Albi
La cité d’Yoake prend les mesures pour se rétablir. Comme annoncé dans un flash d’informations précédent, le système juridique est dans un débordement complet de dossiers et de procès à régler en plus des larcins répertoriés suivant l’invasion olympienne. Dans des recoins de la ville, le risque de criminalité augmente. Les êtres faibles peuvent se retrouver dans une rue déserte mais constamment assailli par des frissons. Car derrière chaque coin de rue et dans chaque ruelle sombre peut se dissimuler d’horribles prédateurs.
C’est dans un quartier industriel que deux figures discutent dans une ruelle. Ils ont une apparence de mauvais garçon mais avec des gueules à en faire tomber les filles facilement influençable. Celui avec la chevelure blanche s’allume une clope en surveillant chaque côté de la ruelle. Il commença à parler :
- Alors, Ryo, c’est comment le lycée ? Tu te fais des copines en masse, le Don Juan ?
- Peuh…j’aime les filles avec des penchants pervers mais pas des faciles comme celles-ci. Tu n’as pas idée combien j’ai envie de leur claquer la figure.
-Bah haha…c’est ça le boulot mon pote. Heureusement que la cible est loin d’être une grosse poufiasse. T’as envie d’elle, avoue.
- Le patron a été clair : On ne touche pas à cette nana tant que l’objectif n’est pas à portée de main. Mais après tout sera possible.
- Allez, on retourne vers les autres. Avec de la chance on pourra se faire la fille venue d’ailleurs. C’est quoi la place…le Lys ? Jamais entendu parler mais cette drôle d’oiseau prétend être une lesbienne.
- Garde ta langue dans ta bouche bavante, Albi, et peut-être qu’on goûtera à cette biche.
-Déjà que je ramène cette savoureuse chienne. Deux quadrupèdes, ça se monte bien je trouve.
Ryo et Albi sortent ensemble de la ruelle. La main de l’albinos retient une jeune femme inconsciente et à peine adulte d’une prise ferme autour du cou. Tandis que les jambes flasques de la femme glissent sur le trottoir, les deux mauvais garçons rigolent. Une fois qu’ils sont assez loin, le ton devient sinistre quand les rires passent pour des jappements d’hyène. Leurs ombres semblent changer pendant quelques secondes, de visages humains à des visages davantage canins.
À quelques blocs plus loin se trouve le lieu de rencontre : une usine désaffectée avec le quai de chargement comme porte d’entrée. À l’intérieur un énorme feu de camp est improvisé par le groupe de cinq personnes accueillant le duo avec des sifflements et tapes amicales sur le dos. Trois autres mecs et deux filles habillés en punk bombarde alors la géante salle d’une musique rock à en faire éclater les tympans. La femme jetée au sol se réveillerait entourée de jeunes à moitié bourrés dans ce qui ressemble à une fête d’étudiants.
(Ordre du rp: PNJ - Greed - Jeena)