The Multiversity

[Chat Noir]

Ces toits, il les connaissait par cœur. Chat Noir les explorait comme ça depuis des années, depuis qu’il avait croisé le Gardien des Miraculous, et que ce dernier lui avait fait don du sien. Chat Noir s’arrêta sur le rebord d’un toit, observant les toits autour de lui.

« Pourquoi tu te déplaces aussi vite ? soupira Plagg. Tu dois faire tes cartons ! »

Adrien soupira sous son masque.

« Je te l’ai déjà dit, Plagg, je ne partirai pas avant d’avoir dit à Lady la vérité.
-  Les humains et leur amour… Je n’y ai jamais rien compris ! Qu’est-ce que ça t’apportera de lui dire ? »

Adrien ne répondit pas à la question de Plagg. Il examina plutôt son téléphone portable, où il avait donné rendez-vous à Ladybug sur un toit à telle heure. Il avait malheureusement du retard, car, en cherchant à partir de chez lui, il avait été alpagué par Madame Sancoeur, et il avait eu bien du mal à s’en débarrasser ! Il se concentra, et bondit dans les hauteurs en s’aidant de son bâton, qu’il étira au moment du saut. Jadis, un tel saut était assez difficile, mais Adrien avait grandi depuis. Il était expérimenté, et tournoya dans les airs, survolant ainsi le boulevard Raspail.  Cette ville, il la connaissait encore mieux qu’un chauffeur de taxi ! Il se rapprochait de la Tour Eiffel, et continua à sauter de toit en toit, se déplaçant parfois à quatre pattes pour aller plus vite.

Son père avait pris la décision de quitter Paris, de déménager pour le Japon. Un choix irrévocable qui faisait suite à un entretien qu’il avait eu avec les Morimoto. Adrien était assez intrigué de ce choix, car les affaires de la famille ne se portaient pas si mal. Cela revenait surtout à ce qu’il quitte Paris… Et Ladybug. Cette idée lui serra le cœur, et il continua à bondir, se rapprochant de la Tour Eiffel. Leur point de rencontre était un toit végétalisé situé en face de la Tour Eiffel, au début de la rue de l’Université. Chat Noir se déplaçait donc, jusqu’à rejoindre le toit végétalisé. Il se posa sur la pergola, et descendit en contrebas. Ils avaient trouvé ce petit nid il y a un certain temps. D’ici, ils étaient à côté de la Tour Eiffel, qui brillait joyeusement la nuit, et les appartements luxueux étaient souvent vides ici.

« Ma Lady ? Désolé d’être en retard, j’ai eu un imprévu, j’ai fait aussi vite que je pouvais ! » dit-il en sautant de la pergola pour rejoindre le toit.

[Ladybug]

« Tu ne penses pas qu’il faudrait se hâter ?  - questionna Tikki en voletant dans la chambre de Marinette – ce message avait l’air important ! »

L’intéressée soupira , se laissant aller en arrière sur sa chaise de bureau, un crayon  à papier entre ses doigts, le croquis d’une tenue de mode gribouillé sur son calepin. Elle remit sa chaise en place et repensa de nouveau au message qu’elle avait eu sur son yoyo magique. Peut-être que Tikki avait raison après tout ? Mais pourquoi lui avoir aussi envoyé un tel message ? Et puis, ce n’est pas comme si elle devait terminer ce croquis pour demain !  Que devait-elle donc faire ?  D’un côté Papillon avait été très calme ces derniers temps…de quoi pouvait-il bien vouloir lui parler ? Elle soupira de nouveau avant de reposer son crayon près de sa feuille de croquis.

« Bien Tikki, mais tu sais, je n’attends rien de cet égocentrique de Chat Noir ! »

Marinette se leva de son siège et clama la phrase magique – Tikki ! Transformes moi – avant de filer par les toits de Paris. Son yoyo magique lui servant de moyen de transport, il parvenait à s’accrocher à n’importe quelle surface, permettant à l’héroïne Ladybug de voyager en se balançant dans tout Paris.  Elle arriva au lieu de rendez-vous  où il n’y avait encore personne et commença à pester :

« Chat Noir, le jour où tu ne seras pas en retard ce sera un mi…. »

Il arrivait, et avec une excuse en plus ! Bon elle ne connaissait pas sa véritable identité, pour leur propre sécurité, donc, elle ne pouvait pas jouer de ce côté-ci. Posant une main sur une de ses hanches, elle regarda le porteur du miraculous de la destruction :

« Alors Chaton ? De quoi voulais tu me parler ? C’est que je suis aussi très occupée ! »

Mais ce que Ladybug ne savait pas c’était que son travail de design allait bientôt passer au second plan…

[Chat Noir]

En la voyant, Adrien déglutit lentement. Oh, comme elle était belle ! Il l’avait toujours su, bien sûr, mais, ce soir, à l’idée que ce soit leur dernière fois ensemble, il sentait son cœur se contracter. Elle se retourna vers lui, et lui demanda ce qu’il attendait. S’ils étaient proches, Adrien savait qu’il n’avait en soi aucune chance avec Ladybug. Elle aimait quelqu’un d’autre, il le savait. Alors, depuis ces derniers temps, leur relation était devenue de plus en plus « professionnelle », a fortiori depuis que Maître Fu avait libéré d’autres Miraculous. Avant, ils n’étaient que deux, seulement eux deux, et maintenant, les rangs avaient grossi. Il se massa l’arrière du crâne en baissant la tête, et soupira.

« Je… Je ne vais pas te prendre beaucoup de temps, ma Lady. »

Il se rapprocha d’elle, et posa ses deux mains sur le rebord du balcon, observant la Tour Eiffel qui s’illuminait dans la nuit.

« Ça fait depuis des années qu’on se bat ensemble, Lady… Parfois, j’aimerai revivre en arrière, retrouver notre insouciance… »

Des propos bien défaitistes, d’autant que Chat Noir restait encore jeune ; il n’avait même pas la vingtaine ! Il se retourna vers elle, et lui sourit. D’habitude, il était enjoué, provocateur, masquant ses sentiments derrière l’assurance du jeune bourgeois et la certitude que rien ne pouvait l’atteindre. Même sans voir ses yeux avec son masque, on pouvait sentir qu’il se passait quelque chose d’anormal, d’inhabituel. Il la regarda encore, et essaya de parler :

« Je… Je… »

Chat Noir se racla la gorge, et se retourna.

« J’ai un chat dans la gorge ! C’est un comble, non ?! » s’exclama-t-il avec une petite pince de rire, mais sans humour.

Chat Noir lui avait tourné le dos, estimant que c’était plus simple comme ça. Sa main se crispa alors, et il posa son autre main sur son masque.

« Je suis venu te dire que je m’en vais…, fit-il alors, plagiant involontairement ou non Serge Gainsbourg. Père part au Japon de manière définitive, et je suis tenu de le suivre. Alors, je voulais te le dire… Enfin, je veux te le dire depuis des semaines, mais… »

Chat Noir haussa les épaules. Il avait retiré son masque, qu’il tenait dans sa main.

« Et… Et… Je voulais aussi que tu saches… »

Adrien soupira encore. Ce n’était que trois petits mots, mais ils étaient si durs à prononcer ! Il se pinça les lèvres. Adrien se retourna alors, et ferma les yeux. Il avait la bouche serrée et les joues gonflées, comme s’il était en apnée.

« Je m’appelle Adrien Agreste, et je voulais que tu le saches, Lady… Que tu puisses au moins mettre un nom sur ton partenaire de lutte contre le crime. Euh… Voilà… »

Il remit alors son masque, et se retourna, puis grimpa sur le rebord. Pourquoi lui dire la suite ? Ça ne servirait à rien, à rien d’autre que créer de la peine inutile, autant pour lui que pour elle.

*J’espère que tu te porteras bien, ma Lady, ton fidèle Chaton ne sera plus là pour t’aider…*

[Ladybug]

« Chat Noir qu’est ce qui t’arr… »

Mais elle le comprit bien rapidement ce qui lui arrivait. Il était en train de lui faire ses adieux ! Il lui annonçait qu’il allait devoir déménager au Japon, jamais il ne pourrait protéger Paris en étant aussi loin ! Mais Ladybug avait déjà une idée en tête d’une personne pouvant convenir comme prochain porteur du Miraculous de la destruction, une personne, qui elle le savait, se montrerait digne ! Mais Chat Noir allait également lui manquer, elle lui avait dit qu’elle était amoureuse de quelqu’un d’autre, cela n’empêchait pas qu’elle éprouvait néanmoins quelques sentiments pour lui. Des sentiments qui l’avait fait douter sur son premier amour également…Elle le regardait donc et approcha sa main pour la poser contre son dos mais il se retourna avant, son masque dans sa main.

« A…Adr…Adrien… »

Chat Noir n’était autre qu’’Adrien Agreste ! Le garçon ou plutôt maintenant le jeune homme qu’elle aimait depuis toute ces années ! Et…elle allait le perdre ? Elle allait perdre l’homme qu’elle aimait et en plus de cela son partenaire ? Non ce n’était pas une chose envisageable ! Mais à présent qu’elle connaissait sa véritable identité, Ladybug ou plutôt dans ce cas Marinette était complétement paralysée comme à chaque fois qu’elle se retrouvait devant lui.

« J…Je…Je… »

Elle devait agir et vite ! Avant qu’il ne parte et qu’elle ne le revoit plus jamais ! Serrant ses poings, des larmes se mirent à couler le long de ses joues. Des larmes qu’elle refusait de retenir.  Elle tendit la main et attrapa la « queue » formée par la ceinture en cuir de Chat Noir.

« Je t’aimes Adrien, je t’ai toujours aimé ! Ne…ne me laisse pas seule ! »

Après toutes ces années, elle lui avait enfin dit ! Mais à quel prix ! Elle le regardait, lâchant sa ceinture en cuir et se recula d’un pas.

« Détransformation. »

L’habit de super héroïne disparue ne laissant que la Lycéenne face au regard de Chat Noir. Sa camarade de classe qui avait su l’aider à être un peu plus « autoritaire » envers son propre père.

« Marinette ! Tu…vous ne devez pas connaître vos identités ! » s’exclama Tikki en remarquant ce qui se passait en cet instant.

« Ce ..ce n’est pas grave Tikki, il…il avait aussi le droit de savoir qui est…Ladybug… »

[Chat Noir]

Ils n’avaient jamais pensé à révéler leurs identités secrètes. À bien y réfléchir, cela semblait un peu idiot, mais, dans son esprit de jeune adolescent, c’était aussi une marque de confiance. Il n’avait jamais eu envie de savoir qui était vraiment Ladybug, il aimait juste l’idée d’être avec elle… Et peut-être bien qu’au fond, il aimait conserver cette part de mystère en lui, se dire que Ladybug pouvait être n’importe qui. Savoir qui elle était vraiment, est-ce que cela ne reviendrait pas à briser un peu le mythe ? Ladybug ne serait plus éternelle ou intemporelle. Jadis, ce type de raisonnement avait pu lui sembler très intelligent, mais, à la perspective de quitter la France, il ne pouvait que se reprocher son erreur. Chat Noir ne voulait pas voir les yeux de Ladybug, il savait qu’elle aimait quelqu’un d’autre, elle le lui avait dit. Il voulait juste se libérer d’un poids, et s’apprêtait à sauter… Quand Ladybug l’attrapa par la queue.

Surpris, Adrien se retourna… Et écarquilla les yeux quand Ladybug se détransforma.

Il vit qu’il l’avait fait pleurer, et savoir cela lui déchira le cœur plus qu’il n’aurait pu l’imaginer. Mais, elle… Sous ce masque, il connaissait ce visage ! La tenue de Ladybug disparut, et il vit la silhouette douce et maladroite de « Miss-Catastrophe », celle qui avait déclenché une énorme bombe gazeuse lors d’un TP de chimie en se trompant dans le dosage… Celle qu’il avait vu renverser des livres à la bibliothèque près de lui.

« Ma… Marinette ? »

Adrien redescendit du rebord, et se rapprocha d’elle, surpris. Puis il réalisa alors que Ladybug avait dit qu’elle l’aimait. Tout devenait un peu confus dans sa tête.

« Alors, quand tu disais que tu aimais quelqu’un d’autre, tu… Tu parlais de… Oh… »

Les yeux d’Adrien s’écarquillèrent sous la surprise, et il se rapprocha d’elle. Chat Noir sourit alors, et promena sa main gantée sur la joue de Marinette, nettoyant du pouce l’une de ses larmes.

« Je refuse de faire pleurer ma Lady, tu sais… »

Il pensait se sentir mal, mais… À vrai dire, c’était curieux, car il ressentait tout l’inverse ! C’était comme si un énorme poids s’était retiré de ses épaules. Il enlaça alors Marinette, la serrant fort contre lui… Et se mit ensuite à rire doucement.

« Quel idiot… Je n’aurai jamais pu imaginer que tu puisses être ma Lady… Je veux dire, à chaque fois qu’on se voit, tu trembles comme une feuille, je m’étais même demandé à un moment si je n’étais pas effrayant… Tu réalises que j’ai été jaloux de moi-même ? Je me suis demandé tellement de fois qui pouvait être l’homme qui a ravi le cœur de ma Lady… Et, en fait, c’est moi, haha ! »

Chat Noir se réfugiait toujours derrière l’humour, mais ses joues étaient rouges. Tout ça était assez perturbant. Il tait comme un personnage dans un film à mystère, quand il apprenait à la toute-fin la dernière clef, le dernier élément de l’intrigue qui permettait de faire comprendre toutes les scènes. Dans sa tête, beaucoup de scènes redéfilaient, et tous les éléments mystérieux lui semblaient désormais logiques. Au fond, il avait toujours soupçonné que Ladybug soit proche de son collège, vu qu’ils se retrouvaient souvent rapidement ne même temps sur les mêmes lieux et les mêmes scènes.

« Ne sois pas si sourcilleuse sur le règlement, signala de son côté Plagg à Tikki. Ces humains sont si fatigants avec leurs sentiments amoureux, et il me cassait les oreilles à chercher l’amant de ta porteuse. Il m’empêchait même de dormir en cherchant sur Internet les clubs de fans de Ladybug, et de qui elle pouvait être amoureuse ! Au moins, maintenant, je vais pouvoir enfin finir mes siestes… »

[Ladybug]

Marinette ne savait plus où donner de la tête. Tout ce temps elle avait trouvé Chat Noir arrogant, fatiguant avec ses blagues et il s’agissait du garçon qu’elle aimait le plus au monde ! Le monde pouvait parfois nous jouer de sale tour ! Elle se figea quand il vint essuyer ses larmes et bafouilla à moitié quand il la serra dans ses bras. C’était un rêve qui devenait réalité ! Et en plus de cela, ils partageaient un secret et un objectif commun ! Qui aurait pu croire cela !

« Et…Et moi je n’aurais jamais pu croire que derrière le Chat Noir énervant pouvait se trouver Adrien Agreste ! – elle rit nerveusement – Je…Je t’ai si mal parlé par le passé, je…je suis désolée Chaton…Mais …tu aimes Ladybug, est ce que…est ce que tu m’aimes moi comme j’aime ta vraie identité ? »

Elle le regardait, les yeux brillants de larmes et d’espoir. Après tout, il était fortement possible qu’il n’aime QUE Ladybug et pas la personne qui se cachait derrière le masque ! Décidemment ces identités secrètes rendaient le tout très compliqué !

« Je dois dire que tu as raison Plagg ! Et puis tu pourras manger plus de tes fromages aussi ! – elle se mis à tourner autours de Marinette et de Chat Noir – ne vous posez pas de questions tous les deux, vous vous aimez ! Et ce n’est pas la première fois que les porteurs de vos miraculous sont ensembles ! »

« Tikki… »

Marinette souria à son Kwami avant de reporter son attention vers Adrien qui était toujours en Chat Noir. Ses mains se relevèrent pour se poser doucement contre ses joues et elle attira son visage vers le sien, l’embrassant.

« Je refuse à présent de vraiment perdre mon coéquipier ! – Elle le regarda – veux tu que je redevienne ta Ladybug mon chaton ? »

Une chose était sûre, elle était bien moins timide envers Adrien à présent qu’elle savait qu’il était également Chat Noir !

[Chat Noir]

Adrien était en train de faire n’importe quoi. Était-ce vraiment le moment de se rapprocher de sa Lady, alors qu’il allait partir ? Mais, dans son esprit fiévreux d’adolescent, il se disait qu’il aurait plein de moyens de rester près d’elle. Avec Internet, les distances se raccourcissaient, et il y avait après tout plein de couples qui vivaient à distance, puis se réunissaient ensuite. Dès qu’Adrien serait majeur et financièrement indépendant, il pourrait retourner vivre en France. Il pouvait aussi revenir lors des vacances. Alors, pourquoi lui dire adieu ? La seule idée de la quitter lui était insupportable. Il rougit quand elle lui signala qu’elle ne pouvait pas croire que « l’énervant » Chat Noir pouvait être Adrien Agreste. Tout comme elle perdant ses moyens quand elle était face à lui, lui perdait ses moyens face à elle. La maladresse de Marinette répondait à l’arrogance insolente de Chat Noir, deux manières maladroites d’exprimer un même amour jugé impossible… Quel idiot !

Il ne savait plus quoi dire quand elle l’embrassa. Le baiser le surprit, par sa douceur, mais, quand Marinette le rompit, il en sentit aussi de la frustration. Elle lui indiqua alors qu’elle pouvait redevenir Ladybug s’il le souhaitait… Sa réaction fut assez rapide.

Adrien l’embrassa en retour, posant sa main sur ses cheveux, et l’autre sur le milieu de son dos. Il ne faisait pas attention aux Kwamis qui leur parlaient, et fit cette fois durer le baiser. Ce ne fut pas un simple frottement de lèvres, mais un simple baiser. Il maintint sa bouche contre la sienne, yeux clos, et se laissa absorber. Sa main se serra sur ses cheveux.  Adrien ne glissa pas sa langue, il voulait simplement profiter du contact de sa partenaire, de son corps délicieux, de ses bouches magnifiques, de sa présence… Lui témoigner son amour, tout simplement !

« Tu es Ladybug, Marinette, glissa-t-il après ce baiser, sur un ton inhabituellement sérieux pour Chat Noir. Tout ce temps, c’est toi que j’ai aimé… Sans Marinette, Ladybug n’aurait jamais été mon idole. »

Il inspira lentement, avant de poursuivre, en la regardant dans les yeux :

« Je t’aime, Marinette. »

Il l’enlaça alors, la maintenant contre lui… Avec tendresse et amour. Sa queue caudale s’était également déplacée pour s’enrouler autour de la taille de Marinette, et on pouvait commencer à ressentir, sous la combinaison de latex, les vibrations de plaisir du corps de Chat Noir. Chaton… Ronronnait !

« Et je ne savais pas que j’étais énervant… Je pense que je voulais juste me faire remarquer de toi… Un peu comme ma Miss-Catastrophe, non ? »

[Ladybug]

Marinette n’en croyait pas ses yeux ! Il l’embrassait en retour ! Et quelles lèvres ! Elles étaient si douces...Elle avait littéralement l’impression de fondre contre lui ! Il l’appela de nouveau « Miss-Catastrophe » et elle fit la moue :

« H.hey ! Je…Je suis juste un peu hem…maladroite ? »

Dit-elle avec ce fameux charme qui lui était propre. Mais Adrien avait raison sur un point : elle n’avait pas besoin de se transformer en Ladybug, elle était Ladybug ! Et il ne lui avait jamais caché qu’il aimait l’héroïne et de ce fait, la personne qui se trouvait sous le masque.  Et dire qu’à une époque, elle était tombée amoureuse de Chat Noir ! Si elle avait su qu’il s’agissait de son cher Adrien…Elle posa ses mains derrière son dos et l’enlaça à son tour, sentant le corps de Chat Noir vibrait subitement mais également une …queue de chat venant s’enrouler autour de sa taille !

« Chaton…tu…tu ronronnes ! – elle se décala légèrement afin de le regarder, venant gratouiller le dessous du menton – un vrai petit chat ! Même ta ceinture est devenue une vraie queue de chat ! »

Une belle queue noire où Ladybug laissa filer sa main dessus avant de s’approcher de nouveau du porteur du miraculous et de l’embrasser, lèvres contre lèvres, corps contre corps. Pourtant elle se déplaça à nouveau et baissa la tête, des larmes coulants :

« Mais…mais tu vas partir, tu vas partir loin d’ici…comment …comment je vais faire moi ? Comment je vais faire pour faire face à Papillon ? Comment je saurais que le prochain Chat Noir sera aussi…doué que toi ? »

Car oui, si Adrien Agreste partait de Paris, le miraculous de la destruction devait avoir un nouveau porteur. Et sur le coup, c’était un destin inconcevable pour Marinette !

[Chat Noir]

Les lèvres de Marinette balayaient tout le reste, faisant plonger Adrien dans un océan d’insouciance et de confiance. Il sourit doucement, sur le coin des lèvres, son petit sourire de provocateur, quand Marinette s’empourpra en se rappelant ce surnom qu’elle devait détester. Mais elle retrouva très vite son naturel en lui grattouillant le menton, ce qui fit remuer les oreilles de Chat Noir. Il frémit ensuite quand elle caressa sa queue, et il sourit ensuite.

« Oui, il ne me manque plus que les moustaches de chat… Mais je crois que ça ne m’irait pas ! »

Il rajouta ensuite, quand Marinette continua à caresser sa queue :

« Ma ceinture a toujours été une queue, il fallait juste que j’en prenne conscience. »

Ils s’embrassèrent ensuite, mais ce second baiser sonnait comme la fin du rêve, de la surprise. Adrien vit les beaux yeux de Marinette s’embuer, elle retenait ses larmes, semblant prendre conscience qu’elle allait perdre son Chaton, qu’elle allait se retrouver seule contre Papillon… Et qu’Adrien allait devoir rendre son Miraculous.

« Ne sois pas si pressé de me remplacer, ma Lady, je serai toujours ton Chaton ! » fanfaronna-t-il.

Il se tut ensuite, et adopta un ton plus sérieux :

« On pourra toujours rester en contact, tu sais… Je compte revenir dès que je serai majeur, si on ne revient pas avant. Honnêtement, je ne comprends pas trop pourquoi mon père veut aller là-bas. Peut-être que Maître Fu pourra conserver le Miraculous jusqu’à mon retour ? Je pense qu’on devrait aller le voir… »

Adrien n’avait pas envie d’arrêter d’être un super-héros, et laisser seule Ladybug, voilà qui lui faisait le plus mal. Certes, il y avait d’autres porteurs, mais Ladybug et Chat Noir restaient les piliers de leur équipe. Papillon était un ennemi redoutable, qu’ils avaient toujours réussi à battre, mais non sans mal. Sentant un afflux d’émotions le traverser, Adrien ferma les yeux en soupirant, et se retourna, poings serrés. Il se retourna ensuite, et enlaça alors Marinette, la prenant dans ses bras.

« Je t’aime, Marinette. Je m’étais souvent demandé si ce que je ressentais pour ma Lady n’était qu’une amourette d’enfants, mais… Maintenant que je suis sur le point de m’éloigner de toi, je le réalise, et, même si c’est cliché de le dire, tu es celle que j’aimerai toujours. »

Il fallait être un adolescent un peu naïf pour dire ça… Mais, après tout, Adrien était justement un adolescent ! Il caressa doucement le visage de Marinette, et l’embrassa encore.

« Je veux que cette nuit soit pour nous, Marinette… Qu’on s’en rappelle… Je reviendrai à Paris à chaque fois, tu sais. Il faut 12 heures pour aller de Tokyo à Paris. Mon père a l’avantage d’avoir un jet, donc je reviendrai très souvent. Je ne peux pas me passer de toi, tu sais. »

Adrien se pinça ensuite les lèvres, l’observant encore. L’afflux d’émotions le perturbait un peu, et il sentait une sourde excitation naître en lui. Sans même qu’il ne le réalise, il était en train d’avoir une belle érection, nettement visible à travers sa combinaison moulante…

[Ladybug]

Marinette écoutait Adrien, se calmant progressivement. Oui ils avaient toujours moyen de se parler et il ne lui faudrait que 12 heures de vol pour revenir à Paris mais c’était bien trop long ! Si un ennemi arrivait, Chat Noir ne serait jamais là à temps ! Les yeux de Ladybug s’arrondir subitement, comme si une révélation venait de lui être faite !

« Cosmocat ! Je te préparerais assez pour que tu puisses devenir Cosmocat et revenir rapidement sur Paris en cas de besoin ! »

Voilà la solution ! Avec cette transformation, Adrien, ou plutôt Chat Noir pourra faire un aller -retour Tokyo Paris en moins de temps qu’il faudra pour le dire ! Pourquoi n’y avait-elle pas songé plus tôt ? Mais il n’empêchait que le reste du temps et pour ne pas éveillez trop les soupçons, il devra rester au Japon. La séparation était certes moins importante mais toujours présente. Elle se serra à lui, le cœur soulagé.

« Je veux profiter de cette nuit avec toi mon Chaton… »

Et il semblerait que lui aussi ! Collée à lui, elle n’eut aucun mal à sentir un renflement au niveau de sa cuisse et une main curieuse vint caresser la bosse qui venait de s’être formée.  La combinaison en latex lui permettait sans souci de sentir toute sa forme sous ses doigts, le rouge vint rapidement coloré ses joues, après tout, c’était la première fois qu’elle le touchait d’une manière si…intime ! Et si…et si miss catastrophe faisait son « apparition » ? Songeant à cela, elle retira sa main et se recula d’un pas, le visage baissé :

« Et si …et si je gaffais ? Je suis Miss Catastrophe je pourrais…je pourrais foutre tout en l’air et ruinée notre dernière nuit avant ton départ… »

Marinette, Marinette…Toujours à avoir ce fameux manque de confiance…

[Chat Noir]

Marinette lui rappela qu’il avait une forme lui permettant de voyager dans l’espace : Astro Chat ! Adrien écarquilla les yeux, en se sentant du coup un peu idiot de ne pas y avoir pensé plus tôt. Elle-même pouvait d’ailleurs aussi se transformer en « Cosmo Bug », ce qui leur permettait de voyager dans l’espace. Cela soulagea un peu le cœur d’Adrien, même s’il allait devoir faire l’impasse sur toutes les fois où lui et Marinette s’absentaient des cours pour aller sauver la ville des plans machiavéliques de Papillon ! Enfin, il se consolait en disant qu’il pourrait envoyer plein de photos du Japon à Marinette. Mine de rien, le Japon restait un pays magnifique. Enfin, pour l’heure, une pensée s’imposait surtout en lui, gommant tout le reste, se matérialisant par cette bosse qui déformait sa combinaison moulante. Il rougit également quand il sentit les délicats doigts de Marinette toucher sa combinaison, à l’emplacement de son sexe en érection.

« Je… Euh… Hmmm… »

Il faisait très chaud, d’un coup ! Marinette était inquiète, et elle se recula, en lui faisant part de ses inquiétudes. Adrien lui attrapa alors le poignet, et releva la tête. Sa main caressa le visage de Marinette, et son pouce glissa sur ses lèvres, la griffant très légèrement.

« Miss-Catastrophe n’a jamais existé, Marinette. La seule personne que je connaisse, c’est ma Lady, celle qui sauve les autres, qui n’a peur de rien, celle qui me donne des ordres et qui me rabroue quand je lui fais des blagues nulles. »

Adrien sourit alors, mais il était conscient qu’il devait dire clairement les choses.

« Marinette, je… Hmmm… En fait, tu sais, je suis nerveux, moi aussi. Tu sais, je… Euh… Je ne l’ai… Enfin, je, euh… »

Adrien rougit jusqu’aux oreilles, nerveux à l’idée d’avouer qu’il était inexpérimenté… Un puceau !

« Je me suis toujours préservé… Pour toi… » glissa-t-il d’une petite voix en détournant le regard.

Oh, il s’était déjà masturbé, évidemment, mais il n’avait jamais été autant gêné ! De plus, il ne lui avait jamais semblé que son sexe était aussi gros ! Est-ce que cela venait du fait qu’il était en érection sous sa forme de Miraculous ? Quand il y pensait le soir, il revoyait souvent les fesses de sa Ladybug, et si, dans ses songes, il pouvait s’imaginer la prendre comme jamais, quand il était Chat Noir, il n’avait jamais ressenti d’érection. En même temps, lui et Ladybug se retrouvaient souvent pour combattre des criminels ou des séides de Papillon, l’adrénaline fournissait un excellent substitut à l’excitation sexuelle ! Mais là, il n’y avait plus d’ennemis, plus d’excuses.

« Enfin, je… Euh… Désolé, je ne sais pas comment te dire ça, Marinette, mais… Enfin, tu me plais beaucoup… Mais je comprendrais que tu… Enfin, on peut prendre notre temps, après tout, on vient juste de se déclarer nos sentiments, c’est quand même beaucoup d’un coup, haha ! »

[Ladybug]

Marinette resta un instant sans voix : Adrien, son Adrien, s’était réservé pour elle ? Il n’avait donc jamais été avec une autre fille ? C’était là un aveu des plus merveilleux ! Et son regard plein d’incertitude laissa place à ce fameux regard déterminé qui la caractérisait tant. Oh non, elle n’allait pas laisser ses doutes lui pourrirent cette soirée qui s’annonçait tout simplement magique ! Et puis, elle aussi avait rêvé de ce moment. Elle l’avait imaginé plusieurs fois, seule dans sa chambre…Hors de question de se laisser abattre !

« Tu…Tu as raison Adrien ! Il ne faut pas se laisser abattre ! Nous ne sommes plus des enfants !  Tikki ! Transforme-moi ! »

Marinette faisait de nouveau place à Ladybug et cette fois-ci sa tenue était légèrement différente. Elle était même plus moulante et une fermeture éclaire permettait de l’ouvrir par l’avant.  Ladybug se saisit de son yoyo magique et le lança sur Chat Noir afin de l’attraper et de l’attirer vers elle, son visage à quelques centimètres du sien.

« Ce soir, mon Chaton, c’est notre soirée ! Mais pas ici ! »

Et sans lui laisser le temps de dire quoi que ce soit, elle le prit dans ses bras, comme l’avait déjà fait sans savoir que c’était lui, avant de partir grâce à son yoyo magique. L’endroit était rempli d’appartement vide et un de ces derniers avait justement une fenêtre ouverte. Ni une, ni deux, Ladybug s’y dirigea et, qui sait si cela était réellement dû à de la maladresse, termina sur le lit entièrement « saucissonné » avec ChatNoir, les fils de son yoyo s’emmêlant entre leurs deux corps, venant les serrer l’un contre l’autre.

« Hem heu…Oups ? A..Attend laisse moi juste…»

Elle essaya de se défaire, ne faisant que plus frotter son corps contre celui de son partenaire…

[Chat Noir]

Adrien soupira lentement quand il vit Marinette reprendre sa forme de Ladybug… Signe évident qu’elle ne se formalisait pas de son érection, au contraire ! Adrien sentit un mélange curieux et indescriptible le saisir. Il y avait bien sûr le désir qu’il ressentait pour Marinette, et qui crut encore quand il la vit reprendre sa forme de Ladybug… Mais aussi de la nervosité, et qui croissait également au fur et à mesure que la suite se profilait. Serait-il à la hauteur ? Dieu, il était si excité ! Et, même si sa verge lui faisait mal comme jamais, Adrien avait le souffle coupé en l’observant. Il put voir que la combinaison de Ladybug lui semblait encore plus sensuelle que jamais ! Il en déglutit lentement, sans savoir si c’était lui qui rêvait ou non.

Elle ne lui laissa alors pas le choix, et jeta sur lui un yoyo, son arme de combat. Adrien sentit alors le filon rouge s’enrouler autour de ses reins, puis se rétracter. On avait beau dire, Marinette était quand même bien plus libre et affirmée quand elle était Ladybug ! Il voyait le regard de la jeune femme pétiller alors qu’elle lui annonça qu’il était à elle, et que cette soirée serait la sienne.

« Oh, ma Lady… Chat Noir n’a toujours existé que pour vous servir ! » parvînt-il à asséner, avec une forte excitation.

Le reste suivit assez rapidement. Ladybug l’attrapa, et s’extirpa du toit-terrasse en bondissant vers un proche balcon. La porte-fenêtre de l’immeuble s’entrouvrir sans protester, et, en moins de temps qu’il n’en fallut pour écrire cette phrase, Ladybug et Chat Noir se retrouvèrent enroulés l’un à l’autre sur un grand lit vide. Adrien soupira doucement, se retrouvant au-dessus de sa partenaire, et frissonna lentement.

Le filon rouge les reliait, et Ladybug se trémoussa sous lui, cherchant à attraper le yoyo pour rétracter le filin.

« Ma Lady… »

Adrien l’embrassa alors, coupant court aux hésitations de Ladybug. Son sexe tendu formait à ce moment une magnifique bosse entre ses cuisses.

« Il est trop tard pour te défaire de moi, Marinette. Je t’aime… »

Souriant doucement, il n’envisageait pas de s’éloigner d’elle, ni de défaire leur lien. Oh que non ! Frémissant et ronronnant, toute sa combinaison vibrait. Il embrassa encore Ladybug, et caressa l’une de ses hanches.

« Tu es tellement belle, Marinette… »

Il se frotta contre elle, et déplaça sa main, qu’il posa sur l’une de ses fesses. Chat Noir appuya dessus, et attrapa la fermeture Éclair du costume de Ladybug, puis l’ouvrit jusqu’au commencement de ses seins.

« Tu m’as l’air d’avoir très chaud, ma Lady… Votre fidèle chaton peut-il y faire quelque chose ? »

[Ladybug]

Ils étaient saucissonnés l’un contre l’autre, Marinette avait bien essayé d’atteindre son yoyo et de rétracter le fil rouge mais comme son habitude, son cher partenaire n’en faisait qu’à sa tête ! Toujours à vouloir faire son intéressant ! Mais c’était là aussi ce qui faisait tout son charme ! Elle continua à tenter d’atteindre son yoyo avant d’être « honteusement » arrêté par les lèvres de Chat Noir ! A ce contact, Ladybug écarquilla les yeux un bref instant avant de les fermer et de répondre avec passion à ce baiser si particulier.

« Je…Je t’aime Adrien… »

Et elle l’embrassa à nouveau, frissonnante sous lui dû à ce fameux état d’excitation. Et puis…Il se mis à ronronner et à vibrer ! Mais ce n’était pas qu’une partie de son corps, tout le corps du porteur du miraculous de la destruction vibrait ! C’était à la fois apaisant et…excitant ! Ladybug ne put retenir un long soupir, d’autant plus qu’elle était bien incapable de se défaire de ces douces vibrations ! Et ses frottements…Elle pouvait sentir son sexe à travers sa combinaison de latex frottait contre elle, ils n’étaient pas en contact direct mais elle avait l’impression que c’était bel et bien le cas.

« Haa…Ou…Ouvre plus… »

Il devait ouvrir plus son costume ! Son corps était déjà tout en sueur et ce n’était que le début ! Et il continuait encore à ronronner, son corps collé au sien, aucune partie sensible n’était épargné, notamment son clitoris…

« Ch..Chaton si…si tu continues à ron…à ronronner je… »

Mais c’était bien trop pour Marinette qui attrapant le visage de son compagnon, l’embrassa tout en étouffant un long gémissement entre ses lèvres,  son corps tremblant de plaisir sous lui…

[Chat Noir]

Si Adrien était nerveux, c’était aussi le cas de Marinette ! Fort heureusement, il commençait à se détendre… Tout en étant paradoxalement très nerveux ! Il avait peur de ne pas être à la hauteur, mais était tellement excité à l’idée de savoir que Marinette partageait ses sentiments à son égard que rien de tout ça n’avait d’importance. Il ronronnait comme jamais auparavant. Généralement, quand Ladybug lui grattouillait le menton, Adrien sentait ses poils se hérisser, et il frissonnait brièvement, mais là… C’était une vraie petite turbine ! Ses doigts vibraient doucement contre Marinette. Ce n’était pas désagréable, même pour lui, car il conservait le contrôle de ses membres. Rien à voir avec les frissons intenses qu’on pouvait par exemple ressentir sous l’effet du froid. Ici, les vibrations étaient plus modérées, mais il n’avait pas encore conscience (ou pas totalement) que cela pouvait aussi transformer sa verge en vibromasseur… Et que, même s’il ne pénétrait pas encore Marinette à proprement parler, il restait tout de même suffisamment proche d’elle pour la mettre dans l’embarras. En temps normal, cela aurait pu le gêner, mais, en l’occurrence, ce fut surtout un sourire coquin qui traversa ses lèvres… Le sourire mutin de Chat Noir quand il était sûr de lui.

« Ma Lady n’arrive plus à finir ses phrases… La nervosité de Marinette mélangée à la hardiesse de Ladybug… »

Elle implorait qu’il ouvre davantage… Mais ouvrir quoi ? Son costume ? Le sien ? Il avait sa main sur la fermeture Éclair de sa combinaison, et répondit à son baiser en tirant encore sur la fermeture. Sa main gantée relâcha alors la fermeture, et il pressa sa main sur son sein, le comprimant à travers la combinaison rouge de Marinette. Elle lui mordilla la lèvre, et il frémit à ce contact. Sa queue poilue remua encore, et vibra en s’enroulant autour de la taille de Ladybug, contribuant à les resserrer. Son gant radoucit ses griffes, qui avaient jailli sous l’excitation, et qui frottèrent sur le sein de Marinette. Il jouait avec elle, et la sentait se tortiller sur place. Lui aussi avait chaud, bien sûr, mais ce n’était pas une chaleur désagréable. Ils s’embrassèrent de fait assez longuement, leurs langues jouant ensemble. Chat Noir avait une langue râpeuse, collante, qui permettait à leurs langues de s’unir, se décollant dans des claquements sonores qui, d’un point de vue externe, auraient pu être assez sonores.

Chat Noir soupira doucement, et déplaça sa main du sein de Marinette pour caresser son sexe. La combinaison de Ladybug était encore là, et il sourit en sentant combien elle était humide. Il caressa donc cette zone, la combinaison moulante de Ladybug ne lui offrant plus aucune protection contre les doigts inquisiteurs d’Adrien… Et naturellement vibrants.

« Laisse ton Chaton te faire plaisir, ma Lady… Offre-moi ton premier orgasme ! »

[Ladybug]

Marinette vivait un rêve éveillé, ses sens étaient tout chamboulés mais elle n’allait nullement s’en plaindre ! Elle tremblait contre le garçon, ou plutôt à présent le jeune homme qu’elle avait toujours admiré et aimé ! Apprendre qu’il était son partenaire de longue date fut comme une délivrance pour elle et surtout une très bonne surprise ! Elle l’embrassait, sentant la langue râpeuse de Chat Noir contre la sienne, et notamment son corps vibrant contre elle. Des vibrations qui eurent tôt fait d’avoir certains effets sur elle, en particulier celui de lui faire perdre ses moyens. Mais le coup de grâce vint quand Adrien vient poser sa main toute vibrante contre son sexe.

« H…haa Ad…Adrien !! »

Comment ignorer ces vibrations ? C’était tout bonnement impossible ! Elle se mordilla la lèvre, tentant bien de retenir ses gémissements, ses joues complétement rougies mais le plaisir était trop fort. Ladybug se mis à gémir et à trembler sous les doigts vibrants de son partenaire. Et elle lui offrit ce qu’il demanda, ou plutôt lui ordonna. Son premier orgasme. Son corps entier se tendit et un long gémissement de plaisir s’échappa de ses lèvres. Quand elle revint à la raison, elle cligna des yeux en regardant Adrien dont les yeux devaient pétiller de fierté et ses joues devinrent encore plus rouge et elle détourna un instant son visage. Et si elle l’aurait pu, elle l’aurait également caché dans ses mains.

« N….ne… »

Ne quoi ? Ne me regarde pas ? Comme s’il n’allait pas le faire ! Elle venait de lui offrir un magnifique spectacle en ayant un premier orgasme ! Et ses jambes étaient encore toute tremblantes même ! Une vibration particulière qui n’avait pas dû échapper à Chat Noir ! Ladybug réussi néanmoins à regarder de nouveau son Chaton et fronça subitement les sourcils.

« A…Attend voir toi ! Détransformation ! »

Les liens qui les serraient s’effacèrent comme par magie, laissant aux deux jeunes tourtereaux le plaisir de pouvoir se mouvoir à leur guise. Mais à peine son yoyo magique et son fil furent retiré que Marinette revêtit immédiatement son costume de Ladybug et vint retourner leur position, se retrouvant par un mouvement de rein et de bassin à califourchon sur Chat Noir. Elle caressa sa combinaison et l’ouvrit à son tour, le caressant. Ce dernier n’avait toutefois pas cessé ses vibrations et elle soupirait doucement en sentant son sexe vibrant doucement contre le sien.

« Tes ronronnements…sont…redoutables mon Chaton ! »

Et elle n’avait encore rien vu !

[Chat Noir]

Avec sa capacité vibrante, Adrien pouvait se transformer en un redoutable amant ! Cela, il le devait à sa combinaison ! Tout comme Ladybug, sa tenue super-héroïque était une tenue améliorée, qui était responsable de sa transformation féline. Alors, son doigt continuait à s’activer, rejoint rapidement par d’autres. Serré à son amante, il n’avait assurément aucune envie de partir de là… Oh que non ! Il était au meilleur endroit possible au monde, contre Ladybug, à lui faire l’amour, et à l’approcher lentement de l’orgasme. Ses doigts joueurs la taquinaient, et il l’observait, fou de désir. Il la vit rougir, mais de plaisir, et il la vit fondre dans un plaisir indescriptible. Oh, comme elle était belle ! Une pure vision de bonheur, assurément ! Il la vit jouir, et il sourit, statufié par ça…

*Tu es si belle, Marinette !*

C’est ce qu’il pensait dire, mais il était tellement subjugué par cette vision que rien ne vint… Avait-elle joui ? Il le pensait, mais il savait aussi que les hommes aimaient le croire. Il lui avait semblé avoir reçu un peu plus de son nectar intime, mais il était aussi émoustillé, exalté par cette puissante érection qui gonflait dans sa combinaison. Il vit les yeux de Marinette reprendre un regard normal, et rougit, car elle le regarda pendant un moment avec ce regard serré et navré qu’elle lui réservait quand il avait sorti l’une de ses fameuses blagues. Elle avait essayé de dire quelque chose entre ses soupirs, et elle se détransforma partiellement brusquement. Sa ficelle se retira, et Adrien, surpris, la sentit alors le faire basculer. Il ne réagit que quand il se retrouva sous elle, sa verge continuant à lui faire mal, tant elle se contorsionnait.

Adrien frémit quand il sentit la main de Marinette glisser sur sa combinaison, et elle chercha surtout à libérer son sexe. Un net soulagement put se faire voir sur les lèvres d’Adrien, qui soupira quand Marinette ouvrit sa combinaison à hauteur de son bassin, et en extirpa sa verge. Il frémit quand la main de la jeune femme s’enroula autour de son sexe, ses doigts gantés se serrant sur sa queue. Son sexe se mit naturellement à frémir, et à vibrer également, confirmant que, tant que la combinaison était portée par Adrien, tout son corps interagissait.

« Je… Haaaa… Je ne les contrôle pas, Ma-Marinette… »

Adrien rougit doucement quand il sentit la main de Ladybug se serrer à nouveau sur sa queue. Oh ! Que c’était bon ! Elle caressait sa verge, et il était tellement excité que, même en cherchant à se retenir, il rougit furieusement en soupirant, et en jouissant ! Un orgasme précoce, son jus blanc jaillit entre les doigts de Ladybug, éclatant sur sa main.

« Oooh… »

Il déglutit lentement, et cessa alors de trembler. Pourtant, son sexe conservait encore une certaine dureté. Chat Noir n’était pas doté de capacités surhumaines pour rien ! Adrien déglutit, et sourit alors, remontant sa main pour caresser doucement le visage de Ladybug.

« Tu es tellement belle, ma chérie… Je n’ai pas pu me retenir, désolé… Mais je suis un félin très fougueux, tu sais…  Je suis encore loin d’en avoir fini avec toi, hihi… »

[Ladybug]

Si elle n’avait pas mis bien longtemps à avoir son orgasme, ce fut également le cas pour Chat Noir !  Ce dernier n’avait pas tardé à laisser échapper sa semence qui vint s’écraser contre la main de Ladybug. Pourtant, même après avoir jouit, le félin gardait toujours une certaine vigueur. Marinette observa un bref instant sa main, écartant ses doigts et voyant les filaments de semence entre ces derniers, elle l’approcha de son visage, mue par une certaine curiosité et...donna un coup de langue dessus qui lui fit afficher une certaine moue avant qu’elle ne se jette littéralement sur Adrien pour venir l’embrasser. Elle releva son visage par la suite, caressant sa joue, sa main se remettant à caresser son sexe :

« Tu es bien sûr de toi mon Chaton…Comme toujours ! »

Elle lui sourit et vint l’embrasser à nouveau, venant cette fois se coucher contre lui, profitant des nombreux « frémissement » qui traversaient le corps de son amant. Elle aurait pu rester ainsi, pendant de nombreuses minutes, mais son propre corps réclamait plus, pourtant…oserait-elle lui demander ? Sous le masque de la confiante Ladybug, la timide Marinette semblait reprendre le dessus.

« Ad…Adrien je… »

Etait-ce si compliqué de dire ces quelques mots ? Elle se tut et le regarda, fondant presque sur place en plongeant son regard dans ses magnifiques yeux d’émeraudes et…c’est ce qu’elle fit ! Du moins l’espace d’une petite seconde avant de se reprendre, rougissant face à cette petite « maladresse ». La jeune femme caressa le torse découvert de Chat Noir, se mordillant les lèvres.

« Je…Je te veux…Mon Chaton. »

Ces mots…c’était un rêve qui devenait réalité et elle n’arrivait tout bonnement pas à y croire ! Elle était tout frémissante à présent sur lui, semblant anticiper ce qui allait se passer…

[Chat Noir]

Adrien, sûr de lui ? Ah, les choses étaient parfois si amusantes ! Croisant le regard de Marinette, il la vit flancher, il vit ses doutes revenir. Les deux venaient de jouir, ils étaient donc un peu plus lucides, et confrontés désormais au dernier choix. Ils étaient au point de non-retour, et Adrien le sentait, tout comme Marinette. Elle lui annonça alors qu’elle était prête, et Adrien sourit alors.

« Tu sais, c’est un masque… Quand je blague, ou que je fais le fanfaron… C’est pour t’inspirer, c’est pour que tu me trouves utile. Au fond, je suis un garçon terrifié et intimidé à l’idée que tu me quittes, Marinette. »

Une manière comme une autre de dire qu’ils se ressemblaient finalement bien plus qu’ils ne le pensaient. Amusant, quand on y pensait. Savoir qu’Adrien manquait de confiance en lui, alors qu’il était un enfant riche, qu’il avait son visage placardé sur de nombreuses affiches de la ville. Mais c’était aussi quelqu’un qui avait grandi sans mère, avec un père distant, qui avait des interactions sociales limitées, et qui avait toujours grandi dans un cocon, dans une sorte de prison dorée où il devait faire soigneusement attention à tout ce qu’il faisait. En un sens, il enviait Ladybug, sa liberté de voler toit en toit, et Marinette aussi bénéficiait de cette liberté. Sa fortune était une chose, mais il était trop jeune pour en avoir pleinement conscience, et, à ce stade, il aurait pu rejeter toute sa fortune rien que pour pouvoir vivre avec elle.

Adrien soupira lentement, puis se déplaça un peu, jusqu’à mieux se positionner. Il attrapa sa verge, qui lui faisait mal, mais qui était aussi glissante. Il n’avait jamais été aussi excité de sa vie ! Adrien abaissa sa verge en grognant, jusqu’à la rapprocher de la zone sensible.

« Marinette… Je t’aime… »

Et, dans un soupir, Adrien la pénétra. Son corps frémit sur place, et il soupira, en prenant conscience qu’il était enfin uni à elle… Mais qu’il s’était vite heurté aux parois internes de la jeune femme. Adrien soupira, rougit, et se redressa, puis donna un nouveau coup de reins, se glissant en elle, gagnant quelques millimètres de plus dans son corps suave…

[Ladybug]

Masque ou pas, apparence ou non, Ladybug était sûre d’une chose en cet instant : Ils étaient deux amoureux qui s’apprêtaient à franchir un grand pas dans leur toute « nouvelle » relation. Elle s’offrait à lui, se disant prête. Elle l’observa, voyant ses muscles roulaient sous sa combinaison en latex, le sentant ronronner contre elle…il était tout simplement magnifique et son regard se remplit de cette admiration amoureuse qu’on lui connaissait bien envers son amant. Puis une vive douleur vint l’assaillir, une douleur qui lui traversa tout le corps et lui fit lâcher un gémissement plaintif. Il venait d’entrer et de se heurter contre son hymen qui fut dans la foulée traversé. Elle se contorsionna un peu contre lui, venant l’agripper pour l’attirer contre elle et se serrer plus.

« Aaaah…A…Attend…Un peu… »

Juste quelques secondes. C’est tout ce que dont Ladybug avait besoin. Que la douleur de cette première pénétration s’estompe et que son corps s’habitue à cette présence en lui. En elle…Elle l’avait en elle ! Elle cligna des yeux en réalisant ce fait. Elle était unie corps et âme avec Adrien Agreste ! C’était le plus beau jour de sa vie ! Des lames de joies lui échappa, coulant le long de sa joue et ne voulant pas qu’Adrien ne le remarque et pense à mal, elle se mis à l’embrasser subitement ; effectuant en même temps un tout léger mouvement de bassin afin de lui faire comprendre qu’il pouvait reprendre.

« Hmmmm !! »

Et quelles sensations ! Elle en avait le souffle coupé ! Tout son corps découvrait de nouvelles sensations, tremblant lors des avancés de Chat Noir. Elle l’accueillait en elle, mouillant contre lui, l’emprisonnant dans un magnifique cocon de moiteur et de chaleur. Pour lui aussi, toutes ces sensations devaient être une première pour lui ! Elle tremblait, se resserrant de plus en plus contre, rendant sa progression bien plus difficile mais également plus prononcée. Sa tête lovée contre le creux de son cou, elle gémissait de plaisir encore et encore…La douleur précédente étant depuis passée aux oubliettes. A présent seul ce moment de plaisir intense comptait …Et elle allait le savourer !