Une affaire simple, assure Andreya à Mellios alors que leurs regards se croisent une dernière fois. Représenter les intérêts de l'héritière à l'étranger, plus particulièrement cet archipel recelant probablement de trésors miniers à exploiter. L'académicien, bien que sceptique quant à la raison pour laquelle son aînée a décidé de l'envoyer à Lustoria, ne rétorque pas pour autant. Il se doute que tout est prévu, qu'il saura user de ses talents afin d'obtenir un accord assez satisfaisant pour sa tendre, mais se questionne cependant sur l'utilité de la grosse malle qu'il est chargé de transporter avec lui. Il n'en comprend la raison que plus tard, sur le trajet, en lisant un ouvrage sur les mœurs de Lustoria.
« Tu aurais pu me le dire en face, Andreya, chuchote-t-il à demi-mot, s'attirant le regard inquisiteur du cocher chargé de le conduire à la côte. Affaires de famille. Rien d'inquiétant pour votre sécurité, mon brave, achève-t-il. »
La première partie du voyage s'est déroulée sans accroc, contrairement à la seconde qui s'est érigée comme l'incarnation de l'épuisement. Les marins se sont définitivement montrés trop sociables et extravertis pour Mellios, qui a terminé sa première journée à bord du Pourfendeur, comme on l'appelle, avec des batteries sociales totalement à plat. Les difficultés ne se sont heureusement que limitées à ça, et l'archipel n'a de toute manière pas tardé à lui insuffler une vie nouvelle, un désir de tout apprendre.
En explorant une première île, le démon se rend rapidement compte que l'ouvrage lustorien qu'il a lu il y a quelques jours a dressé un portrait particulièrement réaliste de la vie sur ces îles. Fasciné par l'ouverture d'esprit et l'entreprise dont les citoyens font preuve ici lui rappellent à quel point sa Dremora natale est, en comparaison, extrêmement conservatrice. Le climat est lui aussi aux antipodes de ce dont il a l'habitude – plus chaud, plus ensoleillé, plus dégagé, et l'air y semble aussi plus pur. Il s'en remplit d'ailleurs les poumons avec félicité, requinqué par un tel changement de décor.
Toutefois conscient qu'il ne s'agit pas de vacances, bien qu'il compte définitivement s'amuser un peu plus tard, le représentant du Conglomérat Minier de Dremora a dédié la plupart de son séjour à l'obtention d'une audience avec la Reine de ces lieux afin de « discuter d'affaires commerciales qui développeront l'intimité Lusto-dremorienne. » S'il y a une chose que Mellios a rapidement appris, c'est que les âmes de cet archipel répondent bien plus favorablement dès lors qu'une proposition laisse planer l'ombre d'un sous-entendu.
Le grand jour venu, on le guide sur les lieux appropriés. Malle à la main, il patiente sagement, le torse légèrement bombé et moulé par la chemise noire épousant les détails de son agréable musculature. Lorsque son nom est annoncé, il remercie le serviteur d'un petit geste de la tête et passe le pas de deux grandes portes s'étant ouvertes à lui. Son regard azuré ne se perd pas, se pose immédiatement sur le prix : la voluptueuse Reine dont les courbes sont un appel au stupre. À cet instant, Mellios ne regrette pas de s'être réservé pour cette entrevue. Il épouse les parcelles de peau que la régente offre à la vue en s'avançant jusqu'à distance raisonnable, peinant à dissimuler son intérêt pour la beauté qui lui fait face. Il témoigne cependant de tout le respect que mérite une Reine et s'incline un instant, ne se redressant qu'après quelques secondes, comme l'usage le voulait chez lui.
« Quel délice de vous rencontrer, Majesté. Votre peuple n'a de cesse de chanter les louanges de vos traits, et je vois à présent à quel point c'est justifié. Vous êtes, en effet, une digne représentante de la Foi de votre royaume. Il marque une pause, plante ses iris dans ceux de Ruby avant de les rediriger sur sa malle. J'ai, ici, tous les plans et... instruments nécessaires à la négociation d'un accord. Si vous m'en laissez l'opportunité, je saurai me montrer persuasif. »
« Tu aurais pu me le dire en face, Andreya, chuchote-t-il à demi-mot, s'attirant le regard inquisiteur du cocher chargé de le conduire à la côte. Affaires de famille. Rien d'inquiétant pour votre sécurité, mon brave, achève-t-il. »
La première partie du voyage s'est déroulée sans accroc, contrairement à la seconde qui s'est érigée comme l'incarnation de l'épuisement. Les marins se sont définitivement montrés trop sociables et extravertis pour Mellios, qui a terminé sa première journée à bord du Pourfendeur, comme on l'appelle, avec des batteries sociales totalement à plat. Les difficultés ne se sont heureusement que limitées à ça, et l'archipel n'a de toute manière pas tardé à lui insuffler une vie nouvelle, un désir de tout apprendre.
En explorant une première île, le démon se rend rapidement compte que l'ouvrage lustorien qu'il a lu il y a quelques jours a dressé un portrait particulièrement réaliste de la vie sur ces îles. Fasciné par l'ouverture d'esprit et l'entreprise dont les citoyens font preuve ici lui rappellent à quel point sa Dremora natale est, en comparaison, extrêmement conservatrice. Le climat est lui aussi aux antipodes de ce dont il a l'habitude – plus chaud, plus ensoleillé, plus dégagé, et l'air y semble aussi plus pur. Il s'en remplit d'ailleurs les poumons avec félicité, requinqué par un tel changement de décor.
Toutefois conscient qu'il ne s'agit pas de vacances, bien qu'il compte définitivement s'amuser un peu plus tard, le représentant du Conglomérat Minier de Dremora a dédié la plupart de son séjour à l'obtention d'une audience avec la Reine de ces lieux afin de « discuter d'affaires commerciales qui développeront l'intimité Lusto-dremorienne. » S'il y a une chose que Mellios a rapidement appris, c'est que les âmes de cet archipel répondent bien plus favorablement dès lors qu'une proposition laisse planer l'ombre d'un sous-entendu.
Le grand jour venu, on le guide sur les lieux appropriés. Malle à la main, il patiente sagement, le torse légèrement bombé et moulé par la chemise noire épousant les détails de son agréable musculature. Lorsque son nom est annoncé, il remercie le serviteur d'un petit geste de la tête et passe le pas de deux grandes portes s'étant ouvertes à lui. Son regard azuré ne se perd pas, se pose immédiatement sur le prix : la voluptueuse Reine dont les courbes sont un appel au stupre. À cet instant, Mellios ne regrette pas de s'être réservé pour cette entrevue. Il épouse les parcelles de peau que la régente offre à la vue en s'avançant jusqu'à distance raisonnable, peinant à dissimuler son intérêt pour la beauté qui lui fait face. Il témoigne cependant de tout le respect que mérite une Reine et s'incline un instant, ne se redressant qu'après quelques secondes, comme l'usage le voulait chez lui.
« Quel délice de vous rencontrer, Majesté. Votre peuple n'a de cesse de chanter les louanges de vos traits, et je vois à présent à quel point c'est justifié. Vous êtes, en effet, une digne représentante de la Foi de votre royaume. Il marque une pause, plante ses iris dans ceux de Ruby avant de les rediriger sur sa malle. J'ai, ici, tous les plans et... instruments nécessaires à la négociation d'un accord. Si vous m'en laissez l'opportunité, je saurai me montrer persuasif. »