Elle était dans un brouillard. Le vent sifflait fort, comme des cris de spectre. Elle ne pouvait entendre sa propre voix. Mais dans ce vent, elle entendait des mots sans les comprendre. Quelqu’un l’appelait, mais elle ne savait pas d’où. Elle cherchait, tantôt proche, tantôt loin. Puis elle sentit un regard. Une présence. Une menace. Elle se retourna. Une ombre noir, gigantesque la fixait de ses yeux blancs vide. Un rictus malsain se dessina sur son son visage et il tendit sa main griffue vers Repentia qui essaye de fuir. Elle courrait, tomba, se releva à moitié tourna la tête pour voir la main se refermer sur elle.
Elle se réveilla en sursaut, respirant brusquement, se redressant prestement. Elle se sentait pas bien, où était l’ombre ? Ou était elle ? Elle voulue se relever, sortir du lit, mais quelqu’un semblait vouloir l’en empécher. Elle le repoussa, se redressa pleinement sur ses pieds, fit deux pas avant d’avoir le vertige et de tomber tête la 1ère. On la rattrapa, elle le sentit, mais elle ne pouvait lutter. Elle vomit avant de sombrer à nouveau.
Elle ouvrit les yeux. Mais cette fois, elle ne se réveilla pas en sursaut. Elle sortait d’un sommeil sans rêve. Mais bizarrement, elle se souvint de son premier réveil à cause de l’ombre. Le chef vampire ? Dans le coton, la bouche pâteuse, elle essaya de parler, mais émit plus un râle qu’autre chose en essayant de se relever, avant qu’on l’incite à rester dans sa position.
-Sœur Repentia, ne forcez pas !
-Va…pfff.. la…
-Nous avons gagné ! Votre amie a tué le monstre !
Repentia se relâcha complétement, manquant même de se rendormir. Elle lutta avant de parvenir à parler.
-Soif…
On l’aida à se relever, tandis qu’une lui porta à sa bouche le goulot d’une gourde. Elle but longuement, avant de faire un signe de tête pour signifier qu’elle avait fini. On la recoucha et elle se rendormit. Elle était sur sa moto, cheveux au vent, Valéria dans son dos, ses mains sur seins pour se tenir à elle. Mais elle lui lécha l’oreille en même temps, avant de descendre une main vers son entrejambe, lui susurrant des mots incompréhensible. Au début elle était comme juste spectatrice, puis comme si elle sortait d’une léthargie, pris conscience qu’elle n’était pas spectatrice mais actrice. La suite fut confuse, car elle se réveilla et ne retint qu’une mer de flamme entourant Valéria. Elle regarda le plafond. Des rêves étranges. Des signes ? Le délire de la douleur qui la lancinait ? Un message ? Elle devait aller prier, trouver des réponses.
Cette fois elle était en pleine forme, du moins elle n’était pas flagada. Elle se releva difficilement et constata qu’elle était seule cette fois. Elle se leva et eu un vertige. Mais elle se rattrapa et à petit pas, arriva à la porte de sa chambre. Qui s’ouvrit sur une dame.
-Oh ! Sœur Repentia ! Vous devriez pas…
-Je vais bien ! J’ai assez dormit, je veux bouger !
-Je vais vous aider ! Dit-elle en posant son plateau et venant la supporter. Vous avez passé 3 jours dans ce lit, ça laisse pas indemne ! On a reçu un convoi de ravitaillement le matin suivant l’assaut ! Et avec ce qu’il fallait pour vous sauver ! Vous aviez perdu beaucoup de sang, mais par miracle rien de vital ! Mais on a bien crue vous perdre quand on vous a soigné et recousue ! Vous êtes d’ailleurs de la famille de Garry, c’est un donneur universel ! Dit-elle en rigolant.
-Oh non…
-Roooh vous inquiétez pas ! Il fera un très bon cousin !
-J’imagine que je peux pas faire autrement. Répondit Repentia avec le sourire.
La matrone guida Repentia à un réfectoire, où déjà plein de monde était présent. Tous les survivants.
-Regardez qui voilà !
-Ouais ! Notre bonne sœur Repentia !
-Vous nous avez fait peur !
-Amenez à manger ! Qu'on aille chercher Valéria ! Elle sera ravie de vous savoir pleinement de retour !
Repentia fut mise à la place d’honneur, et se résigna à reporter à plus tard sa prière, tandis qu’on improvisa une petite fête, une nouvelle, avec tous les blessés qui avaient pu s’en remettre et surtout une des sauveuses du village ! Sans Repentia et Valéria, tout le monde serait mort. Ça devait se fêter ! Chacun y alla de son récit pour expliquer la suite des évènements, la fuite des vampires, la mort de leur chef. On s’est occupé des survivants, puis au petit matin, un convoi d’une grande cité était venue apporter des réserves d’eau et des quelque rudiments pour des soins. Il était parti dans l’après-midi, avec la promesse de mettre au courant les gens qu’il fallait pour qu’une troupe de la Nouvelle-Autorité fasse la chasse aux vampires survivant, qui ne se comptait plus que sur les doigts.
- Soeur Repentia
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- Enregistré le : 26 sept. 2024 00:44
Valeria était sur ce qui restait de la palissade-muraille. Elle regardait au loin sous un soleil de plomb, abritée par un paravent accroché aux restes du panneau annonçant le nom du campement. Un vent chaud balayait faiblement sa chevelure, y emmêlant des milliers de grains de sable et leur donnant une teinte plus claire, comme s’ils grisonnaient.
Les réparations allaient bon train, les renforts venus de la Nouvelle-Autorité avaient apporté beaucoup de matériel de première nécessité, mais les fournitures plus importantes mettaient du temps à arriver. Elle soupira. De toute façon, ils étaient trop peu nombreux pour soutenir un nouvel assaut. Si Repentia n’était pas sur la voie de la guérison, elle serait partie depuis longtemps.
Quoi qu’en pensent les leaders de la Nouvelle-Autorité ou même du campement, les Vampires reviendraient. Ils étaient loin d’être anéantis et pour beaucoup d’entre eux, une régénération avait lieu en ce moment même dans leur tanière. Leur chef compris. Son corps n’avait pas été retrouvé, pas plus que ses flingues. L’urgence de la situation avait empêché Valeria de finir le travail.
« Valeria ! Valeria ! »
Les bruits d’une course effrénée dans le sable puis sur les marches métalliques de l’escalier menant à son point d’observation se firent entendre et la succube découvrit la petite Auda qui arrivait à elle, tout essoufflée. Valeria s’accroupit devant l’enfant. Elle devait avoir sept ans. Huit peut-être. Ils avaient été bien protégés et un peu – si peu – de leur innocence sauvegardée. Elle caressa délicatement sa joue sale.
« Elle est debout !
- Qui ça mon bouchon ?
- Sœur Repentia. Elle est au réfectoire. On m’a envoyée te prévenir. »
Elle se redressa. Trois jours. Elle n’avait pas pu faire plus rapide avec tous ces gêneurs qui voulaient tous veiller la nonne à leur tour.
Elle prit la petite dans ses bras et se dirigea vers l’escalier.
« On ne va pas faire attendre alors, hein ? Qu’est-ce que tu en dis ? »
Valeria descendit dans la cour intérieure puis entra dans les grottes pour rejoindre le réfectoire.
Elle avait veillé Repentia pendant une partie des nuits. Il avait été difficile de le faire aussi souvent qu’elle le désirait à cause de la réputation de la nonne dans le campement. Tout le monde voulait la veiller, participer à l’aider, mais les résultats étaient néanmoins présents. Ils auraient été plus rapides sinon. La magie curative de Valeria fonctionnait par le sexe. De base, elle se nourrissait d’énergie sexuelle et pouvait s’en servir comme énergie curative. L’utiliser sur autrui n’était pas donné à tous les succubes et c’était grâce à ses grands talents de magicienne qu’elle avait trouvé comment convertir ce qu’elle récoltait pour en faire bénéficier quelqu’un.
Le défi avait résidé en la conscience de Repentia. La plupart des esprits fervents étaient difficiles d’accès pour les démons. Mais la nonne était allée très loin dans sa résistance. Sans une aide rapide, elle serait morte. Les brèches étaient donc nombreuses dans sa psyché et certaines, pour l’expérimentée Valeria, aisées à franchir. Le corps de Repentia avait réagi au quart de tour, ses seins s’étaient dressés, ses tétons érigés, son clitoris gonflé et son bassin humide était venu à la rencontre de la main tandis que son pouls s’accélérait et que son esprit partait à la rencontre de fantasmes inavouables, guidé mais si peu par le succube. Elle avait joui plusieurs fois pendant ces veillées avec Valeria et l’énergie curative générée l’avait réconfortée, requinquée, ramenée parmi les vivants. Des vivants sensibles au péché de la chair.
Bien sûr, ces brèches avaient été maintenues ouvertes par Valeria. Hors de question de perdre le bénéfice de son travail. Faire succomber Repentia dans ses filets serait bien plus aisé. Le travail de sape avait été mené de main de maître et les fondations n’étaient même plus vacillantes à ce stade. Elle devait déjà être en plein doute, voire en pleine crise de foi. Valeria était curieuse de voir comment la nonne allait réagir à sa vue. Si ses pensées impures l’assailliraient immédiatement ou si elle parviendrait à se contenir.
Elles pénétrèrent dans le réfectoire. Repentia y était entourée de plusieurs personnes, en pleine discussion. Valeria posa Auda et s’approcha en souriant.
« Enfin te voilà réveillée ! Tu nous as fait peur ! Je suis contente de te voir debout ! »
Les réparations allaient bon train, les renforts venus de la Nouvelle-Autorité avaient apporté beaucoup de matériel de première nécessité, mais les fournitures plus importantes mettaient du temps à arriver. Elle soupira. De toute façon, ils étaient trop peu nombreux pour soutenir un nouvel assaut. Si Repentia n’était pas sur la voie de la guérison, elle serait partie depuis longtemps.
Quoi qu’en pensent les leaders de la Nouvelle-Autorité ou même du campement, les Vampires reviendraient. Ils étaient loin d’être anéantis et pour beaucoup d’entre eux, une régénération avait lieu en ce moment même dans leur tanière. Leur chef compris. Son corps n’avait pas été retrouvé, pas plus que ses flingues. L’urgence de la situation avait empêché Valeria de finir le travail.
« Valeria ! Valeria ! »
Les bruits d’une course effrénée dans le sable puis sur les marches métalliques de l’escalier menant à son point d’observation se firent entendre et la succube découvrit la petite Auda qui arrivait à elle, tout essoufflée. Valeria s’accroupit devant l’enfant. Elle devait avoir sept ans. Huit peut-être. Ils avaient été bien protégés et un peu – si peu – de leur innocence sauvegardée. Elle caressa délicatement sa joue sale.
« Elle est debout !
- Qui ça mon bouchon ?
- Sœur Repentia. Elle est au réfectoire. On m’a envoyée te prévenir. »
Elle se redressa. Trois jours. Elle n’avait pas pu faire plus rapide avec tous ces gêneurs qui voulaient tous veiller la nonne à leur tour.
Elle prit la petite dans ses bras et se dirigea vers l’escalier.
« On ne va pas faire attendre alors, hein ? Qu’est-ce que tu en dis ? »
Valeria descendit dans la cour intérieure puis entra dans les grottes pour rejoindre le réfectoire.
Elle avait veillé Repentia pendant une partie des nuits. Il avait été difficile de le faire aussi souvent qu’elle le désirait à cause de la réputation de la nonne dans le campement. Tout le monde voulait la veiller, participer à l’aider, mais les résultats étaient néanmoins présents. Ils auraient été plus rapides sinon. La magie curative de Valeria fonctionnait par le sexe. De base, elle se nourrissait d’énergie sexuelle et pouvait s’en servir comme énergie curative. L’utiliser sur autrui n’était pas donné à tous les succubes et c’était grâce à ses grands talents de magicienne qu’elle avait trouvé comment convertir ce qu’elle récoltait pour en faire bénéficier quelqu’un.
Le défi avait résidé en la conscience de Repentia. La plupart des esprits fervents étaient difficiles d’accès pour les démons. Mais la nonne était allée très loin dans sa résistance. Sans une aide rapide, elle serait morte. Les brèches étaient donc nombreuses dans sa psyché et certaines, pour l’expérimentée Valeria, aisées à franchir. Le corps de Repentia avait réagi au quart de tour, ses seins s’étaient dressés, ses tétons érigés, son clitoris gonflé et son bassin humide était venu à la rencontre de la main tandis que son pouls s’accélérait et que son esprit partait à la rencontre de fantasmes inavouables, guidé mais si peu par le succube. Elle avait joui plusieurs fois pendant ces veillées avec Valeria et l’énergie curative générée l’avait réconfortée, requinquée, ramenée parmi les vivants. Des vivants sensibles au péché de la chair.
Bien sûr, ces brèches avaient été maintenues ouvertes par Valeria. Hors de question de perdre le bénéfice de son travail. Faire succomber Repentia dans ses filets serait bien plus aisé. Le travail de sape avait été mené de main de maître et les fondations n’étaient même plus vacillantes à ce stade. Elle devait déjà être en plein doute, voire en pleine crise de foi. Valeria était curieuse de voir comment la nonne allait réagir à sa vue. Si ses pensées impures l’assailliraient immédiatement ou si elle parviendrait à se contenir.
Elles pénétrèrent dans le réfectoire. Repentia y était entourée de plusieurs personnes, en pleine discussion. Valeria posa Auda et s’approcha en souriant.
« Enfin te voilà réveillée ! Tu nous as fait peur ! Je suis contente de te voir debout ! »
- Soeur Repentia
- Messages : 31
- Enregistré le : 26 sept. 2024 00:44
Sœur Repentia se sentait mal. Autant par son état, que l'attention dont elle était la cible. Elle n'avait pas l'habitude, c'était trop d'honneur, elle qui avait l'habitude de partir avant de telle festivité. Mais ce n'était pas désagréable ! Mais elle était réservé et ne voulait pas s'y habituer, bien des gens avaient sombré en cédant aux lauriers de leur devoir. Repentia ne comptais pas être une de ses personnes. Mais, devant tant de mine radieuse et de vie sauvé, elle s'autorisa un sourire et de partager l'esprit de fête. Sourire qui fit ravie plus d'un.
Les discussions allaient sans queues ni tête, on mélangeait de tout et de rien. Repentia était dans plusieurs discussion. La matrone qui l'avait conduite, chassa les balourds, laissant respirer Repentia qui la remercia intérieurement. Et alors qu'on se calma, et qu'on reprit des discussions plus sage, un gamin débarqua, amenant... Valéria.
Si tous furent ravie que les deux héroïnes, furent réunit, Repentia se crispa, la fixant droit dans les yeux, un flot d'émotion contradictoire l'envahit, tandis qu'un flash de Valéria dans une mer de flamme se succéda à une vision beaucoup trop sensuelle de cette dernière. Cela n'échappa à personne, et on s'inquiéta pour elle. Repentia éluda les questions par l'excuse d'une pointe de douleur qui l'avait lancé avant de répondre à Valéria.
-Oui plaisir partagé...
On sortie de rations et des gourdes d'eau, afin de faire ripaille, et l'alcool artisanal qui tenait plus de l'essence que d'un vrai alcool. Aussi Repentia n'en prit pas. On installa Valéria, et Repentia eu un mouvement de recul imperceptible. Repentia, en sa qualité de Nonne, prononça la prière due repas, avant qu'on ne commence. A mesure que le repas avancé, Repentia sentait comme une chaleur émanant de Valéria. Ou bien c'était elle ? Elle avait les sens embrouillés, chaud, l'esprit vague, n'arrivant pas a suivre les conversions. Sans crie et gare, elle se leva brusquement, faisant sursauté tout le monde.
-Désole, je réalise que je n'ai pas pris le temps d'aller prier, je me dois de faire acte auprès du seigneur.
Elle s'en alla rapidement, allant à la chapelle. Une bicoque de tôle et de pierre, l'intérieur fait avec ce qu'on avait put trouver. Mais c'était une chapelle. En y entrant, elle se sentit libéré d'un poids et l'esprit plus clair. Elle se mit à genoux, et se mit à prier à mi-voix, tout en réfléchissant. Qu'es qui lui arrivait ? Et qu'es qu'elle avait avec Valéria ? Elle se consacra à tout les moments vécu avec Valéria. Leur 1ère rencontre dans ce bar, les combats et sa façon de se battre, le moment étrange sur la moto, puis le rêve de la même scène. Elle comprenait pas, elle ne comprenait pas.
Puis elle se souvint de son 1er rêve. La terre désolé, le vent, les voix, l'ombre immense qui la chassait, la main qui se referme sur elle. Elle tremblait, ses mains tremblaient, ses lèvres tremblaient. Elle comprenait. Le démon s'en prenait à elle. Et le malin avait déjà œuvré, l'avait touché dans son sommeil et même avant. Elle se sentait sale, souillé. Elle devait agir. Mais comment ? Restez dans la chapelle ? Non. Elle devait se battre, elle était une guerrière de Dieu ! Son bras vengeur ! Elle serra sa croix et se releva, et sortie. Elle sentit à nouveau le poids sur ses épaules, et les sensations étrange dans son corps.
Mais sa Foi prévalait ! Elle avançait à grande enjambé, tout le monde était encore dans le batiment principale. Elle devait faire vite. Elle rejoignit sa moto. Ils avaient rangé ses affaires. Elle s'empara de son canon, sciée, ceinture de cartouche, ses deux flingues, er son fusil d'assaut. Elle mit tout dans un sa prête à affronter une armée. Elle retourna à la Chapelle, c'était le meilleur endroit pour elle de se battre. Elle croisa sur sa route la matrone.
-Oh Repentia ! On allait vous rejoindre, j'ai pris de l'avance.
-Je dois régler quelque chose, j'ai eu une révélation de notre Seigneur ! Faite venir Valéria à la Chapelle, et tenez vous éloignez.
Sans attendra, elle rejoignit la Chapelle, posa son sac sur l'autel et s'arma rapidement. Dieu était avec elle, elle était sur d'elle, tout était avec elle !
Les discussions allaient sans queues ni tête, on mélangeait de tout et de rien. Repentia était dans plusieurs discussion. La matrone qui l'avait conduite, chassa les balourds, laissant respirer Repentia qui la remercia intérieurement. Et alors qu'on se calma, et qu'on reprit des discussions plus sage, un gamin débarqua, amenant... Valéria.
Si tous furent ravie que les deux héroïnes, furent réunit, Repentia se crispa, la fixant droit dans les yeux, un flot d'émotion contradictoire l'envahit, tandis qu'un flash de Valéria dans une mer de flamme se succéda à une vision beaucoup trop sensuelle de cette dernière. Cela n'échappa à personne, et on s'inquiéta pour elle. Repentia éluda les questions par l'excuse d'une pointe de douleur qui l'avait lancé avant de répondre à Valéria.
-Oui plaisir partagé...
On sortie de rations et des gourdes d'eau, afin de faire ripaille, et l'alcool artisanal qui tenait plus de l'essence que d'un vrai alcool. Aussi Repentia n'en prit pas. On installa Valéria, et Repentia eu un mouvement de recul imperceptible. Repentia, en sa qualité de Nonne, prononça la prière due repas, avant qu'on ne commence. A mesure que le repas avancé, Repentia sentait comme une chaleur émanant de Valéria. Ou bien c'était elle ? Elle avait les sens embrouillés, chaud, l'esprit vague, n'arrivant pas a suivre les conversions. Sans crie et gare, elle se leva brusquement, faisant sursauté tout le monde.
-Désole, je réalise que je n'ai pas pris le temps d'aller prier, je me dois de faire acte auprès du seigneur.
Elle s'en alla rapidement, allant à la chapelle. Une bicoque de tôle et de pierre, l'intérieur fait avec ce qu'on avait put trouver. Mais c'était une chapelle. En y entrant, elle se sentit libéré d'un poids et l'esprit plus clair. Elle se mit à genoux, et se mit à prier à mi-voix, tout en réfléchissant. Qu'es qui lui arrivait ? Et qu'es qu'elle avait avec Valéria ? Elle se consacra à tout les moments vécu avec Valéria. Leur 1ère rencontre dans ce bar, les combats et sa façon de se battre, le moment étrange sur la moto, puis le rêve de la même scène. Elle comprenait pas, elle ne comprenait pas.
Puis elle se souvint de son 1er rêve. La terre désolé, le vent, les voix, l'ombre immense qui la chassait, la main qui se referme sur elle. Elle tremblait, ses mains tremblaient, ses lèvres tremblaient. Elle comprenait. Le démon s'en prenait à elle. Et le malin avait déjà œuvré, l'avait touché dans son sommeil et même avant. Elle se sentait sale, souillé. Elle devait agir. Mais comment ? Restez dans la chapelle ? Non. Elle devait se battre, elle était une guerrière de Dieu ! Son bras vengeur ! Elle serra sa croix et se releva, et sortie. Elle sentit à nouveau le poids sur ses épaules, et les sensations étrange dans son corps.
Mais sa Foi prévalait ! Elle avançait à grande enjambé, tout le monde était encore dans le batiment principale. Elle devait faire vite. Elle rejoignit sa moto. Ils avaient rangé ses affaires. Elle s'empara de son canon, sciée, ceinture de cartouche, ses deux flingues, er son fusil d'assaut. Elle mit tout dans un sa prête à affronter une armée. Elle retourna à la Chapelle, c'était le meilleur endroit pour elle de se battre. Elle croisa sur sa route la matrone.
-Oh Repentia ! On allait vous rejoindre, j'ai pris de l'avance.
-Je dois régler quelque chose, j'ai eu une révélation de notre Seigneur ! Faite venir Valéria à la Chapelle, et tenez vous éloignez.
Sans attendra, elle rejoignit la Chapelle, posa son sac sur l'autel et s'arma rapidement. Dieu était avec elle, elle était sur d'elle, tout était avec elle !
Il ne fallait pas être grand clerc pour remarquer que Repentia n’était pas dans son assiette. Valeria s’y attendait, bien entendu. Elle avait dû utiliser certains subterfuges pour que la guérison de la nonne prenne le pas sur la dégénérescence due aux blessures. Elle savait pertinemment que certaines traces subsistaient dans l’inconscient, voire le subconscient de celle-ci et cela l’amusait grandement. C’était une épine de plus dans sa couronne, un pas de plus vers le précipice.
La nonne parvint à donner le change et elles furent installées côte à côte pour manger un morceau et boire un petit verre de fête. Un tord-boyaux, assurément, mais le geste était là.
Valeria pouvait sentir le trouble de sa voisine. Elle n’avait rien à faire, l’esprit de Repentia se chargeait de tout ! Elle se contentait de la regarder se débattre, tendait discrètement ses perceptions magiques pour mieux se repaître de son désarroi. C’était délicieux.
Soudain, Repentia n’y tint plus et se leva. Valeria pouvait sentir l’odeur de son émoi se dégager de son bas-ventre.
« Désolée, je réalise que je n'ai pas pris le temps d'aller prier, je me dois de faire acte auprès du seigneur. »
Faire acte ? Mais de quoi ma sœur ? Piété ? Foi ? Contrition ? Pénitence ? Fuis, belle prêcheuse, ton glas sonne déjà, ne l’entends-tu pas ?
Valeria regarda les convives et haussa les épaules, comme un parent devant un caprice de son enfant.
Elle se resservit, laissant Repentia à ses remords et son dilemme. Les discussions allaient bon train, la reconstruction de la petite enclave avançait bien. Le deuil était bien présent, accablait les survivants, mais aucun ne voulait se laisser abattre. C’était un lot quotidien dans ces terres rudes et il fallait avancer sous peine de mourir soi aussi.
Ce qui n’empêchait aucunement le devoir de mémoire.
« Valeria ? »
Une main se posa sur son épaule et la succube se retourna pour rencontrer le regard soucieux d’Emira, une jeune mère de famille encore enceinte. Son compagnon ne verrait jamais son enfant à naître.
« Sœur Repentia m’a dit de te demander d’aller la rejoindre à la Chapelle. Elle dit qu’elle a eu une révélation.
- Ah bon ?
- Oui. Je suis inquiète. Tu penses qu’elle va bien ?
- Bah oui, pourquoi ?
- Elle avait toutes ses armes avec elle. Mais on n’a pas besoin de tout ça pour prier, pas même une nonne guerrière, si ?
- Ce n’est pas commun, en effet… »
Valeria lui sourit.
« Sans doute veut-elle se livrer à quelque rituel de bénédiction des armes. Ca arrive après un combat comme celui que nous avons vécu. »
Le regard de la jeune femme se tranquillisa.
« Ah oui, bien sûr. C’est… compréhensible.
- Je vais aller la rejoindre. »
Valeria se leva et quitta l’assemblée.
Tiens tiens tiens… On veut des réponses ? La guerrière ne baisse pas les bras ? C’est bien ça !
Amusée, elle prit la direction de la chapelle. Ce tas de tôles n’avait rien de consacré. Elle n’y risquait rien. Surtout quand on voyait les formes que pouvaient prendre les dévots du Très Haut par ici, ricana-t-elle en repensant au prêtre vampire.
Elle atteignit rapidement le lieu de prières, en poussa la lourde porte et entra, la laissant se rabattre derrière elle et claquer contre sa moitié comme un glas. Elle s’avança dans l’allée principale, supposant que la nonne serait près de l’autel.
« Repentia ? Tu as besoin de moi ? »
La nonne parvint à donner le change et elles furent installées côte à côte pour manger un morceau et boire un petit verre de fête. Un tord-boyaux, assurément, mais le geste était là.
Valeria pouvait sentir le trouble de sa voisine. Elle n’avait rien à faire, l’esprit de Repentia se chargeait de tout ! Elle se contentait de la regarder se débattre, tendait discrètement ses perceptions magiques pour mieux se repaître de son désarroi. C’était délicieux.
Soudain, Repentia n’y tint plus et se leva. Valeria pouvait sentir l’odeur de son émoi se dégager de son bas-ventre.
« Désolée, je réalise que je n'ai pas pris le temps d'aller prier, je me dois de faire acte auprès du seigneur. »
Faire acte ? Mais de quoi ma sœur ? Piété ? Foi ? Contrition ? Pénitence ? Fuis, belle prêcheuse, ton glas sonne déjà, ne l’entends-tu pas ?
Valeria regarda les convives et haussa les épaules, comme un parent devant un caprice de son enfant.
Elle se resservit, laissant Repentia à ses remords et son dilemme. Les discussions allaient bon train, la reconstruction de la petite enclave avançait bien. Le deuil était bien présent, accablait les survivants, mais aucun ne voulait se laisser abattre. C’était un lot quotidien dans ces terres rudes et il fallait avancer sous peine de mourir soi aussi.
Ce qui n’empêchait aucunement le devoir de mémoire.
« Valeria ? »
Une main se posa sur son épaule et la succube se retourna pour rencontrer le regard soucieux d’Emira, une jeune mère de famille encore enceinte. Son compagnon ne verrait jamais son enfant à naître.
« Sœur Repentia m’a dit de te demander d’aller la rejoindre à la Chapelle. Elle dit qu’elle a eu une révélation.
- Ah bon ?
- Oui. Je suis inquiète. Tu penses qu’elle va bien ?
- Bah oui, pourquoi ?
- Elle avait toutes ses armes avec elle. Mais on n’a pas besoin de tout ça pour prier, pas même une nonne guerrière, si ?
- Ce n’est pas commun, en effet… »
Valeria lui sourit.
« Sans doute veut-elle se livrer à quelque rituel de bénédiction des armes. Ca arrive après un combat comme celui que nous avons vécu. »
Le regard de la jeune femme se tranquillisa.
« Ah oui, bien sûr. C’est… compréhensible.
- Je vais aller la rejoindre. »
Valeria se leva et quitta l’assemblée.
Tiens tiens tiens… On veut des réponses ? La guerrière ne baisse pas les bras ? C’est bien ça !
Amusée, elle prit la direction de la chapelle. Ce tas de tôles n’avait rien de consacré. Elle n’y risquait rien. Surtout quand on voyait les formes que pouvaient prendre les dévots du Très Haut par ici, ricana-t-elle en repensant au prêtre vampire.
Elle atteignit rapidement le lieu de prières, en poussa la lourde porte et entra, la laissant se rabattre derrière elle et claquer contre sa moitié comme un glas. Elle s’avança dans l’allée principale, supposant que la nonne serait près de l’autel.
« Repentia ? Tu as besoin de moi ? »
- Soeur Repentia
- Messages : 31
- Enregistré le : 26 sept. 2024 00:44
Repentia était prête. Elle priait, plongé dans sa foi, bénissant ses armes de ses saintes paroles, attirant la grâce du Seigneur. Son bras ne devait pas faiblir, son esprit ne devait pas céder. Elle était une servante de Dieu, une extension de sa volonté, elle était une de ses soldates, une de celle qui ramènerait la paix et sa volonté sur ce monde qui lui avait tourné le dos. Ses mains tremblaient, sa voix était tendue. Malgré qu’elle soit plongée dans ses prières, ses sens étaient en éveille. Aussi elle entendit Valéria s’approcher, de même que son aura. Une aura impie qui la saisit aux tripes. La puissance de la chapelle n’était que trop faible, mais elle restait la maison de Dieu ! Elle sentait sa présence et sa puissance ! Une esclave du malin était là, une vile tentatrice, une pécheresse originelle ! Elle devait tout faire pour l’abattre ! Elle ne devait pas vivre plus loin
Quand Valéria ouvrit la porte, elle eut juste le temps de parler, que deux détonations emplirent la pièce et que deux balles frôlèrent sa tête et percutèrent la porte.
-MEURS DEMON ! RETOUR DANS LA FANGE QUI T’AS VUE NAITRE !
Repentia venait de jaillir de derrière un banc, et fit feu de son fusil d’assaut, visant celle qu’elle prenait pour une sœur d’arme. La démone était rapide, et Repentia n’avait pas pleinement récupéré. Elle sentait sa blessure la tirailler, alors qu’elle tira rafale sur rafale pour abattre la démone, mais ne parvenait pas à la viser pleinement. Si seulement elle avait des explosifs. Elle se mit à couvert, rechargeant son arme, quelque seconde, et attendit. Un frottement, un pas. Elle sortit de son couvert et ouvrit le feu à nouveau, manquant de peu la démone qui se rapprochait d’elle. Son arme se vida trop rapidement.
Elle lâcha son fusil, dès qu’il fut vide, pour attraper ses deux pistolets. Elle parvint à faire reculer la démone, mais elle n’arrivait toujours à pas la toucher ! La panique s’emparait d’elle, impactant encore plus ses capacités de visé. Elle aurait dû attendre d’être en meilleur forme ? Mais le démon aurait pris ce temps pour empoissonner la communauté et peut être même la retourner contre Repentia. Elle aurait dû préparer un piège ? Non elle n’aurait jamais eu le temps et n’avait pas le nécessaire. Non elle devait le faire maintenant !
Son premier pistolet fut vidé, elle se remit à couvert, s’éloignant de la démone, qui semblait se moquer. Elle tira à l’aveugle avec le deuxième, avant de recharger. Elle attendit, contrôlant son souffle, quêtant la position de la démone. Elle sortit de son couvert, arme en avant, et ce fut que grâce à ses réflexes longtemps travaillé, qu’elle esquiva un coup, qui n’importa une de ses armes. Elle se jeta sur le côté, rouvrant un peu ses plaies, mais elle ne le sentit pas. Repentia se releva, tout en tirant. Elle n’aurait jamais le temps de recharger, la démone était trop proche. De sa main libre, elle attrapa son canon scié, alors que son pistolet se vida et qu’elle le lâcha. Mais la démone fit sauter son canon scié de ses mains, sans lui laisser le temps de l’utiliser. Le corps à corps était inévitable.
Repentia sortie un couteau de combat, et tailla devant elle, décrivant un arc de cercle, devant elle. Elle fit reculer la démone, et lui fonça dessus, lame en avant, essayant de viser sa carotide.
Quand Valéria ouvrit la porte, elle eut juste le temps de parler, que deux détonations emplirent la pièce et que deux balles frôlèrent sa tête et percutèrent la porte.
-MEURS DEMON ! RETOUR DANS LA FANGE QUI T’AS VUE NAITRE !
Repentia venait de jaillir de derrière un banc, et fit feu de son fusil d’assaut, visant celle qu’elle prenait pour une sœur d’arme. La démone était rapide, et Repentia n’avait pas pleinement récupéré. Elle sentait sa blessure la tirailler, alors qu’elle tira rafale sur rafale pour abattre la démone, mais ne parvenait pas à la viser pleinement. Si seulement elle avait des explosifs. Elle se mit à couvert, rechargeant son arme, quelque seconde, et attendit. Un frottement, un pas. Elle sortit de son couvert et ouvrit le feu à nouveau, manquant de peu la démone qui se rapprochait d’elle. Son arme se vida trop rapidement.
Elle lâcha son fusil, dès qu’il fut vide, pour attraper ses deux pistolets. Elle parvint à faire reculer la démone, mais elle n’arrivait toujours à pas la toucher ! La panique s’emparait d’elle, impactant encore plus ses capacités de visé. Elle aurait dû attendre d’être en meilleur forme ? Mais le démon aurait pris ce temps pour empoissonner la communauté et peut être même la retourner contre Repentia. Elle aurait dû préparer un piège ? Non elle n’aurait jamais eu le temps et n’avait pas le nécessaire. Non elle devait le faire maintenant !
Son premier pistolet fut vidé, elle se remit à couvert, s’éloignant de la démone, qui semblait se moquer. Elle tira à l’aveugle avec le deuxième, avant de recharger. Elle attendit, contrôlant son souffle, quêtant la position de la démone. Elle sortit de son couvert, arme en avant, et ce fut que grâce à ses réflexes longtemps travaillé, qu’elle esquiva un coup, qui n’importa une de ses armes. Elle se jeta sur le côté, rouvrant un peu ses plaies, mais elle ne le sentit pas. Repentia se releva, tout en tirant. Elle n’aurait jamais le temps de recharger, la démone était trop proche. De sa main libre, elle attrapa son canon scié, alors que son pistolet se vida et qu’elle le lâcha. Mais la démone fit sauter son canon scié de ses mains, sans lui laisser le temps de l’utiliser. Le corps à corps était inévitable.
Repentia sortie un couteau de combat, et tailla devant elle, décrivant un arc de cercle, devant elle. Elle fit reculer la démone, et lui fonça dessus, lame en avant, essayant de viser sa carotide.
BLAM ! BLAM !
Deux balles fusèrent à côté de sa tête, la prenant presqu’au dépourvu.
« MEURS DEMON ! RETOURNE DANS LA FANGE QUI T’A VU NAITRE ! »
Repentia jaillit de derrière un banc, son fusil d’assaut prêt à cracher la mort. Valeria plongea dans les rangées de chaises tandis que la nonne lâchait une première rafale. Quelques balles fusèrent non loin d’elle, mais manifestement Repentia avait un peu de mal à maîtriser son arme, sans doute était-elle trop faible pour cet affrontement alors qu’elle était toujours convalescente. Cela dit, la prendre à la légère pourrait s’avérer plus que dangereux ! Valeria atteignit une des colonnes de métal qui soutenait le lieu et se cacha derrière pour marmonner un sortilège de rapidité, profitant d’un bref répit tandis que Repentia rechargeait son arme si elle devait en juger les bruits qu’elle entendait.
Il fallait agir. La rapidité c’était bien, mais Repentia désarmée, c’était bien mieux. Elle se déplaça furtivement, mais son pied heurta un caillou.
BLAM !
Aussitôt, une déflagration éclata. La nonne reprit sa marche en avant, avançant vers elle en hurlant des imprécations, déchargeant le fusil et la forçant à reculer mais sans jamais parvenir à la toucher. Décidément, elle n’était pas à son pic de forme ! L’arme cliqueta dans le vide. Repentia la laissa tomber pour sortir ses deux pistolets et immédiatement faire feu.
Valeria utilisa une ruse éculée mais toujours bien efficace : un charme de chaleur qui brouilla l’air autour d’elle, la rendant plus difficile à discerner. Elle virevolta dans la chapelle, entre les bancs, les chaises et l’autel afin de pousser son agresseuse à vider ses cartouches.
Une fois les pistolets vidés, Repentia plongea à couvert pour recharger.
Maintenant !
Valeria s’approcha prestement. Elle était presque sur elle quand Repentia sortit de sa cachette. Elle tenta de l’attraper, mais la nonne esquiva plus ou moins, un de ses pistolets tombant au sol malgré tout. Une légère odeur de sang emplit les narines de Valeria, Repentia venait de rouvrir certaines de ses plaies. La nonne leva le bras et fit feu de son autre arme. Trop proche, Valeria usa pleinement de son sortilège pour éviter les balles avant même qu’elles soient tirées. Fébrile, Repentia vida son chargeur, lâcha le pistolet pour prendre son canon scié.
Trop tard. Valeria était sur elle. Elle dégaina néanmoins un couteau de combat, mais le succube n’eut aucun mal à attraper son poignet et le tordre dans son dos. Une poigne de fer, elle passa derrière Repentia, maintenant toujours le poignet, très haut près de l’omoplate, à la limite de la dislocation de l’articulation.
« Lâche ça. »
Sans la lâcher, Valeria la poussa en avant jusqu’à lui plaquer le corps et le visage contre un mur.
« Lâche te dis-je, tu vas te blesser. »
La poigne trop ferme, la douleur trop présente, la main s’ouvrit et la lame tomba au sol.
« C’est bien » lui susurra-t-elle à l’oreille. « Sois une bonne fille et je serai gentille »
Elle alluma en elle les braises de son bas-ventre. D’un souffle au creux de son oreille, elle les attisa doucement. Elle la lâcha, la retourna. Repentia voulut se battre, la repousser. Elle évita les coups de genoux, agrippa ses poignets et les colla au mur au-dessus de sa tête. Elle se serra contre elle. Plus moyen de l’éviter, de l’ignorer. Leurs corps, leurs peaux… C’était enivrant. L’odeur dans ses narines, les phéromones qui soudain la submergeaient de toutes parts, ravivant les souvenirs, réveillant les rêves et les orgasmes qui en avaient découlé.
Elle approcha son visage, la nonne essaya de donner un coup de tête mais elle n’avait déjà plus la même conviction. Son regard querelleur s’emplissait d’effroi, mais Valeria y discernait aussi du désir. Cette âme avait bien été travaillée.
Elle murmura :
« Arrête de te battre. Il n’est pas là, Il n’entend pas. Tu le vois bien, même dans Son sanctuaire il n’intervient pas. Ne le sens-tu pas ? »
Son corps s’appuya lascivement contre celui de la nonne, laissant sa chaleur, son désir et sa proximité se diffuser en elle. Une main suffisait pour tenir ses poignets, l’autre glissa sur son visage, caressa sa joue.
« N’as-tu pas envie de ressentir ce que tous ressentent ? De goûter à l’un des plaisirs les plus ultimes de ce monde ? Je le sens en toi. Laisse-toi aller à tes désirs, écoute ton corps… »
La main descendait lentement, épousa la forme d’un sein. Elle cherchait à accrocher le regard de Repentia mais elle fermait les yeux, tournait la tête à gauche et à droite. Valeria glissa sa main entre les cuisses de la nonne, appuya au bon endroit.
Un long soupir surpris, la bouche ouverte, le regard béant. Valeria l’accrocha, y plongea.
« Pourquoi résistes-tu ? Qu’a-t-il fait pour mériter ta fidélité ? Moi je t’ai offert la vie. je t’ai sauvée, je t’offre plaisirs et abondance, une vie hors du commun, la capacité de prendre soin de ceux qui te sont chers. Abandonne-toi… »
Deux balles fusèrent à côté de sa tête, la prenant presqu’au dépourvu.
« MEURS DEMON ! RETOURNE DANS LA FANGE QUI T’A VU NAITRE ! »
Repentia jaillit de derrière un banc, son fusil d’assaut prêt à cracher la mort. Valeria plongea dans les rangées de chaises tandis que la nonne lâchait une première rafale. Quelques balles fusèrent non loin d’elle, mais manifestement Repentia avait un peu de mal à maîtriser son arme, sans doute était-elle trop faible pour cet affrontement alors qu’elle était toujours convalescente. Cela dit, la prendre à la légère pourrait s’avérer plus que dangereux ! Valeria atteignit une des colonnes de métal qui soutenait le lieu et se cacha derrière pour marmonner un sortilège de rapidité, profitant d’un bref répit tandis que Repentia rechargeait son arme si elle devait en juger les bruits qu’elle entendait.
Il fallait agir. La rapidité c’était bien, mais Repentia désarmée, c’était bien mieux. Elle se déplaça furtivement, mais son pied heurta un caillou.
BLAM !
Aussitôt, une déflagration éclata. La nonne reprit sa marche en avant, avançant vers elle en hurlant des imprécations, déchargeant le fusil et la forçant à reculer mais sans jamais parvenir à la toucher. Décidément, elle n’était pas à son pic de forme ! L’arme cliqueta dans le vide. Repentia la laissa tomber pour sortir ses deux pistolets et immédiatement faire feu.
Valeria utilisa une ruse éculée mais toujours bien efficace : un charme de chaleur qui brouilla l’air autour d’elle, la rendant plus difficile à discerner. Elle virevolta dans la chapelle, entre les bancs, les chaises et l’autel afin de pousser son agresseuse à vider ses cartouches.
Une fois les pistolets vidés, Repentia plongea à couvert pour recharger.
Maintenant !
Valeria s’approcha prestement. Elle était presque sur elle quand Repentia sortit de sa cachette. Elle tenta de l’attraper, mais la nonne esquiva plus ou moins, un de ses pistolets tombant au sol malgré tout. Une légère odeur de sang emplit les narines de Valeria, Repentia venait de rouvrir certaines de ses plaies. La nonne leva le bras et fit feu de son autre arme. Trop proche, Valeria usa pleinement de son sortilège pour éviter les balles avant même qu’elles soient tirées. Fébrile, Repentia vida son chargeur, lâcha le pistolet pour prendre son canon scié.
Trop tard. Valeria était sur elle. Elle dégaina néanmoins un couteau de combat, mais le succube n’eut aucun mal à attraper son poignet et le tordre dans son dos. Une poigne de fer, elle passa derrière Repentia, maintenant toujours le poignet, très haut près de l’omoplate, à la limite de la dislocation de l’articulation.
« Lâche ça. »
Sans la lâcher, Valeria la poussa en avant jusqu’à lui plaquer le corps et le visage contre un mur.
« Lâche te dis-je, tu vas te blesser. »
La poigne trop ferme, la douleur trop présente, la main s’ouvrit et la lame tomba au sol.
« C’est bien » lui susurra-t-elle à l’oreille. « Sois une bonne fille et je serai gentille »
Elle alluma en elle les braises de son bas-ventre. D’un souffle au creux de son oreille, elle les attisa doucement. Elle la lâcha, la retourna. Repentia voulut se battre, la repousser. Elle évita les coups de genoux, agrippa ses poignets et les colla au mur au-dessus de sa tête. Elle se serra contre elle. Plus moyen de l’éviter, de l’ignorer. Leurs corps, leurs peaux… C’était enivrant. L’odeur dans ses narines, les phéromones qui soudain la submergeaient de toutes parts, ravivant les souvenirs, réveillant les rêves et les orgasmes qui en avaient découlé.
Elle approcha son visage, la nonne essaya de donner un coup de tête mais elle n’avait déjà plus la même conviction. Son regard querelleur s’emplissait d’effroi, mais Valeria y discernait aussi du désir. Cette âme avait bien été travaillée.
Elle murmura :
« Arrête de te battre. Il n’est pas là, Il n’entend pas. Tu le vois bien, même dans Son sanctuaire il n’intervient pas. Ne le sens-tu pas ? »
Son corps s’appuya lascivement contre celui de la nonne, laissant sa chaleur, son désir et sa proximité se diffuser en elle. Une main suffisait pour tenir ses poignets, l’autre glissa sur son visage, caressa sa joue.
« N’as-tu pas envie de ressentir ce que tous ressentent ? De goûter à l’un des plaisirs les plus ultimes de ce monde ? Je le sens en toi. Laisse-toi aller à tes désirs, écoute ton corps… »
La main descendait lentement, épousa la forme d’un sein. Elle cherchait à accrocher le regard de Repentia mais elle fermait les yeux, tournait la tête à gauche et à droite. Valeria glissa sa main entre les cuisses de la nonne, appuya au bon endroit.
Un long soupir surpris, la bouche ouverte, le regard béant. Valeria l’accrocha, y plongea.
« Pourquoi résistes-tu ? Qu’a-t-il fait pour mériter ta fidélité ? Moi je t’ai offert la vie. je t’ai sauvée, je t’offre plaisirs et abondance, une vie hors du commun, la capacité de prendre soin de ceux qui te sont chers. Abandonne-toi… »