Une succession de territoires mornes et ravagés par d'anciens cataclysmes...
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Les limites de la logique d'une réflexion incongrue

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Le Daïkatana
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Un son ambiant existant, même composé du bourdonnement de minuscules insectes, c'est ce qu'entend Louise qui sort de sa torpeur. Puis ses yeux s'entrouvrent et s'ouvrent totalement. Elle se tourne et, prenant appui sur son coude droit, écarte de son corps la couverture avec son bras gauche. La native de Rustworld regarde autour d'elle. Elle voit ce tableau d'un grand peintre dont elle a fini par oublier le nom ; les anciens abrités étaient riches, comme atteste la literie en soie qui accueille depuis plusieurs années les nuits d'une femme autonome mais si seule. Enfilant sa tenue de maison, Louise prend le pistolet dissimulé sous son oreiller pour l'accrocher à sa ceinture et sort de sa chambre puis prend dans une armoire en bois sa lance fétiche. Direction le sas. Louise sort de son abri, qu'elle occupe depuis plusieurs années et le regarde non sans une certaine appréhension.

Il est tôt le matin, Ribu s'éveille dans sa chambre décorée d'un simple vase fêlé trouvé dans des ruines mais qui suffit à donner à la pièce un aspect plus personnel que le simple crépi blanc laiteux du mur. Elle quitte sa chambre et parcourt le bout du grand couloir légèrement vêtue, pour sortir du vaisseau et voir une Louise qui n'en revient pas. Le Daïkatana s'est creusé en guise de garage une véritable grotte dans la roche à coups de rayons d'énergie. Le vaisseau blanc et noir a carrément fait mine de forer le début d'une galerie pour se dissimuler, laissant derrière lui comme un tunnel, immense, plus large que ses propres dimensions, un tunnel obscure à l'intérieur duquel résonnent les pas de l'abritée.

« Bonjour Louise. »

Balayant la grotte du regard, l'intéressée répond, évasive :

« Bonjour… C'est encore plus impressionnant quand on y entre.
- C'est une grotte.
- Ouais… Et quelle grotte !
»

L'autochtone affiche une bouche quasi-bée à laquelle succède un sourire désolé.

« Désolée pour l'accueil, mais j'ai peu d'eau. Si tu veux te laver, il faudrait aller au point d'eau le plus proche. »

Mais à cela, la Saiyan répond par un geste du bras indiquant clairement à l'humaine de la suivre à l'intérieur d'un vaisseau au hall d'entrée recouvert d'un blanc presque trop brillant et accueillant pour un bâtiment aérospatial militaire. En effet, le Daïkatana est spacieux, comme en témoigne la grande artère principale qui donne sur de nombreuses pièces, puis aux escalier. L'étage 2 est celui dans lequel on trouve le plus de chambres, mais aussi celui des douches. Des douches ! L'indigène est tout étonnée. Elle ne s'attendait pas à voir un système de douches fonctionnel avant quelques années et surtout pas dans cette région du Wasteland dévastée dans laquelle elle a choisi d'élire domicile. Ce carrelage, cette propreté ! Oui, volontiers elle accepte alors que Ribu part elle aussi se doucher dans une cabine. Pour Louise, c'est une sensation presque nouvelle que de sentir l'eau pleuvoir si propre sur son corps et la laver sans que le monde autour d'elle ne menace de s'en prendre à elle dans l'intimité de l'instant. Inspiration, expiration. C'est donc dans un vaisseau aussi confortable qu'elle quittera cette planète en compagnie de la Saiyen et à cette pensée, elle glousse de soulagement. Toutes ces années à survivre ne seront bientôt qu'un souvenir. La lutte contre créatures, voleurs et factieux sera de l'histoire ancienne. Perlent sur son corps les gouttes. Glissent sur son corps les gouttes, Caresse son corps la vapeur chaude qui la berce tandis que l'eau ruisselle à ses pieds pour atteindre la grille d'évacuation. Il n'y a que l'eau. Et puis le calme.

La salle de briefing est d'un blanc terne et éclairée car occupée par les deux femmes affairées autour d'une carte géographique. Sur la table autour de laquelle elles se sont réunies se trouvent une puce informatique et un connecteur.

« Nous sommes ici. Ce qui nous intéresse est ici et là. Deux fabriques distinctes. La première est une grande usine qui produisait des méchas de nouvelle génération pour la Nouvelle-Autorité. J'ai entendu dire qu'elle ne produisait plus en raison du prix de chaque engin de combat. C'est là que tu pourras trouver le premier type de puce, celle de ton radar. Tu vas devoir t'introduire dans la fabrique et ôter une de ces puces dans le cou d'un mécha. Le hic, c'est bien gardé par d'autres méchas plus petits et moins agiles. Mais heureusement, je te pense capable de te débarrasser d'une dizaine de robots de garde.
- C'est dans mes cordes. Et ce sera aussi facile ?
- Non. Si tu entres par la grande porte, attends-toi à être repérée et submergée, peut-être même par des renforts. Tu vas devoir opérer discrètement. Sur le toit se trouvent des conduits d'aération, mais là encore, ils sont gardés. Pour approcher de l'usine, tu vas devoir être rapide et ne pas utiliser ton vaisseau. Tu as dit être capable de voler et te déplacer très vite. Ce que j'ai vu de toi m'a convaincue. Tu vas devoir foncer de loin sur le toit et te débarrasser des robots de surveillance en un instant. De là, tu t'introduits dans la fabrique par la voie des conduits. Ne sors jamais d'un conduit brusquement et sans avoir vérifié les alentours. Tu devras être discrète et éviter de te faire voir par les surveillants.
- Ça m'a l'air faisable. Et toi ?
- Pour récupérer le connecteur, j'aurai besoin d'une diversion pour passer un genre de blocus du clan du Crotale Noir. Avant de foncer à l'usine de méchas, j'aurais besoin que tu balances un rayon d'énergie sur ce point depuis le haut de cette montagne. La Nouvelle-Autorité dispose de canons situés derrière ces rochers, les Crotales penseront que le tir vient d'eux, ça me laissera le temps de passer le blocus. De là, ce ne sera qu'une recherche dans des ruines, les seules dangers seront quelques pillards et les créatures qui rôdent. Mais tout ce qui est précieux a du être volé là-bas, donc je devrais pas être trop dérangée. Ton connecteur, c'est pas une pièce rare. Le tien est juste hors d'usage.
- Et combien de temps ça prendra, à ton avis ?
- Entre quelques heures et deux jours.
- Si dans trois jours, tu es pas revenue à ta planque, je décollerai sans toi et tant pis pour mes canons automatiques. Il faut absolument que je quitte cet endroit.
- Alors ce sera fait en trois jours. Tu auras besoin de repérages ?
»

Après quelques préparations logistiques, Ribu revêt sa tenue de guerrière et son armure saiyan, tandis que Louise enfile une tenue légère au niveau du haut mais munies de plaque de cuir protégeant ses cuisses, les jambes étant son outil le plus précieux pour fuir.

Une heure plus tard, Ribu a discrètement volé jusque vers les pointes d'une crête rocheuse. es deux femmes ne se voient pas, mais la Saiyan sait qu'elle doit attendre. L'indigène avance à pieds, doucement, vers le point le plus proche du blocus. Le silence est capital, car elle sait ne potentiellement disposer que d'une fenêtre de trois secondes avant d'être repérée, même avec une diversion, aussi se tapit-elle. Une goute de sueur perle sur son front alors qu'à pas de loups elle avance, contrôlant sa réputation. Elle les voit, les claniques qui bloque le passage vers la large zone de ruines qu'elle lorgne, l'un des endroits les moins dangereux pour chercher un connecteur ou de la mécanique ordinaire.

Merde, ils sont au moins sept ! Un, deux… cinq… Huit ! Bordel, je pensais qu'ils seraient moins nombreux. Ça va être chaud de passer, même si Ribu les distrait. Est-ce que je ferais pas mieux d'aller voir ailleurs ?

Encore une fois, elle balaie du regard un blocus bien organisé de gens armés. Contre l'artillerie de ces gens, un pistolet et un révolver ne suffiront pas, l'autochtone le sait et craint pour sa vie à la vue de ce qu'elle doit passer. Mais à la crainte succède la stupéfaction. Une explosion ! Ribu ! Louise sort de sa cachette et, accroupie, fonce à toute vitesse vers cette ouvertuuure et réussit à passer. In extrémis.

La Saiyan a donc accompli sa première tâche et cherche des yeux l'usine. Ah, là. Volant à toute zingue, elle arrive sur le toit. Un oiseau de métal survole la fabrique qui est abattu d'un kikoa. Deux méchas jaunes de taille humaine la repèrent. Abattus eux aussi. Puis là-bas, un robot-mitrailleur tourne sa tête et son canon vers elle ! Un autre kikoa ! Plus de robot-mitrailleur. La guerrière aux cheveux roses s'introduit alors dans les conduites.
Voici le vaisseau piloté par Ribu : le Daïkatana !
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La technologie. Le nerf de la guerre. L’avantage de certains, dans ce genre de circonstances, était qu’ils savaient où se procurer des avancées qui pourraient s’avérer significatives s’ils savaient comment les exploiter. Val en avait une belle idée et avait décidé de s’introduire dans la base pour récupérer des données sensibles.

Bien qu’actuellement démobilisée, la production à l’arrêt, l’usine de méchas était une proie de choix. Parvenir à amener cette technologie sur un autre plan et la faire fructifier, c’était une superbe idée et le succube s’étonnait que ce ne soit pas plus souvent le cas. Mais il s’agissait de tricherie au plus haut degré et les Princes démons veillaient...

Cependant, dans le cas particulier qui l’occupait, elle voulait obtenir des plans pour pouvoir créer des méchas ici, dans le Rustworld. Sœur Repentia avait acquis une aura plus importante. Sa mission, bien qu’ayant dévié de son but initial, avait revêtu une forme encore plus sacrée. Et elle avait besoin de moyens. Obtenir une technologie de combat de pointe en faisait partie, mais tout autre type de donnée progressiste pourrait trouver un emploi important pour elle qui avait pris sous son aile une petite population en situation bien précaire.

Acheter des méchas était impossible. Mais voler les méthodes de production ou, à défaut, un mécha qu’elle pourrait donner à étudier aux scientifiques de son équipe, ça, Val pouvait le faire. Et du coup elle avait décidé d’infiltrer cette usine en stand-by. Le souci, c’était que même à l’arrêt, les sentinelles ne l’étaient pas, elles.

Il lui avait fallu ruser et user de stratagèmes élaborés pour pouvoir passer les premières étapes. Ses scientifiques avaient réussi à créer un bracelet qui contenait un logiciel intelligent qui pouvait la faire passer pour un mécha aux yeux de ceux-ci. C’était bluffant ! Ils l’avaient également équipée de tout un fatras de programmes – heureusement contenus dans une petite pochette aisément dissimulable – pour pirater sans effort les données de la base.

Tout ça, c’était la théorie. En pratique, le succube n’en menait pas large. Oui, elle avait le goût du risque. Oui, elle aimait l’aventure. Oui, elle adorait avoir sa dose d’adrénaline, et pas toujours uniquement sexuelle. Mais là, elle ne se sentait pas si à l’aise que ça. Si les bienfaits de la technologie étaient indéniables, rien selon elle ne valait un bon sortilège bien fiable. Mais la magie ne fonctionnait pas aisément sur ce monde axé principalement sur la technologie. Elle avait pratiquement été éradiquée de cette réalité. Ce qui ne l’empêchait pas de fonctionner du tonnerre quand elle était utilisée !

A l’abri à l’intérieur des installations, elle avait emprunté plusieurs couloirs et coursives pour atteindre, enfin, les laboratoires. Il y avait énormément de sentinelles à l’extérieur, mais c’était moins encombré à l’intérieur. Cela cachait sans doute quelque chose, mais quoi ? A part un piège bien entendu… Sur ses gardes, Val s’approcha du sas qui, d’après les plans qu’elle avait pu se procurer, devait la mener aux laboratoires technologiques, là où elle pourrait pirater les données.

Soudain une déflagration retentit ! Prise au dépourvu, Valeria se demanda ce qui pouvait bien se passer, mais presqu’aussitôt une lumière rouge se mit à baigner l’usine tandis qu’une sirène stridente retentissait.

Merde !

Le complexe sous-terrain à l'arrêt

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Le Daïkatana
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Tout n'est que rouge. Ribu fait un pas accroupie dans un tuyau.
Tout a repris sa couleur.  Ribu fait un pas accroupie dans un tuyau.
Tout n'est que rouge. Ribu fait un pas accroupie dans un tuyau.
Et ainsi de suite, une sonnerie retentissant fort jusque dans le couloir au dessus duquel circule le Saiyan Empruntant un conduit, elle a choisi ce chemin pour éviter toute mauvaise rencontre qui aurait risqué de rameuter une garde assez conséquente pour que les gros robots puissants se réveillent complètement. Le dos de la Saiyan frotte le haut du tuyau et elle avance avec la crainte d'être repérée, devant alors aller doucement. Ainsi se passent cinq minutes d'infiltration sans rencontre d'un seul robot, jusqu'à ce que des pas mécaniques articulés se fassent entendre. Quatre pieds qui tournent et viennent dans sa direction, au rythme d'un tour de garde tandis que résonne l'alarme.

Hein ? Mais comment peuvent-ils être aussi calmes ? Ça retentit de partout, la lumière clignote, je la vois même dans mon conduit. Pourquoi ces robots légers n'accourent-ils pas sur le toit ? Ils devraient être en alerte. Est-ce que la fabrique dispose d'un dispositif de sécurité assez important pour que ces machines-ci ne soient pas mobilisées ?

Prise d'un affreux doute, Ribu s'immobilise, mais rien ne se passe. Pas un robot ne passe et après trente secondes d'inaction, la ilote choisit de changer de position pour se mettre à voler et ainsi avancer plus vite.

J'espère que Louise se porte bien. J'ai fait ce que j'avais à faire, mais j'espère qu'elle réussira de son côté. Elle a beau maitriser ses petits cracheurs de balles et la lance, cela suffit contre les autres voleurs de sa race, mais elle n'a de loin pas la force physique d'un monstre ou la rapidité nécessaire à esquiver les tirs d'une mecha. Elle a survécu seule, mais s'il y a une usine ici, la zone doit être surveillée. Enfin, il est trop tard pour y penser. J'espère qu'elle reviendra avec un connecteur. Je dois me concentrer sur les puces.

Elle arrive enfin au-dessus du hangar à robots géants et quelle n'est pas sa surprise. Les engins hauts de plusieurs mètres semblent agités, tournant la tête et les viseurs dans bien des directions, faisant des bip, des bzt, des tutututrrrututu à rendre fou le plus expérimenté des experts en électronique robotique. Nombreux, ils semblent parés à quelque chose, à entrer en action et, chose étrange, sur les pontons des étages supérieurs, les robots de taille petite et moyenne se contentent de patrouiller.

Hein ? Alors l'usine n'a pas réagi à mon entrée si les gros robots deviennent fous et que les plus petits sont calmes. Mais alors pourquoi est-ce que ça s'affole en bas ? Pourquoi est-ce que les gros robots réagissent alors que les plus petits pourraient plus rapidement bouger et courir sur les lieux ? Pourquoi est-ce qu'il y aurait besoin des plus gros robots ? Ce serait mon attaque de tout à l'heure qui a offert une diversion à Louise ? J'espère. Si tel est le cas, les robots ne feront pas attention à moi, ils doivent préparer une sortie.

Mais à y regarder de plus près, Ribu s'aperçoit que de grandes portes de hangars restent fermées. Plus grandes que celles des gros robots. Mais rien ne semble en sortir et à voir l'architecture, de là où elle est, la pilote ne s'imagine pas que par là se trouve la sortie. Si ça se trouve, d'autres mechas sont entreposés à cet endroit. Si ça se trouve encore, ils sont immobiles. Et si ça se trouve encore, ils disposent eux aussi de systèmes de radar, ce qui est bien probable, mais comment accéder à cette salle sans percer un mur par la force ou soulever la porte en se rendant bien visible ? La Saiyan de discrètement sortir de son conduit en volant au plafond doucement pour ne pas se faire repérer. Elle quitte le coin, rempli de trop nombreuses machines de guerre qu'il s'agirait de ne pas combattre au risque de tout détruire et rendre donc toutes les puces de radar inutilisables car cramées ou pulvérisées par les tirs, que ce soient les siens ou ceux des des robots eux-mêmes. Puis, évitant de se faire repérer par deux binômes de petits méchas, elle repère au mur une trappe à laquelle quelqu'un comme Louise pourrait sauter. Mais les petits robots aussi. Cette trappe est-elle conçue pour une personne extérieure ou pour une gestion interne par un robot-même de l'usine ? Mais un autre mécha arrive et avant d'être repérée, Ribu entre par ce nouveau chemin qui descend. Et plusieurs mètres en plus, qui donnent ensuite sur une immense cavité aux dimensions titanesque où de gigantesques machines d'usine semblent travailler à la chaine en laissant des plateformes vides passer devant elles. Un immense complexe d'assembleurs automatisés s'étend à perte de vue, des bras articulés colossaux vissés au sol étant surplombés par un plafond de milliers de lampes et de chariots aimantés tout aussi automatiques. Au sol,  des chariots posés sur rails contiennent de nombreuses pièces de construction, des plus grandes aux plus petites, menées vers une salle annexe protégée par une barrière électrique à apparemment haute tension. L'immense caverne dont la pilote n'aperçoit pas les extrémités semble être une salle d'assemblage, certains rails menant à de ces grands bras articulés automatiques, comme pour leur fournir les plus grandes pièces. Cependant, tout semble à l'arrêt.

Les yeux de Ribu ne savent où donner de la tête. Elle n'aura que rarement vu des complexes aussi grands. Elle vole jusqu'à une plateforme pour admirer les bras de plus près encore. Et elle se rend soudain compte de quelque chose. Dans ce complexe, il n'y a aucun mécha. Aucun gros robot. Et surtout, l'alarme ne retentit pas. Le coin semble isolé du haut. Haut auquel elle devra trouver un accès afin de trouver le coin des méchas inanimés.
Voici le vaisseau piloté par Ribu : le Daïkatana !
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Re: Les limites de la logique d'une réflexion incongrue

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Valeria
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Il fallait agir vite. Elle ne savait pas ce qui se passait, mais plus elle arderait, plus les chances de se faire prendre augmenteraient ! Elle s’approcha subrepticement de la porte du laboratoire. Une sirène retentit et un clac de mauvais augure se fit entendre au niveau de la serrure.

Merde de merde !

Elle posa son arme et sortit ses ustensiles de piratage de sa pochette, les plaça contre la serrure.

Bip bip triiilibiiiguuduuup fuuulbup.

La serrure se débloqua, le sas s’ouvrit.

Génial !

Elle ramassa son fusil et entre dans la pièce. La porte se referma derrière elle et se reverrouilla. Elle se retourna, surprise, puis haussa les épaules. Tant pis, elle la rouvrirait plus tard. Maintenant, il lui fallait les plans.

Elle s’approcha des terminaux. Il fallait en trouver un encore opérationnel. Le stress montait graduellement, l’ignorance était le pire de tout. Qu’est-ce qui se passait ? Pourquoi cette alarme ? Si elle avait été découverte, les systèmes de sécurité auraient déjà enclenché des mesures à son encontre non ?

Elle n’avait pas envie de rester pour le vérifier.

Ah ! Là, en voilà un !

Elle s’assit au bureau, brancha les appareils nécessaires au piratage et copiage des données. Restait plus qu’à attendre que le travail se fasse. Elle balaya l’espace à la recherche d’une éventuelle cachette. Elle était vêtue pour le combat, mais pas pour le camouflage en milieu stérile. Ici, le noir et le kaki faisaient de vous un phare dans la nuit.

A travers les hurlements de la sirène, un bruit de pas lourd se fit entendre. Elle jeta un œil vers le couloir, un robot-sentinelle humanoïde s’avançait vers les labos. Elle se dissimula derrière une armoire-vestiaire, espérant que ça suffirait ou que son bracelet ferait la différence. Elle réfléchit. Ce genre de robot-sentinelle était coriace. En cas de souci, il fallait le neutraliser avant qu’il n’appelle du renfort. C’était dans ses cordes, mais elle devait accroître ses capacités physiques pour ça.

Accroupie, elle invoqua sa magie pour gagner en force, vitesse et taille et se contorsionna pour rester invisible derrière les armoires.

J’espère qu’il va passer son chemin ce con…

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