The Multiversity

[Miranda Forge]

« Nous approchons de l’île, Madame. »

Depuis le pont de commandement, Eliona Taggert, une cadre de la compagnie GeoWeapon Corp., examinait depuis les vitres du bateau l’île qui se découpait au large. Le satellite n’avait détecté aucune installation pirate, ce qui était plutôt rassurant. Cette île était à l’abandon depuis plusieurs années, et elle s’apprêtait désormais à retrouver un second souffle.

L’île avait été le siège d’une émission de téléréalité qui n’avait jamais pu se faire. Luxury Island était un programme que GWC souhaitait relancer en s’attaquant à ce projet fantôme. Le studio de production qui avait eu cette idée avait investi beaucoup de crédits dans l’aménagement d’une petite île vierge. Cependant, les frais de développement de l’île avaient été plus élevés que prévus, et le studio avait fini par perdre toute sa fortune, ses autres productions n’ayant pas rapporté suffisamment d’argent. Le studio était tombé en liquidation judiciaire, mais Luxury Island était pour ainsi dire terminée. Une île de luxure, où le concept était d’organiser une téléréalité tournée autour du sexe. Le projet avait séduit plusieurs compagnies, et le processus de rachat de l’île avait nécessité un long procès entre les différentes compagnies. Finalement, GWC avait remporté le procès, et, dans la foulée, la propriété de l’île.

Toutefois, avant de savoir quoi faire de l’île, il fallait s’assurer qu’elle soit sûre. C’est pour cela que GWC avait déployé un bataillon de la GeoArmy, leur armée privée, pour inspecter les lieux. Le satellite n’avait relevé aucune installation, mais il n’était pas fiable totalement. L’île était située en pleine mer, et les Uatéennes savaient que la magie pouvait parfois perturber les observations et les relevés de leur satellite. Eliona était assistée d’une assistante, la GeoDoll Lyra, qui lui était totalement dévouée, et qui agissait comme secrétaire d’Eliona et fucktoy de l’équipage. Le tout fonctionnait sous la gouvernance de la Capitaine Kelly Tenders, une femme belle et forte, qui annonça à ses troupes que l’accostage allait bientôt commencer.

« Rendez-vous sur le pont, les filles, il faut quadriller cette île au plus vite ! »

Des drones furent déployés depuis le pont de commandement pour survoler l’île, et repérèrent une activité au niveau d’une source d’eau. Les fleurs de Luxury Island produisaient toutefois un pollen aphrodisiaque, mais qui perturbait aussi les signaux électroniques, raison pour laquelle la firme avait préféré venir en bateau plutôt que par hélicoptère. Eliona resta à bord, tandis que les GeoSoldiers, portant des combinaisons noires moulantes, se préparèrent. On les dota de masques à gaz, qui permettraient de filtrer l’air ambiant, puis elles investirent l’île, rejoignant rapidement le village.

Depuis la salle de réunion, Eliona buvait un verre de champagne. Lyra se chargea ensuite de masser ses épaules.

« Position-01 : RAS !
- Position-02 : RAS ! »

Le village se composait de modules de vie, aménagées à la base pour pouvoir vivre. Le tout fonctionnait en autosuffisance, avec l’utilisation de panneaux solaires et de robots de nettoyage. Une équipe signala alors que l’un des modules semblait habité, relevant des traces de vie.

« Soldates, convergez vers le point signalé par les drones. »

Lyra se chargea de marquer l’emplacement sur leur carte, vers le centre de l’île. Eliona était relativement nerveuse. Si jamais il y avait une Xéno sur cette île, cela représenterait beaucoup d’investissement jeté en l’air. Les satellites militaires n’avaient certes relevé aucune bioactivité, mais la Reine des Lames était connue pour sa capacité surnaturelle à déjouer les pronostics…

Les GeoSoldiers se dirigeaient donc progressivement vers une source d’eau située au centre, sans savoir ce qu’elles allaient trouver là-bas…

[Makana]

Cela faisait désormais quatre ans que Makana était arrivée sur cette île par accident, après avoir traversée deux failles dimensionnelles successives. Mais la lycéenne n'en avait pas conscience, pour la simple et bonne raison que l'île abritait une sévère anomalie temporelle. D'une part, il ne s'était écoulé que quatre mois de son point de vu, et pensait donc avoir toujours 16 ans et non 20. Et d'autre part, en plus d'avoir conservée sa morphologie d’adolescente, son horloge biologique c'était complètement arrêtée. En d'autres termes, elle ne vieillissait plus.

Heureusement pour elle, les habitacles présents sur l'île lui permettait d'avoir tout le confort dont elle avait besoin pour vivre, électricité, eau potable et nourriture, grâce aux station atomique dans les cuisines. Bon, elle devait se débrouiller pour préparer les aliments par elle même, mais les ingrédients bruts étaient pour ainsi dire à disposition à n'importe quel moment, sans avoir besoin de les cultiver, de les élever ou de les pêcher. Et la télévision comme l'ordinateur avaient un accès internet, même si la jeune fille ne connaissait aucune des chaines et des sites disponibles, de la même façon qu'elle n'avais jamais réussie à envoyer d'appel à l'aide, comme si toute communications directe était impossible. Quoi de plus normal pour un ancien projet de télé-réalité.

Malheureusement pour elle, la flore de l'île produisait de fortes effluves aphrodisiaques. Qui agissaient sur son organisme depuis maintenant quatre années consécutives. Sa libido s'était donc développée de façon exponentielle, au point que la jeune fille passait désormais le plus clair de ses journées à se donner du plaisir, jusqu'à a avoir près d'une vingtaine d'orgasmes chaque jour. donc quasiment une fois par heure. Au début, elle n'y allait qu'avec ses doigts, puis avec des jouets trouvés dans les modules, augmentant leur taille au fur et à mesure du temps passé ici. Et puis quand cela ne suffisait plus, elle avait bricolée une fuck machine, pour se faire démonter par ses godes, sans avoir besoin de fournir d'efforts, juste profiter.

Ce jour là, Makana n'avait donc pas remarquée les drones dehors, car elle était le ventre contre son lit, en levrette et les cuisses écartées, pendant qu'un gros gode pistonné lui défonçait l'intimité, s'enfonçant profondément dans ses entrailles et déformant allègrement son bidou, dans des éclaboussures de cyprine. Sa salive imbibait le drap, coulant le long de sa langue qui pendouillait mollement de son menton, le regard révulsé, dans des grognements de plaisir. Elle avait déjà jouis cinq fois depuis que la machine fonctionnait et elle n'était pas prête d'y mettre fin avant le repas du midi. Et pourtant, Makana désirais plus encore... Une vraie queue pour la combler, et l'inonder de semence...

- Rrrhhhaaaaaa ♥ Rrrhhhaaaaaa ♥ Rrrhhhaaaaaa ♥

[Miranda Forge]

« RAS ! Aucune activité signalée autour du lac, mais les capteurs s’affolent. »

La capitaine Tenders demanda à prendre des prélèvements, et à continuer l’exploration de l’île, et notamment des autres biomes. Eliona releva alors l’heure qui s’affichait sur les combinaisons des GeoSoldiers.

« Regardez, c’est une bulle de dilatation temporelle.
- Que voulez-vous dire ?
- Le temps s’écoule plus lentement chez elles qu’au sein de notre bateau. Le phénomène s’amplifie au fur et à mesure qu’on s’approche du centre de la bulle, ce qui signifie que nous devons déjà être dans cette bulle, puisque les retours vidéos que nous avons sont normaux. »

Si elles étaient hors de la bulle, elles verraient les images, soit défiler à toute allure, soit ralentir considérablement. Dans la mesure où l’horloge de bord avait perdu plusieurs secondes par rapport aux horloges des GeoSoldiers, Eliona en déduisit que la Faille qui se trouvait au centre de l’île amplifiait également le temps. L’interaction entre vitesse et temps était quelque chose que les Uatéennes avaient appris il y a bien longtemps, mais le voir à l’œuvre était toujours fascinant.

Depuis le terrain, Himiko Tensai se rapprochait de l’une des maisons. Son masque était étanche, ces équipements avaient été conçus pour résister aux spores des Xénos, mais tout le monde savait que ces spores étaient tellement efficaces que les filtres des masques ne parvenaient pas à les filtrer complètement. Il en allait de même pour les spores aphrodisiaques de cette île, et, cela, la jeune GeoSoldier le ressentait. Elle se rapprochait d’un biome qui émettait un pic. Les mesures étant perturbées par la Faille au cœur de l’île, les appareils de mesures n’avaient pas encore relevé ce pic. En se rapprochant, Himiko détecta également un signal, une source de chaleur.

Pointant son fusil, Himiko se dirigea vers la porte de la maison, et l’ouvrit prudemment, avant de pointer son arme. Le manuel interdisait ce type d’opérations en solitaire, elle devait normalement être accompagnée par ses collègues. La GeoSoldier était néanmoins désinhibée par l’effet des spores, et, quand elle ouvrit la porte de cette petite maison, ce fut comme une décharge électrique. Malgré son masque, elle aspira des spores en trop grande quantité, et se mit à frémir, perdant son contrôle. Elle se mit à cligner des yeux, et soupira longuement, accroissant la chaleur dans son corps. Son masque ne parvenait plus à filtrer correctement l’air ambiant, ce qui contraignait Himiko à retirer son masque. Elle inhala alors les spores, et aperçut le corps de Manaka. Dans son état, Himiko crut à une vision, une sorte de rêve.

« Haaa… »

La femme se rapprocha, sentant sa verge jaillir. Hermaphrodite, Himiko ouvrit le bas de sa combinaison, et libéra son membre, tout en écartant la machine sur laquelle Manaka se soulageait. Son répit fut néanmoins de courte durée. Himiko se posta derrière elle, sa verge plus dure que jamais, et l’enfonça avec force dans la chatte trempée de Manaka, tout en attrapant d’une main ses cheveux. Avec son autre main, elle donna une grosse gifle sur le cul de cette femme.

« Hmmm… Pe-Petite salope, ne compte pas t’enfuir ! » glissa Himiko.

Elle ignorait qui était cette femme, mais il fallait avant tout se soulager de cette tension… Cette tension insupportable, et… Oh, quel pied ! Himiko se mordilla les lèvres, avant d’arborer sur le visage un sourire idiot, les yeux hagards, le désir déferlant en elle, la dominant totalement…

[Makana]

Parfois, les aléas de la vie pouvaient s’avérer aussi inattendus que frustrants. Makana était bien avec son gros jouet au fond de son intimité, qui remuait dedans tel un marteau piqueur. C’était particulièrement agréable pour elle, même si dans d’autres circonstances, ça aurait provoqué une hémorragie interne depuis longtemps. Heureusement que la consommation des fruits locaux avaient également provoqués un changement dans son organisme. Mais alors qu’elle sentait un nouvel orgasme approcher, le jouet fut écarté d’elle, ce qui la fit grogner. Et brièvement reprendre conscience de son environnement.

– Mais…. Qu’est-ce quHAAAAAAAAN !! ♥

Une bite, bien réelle, s’enfonça immédiatement au plus profond de sa grotte inondée de jus intime et se mit à la labourer plus vite encore que la machine sexuelle. La lycéenne couina lorsque son cul se fit claquer, mais putain que c’était bon !

– Hmmm… Pe-Petite salope, ne compte pas t’enfuir !

Une voix féminine. C’était donc une Futanari qui la baisait aussi fort ? Voilà qui était complètement inattendu. Celle-ci semblait être du genre dominatrice, vu comment elle la tenait par ses longs cheveux. Normalement, la petite basanée n’aimait pas lorsqu’on était brutal avec elle, mais dans son état actuel, la seule chose qui comptait était le plaisir. Et puis qui disait Futa, disait aussi grosse giclée de foutre à la fin. Cela faisait des mois que l’adolescente rêvait de sperme.

– Haaaaan… P… Plus fooort… Baisez-moi…. Plus Foooooort ~♥

Ses parois intime se resserrent sur le pieu de chair qui la démontait, le lubrifiant copieusement dans des bruits de ventouse humide. Il était certes moins imposant que le gode qui la pénétrait plus tôt, mais le fait qu’il soit bien réel et ce qu’il pouvait offrir à la fin restait bien plus excitant que du silicone. Makana se cambra sur son lit, relevant le cul pour sentir le membre taper bien au fond et mieux prendre son pied, ce qui devait aussi augmenter les sensations de son amante inattendue, mais bienvenue.

[Miranda Forge]

« Nous avons perdu le lien avec la soldate Tensai, elle a retiré son masque. »

La Capitaine Tenders venait de l’observer, et se dépêcha de réagir. Celle-ci s’était inexplicablement éloignée sans son binôme. Les GeoSoldiers signalaient que les spores s’échappant des fleurs perturbaient leurs masques, mais interféraient aussi avec les signaux électriques. Cela pouvait aussi venir de l’effet de dilatation temporelle liée à la Faille de cette île. Tenders se pinça les lèvres, redoutant fortement que l’île abrite une bioruche. La binôme d’Himiko, Kimberley Kingsley, se dirigea donc vers sa binôme. Elle aussi avait du mal à respirer, et sentait les effets des spores sur son corps. Elle était toutefois en compagnie d’une autre soldate, Akiko Tama, qui était également en train de perdre son contrôle.

De son côté, Himiko ne cherchait plus à réfléchir. Elle se mit à besogner Makana avec force, sentant l’odeur corporelle de cette femme. Une odeur crasseuse, qui puait la sueur et le sexe, mais qui l’enivrait furieusement. Himiko avait déjà eu l’occasion de prendre des aphrodisiaques lorsqu’elle était de permission, mais ce qu’elle ressentait en ce moment était bien plus intense que toutes les substances qu’elle avait pu ingérer. Tout son corps était en feu, et elle se mettait à remuer d’avant en arrière, enfonçant sa verge, douloureuse et puissante, dans la chatte de Makana. Sa main se crispa sur les cheveux de Makana, et elle la fessa encore, se penchant sur elle.

« Ce… C’est mon intention, petite salope… »

À ce stade, Himiko était incapable de réfléchir, de se dire si la femme qu’elle baisait était réelle, ou un produit de son imagination. Elle s’étala sur le lit avec elle, faisant crisser sa combinaison, et attrapa les mains de Makana. Elle les plaqua sur le lit, tout en la prenant encore, souriant malicieusement. Elle la lécha dans le creux du cou, mordilla ensuite sa peau, et glissa une main de Makana dans le dos de celle-ci, faisant ainsi une clef de bras. Soupirant encore, Himiko sentit la vague l’envahir, et se mit à jouir compulsivement dans la chatte de Makana.

« Haaaaa… Haaaaa… !! »

D’épais chapelets de foutre fusèrent, tapissant la chatte de l’intéressée, mais sans que cette soif dévorante ne se calme. Himiko retourna ensuite Makana, croisa son regard, puis la prit ensuite en missionnaire, tout en la serrant dans ses bras. Elle fit néanmoins preuve d’un peu plus de lucidité, ety réussit à parler, tout en la besognant fougueusement :

« Qui… Qui es-tu, pe-Petite salope… ? »