Le monde astral est un lieu à la fois idyllique et cauchemardesque, accessible aussi bien à celui qui maîtrise l’art de la projection astrale qu’au chanceux qui a su s’attirer les faveurs d’une entité qui y vivait. Dans le premier cas, la personne pouvait altérer son apparence à volonté, bien que gardant quelques éléments immuables, la nature de son âme ne pouvant être changée si facilement. Dans le second cas, l’être était mis à nu devant tout le monde, sans possibilité de dissimuler sa véritable nature par lui-même.
Elle faisait partie du second groupe, étant donc une proie de choix pour les prédateurs de cet endroit qui n’avait rien d’hospitalier, ne devant sa survie et son intronisation à ce groupe de réunion que par une seule personne, Aron, un homme qui faisait partie du premier groupe et qui était le seul à connaître la véritable apparence de la nouvelle arrivante.
Son apparence était parlante, une hybride pégase, signe d’une volonté mouvante très forte, mais aussi des aspirations qui n’ont pas été assouvies. Sous cette forme que l’on pourrait qualifier de bénéfique, le reste venait en contraste, une paire d’aile sombre et une armure qui ne protégeaient que le dos, signe d’une vulnérabilité de son passé, de blessure de personnes malveillante, le devant quand à lui montrait une autre vulnérabilité, une frustration sexuelle qui n’était pas acceptée, en démontre l’aspect minimaliste et aussi le tatouage sur le bas-ventre, mélangeant un coeur et un œil en forme de coeur, signalant son désir de découvrir le plaisir de la lubricité. Cette forme avait de quoi surprendre et la nouvelle était la première à être honteuse de cette apparence.
Véritable apparence (nsfw) :
Aron proposa à la pégase de former un contrat, tel était le processus basique dans ce monde, venant à prévenir que les personnes mal intentionnées avaient l’art et la manière de former des contrats avantageux pour eux ou user de la menace pour inciter les gens à signer les contrats. Ce contrat était assez simple, en échange d’une partie de son énergie vitale, rien qui ne puisse être handicapent pour Pompeia, Aron apposait sur Pompeia une apparence plus reluisante.
Elle garda son apparence de pégase, ses ailes devenant blanches et son armure étant une tenue de parade, permettant de garder l’aspect peu protecteur de son armure de base, évitant au monde astral de réagir négativement à ce changement soudain. Pompeia se vit même confier une arme astrale, pouvant être perçue par les autres comme un manque de confiance, mais aussi, comme une volonté suffisamment pour s’armer en tout temps. Avec l’apparence qu’Aron avait choisi, il ne faisait aucun doute que la plupart supposeraient que la pégase était une mage astrale puissante, ce qu'elle n'était en rien.
Apparence factice :
L’endroit avait tout d’un domaine à l’époque de la renaissance, comportant un immense jardin, avec un labyrinthe, possédant tout type de fleur de différents monde, allant de la plus inoffensive à d’autres dont il était marqué expressément de ne pas trop s’approcher. Le bâtiment principal était un château possédant de nombreuses salle de réception, les couloirs étant garnis de miroir et de porte d’époque différente, pouvant donc bien avoir une porte en bois à côté d’une autre de science-fiction. Les salles derrière ses chambres étaient variés aussi, ayant pour but premier de détendre les occupants.
Si au début Pompeia collait Aron, étant intimidée par le nombre de personne, une centaine environ, elle finit par être séparé de son protecteur, devenant la proie de personne tentant de la charmer, ne sachant guère comment y répondre, venant à faire preuve de maladresse dans ses propos et tourner les talons pour essayer de s’éloigner. Visiblement être une hybride pégase était une chose très rare, comme toute créatures mythologique, la plupart étant des monstres originaires de ce monde.
Elle était surprise de ne pas être dérangée par le poids de sa poitrine ou son apparence, comme si elle l’avait toujours eut, ne comprenant pas que dans le monde astral l’âme devenait comme un second corps et qu’hormis une âme maladroite de nature, elle ne serait pas prompte à tomber. Elle devait cependant faire attention à ses ailes et ses hanches large, afin de ne pas percuter des gens ou des tables..
Malgré ses quelques déconvenues avec les Don Juan et même des femmes attirée par elle, Pompeia vit la pression sur ses épaules redescendre. C’était très plaisant d’être dans une communauté qui préférait échanger leurs connaissances qu’en savoir trop sur l’origine et le passé des gens, ne voyant que le bon côté du monde astral et oubliant bien rapidement les propos d’Aron sur le fait que cette réunion ne pouvait exister que par des processus complexe et fragile repoussant les créatures les plus faibles et qu’une mauvaise porte ouverte pouvait faire voler en éclat cette protection, même si la personne possédant les lieux avait prit soin de protéger ses points faibles des mages puissant, ayant oublié le fait que des êtres non doués de magie comme Pompeia pouvait rejoindre ce groupe.