The Multiversity

[Camille C. Lovegood]

Camille se laissait volontiers bercer par les puissants coups de reins de sa partenaire. Après avoir dansé sur elle et provoqué la succube, Valéria inversa les rôles. Malgré l’épaisseur de sa verge et ce désir vibrant et intense qu’elle lisait dans ses yeux, la succube se contrôlait encore suffisamment pour renverser Camille. Soupirant de plaisir, la Comtesse se tortillait sur place, écrasée sous le corps agréable, doux, chaud, et puissant, de sa partenaire démoniaque. Sa main moite se serra sur les cheveux trempés de Valéria, commençant à y sentir une sueur des plus agréables. Oui, l’effort physique commençait à se lire, à se sentir sur son corps, et c’était bien mieux ainsi. Le sexe, c’était de l’effort, et il fallait qu’on le sente, qu’on le perçoive !

« Haaannn… !! »

Son autre main se déplaça, filant le long du dos de Camille. Sa peau était parfaite, une belle peau de bébé, douce et soyeuse. Elle comprenait mieux ce qu’on disait sur les succubes en couchant avec elle… Des trésors aux mortels interdits. Elle glissa sa main, jusqu’à malaxer les fesses de la jeune femme. Elle pinça son cul, et remua sa main, donnant une petite tape. La verge de Valéria s’enfonçait profondément en elle, et arracha un cri à Camille.

« HAAA !! »

Elle enfonça son doigt dans son fondement, et remua ainsi, titillant le fessier de la démone. Son doigt s’enfonça sur quelques millimètres, puis elle força le passage, sentant les parois anales de la démone se détendre au fur et à mesure qu’elle croissait en elle. Camille souffla encore, les joues toutes rouges, et embrassa longuement la succube. Les deux femmes se pressèrent encore, et, quand Valéria ordonna à la femme de jouir, Camille se relâcha.

Jouis, petite chatte. Pour Camille, il n’en fallait pas plus.

Elle sentit tous ses muscles se relâcher, et se mit à jouir joyeusement, s’abandonnant avec appétit contre sa partenaire. Camille ferma les yeux en relâchant tout son corps, libérant même le fessier de Valéria, et soupira lentement, sa mouille jaillissant tout autour de la verge de Valéria, n’attendant plus que l’orgasme libérateur et jouissif de la succube…

[Valeria]

Val pouvait voir le désir et le plaisir dans le regard de Camille. C’était courant. La femme était désormais complètement dépassée par ses sens. Avec un bel effort de volonté, elle pourrait reprendre le contrôle, mais elle ne semblait pas le vouloir.

Elle pouvait également y voir de l’admiration et ça ce n’était pas si courant. En général, ses amants, quels qu’ils soient, étaient rapidement rendus esclaves de leur désir, de leur plaisir, et se contentaient de baiser et jouir. Bien souvent jouir, après un certain temps, car ils n’étaient plus capables de participer activement.

La réaction de Camille était donc particulièrement satisfaisante. La jeune femme parcourut son corps de ses mains, chercha ses fesses, enfonça délicatement un doigt explorateur puis la pénétra plus brutalement. Val l’accueillit en se cambrant légèrement. C’était bon ! Sa queue eut un spasme dans le ventre si chaud et accueillant.

Leurs baisers avaient atteint une nouvelle intensité, presque désordonnée tant elle était urgente. Il était temps. Elle dit à Camille de jouir.

Camille obéit.

Elle se détendit complètement, s’abandonna au plaisir comme seules les personnes de grand pouvoir peuvent s’abandonner dans leur plus intime intimité. Elle jouit si violemment que son corps se mit à subir le joug de ses spasmes, sa main quitta le fondement du succube, sa cyprine gicla abondamment.

Val la contempla un instant, laissa les muscles de son vagin masser et comprimer sa queue et s’en reput.

Puis elle prit une dernière impulsion, donna un ultime coup de reins, se ficha au plus profond de l’utérus de Camille et libéra son propre plaisir. Un orgasme puissant, sauvage, dévastateur pour les entrailles de l’humaine.

La chaleur érotisante du foutre allait se répandre dans son ventre, se diffuser dans tout son être et exacerber ses sens. Elle allait être encore bien plus affamée qu’après avoir avalé la première éjaculation. L’effet était maximal dans le vagin. Vu son état actuel, Val se demanda quel serait le stade supérieur. Avec elle, il était possible d’avoir des surprises.

Le sperme afflua, comme une lame de fond. De longs jets puissants, épais, horriblement féconds. Face à une telle abondance et une telle efficacité, le vœu de Camille n’allait pas être exaucé, il allait dépasser ses attentes. Il était probable qu’elle n’attende pas qu’un enfant en fin de compte.

Valeria la remplit sans dessouder leurs bouches, continuant de l’embrasser avec passion. Camille avait fermé les yeux. Mais le succube n’avait pas besoin de son regard pour ressentir tout ce qui se passait dans le corps et l’esprit de son invocatrice.

Elle sentit que l’utérus n’en pouvait plus, le vagin était rempli lui aussi à son maximum. Elle cessa le baiser, se redressa lentement et se retira pour libérer l’intimité de la Comtesse. Debout devant le lit, entre ses cuisses trempées de sueur et de foutre, face à son con dégorgeant le trop plein à grand renforts de spasmes, elle la contempla, victime consentante de son destin.

Essoufflée, couverte de sueur et d’autres fluides, Camille était magnifique. Valeria se masturba tranquillement en la regardant. En fonction du temps qu’elle mettrait à récupérer, peut-être la couvrirait-elle d’une nouvelle salve. Elle l’avait méritée. Et de toute façon elle ne pourrait jamais tarir le succube.

Dans l’esprit de Val se manifestaient déjà de nouvelles idées pour se repaître de son corps.

[Camille C. Lovegood]

Valéria se mit à jouir compulsivement dans la chatte de Camille. La Comtesse ferma les yeux en relâchant la pression, et tout son corps s’effondra. La vague l’envahit avec délectation, et elle se laissa bercer, jouissant avec un plaisir sincère et intense. S’effondrant sur le lit, couchée sur le dos, elle sentit la succube jouir intensivement, lourdement. D’épaisses quantités de sperme affluèrent dans son corps. Valéria se redressa, laissant Camille silencieuse, face à ce plaisir inouï.

« Haaaa… »

Il fallut bien du temps à Camille pour émerger. Difficile de dire au bout de combien de minutes elle finit par se redresser. Sa main caressait distraitement son ventre, appuyant dessus. Est-ce que la succube l’avait enfanté ? La vie allait-elle germer ? L’idée d’un bébé aussi puissant ne pouvait qu’exciter Camille. Si elle était soulagée, sexuellement satisfaite, le désir était toujours là, vibrant en elle. L’effet du sperme de la succube ? Peut-être… Mais il ne fallait pas négliger sa propre perversité ! Camille se redressa finalement, et croisa le regard de Valérie.

Se masturbant doucement, la belle succube semblait attendre la suite, et Camille soupira, avant de s’étirer. Des craquements résonnèrent dans son dos, et elle ouvrit ensuite sa table de chevet, sortant une cigarette, qu’elle se mit à fumer. Cela la détendait. Elle inhala le tabac avant de l’expirer, crachant de la fumée devant elle.

« Diablesse de succube, tu m’as défoncé… »

En quelques secondes, la sauvage et passionnelle jeune femme était redevenue cette comtesse sûre d’elle-même, aristocratique jusqu’au bout des ongles.

« Tu as bien joui en moi, mais on est jamais sûres de ces choses-là… Je veux avoir la certitude de porter ton enfant, Valéria, donc… Je crois que notre nuit ne fait que commencer. Mais, avant ça, tu avais des questions, non ? Sur ce que je t’ai dit pendant notre petite séance… »

Camille se releva, nue, et libéra ses lèvres de sa cigarette.

« Le projet Übermensch… La Führerin souhaite que nous menions des recherches très complètes pour améliorer les performances humaines. Elle veut ses propres humains améliorés, et j’ai fait mes recherches, moi aussi… J’ai des cobayes très prometteurs. J’utilise le désir sexuel comme piste de réflexion. Quelque chose me dit qu’une succube pourrait être utile dans mes recherches, mais j’ignore si cela t’intéresse vraiment. »

Elle s’écarta un peu, tournant le dos à Valéria, et se pencha vers le cendrier, mettant ses fesses en valeur, et éteignit la cigarette.

« En tout cas, j’espère bien te sentir encore me prendre partout… Nous n’avons pas encore entamé la meilleure partie, ma chérie… Celle où tu me ravages le cul, et cette partie-là, crois-moi, je ne tiens pas à l’oublier ! »

[Valeria]

La diabolique Comtesse gisait sous elle, sa conscience complètement oblitérée par le plaisir. Valeria la contempla en se masturbant lentement, contente de l’état dans lequel elle l’avait mise. La quantité de foutre qui s’écoulait paresseusement de sa chatte trop pleine était pleinement satisfaisante. Il faudrait cependant s’assurer de la fécondation et remettre plusieurs fois le couvert, juste histoire d’être sûre.

Elle étudia la pièce, le décor. Elle ne connaissait pas les lieux. S’approchant d’une fenêtre, elle ne reconnut pas le paysage extérieur. Elle constata cependant qu’elle était dans une immense propriété dont l’ostentatoire qualité de l’ameublement dépeignait une propriétaire excessivement riche. Elle explora les bibliothèques, les ouvrages ne lui disaient rien. C’était quelque peu perturbant, mais ce n’était pas la première fois – loin s’en fallait ! – qu’elle était invoquée dans un lieu inconnu.

Camille finit par gémir et revenir doucement à elle. Recommençant à se masturber pour être prête pour la suite, elle revint vers elle, la regardant passer la main sur son ventre, geste tellement commun des femmes enceintes. Elle soupira, se releva, s’étira dans un craquement de dos que le succube trouva érotique et prit une cigarette qu’elle alluma sans attendre. Ce n’était plus la même femme qu’elle avait devant elle.

« Diablesse de succube, tu m’as défoncé…
- Si peu…
- Tu as bien joui en moi, mais on n’est jamais sûres de ces choses-là… Je veux avoir la certitude de porter ton enfant, Valéria, donc… Je crois que notre nuit ne fait que commencer. Mais, avant ça, tu avais des questions, non ? Sur ce que je t’ai dit pendant notre petite séance…
- En effet. Tu as éveillé mon intérêt. Il faudrait que tu développes un peu et me dises en quoi je pourrais être intéressée. Et quelle part je pourrais y prendre. »

Camille se leva dans sa splendide nudité et fit quelques pas.

« Le projet Übermensch… La Führerin souhaite que nous menions des recherches très complètes pour améliorer les performances humaines. Elle veut ses propres humains améliorés et j’ai fait mes recherches, moi aussi… J’ai des cobayes très prometteurs. J’utilise le désir sexuel comme piste de réflexion. Quelque chose me dit qu’un succube pourrait être utile dans mes recherches, mais j’ignore si cela t’intéresse vraiment.
- Comme je viens de le dire, il faudrait que tu développes. Je déduis des termes que tu emploies que nous nous trouvons en Herzeleid, mais je ne suis pas vraiment au fait de ce qui se passe ici. Cependant, je suis curieuse et j’apprends vite. Alors convaincs-moi, Comtesse. »

Au cours des siècles, Valeria avait acquis une connaissance relative des plans destinataires des portails. Elle ne les avait cependant pas tous visités, et encore moins avec la même assiduité. Herzeleid faisait partie de ces endroits qu'elle connaissait mal.

Camille s’écarta un peu du bureau, lui tourna le dos et se pencha vers le cendrier pour éteindre sa cigarette, pointant ainsi ses fesses de manière provocante sous le nez du succube.

« En tout cas, j’espère bien te sentir encore me prendre partout… Nous n’avons pas encore entamé la meilleure partie, ma chérie… Celle où tu me ravages le cul, et cette partie-là, crois-moi, je ne tiens pas à l’oublier !
- Parce que tu crois que tu oublieras le reste ? Quand j’en aurai fini avec toi, même tes surhommes ne suffiront pas à te faire oublier le plaisir que procure un succube. »

Elle posa sa queue tendue entre les fesses offertes et fit quelques allers-retours lascifs entre elles. Puis elle les écarta, découvrit la rondelle parfaitement lubrifiée par tous les fluides qui l’avaient moyée en s’échappant de sa chatte. Satisfaite, elle guida sa verge et l’enfonça sans attendre dans le fondement offert.

Il ne fallut que quelques va-et-vient pour en prendre la pleine mesure. Camille avait l’air d’encaisser sans trop de soucis, alors elle fit gonfler son membre.

« Tu veux un souvenir impérissable belle Comtesse ? Tes désirs sont des ordres. »

Sa queue gagna en épaisseur, en taille. Presque une fois et demie le volume premier. Elle tira les cheveux de Camille, la força à se coller à sa poitrine.

« Debout, c’est plus serré… J’espère que tu me sens bien ? Je peux faire mieux, si tu peux le supporter… »

Elle lui lécha l’oreille, mordilla le lobe. Sa main s’accrocha à sa gorge, l’autre descendit se joindre à l’une des siennes l’emmena se poser sur son ventre. Elle commença à onduler, sodomie lente et profonde pour commencer. La queue épaisse remuait les entrailles de la Comtesse, les mains posées sur son ventre exactement pour qu’elle le ressente autant de l’intérieur que de l’extérieur.

« Peut-être plus tard, sur base d’un autre pacte, je pourrais t’offrir des avantages que tu ne soupçonnes pas… Mais maintenant, ton cul est mien ! »

Elle augmenta sensiblement le rythme sans encore la défoncer, profitant de sa gorge qu’elle inonda de bave, de baisers, de coups de langue précis et excessivement efficaces.

[Camille C. Lovegood]

Camille soupira doucement. Elle se tortilla sur place, chaudement excitée. Valéria souhaitait en savoir plus sur Herzeleid, et Camille sentait bien qu’elle n’était pas venue ici que pour la baiser. Mais les explications géopolitiques allaient devoir attendre un peu, car les deux femmes avaient encore envie de se faire l’amour. Cela, Camille le sentait très bien chez sa partenaire. Elle sentait sa soif, son désir, sa puissante verge qui se frotta contre son cul. Camille se pinça les lèvres. La Comtesse serra ses doigts sur le bureau. La jeune femme savait que cela ne la rendrait pas enceinte, mais ce n’était pas très grave. Le plaisir était aussi important ! Camille se pinça les lèvres, sentant la verge durcie de la succube se déplacer, glissant contre sa croupe. Elle se pencha en avant, s’étalant sur le bureau, et les doigts de Valéria écartèrent ses parois anales, avant de la sodomiser.

« Hnnn… ! »

La vague remonta en elle, furieuse, et elle gémit fortement. Elle sentait la verge de sa partenaire s’enfoncer lourdement en elle, faisant trembler le bureau. La succube se régalait, et attrapa les membres de sa partenaire, la redressant avec force. Elle la souleva, et attrapa sa gorge, posant sa main ferme dessus. Camille gémit encore, se tortillant sur place, sentant la verge de sa partenaire remuer dans son fondement. Elle couina à nouveau, retenant ses cris, fermant les yeux. Quelques larmes ruisselèrent, et elle sentait toute la poigne de sa partenaire, l’empêchant de trop bouger.

« Ouf, la vache ! »

Pourtant, le pire (ou le meilleur) était encore à venir ! Valéria avait opté pour une sodomie longue et profonde, insistant sur la lenteur de ses coups de reins, donnant des coups sourds qui amenaient les jambes de Camille à heurter le bureau. Elle mouillait dessus, et aurait basculé à plusieurs reprises si sa partenaire ne la retenait pas. Le désir croissait encore en elle, et elle sentit alors la verge de Valéria durcir, grossir, s’épaissir. Camille se mit à gémir douloureusement, et, en sentant ses parois anales se dilater, ne put retenir un cri.

« Haaaaaa-Pu-PUTAIN !! »

La vague éclata en elle, et elle sentit le visage de Valéria se frotter contre elle. Elle embrassait son cou, léchait, mordait sa chair, multipliant les suçons. Camille se tortillait sur place, bien incapable de résister face à une telle femme. Elle gémit encore, remuant son corps d’avant en arrière.

« Mon cul… Mon cul t’appartient, hmmm ! Baise-moi, ma salope, BAISE-MOI !! »

[Valeria]

Camille était toujours chaude comme la braise. Enfiévrée, elle ondulait des hanches en présentant son cul comme une friandise à consommer sur-le-champ. Son discours oral n’était pas différent. Aussi, quand le succube s’introduisit en elle gémit-elle immédiatement. Rapidement totalement maîtresse de ce cul offert, Valeria profita de ses mouvements de hanche pour asseoir totalement son joug sur lui.

Elle gémit plus fort encore quand le succube la redressa pour mieux la perforer.

« Ouf, la vache ! »

Les larmes de l’humaine se mirent à librement couler sur son visage. Elle n’avait encore rien vu. La longue et profonde sodomie qui l’attendait l’amena à mouiller comme une folle en quelques instants, le sperme et la cyprine qui s’écoulaient si librement d’elle maculèrent rapidement ses cuisses. Le bureau également.

Le succube décida que ce n’était pas assez. Il fit gonfler son sexe d’une bonne moitié, atteignant des dimensions presque surhumaines, et fit glisser la main de la Comtesse sur son ventre afin qu’elle sente également par l’extérieur ce qui lui labourait ainsi le cul.

« Haaaaaa-Pu-PUTAIN !! »

Elle avait déjà du mal à ne pas crier, alors là, elle céda. Ses cris montèrent dans le silence uniquement rompu par les claquements des peaux moites qui se rencontraient. Le succube se défoula sur sa gorge, faisant monter les sensations vers leur paroxysme.

« Mon cul… Mon cul t’appartient, hmmm ! Baise-moi, ma salope, BAISE-MOI !!
- Tes désirs sont des ordres… »

Elle ondulait comme elle pouvait, venait à la rencontre de la queue dans un déhanchement chaotique. C’était insuffisant. Elle avait demandé une sodomie inoubliable. Valeria mordit sa gorge, le sang coula, chaude giclée ferreuse sur la langue avide. Le regard démoniaque s’enflamma.

Valeria laissa sa nature profonde se révéler un peu plus. Son corps crût pour atteindre environ deux mètres vingt, décollant totalement Camille du sol, uniquement empalée alors sur la queue, les jambes totalement ballantes. Sa peau rougit, s’épaissit quelque peu. Sa chaleur corporelle grimpa de plusieurs degrés, provoquant une suée immédiate et intense chez l’humaine. Des cornes jaillirent sur son front, légèrement incurvées vers l’avant, dressées vers le plafond. Une longue queue agile se déroula juste au-dessus de ses fesses et deux énormes ailes de chauve-souris sortirent de ses omoplates dans un effroyable craquement d’os.

Son aura renforcée s’accompagna d’une mue plus grave et intense de sa voix. L’impact de celle-ci fut également augmenté.

« Non seulement tu t’en rappelleras toute ta vie, mais tu seras esclave de ce souvenir, jusque dans les plus infimes atomes de ta condition de mortelle. »

Un second chibre se matérialisa, plus long mais tout aussi large, et s’enfonça dans son ventre, l’empalant jusqu’à la même profondeur que son cul. Les deux queues ainsi pourraient la mitrailler de concert jusqu’au bout.

La longue queue jaillit du dos et s’enfonça dans sa bouche jusque dans sa gorge, massée alors par la main dont les fins doigts aux ongles manucurés s’étaient mués en longues griffes acérées.

Valeria commença alors à baiser Camille comme jamais elle ne l’avait été, intensément, profondément, totalement.

Seuls les borborygmes mouillés et les bruits obscènes des fluides maculant les organes qui la prenaient brisaient encore le silence.

Valeria referma ses ailes sur la Comtesse, scellant son destin dans un cocon d’intense plaisir démoniaque dont seuls dépassaient encore ses mignons petits pieds secoués de spasmes frénétiques.

[Camille C. Lovegood]

Valéria était visiblement bien décidée à rappeler à l’impudente gourgandine qui elle était, qu’elle était une succube, et qu’une humaine ne pouvait pas la narguer ainsi. Il faut dire que Camille avait sciemment agi ainsi. Elle aimait le côté brutal et sauvage du sexe. Camille pouvait tuer ses amants quand elle faisait l’amour, tellement elle avait soif de sexe ! Le sexe, ça la réveillait, ça la stimulait, cela débloquait en elle des pulsions inassouvies et particulièrement violentes ! Oh, quel pied ! Ah, quelle joie ! Cette douleur exquise qui lui martelait le cul, qui la déchirait en deux, hmmm… ! Valéria l’ouvrait comme un couteau ouvrait une huître, et la succube continua encore.

Camille la sentit grandir, durcir, s’épaissir. La démone libérait sa vraie forme, celle d’une démone puissante et massive. Sa queue grossit, et Camille poussa un râle, son cri se muant en un soupir inaudible, tandis qu’elle décollait du sol. Elle sentit une main ferme et griffue empoigner ses cheveux, la maintenant en suspension, tirant sur sa tête.

« Hnnnnnn… !! »

De la salive s’échappait des lèvres de Camille. L’esprit de Camille était comme fracturé, brisé sous l’effet de cette verge impériale qui lui ramonait le fondement. Elle sentit alors une deuxième verge taper entre ses cuisses trempées, et, quand sa partenaire vint la pénétrer, s’enfonçant dans sa chatte trempée, Camille eut un nouvel orgasme. Elle soupira alors, clignant des yeux, des larmes coulant de ses yeux. Imperturbable, Valéria continuait à la baiser avec énergie, avec un méthodisme qui forçait l’admiration. Elle la prenait fougueusement, avec appui.

Sa forme démoniaque était magnifique, transpirant de beauté et d’une puissance folle. L’idée de se faire baiser par cette femme, d’être son amante, sa chienne, tout cela ne pouvait que stimuler furieusement Camille ! La Comtesse était perverse, elle aimait le sexe, mais elle aimait aussi coucher avec des personnes puissantes ! Elle sentit les ailes de Valéria s’étirer, se repliant autour d’elle, l’enfermant dans un noir rougeâtre, tandis que la démone continuait à la bourrer sans ménagement.

« Haaaa… Hmmmm… !! »

Camille vivait en ce moment un véritable rêve éveillé ! Oh, oh, comme elle adorait ça, tout simplement !

[Valeria]

Complètement abandonnée à l’étreinte du succube, Camille jouissait une nouvelle fois alors que le coït commençait à peine. Soumise au-delà de toute possibilité de retour tant elle était désormais dominée par sa propre luxure, elle pleurait et bavait sans discontinuer tandis que les trois appendices la prenaient avec une constance et une violence ininterrompues.

Sa mouille ne cessait de dégouliner le long de la queue qui lui offrait tant de plaisir, gouttant ensuite au sol pour former de une petit flaque aux pieds du succube. La sueur qui couvrait sa peau dégoulinait sans discontinuer ne cessait de la faire glisser contre les seins voluptueux qui s’écrasaient dans son dos et lui rappelait sans cesse à quel point l’être qui la soumettait au joug de son plaisir était puissant, parvenant à la maintenir en l’air sans aucun effort ni aide, par la seule vigueur de ses érections démesurées.

« Haaaa… Hmmmm… !! »

Fut un des rares sons qu’elle put émettre, lorsque la longue queue caudale sortit de sa gorge pour la laisser respirer avant de replonger, sans merci.

Valeria avait une maîtrise parfaite de son propre plaisir et savait parfaitement qu’à très court terme Caille serait trop desséchée pour pouvoir lubrifier son corps comme il le fallait pour accueillir ce qu’elle devait accueillir. Aussi jouissait-elle régulièrement afin de lubrifier parfaitement ses orifices et lui offrir encore et encore des orgasmes de plus en plus intenses et ravageurs alors que sa conscience se délitait dans les abîmes insoupçonnés qu’elle avait elle-même invoqués.

Bien entendu, elle s’empêchait de jouir trop à la fois, histoire de ne pas faire de la Comtesse une outre à foutre, mais celle-ci commençait néanmoins à avoir le ventre qui s’arrondissait à force. Elle avait perdu le compte des giclées dont elle l’avait gratifiée à présent. Une chose était sûre cependant, elle avait rempli son contrat. Sa main sur le ventre de l’humaine lui permettait de lire son état et elle avait la certitude qu’elle était enceinte. Seule question à laquelle elle ne pouvait répondre : combien d’enfants naîtraient de cette fécondation. Car la valeur de son sperme était très élevée et il n’était pas rare que plusieurs atteignent leur but.

Elle explora l’esprit de Camille, y plongea plus profondément, focalisée sur ses désirs, ses plaisirs. La perversion de la Comtesse était une aubaine. Rarement êtres aussi dévoyés avaient été ses proies. Elle atteignait des sommets que très peu de ses proies avaient atteints. Quelques inquisiteurs, quelques nazis, la Comtesse Bathory… Cléopâtre elle-même n’avait pas atteint ce niveau.

Valeria utilisait tout ce qu’elle trouvait pour augmenter et stimuler les sens et l’imaginaire de Camille, la porter à des sommets de plaisir qu’elle n’avait jamais atteints et qu’elle n’atteindrait jamais plus, sauf en sa compagnie ou, éventuellement, un démon du sexe de son niveau ou supérieur. Et ils n’étaient pas légion. Elle pouvait donc raisonnablement penser plus jamais sauf avec moi. Ce qui était parfait parce que ce qu’elle découvrait ainsi dans l’esprit de la femme était de nature à éveiller son intérêt. Vraiment. Et pour longtemps. Le potentiel de ses entreprises était positivement impressionnant et pourrait être développé pendant des siècles.

Mais là Camille atteignait ses limites. Cela faisait presque deux heures qu’elle était maintenue dans cette gangue de plaisir intense. Il y aurait clairement un avant et un après cette journée pour son cul et sa chatte. Elle avait joui encore et encore… et encore tandis que le foutre remplissait petit à petit son corps conquis, que son esprit se perdait dans un plaisir toujours plus intense et profond. Son corps convulsait à présent sans discontinuer sous le plaisir qui ne retombait plus depuis près d’une demi-heure désormais ! Ses yeux roulaient dans leurs orbites, elle hoquetait tandis que la queue qui martelait sa gorge plongeait dans le sperme qui avait rempli son estomac… par le bas !

Elle n’en peut plus, elle frôle la folie…

Valeria libéra sa bouche et l’acheva d’une éjaculation totale. Son sperme finit par remonter dans la gorge de l’humaine à présent presqu’inconsciente qui le cracha spasmodiquement.

Le succube acheva de jouir – enfin ! – et déposa le corps désarticulé de la Comtesse sur le dos, en travers du bureau, dans une position que n'importe qui aurait trouvée aussi obscène qu'érotique. En quelques instants, celui-ci fut couvert du foutre épais qui dégoulina de ses orifices emplis comme jamais. Camille vomit un peu de sperme et se mit à respirer laborieusement mais régulièrement. Son ventre gonflé allait mettre beaucoup plus de temps à tout expulser, même par deux orifices.

Le succube reprit forme humaine et commença à explorer les dossiers qui parsemaient le bureau. Un ordinateur attendait, sur un autre bureau que celui où reposait Camille. Elle s’assit et compulsa plusieurs fichiers et projets. Sans trop l’avoir cherché, elle avait appris quelques mots de passe dans l’esprit de la Comtesse et s’en servit pour lire une partie de ce qui concernait le projet Ubermensch. Elle se fichait éperdument du reste pour le moment et se doutait que puisque Camille voulait l’associer à ce projet elle ne lui en voudrait pas de s’être montrée curieuse sur le sujet.

Elle passa ainsi quelques heures à lire et découvrir un projet toujours plus fascinant au fil de ses lectures avant que Camille ne revienne à elle. Sans bouger du bureau, toujours aussi belle et nue, elle la regarda avec un désir lascif encore présent.

« Bon retour parmi nous Comtesse. Tu devrais reprendre des forces. Ton corps n’encaissera pas ce que j’ai prévu comme suite sinon… »

Elle sourit et se leva pour s’approcher d’elle d’une démarche chaloupée honteusement suggestive, le genre à faire renaître le désir même chez quelqu’un d’aussi achevé que Camille l’était en ce moment. Elle planta son regard dans le sien.

« Tu es digne, humaine. Digne de me servir, de devenir une de mes adeptes, de mes apprenties. Je te veux. Est-ce que tu le veux, toi ? »

La puissance de l’aura de Valeria écrasait complètement la pièce, Camille. Leurs visages se touchaient presque. Deux possibilités de réponse : l’acceptation dans un baiser passionné ou le refus. Le succube ne doutait pas du choix qui allait tomber.

Mais peut-être avait-elle tort ? Après tout, les humains étaient connus pour leurs réactions inattendues…

[Camille C. Lovegood]

Peu de mots, en réalité, pouvaient décrire ce que Camille se mit à subir. Extase ? Folie ? Ahegao ? C’était à la fois tout ça, et bien plus. Enfermée dans le cocon constitué par les ailes de Valeria, la Comtesse ne tarda pas à manquer d’oxygène, sans pour autant étouffer. Le manque d’air donnait une sensation euphorique qui se chargea de la faire planer. Et, pour planer, ça, elle se mit à planer. Un plaisir névralgique et fulgurant se mit à l’envahir, une vague incroyable, indescriptible. Les trois verges de la démone la labourèrent, et, tandis que Camille s’absorbait dans cette vague, elle laissa le soin à Valeria de s’immiscer dans l’esprit, de goûter à l’imaginaire débridé de la Comtesse, et à ses fantasmes… À ses déviances. Urophilie, zoophilie, nécrophilie… Elle put voir tout ça, elle put voir la passion de Camille pour ses gros chiens, l’entraînement que ceux-ci recevaient pour devenir des amants, besognant ses prisonniers, puis la besognant elle. Elle put voir une femme qui aurait fait rougir de honte des prostituées endurcies, tentant de fabriquer des zombies pour coucher avec eux. Elle vit une mante religieuse qui n’hésitait pas à tuer ses amants quand ils ne la satisfaisaient pas, couchant avec ses propres gardes avant de les tuer. Une femme perverse, mais soucieuse de son image, cruelle et forte… Folle, surtout.

Tout ça, tout ce cocktail, Valeria put le voir, elle put s’en imprégner, tout en continuant à la prendre. Camille se vit depuis l’extérieur, elle vit le corps parfait de Valeria, cette forme démoniaque savoureuse, elle la savoura, elle s’en délecta, tandis que son corps continuait à se faire prendre. La queue caudale nichée dans sa bouche s’était enroulée autour de son cou, pressant fortement. Valeria avait pu voir que Camille pratiquait le bondage, le sadomasochisme à un degré élevé, à tel point qu’on pouvait avoir l’impression qu’on la torturait. Fouets électriques, strangulation, bougies de cires sur son corps… Elle disposait d’élixirs et de potions de santé pour régénérer son corps par la suite. Une femme pleine de désir, ambitieuse, arriviste, qui voyait le sexe comme une finalité. Une femme qui, dans un monde où les Dieux étaient en voie de disparition, servait son propre Dieu de la Luxure… Camille vénérait le Prince Daedra Sanghin, un Dieu drow. Dans la mythologie drow, ou daedra, il n’y avait qu’une Déesse, Lolth, et les autres Dieux masculins étaient des « Princes ». Mais ils étaient tous des Dieux, et Sanghin était le Prince daedrique du vice… Accomplissant les désirs les plus sombres. Valeria put percevoir ce secret de famille au fur et à mesure des minutes, puis des heures, qui passèrent.

Absorbée dans cette vague, Camille atteignit un état second, et, quand Valeria apporta la touche finale, et la libéra, la poupée désarticulée qu’était Camille s’affala mollement sur le bureau. Couchée sur le dos, elle était incapable de réagir, de parler, ou même de regarder. Un mélange diffus de sperme et de mouille s’échappait de tout son corps.

« Kof ! Kof ! » éternua-t-elle à plusieurs reprises

Elle recracha des filaments du sperme sacré de Valeria, tandis que celle-ci examina son ordinateur Elle avait eu accès aux identifiants de Camille en la baisant, et put voir ce qu’il y avait à savoir sur le projet Übermensch.  Un projet secret, développé depuis le plus haut sommet de l’État. L’idée était de développer des surhommes, à tous les domaines. Des soldats améliorés, mais aussi des civils améliorés. La Führerin avait de grands projets pour Herzeleid, elle voulait que ce pays rattrape son retard technologique pour concurrencer Auris et Uatis. Valeria put constater que Camille avait hérité d’une partie seulement du projet, correspondant au domaine sexuel. Pour cela, Camille avait mené une politique d’espionnage industriel sur une société uatéenne, la Fut-Corp, qui utilisait un procédé spécial, un mutagène inédit, le « F-Gen », pour concevoir des F-Girls. Camille cherchait à le reproduire. D’après ses recherches, le F-Gen était un composé très particulier, mélange de plusieurs composants et fluides très rares, dont du « fluide sexuel de luxure#, désignant les fluides sexuels produits par un incube ou un succube. L’une des théories avancées par les chercheurs de Camille était que ce mutagène était une formule démoniaque.

Camille commença ensuite à émerger. Elle se releva lentement, le corps endolori, sale, et puante. Du sperme et de la salive avaient dégouliné sur son corps, et, face à elle, elle put voir que Valeria avait repris sa forme normale. Elle se rapprocha de Camille, qui s’assit sur le rebord du bureau, caressant distraitement son ventre. Elle avait la certitude absolue qu’elle était désormais enceinte, mais Valeria avait une proposition originale à lui faire. Elle souhaitait en faire… Son apprentie. Camille cligna des yeux, surprise. Elle observa la femme, et se racla la gorge. Camille l’embrassa alors, et répondit à sa manière :

« Sous ta forme humaine, je suis ton amante… Reprends ta forme démoniaque, je n’ai pas eu l’occasion de t’admirer comme il se doit sous toute ta puissance. »

La succube obtempéra, et Camille frémit en la voyant ainsi. Rouge, puissante, forte, avec des yeux jaunes étincelants. Camille glissa alors sur le sol, et finit agenouillée devant la grande démone. Son visage était à hauteur de sa queue, et elle l’embrassa tendrement, déposant deux ou trois baisers dessus, avant de relever sa tête.

« Je suis prête à devenir ton apprentie… Même si j’ignore exactement ce que cela implique. Que comptes-tu m’enseigner, Valeria ? Que comptes-tu faire avec moi ? Ton contrat est honoré, je porte ton bébé… Tu n’as plus aucune obligation de rester ici… Enfin, je ne désapprouve pas ta présence, mais je suis curieuse de savoir ce que tu souhaites m’enseigner… »

[Valeria]

L’humaine était belle. Terriblement belle. Irrésistiblement belle. Rien que ça aurait déjà suffi à en faire une de ses concubines. D’autres bien moins belles et bien plus fades l’avaient été. Mais cette beauté cumulée avec autant de qualités mentales ? Valeria n’en avait pas croisées beaucoup, même en deux mille ans d’existence.

Camille alliait intelligence, appétit sexuel, dépravation, absence de limites ingéniosité, opportunisme, soif de pouvoir et folie à un degré étonnant. Pas une de ces qualités ne semblait avoir de limites.

Le nombre de fois où le succube leva les yeux de l’écran pour poser sur elle un regard surpris et contempler le spectacle de son corps détruit par le plaisir était étonnamment élevé. Et toujours son foutre s’écoulait paresseusement de son corps par tous ses orifices.

L’adoration du Prince Daedra avait été une surprise rafraîchissante. Malgré l’ouverture des mondes, elle n’aurait pas parié sur un tel secret dans ce pays. Elle adorait ça. Camille regorgeait de surprises. Elle avait découvert tellement de choses sur elle, sur sa famille, ses projets.

Ce projet Übermensch semblait avoir un potentiel incroyable. Il fallait absolument qu’elle voit ça de plus près. Elle pouvait éventuellement même y prendre part, peut-être par le biais d’un don de sang ? Pour commencer, voir ces surhommes, cette Fut-Corp, en action était une obligation.

Camille émergea lentement et finalement se redressa. Val s’en approcha alors pour la contempler tandis qu’elle se caressait distraitement le bas-ventre. Ce signe inconscient de toutes les femmes enceintes. Le succube se retint de lever les yeux au ciel. Elle lui soumit son offre incroyable. Une telle offre était tout bonnement incroyable.

Surprise, Camille ne se démonta cependant pas. Elle embrassa le succube tellement proche d’elle puis la regarda avec aplomb. Toute la noblesse décadente de ce pays se retrouvait en elle. Royale, elle répondit alors.

« Sous ta forme humaine, je suis ton amante… Reprends ta forme démoniaque, je n’ai pas eu l’occasion de t’admirer comme il se doit sous toute ta puissance.
- Si ça te fait plaisir. Mais attention. Un tel spectacle n’est pas bon pour ta libido, Comtesse. »

Bien entendu. Tout ce qu’elle dégageait en tant qu’humaine quand elle laissait transparaître son pouvoir n’était tout simplement rien à côté de ce qu’elle dégageait sous sa vraie forme. Elle accéda à la demande et son aura frappa Camille de plein fouet.

Elle frémit, glissa au sol par le mince espace entre elles et le bureau sur lequel elle était assise. En un instant elle était à genoux devant elle, juste à hauteur de sa queue qu’elle embrassa plusieurs fois avec une tendresse mêlée de respect avant de relever un regard où la soumission et l’acceptation avaient déjà pris toute leur place.

« Je suis prête à devenir ton apprentie… Même si j’ignore exactement ce que cela implique. Que comptes-tu m’enseigner, Valeria ? Que comptes-tu faire avec moi ? Ton contrat est honoré, je porte ton bébé… Tu n’as plus aucune obligation de rester ici… Enfin, je ne désapprouve pas ta présence, mais je suis curieuse de savoir ce que tu souhaites m’enseigner… »

Les mots étaient lâchés. « Ton contrat est honoré ». Val sentit l’accroche qui la forçait à rester s’évanouir dans l’espace-temps. Dans quelques instants, elle devrait partir.

« Je ferai de toi une Reine. Je vais t’offrir plus que tu n’as jamais rêvé avoir. Du pouvoir et la maîtrise de celui-ci, des facultés magiques telles qu’une certaine forme de polymorphisme, une capacité à charmer et faire tomber en ton pouvoir tes cibles en quelques mots, la capacité de susciter un désir intense et irrépressible, un accès certes limité étant donné que tu n’as aucun pouvoir de ce type à la magie rose, une éducation et un écolage de premier plan. Je t’épaulerai pour te permettre de mener tes projets et tes ambitions à leur terme.

A chacun de tes pas, je serai là. Je récolterai ce que tu récolteras. Et bien plus encore, car j’évolue à un niveau dont tu n’imagines même pas les enjeux. Mais ton concours pourra s’avérer précieux et, à terme, peut-être pourras-tu y jouer un rôle, qui sait.

Le prix à payer est ton assujettissement total à moi. Ta dévotion absolue. Je veux que tu m’offres ton âme immortelle. Ta vie devient ma propriété. Et ta mort aussi. Et si tu me sers bien, je pourrai peut-être même t’offrir une forme d’immortalité en faisant de toi ma fille. Mais nous n’y sommes pas encore.

Tu te demandes sans doute pourquoi cette offre. Ou pas. Tu as si peu de doutes, tellement d’ambition et encore plus de confiance en toi. Ce sont des qualités que j’apprécie au plus haut point. Sans parler de ton intelligence, de ta débauche, de ces projets présents et à venir. Tu as un potentiel. Et je veux le magnifier. Te permettre d’aller là où tu le peux, sans les entraves des basses considérations et restrictions humaines. J’ai vu en toi. Tu mérites mieux que ce que tu as. Je connais tes secrets et ils me plaisent. Tu me plais. Ton âme me plaît. »

Elle bandait à présent très fort devant la Comtesse. La perspective de l’asservir, d’obtenir une âme aussi délicieuse et perverse, l’excitait au plus haut point. La puissante odeur de sa queue engloutissait son champ de perception olfactif dans le quel flottaient quelques relents de sa propre mouille. Une chape de pouvoir et de désir abrutissait l’ambiance.

« Un Prince Daedra hein ? Vraiment surprenant… »

Val sourit et posa la main sur la tête de la Comtesse. Un instant pour elle. Une éternité pour Camille durant laquelle elle lui fit voir tout ce qui pourrait advenir avec elle à ses côtés. Ses rêves les plus fous réalisés, son ascension jusqu’au pouvoir suprême après avoir écarté Alice Liddell et l’avoir réduite à un jouet sexuel entre les mains de la Fut-Corp… Ou pire… Un empire de débauche et de dépravation dans un environnement de haute technologie mêlée à de la magie. L’écrasement des nations rivales. Les ennemis d’hier devenus esclaves d’aujourd’hui…

Elle retira sa main, enlevant par le même mouvement toute la fatigue et la lassitude de Camille, la laissant totalement fraîche, presque dopée, prête pour… n’importe quoi.

« Par tes quelques mots, tu viens de me libérer de l’invocation. La magie va bientôt me forcer à rentrer là d’où tu m’as tirée. Le temps m’est compté pour cette fois, ce pacte ne pourra être mené à son terme aujourd’hui. Mais je veux ta réponse. Maintenant. Mon offre expire avec mon départ. »

[Camille C. Lovegood]

Face à cette puissante démone, Camille ne pouvait pas lutter. Agenouillée devant elle, elle la vit reprendre sa forme démoniaque. Certes, sa forme humaine était magnifique aussi, mais la voir sous cette forme rouge avait un petit quelque chose d’exquis en plus… Sous cette forme, la puissance de Valéria irradiait dans la pièce, faisant doucement frémir la Comtesse. Camille soupirait doucement, inhalant cette aura chez cette femme. Elle frémissait en la voyant, sentant sa verge proche de son visage. Elle soufflait dessus, et, même après s’être faite baiser aussi puissamment, au point de l’amener dans un état second, elle sentait bien qu’elle pourrait encore coucher avec elle. Oh oui ! Camille devait s’efforcer de se contrôler, de se retenir pour ne pas bondir à nouveau sur cette femme ! Face à elle, l’envoûtante Valéria se mit à lui parler, à lui dire ce qu’elle envisageait pour elle.

Avoir son enfant n’était que le début, Valéria comptait partager son pouvoir, faire de Camille une sorcière, ou une démone aussi forte qu’elle… Peut-être même sa fille ! Contrairement à bien des Tekhans qui avaient oublié la magie, Camille, elle, vivait dans une famille qui avait toujours honoré des traditions anciennes. Elle connaissait donc le pouvoir influent des démons, l’influence de la magie, et ce qu’elle pouvait devenir. Valéria avait vu juste en elle. Le pouvoir, voilà ce qui intéressait Camille. Elle était ambitieuse et arrogante. Porter cet enfant n’était que le début d’une grande aventure, et la succube lui promettait bien des choses, y compris… Devenir sa fille. Camille sentit son cœur bondir dans sa poitrine à cette idée.

« Oh… »

Elle ne savait trop quoi dire, et sentit alors la main de Valeria se poser sur sa tête après ce long discours. Camille se dépêcha alors, et, voyant l’érection de sa Maîtresse revenir, elle prit son membre en bouche. Elle soupira en optant pour une gorge profonde, et ferma les yeux, sentant des images défiler… Des images d’elle, devenant une démone redoutable, renversant le pouvoir aurien… Herzeleid devenant enfin la principale nation du monde… Herzeleid s’emparant d’Auris, puis soumettant Uatis… Et elle devenant la nouvelle Führerin, s’installant sur son trône, et divisant le monde entre ses enfants… Puis elle ciblant la plus grande de toutes les cibles, le plus grand de tous les trésors… La Tour.

Camille revint alors à elle. Elle cligna des yeux en libérant la verge de Camille, qui lui demanda son choix, avant de partir. Camille se pinça les lèvres, et se redressa alors. Elle enroula ses bras autour de la nuque de sa partenaire, et l’embrassa avec appétit,  Sans aucune inquiétude, elle se serra contre le corps voluptueux et puissant de la succube.

« Évidemment que je le veux, Maîtresse… Je m’offre à vous pour devenir votre élève ! Mais… Quand vous reverrai-je ? Je ne veux pas que vous partiez… Ou alors… »

Elle la regarda encore, pleine de désir.

« Emmenez-moi avec vous, Maîtresse ! Si je dois être votre chienne, alors vous devez m’emmener avec vous ! »

[Valeria]

Obéissante, déjà parfaitement soumise, Camille se mit à sucer le monstrueux chibre devant son visage avant même que Val ne demande quoi que ce soit. Et cela malgré son état de fatigue extrême. Le succube pouvait sentir le désir renaître chez elle et sa volonté de l’honorer à nouveau, malgré son épuisement. Si elle la laissait faire, Camille la baiserait encore et encore, jusqu’à l’oubli total de son corps, entièrement dévouée à son désir et la satisfaction de celui de sa Maîtresse, quel qu’en soit le prix.

Elle était aussi entière que volontaire, ambitieuse, intelligente ou… folle.

Sa folie mettait le succube en joie. Elle était absolument parfaite.

Tandis que sa queue était avalée encore et encore avec une passion des plus méritoires, elle projeta dans l’esprit de l’humaine des visions d’un futur possible. Inconsciemment, la Comtesse se mit à pomper la queue avec plus d’ardeur, les visions la stimulant efficacement. Valeria sourit, soupira d’aise et profita.

Val suivait ses pérégrinations mentales et remarqua que ce qui surnageait nettement était la perspective de devenir sa fille, bien plus encore que toutes ses autres ambitions. Ça, c’était surprenant. Elle n’aurait pas pensé que ce désir de devenir sa fille passerait avant son ambition. Il y aurait bien des choses à creuser, rien que sur ce sujet…

Au bout d’un moment, elle cessa les visions et effaça toute fatigue mentale et physique chez la jeune femme. Il était temps que Camille réponde.

Et elle le fit de la meilleure des manières : elle se releva, enlaça le succube et l’embrassa passionnément, son corps magnifique se déliant complètement et s’abandonnant contre celui, encore plus magnifique, de l’être démoniaque.

« Évidemment que je le veux, Maîtresse… Je m’offre à vous pour devenir votre élève ! Mais… Quand vous reverrai-je ? Je ne veux pas que vous partiez… Ou alors… »

Elle lui lança un regard où le désir dominait à nouveau. Val pouvait sentir l’odeur de son excitation tandis que son sexe mouillait à nouveau abondamment.

« Emmenez-moi avec vous, Maîtresse ! Si je dois être votre chienne, alors vous devez m’emmener avec vous !
- Je ne peux pas. Pas alors que je suis victime d’une invocation, tu le sais bien. »

Elle caressa son visage, plia les jambes et se releva, empalant Camille sans effort. Elle l’embrassa doucement, avec beaucoup de douceur, et fit coulisser en elle son vit à l’unisson.

« Je vais revenir. Bientôt. Nous scellerons notre pacte. Tu recevras très bientôt les instructions nécessaires à l’organisation du Rituel. Je compte sur toi pour faire quelque chose de grandiose, à ma mesure. En attendant, je te sens très en demande à nouveau. Je vais augmenter un peu ça. Je veux à nouveau te voir affamée de queue. »

Le succube s’abandonna au plaisir et jouit en elle. Elle augmenta les phéromones de désir et de lubricité présentes dans son sperme, usa de son pouvoir pour augmenter la libido de la Comtesse à son paroxysme. Puis boosta son endurance de manière éphémère mais intense.

Le sperme dégoulinait de la chatte pas entièrement envahie par la queue et s’écoulait le long des cuisses nacrées de la Comtesse. Valeria pouvait jouir des litres à volonté. Mais c’était très rare. Cependant, Camille jouait sur une corde sensible. Et provoquait des réactions « anormales ».

Val l’amena à se coucher au sol. Elle glissa ses bras sous les genoux de la beauté insane, se pencha sur elle et releva d’autant ses jambes. Elle matérialisa sa seconde verge, empala son cul avec aisance. Les cuisses de Camille étaient comprimées sur sa poitrine, le poids du succube l’écrasait totalement. Elle ne la prenait pas, c’était bien plus que ça : elle la possédait.

Cela dura le temps qu’il fallut pour que Camille bascule dans un orgasme ravageur, renversant, qui oblitéra sa lucidité pendant un petit temps, temps d’autant plus long que le succube en profita pour jouir lui aussi et à nouveau booster son désir d’un dépôt très conséquent de phéromones lubriques.

Alors qu’elle se répandait une ultime fois dans le ventre de sa future élève, elle lui implanta toutes les directives nécessaires à la cérémonie à réaliser pour le Rituel. Elle se redressa alors et contempla le corps parfait de la Comtesse hagarde de plaisir dont le sexe et le cul dégoulinaient à nouveau d'un énorme trop plein de semence. Elle était aussi belle qu'obscène. Ca valait un neuf sur dix. Au moins.

« Appelle tes sujets d’expérience. Ils devraient être à même de te ramener à la réalité. Demain. Ou après-demain. Ou dans trois jours peut-être. Ça dépend de leur niveau de compétence. Tu auras l’énergie pour assumer. Eux c’est moins sûr. Appelle-les donc tous, ça vaudra mieux. Et ce sera un vrai bon test. »

Elle cessa de résister à l’appel de retour qui déjà forçait sur elle depuis la sentence de Camille. Alors qu’elle disparaissait, elle lâcha une dernière phrase qui résonna comme un écho dans l’esprit de la Comtesse folle.

« Tu as deux mois. »

Le silence se fit. Seule la respiration haletante du désir inassouvi de Camille le rompait encore.

[Camille C. Lovegood]

F I N

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