The Multiversity

[Le Daïkatana]

Pas de quoi réparer la Daïkatana, non. Ribu a de rudimentaires compétences en mécanique, mais n'y connait pas grand chose en électronique, mais si elle sait bien une chose, c'est que sur sa planète, un mécano lui a bien dit que ce vaisseau est une merveille de par ses composants rares. À écouter Brimstone, elle se demande si elle pourra trouver le nécessaire ou quelqu'un qui saurait le fabriquer tant la technologie d'ici semble différente de celle de Daïchi.

Tout connaisseur des rifts qu'il est, il ne connait pas les mondes par coeur, mais… Attends. Ribu, ma chère, il connait peut-être des endroits où recruter une armée pour rejoindre la planète-mère. Mais oui, il faut lui demander ! Quoi ? Il connait quelqu'un ?

Une personne qui s'y connait en électronique ? Mais quelle agréable surprise ! Et cela devrait mener à un endroit… la Cité troglodyte. C'est donc là-bas que réside cet individu. Une femme, à priori. Une femme seule habitant un lieu malfamé, dans ce monde ?

Sans doute une de ses semblables, blindée et puissante.

Un apriori visiblement éroné, puisque l'apparence de Brimstone n'a pas toujours été celle-ci. Le changement a été conséquent, ce qui n'aide pas à reconnaitre le colosse. Enfin, cette femme est surement déjà un monstre pour survivre seule hors de Port-Poussière, donc un monstre rencontrant un colosse, ça ne doit pas être bien bizarre. Il exagère surement, par souci peut-être. Ou peut-être pour parler de son apparence passée, un poids qui peut lui poser s'il a subi un changement.

« Je vous pensais né androïde ou robot intelligent, je me trompais. Mais je tiendrai ma langue et vais éviter le sujet :  en plus, je ne suis pas là pour ça. Cette personne, ou cette soldate, voire peut-être mutante, elle doit être une créature très forte pour survivre seule ici. J'ai un peu parcouru votre monde, il est sauvage, les gens sont violents. Mais si elle est seule, j'imagine qu'elle est d'une espèce ou d'une race particulière, comme vous l'êtes aussi, une surfemme redoutable. Mais je n'ai pas peur de ses pièges, mon vaisseau évitera tous les traquenards en passant par les airs. »

Mais Brimstone de s'éclaircir la gorge.

« Loin de moi l'idée de vous sous-estimer, mais la cité-troglodyte dispose d'un puissant dispositif anti-aérien. À la base, Port-Puissière était une immense usine de la Nouvelle-Autorité. La Cité-Troglodyte devait servir d'abri et dispose de plusieurs bunkers, mais aussi d'excellents canons anti-aériens. La guerre a ravagé l'usine avant la fin de sa construction, mais des vestiges sont restés sont de gros canons anti-aériens. »

Ennuyeux, mais pas insurmontable.

« Je suis moi-même capable de voler et je dispose d'une très grande force. Je peux vous porter et voler assez bas. Les canons anti-aériens sont équipés pour tirer sur des cibles dans les airs, aussi devrait-il être possible de s'approcher à basse altitude. Enfin, j'imagine que certains ont déjà essayé. Quelle option est-ce que vous proposez pour l'approcher ? »

[Brimstone]

- Ah pour tout avouer il va plus falloir traverser la citée troglodyte à pieds que de tenter d'y aller en volant. Ce sera moins risqué que de se faire démolir à coup de canon. L'endroit n'est pas sans risque, mais les danger moindre et n'attirant pas l'attention de la personne que nous recherchons. En plus de cela les gens paniquerais en vous voyant voler. Commenta le Fusion.

Après avoir traverser tout un dédale de ruelle Ribu et Brimstone arrivèrent dans un nouveau secteur plus misérable que le précédent. Les ruelles étroites et sinueuses de port poussière furent remplacé par un grand bidonvilles , composés de matériaux récupérés et de débris de l'ancien monde. Des tôles rouillées, des morceaux de bois et des fragments de métal sont assemblés pour former des abris précaires, tandis que des draps usés servent de tentures pour créer une certaine intimité.

Un peu plus loin des bâtiments troglodytes, creusés directement dans la roche, offrent un abri plus permanent, bien que rudimentaire à flanc d'une énorme falaise. Des silhouettes sombres s'affairent à l'intérieur, éclairées par des lueurs faibles provenant de lampes à huile bricolées. Les parois rocheuses taillées irrégulièrement laissent entrevoir des espaces exigus où la vie quotidienne se déroule dans une promiscuité oppressante. Tout en haut de la Falaise Ribu remarqua plusieurs bunker mais surtout plusieurs canons et d'arme anti aérienne dominer le bidonville et même la ville derrière eux.

Brimstone expliqua qu'à partir de là il fallait faire très attention car ce secteur était dominé par divers gangs assez dangereux concentré dans le bidonville mais aussi dans les habitation troglodytes.

- Disons qu'à partir des bidonvilles on aura affaire à la vermine locale mais une fois sur place ce sera plutôt le haut du panier qu'on aura affaire. Quelques gangs sont affilier avec les officiels de port poussière. Dit Brimstone qui énuméra quelques gangs le plus puissant du coin.

- Alors nous avons Les Lames Rouillées qui sont des guerriers féroces, habiles au combat au corps à corps. Leurs armes de prédilection sont des lames improvisées, souvent forgées à partir de débris métalliques. Ils revendiquent un territoire proche des zones d'extraction de métal, où ils imposent leur loi brutale et protègent jalousement leurs ressources.

Ensuite il y as Les Faucons de l'Abîme, un gang impitoyable dominant les hauteurs de la crevasse, s'assurant que quiconque tente de grimper vers des zones plus sûres paye un tribut ou subisse des représailles brutales. Leurs membres sont reconnus par leurs insignes ornés de serres d'aigle, symbolisant leur supériorité incontestée dans les hauteurs déchiquetées de la cité. Ils s'occupent d'ailleurs des cannons.

Enfin il y as les néons déchus Arborant des tenues éclatantes et des accessoires lumineux récupérés, ce gang se spécialise dans le marché noir et le commerce illicite. Les Néons Déchus contrôlent les points d'échange de la cité, où ils vendent des marchandises volées, des objets de contrebande et des informations précieuses. Je crois que la personne que nous devons rencontrer fait partie de ce gang au dernières nouvelle que j'ai eu d'elle. Dit il.

[Le Daïkatana]

Soufflant du nez, Ribu ne remet pas en question l'avis de son guide. Après tout, il connait mieux l'endroit et n'est peut-être pas aussi puissant ou résistant qu'elle. De plus, il n'est pas exclu que les canons soient assez puissants pour la tuer. Les canons capables de cet exploit ne sont pas légion hors des combats spatiaux, mais ils existent, aussi préfère-t-elle offrir un sourire au Fusion.

« Soit. Vous êtes mon guide ici, aussi vais-je me contenter de vous suivre. »

Port-poussière est un décor que n'apprécie pas beaucoup la Sayajin, qui préfère les cités propres et belles ou alors un endroit vraiment sauvage, mais pas une cité telle, construite sur des vestige et donnant l'impression d'un moribond refusant de lâcher un dernier souffle. C'est un bel effort de guerre mais ne donne pas une impression de stabilité et malgré les habitudes guerrières de son peuple, la combattante apprécie des retours au calme chez elle en sachant qu'elle n'aura pas à se soucier de sa survie jusqu'au lendemain, là où ce qu'elle voit lui semble être la démonstration d'un contexte en tension permanente et omniprésente.

Toutefois, ce qui suit et ces sculptures presque naturelles la laissent songeuses. Est-ce primitif ou est-ce un travail intelligent et pratique que de vivre à même les rochers en les taillant ? Et surtout, la pierre résiste-t-elle à des tirs d'obus ? Car si tel est le cas, les canons pourraient devenir des armes sol-sol. Voir grouiller l'endroit de vie sans en voir l'activité, les gens préférant se terrer à l'ombre, comme par une discrétion suspecte n'est toutefois pas pour donner une meilleure impression de la cité et entre les restes d'une ancienne usine qu'est Port-Poussière et les sculptures à même la roche qu'est la Cité-troglodyte sans toit ni réelle structure apparente, Ribu croit voir en un seul lieu tout ce qu'elle a vu dans ce monde depuis son arrivée. La présence de nombreux gangs devant ses yeux et d'une autorité un peu structurée juste dans son dos reflète une société bien fragile qui ne pourra jamais l'aider. Si cette planète entière est faite du même bois, la quitter devient une urgence.

« Je vous suis. Je me tiendrai tranquille et tenterai d'être invisible, sans regarder personne dans les yeux. Est-ce qu'il y a des choses à savoir sur la Cité ? Des choses à ne pas faire aussi ? »

Ainsi, le duo s'avance dans la Cité et la Saiyan se retient de tourner la tête et faire la curieuse, se contentant de regarder devant elle sans parler à personne.

« Vous dites qu'elle ferait partie de l'un des gangs et aurait choisi de vivre seule ? C'est contre-intuitif. Enfin, je lui demanderai quand je la verrai. »

[Brimstone]

- Si vous voulez un conseil n'essayez pas de paraitre invisible ou de vous faire discrète. Les gangs ont tendance à sentir et remarquer ceux qui rasent les murs. Ce serait même vu comme un signe de faiblesse. Soyez comme d'habitude au contraire mais ne soyez pas trop agressive. De toute manière les gangs qui nous verraient savent que je suis en votre compagnie. Les gangs du coin savent que je suis un régulateur et ont tendance à m'éviter si ils ne veulent pas avoir des ennuis ou se retrouver six pieds sous terre. Il y as quand même quelques exceptions toutefois. Conseilla Brimstone à Ribu sur le comportement à avoir dans les rues avant de répondre à son interrogation au sujet de la personne qu'il devaient rencontrer.

- Disons que c'est plus une mesure de protection qu'une véritable affiliation au gangs. Les gang ont l'habitude de rançonner ceux qui leur sont utile en échange de leur protection. Faut pas le cacher c'est du racket mais certains marchands ont pris l'habitude de travailler en collaboration avec les gangs et même à beaucoup y gagner grâce à leur services. Cela dépend de la réputation du gang en question je sait d'expériences que le gang des néons déchus veillent farouchement à leurs associer et à leur commerce alors qu'un autre gang se contenterais de prendre les ressources d'un marchand et le laisserais se démerder jusqu'au prochain paiement.

Après avoir des endroit bien craignos dans les bidonvilles sans heurt Brimstone et Ribu se retrouvèrent dans la citée troglodyte encore plus mal fréquenté que l'endroit ou Ribu avait laissé son vaisseau. L'endroit grouillait de membres de gangs, de mercenaires surarmés et de type avec de vrais look de tueurs et pas mal de mutants. Le Fusion expliqua qu'ils allaient devoir prendre un monte charge pour allez un peu plus haut mais ils tombèrent sur un os.

Une vingtaine de ganger revêtus d'armures de ferrailles avec des colliers fluos et aux épaulière ornés de néons clignotants étaient en train de garder l'accès vers l'ascenseur et en interdisait l'accès. Ses types ne semblaient pas être des rigolos car ils étaient lourdement armés.

- Des Ganger des néons déchus mais leur nombre est plutôt inhabituel. On dirait qu'il sont partis pour faire une guerre des gangs ou protèges quelques chose. Dit le Fusion à Ribu.

[Le Daïkatana]

La Saiyajin suit silencieusement le Fusion, le rattrapant puis marchant à côté de lui. Curieuse, elle ne tourne pas la tête, seulement les yeux, par moments, notamment sur les impressionnants canons qui font passer l'architecture locale pour des maisons de lutins. Le vent s'insère dans cette cuvette pourtant protégée de la nature par des grandes montagnes et par Port-Poussière. Seul le nord donne accès à l'extérieur, mais le souffle caressant le cou de la guerrière vient de l'est. Dans son armure, elle avance en jetant des petits coups d'oeil, se fiant aussi à son ouïe, captant des conversations, mais aussi les flammes d'un fer à souder, des marteaux frappant des clous, du métal, du bois, des enclumes et les plaques de métal s'entrechoquent sur les épaules de gens armés, qui portent aussi du cuir épais ou un genre de plastique recouvert d'une étrange toile tressée très fine. Mais les pas. Les pas ! Au milieu du ponçage, du sciage et du martelage, entre tous ces outils en action, ce sont les marches qui sautent aux oreilles.

Le secteur semble en effervescence, comme tendu sans toutefois sembler vivre un branle-bas de combat. Une tension semble planer sans que rien ne semble être particulier. Un peu comme chez Ribu, un rassemblement de gens toujours prêts au combat mais dans un monde où chaque endroit semble être dans une paix précaire à la différence du monde des Saiyans. Cependant, les yeux de Brimstone, mieux habitués à l'endroit, ont su déceler une anomalie, car l'endroit où il semble vouloir la mener voit son accès bloqué. Ou du moins limité et le Fusion ne semble pas voir la situation comme tout à fait ordinaire.

Si je savais la direction, je pourrais voler, mais maintenant, je mettrais Brimstone en danger et ne servirai pas les chances de survie de celle que je cherche. Mais si un affrontement se prépare, les choses vont se précipiter.

Et en effet, un trio en noir orné de chaines aux lumières brillantes arrive en haut avec leur grosses bottes bruyantes, se faisant remarquer par tous tant par la lourdeur de leurs pas que par le tintement de la quincaillerie qu'ils transportent sur eux. Et les armes lourdes dont ils sont dotés, cela doit jouer aussi. Mais plus voyant encore, les deux dobermans qui les suivent ont dans les yeux des lueurs vertes et de leurs muscles, trois fois plus épais que ceux des autres chiens de leur espèce dans le coin, semble émaner une fumée vert-noir, comme s'il s'agissait des créatures sauvages de l'extérieur, irradiées à une énergie étrange. Mais la Saiyan voit surtout que les regards sont posés sur cette bande bien voyante et que, plus haut, un endroit semble être à l'abri des regards et accessibles pour quiconque serait assez rapide pour s'y rendre d'un bond. La femme aux cheveux roses regarde alors autour d'elle furtivement, espérant trouver un coin distrait où se cacher, mais malheureusement, il y a des gens partout, et en nombre, mais certains membres semblent pressés là où d'autres n'ont pas l'air sous pression. Il faut connaitre le coin pour que les signaux indiquent à coup sûr que quelque chose se prépare. Mais la Saiyan voit, derrière une suite de trois rochers creusés, un passage à l'abri des regards et qui permet, à vol d'oiseau, d'atteindre les auteurs accessibles au monte-charge. Elle chuchote alors au Fusion :

« Brimstone, j'ai repéré un endroit sûr. Je peux nous mener en hauteur grâce à mon déplacement rapide, trop rapide pour être vu. Maintenant, il va falloir m'expliquer ce qui se passe. Est-ce que nous avons le droit d'accéder à la zone en haut de cet ascenseur primitif ou est-ce que nous serions en danger ? Je ne veux pas vous exposer à la mort.»

[Brimstone]

- C'est surement à cause du fait que je suis présent à port poussière. J'ai du donner mon identité à la tour de contrôle pour qu'on puisse atterrir et en tant que régulateur j'ai quand même une certaine réputation dans certains milieu qui rend souvent nerveux. Les nouvelle vont vite ici quoique là je trouve la réaction des Néons un peu trop disproportionné. Dit le Fusion qui malgré la situation garda son calme et réfléchit posément.

- Je ne peu que théorisé mais c'est peu être la personne que nous voulons rencontrés qui as placé ce comité d'accueil surement pour assurer sa sécurité. Cela prouve aussi qu'elle as surement un statut auprès du gang pour employer des gros bras équipé d'armures et d'armes lourdes. Comme je vous l'ai dit je lui fait très peur ce que je peu comprendre vu mon statut un peu spécial dans mon monde et que tout le monde évitent le plus possible. Personnellement ce genre de groupe armé ne me fait pas peur et j'ai affronté pire mais autant que faire ce peu je n'ai guère envie de causer un affrontement. Raisonna Brimstone qui se tourna vers Ribu.

- Vous dite que vous avez trouver un moyen de passer. Soit ! Si vous avez une idée je suis tout ouïs tant que cela nous évite un affrontement je peu vous faire confiance. Dit le Fusion à Ribu curieux de savoir ce qu'elle avait en tête.