était en droit de s'attendre à une satyre de cette tendance actuelle des studios hollywoodiens de faire des remakes de grands classiques aux standards actuels (coucou, Disney), et qui n'ont pas vraiment rencontré leur public. Cependant, l'épisode ne cherche pas vraiment à critiquer cela, et approuve au contraire les changements. Ainsi, le fait que le personnage principal du film, un homme blanc, soit remplacé par une femme noire, est vu comme quelque chose de positif, et l'épisode se résume surtout à une histoire d'amour impossible entre l'actrice principale et l'une des IAs du film.

Surabondamment, la technologie utilisée dans ce film laisse dubitative, car les acteurs n'ont pas de talents spécifiques. On le verra ainsi quand l'actrice tente de jouer Debussy au piano, et n'y arrive pas. On constate donc vite que cette technologie très onéreuse ne sert à rien pour les films d'action, et trouverait sûrement plus d'utilité dans la pornographie qu'ailleurs.

Un épisode malheureusement décevant, qui rate son sujet, et qui se résume à une banale histoire d'amour impossible.

  • Épisode 4 - De simples jouets
Après un ventre mou constitué des épisodes 2 et 3, l'épisode 4 relève un peu la barre. Tissant quelques liens discrets à Bandersnatch, un épisode hors-série de Black Mirror qui fonctionnait sur le principe d'un épisode à choix multiples (le spectateur devient metteur en scène en choisissant les orientations scénaristiques des personnages), cet épisode est construit autour d'un interrogatoire de police entre deux inspecteurs et un marginal.

Ce marginal explique être un ancien développeur de jeux vidéos qui, dans les années 1990, a reçu un jeu vidéo révolutionnaire, abandonné depuis, et qui consistait à interagir avec une foule de personnages animés dans un univers virtuel, des croisements entre les Tamagotchis et les Pokemon. Petite subtilité selon son développeur, les Tamagotchis qu'il a créé sont autonomes, et peuvent apprendre, et évoluer. Une relation croissante va ainsi s'instaurer entre le testeur et ces Tamagotchis, qui profitera du développement de la technologie pour incorporer à son ordinateur de nombreux processeurs et autres composants, permettant ainsi aux Tamagotchis d'évoluer.

Pour tout fan de Black Mirror, la fin apparaît assez prévisible, mais l'épisode se suit plutôt bien. Voir des itérations de Skynet à travers les Tamagotchis, c'est suffisamment original pour retenir l'attention, et ce d'autant plus que le montage assez nerveux de l'épisode permet de le suivre.

  • Épisode 5 - Eulogie
L'avant-dernier épisode de cette septième saison ne m'a pas marqué des masses. C'est un épisode intimiste, un peu dans la veine de "Hôtel Rêverie".

Le scénario est assez simple ; un homme apprend qu'une ancienne connaissance est décédée. Grâce à une technologie moderne, Eulogie, ce dernier peut se plonger dans les vieilles photos qu'il a avec elle, et ainsi reconstituer ses souvenirs, et se confronter à ces derniers. Un épisode plus intimiste et nostalgique sur lequel je me suis à vrai dire endormi.

  • Épisode 6 - USS Callister : Au cœur d'Infinity
La septième saison termine en fanfare avec un épisode-fleuve de 90 minutes, soit aussi long qu'un film, et qui est la suite directe d'un épisode de la saison 4.

On est clairement ici sur l'épisode qui a dû avaler le plus de budget. Mélange entre un space opera à la Star Wars et une reprise en mieux de Ready Player One, cet épisode permet de retrouver l'équipage du vaisseau virtuel USS Callister, qui navigue dans un immense jeu vidéo en Réalité Virtuelle,Infinity. N'étant pas des joueurs humains mais des programmes informatiques en fuite, cet équipage est vu comme des pirates, amenant la direction d'Infinity à les traquer, tandis que eux tentent de survivre.

Bien que l'épisode soit long, je pense que la série aurait pu davantage développer l'univers du jeu sur plusieurs épisodes. On sent à travers cet épisode tout l'attrait de Charles Brooker pour les jeux vidéos. Il est ainsi dommage d'en savoir peu sur l'univers d'Infinity, qui ressemble à Star Citizen si le jeu était fini, mais dont on retiendra surtout les affrontements entre joueurs. L'épisode se suit néanmoins avec plaisir, même s'il reprend des poncifs du genre. Ainsi, les deux fondateurs du jeu vidéo sont un geek asocial qui a conçu la base du jeu vidéo dans son garage, sorte de pastiche de Mark Zuckerberg, et un commercial mégalomane qui n'a jamais joué au jeu et qui méprise les joueurs, et qu'on imagine bien être dopé à la kétamine comme un certain Elon Musk.

Un ultime épisode qui conclue cette saison 7 en apothéose.

Une saison 7 assez inégale, mais qui permet à Black Mirror de renaître de ses cendres avec certains épisodes brillants et particulièrement marquants, surtout le premier.
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Re: Le topic des séries

Message par Cesar Flickerman »

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Cesar Flickerman
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Ah, je ne savais pas que Black Mirror avait eu droit a une saison 7 !
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Re: Le topic des séries

Message par Observateur »

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Observateur
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Demande de RP
Tu ne seras pas venu pour rien, comme ça ;)
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Re: Le topic des séries

Message par Observateur »

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Demande de RP
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Double post assumé pour évoquer la fin de la saison 1 de "Daredevil Born Again", avec un peu de spoilers sur l'issue du procès White Tiger.

Je serai moins dithyrambique que pour la saison 7 de "Black Mirror", car le résultat global de cette saison 1 est malheureusement plutôt décevant.

"Born Again" est sans doute l'une des meilleures séries du MCU Disney+ (ce qui en dit long sur la qualité des autres séries), mais elle est loin d'égaler la série "Daredevil" de Netflix.

L'ennui est ce qui caractérise cette saison 1 de "Born Again". Tout partait pourtant plutôt bien, avec une scène d'introduction qui m'a rappelé la grande époque des séries Netflix, où Daredevil et Bullseye se livrent à un duel à mort sanglant et violent filmé en plan-séquence, partant du rez-de-chaussée d'un immeuble à son toit. Une entrée en matière qui nous scotche sur notre fauteuil, puisqu'elle s'accompagne d'un évènement tragique.

Mais, après cette envolée, la série s'effondre totalement dans un faux-plat, et s'étire beaucoup trop en longueur pour ce qu'elle à raconter. Non pas que son propos soit inintéressant, car toute la saison se construit autour de Matt Murdoch qui constate l'impossibilité qu'il a de faire changer les choses en tant qu'avocat, face à un Wilson Fisk surpuissant qui utilise la loi pour arriver à ses propres fins. Tout cela est très intéressant, mais très mal raconté, car beaucoup trop long. Christopher Nolan traitait déjà de ce sujet dans sa trilogie Batman, où le Chevalier Noir apparaît comme étant rendu nécessaire du fait d'un système corrompu et devenu inefficace. On retrouve la même thématique dans cette première saison, mais moins bien racontée.

Narrativement, la saison est construite autour d'arcs, faisant penser à un run classique de comics. On a ainsi l'arc "White Tiger", l'arc "Muse", avec une trame de fond qui avance progressivement. Sur le papier, tout ça est très bien, mais, dans la réalisation, ça pêche. L'arc "White Tiger" se focalise autour d'un procès à l'issue incompréhensible pour l'avocat que je suis, puisque la défense, après avoir initialement envisagé de plaider la relaxe, plaide les circonstances atténuantes... Et se retrouve avec une relaxe incompréhensible, puisque non motivé juridiquement. On pourrait dire que je chipote, mais, quand on tente de faire une série juridique, il faut que les choses soient plutôt bien faites.

Reste un dernier épisode qu'on aurait aimé voir beaucoup plus tôt, la saison 1 se termine sur un cliffhanger, et nous rappelle que le MCU est fort pour créer des effets d'annonce, mais l'est beaucoup moins pour raconter des histoires. C'est finalement ce que je retiens de cette saison, la capacité de Marvel à susciter un enthousiasme par des annonces et des promesses de cross-overs entre différents personnages, mais sans rien de bien abouti derrière.

Une saison 1 qui est donc très moyenne, ne raconte finalement pas grand-chose, se heurte à une comparaison avec l'indétrônable Batman de Nolan, qui continue encore, malgré les années, à demeurer au sommet de toutes les adaptations audiovisuelles de comics.
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