Il allait mourir !
Kamiye ne comprenait pas. Il lui semblait que l’instant d’avant, il était dans les souterrains de corvée de serpillères. Il s’était même habitué aux remarques salaces des prisonniers et aux bousculades des gardes en faction. Soudainement, on lui avait beuglé un ordre. Il n’avait pas tout compris mais il devait remonter.
Le soleil. Il était aveuglant. Il n’avait pas l’habitude de quitter le château dans lequel il travaillait. Se retrouver dans la cour était donc une… il ne sut pas. Etait-ce une bonne nouvelle ? Ca avait un goût de liberté. Ce qui était une notion ridicule pour un esclave. Du genre à oublier pour ne pas se torturer seul avec ses pensées.
Quand il se fut habitué à la luminosité, il réalisa qu’il n’était pas le seul esclave. Il ne savait pas compter. Mais il y en avait moins que tous les doigts de ses deux mains. Et autour d’eux, il y avait des gens sur des chevaux. Les bêtes étaient grandes. Leur façon de renifler. De battre le pavé de leurs fers. Tout ça ne lui plaisait pas. Comme le fait que ce n’était pas des hommes en armure. Mais des Grands Hommes. Ceux qui avaient de l’argent pour acheter des esclaves. Et ils portaient des arbalètes.
Etait-il question d’une chasse à la bête ?
Il allait mourir, donc.
Kamiye courait à en perdre haleine. Le feu agitait ses poumons. La dureté paralysait petit à petit ses muscles. Mais il devait continuer à fuir. Les bêtes que les Grands Hommes à cheval chassait était du genre hybride comme lui. Pourquoi ?! Il faisait bien son travail. Il était un bon esclave. Pas très intelligent. Pas très vif d’esprit. Mais il faisait toujours du mieux qu’il pouvait. Pourquoi devait-il être chassé comme un vulgaire renard ?
Tout s’enchaîna très vite. Le galop d’un cheval dans son dos. Un rire aussi. Un autre galop qui le percuta dans le flanc. Il y eut une lumière bizarre. Comme une surface d’eau mais à la verticale. Et ce n’était pas les bonnes images. Une hallucination ? Et après, il était ailleurs. Mais c’était aussi une forêt.
« Aie… » dit-il en se massant le flanc.
Il réalisa alors à ce moment qu’à force de courir et de se prendre dans des branches, des ronces et autres obstacles forestiers : son haillon avait lâché. Il était complètement nu. A côté d’une biche paniquée. Une bête qu’il tenta de calmer. C’était sa sauveuse.
Un projectile frappa dans sa cuisse ! La biche cria sa douleur et détala aussi vite que son nouvel handicap le lui permettait.
Où était-il ?! Il n’avait plus de force. Il essaya de se relever. Il trébucha. Tomba. Et parvint tout de même à se relever et tenir sur ses jambes. Fuir ! Mais par où ? Il était si fatigué…
Kamiye ne comprenait pas. Il lui semblait que l’instant d’avant, il était dans les souterrains de corvée de serpillères. Il s’était même habitué aux remarques salaces des prisonniers et aux bousculades des gardes en faction. Soudainement, on lui avait beuglé un ordre. Il n’avait pas tout compris mais il devait remonter.
Le soleil. Il était aveuglant. Il n’avait pas l’habitude de quitter le château dans lequel il travaillait. Se retrouver dans la cour était donc une… il ne sut pas. Etait-ce une bonne nouvelle ? Ca avait un goût de liberté. Ce qui était une notion ridicule pour un esclave. Du genre à oublier pour ne pas se torturer seul avec ses pensées.
Quand il se fut habitué à la luminosité, il réalisa qu’il n’était pas le seul esclave. Il ne savait pas compter. Mais il y en avait moins que tous les doigts de ses deux mains. Et autour d’eux, il y avait des gens sur des chevaux. Les bêtes étaient grandes. Leur façon de renifler. De battre le pavé de leurs fers. Tout ça ne lui plaisait pas. Comme le fait que ce n’était pas des hommes en armure. Mais des Grands Hommes. Ceux qui avaient de l’argent pour acheter des esclaves. Et ils portaient des arbalètes.
Etait-il question d’une chasse à la bête ?
Il allait mourir, donc.
Kamiye courait à en perdre haleine. Le feu agitait ses poumons. La dureté paralysait petit à petit ses muscles. Mais il devait continuer à fuir. Les bêtes que les Grands Hommes à cheval chassait était du genre hybride comme lui. Pourquoi ?! Il faisait bien son travail. Il était un bon esclave. Pas très intelligent. Pas très vif d’esprit. Mais il faisait toujours du mieux qu’il pouvait. Pourquoi devait-il être chassé comme un vulgaire renard ?
Tout s’enchaîna très vite. Le galop d’un cheval dans son dos. Un rire aussi. Un autre galop qui le percuta dans le flanc. Il y eut une lumière bizarre. Comme une surface d’eau mais à la verticale. Et ce n’était pas les bonnes images. Une hallucination ? Et après, il était ailleurs. Mais c’était aussi une forêt.
« Aie… » dit-il en se massant le flanc.
Il réalisa alors à ce moment qu’à force de courir et de se prendre dans des branches, des ronces et autres obstacles forestiers : son haillon avait lâché. Il était complètement nu. A côté d’une biche paniquée. Une bête qu’il tenta de calmer. C’était sa sauveuse.
Un projectile frappa dans sa cuisse ! La biche cria sa douleur et détala aussi vite que son nouvel handicap le lui permettait.
Où était-il ?! Il n’avait plus de force. Il essaya de se relever. Il trébucha. Tomba. Et parvint tout de même à se relever et tenir sur ses jambes. Fuir ! Mais par où ? Il était si fatigué…