LA REINE ELSA

I- ENFANCE RÉPRIMÉE
Elsa grandit comme étant la fille aînée du roi Agnarr et de la reine Iduna Ivory. Elle hérita toutefois en elle d’un pouvoir très puissant, car elle portait en elle le Sang Ancien… Hen Ichaer, le fruit d’expérimentations génétiques menées il y a des siècles par des elfes sur des humains pour les doter de pouvoirs magiques phénoménaux, mais souvent instables et incontrôlables. Si on ignore encore l’idée des concepteurs de ce programme, ou leurs réelles intentions, les quelques possesseurs confirmés de Hen Ichaer laissèrent leur trace dans la vie comme étant des magiciens surpuissants, mais aussi instables, et qu’il fallut souvent tuer pour éviter des catastrophes d’ampleur planétaire. Le grand-père d’Elsa, Runeard, eut une vision néfaste du futur, et, sur son lit de mort, prévint son fils de ce genre de problème. Ainsi, quand Elsa commença à manifester des pouvoirs surnaturels d’une puissance folle, le roi et sa femme prirent peur, et entreprirent de comprimer les pouvoirs d’Elsa.
Ce fut là sans doute leur plus terrible erreur, car de tels pouvoirs, comme ils l’apprirent par la suite, ne pouvaient être contenus. Ses parents utilisèrent des gants magiques de contrition, et même un anneau en diméritium, mais rien ne semblait pouvoir marcher. Au contraire, il semblait même que toutes les tentatives de ses parents de restreindre ses pouvoirs déclenchaient des pouvoirs encore plus puissants et plus dangereux.
C’est en compagnie de sa sœur, Anna, plus jeune d’elle de quelques mois, qu’Elsa manifesta ses pouvoirs. Si elles n’étaient pas jumelles, on dit qu’Anna fut conçue le soir même où Elsa vint au monde… Ou plus vraisemblablement dans les jours qui suivirent. Les deux jeunes filles étaient inséparables, elles dormaient dans le même lit, et la seule idée de les séparer déclenchait des crises de larmes chez les deux bébés. C’est en compagnie d’Anna qu’Elsa commença à manifester ses pouvoirs.

Je voudrais un bonhomme de neige…
Si Elsa et Anna parvinrent à dissimuler les pouvoirs de sa sœur pendant un temps, ses parents finirent par l’apprendre. C’est suite à cela qu’ils tentèrent de réprimer les pouvoirs d’Elsa.
Une efficacité tout à fait relative qui les conduisit ensuite à isoler Elsa, et à la forcer à dormir sans Anna. Dès lors, chacune des nuits d’Elsa devinrent des manifestations latentes de son pouvoir, glaçant toute la pièce autour d’elle, si tant est qu’on finit par lui interdire de voir sa sœur en-dehors de nourrices ou de leurs parents. Elsa devait apprendre à contrôler ses pouvoirs.
Décidés à obtenir de l’aide, ses parents décidèrent de profiter de la naissance de la jeune Reine Elena Ivory pour parler de ce sujet à Nöly et à Liam Ivory. Liam était le grand-frère d’Iduna, qui avait toute confiance en ses capacités, et dans les mages de Lumen. Ils rejoignirent ainsi la croisière royale luméenne qui devait célébrer la naissance de la jeune Reine. Elsa, qui pensait elle aussi que ses pouvoirs étaient une malédiction, espérait elle aussi beaucoup de ce séjour.
Malheureusement, ses parents ne revinrent jamais. Comme bien d’autres sur la croisière, ils périrent lorsque la croisière luméenne se retrouva confrontée à un cyclone.
II- ADOLESCENCE EMMURÉE

Les parents d’Elsa et d’Anna moururent en mer. Cette nouvelle déclencha un choc terrible à Arendell, car le roi Agnarr était très apprécié, tout comme sa femme, la reine Iduna. Mais le choc fut encore plus terrible pour Elsa, qui s’attendait à ce que ses parents viennent la sauver, la guérir enfin de sa malédiction. Par amour envers Anna, mais aussi par désespoir, Elsa s’emmura en transformant le Palais royal en un palais de glace, empêchant quiconque d’y entrer. Anna fut la seule à pouvoir rentrer, et cette situation perdura jusqu’au couronnement d’Elsa… Soit pendant treize ans.
Ces treize ans, qui devinrent la période de « Deuil », furent pour Elsa une période d’isolation qu’elle passa dans un état second. Elle ralentit son rythme cardiaque à l’aide du froid, n’en sortant que quand Anna venait la voir. Elles parlaient généralement à travers les murs, et plus rarement encore en personne, Elsa craignant toujours de lui faire mal. Anna l’entretenait sur les actualités du royaume, et sur le fait qu’elle avait catégoriquement refusé de devenir la Reine. Les lois étaient claires, et le trône appartenait à Elsa. Arendell commençait néanmoins à péricliter. Les Mijakiens commençaient à se rapprocher, et les autres baronnies eldoises limitrophes étaient devenues des repaires de pillards, d’esclavagistes et de bandits qui n’hésitaient pas à attaquer le royaume. La période de Deuil était une véritable période noire, où les Arendellois ne pouvaient même plus compter sur le soutien de leur Reine.
Elsa était inquiète. Elle craignait ses pouvoirs, elle les refusait, mais ceux-ci étaient toujours là. Ses nuits étaient agitées, confuses, et son seul réconfort était « Olaf », un bonhomme de neige fictif, celui qu’elle concevait pour Anna plus jeune, et qu’Anna avait appelé « Olaf ». C’était « Olaf » qui l’encourageait, qui lui disait que sa sœur avait besoin d’elle, que son peuple avait besoin d’elle, et que ses parents s’étaient trompés. Elle n’était pas un monstre, et ses pouvoirs étaient une bénédiction, et non une malédiction. Seulement, la voix d’Olaf était comme un murmure, un murmure au milieu d’un blizzard qui évoquait les récits sinistres de la Prophétie d’Ithlinne, de la fin du monde et du Froid Éternel. Cette perspective effrayait Elsa, celle d’être à l’origine de la fin du monde.
Son couronnement approchant, les Arendellois prirent sur eux de faire fondre la barrière de glace. Seule Anna était contre, mais nécessité faisait parfois loi. Avec l’aide de magiciens, ils firent fondre la glace, et investirent le palais, bien décidés à ramener Elsa ou à la raison (ou, pour certains, à la tuer). Ils retrouvèrent finalement Elsa dans la salle du trône, mais furent bien incapables de lui faire quoi que ce soit. Les carreaux qu’ils lui jetaient étaient instantanément congelés, et les boules de feu que les mages lui jetèrent se congelaient également, avant d’éclater. Elle n’avait qu’à tendre la main et à souffler pour geler instantanément tous les soldats environnants. Après treize ans d’isolation, Elsa semblait avoir basculé, et fixa lentement sa sœur, seule épargnée au milieu d’une assemblée de soldats congelés sur place.
« Ne me cherche pas, Anna. Je te lègue la couronne, je vais là où mon vrai royaume m’attend. »
Avant de partir, Elsa caressa avec sa main gantée la joue d’Anna, laissant une traînée de gel sur sa peau, et lui souffla un baiser de ses lèvres verglacées, avant de s’éloigner. Un baiser qui gela à son tour la pauvre Anna. Elsa s’envola ensuite, survolant la ville sous le regard ahuri de bien des habitants.
Elle rejoignit la lointaine Montagne du Nord, et y installa un magnifique palais de glace où elle choisit de s’installer.

La situation restait toutefois très compliquée à Arendell, car, avec le départ de la puissante Reine, le jeune Prince Hans y vit une ouverture. Hans était le treizième héritier d’une autre baronnie située plus au sud, qui, étant treizième en ligne de succession, n’avait que très peu de chances de devenir le souverain. Hans convoitait l’espoir de dominer Arendell, et dissimulait ses véritables ambitions. C’était lui qui avait convaincu les Arendellois d’attaquer le Palais, et il était le fiancé d’Anna. Après l’attaque d’Elsa, Hans vint en aide à Anna, essayant de l’encourager à rester alité, tout en hâtant les préparatifs du mariage. Les Mijakiens se rapprochaient en effet, et Hans pressait le Conseil d’officialiser son mariage avec Anna. Son plan était à vrai dire assez simple ; il avait secrètement espéré que les soldats tuent Elsa, et espérait désormais destituer Elsa maintenant qu’elle avait abandonné le royaume. Étant le treizième héritier, il ne pourrait jamais devenir Roi chez lui, et envisageait de s’allier aux Mijakiens. Jouant sur plusieurs tableaux, Hans souhaitait convaincre Anna de rester alitée, tout en préparant un empoisonnement qui lui permettrait de l’éliminer.
Il envoya également ses assassins retrouver Elsa, afin de supprimer pour de bon cette impertinente reine.
Dans ce contexte difficile, Anna représentait le dernier espoir d’Elsa, et, alors qu’elle se remettait du baiser, Anna pouvait entendre dans sa tête la voix « d’Olaf », qui lui indiquait où aller, et dont le souffle sortit Anna de sa léthargie. Elle était alors la seule à voir ce drôle de bonhomme de neige sur pattes, cet « Olaf » qui était bien décidé à la guider, mais en lui disant de se presser… Car, dehors, un froid glacial tombait sans relâche sur Arendell depuis le départ de la Reine, et les nuages amoncelaient de telle sorte qu’on ne voyait plus la lumière du jour.
III- LE ROYAUME D'ARENDELL
Ci-dessous en balises le complément de script sur Arendell, qui aura vocation à être disjoint ultérieurement de la fiche pour être inséré dans un topic à part :
IV- POUVOIRS
Comme l'auront compris ceux qui suivent le BG du forum, dans cette version de "La Reine des Neiges", Elsa est une Source. Cela signifie qu'elle est dotée de pouvoirs très élevés qui la dépassent, mais qui sont différents de ceux de Cirilla, par exemple. Ici, les pouvoirs d'Elsa sont liés à la Glace avant tout, et peuvent littéralement faire d'elle une "one-woman-army". Elle peut en effet geler toute chose autour d'elle, créer des structures de glace qui lui servent de soldats, voire même des bâtiments entiers. Ses pouvoirs sont donc très importants, sans être infinis pour autant. Il est en outre très dangereux pour Elsa d'utiliser ses pouvoirs à un niveau trop fort, puisque cela fracture son esprit, et la rend plus malléable et instable.
V- RPs
1°) Le Pouvoir suprême [Anna Angarr]
2°) Le blocus d'Arendell [Merlin]