The Multiversity

[Luria Flowashield]

Tout allait vite, tout se bousculait, Luria venait d'être sauvée et aider par cette étrange femme aux cheveux blancs, au visage balafré, mais elle ignorait qui elle était ? Elle ne se posait pas la question de, comment savait-elle qui elle était ? C'était Luria Flowashield, capitaine de Lumen, tout le monde la connaissait ! Quand bien même tout le monde ne connaissait pas son visage, une belle femme, blonde, habillée en grande partie de rouge, ça ne cours pas les rues. Dans tous les cas, elle se présenta, n'oubliant pas de préciser avoir été attiré par elle, par une essence divine. Calypso, elle ne voyait qu'elle. Luria n'avait rien de sacré sinon cette rencontre. Cependant, cette Cirila était une sorceuleuse ? Elle n'était pas calée sur le sujet, mais les sorceleurs ne sont pas censé être que des hommes ? Mal renseigné ? Les choses ont changé ? Luria était quelque peu perdue dans tout ça, avec l'arrivé d'Arkadia. Sens être proche de la jeune femme, elle la connaissait en tant que mage de la cours, elle pouvait lui faire confiance, mais la situation impliquait de devoir agir vite.

Cirila lui donna une fiole à boire, qu'elle pris sans se poser de question, mais une fois avaler, elle faillit le recracher ! C'était fort, pas très bon, elle ne saurait pas dire, c'était quoi le goût, mais ce n'était pas une chose qu'elle boirait souvent ! Certes, sa fatigue et ses blessures s'étaient pour ainsi dire dissipé, mais quand même. Efficace cet « Hirondelle » mais pas recommandé... sauf en urgence comme maintenant.

« C'est bien beau tout ça, mais qu'est-ce qui me fait dire que ça fonctionnera si facilement ? »

Non pas qu'elle n'avait pas confiance, mais depuis le début, Luria tentait de rejoindre cette maudite sphère et elle revenait sans cesse à la case départ. Cirila tentait quand même d'ouvrir ce portail, mais ce n'était pas si simple, le tout se brisait facilement, elle en ignorait la cause, Luria était une guerrière, la magie, elle ne pratiquait pas cela. Cela était complexe à mettre en place apparemment et, quelque chose semblait vouloir l'empêcher de réussir, ou alors c'était le portail qui, instable, risquait gros ? En tout cas, Cirila la prit dans ses bras, la téléportant ailleurs, laissant Arkadia se débrouiller de son côté avec sa magie.

« Si tu as ressenti une quelconque énergie magique ou divine en moins, puise dedans si ça peut t'aider ! Plus vite cette chose sera stopper, plus vite les dégâts seront en baisse ! »

Luria disait cela, posant sa main sur sa poitrine pour se désigner. Elle ignorait si Cirila pouvait puiser dans une source magique en elle, mais si ça pouvait aider, qu'elle tente le coup. Luria devait sauver les citoyens, aider Elena donc, le temps presse et à situation désespérée, mesure désespéré. Peut-être serait-il plus simple que Cirila plonge avec elle ? Mais était-ce simple d'ouvrir un portail et l'emprunter comme ça ? Elle n'en avait aucune idée...

« Si cela peux t'aider, la sensation divine émanant de moi que tu ressens doit provenir de Calypso, elle m'a aidé et confier une partie de ses pouvoirs pour revenir ici et vaincre le Kraken. Il semblerait que ce soit loin d'être fini pour le moment... »

Le Kraken n'était plus, mais vu tout ce qui se passait ici... ce n'était pas de tout repos.

[Cirilla Riannon]

La situation était tout simplement chaotique, tant sur le plan physique que magique. Les Dieux étaient les régulateurs de la magie, et leur intervention sur Terra ne pouvait que perturber gravement les flux magiques. Générer des Portails devenait en conséquence très compliqué, mais Cirilla n’avait pas le choix. Luria lui expliqua toutefois qu’elle disposait de la magie d’une divinité, Calypso, pour l’aider à se battre. Cirilla ignorait vraiment si cela allait les aider, mais ce n’est pas comme si elles disposaient d’un choix important. Elle acquiesça, tandis que les monstres se rapprochaient, comme s’ils sentaient la menace de Luria.

« Arkadia, retenez-les, je dois me concentrer ! »

La gigantesque sphère aqueuse continuait à faire souffrir la capitale, il fallait en finir ! Cirilla l’observait encore, sentant cette terrible magie qui en émanait, et elle se dit qu’il devait y avoir un lien entre cette sphère et Luria. Car oui, à bien y réfléchir, elle sentait bien quelque chose qui émanait de sa partenaire. C’était mince, mais c’était la meilleure chose à laquelle se raccrocher.

« Hmmm… Ça… Ça vient ! »

La bataille faisait rage autour d’elle. Elle savait comment générer des Portails, et c’est ce qu’elle était en train de faire. L’air se mit à se fissurer autour d’elle, et se matérialisa progressivement.

« Pré… Prépare-toi, Luria ! »

Cirilla devait fortement se concentrer. Habituellement, elle générait des Portails si facilement, mais, ici, c’était dur, elle devait se concentrer ! Néanmoins, le Portail était en train de se former progressivement, jusqu’à devenir plus stable, ce qui allait offrir à Luria l’occasion de sauter dedans pour mettre un terme à cette inondation… Si le plan de Calypso fonctionnait !

[Jhorne]

Malgré la pluie, les vents et les tornades, Olnard, à la tête des chevaliers Griffons et des Chevaliers pégases, parvenait à maintenir une présence aérienne, dirigeant les troupes au sols en fonçant sur l'ennemie. Mais malgré son génie militaire, il ne pouvait maintenir un semblant d'ordre, alors que Zolar, avait constituer au niveau du palais, une place forte qui s’occupait de gérer les secours, faisant en sorte d'évacuer les blessers, par le dernier portail encore en place.

Violemment, impuissant et pris par surprise, Olnard fut prit par une tornade qui se forma devant lui, avalant et déchiquetant des bâtiments, emportant des soldats et des débris. Il ne put se maintenir en selle, et partie dans les airs, malmené. Mais son dragon parvint à le happer dans sa gueule, le protégeant au mieux, alors que ses ailes se brisèrent, à force de lutter contre cette force surnaturelle. La tornade le rejeta, balançant le dragon loin dans un quartier épargné par miracle. Le dragon se sacrifia pour sauver son maître, faisant barrage de son corps, mais se dernier eu plusieurs os cassé, et il ne dut qu'a son armure en écaille et cuir de dragon, de ne pas avoir perdu un bras ou une jambe.

Sa chute n'était pas passé inaperçue, et fut suivit par les yeux horrifié des soldats, et impuissants des chevaliers Griffons et Pégases. Une des plus têtes pensantes était tombé, l'épée avait été brisé, tandis que se dressa seule le bouclier, Zolar, qui dut faire face à un vent de panique. Olnard, comme tout ceux de la ligné des Mordragons, était une figure mythique et centrale, un sacré coup avait été porté au moral des troupes. Même si l'armée était suffisante pour ne pas partir en débâcle à la mort de son générale, en ce contexte, c'était trop. On recula, toujours en se battant de ses dernières forces, mais l'ennemie n'avait plus à craindre d'attaque mortel mener par Olnard, et gagna du terrain.

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Azertus ne voyait que sa Reine, ce vide de vie et d'existence apaisante, un îlot d'irréalité et de calme, pour ceux qui pouvait la voir et le ressentir. Mais une ange vint du ciel, comme attiré par la détresse de cette pauvre âme en peine... si on peut encore le dire. Elle l'éclaira de sa majestueuse lumière apaisante, et d'une voix douce, calme, elle lui conta de belle parole pour le guider vers le chemin de l'espoir. De t-elle niaiserie pour cet être qu'elle ne pouvait appréhender. Il l'attrapa brusquement par la mains, et elle put que ressentir ce sentiment, enivrant, terrifiant et captivant, qu'est la mort. Elle fut momentanément distraite, et il la tira vers lui, mettant leur visage face à face, ses yeux d'un noir insondable.

-Vous ne comprenez pas.... J'étais là quand elles ont été écrite, j'étais là lors de la grande bataille, quand nos peuples ont été libéré du joug de ces monstres. J'étais là, quand des centaines de mes frères et sœurs ont eut leur âme, leur esprit, leur conscience avalées par ses monstres.... leur voix... leur murmures... elles résonnent à nouveau... elles m'appellent...

A ses mots, des larmes noirs coulèrent de ses yeux et Wonder Women, put sentir cette horrible, cette ignoble, cette chose d'irréel, cette trace des grands anciens émanant d'Azertus. Infime mais présente. Elle recula. L'espace d'un instant, trop fugace, elle crue voir une femme se tenant derrière Azertus.

-Ils nous sont manipulé... torturé... mentit... ils se sont servit de notre peur pour mieux s'amuser à nos dépends. J'ai survécu au prix de mon humanité... je me croyais libre... ils sont là, encore existant, ils ne m'ont pas oublié, les barrières des univers menace de s'effondrer, leur aura se manifeste à nouveaux. Je suis le dernier de leur effroyable repas... ils me le rappellent... je sens leur griffes, leur langues contre mon esprit... je ne serais que la mise en bouche... de leur futur festin...

Il contempla l'ange. Elle pouvait ressentir toute l'horreur qu'il avait subit... et qu'il avait fait subir.

-Croyez vous que la mort m'importe désormais ? Croyez vous que la mort est la pire des choses ? Vous croyez que le soleil peut encore éclairer les ténèbres de mon existence ? Croyait vous que les ombres et les ténèbres disparaissent ?

Il se releva, faisant tomber son manteau, dévoilant sa carcasse, un corps sec dévoilant muscles et os. Son corps fut parcourue par toute une myriade de ligne et de symbole noir, des glyphes et pentacle antérieurs à l'établissement de toute forme de cercle de magie. Ésotérique, malsaines, obscènes.

-Vous feriez mieux de vous occuper de ceux qui ont encore la chance de voir le soleil. Moi, je vais m'assurer que la Reine ne meurt pas.

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Arkadia eu guère le temps d'échanger plus d'une parole, car un tornade vint pulvériser le bâtiment brusquement, la prenant de court. Si elle n'était qu'une simple mage, elle serait morte, aussi, elle put se créer une bulle de protection et en usant de ses pouvoirs, elle s'extirpa de la tornade, la dissipant presque. Elle retrouva facilement les deux femmes et remarqua l'étrange pouvoir émanant de Luria. Il ne lui fallut guère longtemps pour identifier la trace magique, tenant plus du divin que de l'humain, que confirma Luria alors qu'elle arriva à leur niveau. Et c'est en les écoutant qu'elle comprit le but.

Mais c'était mission presque impossible. Entre les monstres volant, les tornades et que toute les unités volantes était occupé, Luria aurait toute les peines du monde. Elle devait poursuivre Circée, mais elle comprit que cette mission était bien plus importante. Arkadia avait la réputation d'avoir le sang chaud et d'être sanguine, mais pas irréfléchi, et fit la par des choses.

-Je saisis plus ou moins la situation, et le salue repose sur vous capitaine Luria. Dit elle, avant de se tourner vers l'inconnue. Vous, j'ignore qui vous êtes, ni qu'elles sont vos intentions, mais vous semblez fiable. Je vous aiderez au mieux.

Arkadia se dressa devant elles et créa des boucliers, alors que des harpies et des hippogriffes leur foncèrent dessus. De plus le bâtiment fut attaqué par de puissante vague, l'ébranlant. Elle tapa du pied, renforçant le bâtiment. Une lame d'eau surgit du ciel, brisant ses protections magiques. Si elle était une simple mage, cette lame d'eau l'aurait tué, elle et les deux autres, si elle n'avait pas les réflexe et la puissance pour dresser une barrière magique répulsive. Elle ravagea une partie du bâtiment, avant de générer des lances de feu et d'empaler des harpies, incinéra deux hippogriffes d'un flot de flamme et généra de nouveaux bouclier, déviant une nouvelle lame d'eau.

Ces attaques étaient puissantes, et bien plus précise. La sphère semblait prendre conscience du danger émanant de Luria. Arkadia créa un dôme de feu, repoussant plusieurs harpies. Le bâtiment fut ébranlé, tangua même. Une nouvelle tornade se forma, mais Arkadia lutta pour la dévier et la révoquer. Du sang jaillit de son nez, elle poussait ses limites, tandis que son cou se veina et que ses mains commencèrent à être parcourue d'étrange fissure orangé, bouillante de surcroît, remontant lentement ses avants bras, ses doigts noircissant.

-Maîtresse du feu, commandante des fournaises ardentes, honoré votre serment Matriarche incendiaire, que vos flammes purifie ce monde ! Scanda Arkadia en déchirant l'air de deux fissure de feu, qui s'ouvrirent en vortex.

À ses côtés, apparaissant depuis les vortex de flamme, deux étranges créature apparurent.

-Nous brûlons d'impatiences de vous servir !
-Soutenez moi contre cette choses ! Clamat Arkadia
-De l'eau ? Qu'elle soit vaporisé !! Hurlèrent les deux de concerts

Hurlant puissamment, elle arracha le toit du bâtiment, en serrant le poing et en levant son bras, usant de la télékinésie, alors que ce dernier s'écroula sous une lame d'eau, et la charge d'hippocampe. Ainsi fait, à eux trois, elles luttèrent contre les attaques de la sphère aqueuses protégeant les deux femmes, à l'aide de bouclier, de rayon ardent ou autre, et surtout, dressant un couloir pour le sort de téléportation de Cirilla, faisant en sorte de contrer toute perturbation. Les vaisseaux sanguins dans les yeux de Arkadia explosèrent, du sang jaillit de son nez et de sa bouche, alors qu'elle maintenait en l'air le toit, déployant bouclier après bouclier, tuant harpies et hippogriffes.

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« Jhorne ! Vous n’arriverez à rien tout seul ! Laissez-moi l’affaiblir, il faut qu’on le batte ensemble !
- Rhaa ! Soyez maudits ! »
-Koff koff... Si c'était aussi simple. ON SE REMUE LES GARS !!!

Jhorne reprit son souffle, avant de foncer à nouveau, bouclier en avant, encaissant une lance d'eau, tandis que des ogres firent feu de leur arbaliste (une baliste convertie en arbalète pour ogre), leur puissant projectile percutant bouclier et tentacule, explosant ces derniers ou brisé en deux. Les Hardis continuèrent de faire feux. Poséidon en noya par paquet de 5, les brisant par des geysers, les tranchant en deux par des lames d'eau, les éclatas sous des tentacules aqueux, mais animée d'une rage de vaincre incongrue, nul ne recula. La volonté de Jhorne les animaient, les poussant à se battre jusqu'à la mort, ignorant la menace, criant de courage, de provocation, coupé en deux ou démembré, ils luttèrent encore. Mais la plus part des attaques, Adamante les encaissa au mieux, dressa protection et bouclier, soutenue par des mages des Sentinelles d'Ivoire,.

Jhornée percuta le tentacule que lui envoya Poséidon, arrachant son bouclier, il abattit sa masse, que le Dieu stoppa à l'aide de sa main, de l'autre, il le frappa en ventre, d'un coup de poing couvert de corail, provocant un puissant jet d'eau qui fit reculer Jhorne, au point de percer son ventre. En même temps, d'un revers, il frappa le dieu à la tête, qui se recouvrir à temps de son armure, qui se brisa avec la masse.

Des ogres rattrapèrent les chaines et corde, et tirèrent, tentant de bloquer Poséidon. Il enroula son bras gauche autour d'une chaine relier à un harpon planté dans sa hanche, et tira dessus, faisant voler l'ogre au bout, qui tomba lourdement sur un soldat, tandis qu'il dévia de l'autre bras un direct de Jhorne, et repoussa Achile en formant un chevalier aquatique.

Jhorne, saisit une autre chaîne, et tira dessus, si fort qu'il l'arracha de la cuisse du dieu, et l'abattit une nouvelle fois. Poséidon dressa un bouclier de Corail, qui tint bon, avant de fouetter Jhorne avec la chaîne, lui faisant perdre son armée de fortubne. Une lance de feu, suivit d'un trait arcanique, frappèrent Poséidon, dans son dos, Adamante toujours là. Elle dressa multiple sortilège, visant les formations aquatiques du Dieu, et lui tira dessus quand Jhorne et les autres parvenait à le maintenir fixe.

Poséidon parvint à se libérer de tout ses entraves d'une impulsions aquatique, une onde de choc faite d'eau, qui repoussa la majorité de combattant, les mettant à terre pour la plupart, brisant ses liens. Mais il en fallait plus pour Jhorne, qui n'avait que reculer de quelque pas, revenant à la charge en abattant ses deux poings massifs. De son côté, Achille s'était débarrassé rapidement du chevalier aquatique avec Adamante, juste avant l'onde choc. Il s'était rapidement rétablie et l'attaque par le flanc, tandis que Adamante encanta de nouveau sort, après avoir dissiper le bouclier la protégeant, elle est d'autre soldats, la Reine dans une bulle protectrice dressé par les mages sentinelles, au mépris de leur propre sauvegarde.

Poséidon para l'attaque de Jhorne de son bouclier, et en y mettant les deux mains, remenant dans une lutte de force pure. Et bien que Jhorne fusse monstrueusement fort, Poséidon l'était tout autant, même plus. Mais il fut transpercer par Achile au niveau de la hanche, tandis que Adamante bloqua le corps de Poséidon, à l'aide de Chaînes ardents, des chaînes chauffé à blanc, plus résistante que l'acier. Même ansie, Poséidon luttait toujours, transformant la pluie en autant de flèche acérés. Jhorne encaissa sans broncher, il en fallait plus pour l'avoir, forçant de tout son poids et sa force pour maintenir le Dieu bloqué, tandis que l'invincible Achille alla pour planter une nouvelle fois son épée.

[Luria Flowashield]

C'était compliqué de savoir comment tout allait se passer, mais Luria n'avait d'autres choix que de faire confiance à cette sorcelleuse, en espérant que la magie en elle allait pouvoir aider à lui faire matérialiser un bon portail ou peu importe la chose que Cirila voulait faire, Luria voulait aider ! En magie, elle était nulle, elle ne s'en cachait pas, mais si la magie en elle pouvait servir à une autre, surtout qui avait pour but d'aider Lumen, alors qu'elle puise tout jusqu'à la dernière goutte si cela pouvait aider la ville ! Elle laissait faire la sorceuleuse, espérant juste qu'elle réussisse. Elle ignorait à quel point cela pouvait être difficile, mais elle comptait sur elle, elle ne pouvait que faire cela. Arkadia assurait leur sécurité, Cirila tentait de lui ouvrir la voie, elles devaient réussir ! Ce fut laborieux, très certainement, mais Cirila y était parvenue, lui donnant le signal. Même si Luria allait littéralement plonger dans une bulle d'eau, l'élément qu'elle détestait, elle allait devoir le faire, pour Lumen, pour Elena. Elle courrait dedans passant du toit à l'eau tout autour d'elle, elle sentait un dernier bribe de Calypso en elle qui l'aidait, tant à nager qu'à retenir sa respiration !

Liam et Nöly en mains, elle nageait fonçant vers ce que son regard avait en ligne de mire, elle ne voyait que ça. Même si l'eau ralentissait ses mouvements, elle s'était suffisamment entraîner pour que même ici, elle puisse réussir son coup. De toute façon, elle n'avait pas le choix, si elle échouait... peu de chance que la suite puisse arriver aussi vite à nouveau... La magie de Calypso allait peut-être l'aider à ne pas freiner ses mouvements, mais il ne fallait pas toujours se reposer que sur la magie, ni même que sur la force. Parfois, l'harmonie des deux éléments étaient la clé de la victoire. D'un coup en croix, ses deux lames touchaient le noyau, à moins d'une seconde d'écart. La question qu'elle se posait, avait-elle réussi ?

[Cirilla Riannon]

C'était une situation dramatique. Les forces de Poséidon se concentraient sur elles, ayant senti la menace que Luria représentait. Cirilla sentait le terrible pouvoir qui sommeillait en elle, une force divine qui était à même d'ébranler l'autorité de Poséidon, et de détruire cette maudite sphère. La tempête battait son plein, et l'immeuble se mit à trembler sur place. Même si Arkadia s'efforça de consolider les fondations du bâtiment, celui-ci commençait à craquer. D'épaisses fissures jaillissaient des poutres pour remonter sur toute la surface. Paniquée, Cirilla se tourna sur place, et des chevaliers aquatiques se ruèrent vers elles, se heurtant à la Pyromancienne et à ses démons de feu. Cirilla relâcha la pression quand Luria fut happée vers la sphère, et vit un hippocampe atterrir sur le toit, un myrmidon aqueux le chevauchant. L'hippocampe souffla sur elle une trombe d'eau, et le coup repoussa Cirilla, qui rebondit sur le sol. Elle tournoya sur place, et se releva laborieusement, une main au sol. La jeune femme remua rapidement des doigts, et généra le Signe d'Axii, puis toucha le sol. Une lueur violette se forma autour d'elle,e t perturba l'hippocampe, qui hennit sur place, laissant le temps à l'un des démones enflammés de le vaporiser.

« Sorcière ! »

Le myrmidon se rua vers elle, et Cirilla se téléporta, évitant son attaque, puis enflamma son épée d'argent en contre-attaquant. Elle frappa l'armure du myrmidon, et celui-ci s'enflamma alors, se vaporisant sur place. D'autres myrmidons se formaient toutefois à partir de concentrés d'eau, que ce soit les flaques ou tout simplement la mer. Ils se ruaient vers elles, et une colonne aqueuse jaillit alors de la sphère, frappant l'immeuble. L'un des démons d'Arkadya explosa sur place dans une gerbe de flammes, et la tornade se déclencha, perçant les défenses magiques des femmes.

Concrètement, leur immeuble s'effondra sur place, et Cirilla sauta en contrebas. Elle atterrit sur un débris qui flottait au milieu des flots déchaînés, un meuble qui remontait à la surface, et bondit ensuite sur une table. Malheureusement, la tornade aqueuse gagnait en intensité. Elle avait atterri au milieu de l'immeuble où les femmes se tenaient. Cirilla se téléporta à proximité, et rejoignit l'autre côté de la rue, où elle s'abrita derrière un perron. L'immeuble éventré s'effondrait sur place, et envoya tout autour de lui quantité de projectiles, de morceaux de poutres et de blocs de pierre.

Cirilla avait à peine le temps de se maintenir sur le perron sous une maison qu'un myrmidon se rua sur elle. Un autre jet aqueux l'envoya passer à travers les portes, et elle roula à l'intérieur d'une maison. La jeune femme se releva en grognant, du sang s'échappant de ses lèvres, et le myrmidon l'attaqua rageusement. Elle évita sa lance, et croisa le fer avec lui. La maison trembla alors, tandis que d'énormes vagues remontaient le long de la ville.

« Nous purifierons ce monde impur sous les eaux, et un nouveau monde renaîtra !
-  Pourquoi tu t'obstines à vouloir me parler, toi ? »

La maison trembla encore... Et commença alors à basculer. Ciri' tomba à la renverse, et le myrmidon en profita pour bondir vers elle, étirant son corps aqueux. Elle lança le Signe d'Ignii, envoyant une boule de feu qui vaporisa le corps de myrmidon. Des tentacules aqueux défoncèrent alors les fenêtres, cherchant à l'attaquer, tandis que la maison se mit tout simplement à dériver dans l'eau. Elle tombait le long de la rue, envoyant des morceaux tomber vers elle.

*Merde, merde, merde !*

Elle évita un tentacule, en trancha un autre, mais un troisième la frappa au torse, et lui coupa brièvement la respiration. Elle en lâcha son épée, et un quatrième tentacule la frappa plus lourdement, l'envoyant s'écraser contre une cheminée en pierre. Elle tomba violemment et douloureusement au sol, crachant du sang. Cirilla voyait trouble, le dos endolori, tout le corps en feu. Plusieurs myrmidons étaient là, et allaient l'attaquer, prêts à porter le coup fatal...

...Quand il y eut l'explosion. Une onde de choc terrible émana du ciel, et fit trembler toute la ville, explosant les myrmidons. Cirilla, sonnée, tomba ensuite au sol, les poumons endoloris...

[Elena Ivory]

Achille se rua vers Poséidon pour porter le coup fatal, et les yeux du Dieu prirent alors une couleur plus bleuâtre, évoquant l'océan. Adamante retenait le Dieu avec ses Chaînes Ardentes, mais ses mains tremblaient de plus en plus nerveusement. Elle commençait à atteindre ses limites, et, quand on avait plus de mana, on commençait à prendre des risques. Son souffle commençait à lui manquer, et Jhorne neutralisait Poséidon, le bloquant.

« Il... Il suffit ! »

Poséidon dégagea alors une puissance colossale, une nouvelle onde auqueuse jaillit de lui. Il avait dû puiser dans sa propre vitalité, dans l'eau qui composait son corps pour la ressortir, la convertissant en énergie. Les chaînes d'Adamante explosèrent, et Achille fut repoussé. Des gouttelettes tournoyaient autour de Poséidon, flottant en suspension, et on aurait presque pu croire qu'une image aquatique rémanente de lui-même l'enveloppait. Adamante fut repoussée, et Jhorne fut finalement le seul à rester debout. Poséidon se rua vers lui, et envoya une lame aqueuse qui fissura le sol. Jhorne l'évita de justesse, et attaqua encore le Dieu, le repoussant, et commença à le frapper violemment.

Les coups se mirent à pleuvoir sur le corps du Dieu, qui se protégeait avec son bouclier aqueux, ralentissant les coups. Hélas pour lui, Jhorne était le Colosse de Lumen, et la force de l'Ours parlait en lui. Le bouclier se fissura, et le sang de Poséidon se mit à couler. Un uppercut au visage, puis un direct dans le ventre. Sa tête fut ensuite attrapée par Jhorne qui serra ses cheveux, et l'amena à plier les genoux, avant de lever l'autre bras, et de le frapper violemment. Poséidon se mit à cracher du sang. Jhorne allait porter le coup fatal avec son épée, et le transperça.

La lame empala le Dieu, qui écarquilla les yeux sous la surprise et la douleur, tandis que l'épée ressortait de l'autre côté. Le hurlement de Jhorne faisait trembler l'air, et il en avait même soulevé le Dieu. Assise contre le mur, Adamante respirait péniblement, tandis que des éclairs zébrèrent le ciel. Jhorne planta ensuite l'arme au sol, laissant le Dieu accroché dessus. Poséidon crachait un mélange de sang et d'eau, et reprenait lentement son souffle.

Jhorne l'avait-il fait ? Adamante ne pouvait que l'espérer. Poséidon soupira lentement.

« Toi... Tu es vraiment une machine de guerre... »

Adamante vit alors une ombre commencer à se rapprocher.

« Jhorne, at... »

Un tentacule acéré terminé par une pointe jaillit soudain dans le dos de Jhorne... Et ce fut à son tour d'être transpercé de part en part. Le tentacule frappa dans son dos, et ressortit par le ventre. Poséidon commença alors à reprendre ses forces, et de l'eau ruissela lentement le long de son corps, avant de repousser progressivement l'épée. Elle se retira finalement de son corps,e t il se releva péniblement, puis attrapa l'épée. Le tentacule, de son côté, repoussa Jhorne contre un pilier, le laissant se vider de son sang.

« Vous m'avez assez diverti, j'ai encore une Reine à...
-  Poséidon ! »

N'écoutant que son courage, Achille venait de se relever, et planta sa lance dans le dos du Dieu. Poséidon chancela sur place, et Achille attrapa une lame à sa ceinture. Il allait s'en servir pour attaquer, mais, au même moment, le bouclier aqueux de Poséidon se reforma, et un tentacule en jaillit, frappant de plein fouet Achille. Le guerrier olympien décolla du sol, et n'eut pas la chance de tomber au sol. Des tentacules aqueux partirent du dos de Poséidon pour le saisir en plein vol, et l'embrochèrent sans ménagement.

Quand ils se retirèrent, le corps d'Achille était redevenu poussière. Poséidon marcha ensuite vers Elena, d'une démarche lourde. Adamante tenta encore de se concentrer, mais Poséidon tourna son regard vers elle, et envoya une onde magique qui la frappa de plein fouet. Du sang s'échappa de ses narines, et elle commença à manquer de respiration.

« C'est inutile... Je suis le Dieu des Eaux, dans tout ce que cela implique. Je crois pourtant vous avoir déjà dit que le corps humain était composé majoritairement d'eau. »

Adamante se mit à cracher de l'eau. Elle ignorait quel sortilège Poséidon avait employé, mais elle sentait l'eau sortir de son corps, se liquéfiant sur place.

« Je... Elena... »

Elena faisait désormais face seule à Poséidon, qui la regarda silencieusement . Il jeta l'épée au sol, et son trident revint ensuite dans sa main. Elle croisa son regard, digne, brave.

« M'accorderez-vous une dernière question, Poséidon ?
-  En quel honneur ?
-  Mon peuple a toujours navigué sur les mers. Nous sommes les descendants de ceux qui croyaient jadis en vous... »

Poséidon resta silencieux pendant quelques secondes.

« L'heure n'est plus à la discussion, jeune Reine.
-  Pourquoi les Olympiens n'ont pas répondu à l'appel ? »

Poséidon sembla alors déstabilisé.

« Quand les Eldois se sont faits massacrer, ils ont soufflé dans le cor. Zeus avait juré sur la Tour qu'il accourait à l'appel du cor, et, pourtant, il ne l'a pas fait. Pourquoi ?
-  Alors, c'est ça ? Ton ultime doute... Tu connais déjà la réponse, petite Reine, elle est dans notre présence ici. Zeus a juré de défendre l'Eld, mais pas contre les menaces normales de ce monde. Les Eldois ont été vaincus par les Mijakiens.
-  C'est ce que vous vous dites pour justifier votre lâcheté ?
-  Tu resteras donc insolente jusqu'à la fin... »

Le trident se leva alors.

« Sache bien que tu ne méritais pas de mourir, Elena... Sache-le. Mais la rédemption de Terra est à ce prix. »

Le trident descendit alors, droit vers le corps d'Elena.

Le choc fut terrible.

[Wonder Woman]

« Vous verrez le soleil, Azertus, nous le verrons tous. »

Elle se retourna vers la sphère aqueuse, sentant la puissance de Calypso.

« Votre Reine est en danger. »

Diana se mit alors à courir, et rejoignit le rebord de la terrasse, où elle sauta dans le vide. Elle se laissa tomber comme une flèche, son bouclier pointé en avant, son épée dans l'autre main. Elle traversa les quelques étages, et le trident de Poséidon heurta le bouclier divin de Wonder Woman.

Arme divine contre armure divine.

Le choc fut terrible.

Une onde qui repoussa Poséidon. Surpris, celui-ci écarquilla des yeux.

« Toi ? »

Au même instant, la sphère aqueuse géante de Poséidon explosa.

Vu du ciel, ce fut une explosion surpuissante, qui envoya des gouttes de pluie sur plusieurs kilomètres alentour. La sphère implosa dans un premier temps, se recroquevillant sur place, avant d'exploser dans une immense gerbe d'eau qui se vaporisa en l'air. L'onde inonda les cieux.

Les myrmidons et les hippocampes se volatilisèrent, et le bouclier aqueux de Poséidon partit également.

« Non ! Non ! Non ! »

Adamante sentit l'eau revenir en elle, et se releva alors. Elle rejoignit Jhorne, et utilisa la magie blanche pour panser le trou béant dans sa poitrine.

« C'est terminé, Poséidon. »

L'intéressé secoua la tête, et serra sa pointe sur le trident.

« Misérable sorcière ! Zeus aurait dû te tuer dans le berceau !
-  T'entends-tu seulement parler ? Tu as perdu la raison, Poséidon !
-  Je vais te tuer ! »

Poséidon était énervé... Fou de rage, même. Il se rua vers Diana, et le trident frappa encore, heurtant douloureusement le bouclier. L'Amazone plia les genoux en sentant toute la puissance du Dieu. La sphère aqueuse avait explosé, privant Poséidon de ses pouvoirs aqueux, mais pas de sa nature divine. Diana sentit ses jambes s'enfoncer dans le bitume, et Poséidon grogna furieusement. Ses yeux avaient pris une teinte noirâtre, et il généra une sphère aqueuse dans sa main, qu'il utilisa pour frapper Diana par-dessus son bouclier au ventre. L'armure divine la protégea, mais elle décolla du sol, et traversa un mur.

Elena s'était entre-temps déplacée, rejoignant Jhorne et Adamante.

« Vous auriez pu le tuer, s'il n'y avait pas eu cette sphère aqueuse...
-  Oui, mais je suis épuisée...
-  Tu m'as habitué à être plus résistante, Adamante... »

Celle-ci sourit plus lentement.

« Quelle déception, hein ? Je crois qu'il va falloir compter sur vous, Jhorne...
-  Méfiez-vous, Poséidon est en train de perdre le contrôle... »

Adamante le sentait.

Une force terrifiante était en train d'émerger en Poséidon... En détruisant l'immense sphère aqueuse, ils avaient sans doute déclenché quelque chose chez lui...

[Luria Flowashield]

Cela avait réussi, Luria avait tranché le noyau, espérant réussir son coup, car après, en cas d'échec, elle aurait été à court d'idée. Les bras tendus après ce double coup, il y eut comme un silence dans l'eau, un flottement et la douce séparation des deux morceaux de noyau fit exploser l'eau dans laquelle elle se trouvait. Luria n'en était pas spécialement éjecté, mais elle tomba de haut néanmoins. Malgré la chute et donc, la dangerosité de la situation, elle eut un léger sourire, presque un petit rire, après avoir réussi son coup. Elle n'avait pas sauvé Lumen, mais elle lui avait retiré une sacrée épine du pied. Et dans sa chute, elle ne put remercier que silencieusement Calypso qui, depuis leur rencontre, l'avait bien aidé. Elle espérait que la jeune femme irait bien à présent, que sa rencontre avec Poséidon s'était bien passé, au moins qu'elle soit en vie et en bonne santé... Heureusement, Luria reprit un minimum conscience de la réalité et retomba dans une eau peu profonde, mais les débris accumulé ici étaient fait de tissu, un heureux hasard ! Se trouvait-elle au-dessus d'une ancienne boutique de tissu, ou ces derniers ont vogué jusque-là ? Difficile à dire, Lumen était méconnaissable.

D'un rapide coup d'oeil, elle cherchait ses amies, Arkadia, la magicienne et la sorceuleuse. Elle vit cette dernière allongée sur le dos, mais à voir sa poitrine remuer, elle respirait. Pas de la meilleure des façons, mais elle était en vie. Et Arkadia ? Elle espérait la voir dans le coin pour l'aider si besoin, mais pour le moment, elle se dirigea péniblement vers elle, à quatre pattes. Elle avait rangé ses armes, malgré la catastrophe, l'ambiance était plus calme autour, de quoi souffler un peu, peut-être. Une fois près d'elle, elle posa sa main sur son épaule, la regardant à l'envers, ses cheveux blonds et humide tombant vers Cirila.

« Tout va bien ? … Sorceuleuse ? On a réussi... à rendre l'endroit plus calme... »

La bataille continuait encore ailleurs, mais depuis que la zone n'était plus habitée par une énorme bulle d'eau qui aimait tout ravager sur son passage, c'était bien plus calme, il faut le reconnaître. Luria était encore faible elle aussi après tout cela, et si elle aurait voulu juste s'allonger et se reposer, la bataille était gagné, pas la guerre. De nombreux ennemis rôdent encore dans la ville et par-dessus tout, elle devait retrouver et protéger Elena.

« Avez-vous vue... Arkadia ? Nous devons... retrouver sa Majesté... ensemble... »

Vu leur état, c'était en s'épaulant qu'elles pourraient faire de grandes choses.

[Cirilla Riannon]

« Kof ! Kof ! »

Cirillia cligna des yeux à plusieurs reprises, et réagit en se redressant brusquement. Elle vit le visage trempé de Luria à côté d'elle. Les deux femmes se tenaient sur le toit d'une maison engloutie. La jeune sorceleuse regarda autour d'elle à plusieurs reprises, et constata que les tornades aquatiques s’évaporaient en l'air. Elle cligna encore des yeux, et constata que... La tempête était en train de passer. À travers les nuages qui s'amoncelaient en hauteur, de fins rayons de lumière tombaient sur elles. L'eau ne tombait plus, mais allait maintenant devoir lentement s'évacuer. Une bonne partie de la ville avait été inondée.

Luria avait réussi à percer l'immense sphère aqueuse de Poséidon, brisant le maléfice aqueux qui avait ravagé la capitale.

« Vous... tu as réussi, alors ? »

Cirillia ne connaissait pas cette femme, mais elle sentait en elle une âme chaleureuse, inquiète pour son pays, mais aussi pour sa Reine. La tempête magique s'éteignait, et les monstres olympiens refluaient. Cirillia se releva enfin, et observa les lieux. Il faudrait sans doute des mois pour que Lumen se reconstruise, et de nombreux jours pour que l'eau s'évacue... Mais, alors qu'elle regardait autour d'elle, un grondement se fit entendre à hauteur du Palais. Un terrible grondement, tandis que des explosions lumineuses résonnaient.

« Poséidon est encore là... La Reine doit se trouver dans son Palais... »

Les cumulus se concentraient encore autour du Palais, et Cirillia commença à marcher. Elle trébucha un peu, avant de retrouver son équilibre.

« On doit y aller... Je vais nous téléporter, mais je ne pourrais le faire que sur de courtes distances, ça nous rapprochera. »

Cirillia avait un mauvais pressentiment... Ce n'était pas encore totalement fini, et elle le sentait bien.

[Jhorne]

-ATTENTION !!!

Une explosion fit une brèche dans la muraille déversant eaux et monstruosités, avant que des mages ne la comble de glace et de débris. Des golems d'eaux se joignirent à la bataille, affrontant des pyromanciens et des ogres, alors que des soldats affrontèrent les forces de Poséidon, mener par des officiers dépasser. Olnard était tombé et toujours aucune trace de lui.  Des deux côtés, les forces étaient grandement affaiblies, dispersé, les portails de chaque camps sceller, désormais la cité n'était victimes que d’escarmouche, le gros de la bataille se passant le long de l'immense muraille. Les olympiens chercher à la détruire, le flot des eaux emporterait leur ennemie, tout en apportant des renforts, les forces de Lumen luttant contre.

Dans une tour de siège convertie en QG, Zolar observa le champs de bataille, torse nue, un bandage en travers du torse, plein de sang, un médecin entrain d'en préparer un autre. Zolar parvenait à garder une cohésion, mais autant d'homme dans un chaos pareil, malgré la chaîne de commandement, il ne pouvait que limiter la casse, organisant la défense autour des mages qui maintenaient la barrière les séparant des eaux qui risquerait de les engloutir. Un homme le rejoignit, essoufflé, son armure abîmé de toute part.

-Des nouvelles de l'équipe de recherche ? Demanda Zolar à son second.
-Elle a atteint la zone où Olnard à été vue, et il y a une forte résistance, visiblement l'ennemie à la même idée que nous, ce qui laisse présager que Olnard est vivant.
-J'espère bien ! Répondit Zolard avec un sourire forcé. Ce p'tit con me devra une tournée après cette guerre ! Lui qui disait que je pourrais pas gérer l'armée à moi seule ! Ah !
-Ahahah. Fit son second, peu convainquant.
-D'autre nouvelle ?
-On arrive plus à gérer le flux de blesser... les camps de fortune ne suffissent plus. Mais l'Ordre Divin nous envoie des renforts, les civils ont finit d'être mit à l’abri, ils vont soutenir nos médecins.
-C'est déjà ça.

Puis l'immense sphère aquatique explosa, provoquant une onde de choc qui souffla une bonne partie des infrastructures sur le point de tomber et mit à terre une partie des combattants. La pluie cessa, des tornades se dissipèrent, tandis que des élémentaires d'eau se dissipèrent. Puis le soleil perça lentement les nuages. Une brève ovation se fit entendre parmi les hommes de Lumen, avant que les combats reprennent, cette fois avec plus de vigueur et le retour des quelques mages encore en forme.

-C'est un miracle ! Clamat Zolar.
-Des dieux ne nous ont pas abandonné ! Lui répondit son second.

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Comme les batailles épiques d’antan, seul contre tous, Arkadia lutta contre des vaques d'ennemies, Chevaliers Aquatiques, Myrmidon des abysses, hippocampe de guerre, tentacules et vrilles d'eau, lame de fond et lance d'eau. Déployant des boucliers par pairs et à la chaîne, enchaînant les rayons ardents, lames de feu, lance ardente, onde de choc, stalactite, cône de glace, lame de vent, explosion arcanique... un florilège de sort et de puissance, contre des ennemies infinie. Elle avait épuisée son mana, la magie rongeant sa peau, ses bras noir et calciné, remontant jusqu'à son cou et envahissant son corps.

-O FLAMME INFERNAL ! LAISSE EMERGER LE MAL !

Usant du feu sombre, elle immola plusieurs myrmidons, avant de rediriger les flammes en une lame de feu pour contrer une colonne d'eau. A ses côtés, ses servantes luttèrent de toute leur forces, appelant leur propres larbins, telle que des soldats ardents ou des incendiaires. Le feu contre l'eau, une lutte éternelle, une lutte sans fin, une dualité immémoriale. Arkadia finis par oublier Luria et Cirilla, dévoré par la magie, dévoré par la lutte, luttant pour ne pas sombrer.

La sphère propulsa une colonne d'eau qui vaporisa une des matriarches, brisant une partie du bâtiment, créant une tornade, qui arracha brique et bois, vaporisant des servants. Arkadia, bloqué par ses ennemies, ne put s'en éloigner et lutta contre, déployant des boucliers désespérer, tandis qu'elle se concentra pour créer une boule de feu concentrer, emmagasinant ses forces pour réaliser une puissante explosion.

L'explosion fut semblable à un fugace mini soleil, qui vaporisa sur plusieurs mètre, tout ce qui pouvait l'être, dissipant pour un temps la tornade. Arkadia, ses vêtements à moitié brûlé, son corps quasiment calciné, parcourue de veine rouge. Sa respiration était difficile, flottant difficilement. Et déjà les eaux revinrent, de même que des ennemies. Elle tomba dans les flots, n'ayant la force que pour se dresser une ultime barrière, et fut malmener par des courants, l'envoyant contre des bâtiments, poursuivit par des requins.

Puis elle entendit une explosion sourde, et lentement, l'eau qui avait envahit la ville, menaçant de déborder des brèches causer, se retira, emportant débris et cadavre, quand ses derniers ne se retrouvèrent pas bloqué. Lentement, Arkadia pu voir le soleil percer les nuages et les dernières pluies, traversant les eaux. Et non loin, elle aperçue l'épée de Jhorne, sa vision troublé par sa barrière et l'eau, planté dans le sol. Réalisant cela, ni une ni deux, usant une ultime fois de la magie, alors même que les eaux n'était pas encore retiré, elle emplie l'épée de magie, sacrifiant son bouclier pour l'extraire et l'envoyer vers son propriétaire. Et alors que les eaux l'engloutir, une matriarche du feu se matérialisa devant elle, comme dernière vision.

Luna et Cirilla se retrouvèrent, mais rapidement, sans qu'elles puissent l'éviter, une colonne de fumé noir leur tombèrent dessus, les plongeant dans les ténèbres.

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Jhorne encaissa l'attaque de Poséidon, reculant d'un pas, mais ayant le souffle coupé un moment, tandis que Achille et Adamante était repousser. Poséidon porta une nouvelle attaqua vers Jhorne, qui l'évita de justesse, avant de revenir sur lui, portant de nouveau coups, enchaînant les frappes sur les boucliers, jusqu'à les sentir se briser sous ses poings, de même que les derniers vestige de ses gants, écorchant ses doigs.

-UNE ÉPÉE ! Hurla t'il.

Un ogre, tandis que Jhorne porta de nouveau coups et parvenant à mettre Poséidon en position de faiblesse, lança son épée vers lui, alors qu'il repoussa un myrmidon aquatique. Jhorne attrapa l’imposante lame par chance, et d'un hurlement bestial, qui fit trembler l'air, t-elle un titan, il empala le dieu, le souleva, bien haut. Le sang coula sur sa main, dégoulinant jusqu'à son coude. D'un mouvement rageur et un crie tout aussi rageur, il enfonça la lame dans le sol, si fort qu'il brisa la pointe.

Il lâcha finalement l'épée, et recula un peu, soufflant comme un bœuf, peinant à réaliser ce qu'il venait de faire.

« Toi... Tu es vraiment une machine de guerre... »
-Kuku ! Fit Jhorne.
« Jhorne, at... »
-Qu...GGLLH MMPFFEEURGG...

Jhorne regarda la tentacule transpercer son ventre, tandis qu'il sentit l'eau et le sang infiltrer ses entrailles, et le goût du sang dans la bouche. Il tituba un peu et tenta de briser la tentacule, mais il n'y arriva pas, et entre-temps Poséidon recouvra ses forces, extirpant l'épée. Jhorne tenta de le frapper, mais le tentacule le pris de vitesse, le balançant contre le palais, s’écrasant dessus à quelque mètre du sol, laissant une tache de sang à l'impact, avant de chuter et de heurter le sol de pierre violemment, secouant ses boyaux meurtries. Il se releva péniblement, une mains sur sa plaie béante, retenant ses entrailles un peu trop baladeuses. Des hommes vinrent lui porter assistance, mais Poséidon envoya de nouveau Chevalier Aquatique contre lui, le tenant éloigné.

Jhorne ne put que regarder impuissant Poséidon se débarrasser de Achille, et avancer vers la Reine. Il força le passage entre deux Chevaliers et un mur d'eau, mais chuta à terre, alors que ses compagnons le protégeait.

-EN POSITION !

Les 4 mages sentinelles qui défendaient la Reine, voulurent s'opposer au Dieu, soutenir Adamante. Mais Circée, occupé jusqu'alors par les autres mages sentinelles, les foudroya sur place, avant de se tourner vers les hardis qui lui foncèrent dessus, tandis que Poséidon s'occupa de Adamante. La dernière défense était tomber, l’ultime barrière était tombé. Plus rien ne séparait le dieu de son objectif, tout les efforts pour la défendre et la sauver, n'avait servit à rien.

Pour la première fois de sa vie, Jhorne ressentit ce qu'était vraiment la peur, la détresse. Lui ? Jhorne ? Le Colosse de Lumen, le Destructeur d'Armée, Tyran des Ogres et Fléau des Orcs, avait échouer à défendre la Reine ? NON ! Il ne pouvait l'accepter, il devait agir ! MAINTENANT ! Poséidon leva son arme, Jhorne n'avait rien sous la main... NON !!!!!

Puis le choc. Terrible et puissant. Poséidon fut repousser et tout sembla se tenir en suspend. Une nouvelle intervenante, qui raviva les soldats qui hurlèrent de joie. La Reine avait été sauvé ! Et alors que Poséidon réalisa qui était cette femme, la sphère aqueuse explosa, dans un spectacle grandiose ! Les créatures élémentaires se liquéfièrent, la source de pouvoir les alimentant ayant disparue. La joie était à son comble, et les forces en présence de Poséidon réduite, la situation tourna à leur avantage. Circé affronta de nouveaux mages sentinelles, tandis que les hardis et ogres purent se concentrer à nouveau sur Poséidon, pendant que le reste des forces affrontèrent avec une vigueur retrouver les forces restante de Poséidon.

Jhorne put se redresser, tandis que Adamante le rejoignit et entrepris de le soigner, recollant les chairs et les morceaux. Jhorne se laissa faire, souriant et soulager, la peur ayant disparue. Et tandis que l'inconnue affronta un Poséidon plus enragé que jamais, la Reine rejoignit Jhorne et Adamante.

« Vous auriez pu le tuer, s'il n'y avait pas eu cette sphère aqueuse...
- Oui, mais je suis épuisée...
- Tu m'as habitué à être plus résistante, Adamante...
-Quelle déception, hein ? Je crois qu'il va falloir compter sur vous, Jhorne...
- Méfiez-vous, Poséidon est en train de perdre le contrôle... »
-Il est grand temps de mettre fin à sa folie ! On va faire en sorte régler ça rapidement avec la jolie brune. Dit il en se relevant.

Au même moment, surgissant du ciel comme un éclair, frappa le sol avec puissance, l'épée de Jhorne venait de réapparaître, crépitante d'énergie.

-KUAHAHAHAH ! ON DIRAIT QUE LE DESTIN EST AVEC NOUS !

Il attrapa son épée au passage, l'arrachant du sol, projetant débris et poussière, saisissant sa lame, ressentant à nouveau l'énergie coulant de son épée. Il se concentra, se projetant l'image, d'une lame blanche. Il avança, alors que la magie dans son épée se concentra. Il chargea, déterminer et silencieux. Poséidon entendit le demi-géant approcher, il repoussa la traîtresse d'une colonne d'eau, et alla parer l'attaque de Jhorne. Mais il ne s'entendait pas à ce que ce dernier ait retrouvé son épée magique, sans quoi il aurait usé de ses pouvoirs pour contrer Jhorne et pas seulement Diana.

Le fracas assourdissant du choc, résonna avec force, tandis que le sol se fissura et se brisa sous les pieds de Poséidon, qui encaissa l'onde de choc. Son trident grincer contre la lame de Jhorne, qui avait entailler profondément son épaule.

-Toi ! TOI ! Va tu donc mourir à un moment ! Lui dit Poséidon en grinçant des dents.
-Pas avant d'en avoir finis avec toi ! Lui dit Jhorne.

Il releva son épée rapidement, et décocha un coup de pied au dieu, le repoussant.

-Et toi ? Lui dit Jhorne, en assénant un nouveau coups d’épée, avec une onde de choc en plus. TU TE DIS DIEU MAIS TU N'ARRIVE MÊME PAS A ME TUER !

Poséidon para son coups, contrant avec une lame d'eau, le choc repoussant les plus faibles combattants.

-TU VIENS NOUS FAIRE UNE GUERRE QUE TU ES ENTRAIN DE PERDRE ! Jhorne porta une nouvelle attaque, sans onde de choc, mais Poséidon esquiva. TU VIENS TUER MA REINE ALORS QU'ELLE LUTTE POUR SON PEUPLE PENDANT QUE VOUS ÉTIEZ DANS VOS REFUGE !
-CELA DEPASSE TON ENTENDEMENT ! Hurla Poséidon.

Poséidon lança une lame d'eau, que Jhorne pulvérisa d'une onde de choc, avant que le trident du Dieu ne perce et arracha un morceau de sa tassette.

-NOUS OEUVRONS POUR UN PLUS GRAND BUT ! C'EST DANS L'INTERET DE TOUS !
-REGARDE CE QUE TU AS FAIT DE CE GRAND TOUS ! TU A NOYEZ UNE PARTIE DE LA CITE ! VERSER DES RIVIERES DE SANG ET BATIE DES MONTAGNES DE MORTS !

Jhorne porta un nouveau coups, en même temps que Poséidon, chacun chargeant son arme. Le choc fut si puissant, que les deux furent repoussé.

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De leur côté, la Reine et Adamante furent escorté par les chevaliers Melkart et Sandorf, tandis que la Capitaine Zeldefia se dressa contre Circé avec Orgrall et Loria, avec des mages Sentinelles. De son côté, Orion commandait au troupe en présence, luttant contre les forces encore vivaces de Poséidon.

Circé malmena les trois compagnons de Jhorne, malgré leur ténacité et finit par ce débarrasser des mages dans un déluge de sort meurtrier.

-AHAHAHAHAH ! Vous ne pouvez rien contre moi ! Dit elle en flottant dans les airs, électrifiant les 3 malheureux, avant de les jeter au loin.

Et pour ne rien arranger, Hector, l'oublié de cette bataille, finit par sortir du palais, avec une faible force de combat, et pris en chasse la Reine, après un rapide coups d'oeil à la situation. Les deux fondirent donc sur la Reine, rien ne semblant pouvoir les arrêter.

Mais ce fut aussi à ce moment là que Azertus réapparut, entre eux et la Reine, surgissant du ciel depuis une colonne de magie sombre, inconnue et terrible. Torse nue, pleurant des larmes de sang noir, son corps couvert de symbole cabalistique inconnue. Se tenant à ses côtés, Luria, la capitaine de la garde royal, mais aussi l’étrangère.

-Qu'est donc cette magie ! Éructa Hector.
-J'ignore ce que tu es... mais ce que je sais, c'est que tu ne fais pas le poids face à moi ! Clamat Circé, en se remettant de sa surprise.
-Et toi tu n'es pas capable de me tuer. Une situation bien cocasse hihihi. Mais on ne sera pas de trop pour te faire tomber ! Dit il.

Dans une langue oublié, d'une voix gutturale et rauque, leva ses bras devant lui. Circé envoya des lances des ténèbres, qui visaient le trio, mais les lances furent dévier par un mur éthéré, fugace mais visible, qui émit des sons inhumains au impact.

[Elena Ivory]

La puissante Ciré poursuivit Elena. La situation était en train de s'arranger. Pouvait-on de nouveau espérer ? Elena avait senti dans sa chair l'explosion de la sphère aqueuse de Poséidon, et, même si elle n'en savait rien, elle savait malgré tout que c'était là l’œuvre de Luria. Sa guerrière lui était revenue ! Pour autant, Circé et Poséidon restaient toujours là, et les forces d'Elena s'étaient raréfiées, épuisées. Face à Orgrall, Loria et Zeldefia, Circé déploya ses multiples sortilèges élémentaires, et les repoussa en les électrifiant, s'envolant dans les airs. Elena, quant à elle, se retrouvait de nouveau à devoir courir, jusqu'à rejoindre la salle du trône. Un mur explosa alors sur le côté, et, au milieu des décombres et du trou fumant, Circé apparut, des tentacules flottant autour d'elle. Elena tenta de se reculer tandis qu'Adamante concentrait sa mana restante, mais Hector apparut alors. Son épée faucha le vide, loupant de peu Elena, et Adamante le repoussa avec un sort d'Air. Hélas, il était bien moins puissant que ce qu'elle aurait voulu faire, et les yeux de Circé s'illuminèrent alors. Des éclairs violets jaillirent de son corps, et Adamante se protégea avec son autre main, générant un dôme magique autour d'elle.

« Inutile, magicienne. Tu n'es plus en état de me battre.
-  Je... Je ne te laisserai pas toucher à Elena, sorcière... »

Les derniers gardes d'Elena se ruèrent vers Hector. Les lames se heurtèrent, mais, même blessé et fatigué, Hector restait un terrible héros olympien. Il para une attaque par le haut, et tournoya sur place, frappant avec une dague accrochée à sa ceinture qu'il planta dans le dos d'un soldat, le renversant au sol. Un autre spadassin fit tournoyer sa lame, optant pour un coup latéral, mais Hector le para, et frappa à la gorge, égorgeant le malheureux.

« J'accomplis... La volonté de mon Dieu, la volonté de l'Olympe ! »

Adamante soupirait encore, et Circé cessa soudain ses éclairs, puis s'attaqua au plafond de la salle du trône. Adamante entendit de redoutables craquements, et vit une partie du plafond tomber sur elle. Elle se protégea avec désespoir par un bouclier, puis disparut du champ de vision d'Elena.

« ADAMANTE ! »

Hector et Circé faisaient face à la jeune Reine, qui avait atteint le trône royal.

« Un très bon endroit pour mourir, ironisa Circé.
-  Je ne sens pas l'influence des Maux de Pandore en vous, Circé... Pourquoi faites-vous ça ?
-  Soyez assurée que cela n'a rien de personnel, Majesté... »

Circé se concentra, et lança une ultime attaque... Quand Azertus se manifesta. Une onde de choc surprit Circé, la repoussant, tout comme Hector, qui rebondit sur le sol à plusieurs reprises. Azertus venait d'arriver, en compagnie de Luria et d'une sorceleuse, Cirilla. Les deux femmes regardèrent autour d'elles, et Elena sourit brièvement en voyant Luria.

« LURIA ! »

Surprise, Circé harangua Azertus, et le mage se lança dans un duel magique particulièrement intense avec elle. Des tentacules noirs jaillirent tout autour de Circé, et Azertus y répondit avec ses attaques. Des lances noires s'explosèrent contre un mur magique, et le mage continuait à psalmodier, déclenchant la tempête autour de lui, lançant de multiples attaques. Circé se recula, et attaqua encore, envoyant des cristaux de glace accompagnés de boules de feu et d'éclairs. Elena sentait cette véritable tempête magique autour d'elle, déchaînant les éléments. Un véritable chaos magique, tandis que Luria se retrouvait à combattre Hector.

Elena, elle, se dirigea vers les décombres où se trouvait Adamante, et commença à les retirer.

« Adamante... Adamante ! »

Circé généra autour d'elle une tornade élémentaire, mélangeant plusieurs éléments magiques ensemble : Air et Foudre. La tempête se mit à cracher des éclairs dans tous les sens. Elena sentit alors une vive lueur émaner des décombres, et, alors qu'elle retira un rocher, une main éthérée, blanchâtre, jaillit. C'était Adamante... Et en même temps autre chose. Elle sentit une terrible magie remonter en elle, éloignée, inconnue, et pourtant étrangement familière. Une aura blanche entourait Adamante, qui retira les débris, tandis que ses plaies se soignaient.

Surprise, Circé se retourna vers elle, et, oubliant Azertus, envoya une série de cristaux noirâtres vers Adamante.... Qui leva la main vers eux. Les cristaux se figèrent alors en l'air, immobiles, avant qu'Adamante ne les détruise, les vaporisant morceau par morceau dans l'air.

« Impossible... »

Elena le sentait dans ses tripes. Adamante avait à nouveau synchronisé avec cette âme qui s'était manifestée en elle.

*Une Immortelle !*

Adamante se déplaça alors, la magie vibrant autour d'elle, si intense qu'elle en déformait l'air. Un halo d'énergie s'illuminait autour de la jeune femme.

« Tu as toujours étudié le lien entre les animaux et les humains, Circé... Pensant ainsi pouvoir retrouver les âmes des Immortels pour les utiliser à ton compte.
-  Tu es encore plus puissante que ce que je pensais... »

Même Azertus semblait dépassé par la magie qui s'échappait du corps d'Adamante, une magie qui remontait à l'époque de la Tour, quand il n'y avait ni magie blanche, ni noire, ni élémentaire, mais la magie pure... Une énergie sans limite. Circé plongea dans sa magie pour une ultime attaque, mais Adamante tendit la main, et une onde de choc lumineuse vaporisa les tentacules de Circé, la jetant au sol.

« Tu as choisi de servir le mauvais maître, Circé... »

Blessée, Circé tenta de se relever, et se retourna vers Azertus. Elle utilisa un ultime sort, et commença à absorber sa magie , tandis que ses veines se recouvraient d'énergie noirâtre. Sur son front, Elena déglutit en voyant un signe évocateur : le signe du Roi Cramoisi.

« Je sens l'énergie de la Treizième Noire en elle... »

Adamante (mais qui n'était plus vraiment Adamante) se concentra encore. Circé avait dû être insufflée par l'énergie de la Treizième Noire, la dernière des Sphères de l'Arc-En-Ciel, souvent considérée comme la plus puissante, et qui était entre les mains du Roi Cramoisi. Elle renforçait les pouvoirs magiques, et permettait d'absorber les autres. Adamante se concentra alors, et des animaux éthérés se formèrent alors autour d'elle.

« Tu te demandes pourquoi je n'ai pas tué ce vieux mage décati ? Je savais que je risquais de réveiller un Immortel en venant ici... Avec son mana, je pourrais aspirer le tien !
-  Il suffit, Circé ! Cette bataille est terminée, tu répondras de tes crimes ! »

Circé rugit encore, et des tentacules noirs jaillirent de sa paume. Adamante les repoussa en générant un bouclier, et remua ses mains en l'air, formant un signe magique. Un rayon lumineux jaillit ensuite de son corps, et frappa violemment Circé, l'envoyant valser à l'autre bout de la salle du trône.

« Tu ne maîtrises pas le pouvoir de la Sphère, Circé. Un seul être contrôle la Treizième Noire, et il n'est pas du genre à partager son pouvoir.
-  Fichue salope... Je suis une Déesse, je ne me laisserai pas malmener ainsi ! »

Les animaux éthérés d'Adamante attaquèrent alors. Elle multiplia les attaques sur Circé, et Elena reconnut enfin l'aura qui entourait son amie. C'était l'aura du Cerf... Le Dieu Cornu, le Seigneur des Animaux. De fait, des cornes de cerf se formaient autour de la tête d'Adamante.

Mais sous-estimer Circé serait sans aucun doute une grande erreur... Même si, à ce stade, Elena s'inquiétait surtout pour Azertus et Luria, qui était occupée à combattre Hector...

[Wonder Woman]

Jhorne et Diana faisaient face à Poséidon. Séparé de la sphère aqueuse qui lui permettait de dérégler le climat, Poséidon était acculé, mais le croire vaincu serait sans aucun doute une grande erreur. Jhorne se rua vers lui, et Poséidon le frappa également. La terrible onde de choc les souffla tous les deux, et Diana vit Poséidon basculer dans le vide. Il tomba en arrière, et s'écrasa dans le jardin du Palais, près de la falaise et de la mer. Il rebondit sur la pelouse, atterrissant à proximité d'un kiosque situé à l'extrémité des Jardins. C'était ici que Scylla avait tenté d'attaquer le Palais. L'endroit était déjà dévasté, et Poséidon se releva encore.

Diana l'attaqua alors, et se rua vers lui. Elle le frappa au torse, et, le temps que l'homme se relève, le Lasso de la Vérité s'enroula autour de son cou. Elle passa derrière lui en enroulant son lasso,e t planta ses deux pieds dans le dos, les enfonçant dans la terre, tout en retenant le corps de Poséidon avec le lasso. Celui-ci se débattait, bandant le Lasso au maximum.

« Poséidon ! Reprenez vos esprits !
-  Rrrrrrraaaaahhh... »

Les pupilles de Poséidon avaient viré au noir, et, quand il soufflait, les Maux de Pandore s'échappaient de ses lèvres. Il se débattit encore, contraignant Diana à s'enfoncer plus profondément dans le sol.

« Poséidon ! Cette guerre absurde doit cesser ! Je ne peux voir un autre Dieu mourir aujourd'hui ! »

Poséidon rugit encore... Et poussa un ultime hurlement avant que Diana ne reprenne sa prise sur lui. Sous l'élan, il partit en arrière, car elle le ramena vers lui, et il la heurta au passage. Les deux Dieux roulèrent au sol, et Poséidon atterrit contre la rambarde en bois protégeant les usagers du précipice. L'eau déchaînée en bas continuait à s'attaquer avec fureur à la falaise. Diana éternua à plusieurs reprises, et, quand elle se releva enfin, elle constata que Poséidon restait couchée au sol, grièvement blessé.

« Non... Non, non... »

La guerrière se rapprocha lentement, et laissa tomber son bouclier au sol. Poséidon avait toujours au ventre la blessure faite par Jhorne, et le sang suintait de ses lèvres.

« Poséidon... Il faut vous soigner... »

Elle posa ses mains sur son torse. Récemment, elle avait dû tuer Apollon. Elle ne pourrait supporter de tuer un deuxième Dieu ici ! Le Dieu des mers secoua lentement la tête, et attrapa alors la main de Diana.

« Non... Non, Diana...
-  Mais... Poséidon, vous ne pouvez...
-  Si... »

Il éternua encore, et tourna la tête. À travers les nuages tumultueux, l'aube se levait. Un soleil rougeoyant venait les éclairer, et les yeux de Poséidon semblèrent s'embuer.

« Quelle vision magnifique... Dire que j'ai voulu vous en priver...
-  Ce n'était pas vous, vous... Vous étiez possédé !
-  Oh, Diana... Les Amazones nous ont toujours tenu en si haute estime... Nous, les Dieux invincibles, éternels, immuables... La vérité... La vérité est bien plus sordide. Je te remercie, Diana... »

Il ne pleuvait plus. Tout au plus quelques embruns, mais le soleil éclairait une ville ravagée.

« Les maux de Pandore... Ce n'était pas une corruption, ou que sais-je d'autre, émanant des Grands Anciens. Non... C'étaient les nôtres. Un mal que Cronos avait hérité d'Ouranos... Il l'a insufflé en nous pour se purger. C'est... C'est Zeus qui nous a sauvé, et... Pandore qui a servi de réceptacle pour les abriter. L'Olympe toute entière... Elle a été fondée sur un crime... Nous avons tué une jeune femme innocente, nous avons corrompu son âme. Nous méritons ce qui nous arrive...
-  Nous avons encore besoin de vous.
-  Non... Quand l'Eld est tombée, Diana... La Tortue a compris que nous n'étions plus à la hauteur, que nous avions failli. Tout... Tout est lié... Les humains... Le pouvoir de la Tour leur a été dévolu. C'est ton rôle, Diana... Tu dois les aider. Je... Je regrette d'avoir été ton ennemi, mais... Je me félicite que vous m'ayez vaincu. Le pire est à venir...
-  Poséidon, cessez de délirer... »

Le Dieu aquatique fixa encore le soleil.

« Zeus... Mon frère... Ton père... Il.... Haaaa... Tu as retrouvé Héra, Diana... Elle... Elle sait quoi faire. Apporte-lui mon trident.
-  Vous lui apporterez vous-même !
-  Nous verrons si j'en serai digne... Ensuite. Mais, pour l'heure, cela dépend de vous. L'Olympe doit être détruite... Pour briller à nouveau. Un nouveau panthéon doit se former... Et je n'y ai plus ma place. »

Il était en train de mourir, de s'étioler. L'eau s'échappait de son corps. Diana ferma les yeux, et attrapa le trident de Poséidon.

« Ce n'est pas de Zeus dont il faut se méfier... Quoi qu'il arrive, il ne faut surtout pas qu'Héraclès se manifeste... »

Héraclès ? Diana releva la tête, surprise.

« Que voulez-vous dire par là ?
-  Il... C'est lui qui a été utilisé pour purger Zeus des maux... »

Poséidon n'arrivait plus à parler, et tourna la tête, observant le coucher de soleil... Puis une silhouette jaillit alors de l'eau. Diana reconnut Calypso, la Déesse qui les avait aidé à détruire la sphère aqueuse de Poséidon. Elle contempla silencieusement le corps de Poséidon, puis des colonnes d'eau commencèrent doucement à le soulever, formant un lit aquatique.

« Je l'emmène... »

[Luria Flowashield]

Elle avait réussie, avec l'aide de ses sœurs d'armes, la mage Arkadia, mais aussi cette sorceleuse sortie de nulle part, de même que Calypso même si elle n'était pas physiquement ici. Grâce aux efforts de chacun, elle avait réussi à vaincre cette chose, peu importe que ce soit un monstre, un maléfice, un jouet des dieux, elle l'avait vaincu et bien que la guerre n'était pas finie, c'était déjà un peu plus calme à Lumen. Luria était étalé au sol, vidé de ses forces, elle avait beau être capitaine de la garde, elle n'en restait pas moins une humaine et depuis quelques heures, si ce n'est jours, elle enchaînait les lourds travaux alors toute vaillante qu'elle était, elle avait besoin de souffler. Elle aurait pu rester allongée sur le toit à observer le ciel bien plus calme à présent, mais Cirila venait à prononcer des mots qui lui interdisaient de se prélasser ici... Rejoindre sa Majesté et l'assister. Même si son corps disait non, sa volonté devait la faire mouvoir. Avec un peu d'aide de la part de la sorceuleuse, elles pouvaient ainsi rejoindre le palais ou peu importe l'endroit où se trouvait sa majesté. Mais Luria était bien faible, même si Cirila l'avait avertie pour les petites téléportations – qui étaient mieux que rien vu son état – la fatigue était un ennemi redoutable, elle manquait de conscience, elle avait eu comme un trou noir, passant des toits en compagnie de la sorceleuse, à ce qui semblait être la bataille d'Elena, en pleine salle du trône. Elle était là, Adamante aussi et de nombreuses autres personnes.

« Majesté ! »

Hélas, même si sa volonté était assez forte pour tenir le coup, son corps lui criait stop, et sans Cirila, elle finirait déjà au sol. Dans tout ce bordel, elle ne savait plus ou donner de la tête, Adamante semblait en mauvaise passe, d'autres guerriers de sa Majesté et d'aide venue d'ailleurs l'aidaient directement ou retenaient un adversaire ailleurs, et elle se trouvait là... Juste incapable de tenir parole et la protéger. Elle avait jadis fait la promesse à Nöly, de veiller sur la petite Elena, de se conduire en grande sœur, mais dans un moment aussi capitale, elle ne pouvait pas agir et la protéger. Serrant les dents, tant pis si elle devait rester cloîtrer au lit très longtemps après, tant qu'elle ne perdait pas la vie et était apte de la protéger, elle devait tenter le coup. Luria hurlait, une rage qui avait pour but de forcer son corps à agir, puisant les forces pour se mouvoir dans ses réserves déjà bien vide. Elle quitta l'épaule de Cirila qui l'aidait à se mouvoir et, envahie par sa promesse, elle rejoignait Elena, se plaçant entre elle et quiconque voudrait lui vouloir du mal.

« Je protégerais sa Majesté... même face à un dieu, si il le faut. »

Elle brandissait ses deux lames qui portaient le nom des parents d'Elena, ainsi, par cet hommage, eux aussi étaient là pour protéger Lumen et leur fille. Luria faisait pale figure, peinant à rester debout, le moindre souffle semblait pouvoir la faire tomber, mais non ! Elle ne faiblirait pas, elle résistera jusqu'au bout et protégerait Elena, telle est sa raison de vivre !

[Elena Ivory]

Il est dit que, jadis, les Dieux unirent toutes leurs forces pour créer un artefact surpuissant, qui dominerait toute magie, l'arme la plus puissante qui ait jamais été créée, l'Arc-En-Ciel. Cet artefact permit de vaincre les Grands Anciens, et fut ensuite divisé en quatorze Sphères magiques. Maerlyn, le Premier Mage, créateur de l'Arc-En-Ciel, se chargea de cette scission, et relia à chacune des Sphères des âmes, celles des guerriers d'Artur Eld, les Immortels. Et, face à Elena, Adamante était en train de déployer le pouvoir du Cerf, du Roi Cornu, le pouvoir de l'Immortel. Face à cette tempête de magie, même la terrible Circé semblait s'incliner. Elle, qui était la spécialiste des croisements entre hommes et animaux, avait enfin trouvé ce qu'elle cherchait. Elle lança une ultime attaque magique sur Adamante, concentrant toute son énergie, et cracha sur elle un rayon noir, particulièrement intense. Le rayon fusa tout droit vers Adamante, qui généra son propre rayon blanc.

L'onde de choc qui résulta des deux rayons fit l'effet d'une violente déflagration, et repoussa Elena. Elle glissa sur la salle du trône, et vit alors Hector se ruer vers elle. Le guerrier olympien allait porter un coup fatal quand l'épée de Luria s'interposa, venant le bloquer.

« Hnnn... Maudite guerrière ! »

Elena se redressa, tandis que Luria continua à croiser le fer... Mais sa capitaine tenait à peine debout. Elle se battait avec l'énergie du désespoir, face à Hector, le grand guerrier de Troyes. Il grogna encore.

« Tu es brave, soldate... Mais tu peux à peine tenir ton épée, ne m'humilie pas en me forçant à te tuer. Je dois tuer cette Reine, et, ainsi, je pourrais rejoindre les Élysées. »

La Reine le regarda silencieusement, mais Luria s'interposa encore, refusant de se coucher. Les lames sifflèrent entre elles, et Hector tournoya sur le côté, puis repoussa Luria du pied. La capitaine tomba au sol, et Hector se retourna vers Elena.

« Il n'y aura pas de rédemption pour vous, Hector... Zeus vous a menti.
-  Je n'en ai cure.
-  Vous aviez déjà été manipulée par les Dieux pour vous battre à Troyes, pour mourir des mains d'Achille. Soyez à la hauteur de ce que vous aspiriez être, Hector !
-  Je suis plus fort qu'Achille... Mais il a tué mon frère, Polydore... Et Athéna l'a protégé alors que je m'apprêtais à rendre justice. Mais, cette fois, je me rattraperai... Je retrouverai Andromaque et les miens aux Champs-Élysées... »

Alors qu'il se rapprochait, Luria se rua sur lui, le ceinturant à la taille, et tenta encore de le retenir. Elena se retourna vers Adamante et Circé. La magie blanche d'Adamante était devenue une magie sacrée, et Circé, en grognant, perdit la bataille. Le rayon d'Adamante la frappa, et la Déesse alla s'écraser contre un pilier. Adamante générait déjà sa magie, et Circé avait encore en elle des réserves magiques infinies... Mais rigola alors.

Et, au même moment, Hector repoussa à nouveau Luria, puis se saisit de sa dague.

« Meurs, maudite garce ! »

Il allait abattre sa lame sur Luria... Quand Circé le repoussa à l'aide d'éclairs. Hector hurla à la mort et glissa sur le sol.

« Il suffit, Hector... »

De la fumée s'échappait du corps à moitié carbonisé d'Hector.

« Circé... Traî-Traîtresse...
-  C'est fini, Hector... C'est moi qui ai permis à Zeus de réinvoquer les héros olympiens morts au combat pour se livrer à cette ultime croisade... Mais je révoque désormais ce sort. Retourne parmi les tiens, Hector.
-  Non... Mon honneur !
-  Il n'y a nul honneur à gagner dans la guerre. »

Circé se concentra alors, et Elena vit le corps d'Hector s'effriter sur place. Il tendit une main vengeresse vers Circé, avant de s'effriter, ne devenant plus que poussière...

...Et, comme partout ailleurs à Lumen, les soldats olympiens qui se battaient encore s'envolèrent, s'effritant pour la plupart, tandis que les sortilèges de Circé tombaient les uns après les autres. Achille regarda une ultime fois Circé, en sentant son corps s'effriter à son tour.

« Alors, tout ça n'était qu'un jeu pour vous, Circé ?
-  Un essai, plutôt... Je te remercie de ton aide, Achille. »

Puis Ahcille s'effrita à son tour. Circé croisa ensuite le regard d'Adamante, et invoqua alors la magie blanche, venant soigner Luria, qui sentit ses plaies cicatriser, et son énergie revenir.

« Qu'est-ce que cela veut dire, Déesse Circé ?
-  Vous pensiez vraiment que je pouvais avoir été influencée par les Maux de Pandore ? Pauvres humains, vous raisonnez de façon si primitive... Simpliste. Cette guerre n'est qu'un prélude, et je devais m'assurer que vous étiez prêts. J'ai prêté mon concours à Zeus, je l'ai aidé à invoquer les morts, dans le seul but d'amener les Immortels à se réveiller.
-  Mais... Vous avez provoqué des milliers de morts en agissant ainsi !
-  Et, si je n'avais pas agi, il y en aurait eu des millions, ou des milliards... Mon rôle ici est terminé, jeune Reine. Tout comme celui des Dieux. Les humains ont trop longtemps cru pouvoir se reposer sur leur protection, et ont enduré leurs jeux dans l'espoir de leur protection... Mais un nouvel âge commence... Celui où les Hommes devront se défendre eux-mêmes, car tous leurs protecteurs auront échoué. Cette guerre n'est qu'un prélude, Elena. Et il vous appartient de réunir les Immortels. Vous l'avez senti en vous... Il n'y a pas qu'Adamante ou Jhorne. D'autres se sont réveillés à Mijak. Après cette guerre, il vous faudra les réunir... Si vous souhaitez pouvoir remporter la dernière des guerres. »

Sur ces paroles, Circé généra un Portail, et se mit à partir.

La bataille de Lumen était finie... Mais pas la guerre.

[Jhorne]

« Je l'emmène... »
-NON !

Jhorne aggrandit une brèche dans un mur, en dessous du promontoire où Poséidon était tomber et sauta. Lors du choc, Jhorne était tomber dans un trou dans le sol, tombant d'un étage, et avait combattus des minotaures au côtés d'Executeurs et avait chercher un moyen de remonter, avant d'apercevoir le trio depuis cette brèche.

Il se receptionna tant bien que mal, et se releva, furibond, ses yeux jetant des éclairs.

-SA TÊTE EST A MOI ! Cria t-il en s'avança.

Diana lui coupa la route, le trident entre ses mains, mais Jhorne l'emjamba, sans lui accorder son attention, levant son épée, prêt à l'abattre. Mais Calypsos partit avec le corps de Poséidon, sans attendre. Jhorne, faillit se lancer à sa suite et donc sauter, mais se ravisa au dernier moment. Il lacha un crie de rage, et baissa les bras. Devant lui, le soleil se levait lentement, et pendant un instant, il en oublia la situation tant que cela fut réconfortant. Il s'arracha à cette vision, et se tourna vers Diana.

-Alors c'est finis. Dit il. J'ignore qui tu es, mais j'dois te remercier pour ton aide. On verra ça quand tout sera finit ! Lâcha t-il, avant qu'il se remette en marche.

Il retourna dans le palais, sans plus attendre, la bataille encore rude.

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Azertus n'était pas un combattant, ni même le mage le plus puissant de Lumen, mais son savoir, son expérience et cette magie qu'il contrôlait, lui permit de tenir tête à Circée. Des attaques le touchèrent, emportant chair et organes, mais son corps guérissait plus vite qu'il n'était détruit, tandis qu'il déchaînait un flot de magie impie et obscure, bloquant les attaques de Circée, protégeant ses camarades.

Circé l'accula, tandis que lui même la bloqua, des vrilles de mana attaquant les boucliers de cette dernière, tandis qu'elle même déchaîna les éléments. Cela continua, jusqu'à ce que Adamante ne se manifeste. Une énergie puissante irradia d'Adamante, qui se sortie des débris comme si de rien n'était, une puissance si grande, que les deux mages s’arrêtèrent de se battre.

-ça alors... c'était donc vrai... marmonna Azertus, les yeux brillant.

Lui qui pouvait se vanter de connaître tout de la magie, n'avait put constater ce pouvoir, lui qui avait versé dans de plus sombre forme de magie. Cela lui coûta sa concentration, car Circé lui envoya une puissante attaque, l'encastrant dans le mur et liquéfiant ses organes. Le temps qu'il s'en remette, il loupa plusieurs échange et Circé planta dans son torse des tentacules noirs, vampirisant sa magie. Azertus eu un coups de jus et se concentra pour repousser Circée, parvenant à ralentir cette vampirisation, la peur ce lisant sur ses yeux. Ses pouvoirs découlaient des enseignements sombres des grands anciens, Circé deviendrait trop puissante et instable.

Sa lutte empêcha Circé de mener à terme son office et Adamante put la repousser, libérant le vieux Mage, qui tomba à terre, toussant et crachant un fluide noir visqueux. Il contempla l'aura d'Adamante, le Cerf, le Roi Cornu. Une immortelle. Et alors que les deux femmes s'affrontèrent, Azertus aperçue Hector foncer droit sur la Reine. De sa mains, il lança un filemment noir, qui s'attacha à la main de la Reine, sans que personne le voit. Mais Luria s'interposa et Azertus brisa le liens. Il n'était plus un acteur, les tatouages le couvrant se dissipèrent, tandis que ses yeux redevinrent normale. Avec Luria, la mort ne planait plus au dessus de la Reine, il le sentait. Néanmoins, il lutta encore, contre les sbire de Hector et de Circé, usant de la magie classique.

Mais tout bascula, quand Circé finit par attaquer Hector, et fit révélation sur révélation, avant de partir. Ce fut à ce moment là, que Jhorne débarqua, suivit de plusieurs soldats, et de Diana.

-Poséidon est mort ! Et ses troupes partent en fumée dans le palais ! La victoire est à nous ! Hurla t-il triomphalement.

Le palais tremblait des hurlements de victoires des troupes encore présente. Mais partout ailleurs aussi, les vociférations des soldats se faisaient entendre.

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Les hurlements de victoires de chaque soldat résonnèrent à l'unisson. Bras, épée, hache, lance, masse, tout étaient brandit en l'air. La joie, le soulagement, les larmes, coulèrent sur les visages. Zolard tentait de garder une stature digne et impassible, alors que des larmes coulèrent. Mais rapidement, l'allégresse se dissipa et les ordres fusèrent rapide : trouvé des survivants, transporter les blesser, rassembler les morts.

-Générale Zolard, le Générale Olnard est vivant ! Annonça un Draconien. L'équipe de secours le conduit au plus vite au tente de soin.
-Bien. Dit il en se retournant. Rassemblez une troupe, je dois retrouver la Reine, Olnard nous rejoindra sûrement plus tard. Et faite réunir tout les lords, commandant et officier encore en état, nous devons établir un conseil d'urgence pour la suite. Cette victoire nous a beaucoup trop coûté.
-A vos ordres.

[Maturin]

Avec la défaite de Poséidon, la victoire des Luméens était enfin acquise. Et, tandis que la moitié de la ville était recouverte par l'eau, sous le soleil naissant de l'aube, la marée décroissait. Les Luméens émergeaient des habitations où ils s'étaient réfugiés, et voyaient l'eau décroître progressivement. Avec horreur, ils constataient aussi que le Palais Royal était sévèrement endommagé. On avait l'impression qu'il avait été éventré, mais le drapeau luméen continuait à flotter à son sommet. Pour autant, si cette bataille était enfin terminée, dans le ciel, et bien que le soleil perce, d'épais nuages noirs continuaient encore à s'imposer.

À travers les éclairs qui zébraient ces nuages noirs, on pouvait apercevoir l'ombre d'un immense tentacule s'étirant dans ce qui semblait être une autre dimension, cauchemardesque...

L'OLYMPOMACHIE CONTINUE !