Et c'est tout ? Elle avait réussi ? Et elles ne faisaient vraiment rien ? Elles allaient vraiment les libérer ?
Fujiko fut laissé là, tandis qu'elles partirent. Elle avait mis son honneur et sa fierté aux oubliettes et avait sauvé son amie ! Elle était ravie, ravie et contente ! Joyeuse même ! Mais en même temps, au fond d'elle, couvait un manque et une frustration. Elle avait réussi, mais elle sentait sans le savoir réellement, qu'elle aurait voulu un « peu » plus et que cela la rongerait. Il aurait fallu que 1 ou 2 minutes, et elle se serait sûrement laissé abandonner. Elle n'avait tenu que parce qu'elle avait réussi à garder un objectif précis en tête : gagné pour Kioi et elle. Mais maintenant que c'était fait, un regret s’introduit en elle, comme un poison.
Et les femmes ne manquaient pas de le lui rappeler, comme se moquant d'elle, avant qu'une n'aille baiser le fameux Peach.
Et alors qu’elle et Kioi finirent par quitter l'appartement, reprenant leur affaire, elle contempla le papier avec le numéro, avant de le faire disparaître dans sa poche, sans que Kioi ne l'ait vue.
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2 jours plus tard, le week end.
Fujiko était dans son lit, devant son ordinateur, matant une série, en pleine mâtiné. Cet horrible événement était derrière elle, elle et Kioi s'en étant remis ! Mais jamais le sujet fut abordé, jamais elles n'en parlèrent, les deux préférant l'oublier, traumatisé et apeuré pour en parler. Mais jamais elle ne put se défaire de ce regret, de ce poison. Un manque et un raté, la poursuivait, l'ayant frustré petit à petit. Jamais Fujiko ne put l'oublier. Et ce week end et pour une durée indéterminé, Kioi était partie à Osaka, rendre visite à de la famille suite à un décès.
Elles ne pourraient pas faire leur petite séance et Fujiko n'y avait pas cœur, ça ne serait pas pareil seule. Fujiko traîna sur internet, à moitié occupé par une série sur Netflix et ses pensées. Sans y faire attention, elle finit sur rule34 et des images de futa, et des flashs de cette nuit lui revinrent. Ces futas, leur présence dominatrice, leur voix suave, leur physique imposant, leurs mains et leurs bites énormes ! Des vrais Futas comme jamais elle en verrait.
Elle se sentit chauffer, faisant défiler les images, les joues rouges, le souffle devenant lentement court et... et pourquoi des images ? Pourquoi de stupide image ? Elle s'en souvint elle avait... Non ! Elle se releva, haletante. Elle mit son pc de côté et se mit nue, fonçant dans la douche, prenant une douche froide. Elle vit son gode équin, et elle repensa aux futas de cette soirée. Après tout, elles avaient été avenante, douce, elles avaient tenue parole, c'étaient stoppé et les avaient libéré ! Elles ne pouvaient pas être foncièrement mauvaises. C'est elle qui venait à eux, ce n'était pas un mal. Elle se souvint d'un syndrome dans ce genre de cas, mais l'oublia rapidement. Elle secoua la tête, mit l’eau encore plus froide. Ce n’était pas son cas ! Elle n’était pas de ce genre ! Elle était juste… curieuse ! Il n’y avait pas de mal !
Elle sortit de la douche, saisit son portable et sortie de sa table de chevet, la carte de visite des futanaries. Elle commença le numéro. Est que c'était une bonne idée ? Elle avait finit le numéro. Et si elle faisait une erreur ? Elle appuya sur appeler, après que son pouce est tremblé un moment. Plus de retour en arrière, alors qu'elle porta son téléphone à son oreille, le tut-tut résonnant soudainement. Son cœur battait la chamade. Que devait-elle dire ? Elle n'arrivait pas à penser correctement. Elle pouvait encore raccrocher. On décrocha. Trop tard.
-B...bonjour ! Balbutia t-elle, sans laisser temps à l’autre personne d'en placer une.
Je... je suis Za… Zaraki Fujiko ! Vous... on... on m'a donné ce numéro il... il... y a 2 jours... q… quand....
Elle n'arriva pas à finir sa phrase, se mordit la langue et bafouilla, en mélangeant sa phrase avec un grognement de douleur et un léger juron.