The Multiversity

[Makana]

Malgré la proposition de la basanée, la première année secoua la tête, le visage rouge.

– C'est très prévenant de ta part mais... comme l'a dit la présidente : je ne vais avoir d'autre choix que de me familiariser à cette ambiance. Ne vous gênez pas pour moi. Si vous avez envie de le... euhm!... faire tout de suite, libre à vous de vous y adonner.

Elle était mignonne comme ça, mais cela ne fera que la faire craquer plus vite. Et puis se retenir quand on meure d’envie de le faire, c’est aussi le meilleur moyen de perdre la boule. C’était aussi pour ça que Makana c’était montrée prévenante. Justement pour que Rini puisse céder à son rythme et s’y préparer.

Bref, elles entamèrent leur repas et la jeune fille en profita pour prendre des nouvelles du lycée. Même si les premières années de son époque étaient aujourd’hui à l’université, juste savoir ce que ses amies étaient devenues, ou encore quels étaient les nouveaux profs, était déjà bon à prendre. Elle appris aussi ce que devenaient ses parents du même coup.

Puis, à peine le repas terminé, Shehtra se jeta littéralement sur elle. Même pas le temps de s’installer plus confortablement sur le canapé ou le lit. Nan, la brune s’installa directement sur ses cuisses à même la chaise et se positionna en ciseaux, avant de commencer à bouger contre elle et son intimité. Forcément, Makana ne put laisser échapper un gémissement de plaisir, face à cette attaque soudaine.

– Alors, ça t'a manquée d'avoir quelqu'un avec qui partager ton lit, hein ? Quatre mois seule, ça a l'air long.

– Dit celle qui ne peut même pas attendre deux minutes qu’on soit mieux installées…

C’était une boutade, pour souligner l’empressement de Shehtra à baiser avec elle, mais elle répondit favorablement à son langoureux baisé tout de même. Makana y était même plus réceptive. Car si elle avait pu se masturber et jouir dans son coin durant quatre longs mois, elle n’avait roulée de pelles à personne dans l’intervalle. Cela ne l’empêcha pas pour autant d’agripper le cul de son amante impatiente pour mieux savourer le corps contre elle, et jouer aussi avec sa rondelle.

Makana jetta aussi un œil à Rini, la voyant débarrasser la table et faire la vaisselle pour s’occuper, mais voyant aussi chez elle de nombreux signes d’excitation, comme les joues rouges, les tétons érigés ou encore la mouille qui commençait à couler sur ses cuisses. C’était déjà incroyable qu’elle n’ait pas déjà commencée à se doigter en les regardant. Mais aussi fort soit son self-contrôle, cette retenue risquait surtout de briser son esprit à plus long terme.

Donc après leur orgasme, il faudrait qu’elles s’occupent de Rini, pour son propre bien, si d’ici là elle n’avait pas encore céder à ses pulsions lubriques.

[Rini Koken]

Sans la discussion initiée par Makana autour de la vie au lycée, le repas aurait été vite expédié ! Rini eut presque le temps de souffler alors qu'elles vidaient leurs assiettes. Elle sentit tout de même, installée à cette table, l'étouffant désir de ses compagnes, toutes proches, gonfler au fur et à mesure qu'elles se nourrissaient. L'influence de l'ile, de sa flore obsédante, était bien trop forte, bien trop poignante, même pour une combattante du calibre de la première année. Ses pensées, de plus en plus entêtantes, mettaient son sang froid légendaire à rude épreuve.
Si elles n'avaient pas eu les mains occupées, Rini en aurait sans doute profité pour s'octroyer un peu de plaisir solitaire sous la table.
Mange, supporte, et surtout tâche de faire comme si de rien n'était.
A court terme, cette stratégie paraissait plus ou moins viable. Mais ça c'était avant que la présidente, après avoir bien mangé, prenne place sur les genoux de Makana et colle son corps contre le sien. Leurs paroles et leur baiser arrachèrent un terrible frisson d'excitation à celle qui ne put s'empêcher de les observer tour à tour.

- Je m'occupe de la vaisselle !

Une excuse bien pratique pour se défiler face à cette situation fichtrement torride !
Rini débarrassa donc la table, battant en retraite jusqu'à l'évier. Outre cette chaleur qui émanait de son corps, elle sentait que ses jambes avaient perdu en légèreté. Elles n'en étaient point au stade de flageoler, certes, mais jamais la jeune femme ne s'étaient sentie aussi maladroite sur ses appuis. Dans son dos, les bruits de bouche se multipliaient.
La lycéenne ferma les yeux, expirant fort par le nez.
Concentre-toi sur ta mission, Rini.
Elle résistait vaillamment aux multiples signaux que lui renvoyaient son corps. Sa poitrine, devenue encore plus sensible que d'habitude, la titillait là où ses joues avaient commencé à flamber. Le long de ses cuisses, c'était pire encore : Rini avait beau les serrer, l'humidité que son intimité produisait y glissait inévitablement.
Si jamais l'une d'entre elles vient à m'approcher dans cet état...
Elle succomberait à la tentation. C'était sûr !
Mais en attendant, l'eau que crachait continûment le robinet faisait barrage aux sons environnants. De quoi accorder un répit salvateur à la presque prude jeune femme dont la vaisselle occupait généreusement les mains. Rini frotta comme jamais elle n'avait frotté, menaçant de poncer les ustensiles de cuisine au lieu de les nettoyer ! Elle dut produire de remarquables efforts pour ne pas jeter de fréquents coups d'œil par-dessus son épaule, là où Shehtra et Makana s'adonnaient à une fiévreuse passion.
Je ne dois pas les déranger avant d'en avoir terminé. Pas encore, non ! Je suis résiliente ; je peux résister, et je...
Inconsciemment déporté entre ses propres cuisses, sa dextre avait abandonné son travail pour en dénicher un beaucoup plus attrayant.
Non. Que dalle ! C'est fichu. Rien ne va plus...
Elle coupa le robinet, sa main gauche lui servant alors d'appui contre l'évier.
Au moins avait-elle bien avancé la vaisselle.
Un bel effort de guerre.

[Shehtra Gonas]

Naturellement, vu qu'elle a appris qu'elle est depuis 4 ans et pas 4 mois, c'est normal qu'elle demande des nouvelles du lycée, et naturellement on répond aux questions. Bien sûr, on lui a parlé de ses potes avec qui elle jouait à cache-cache exhibitionniste, et j'ai dit ce qui s'est passé depuis mon arrivée. L'ambiance n'a pas changé, mais depuis mon arrivée, le respect de certaines règles est maintenant là. Au début, c'est que moi qui me démerde, et d'autres types veulent m'aider. J'avais pas encore formé de groupe pour ça, car c'est que quand je suis en milieu de 2e année que c'est fait. Du coup, on lui a parlé de nouveaux profs, et il y a pas eu tant que ça, et pour ses parents, on les a jamais vus, mais on s'est doutés qu'ils ont eu l'impression que le monde s'est effondrée, et donc il faut absolument qu'on sorte pour qu'on te ramène.

D'ailleurs, Makana se doute que je suis déjà dans cette ambiance de luxure. On dit que c'est que 3 ans à passer, mais ça a déjà largement eu le temps de m'impacter, et c'est pas non plus un truc dont j'aurais honte. Je suis une Ange Noire, mais personne ne le sait, pour l'instant ! Du coup, mon envie était grandissante, et puisque je l'ai acceptée et que Rini sait que je suis impulsive, il fallait bien que ça arrive que je me jette sur celle qui est plus encline à baiser, à savoir Makana. Pas le temps de s'installer, j'ai plus aucune raison de me retenir.

"Hé hé hé ! L'Ange Gardienne est une ange impulsive !"

En tout cas, elle n'a aucune raison de me repousser, au contraire, elle répond favorablement au baiser en le prolongeant, alors qu'on se frotte le corps et la chatte en gémissant de plaisir, les gémissements étouffés par le baiser. D'ailleurs, elle me prend les fesses et commence à titiller mon trou du cul. Alors que moi je la serre encore plus sur la chaise en me frottant plus rapidement contre elle, rendant le baiser plus fiévreux et sauvage.

On passe un petit temps à se frotter la chatte, sans s'arrêter, jusqu'à ce qu'on finisse par rompre le baiser pour jouir un bon coup. Après ça, je reprends mon souffle avant de regarder Rini, qui a cédé à la tentation de se doigter tellement l'ambiance et notre baise ont agi sur elle. Aucun moyen pour elle d'y résister, autant résiliente soit-elle. Je regarde ensuite Makana avec un petit sourire.

"On l'aide à jouir ?"

Je lui vole un petit baiser avant de me relever, m'approchant de Rini par derrière avant de la prendre pour la relever et lui prendre un nichon, la forçant à se coller contre moi alors que je lui regarde le visage.

"Alors, c'est pas facile quand tout te donne envie de baiser, hein ?"

Je masse le sein que j'ai pris et met la main libre entre ses cuisses, la carressant à la place de sa propre main. Ca fait un effet différent que quand on se doigte soi-même.

"Si ça peut te rassurer, moi aussi j'ai essayé de résister quand j'étais en 1re année, mais au bout d'un moment, il faut juste pas chercher à y résister."

Je dis ça alors que j'approche mon visage du sien pour l'embrasser, de manière un peu plus douce car je me doute qu'elle n'a pas beaucoup d'expérience au sexe, alors autant y aller plutôt doucement.

"Et puis, à Uatis, la baise est prédominante. C'est un pays rempli de nymphos complètement assumées. C'est pas un hasard si elles ont voulu installer des trucs ici."

Et pendant que j'explique, je commence à doucement insérer deux doigts dans sa chatte, en massant bien le nichon, embrassant son cou pour lui donner encore plus envie.