Autour d’eux, des fissures se formaient ici et là. Mélinda n’allait pas pouvoir maintenir ce lien très longtemps. Elle pouvait le sentir en fermant les yeux. Si leurs esprits s’étaient reliés, leurs corps étaient, eux, bien soudés. Pendant qu’elle était avec lui, elle lui faisait l’amour. Mélinda n’en avait pas conscience, car elle dormait… Elle était sous l’effet d’un sortilège utilisé par la Déesse Sha pour la plonger en sommeil paradoxal, son corps agissant comme un somnambule pour coucher avec celui de Wismerhill. C’était assurément original, ce qui était une habitude chez Mélinda.
Wismerhill avait beaucoup de questions. Mélinda s’efforça donc de lui répondre du mieux qu’elle pouvait :
« Tu n’es pas mort… Pas totalement. Nous nous efforçons de ramener ton esprit dans ton corps, mais… Ton esprit a été noirci, corrompu par Haazhel Thorn. Si nous te ramenons, tu deviendras son pantin obéissant, comme tous les Seigneurs de la Négation. Tu portes sur toi la marque du Roi Cramoisi, c’est ça que Thorn offrait à ses fidèles. La promesse de grands pouvoirs, mais une soumission totale. »
Mélinda attrapa la main de Wismerhill, et lui montra sa paume. Il put ainsi voir une marque magique se former, la marque la plus terrible qui soit, celle du Roi Cramoisi :
Les fissures craquèrent encore, provoquant comme un séisme.
« Ton esprit est… Je ne sais pas trop comment l’appeler… Dans une espèce de Purgatoire. Tu vas croiser des gens, Wismerhill. Comme toi, ils ont conclu le même pacte avec le Diable. Ta femme a succombé à l’influence du Roi Cramoisi, elle a voulu tuer vos enfants, alors nous les avons mis en sécurité. Tu dois revenir, mais tu dois d’abord affronter l’influence du Roi Cramoisi en toi. La Tortue veille sur toi, je suppose que tu as dû sentir sa présence. J’ignore à quoi ressemble l’endroit où tu te trouves… On m’a parlé d’une ville, mais elle prend la forme qui correspond à tes cauchemars. Tu dois… »
Mélinda sautilla alors, tandis que le sol se fissurait également. Entre les fissures, de terribles yeux rouges les observaient, tandis que de monstrueux tentacules parcourus de yeux rougeâtres apparaissaient entre les fissures.
La vampire tourna la tête, puis posa ses mains sur le torse de Wismerhill.
« Je vous retrouverai, Mon Empereur. Votre Empire a besoin de vous. J’ignore quel est l’objet que votre inconscient a matérialisé pour me permettre de vous rejoindre, mais vous devez en trouver d’autres, pour que nos esprits se croisent à nouveau. Vous devez également trouver les clefs pour sortir d’ici, et repousser la corruption qui est en vous. »
Mélinda l’embrassa alors, puis ce qu’elle avait à dire mourut quand une force repoussa Wismerhill. Il tomba dans la fissure…
…Et se réveilla dans une pièce. Quelque chose brûlait devant lui. Il était dans ce qui ressemblait à un chalet. Depuis la porte, on pouvait voir le lac qui bordait Silent Hill ; le château familial de Wismerhill était également visible.
Enfin, et surtout, dans l’âtre de la cheminée, c’était une épée qui se dressait, et dont la pointe brûlait.
C’était Hellvekin, l’une des Sept Épées de l’Empereur.
« Tu es revenu parmi nous ? »
La voix de l’Enfant résonna à côté de lui.
« Maturin fait beaucoup d’efforts pour te ramener, tu sais. Sans lui, tu serais devenu l’un des pantins décérébrés du Roi Cramoisi. »
L’Enfant pointa du doigt l’épée.
« Tu devrais la prendre. Connais-tu l’histoire de tes épées, au fait ? »
Wismerhill avait beaucoup de questions. Mélinda s’efforça donc de lui répondre du mieux qu’elle pouvait :
« Tu n’es pas mort… Pas totalement. Nous nous efforçons de ramener ton esprit dans ton corps, mais… Ton esprit a été noirci, corrompu par Haazhel Thorn. Si nous te ramenons, tu deviendras son pantin obéissant, comme tous les Seigneurs de la Négation. Tu portes sur toi la marque du Roi Cramoisi, c’est ça que Thorn offrait à ses fidèles. La promesse de grands pouvoirs, mais une soumission totale. »
Mélinda attrapa la main de Wismerhill, et lui montra sa paume. Il put ainsi voir une marque magique se former, la marque la plus terrible qui soit, celle du Roi Cramoisi :

Les fissures craquèrent encore, provoquant comme un séisme.
« Ton esprit est… Je ne sais pas trop comment l’appeler… Dans une espèce de Purgatoire. Tu vas croiser des gens, Wismerhill. Comme toi, ils ont conclu le même pacte avec le Diable. Ta femme a succombé à l’influence du Roi Cramoisi, elle a voulu tuer vos enfants, alors nous les avons mis en sécurité. Tu dois revenir, mais tu dois d’abord affronter l’influence du Roi Cramoisi en toi. La Tortue veille sur toi, je suppose que tu as dû sentir sa présence. J’ignore à quoi ressemble l’endroit où tu te trouves… On m’a parlé d’une ville, mais elle prend la forme qui correspond à tes cauchemars. Tu dois… »
Mélinda sautilla alors, tandis que le sol se fissurait également. Entre les fissures, de terribles yeux rouges les observaient, tandis que de monstrueux tentacules parcourus de yeux rougeâtres apparaissaient entre les fissures.
La vampire tourna la tête, puis posa ses mains sur le torse de Wismerhill.
« Je vous retrouverai, Mon Empereur. Votre Empire a besoin de vous. J’ignore quel est l’objet que votre inconscient a matérialisé pour me permettre de vous rejoindre, mais vous devez en trouver d’autres, pour que nos esprits se croisent à nouveau. Vous devez également trouver les clefs pour sortir d’ici, et repousser la corruption qui est en vous. »
Mélinda l’embrassa alors, puis ce qu’elle avait à dire mourut quand une force repoussa Wismerhill. Il tomba dans la fissure…
…Et se réveilla dans une pièce. Quelque chose brûlait devant lui. Il était dans ce qui ressemblait à un chalet. Depuis la porte, on pouvait voir le lac qui bordait Silent Hill ; le château familial de Wismerhill était également visible.
Enfin, et surtout, dans l’âtre de la cheminée, c’était une épée qui se dressait, et dont la pointe brûlait.
C’était Hellvekin, l’une des Sept Épées de l’Empereur.
« Tu es revenu parmi nous ? »
La voix de l’Enfant résonna à côté de lui.
« Maturin fait beaucoup d’efforts pour te ramener, tu sais. Sans lui, tu serais devenu l’un des pantins décérébrés du Roi Cramoisi. »
L’Enfant pointa du doigt l’épée.
« Tu devrais la prendre. Connais-tu l’histoire de tes épées, au fait ? »