Les Olympiens auraient-ils perdu la raison ? Restés discrets pendant des décennies, ils se manifestent brutalement en déchaînant sur Terra et sur la Terre des hordes de monstres olympiens. Une guerre brutale vient de commencer !
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Sanctuaire d’Athéna

Le paisible village de Rodorio était en ébullition. Semblant perdu dans le temps, ce village était le lien entre le Sanctuaire d’Athéna et le reste de la Grèce antique. L’attaque avait donc été brutale et violente, destinée à marquer les esprits, et à rappeler à Athéna que l’Olympe en avait assez d’elle. Assez de ses plans pour sauver une humanité qui avait depuis longtemps perdu la bénédiction des Dieux. Les Spartiates attaquaient la ville avec la rage et la hargne qu’on leur connaissait, bénéficiant de protections magiques. Leurs boucliers repoussaient les balles que d’éventuels Terriens pourraient leur tirer à l’aide de pistolets.

Menant la charge, Héraclès, Champion des Dieux, avait toutefois une autre cible. Après avoir brillamment réussi les Douze Travaux imposés par les Dieux, Héraclès avait gagné sa place auprès du panthéon grec. Ses origines humaines continuaient néanmoins à être une source constante d’humiliation, et il espérait bien avoir l’occasion de mettre fin à ses simagrées. Quoi de mieux que de réussir là où Poséidon et Hadès avaient successivement échoué ?

« Je ne m’expliquerai jamais leur échec devant une bande d’avortons et une Déesse sotte et affaiblie. Ces humains sont si faibles. »

Héraclès avait traversé le village en compagnie de ses Spartiates, et d’une partie significative des Nouveaux Argonautes. Ils étaient d’ailleurs venus par la mer, à bord de trirèmes. Héraclès était à bord de l’Argos, qui mouillait dans le port de Rodorio. Traversant les collines, les Argonautes se heurtèrent à quelques guerriers d’Athéna désemparés, laissant généralement le menu fretin à leurs hommes de main.

Ils arrivèrent ensuite devant l’acropole du Sanctuaire. Héraclès sourit largement, avant de hausser la voix :

« ATHÉNA ! TA TRAHISON ENVERS L’OLYMPE SE TERMINE MAINTENANT ! TOI QUI AS CHOISI LES HUMAINS, TU PÉRIRAS AVEC EUX !! LIVRE-NOUS HÉRA, ET NOUS FERONS PREUVE DE CLÉMENCE EN ACCORDANT À TOI ET AUX TIENS UNE MORT RAPIDE ET INDOLORE ! »

Car les oracles savaient qu’Athéna avait recueilli Héra. Héraclès regarda ensuite les défenseurs se mettre en place, tandis que les Argonautes qui l’entouraient se déployèrent :
  • Jason, un grand héros athénien, porteur de la terrible Toison d’Or, qu’il utilisait comme cape. Elle le protégeait de toute attaque magique,
  • Thésée, roi mythique d’Athènes, vainqueur du Minotaure du Roi Minos, portait avec lui le terrible glaive d’Ariane, imprégné du sang de la légendaire bête, capable de pourfendre n’importe quel matériau,
  • Orphée, connu pour avoir échoué à ramener sa femme Eurydice des Enfers,
  • Masque-de-Mort, ancien Chevalier d’Or du Cancer. Cet ancien guerrier d’Athéna avait, de son vivant, perdu le droit de porter l’Armure d’Or du Cancer, en raison de ses nombreuses exactions et des tueries qu’il avait commis. Finalement, son âme avait été purgée, et, tandis qu’un nouveau Masque-de-Mort vivait en exil sur une île de la Méditerranée, la partie maléfique de Masque-de-Mort avait été réincarnée par les sorciers olympiens.
Les cinq Argonautes se dressaient donc, impatients d’en découvre avec Athéna et avec ses Chevaliers, tandis que leurs soldats se ruaient vers le Sanctuaire, afin de se heurter aux Chevaliers d’Athéna...

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J’avais senti l’attaque jusque dans mon corps, la Grande Guerre Sainte venait de débuter… Héraclès, je n’aurai jamais cru que mon père fasse appel à lui. Arimaspe m’avait prévenue qu’il se passait des choses en Olympe, mais je pensais que Zeus viendrais lui-même après que j’ai réussi à vaincre mes deux oncles. Des larmes coulaient de mes yeux, il y avait déjà de nombreux morts à Rodorio. Je convoquais Marine et Aiolia, Adonis, Eiréné et Calypso était déjà sur les lieux. Je les contactais par télépathie.

*  Adonis, Eiréné, Calypso protégez les habitants de Rodorio, ce sont des innocents ! Comme à mon habitude, je vous aiderais ! *

Héraclès… un des rares humains à être devenu un dieu… comme Shun, Seiya, Ikki, Shiryu et Hyoga. Je regardais Seiya qui se trouvait toujours près de moi maintenant. Tous étaient désormais au courant pour Seiya et moi. Marine et Aiolia arrivèrent enfin. Eux deux aussi étaient ensemble. Je leur souris malgré les larmes qui coulaient sur mes joues.

_ « Marine, Aiola… Karkínos est en mission, les autres Gold Saints vont protéger le Sanctuaire, Seiya va rester ici… vous deux, je veux que vous aidiez Adonis, Eiréné et Calypso au village de Rodorio… il y a cinq grands guerriers plus Héraclès, j’espère que vous serez suffisamment puissant en attendant que Shun revienne… je n’arrive pas à le contacter pour l’instant. Allez-y maintenant… »

J’inspirais profondément, cinq puissants combattants étaient présents aux côtés d’Héraclès.

_ « ATHÉNA ! TA TRAHISON ENVERS L’OLYMPE SE TERMINE MAINTENANT ! TOI QUI AS CHOISI LES HUMAINS, TU PÉRIRAS AVEC EUX !! LIVRE-NOUS HÉRA, ET NOUS FERONS PREUVE DE CLÉMENCE EN ACCORDANT À TOI ET AUX TIENS UNE MORT RAPIDE ET INDOLORE ! »

Je sursautais, ils étaient déjà devant l’acropole… les portes du Sanctuaire… Adonis, Eiréné et Calypso venaient d’arriver pour les affronter. Je me dirigeais vers la sortie du Temple du Grand Pope, ou devrais-je dire le Temple du Serpentaire.

_ « Héraclès, ce n’est pas la peine de crier… Héra n’est pas au Sanctuaire ! Si tu ne pars pas d’ici, c’est toi qui va mourir… mes Saints sont aussi puissants que tes guerriers ! »

J’envoyais un message télépathique à Shun, en espérant qu’il arrive rapidement. Seiya ne combattrait quand dernier recours… je me retournais vers Marine et Aiolia

_ « Allez-y, aidez Adonis, Eiréné et Calypso ! »

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Qu’importe la puissance d’un chevalier, qu’il soit de basse où de haut classe, quand il y a une menace et une fluctuation importante de cosmos tout le monde le ressentait en lui. Depuis le temps, Seiya était revenu, Aiolia et moi vivions désormais ensemble au temple du Lion. Nous passions nos journées à nous entraîner et nos soirées à discuter toujours avec la même passion et la même tendresse.

Quand la voix d’Heraclès résonna dans l’enceinte du Sanctuaire avec Aiolia nous fumes convoqués dans la minute à l’autel d’Athéna. Pas le temps de faire quoique ce soit d’autre. Les ordres d’Athéna primaient sur tout. Au bout de quelques minutes nous avions rejoint le sommet du sanctuaire. Le visage d’Athéna était ravagée par les larmes. Elle dispersait ses ordres de bataille. Et notre objectif était simple, aller porter de l’aide à Rodorio, le village qui était le lien entre le sanctuaire et la vie d’humain normal.

*Athéna. Nous sommes à tes ordres. Nous allons à Rodorio sur le champ. Mais je m’inquiète de cette attaque après toute nos recherches sur le serpentaire et surtout pour Shaina et Junon. Aiolia. Je pars en éclaireuse pour savoir s’il n’y a pas d’autres menaces à l’horizon. Je pourrais ainsi faire du repérage plus rapidement*

Je voyais les yeux d’Aiolia se froncer, mais Athéna savait que j’avais raison. Seiya qui était derrière elle en guise de protecteur savait aussi pourquoi je faisais cela. Ma vélocité était un atout. Et surtout que je sentais une présence qui m’était familière. Pas intime, mais familière.

*Aiolia… C’est le moment de mettre tout notre entraînement à profit. Je compte sur toi pour faire honneur à tes heures épuisantes de travail acharné. Mais pour le moment… je me dois d’agir telle que je suis. A tout à l’heure*

Et je partis en lui faisant un signe de tête. Je prenais des chemins étriqués qui n’étaient pas dans les sentiers habituels pour se balader autour du sanctuaire. Je fis une longue ronde de plusieurs minutes à la vitesse du son, pour ne pas trop m’épuiser. Il fallait s’économiser. Car si c’était vraiment Héraclès notre ennemi, c’est un dieu, et il allait être difficile de s’en défaire. Mais Athéna et sa protection était la primeur de nos missions. Les alentours du sanctuaire semblaient paisible, mais ce n’était pas la réalité. Les cosmos que je ressentais avaient de la haine, de la colère, et une soif insatiable de destruction.

Hera… Elle n’était autre que Junon maintenant, mais elle n’était pas au sanctuaire pour le moment. Nous nous devions de gagner du temps. Pour la protéger

Les alentours du sanctuaire étaient sécurisés et j’arrivais à la périphérie du village. Et ce que je vis me fit froid dans le dos. Ce n’est pas le nombre de personne qui me fit avoir cette sombre pensée. C’est cette trahison.

Masque de mort était de la partie. La rédemption pour cette âme pourrie de l'intérieure était donc impossible ? Sa soif de vengeance était t’elle qu’il avait vendu son âme au frère d’Athéna. Si Aiolia tombe sur lui.. Cela allait se transformer en règlement de compte. Et ce n’était pas le moment. Surtout avec le danger puissant qui nous menaçait.

Je restais en éclaireur en attendant les renforts. Et je communiquais avec Athéna par pensée

*Je suis aux alentours de Rodorio. Héracles est là avec cinq hommes dont l’un… est une vieille connaissance. Adonis, Ereinée et Calypso sont hors de danger. Mais les cinq personnes qui entourent ton frère risquent de nous poser de nombreux soucis. Que Seiya reste proche de toi surtout*

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Adonis

Bien avant d’entendre la voix d’Athéna, j’avais ressenti la présence des étrangers à Rodorio, peut-être était-ce parce que j’étais bien plus puissant que n’importe lequel des autres Bronze Saints ? A part peut-être Eiréné, qui avait le Cosmos d’un Gold Saint. Elle me faisait l’effet d’être très faible et pourtant, j’atteignais facilement le niveau Silver, même si je ne m’étais jamais encore battu contre des ennemis. Le fait d’avoir eu deux Gold Saints des Gémeaux comme maîtres pouvait justifier ma puissance. Mais la Sainte de la Colombe avait été entraînée par un simple instructeur, pas un Saint…

Je ne connaissais pas Calypso du Dauphin, elle était arrivée il y a quelques semaines au Sanctuaire, juste avant que je n’obtienne ma Bronze Cloth de l’Oiseau du Paradis. Je ne l’avais pas vraiment côtoyé, vu qu’elle préférait s’entraîner seule. Enfin, j’aurais aimé me battre contre elle pour voir son niveau.

J’étais arrivé à Rodorio en quelques secondes, j’eu vite fait de mettre à terre une douzaine des guerriers d’un autre temps qui avait envahis le village. Je remarquais Calypso qui se battait, aussi bien que moi, contre les guerriers qui ne semblaient pas avoir une once de Cosmos en eux. C’était bizarre parce que je sentais qu’il y avait nombre de combattants en possédant. Je compris que ce menu fretin n’était là que pour faire diversion.

_ « Tu as pensé à ça tout seul, demanda Judas ?
_ Eiréné ! Calypso ! Ce ne sont que des leurres, ils sont à l’acropole en bas des marches des Douze Temple du Zodiaque ! »

Je n’avais pas daigné répondre à ma voix, car nous étions peu de Saint à pouvoir prétendre se battre contre pour contrer cette attaque. Nous venions de nous placer entre eux et le Temple du Bélier, quand une voix tonna dans tout le Sanctuaire voir même jusqu’à Rodorio.

_ « ATHÉNA ! TA TRAHISON ENVERS L’OLYMPE SE TERMINE MAINTENANT ! TOI QUI AS CHOISI LES HUMAINS, TU PÉRIRAS AVEC EUX !! LIVRE-NOUS HÉRA, ET NOUS FERONS PREUVE DE CLÉMENCE EN ACCORDANT À TOI ET AUX TIENS UNE MORT RAPIDE ET INDOLORE !
_ Héraclès, ce n’est pas la peine de crier… Héra n’est pas au Sanctuaire ! Si tu ne pars pas d’ici, c’est toi qui va mourir… mes Saints sont aussi puissants que tes guerriers ! »

Je hochais la tête, prêt à me battre, à utiliser ma force et mes pouvoirs pour protéger Athéna et le Sanctuaire. Surtout contre l’un d’eux. DeathMask était de retour au Sanctuaire et dans les forces ennemis en plus. Cet être était abjecte et sa corruption semblait être ancré en lui… j’aurais certainement foncé dans le tas, si Marine de l’Aigle n’était pas arrivée.

Calypso

Calypso se leva à l’appel télépathique d’Athéna, c’était la première fois qu’elle entendait la Déesse communiquer de cette manière. Ce ne voulait dire qu’une seule chose, l’Île du Sanctuaire était attaquée ! Elle courrut rapidement jusqu’au village de Rodorio ou elle se mit en devoir de protéger les habitants, même si cela voulait dire combattre pour la première fois contre un ennemi… elle avait entendue parler des Bronze Saints qui étaient devenus des God Saints. Ils étaient devenus ce qu’elle voulait aussi devenir. Mais surtout elle voulait les rencontrer de visus… mais à part Seiya qui se trouvait toujours auprès d’Athéna, et qu’elle n’avait pas pu approché, elle ne pensait pas qu’elle pourrait un jour les voir.

Elle était arrivée en même temps qu’Adonis, elle s’était mise en garde et en quelques minutes, les combattants ennemis, habillé comme des anciens grecs, les spartiates, il lui semblait. Un simple coup de poing les envoyaient valser très loin et restait inconscient à terre. Ce n’était que du menu fretin, Adonis avait eu la même conclusion.

_ « Eiréné ! Calypso ! Ce ne sont que des leurres, ils sont à l’acropole en bas des marches des Douze Temple du Zodiaque ! »

Calipso hocha la tête et vit Eiréné hocher aussi la tête. Tous les trois se déplaçèrent vers le Temple du Bélier. A peine étaient-ils sur place que la voix d’un homme tonna. [Héra ? Pensa Calipso. Mais que venait faire la femme de Zeus au Sanctuaire ? Et l’un d’eux était Héraclès, un humain devenu un dieu…]

Elle était prête à se battre contre bien plus fort qu’elle. Elle le sentait mais rien ne l’empêcherait de le Sanctuaire, elle savait que cela pouvait arriver. Avec l’arrivée de Marine, elle fut un peu soulagée. Avoir une Silver Sainte à leurs côtés serait un sacré plus. Elle sentait bien la puissance de ces six hommes…

Eiréné

A l’appel d’Athéna, je m’étais précipité à Rodorio, tandis qu’Adonis et Calypso se chargeait des guerriers, je me mis en devoir de soigner les blessés. Les habitants du village avaient l’habitude de me voir régulièrement, ils savaient donc que j’étais une grande guérisseuse. Quand ils virent les deux autres Bronze Saints arriver pour combattre, ils furent soulagés. Une fois les blessés soigné, je me mis en position de combat, et je mis hors-jeux plusieurs guerriers d’un autre temps. Ils ne maîtrisaient même pas un Cosmos.

_ « Eiréné ! Calypso ! Ce ne sont que des leurres, ils sont à l’acropole en bas des marches des Douze Temple du Zodiaque ! »

J’en étais venue à la même conclusion, nous devions nous replier vers le Temple du Bélier. Quelques minutes plus tard, nous étions entre eux et les Douze Maison du Zodiaque. Je vis Mü du Bélier à la porte de son Temple, je lui fis un signe de tête auquel il me répondit en hochant la tête. Celui qui semblait être le chef, Héraclès demanda à Athéna de lui livrer Héra, j’eu un sourire, il ne semblait pas être au courant qu’elle n’était pas ici… et qu’il y avait une autre déesse présente au Sanctuaire. Une présence était familière parmi les combattants ennemis. Malgré le fait que je ne l’avais jamais rencontré, DeathMask avait laissé son empreinte sur le Sanctuaire.

Calypso n’était pas encore au Sanctuaire à l’époque et ne devait pas le connaitre, mais Adonis, lui, avait vécu quasiment toute sa vie au Sanctuaire et à Rodorio. Au vu du visage du Bronze Saint de l’Oiseau du Paradis, il ne faisait aucun doute qu’il aurait bien voulu le combattre. Heureusement, Marine arriva, je la saluais comme il se devait, bien qu’étant plus puissante que la Silver Sainte, elle n’en était pas moins une supérieure.

Je n’hésitais jamais à remettre à leur place ceux que je jugeais prompt à chercher la bagarre, comme avec Saga, il y quelques jours… si au moins Karkínos, le nouveau Gold Saint du Cancer était présent, mais non, il était en mission et nul ne savait où il se trouvait à part peut-être Athéna elle-même.

_ « Marine, il y a DeathMask avec eux, dis-je dans un souffle. »

Elle n’avait peut-être pas sentis la présence de l’ancien Gold Saint. Et pourtant quelque chose n’allait pas… l’âme de DeathMask avait été lavée de la corruption et Karkínos avait menacé DeathMask qu’il mourrait s’il revenait sur l’Île du Sanctuaire… alors pourquoi avait-il choisi de revenir comme cela ?

_ « J’ai l’impression qu’il y a quelque chose qui ne va pas, Marine… »

Tout comme la plupart des Saints d’Athéna, je savais qu’un jour, j’aurais à me battre pour protéger Athéna, le Sanctuaire et la Terre… je sentis alors qu’il y avait un autre endroit sur Terre qui était attaqué par une autre armée. J’eu un sourire, Shaina et Junon était là-bas en mission pour Athéna. Shaina… elle avait réussi à briser les sceaux qui la bridait, et avait révélé tout le potentielle de la Silver Cloth d’Ophiucus qui était devenue celle du Serpentaire, le treizième Gold Saint d’Athéna. Sa puissance avait même dépassé celle des douze Gold Saints réunis.

Aiolia

_ « Athéna. Nous sommes à tes ordres. Nous allons à Rodorio sur le champ. Mais je m’inquiète de cette attaque après toutes nos recherches sur le serpentaire et surtout pour Shaina et Junon. Aiolia. Je pars en éclaireuse pour savoir s’il n’y a pas d’autres menaces à l’horizon. Je pourrais ainsi faire du repérage plus rapidement. »

J’avais froncé les yeux parce que je venais de sentir un Cosmos qui n’avait rien à faire ici… DeathMask… je hochais la tête, nous devions utiliser toutes les ressources du Sanctuaire.

_ « Aiolia… C’est le moment de mettre tout notre entraînement à profit. Je compte sur toi pour faire honneur à tes heures épuisantes de travail acharné. Mais pour le moment… je me dois d’agir telle que je suis. A tout à l’heure. »

Je souris à la femme que j’aimais tout en la regardant partir. Je fis un signe de tête à Seiya et à Athéna repartit de suite, j’aurais pu arriver largement avant Marine, mais quand j’arrivais dans le temple de Saga, il m’arrêta. Le Gold Saint des Gémeaux faisait de son mieux, depuis qu’il était de retour pour aider… mais parfois, il lui arrivait de faire barrage.

_ « Attends, j’ai une drôle d’impression avec le Cosmos de DeathMask… fit-il.
_ Comment ça ?
_ Il semble semblable à celui de l’ancien Gold Saint mais il n’est identique… »

Je ne comprenais pas ce qu’il voulait dire.

_ « Je viens de contacter Athéna pour savoir si elle ressent le Cosmos de DeathMask sur l’île de Marettimo. Elle ne m’a toujours pas répondu. »

Je hochais la tête, puis je quittais le Temple des Gémeaux, puis je traversais celui du Cancer, toujours aussi lugubre, je me demande comment Karkínos pouvait vivre ici ? Une fois traversé, je continuais jusqu’à la sortie du Temple du Bélier. Les combats à mort n’avaient pas encore commencés. Mü me regarda et hocha la tête, il savait que si je me déplaçais jusqu’ici, c’était pour venir en aide aux quatre Saints qui se trouvait un peu plus bas.

Je les regardais, deux Bronze Saintes, dont Eiréné, un Bronze Saint, et une Silver Sainte, je sentais que cela n’allait pas être de la tarte pour eux, Marine était déjà une vétérane des combats, mais les trois autres n’avaient pas encore combattu. Quoique Adonis avait affronté quelque chose qui l’avait amoché. Mais l’adage qui dit que ce qui ne te tue pas te rends plus fort est d’autant plus juste pour nous, les Saints d’Athéna.

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Diana avait quitté en catimini le Sanctuaire. L’heure était grave, et, tandis qu’elle traversait la Méditerranée, le monde avait commencé à sombrer dans le chaos. Elle avait senti la venue des Olympiens. N’était-elle pas la fille de Zeus, après tout ? Tout en flottant dans les airs, Wonder Woman avait ensuite appris que le chaos régnait à Yoake. Elle était à la fois la fille de Zeus, la Princesse des Amazones, et un membre de la Justice League. Mais elle n’avait pas le temps de leur répondre. Elle vola jusqu’à la petite île de Marettimo.

Située au large de la Sicile, Marettimo était un petit bout de paradis. Une île sauvage avec une montagne et une seule ville, Marettimo, le long de la côte. Une ville qui vivait de la pêche et du tourisme. Un lieu atypique, avec ce petit village typique du sud de l’Europe. Des maisons blanches, des rues étroites, des toitures plates... En survolant la ville, Diana ne pouvait s’empêcher de se sentir quelque peu nostalgique. Elle avait beau être une figure internationale et avoir passé beaucoup de temps aux États-Unis, pour elle, ce genre de décor était ce qui se rapprochait le plus de son foyer.

Mais Diana n’était pas ici pour le tourisme.

Elle atterrit au milieu de la ville, et entreprit de le chercher. Les autochtones ne tardèrent pas à la remarquer, l’invitant à boire un verre, ou voulant prendre des photographies avec elle.

« <Wonder Woman ! C’est Wonder Woman !>
-  <Wonder Woman !> »

Même ici, Diana restait une icone. Après tout, elle était la légendaire Wonder Woman, une femme belle et forte, qui n’hésitait pas à prendre la parole pour la défense des femmes à l’ONU. Quand on la critiquait sur sa tenue, en disant qu’elle était un instrument de désir pour les hommes, elle contre-attaquait en parlant ouvertement des femmes ne pouvant pas s’habiller comme elles le voulaient dans certaines régions du Moyen-Orient. Diana avait souvent été critiquée d’islamophobe, ce qui n’avait pas vraiment changé grand-chose à son comportement. Elle avait toujours dit ce qu’elle pensait, et ne comptait pas changer.

Mais, pour l’heure, d’autres soucis requéraient son attention que la question du voile musulman. Elle cherchait Masque-de-Mort... Ou, plutôt, l’individu qui avait été réincarné. Masque-de-Mort était, à proprement parler, un ancien Chevalier d’Or, le Chevalier du Cancer. En tant que tel, il était supposé être l’un des Saints les plus vertueux d’Athéna. Or, Masque-de-Mort s’était révélé être un psychopathe, un véritable boucher qui massacrait des populations entières, et avait dans son temple une collection macabre de visages, représentant toutes ses victimes, qui ne pouvaient même pas bénéficier du repos éternel, car il détenait leurs âmes. Masque-de-Mort avait été vaincu, et Athéna avait expliqué à Diana que son âme avait été purgée, et qu’il vivait désormais en exil sur Marettimo.

Si les touristes étaient incapables de renseigner Diana, elle s’adressa aux locaux, que ce soit les individus gérant les bars, ou certaines personnes âgées discutant sur des bancs. Dehors, le vent se levait. Une tempête approchait à vive allure, faisant remuer les bateaux le long du petit port de l’île.

« <Un inconnu venu il y a quelques temps ? Ben, il y a bien cet étranger, oui... Il vit quelque part sur l’île, on dit qu’il a construit une cabane dans les hauteurs. C’est un excentrique, si vous voulez mon avis... Ou un pentito.> »

Si proche de la Sicile, l’idée n’était pas si saugrenue que ça. Un pentito était un repenti de la Mafia, quelqu’un qui devait souvent vivre en exil pour éviter de se faire tuer. L’homme lui indiqua de remonter le sentier vers la Case Romane, une antique église située dans les hauteurs, et de continuer ensuite. L’exilé vivait généralement de l’autre côté de l’île, dans le coin sauvage. Diana le remercia, et, en sortant du restaurant, entendit un tonnerre. Un éclair déchira le ciel, tandis que le vent était de plus en plus violent, renversant des parasols.

*Ce n’est pas une tempête ordinaire...*

Diana se pinça les lèvres, consciente que le temps lui manquait, et s’envola à nouveau. Elle remonta le long du village, et vit le sentier, puis fila encore, jusqu’à apercevoir la casemate blanche mentionnée par le restaurateur. La Case Romana.

Wonder Woman s’en approcha, et se posa devant. L’église, ou, plutôt, la chapelle au vu de sa petite taille, était abandonnée. Elle rentra à l’intérieur, mue par un pressentiment.

« Masque-de-Mort ? La Déesse Athéna requiert ta présence ! »

De nouveaux éclairs zébrèrent le ciel. Un antique autel se trouvait au fond, sous une meurtrière donnant sur la mer. Une croix chrétienne en bois avait été fixée récemment par des clous, avec des bougies tout autour. Diana avisa également des photographies, et fléchit le genou, en attrapant une. Elle fronça lentement les sourcils, avant qu’une violente bourrasque ne souffle les flammes... Et que des silhouettes n’émergent dans son dos.

L’Amazone se retourna brusquement, et vit deux silhouettes à l’entrée de l’église.

« Qui êtes-vous ? Où se trouve Masque-de-Mort ? »

Un ricanement glauque s’échappa des deux silhouettes, qui s’avancèrent ensuite. Diana déglutit alors en reconnaissant leur style.

« Par Héra...
C’est précisément elle que Zeus recherche, ma sœur.
Elle, notre sœur ? Themiscyra est devenue bien décadente pour que ce soit une top model qui soit la Princesse de notre peuple. »

Deux Amazones se trouvaient là : Alcyppe, et Thérèse. Diana sentit son lasso s’illuminer à sa ceinture, et leva les mains vers elles en signe d’apaisement :

« Je ne suis pas votre ennemie, mes sœurs ! Je recherche...
Nous le recherchons aussi, figure-toi.
Alors, peut-être pourrons-nous nous entraider ? »

Alcyppe et Thérèse se regardèrent toutes les deux, avant de ricaner doucement.

« Nous pourrions, oui...
...Mais, outre ton incompétence à protéger Themiscyra, tu as également rejoint la traîtresse. Alors, nous allons plutôt nous en tenir aux ordres de Zeus. »

Leurs yeux s’illuminèrent à nouveau.

Et elles chargèrent.
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DC de l'Observateur !

Pour toute demande de RP, envoyez un MP sur mon compte central, ce sera plus simple pour moi, et, ainsi, je ne risque pas de vous oublier !

Vous trouverez sur ce topic la liste de tous mes personnages jouables !

Re: [TERRE - GRÈCE] L'Honneur d'une Femme - La Bataille du Sanctuaire [Princesse Saori Kido - Wonder Woman]

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Maturin
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Personnage joué : Marine

Rodorio n’était plus le lieu des combats, cela n’avait été qu’un leurre pour essayer de nous disperser. J’avais bien sûr flairé l’entourloupe. Et je m’étais arrêté là où tout le monde s’était replié pour repousser l’attaque : devant le temple de Mü.

*Donnez-moi quelques minutes je reviens. Je me dois de .. Vérifier un fait. Je vois dans vos regards que vous pensez que ce n’est pas le moment. Mais justement… C’est le moment pour parer à toute éventualité.*

Je sentais les regards sur moi. Mon intuition d’éclaireuse était toujours affûtée. Et j’avais besoin de savoir si nous devions nous attendre à une attaque-surprise, ou si les ladres avaient montré patte blanche en se rendant au-devant du temple du Belier. La première maison de notre terre sacrée.
En quelques minutes j’étais à Rodorio et je faisais ma ronde. Tout semblait normal.

Aucune attaque surprise, ou invasion surprise n’était à détecter. Il était donc temps pour moi de revenir là où se déroulaient les négociations.

Il ne me fallut que quelques minutes pour retourner auprès de la garde d’Athéna. Le combat n’avait pas été engagé. Tout le monde se regardait en chiens de faïence. Ils étaient cinq, mais avec une puissance sans doute supérieure à la nôtre. Mais nous avions quelques choses qu’ils n’avaient pas. La fraternité et un but commun.

Je sentais l’aura de mon compagnon, mais je préférais ne pas me retourner. Ce dernier avait depuis un long moment l’habitude de me voir sans mon masque. Mais là dans le cadre d’une bataille qui mettait en danger l’avenir de la terre et la vie de notre déesse, je redevenais la femme inflexible, droite et très protocolaire envers les lois séculaires du sanctuaire. Et puis me vint une idée. Je savais que c’était puéril, mais j’avais besoin de le faire. Pour qu’on puisse continuer de les jauger.

Je me levais et je fendais l’air avec mon cosmos. Et cela fit un trait au sol. Un seul mouvement de ma part avait brisé une partie du sol. Formant une ligne de démarcation entre la garde d’Athéna et la garde d’Héraclès.

*Envahisseurs, et plus particulièrement vous Héraclès, nous sommes polis, nous acceptons de parlementez. Mais si vous franchissez cette ligne, c’est le point de non-retour envers le blasphème que vous faites sur le territoire sacré d’Athéna. Quant à Héra , nous n’avons pas à vous répondre. Et surtout nous n’avons pas à décider pour elle. Donc, rebroussez chemin et nous oublierons votre petite incartade à Rodorio. Franchissez la ligne… Et nous ne garantissons pas ce qui pourrait vous arriver… Surtout à toi Deathmask… Toujours dans les bonnes combines à ce que je vois. Toujours là pour … te faire rosser ...*

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Demande de RP
« Nous avons déjà défait les 108 Spectres d’Hadès. Retournez d’où vous venez, ou vous disparaîtrez. »

Les propos sages et fermes du Chevalier Mü résonnèrent en compagnie de ceux de Marine. Devant eux, les cinq Argonautes les observaient silencieusement. La plupart des Chevaliers de Bronze et des Chevaliers d’Argent étaient dispersés contre les soldats de l’Olympe. Et Mü avait raison de faire cette précision. S’en prendre aux Chevaliers d’Or d’Athéna, attaquer directement le Sanctuaire… C’était sans aucun doute courir à sa perte. Les Chevaliers d’Or étaient réputés pour être les plus puissants de tous les Chevaliers. Et leur dévotion envers Athéna était totale. N’avaient-ils pas été jusqu’à se sacrifier pour permettre de détruire le Mur des Lamentations ?

Héraclès se mit alors à ricaner, et s’avança légèrement, voyant la ligne magique dressée par Marine.

« Les chevaliers d’Athéna… Croyez-vous pouvoir m’impressionner avec votre dorure étincelante ? Athéna vous a interdit de porter des armes, alors vous ne faites que vous battre avec vos poings, en croyant que cela va vous donner un quelconque avantage. Mais, permettez que je rectifie certaines choses… »

Aiolia arriva alors précipitamment. Le redoutable Chevalier du Lion fronça les sourcils, manifestement prêt à en découdre. Héraclès avait fermé les yeux, tandis que son énergie interne était en train de bouillonner, comme un torrent endormi, ou un volcan entrant en éruption.

« Il ne s’agit pas d’un vulgaire pugilat entre divinités, cette fois. De tout temps, les Dieux olympiens se battent entre eux, se jalousent, se querellent… Toute votre vie, vous vous êtes préparés à l’affrontement contre Hadès, et vous avez gagné, mes félicitations. Mais ce n’est pas Hadès qui nous envoie, pas plus que Poséidon, ou Arès… L’ordre vient d’encore au-dessus. Le Roi des Dieux, le tout-puissant Zeus, a décidé de poursuivre Héra pour sa trahison envers l’Olympe. Votre Déesse a abrité Héra. Elle s’est donc rendue complice, et doit être jugée.
Je sens quelque chose de malsain dans ton Cosmos, Héraclès… D’ailleurs, le simple fait que tu sois à la vie… Je connais les sorts de résurrection. Tu étais un guerrier légendaire, mais, en revenant à la vie, tu perds nécessairement de ta puissance. Arrêtez là cet assaut inutile, revenez à la raison. Les édits olympiens eux-mêmes proscrivent la nécromancie. »

Héraclès ricana alors.

« Tu crois que c’est un banal sort de nécromancie, Mü ? Ah ! Je comprends mieux pourquoi vous n’aviez pas vu que Saori Kido était la réincarnation d’Athéna. Pathétiques ! Des Chevaliers qui ne reconnaissent même pas leur Déesse viendraient nous faire la leçon, à nous ?! »

L’air commençait à remuer autour d’Héraclès, tandis que son Cosmos ne cessait de croître. Même s’il semblait insignifiant, Mü commençait à avoir un très mauvais pressentiment. Quelque chose lui échappait. Héraclès restait toujours immobile.

« Si Zeus a contrevenu à sa règle élémentaire en vous ramenant à la vie, alors il doit être ramené à la raison…
Haha ! Pauvre fou ! Et comment donc crois-tu que vous êtes revenus à la vie après votre sacrifice au Mur des Lamentations, hum ? »

Mü se figea alors sur place, comme s’il commençait à comprendre, à réaliser tout ce que cela signifiait.

« Non… Ce… Ce n’est pas possible que…
Navré de te ramener à la réalité, petit Chevalier, mais je suis revenu avec toute ma force d’antan. Juge plutôt. »

Héraclès rouvrit alors les yeux… Et Mü eut tout juste le temps de lancer son sort de protection :

« CRYSTAL WALL !! »

Une barrière énergétique se forma alors à l’emplacement de la ligne magique tracée par Marine, mais, une ou deux secondes après, les yeux d’Héraclès s’illuminèrent chacun d’une intense lueur blanchâtre, étincelante, évanescente.

« ABSOLUTE EXPLOSION !! » hurla alors Héraclès.

Depuis ses yeux, deux explosions surpuissantes résonnèrent, soulevant le sol, défonçant ce dernier. Une explosion surpuissante qui frappa violemment le Crystal Wall de Mü. Peu de techniques au monde pouvaient percer le mur défensif et offensif de Mü. Mais celui-ci se fissura de toute part, et repoussa le Chevalier, l’envoyant valser en l’air, tandis qu’une explosion terrible résonna dans tout le Sanctuaire.

Si le souffle repoussa plusieurs chevaliers, deux réussirent à tenir bon : Marine, et Aiolia. Héraclès sourit malicieusement en se retournant vers Aiolia.

« Chevalier du Lion… Crois-tu que ton Lightning Bolt pourra se comparer à mes attaques ? Je suis le fils de Zeus, après tout… »

Les autres Argonautes se déplacèrent alors, et, face à Marine, Orphée se dressa. Celui qui avait jadis tenté de se rebeller contre Hadès semblait avoir rejoint une nouvelle cause...
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Adonis

Marine nous dit d’attendre, elle fit un rapide tour de Rodorio et de l’Île du Sanctuaire puis elle revint, aucun de nous n’avais attaqué, mais je sentais deux Cosmos de Gold Saints derrière nous, l’un appartenait à Mü, l’autre à Aiolia, je supposais. Quand Marine de l’Aigle fut revenue, elle traça avec son Cosmos un trait nous séparant des ennemis d’Héraclès.

_ « Envahisseurs, et plus particulièrement vous Héraclès, nous sommes polis, nous acceptons de parlementez. Mais si vous franchissez cette ligne, c’est le point de non-retour envers le blasphème que vous faites sur le territoire sacré d’Athéna. Quant à Héra , nous n’avons pas à vous répondre. Et surtout nous n’avons pas à décider pour elle. Donc, rebroussez chemin et nous oublierons votre petite incartade à Rodorio. Franchissez la ligne… Et nous ne garantissons pas ce qui pourrait vous arriver… Surtout à toi Deathmask… Toujours dans les bonnes combines à ce que je vois. Toujours là pour… te faire rosser…

J’eu un rictus sur le visage, j’avais hérité de certaines capacités de Saga, mais au moins, lui avait retrouvé son intégrité mentale. DeathMask, lui semblait avoir gardé sa corruption… le nouveau Gold Saint du Cancer devait être déçu par lui.

_ « Nous avons déjà défait les 108 Spectres d’Hadès. Retournez d’où vous venez, ou vous disparaîtrez. »

Je me retournais, c’était Mü qui venait de parler. C’était des paroles d’un grand sage. J’entendis Héraclès ricaner, ce qui me fit revenir vers lui. J’étais prêt à combattre

Héraclès se mit alors à ricaner, et s’avança légèrement, voyant la ligne magique dressée par Marine.

_ « Les chevaliers d’Athéna… Croyez-vous pouvoir m’impressionner avec votre dorure étincelante ? Athéna vous a interdit de porter des armes, alors vous ne faites que vous battre avec vos poings, en croyant que cela va vous donner un quelconque avantage. Mais, permettez que je rectifie certaines choses… Il ne s’agit pas d’un vulgaire pugilat entre divinités, cette fois. De tout temps, les Dieux olympiens se battent entre eux, se jalousent, se querellent… Toute votre vie, vous vous êtes préparés à l’affrontement contre Hadès, et vous avez gagné, mes félicitations. Mais ce n’est pas Hadès qui nous envoie, pas plus que Poséidon, ou Arès… L’ordre vient d’encore au-dessus. Le Roi des Dieux, le tout-puissant Zeus, a décidé de poursuivre Héra pour sa trahison envers l’Olympe. Votre Déesse a abrité Héra. Elle s’est donc rendue complice, et doit être jugée.
_ Je sens quelque chose de malsain dans ton Cosmos, Héraclès… D’ailleurs, le simple fait que tu sois à la vie… Je connais les sorts de résurrection. Tu étais un guerrier légendaire, mais, en revenant à la vie, tu perds nécessairement de ta puissance. Arrêtez là cet assaut inutile, revenez à la raison. Les édits olympiens eux-mêmes proscrivent la nécromancie. »

Zeus lui-même avait ordonné l’attaque du Sanctuaire ? Etait-ce la fin du monde ? J’ai été entraîné durant quasiment toute mon enfance pour combattre le mal… mais Zeus était bon, pas mauvais !

_ « En es-tu sûr, demanda Judas ?
_ Zeus ne peut être mauvais, répondit Khalia.
_ Je n’en suis pas si sûr, fit Methos. »

Je secouais la tête mes voix me semblaient prendre le pas sur mon environnement. Il fallait que cela cesse. Héraclès ricana à nouveaux.

« Tu crois que c’est un banal sort de nécromancie, Mü ? Ah ! Je comprends mieux pourquoi vous n’aviez pas vu que Saori Kido était la réincarnation d’Athéna. Pathétiques ! Des Chevaliers qui ne reconnaissent même pas leur Déesse viendraient nous faire la leçon, à nous ?! »

Je sentais la puissance du Cosmos d’Héraclès, même s’il était immense, bien plus que le mien, il était bien inférieur aux Gold Saints. Quelque chose me semblait perverti, comme si l’air en lui-même était corrompu. Que m’avait dit Maitre Nikolos à propos de la corruption de l’air ? Ah oui ! Le Dévoreur d’Esprit pouvait prendre le contrôle d’un dieu, voir même de plusieurs mais le seul moyen de le savoir et de ressentir la Corruption de l’Air.

_ « Si Zeus a contrevenu à sa règle élémentaire en vous ramenant à la vie, alors il doit être ramené à la raison…
_ Haha ! Pauvre fou ! Et comment donc crois-tu que vous êtes revenus à la vie après votre sacrifice au Mur des Lamentations, hum ? »

Je m’attendais à une attaque, aussi, fis-je brûler très légèrement mon Cosmos, déplaçant mes mains devant moi.

_ « Non… Ce… Ce n’est pas possible que…
_ Navré de te ramener à la réalité, petit Chevalier, mais je suis revenu avec toute ma force d’antan. Juge plutôt. »

Je vis alors Héraclès ouvrir les yeux… Et Mü eut tout juste le temps de lancer son sort de protection :

_ « CRYSTAL WALL !! »

Une barrière énergétique se forma alors à l’emplacement de la ligne magique tracée par Marine, mais, une ou deux secondes après, les yeux d’Héraclès s’illuminèrent chacun d’une intense lueur blanchâtre, étincelante, évanescente.

_ « ABSOLUTE EXPLOSION !! » hurla alors Héraclès.

Le Crystal Wall du Gold Saint du Bélier commença à se fissurer devant la puissance de l’attaque. Malgré ma défense, je fus balayé comme un fétu de paille. Je m’envolais puis retombait lourdement sur le sol. Quand je me relevais, je vis que seul Marine et Aiolia était encore debout. Je secouais la tête, l’attaque était puissante, mais j’avais vu son défaut. J’eu un sourire, si moi, j’avais vu le défaut, alors des combattants aguerris comme Marine ou Aiolia aussi.

_ « Chevalier du Lion… Crois-tu que ton Lightning Bolt pourra se comparer à mes attaques ? Je suis le fils de Zeus, après tout… »

Je me relevais en souriant, ma Cloth avait de nombreuses fissures mais je n’étais pas du tout blessé.

_ « Héraclès… tu as beau être puissant, ton esprit est corrompu par le Dévoreur d’Esprit ! Maître Nikolos m’a formé à reconnaitre les activités de cette entité… Ton attaque ne m’atteindra plus désormais. »

Je formais les étoiles de la Constellation de l’Oiseau du Paradis.

_ « Les Plumes Paradisiaques ! »

Ce n’était pas une attaque normale mais une défense offensive. Des milliers de plumes apparurent autour de moi, voletant pour me protéger tout en attendant l’attaque de mon ennemi, un peu comme les Chaines d’Andromède. J’eu un sourire.

_ «C’est moi, qui serait ton adversaire, Héraclès. Je ne suis certes pas le plus puissant ici présent, mais je suis le seul qui possède le moyen de te rendre ton libre arbitre. »



Calypso

Calypso ne s’attendait pas à la puissance que développa l’attaque d’Héraclès, c’était donc ça qu’on ressentait quand on affrontait quelqu’un de plus fort que lui ? Elle s’était envolée dans les airs et était retombée lourdement sur le sol. Même la protection de Mü n’avait pas résisté à l’attaque. Elle avait mal partout. Allait-elle mourir comme ça sans avoir eu le temps de combattre ou d’abattre un seul ennemi d’Athéna ? Non ! Elle bougea doucement, puis eu du mal à se relever, tremblant sur ses jambes, sa Cloth était fissurée mais était encore à même de la protéger même si elle était blessée.

Elle entendit les paroles d’Adonis. C’est lui qui allait se battre contre Héraclès ? Il voulait mourir ou quoi ? Elle secoua la tête tout en touchant son masque, heureusement, bien que fissuré il était encore en bon état. Elle regarda son adversaire, Thésée. Sous son masque, elle plissa des yeux. Il était plus puissant qu’elle, mais les Bronze Saints qui avaient affronté les Silver Saints avaient réussi à les vaincre, mais aussi à vaincre les Gold Saints.

Calypso avait étudié auprès d’une ancienne Silver Sainte, sa propre tante, qui lui avait appris qu’il avait un septième sens au-delà du sixième. Jamais elle n’avait affronté d’adversaire plus fort qu’une Silver Sainte. Mais elle savait que son adversaire ne lui laisserait pas le temps de se reposer. Elle était désormais en pleine Guerre Sainte et pas des moindre, une guerre contre Zeus lui-même.

_ « Abyssal deep pressure ! »

Elle avait préféré attaquer plutôt que se défendre. La meilleure défense avait dit son maître était l’attaque et de plus, elle n’avait aucune technique de défense. Elle plaça ses mains de manière à faire un mouvement de pompe. La pression sur Thésée augmenta fortement comme s’il se trouvait dans les abysses.



Eiréné

J’avais senti l’attaque bien avant qu’elle ne soit lancée, mais je n’avais pas prévue la puissance de l’attaque d’Héraclès. Je m’envolais dans les airs avant de me retrouvais à terre. Pendant un instant, j’eu le souffle coupé mais je me relevais de suite. Je n’avais aucune égratignure, et ma Cloth qui était intact scintillait de mille feux. Je sentais mon Cosmos s’embraser en moi. Héraclès avait réveillé mon Cosmos Divin. Même s’il n’était pas encore à son maximum, aucun de nos adversaires n’avait un Cosmos aussi impressionnant que celui d’Athéna ou de même de Seiya.

J’eu un sourire sous mon masque. Aux paroles d’Adonis concernant le Dévoreur d’Esprit, celui-ci disparu. Je le regardais un instant mais il avait l’air décidé à combattre le demi-dieux, qui était aussi mon demi-frère. Héraclès n’avait-il pas reconnu mon Cosmos ?

_ « Héraclès, tu as oublié une chose… c’est que Athéna n’est pas la seule déesse au Sanctuaire… Héra est avec nous, mais il y a encore une autre déesse, Niké qui est toujours présente aux côtés d’Athéna. Mais ce n’est pas d’elle que je parle mais bien de moi… Athéna est ma sœur ainée, nous avons les mêmes parents. Je suis Eiréné, déesse de la Paix et l’heure des trois heures. Mais comme Adonis veut de combattre, je lui laisse la primeur de le faire. »

Je me tournais alors vers l’un des combattants, celui qui portait la Toison d’Or.

_ « Quand à toi, Jason, je suppose, tu seras mon adversaire, je sais très bien que tu as été un Saint d’Athéna et celui du Bélier qui plus est. Arimaspe doit être devenu fou pour t’avoir laisser venir ici au service d’Héraclès pour détruire Athéna… à moins qu’il ne soit pas au courant ? »
Je me préparais à renvoyer la première attaque de Jason avec mon « Niké’s Revelation ».



Aiolia

Quand Mü prit la parole face à Héraclès, je sus que l’attaque ne tarderait pas, aussi je me préparais à l’esquiver. Je fus un peu troublé par les paroles du demi-dieu, mais je savais au fond de moi qu’il ne disait pas la vérité. Nous n’avons jamais été mort, mais projeter dans une autre dimension. C’est le Cosmos d’Athéna qui recherchait Seiya qui nous a fait revenir des enfers et pas Zeus.

Quand l’attaque fut lancé, j’esquivais facilement celle-ci qui n’allait pas à la vitesse de la lumière, bien qu’elle fut très puissante. Adonis, Calypso et même Eiréné furent balayés par l’attaque mais ils se relevèrent. Ils avaient la même détermination que Seiya, qui devait être l’un de leur modèle. Adonis parla d’un Dévoreur d’Esprit ? Qu’est-ce que c’était ? Je regardais Mü mais il ne semblait pas en savoir plus que moi… peut-être que Dokho en serait plus. Mais ce n’était pas le moment de s’informer. Adonis voulait être l’adversaire d’Héraclès, il est bien le digne élève de Nikolos et de Saga. Malgré son manque d’expérience et son faible niveau, il voulait affronter un demi-dieu.

Calypso attaqua l’un de nos adversaires tandis qu’Eiréné informait Héraclès qu’il y avait d’autres dieux au Sanctuaire. J’eu un sourire, je n’avais jamais assisté à un combat de la jeune femme mais je savais que pour une Bronze Sainte, son Cosmos était presque l’équivalent d’un Gold Saint. Je m’approchais de Marine.

_ « Je m’occupe de DeathMask, je l’avais prévenu que s’il osait revenir ici sans s’être repentis, je l’accueillerais avec mes points et je ne me retiendrais pas cette fois, ce qui te laisse le traître Orphée de la Lyre. »

Je m’approchais finalement de DeathMask.

_ « Héraclès, ton attaque est puissante mais contre quelqu’un qui est prêt, elle est totalement inefficace… et je pense que mon Lightning Bolt serait à même de te vaincre. Mais je ne serais point ton adversaire, puisqu'Adonis le désire. Quand à toi, DeathMask, tu vas mourir, même si Athéna me banni pour cela… et tu vas goûter à ma plus puissante attaque ! »

Je bondissais vers DeathMask.

_ « La Lumière Stellaire du Tigre Bondissant ! »

C’est mon Lightning Bolt mais désormais, je ne restais plus en place mais je me déplaçais avec lui. Puis j’enchainais avec ma plus puissante attaque.

_ « Lightning fang ! »

Je fis un coup de pied fouetté ultra puissant contre DeathMask.

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Demande de RP
Le coup de pied repoussa Alcyppé, qui glissa sur le sol. Diana regarda ses deux sœurs, n’arrivant pas à croire qu’elle était en train de les affronter.

« Arrêtez, ce combat n’a aucun sens !
Le sang de Zeus coule dans tes veines, Diana… Et, malgré cela, tu pactises avec Athéna.
Comment pouvez-vous croire qu’Athéna puisse trahir les valeurs de l’Olympe ? Êtes-vous devenues folles ?!
Nous accomplissons la volonté de Zeus ! »

Diana ne pouvait croire cela. Athéna avait toujours été la fille préférée de Zeus, celle qui mélangeait puissance et sagesse, contrairement à son frère Arès. Non, c’était impossible. Diana avait déjà combattu au cours de son existence quelques Olympiens instables, mais jamais Zeus n’avait déclaré la guerre contre les humains. La Princesse amazone était sortie de la chapelle, et affrontait désormais les deux femmes dans l’île. Dans le ciel, la tempête venait de se lever, et la pluie se mit à tomber quand Alcyppé et Thérèse l’attaquèrent encore. Alcyppé avait attrapé un kusarigama, une sorte de long fouet métallique souple avec une faucille à la fin, qu’elle faisait tournoyer dans l’air, tandis que Thérèse tenait une dague dans chaque main.

Thérèse attaqua donc la première, tandis qu’Alcyppé,, cherchant à la couvrir à distance, déploya son kusarigama. Diana bondit sur le côté, et sortit son glaive. Thjérèse, rapide, bondit de côté, tournoyant dans les airs, mais ses dagues se heurtèrent au tranchant de Diana, qui repoussa alors la femme. Wonder Woman s’éleva alors dans les airs, mais Alcyppé lança sa faucille. Le kusarigama frappa à sa cheville, et la femme hurla de douleur, avant de retomber brutalement au sol.

*Bordel !*

Thérèse tenta de l’attaquer en plantant ses dagues, mais Diana roula sur le côté, prit appui avec une main, et utilisa sa jambe en la tendant au maximum, l’utilisant comme bicyclette. Elle faucha les deux jambes de Thérèse, et se redressa. Agile, elle fit un pas de côté, et évita la faucille d’Alcyppé, puis bondit brusquement vers elle. Diana l’attrapa à la gorge, et s’envola dans les airs.

« QUI T’A RESSUSCITÉ, ALCYPPÉ, QUI ?! AU NOM DES AMAZONES, PARLE !!
Tu es une fausse Déesse, Diana ! Toi et tes amis en costumes… Vous n’êtes pas des Dieux !
Je n’ai jamais prétendu l’être ! PARLE, ALCYPPÉ ! »

Diana disposait toujours de son lasso, et sentit Alcyppé se débattre… Quand un puissant éclair frappa Diana dans le dos. Celle-ci hurla de douleur, et tomba comme une pierre. Elle passa par un trou, et heurta des rebords pierreux, avant de s’agripper à une corniche, son corps endolori suspendu juste au-dessus d’une grotte aquatique. L’eau était relativement agitée dessous, et son dos lui donnait l’impression d’être en feu. Son appui précaire s’effritait progressivement, et…

…Diana tomba. Elle s’effondra dans l’eau, et, alors qu’elle luttait contre le courant, remontant péniblement à la surface, une main jaillit dans l’eau, et l’attrapa alors. Une force herculéenne la releva, et elle finit sur un petit ponton en bois, reprenant ses esprits. Un homme bronzé et torse nu lui faisait face, portant un pantalon légèrement déchiré en bas

« Qu… Ce… Il ne faut pas rester là, Monsieur, c’est dangereux… »

L’homme resta silencieux, et fit face à Thérèse et Alcyppé, qui venaient de les rejoindre.

« Dégage, le touriste !
Cette femme est à nous !
Vous troublez la quiétude de cette île, Amazones. La Princesse de Themiscyra est, au même titre que tous les habitants de ce refuge, sous ma protection. Ceci sera votre seul et unique avertissement : partez d’ici. »

Les deux Amazones ricanèrent, se moquant visiblement de l’impertinent. Diana, en reprenant ses esprits, put voir que l’homme avait une chevelure violette dans le dos.

« Disparais ! »

Alcyppé lança sa faucille, que l’homme esquiva avant d’arrêter à mains nues en serrant le manche en acier. L’Amazone tenta de tirer dessus, mais écarquilla les sourcils, en sentant comme un véritable étau de fer autour de son arme.

« Mais que…
Je m’en occupe !
Thérèse, non ! »

Thérèse bondit dans les airs, cherchant à planter l’homme depuis les hauteurs. Celui-ci releva la tête, et une onde psychique jaillit de son corps, et repoussa l’Amazone, qui disparut dans l’eau. Il relâcha alors la faucille de l’autre Amazone, qui semblait complètement hors d’elle, furieuse d’être ainsi humiliée par un homme. Hurlant rageusement, elle s’élança vers l’homme… Qui remua un doigt vers elle. Une immense vague jaillit alors de l’eau, et frappa violemment Alcyppé, l’envoyant s’écraser contre la paroi.

L’homme se retourna alors vers Diana.

« Vous… C’est vous que je… »

Elle ne put achever sa phrase, sentant la fatigue liée au coup de tonnerre dans le dos l’emporter, et s’effondra sur le sol.
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Message par Maturin »

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Maturin
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« C’est forcément une plaisanterie… Tu crois que j’hésiterai à te broyer parce que tu es un farfadet ? »

Héraclès s’esclaffa, avant de secouer la tête.

« Ou alors, une forme d’humiliation… Athéna, je n’aime pas qu’on se moque de moi. Cette petite démonstration ne vous a pas suffi ? Je suis Héraclès, le Champion de l’Olympe ! Vous n’êtes que des nains face à moi ! »

S’énervant vite, Héraclès semblait furieux d’avoir face à lui un Chevalier qui n’était même pas un Chevalier d’Or. Il frappa entre ses poings, déclenchant des vibrations de Cosmos, tandis que, face à lui, Adonis se recouvrait de plumes. Héraclès avait libéré son Cosmos, et celui-ci était dévastateur. Conformément à la tradition des chevaliers d’Athéna, lui se battait sans armes, à la seule force de ses poings. Aussi vantard soit-il, Héraclès avait néanmoins raison. Il était bel et bien le puissant Champion de l’Olympe, l’un des nombreux enfants de Zeus. Sous-estimer cet homme serait une grave erreur.

Héraclès vit donc les nombreuses plumes, et frappa alors plus violemment avec ses poings, déclenchant autour de lui une véritable onde sismique. Des fissurations lézardèrent le sol, et il bondit alors en avant, se catapultant vers Adonis. Son poing fendit l’air, et loupa le jeune homme. Héraclès pivota alors, et tenta un coup de coude. Chaque partie du corps d’Héraclès était terrible, car il était capable de concentrer instinctivement sa puissance pour maximiser les ondes de choc. Le coup de coude se heurta aux plumes d’Adonis, et déclencha une violente explosion.

« Vous vous opposez en vain, nous ne faisons qu’accomplir la volonté de Zeus. Il est temps pour les humains qu’ils se rappellent qu’ils ne sont rien sans nous ! »

Héraclès frappa alors violemment avec son pied sur le sol, déclenchant une puissante onde de choc autour de lui. L’homme était un condensé de force brute, sans aucun réel raffinement. C’est comme ça qu’il avait vaincu le Lion de Némée, dont la peau était réputée impénétrable, à la seule force de ses poings. Il avait des raisons très personnelles d’en vouloir à Héra, qui avait tenté de le tuer dans son sommeil avec des serpents, et l’avait forcé à tuer sa propre famille, l’avait manipulé pour qu’il tue Mégara et ses propres enfants. En pénitence, Héraclès avait accompli, pour le compte d’Eurysthée, douze Travaux colossaux.

Pour autant, même en ayant accompli les Douze Travaux, Héraclès n’avait toujours pas trouvé la paix intérieure, et, plus il se battait, et plus cette rage s’exprimait, le rendant de plus en plus puissant, mais aussi de moins en moins enclin à veiller à sa protection. La légende disait qu’il avait acquis l’immortalité auprès de Zeus en accomplissant les Douze Travaux.

Il représentait donc un sacré adversaire pour Adonis.
*
*  *
Ancien Roi d’Athènes, Thésée était un véritable héros olympien. Un homme aussi sage que puissant, qui avait affronté le Roi Minos, et avait mis fin à une pratique barbare du Roi Minos, consistant à sacrifier tous les neuf ans sept jeunes hommes et sept jeunes filles en les livrant en pâture au Minotaure. C’était indéniablement un guerrier redoutable, une figure légendaire, dont les pouvoirs quasi-divins faisaient de lui un adversaire surnaturel.

Face à lui, la jeune femme lança une attaque de pression, et Thésée fléchit le genou, sentant un poids s’ébattre lourdement sur ses épaules.

« Pas mal, jeune femme… »

Thésée se concentra alors, et l’air se mit à tourbillonner autour de lui… Puis, dans une explosion de lumière, une paire d’ailes lumineuses se forma dans son dos. Il s’envola alors, résistant ainsi à la bulle de pression de la femme, et tendit sa main. Une onde lumineuse se chargea dans le creux de sa paume, et un rayon énergétique jaillit.

« J’ai déjà affronté tes semblables, jeune femme... Je n’éprouve nulle querelle envers toi. J’ai participé à la création de ce sanctuaire. Tout ce que nous souhaitons, c’est récupérer Héra. Cessez de vous interposer en vain, nous sommes envoyés par Zeus. »

Le moins qu’on puisse dire est que Thésée semblait plus raisonnable qu’Héraclès…
*
*  *
JASON
« Eiréné de la Colombe… Ce combat ne vous concerne pas, Déesse de la Paix. Vous devriez retourner en Olympe, plutôt que de vous interposer. »

Porteur de la Toison d’Or, Jason faisait partie, comme Thésée, des très grands héros olympiens. Sans être Athénien, il avait voyagé à travers tout le monde grec à bord de l’Argos pour récupérer la Toison d’Or, et était ensuit edevenu le Roi d’Iolcos, après avoir renversé l’usurpateur, son demi-frère Pélias. Jason avait toujours eu de bonnes relations avec les Athéniens, et les avait même aidés lors de leurs luttes contre la puissante Sparte.

Le respect naturel qu’il vouait aux Dieux l’amenait à parlementer avec la jeune Eiréné. En guise de cape, il portait la Toison d’Or, qui avait pris l’apparence d’une belle cape dorée légèrement cristalline, envoyant des reflets argentés.

« Arimaspe a été congédié par Zeus, Eiréné. Les Anges, qui devaient être nos alliés, nous ont abandonné. Tous les jours, nous voyons la Terre sombrer dans la décadence, se mettre à croire de fausses idoles, et à s’entretuer au nom de la religion. Il est temps que cela cesse. Car, moins les humains croient, et plus ils sont enclins à s’entredéchirer. Et tout cela affaiblit l’ensemble de l’Arc-En-Ciel. Terra est moribonde, la Tour est plus faible que jamais. Peux-tu prendre que le monde vit en paix ? Les gens cesseront de s’entretuer quand, d’une voix unie et puissante, l’Olympe se rappellera à eux. »

Jason était une redoutable force tranquille, mais il représentait peut-être le plus puissant de tous les Nouveaux Argonautes.

« Quant à Héra, elle n’a eu de cesse de comploter contre Zeus. Elle a cherché à le renverser en s’aidant de Déesses impies. En la protégeant, Athéna se rend la complice objective d’Héra, et la justice de Zeus doit s’abattre. Redevenez raisonnable, mettez fin à cette lutte, et aidez-nous à arrêter Héra et à stopper ses manipulations. »
*
*  *
DEATHMASK

Face à Aiolia, Masque-de-Mort se mit à doucement sourire.

« Tu sais ce qu’on dit quand deux Chevaliers d’Or s’affrontent, Aiolia… Mais as-tu mille jours à me consacrer ? »

Aiolia attaqua le premier, et Masque-de-Mort bondit sur le côté. Son armure était noirâtre, avec quelques reflets dorés, évoquant vaguement les armures des Spectres d’Hadès. Mais il y avait chez Masque-de-Mort quelque chose qu’on ne trouvait pas chez les Spectres d’Hadès. Il n’avait ainsi rien à voir avec les Chevaliers d’Or qui avaient attaqué Athéna en portant des armures de Spectres. Masque-de-Mort ne combattait pas pour Hadès, mais bien pour Zeus. Après le coup de pied électrique d’Aiolia, il vit l’homme l’attaquer encore, son poing filant vers sa tête.

Ne pouvant l’éviter, Masque-de-Mort généra un mur psychique devant lui, une barrière qui éclata au contact du poing d’Aiolia, mais laissa à Masque-de-Mort quelques précieuses secondes pour envoyer une puissante onde psychique, qui repoussa le Chevalier d’Or sur plusieurs mètres, l’envoyant défoncer un pilier en marbre. Avant toute chose, Masque-de-Mort était un redoutable télékinésiste, capable jadis de tuer à distance des individus.

« Comme toi et les autres Chevaliers d’Or, Aiolia, j’ai été réincarné par la volonté de Zeus… Mais j’ai été purifié. Zeus est venu récupérer mon âme noire des cachots du Tartare. Ne t’imagine pas une seule seconde que je ferai preuve de pitié envers toi… »

Un sourire démentiel déforma alors les lèvres de l’homme, qui se mit en position de combat.

« En vérité, j’ai toujours eu envie de décorer mon temple avec le visage d’un Chevalier d’Or… Et ta tête est toute indiquée, hahaha ! »

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Adonis

_ « C’est forcément une plaisanterie… Tu crois que j’hésiterai à te broyer parce que tu es un farfadet ? »

J’eu un sourire, c’est ce que je voulais, qu’il perde son calme. Ça me permettrait de lancer mes Griffes de la Lumière du Paradis, une attaque Psychique.

_ « Ou alors, une forme d’humiliation… Athéna, je n’aime pas qu’on se moque de moi. Cette petite démonstration ne vous a pas suffi ? Je suis Héraclès, le Champion de l’Olympe ! Vous n’êtes que des nains face à moi ! »

Oui, je ne le sous-estimais pas, bien au contraire, je savais que je ne ferais pas long feu face à un être dont le pouvoir dépassait facilement le niveau Silver, à moins qu’il ne cache vraiment sa puissance. Mes plumes me protégèrent des vibrations Cosmique du demi-dieu.

L’onde sismique fut la prémisse de l’attaque, je souriais toujours, grâce à mes plumes défensives, je voyais parfaitement les attaques d’Héraclès, esquivant chacune de celles-ci en me décalant au dernier moment. Le coup de coude heurta mes plumes, ce qui déclencha une explosion qui me fit reculer de trois mètres

_ « Vous vous opposez en vain, nous ne faisons qu’accomplir la volonté de Zeus. Il est temps pour les humains qu’ils se rappellent qu’ils ne sont rien sans nous ! »

Je sautais au-dessus d’Héraclès quand il frappa violemment le sol avec son pied, j’avais toujours un sourire aux lèvres. J’en profitais pour déclencher ma propre attaque :

_ « Les Griffes de Lumière du Paradis ! »

Cette technique s’apparentait beaucoup à celle du Phoenix, me permettant de connaître les tenants et les aboutissants de cette soudaine attaque de la part de l’Olympe. Cinq rayons de lumière partirent de ma main droite pour finir par réunir et frapper le front du demi-dieu.

Calypso

Calypso fut surprise de voir que son attaque n’avait quasiment rien fait au jeune homme. Comment pourrait-elle faire pour le vaincre ? Elle n’était qu’une Bronze Sainte, pas une Silver ou une Gold… mais Seiya et ses demi-frères étaient aussi des Bronze Saint à l’époque, elle avait suivi leurs exploits, mais pouvait-elle vraiment devenir aussi puissant que les God Saints ? Ou bien ils étaient ce qu’on pouvait qualifier d’exception à la règle ?

_ « Pas mal, jeune femme… »

Des ailes ? Puis elle fut touchée par un rayon d’énergie qui avait jaillit du creux de la main de l’ange. Elle s’écroula lourdement au sol à nouveau. Elle tremblait mais elle était désormais décidée à se battre contre lui, mais avait-elle une seule chance contre lui ? Elle n’avait pas vue l’arrivée de l’attaque contre elle. Sa Cloth du Dauphin n’avait pas souffert cette fois-ci, ni son masque.

_ « J’ai déjà affronté tes semblables, jeune femme... Je n’éprouve nulle querelle envers toi. J’ai participé à la création de ce sanctuaire. Tout ce que nous souhaitons, c’est récupérer Héra. Cessez de vous interposer en vain, nous sommes envoyés par Zeus. »

Qu’ils soient envoyé par Zeus lui importait pas, elle était là pour protéger le Sanctuaire, ils avaient attaqué un village innocent pour faire une diversion… et cela était déjà inadmissible pour elle.

_ « J’ignore qui est Héra sur la Terre, mais ce que je sais, c’est vous ne combattez pas pour la justice et pour la protection de la Terre. Toi qui as participé à la création du Sanctuaire, tu devrais le savoir plus que les autres. Athéna a toujours protégée la Terre et ses habitants, allant jusqu’à se sacrifier pour cela. »

Elle se releva péniblement. Sous son masque, elle souriait, car elle savait qu’elle combattait pour la justice et l’amour de la Terre.

_ « Je suis Calypso, Bronze Sainte du Dauphin. Je vais te vaincre même si je dois mourir pour cela. Je n’ai pas passé onze années de ma vie à m’entraîner pour mourir sans avoir vaincu un seul ennemi. »

Elle fit brûler son Cosmos bleuté, ses mains bougeant devant elle, elle dessinait les huit étoiles principales de sa constellation. Son Cosmos se concentrait tout autour d’elle, se préparant à la prochaine attaque de Thésée.

_ « Swell Breaker ! »

Son aura Cosmique se réduisant autour d’elle a environ un centimètre de son corps et de sa Cloth.

_ « Maintenant, aucune de tes attaques ne me touchera… »

Elle savait ce qu’elle allait désormais faire, le Swell Breaker était une technique de riposte rapide, mais elle savait qu’elle avait une chance sur deux qu’elle ne fonctionne pas.

Eiréné

_ « Eiréné de la Colombe… Ce combat ne vous concerne pas, Déesse de la Paix. Vous devriez retourner en Olympe, plutôt que de vous interposer. »

Oh que si ce combat me concernait, au plus haut point justement, je ne m’étais pas réincarnée pour rien, j’avais bien l’intention de rendre à ce monde la paix qu’il aspirait. Je savais aussi que la mort de Ploutos n’avait jamais été vaine. Mon Cosmos brûlait de plus en plus, s’éveillant désormais au niveau des Gold Saints. Sous mon masque, je souriais, la mort de Ploutos avait éveillé en moi la déesse de la Paix. Jason lui allait connaître ma puissance, il avait beau être un ancien Gold Saint, et l’un des Gardiens des Portes de l’Olympe, je serais impitoyable contre lui.

_ « Arimaspe a été congédié par Zeus, Eiréné. Les Anges, qui devaient être nos alliés, nous ont abandonné. Tous les jours, nous voyons la Terre sombrer dans la décadence, se mettre à croire de fausses idoles, et à s’entretuer au nom de la religion. Il est temps que cela cesse. Car, moins les humains croient, et plus ils sont enclins à s’entredéchirer. Et tout cela affaiblit l’ensemble de l’Arc-En-Ciel. Terra est moribonde, la Tour est plus faible que jamais. Peux-tu prendre que le monde vit en paix ? Les gens cesseront de s’entretuer quand, d’une voix unie et puissante, l’Olympe se rappellera à eux. »

Arimaspe congédié ? Jamais Zeus n’aurait fait cela ! Zeus considérait Arimaspe comme son oncle… quelque chose clochait et ce devait être très grave. Zeus avait été élevé par des anges… mais cela devrait attendre pour les explications.

Il y a quatre ans, Athéna avait révélé au monde entier l’existence des Saints la servant, c’était le début de l’unité mais il est vrai qu’avec les attaques de Poséidon puis d’Hadès, les hommes s’étaient à nouveau déchirés pour de vulgaires conflits économiques et idéologiques. Mais je voulais que cela change, je venais de demander à Athéna de pouvoir parcourir le monde pour faire de nombreuses conférences pour la Paix.

_ « Quant à Héra, elle n’a eu de cesse de comploter contre Zeus. Elle a cherché à le renverser en s’aidant de Déesses impies. En la protégeant, Athéna se rend la complice objective d’Héra, et la justice de Zeus doit s’abattre. Redevenez raisonnable, mettez fin à cette lutte, et aidez-nous à arrêter Héra et à stopper ses manipulations. »

La justice de Zeus ? Mais elle n’était jamais juste cette justice !

_ « Tu parles de justice, Jason, mais Héra a supporté longuement les infidélités de Zeus ! »

Elle montra Héraclès.

_ « Et lui, est le résultat de l’une de ces infidélités ! Zeus n’est pas juste ! Zeus ne veut la justice que quand cela l’arrange… Héra a comploté contre lui ? Et alors ? Lui aussi, à ce que je sache… il n’a que la monnaie de sa pièce. Durant la première Guerre Sainte, Zeus a décidé seul de la Malédiction qui, il n’y a pas si longtemps, marquait encore Athéna… est-ce cela la justice de Zeus ? Pour moi, Zeus n’est en aucune manière un justicier. Au mieux, il est un dieu égoïste qui fait ce qu’il lui plait ! »

Elle inspira profondément puis ferma les yeux pour se calmer.

_ « En attendant, tu es là, Arimaspe est toujours le chef des Gardiens des Portes de l’Olympe… je m’en voudrais de te tuer, mais si tu ne m’en laisse pas le choix… »

Elle ne termina pas sa phrase, se préparant à renvoyer la prochaine attaque de Jason par le « Niké Revelation. »

Aiolia

Je venais d’attaquer et DeathMask para avec un mur psychique qui éclata me repoussant de plusieurs mètres sur un pilier. Depuis quand il était capable de ce genre de chose ? Quelle était cette Cloth noir et or qu’il portait ?

_ « Comme toi et les autres Chevaliers d’Or, Aiolia, j’ai été réincarné par la volonté de Zeus… Mais j’ai été purifié. Zeus est venu récupérer mon âme noire des cachots du Tartare. Ne t’imagine pas une seule seconde que je ferai preuve de pitié envers toi… »

Zeus avait récupéré son âme noire ? Ainsi, ce n’était pas le vrai DeathMask qui me faisait face… je vis un sourire démentiel se marquer sur son visage et il se mit en position de combat.

_ « En vérité, j’ai toujours eu envie de décorer mon temple avec le visage d’un Chevalier d’Or… Et ta tête est toute indiquée, hahaha ! »

Cet homme était définitivement devenu fou… tant est si bien qu’on pouvait peut-être plus l’appeler un homme…

_ « Si Zeus était un être juste et bon, pourquoi faire ressusciter la partie maléfique de DeathMask ? Si Zeus était un être bon, il t’aurait laisser croupir dans le Tartare… »

Je me relevais doucement, sans aucune blessure, un sourire sur mes lèvres.

_ « Dis-moi… en parlant de tête qui recouvre le temple du Cancer… pourquoi il y a une tête d’une enfant qui sourient dans ton ancienne chambre ? »

Je savais que Karkínos, son successeur, voulait en avoir le cœur net. Si DeathMask me répondait, peut-être que l’actuel Gold Saint du Cancer pourrait finir de retirer la corruption du Temple du Cancer.

J’étais prêt à recevoir une nouvelle attaque de la part de l’ancien Gold Saint.

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Maturin
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L’onde de choc défonça encore le sol. Héraclès était une force de la nature, et leva la tête quand le Chevalier d’Athéna l’attaqua avec sa propre attaque. Des traits lumineux et psychiques le frappèrent au front. Héraclès chancela sur place, et, aveuglé, ferma les yeux, avant de les rouvrir, furieux… Pour constater que le décor avait évolué. Il se tenait au milieu d’une forêt, et grogna lentement, regardant autour de lui.

« Des illusions ? Est-ce là tout ce dont les Chevaliers d’Athéna sont capables ? Je suis Héraclès, l’as-tu oublié ! »

Un évènement traumatisant avait lieu devant lui. Un feu dressé dans un trou où Héraclès se trouvait là, agenouillé, profondément meurtri. À cet instant, il aurait voulu mourir, et Héraclès serra nerveusement les poings. C’était l’épisode où il avait tué et brûlé ses enfants, les Chalkoarai, à cause d’Héra, qui l’avait manipulé et rendu fou. Il fronça encore les sourcils, soupirant lentement Suite à cela, Héraclès était devenu fou de douleur, et l’Oracle de Delphes lui avait dit de laver son âme en se mettant au service d’Eurysthée. Il avait accompli ses célèbre douze Travaux, afin de se racheter.

Héraclès resta donc silencieux, tandis qu’il se déplaçait lentement dans la forêt. Il était conscient de l’illusion de la chose, mais ne semblait pas particulièrement déstabilisé.

« Cherches-tu à savoir les raisons de ma colère contre Héra, Adonis ? Ne vois-tu que vous protégez la mauvaise ? Le cœur de la Mère est noirci depuis des générations. Mais elle a fait bien pire que me maudire et me forcer à tuer mes enfants. »

Il se déplaça encore, le décor évoluant à nouveau.

« Il y a un artefact intouchable en Olympe, Adonis, un artefact trop dangereux pour que même le Roi Zeus ose le toucher… »

Et il raconta la même histoire que les autres Argonautes.
*
*  *
Le puissant et majestueux Thésée vit une aura bleutée s’enrouler autour de Calypso, et sourit doucement en la voyant s’entourer d’une aura magique, cherchant à se protéger de ses attaques.

« …Jadis, les Olympiens ont participé à une guerre majeure, à laquelle les Titans ont pris part également. Nous avons défendu cette réalité et tous les mondes connus des Grands Anciens, ces tyrans cosmiques galactiques aux pouvoirs surnaturels. »

Thésée se déplaça lentement, des reflets dorés dansant également tout autour de lui. Le guerrier olympien était un adversaire redoutable, qui en profitait aussi pour analyser le bouclier magique de l’adversaire. Thésée se déplaça encore.

« Lorsque les Dieux ont remporté ce conflit, nous avons eu la charge de défendre Terra et la Terre, et de purifier ces mondes de la présence des Grands Anciens. »

L’homme se déplaça encore, laissant derrière lui une traînée dorée.

« Nous avons concentré les maux laissés derrière les Grands Anciens à l’aide d’une jeune femme très particulière, dont la pureté n’avait d’égale parmi les hommes. »

Thésée s’élança alors à l’attaque, et heurta violemment le bouclier défensif de Calypso…
*
*  *
JASON
« …Arimaspe a failli à sa mission dès lors qu’il a laissé Héra s’enfuir sans répondre de ses crimes. Zeus n’a jamais été l’être égoïste que tu décris, Eiréné. Il a toujours pris soin de sa famille, il les a libérés des Titans, des prisons stellaires de Cronos ! Il a élevé Athéna avec amour, il a récupéré Aphrodite ! Héra n’a eu de cesse de le jalouser, au point qu’elle a commis l’irréparable ! »

Jason n’était qu’un simple mortel, mais il était revenu à la vie, et baignait dans la fureur de Zeus. Du feu semblait danser autour de lui. De tous les héros légendaires olympiens, Jason était l’un des plus connus, et avait coutume de dire que, en matière de force brute, seul Achille pouvait le surpasser. La Toison d’Or flamboyait dans son dos, telle une cape enflammée, éblouissante, particulièrement dangereuse. Face à lui, Eirené se raccrochait à ses opinions, tandis que, inlassablement, les Argonautes dévoilaient les différentes pièces du puzzle.

« Zeus l’a trouvé en compagnie des autres Olympiens dans le premier temple de Prométhée, abandonné et ravagé par la corruption des Grands Anciens. Athéna était là, ainsi qu’Héphaïstos, Apollon, Hermès… Et même Héra. Quand les Grands Anciens ont ravagé Terra, elle était une source de lumière. Un peu comme Aphrodite, que Zeus récupéra jeune et l’éleva comme sa fille… Mais celle-ci était bien différente. Elle fut la clef de voûte qui permit aux Olympiens de bannir les traces résiduelles des Grands Anciens, leurs songes corrompus. Son âme fut reliée à celle d’un antique coffre. Elle était la plus pure de toutes, une femme à la bonté sans pareille, que les six Olympiens éduquèrent. Le souffle de Zeus lui permit de s’éveiller, Athéna lui apprit à être habile de ses doigts, Aphrodite lui apprit à être belle et à savoir sourire, Apollon lui apprit à chanter, Hermès lui apprit l’art de la joute orale, et Héra lui apprit à être fière, et, partant, à être jalouse. »

Jason avançait toujours lentement, concentrant visiblement son Cosmos. Il savait que la guerrière s’apprêtait à se battre, à contre-attaquer suite à une attaque qui s’annonçait particulièrement violente.

« Mais tous savaient que cet enfant était condamné. Son âme pure arrivait à effacer autour d’elle la corruption rampante des Grands Anciens, et les Olympiens décidèrent d’utiliser son âme pour sceller ces monstres. Une âme d’espérance qu’ils glissèrent dans un artefact ancestral. Le premier véritable crime des Olympiens, qui scella à jamais cette grande famille. Un sacrifice qui permit de purger le monde, et d’offrir aux humains une nouvelle vie. En son for intérieur, Athéna n’a jamais pu oublier le visage de celle qu’elle considère comme sa première fille… »

Le doigt de Jason se détendit alors, et pointa vers l’un des temples, un temple bien connu des douze…

…Celui du Cancer.

« Son visage orne encore le Temple du Cancer. »
*
*  *
DEATHMASK
Masque-de-Mort esquissa un léger sourire, et écarta les bras, reprenant et poursuivant le récit des autres Argonautes, tout en déambulant dans la grande-pièce du hall.

« Allons, vous n’avez toujours pas deviné ? C’est Épiméthée qui organisa le rituel, qui aida les Olympiens à sceller l’âme de cette fille dans ce coffre. Et Zeus verrouilla le coffre à l’aide du sang des six Olympiens, afin que plus jamais celui-ci ne soit rouvert, tant il était dangereux. Et tous oublièrent… Sauf Héra. Car, des six, Héra fut celle qui s’attacha le plus à cette fille, et qui nourrit l’espoir de l’adopter. Enfin… Pour être exact, Athéna n’a pas non plus totalement oublié. Ce visage, dans cette chambre, c’est celui de cette gamine, cette gamine qui fut sacrifiée pour refermer l’âme noire des Grands Anciens, et pour empêcher que celle-ci ne se déverse à nouveau dans le cœur des hommes. »

Le point d’orgue arrivait, les raisons de Zeus et ses motivations :

« La boîte a été rouverte, Aiolia. Tous les maux en sont sortis, et se sont déversés sur Terre et sur Terra. Et même les Dieux ne peuvent survivre à cela. Héra a récolté le sang des Six, et s’en est servi pour rouvrir la boîte, ivre de jalousie. Elle s’est enfuie pour échapper au jugement de son époux et Roi, et Athéna, comme tous les humains, sont désormais en sursis, contaminés par les maux qui se sont échappés de la boîte. C’est pour ça qu’on m’a envoyé ici. Je connais ce temple mieux que personne, et mon âme, aussi noire soit-elle, me permettra de retrouver cette fille. »

Les explications s’emboîtaient, les révélations arrivaient au point d’orgue, tandis que, l’un après l’autre, et simultanément, les Nouveaux Argonautes révélèrent le nom de la fille sacrifiée :

« PANDORE ! »

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Demande de RP
« Héra aurait ouvert la Boîte de Pandore ? Je ne peux y croire.
C’est pourtant la vérité, Princesse. »

Diana restait silencieuse en écoutant l’homme parler. Après l’altercation avec Alcyppé et Thérèse, Diana avait été sonnée. L’homme qui venait de le souvent était un Chevalier d’Or déchu, un chevalier qui avait été rejeté par son armure, et avait suivi un rituel de purification de l’âme très particulier pour revenir à la vie. Depuis lors, Vito vivait en ermite sur l’île de Marettimo. Diana l’avait finalement retrouvé, et l’homme l’avait aidé à se débarrasser des Amazones, avant de la soigner.

Son refuge se trouvait dans une grotte perdue dans les profondeurs de Marettimo, où Vito avait aménagé un léger sanctuaire. Peu vêtu, l’homme avait la peau bronzée, et, sous des vêtements amples et usés, il avait un pendentif avec une croix chrétienne dessus. Priait-il pour son salut ? Pour cette seconde chance que les Dieux lui avaient offerte ? Tandis que Diana reprenait ses esprits, Vito lui avait expliqué l’histoire de Pandore. Cela n’avait rien à voir avec la Pandore qui avait servi Hadès il y a quelques années, mais avec la Pandore originelle, celle qui, d’après le mythe antique, était la première humaine, façonnée par plusieurs Olympiens pour épouser le frère de Prométhée, Épiméthée. La légende raconte que Pandore amena avec elle une mystérieuse boîte comprenant tous les maux de l’humanité, ainsi que l’Espérance. Devenue l’épouse d’Épiméthée, Pandore aurait alors ouvert la boîte, répandant les maux sur Terre.

Cette légende avait un fond réel, qui était encore plus sinistre, et lié à une histoire oubliée de l’Olympe, celle du sacrifice de Pandore. Diana savait que les Dieux olympiens avaient jadis affronté les Titans, et, au-delà des Titans, des Dieux monstrueux, cosmiques, cyclopéens, les « Grands Titans », « Grands Tyrans », ou, comme on les appelait maintenant, « Grands Anciens ». Une légende qui était plus répandue sur Terra, et où les Dieux avaient formé une coalition pour repousser ces êtres surpuissants. S’ils avaient réussi à les bannir, les Grands Anciens avaient laissé des traces derrière eux, notamment leur vice. Pour purifier le monde, les Olympiens avaient réalisé un rituel redoutable en utilisant Pandore. C’est à ce moment du récit que Vito s’avérait plus confus, notamment sur les origines de Pandore.

« Selon le mythe, Pandore a été créée par Zeus, mais je me permets d’en douter. Tous les panthéons divins sont les fils de la Tour, et je pense que Pandore est issue directement de la Tour. J’ignore quel était exactement son rôle, mais les Olympiens ont utilisé la bonté de son âme pour emprisonner le vice. »

Vito avait fait des recherches, il avait réuni des croquis, des carnets, d’antiques schémas. Diana ignorait dans quelle bibliothèque l’homme avait pu les trouver. Le rituel avait permis de sceller le vice, mais avait également condamné Pandore.

« Cette histoire, je la connais bien, car le rituel a eu lieu dans le Sanctuaire d’Athéna, plus précisément là où se trouvait le Temple du Cancer. Le visage de Pandore ornait mon ancienne chambre… Comme pour tenter de rappeler son âme, même si je ne l’ai vu errer que sous forme de fantôme. Le rituel a été un succès, et la Boîte a scellé le vice.
Jusque-là, je vous suis, Vito, mais… Comment Héra aurait-elle pu ouvrir cette boîte ? »

Vito haussa les épaules.

« Héra a été manipulée, voilà la vérité. Du moins, c’est ce que je pense. La jalousie d’Héra est légendaire, et cette jalousie l’a déjà amené à commettre bien des atrocités. Elle a rendu fou Héraclès pour qu’il tue ses enfants en les brûlant, car il était le fruit d’une relation adultérine de Zeus… Et même toi, Diana, tu as connu ça. Héra avait statufié ta mère pour la punir de son union charnelle avec Zeus.
Ça, je m’en souviens…
Mais je ne peux imaginer Héra ouvrir ainsi la Boîte. Mais il y autre chose, Diana, une autre pièce du puzzle qui permettra peut-être d’élucider ce schéma confus… »

Vito se releva encore.

« Tu as vu Alcyppé et Thérèse, tu as vu les sortilèges qui les ont animés… Et, à vrai dire, on peut étendre ça aux Chevaliers d’Or. Tous mes camarades sont morts lors du dernier affrontement entre Athéna et Hadès, et, pourtant, ils ont été ressuscités. C’est un prodige qu’Athéna ne s’explique pas.
Zeus lui-même ne peut lutter contre la mort. »

Vito acquiesça doucement.

« C’est exact. Zeus a voulu récompenser Athéna en ramenant à la vie ses Chevaliers d’Or, impressionné par leur sacrifice, et par leur courage. Mais, en ce qui concerne cette invasion… Zeus a été revoir les mêmes personnes, les seules personnes qui se jouent de la vie et de la mort, et qui tissent le destin… Des femmes que tu peux aller voir grâce à ton lasso magique, ce lasso qui te permettra de te rendre dans leur repaire. »

Diana écarquilla alors les yeux en réalisant que la réponse était sous son nez depuis le début. Zeus était impliqué… Mais pas uniquement lui.

« Il… Zeus aurait été les voir ?
C’est la seule explication logique. Si tu veux comprendre ce qui se passe, qui a ouvert la Boîte de Pandore, pourquoi Héra l’a fait, il faut que tu ailles les voir, et que tu les interroges. »

Vito soupira lentement, avant de conclure, en regardant fixement Diana :

« Tu dois aller voir les Moires. »
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