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Re: La révolte des esclaves ! [avec Gine]

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Gine
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Demande de RP
Le groupe de révolutionnaires semblait plus ou moins organisé. Gine combattait au côté des plus doués. Ils constituaient l'avant-garde, le fer de lance des esclaves, et portaient visiblement très bien ce poids sur leurs épaules. Mais si des gardes tombèrent inconscients ou moururent à la suite de cet affrontement, quelques ex-prisonniers succombèrent aussi. Et pas toujours de la main d'un combattant du camp opposé.
Je m'en étais douté.
L'immoralité de certains ressortait chaotiquement au beau milieu de la bataille. Sans avoir eu l'occasion de se défendre, un "frère d'armes" mourut un couteau planté entre les omoplates. Le traître fut néanmoins rapidement neutralisé par une neko armée d'une dague à laquelle était fixée une chaîne tandis qu'un autre type, peut-être un peu moins lâche que le meurtrier, en avait profité pour s'enfuir à toutes jambes.
Un choix qui ne regarde plus que ce grand solitaire.
Ils avaient brisé le cercle. Les plus téméraires d'entre-eux avaient le droit de quitter les lieux au risque de se faire alpaguer un peu plus loin. Gine ne pouvait guère le leur reprocher. Par ailleurs, elle n'avait pas le temps d'endosser le rôle de moralisatrice ; plusieurs hallebardiers s'évertuaient à la tenir en respect. Il fallait féliciter leur courage car, malgré leurs jambes tremblantes et la peur d'être atomisés qui leur ternissait le regard, ces hommes continuaient à faire face.

- Vous ne devriez pas insister. Plus aucun de vos collègues ne le devrait.

Elle agita son bâton au moment où les hallebardiers s'échangeaient un regard. L'un d'eux bascula en arrière, le nez brisé et la visière tordue. Le second bascula sous son coéquipier vaincu, qui l'avait à moitié renversé avant que l'arme contondante de Gine ne fauche définitivement ses appuis et le contraigne à l'immobilité. Le troisième entreprit une attaque piquée, qui n'était qu'une feinte en vue de frapper plus efficacement. Mais la femme à queue de singe ne se fit pas avoir. Elle passa au-dessus de la hallebarde avant d'atterrir à pieds joints sur son manche. Avec son bâton, elle cueillit le garde à la tempe. Suffisamment fort pour le réduire au silence, mais pas assez pour prendre sa vie.
C'était mieux ainsi. Ou disons que Gine préférait y croire...

- Bien ! On continue... ?!!!

La Saïyajin se sentit comme foudroyée ! Quelque chose s'était agrippé à sa queue de singe. Et ce "quelque chose" n'avait pas fait semblant ! Lâchant son bâton, Gine tomba à genoux non loin de ce garde qu'elle avait heureusement assommé. Vidée de ses forces, elle rencontrait toutes les peines du monde à ne pas se vautrer par terre et dut produire un effort colossal pour ne fusse que couler un regard par dessus son épaule dénudée.
Ses yeux troubles reconnurent Kamiye.

- Je... quoi ?

Il lui parlait. Elle ne comprenait que la moitié de ce qu'il disait - et encore ! Les mots "passages", "murs", "petits couloirs" et "Maître" lui étaient parvenus. Gine ne chercha pas tout de suite à leur donner un sens. La fatigue la terrassait, et chaque seconde relevait d'une lutte pure et dure pour ne pas complètement s'aplatir au sol, à la merci du premier rigolo de passage.

- Non... s'il te plaît... ne touche pas à... à ma... ma qu...

Enhardi par cette première victoire, un insurgé, sans trop regardé où il allait, bouscula Kamiye. Son pied buta dans quelque chose qui trainait là. Le bâton de Gine, en l'occurrence. Tout en roulant se perdre au loin, l'arme avait du même coup retrouvé sa forme initiale - celle d'un manche rétracté, autrement plus discret qu'un bâton de combat. Dans le processus, l'esclave avait manqué de peu d'écraser les doigts de Gine. Il s'excusa très sommairement auprès de Kamiye avant de suivre le mouvement initié par les autres. Et tant pis pour les retardataires !
Il ne s'était pas posé davantage de question en voyant la Saïyajin ainsi prostrée et comme tenue en laisse par un hybride plus chétif qu'elle.
Tout n'est pas perdu ! En fait... rien ne l'est vraiment tant que l'espoir demeure !
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Kamiye Goupile
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C’était une sensation très bizarre. Tant que Kamiye en avait oublié momentanément le fait qu’un des hybrides non loin de lui avait la capacité de faire apparaitre des trous dans la réalité pour déplacement des corps. Et ça n’avait alerté personne ! Mais voilà qu’il devait faire face à un sentiment qu’il ne parvenait pas à nommer. Lui, l’esclave depuis toujours. Lui, l’hybride aussi faible qu’une femme. (enfin, à l’exception de toutes les guerrières qui l’entouraient actuellement). Lui, l’épuisé, avait réussi à coucher Gine au sol.

*Et elle ne peut pas se relever ! Elle n’arrive même plus à parler ! *

La panique grimpait. C’était indéniable. Mais il y avait autre chose. Le fait qu’elle soit à terre… ? Qu’il lui tienne la queue… ? Sa queue ! Il la lâcha immédiatement.

« Je suis désolé ! Je n’en ai pas fait exprès ! Je ne savais pas que… et bien, qu’elle était sensible. C’est comme mes oreilles. Un peu. … peut-être ? »

Le reste du groupe prenait de l’avance sur eux. Gine était à terre. La seule des deux qui savaient se défendre était incapable de réussir à finir une simple phrase. Kamiye sentait la panique revenir. Tout était de sa faute. Par sa faute, il condamnait sa nouvelle Maîtresse. Peut-être… qu’on la violenterait ? Il avait vu une traîtrise parmi les prisonniers libérés. Ou alors, parce que c’était une femme, et il repensa avec horreur à l’explosion rouge… non, au geôlier. C’était un geôlier concupiscent. Et donc peut-être que certains tenteraient non pas de la violenter mais de la violer.

Kamiye entendit alors la voix toujours en colère de Spartacus. Cet esclave qui préférait enchaîner les punitions, les humiliations et les enfermements extrêmes. Sa voix d’hybride lui gueulait dessus dans sa tête. Ce n’était pas vraiment une voix. Mais plus un souvenir. Il y avait même de la joie dans la voix de Spartacus. Il n’en éprouvait que quand ces tourmenteurs et les bourgeois souffraient. Est-ce que… qu’il devait « saisir l’occasion » comme il le lui avait déjà répété ? NON. Rien que l’idée le terrifiait. Achever cette femme nue à queue de singe au sol. Il en avait l’opportunité. Elle était faible. Elle était désarmée. Ils étaient en queue de peloton. Et il avait toujours la potion de récupération de force dans sa main.

« Non ! »

Il parla tout seul. Il refusait de céder à la voix de la rébellion en lui qui prit l’intonation de l’esclave au nom de Spartacus.

« Qu’est-ce que je peux faire pour toi ? »

Kamiye s’accroupit et… hésita à… poser sa main sur le dos de Gine. Peut-être qu’elle allait le frapper pour avoir osé la toucher sans son consentement. Il tenta même des caresses. Comme celles que reçoivent les enfants quand leurs parents essaient de les consoler. Enfin, c’est ce qu’on lui avait raconté. Il ne se souvenait plus de ses parents.

« J’ai vu un hybride qui emmène les gens dans des trous qu’il fait sous les gens. Tu veux que je cours le chercher pour qu’il fasse pareil avec toi ? »

Des trahisons. Des gens bizarres avec des pouvoirs. Une leadeuse avec un gros ventre enceinte. Sa protectrice-Maîtresse qui était étalée à ses pieds. Rien n’allait. Et plus le temps passait, plus ça se compliquait. Une partie de lui mourait de retourner à sa routine. C’était si simple d’enchaîner des taches ménagères.

Pourtant, il se releva et récupéra comme il put une hallebarde. Le cadavre n’en aurait plus l’usage. Mais rien qu’à la façon dont ses mains se posaient sur la garde, l’inexpérience et le manque de confiance transpirait. Il revint en trottant, essayant de trouver l’équilibre avec la chose dont la lame aiguisée pourrait lui faire très mal… Si quelqu’un arrivait, Kamiye avait peu de chances de réussir à se défendre. Les possibilités de contre-attaque étaient carrément de l’ordre de la rareté…

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Message par Qaye Nakhsole »

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Qaye Nakhsole
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Zumarr entend des cris pendant qu'il utilisait des portails. Il ne peut pas s'empêcher de courir dans cette direction... enfin il n'oublie pas sa mission car il ne veut oublier personne. Cette fois, pour perdre le moins de temps possible, il fait apparaître les portails sous les corps sans même dire quoi que ce soit. Il ne tentera pas de rattraper les fuyards, les effets de la potion sont temporaires de toute façon.

En tout cas, il finit par arriver vers Kamiye, mais il essaie quand même d'aller tout doux pour éviter de le brusquer. Il ne sait pas exactement ce qui se passe, mais il se doute que le pauvre garçon veut protéger une personne évanouie.

Image "Tout va bien ?! Qu'est-ce qui lui est arrivé ?!"
C'est la personne que Kamiye veut parler, sans savoir que ce portail ne mène qu'à un monde précis, où c'est certain que ça va sentir le cadavre. Cependant, autant Zumarr, que Kamiye et que Gine, si elle parvient à se remettre sur pieds, vont entendre la voix de Simsymmesh dans leur tête.

Image "Aidez-nous, les frères ! On est face à des armures lourdes ! On ne va pas pouv... aaah !"
Image "Simsymmesh ! Oh Déesse ! Il nous faut des renforts, mais on est trop loin de Déesse pour que les nôtres viennent à temps !"
Cette fois, c'est compliqué d'aller doucement, il doit faire relever l'oozaru. Au vu de ce qu'elle est capable, elle est la seule à donner une chance à la rébellion, et si elle est toujours KO, ils sont cuits. Il commence donc à lui faire un massage cardiaque, car si elle ne peut même pas boire la potion que tient Kamiye, ça ne sert à rien.

Image "Allez, au nom de Déesse ! Allez ! On a besoin de toi !"
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Re: La révolte des esclaves ! [avec Gine]

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Gine
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Kamilye eut l'intelligence de renoncer à sa prise. Gine sentit l'étau électrique qui lui paralysait tous les nerfs s'adoucir sans toutefois la relâcher complètement. Cette queue de singe était son point faible. Il permettait de l'identifier en tant que Saïyajin mais, en contrepartie, chez les combattantes aussi peu entraînée qu'elle, cet appendice simiesque représentait une arme à double tranchant.

- Ne... ne t'en veux pas...

Le simple fait de respirer lui était encore pénible. Elle dut économiser sa salive alors que le pauvre garçon se fustigeait. Elle n'avait pas trop le choix que de le laisser se remettre en question.
Pour peu qu'il ne fasse pas de bêtise.
Elle se hissa sur les coudes. Ses bras tremblaient violemment. Ils n'avaient pas encore récupéré. Dans ces conditions, Gine n'aurait pas dit non à une bonne sieste réparatrice. Sauf qu'elle se trouvait en camp ennemi, et que l'idée d'y piquer un somme relevait ni plus ni moins d'une invitation à prendre cher.
Kamiye s'inquiétait. Que pouvait-il faire d'autre ? Essayer de la relever ? Peu probable : il n'en avait pas la force. D'une part à cause de ses maigres forces, d'autre part parce qu'il avait refusé de boire l'élixir.
La potion...
Il ne s'en était pas débarrassée. Gine darda son regard dessus avant de sentir une main de l'esclave lui effleurer le dos. Des caresses hésitantes, certes, mais elles motivaient la femme à queue de singe à continuer à prendre sur elle au lieu de priver le jeune homme de son bien.

- Ne t'éloigne pas... trop loin, c'est dangereux et...

Elle secoua la tête. Voir trouble n'est jamais très agréable.
Kamiye lui suggéra d'aller chercher du renfort. Il parlait d'un hybride - le neko à la hache - capable de générer des failles sous les corps. Gine secoua la tête derechef. Depuis sa venue en Zerrikania à travers un portail, elle n'en était pas fan. Difficile de lui en vouloir. Même si cette première déchirure spatio-temporelle lui avait sauvé la vie, ce fameux jour où son monde était parti en sucette.

- Pas de faille... pas de portail... pas de... pas de...

A force de respirer la poussière, elle finit par éternuer. Un éternuement dont la force dépassait la sienne, visiblement, car il avait suffit à la renverser sur le dos comme une crêpe !
Vaincue par son propre souffle, Gine s'étala par terre, les bras et les jambes en croix.
C'est à cet instant que le second de la cheffe de la rébellion, inquiet de les savoir à la traîne, vint les retrouver.

- Rien... rien de grave.

Elle avait l'air passablement abrutie, avec un œil à demi-clos et l'autre grand ouvert...
Soudain, un appel au secours télépathique retentit dans sa tête. La dénommée Simsymmesh et ses collaborateurs rencontraient des problèmes avec des soldats lourdement équipés. Son congénère à la hache s'en inquiétait fortement. Gine renifla bruyamment.
Elle avait envie de fermer les yeux mais en même temps, avec tout ce raffut...
Epuisant.
La femme à queue de singe était sur le point de se laisser aller quand l'autre braillard se laissa tomber sur les genoux, se pencha au-dessus d'elle et se mit à lui comprimer la poitrine à un rythme effréné !

- Eeeckh !!

Surprise, les yeux ronds comme des soucoupes, elle avait vivement redressé le buste et chassé le sans-gêne d'une poussée des mains.

- Hé ! Non mais ça va pas, la tête ?!

Les bras croisés sur sa poitrine, Gine avait viré rouge coquelicot.

- Tu m'as tripotée, ou je rêve ?!

Trop concentrée sur cet opportuniste qu'elle pointait d'un doigt sentencieux, la Saïyajin ne remarqua pas tout de suite son regain d'énergie.

- Je t'interdis de profiter de la situation, espèce de... ?

Gine s'interrompit, clignant des yeux, avant de se mettre à contempler bêtement ses mains. Elle s'aperçut alors qu'elle pouvait plier et déplier les doigts sans problème !

- Ah ! Ça va rudement mieux, dites donc !

Sa joie fut de courte durée ; la Saïyajin coula un regard accusateur au neko.

- Nous en reparlerons plus tard.

Tout en se relevant, elle observa Kamiye qui peinait non seulement à supporter le poids de la hallebarde mais aussi à la tenir correctement.

- Je te l'emprunte, compagnon.

Elle la lui prit délicatement des mains avant de pivoter vers l'hybride aux cheveux verts.

- Guide-nous auprès des autres, vite !
Tout n'est pas perdu ! En fait... rien ne l'est vraiment tant que l'espoir demeure !
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Re: La révolte des esclaves ! [avec Gine]

Message par Kamiye Goupile »

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Kamiye Goupile
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Cette voix dans sa tête qui revient ! Kamiye n’aime pas du tout ça. C’est comme s’emparer du peu qui lui restait, lui qui ne possède rien en tant qu’esclave. Cette voix envahit le seul territoire où il pouvait se réfugier. A partir d’aujourd’hui, même ça lui est interdit. Il ne sera libre nulle part… Pire, cette voix lui demande de combattre des guerriers cuirassés.

*Mais je suis si faible… *

Et ce guerrier a oreilles de chats qui essaie maintenant de tuer sa nouvelle Maîtresse. Les coups sont terribles et portés à sa poitrine. Kamiye ne comprend pas. Il ne peut la défendre. S’il le fait, il mourra à coup sur. En plus de ça, elle ne veut pas partir dans le trou qui fait disparaitre les corps. Et… quoi ? Alors que Gine lui prenait la hallebarde des mains, Kamiye était bien obligé de constater que le guerrier à oreilles de chats n’était pas un ennemi. Est-ce que… est-ce qu’on pouvait soigner en tapant ? C’était si étrange. Et puis, il y avait aussi la couleur des joues de sa nouvelle Maîtresse. Kamiye ressentit une étrange chaleur dans son corps…

Kamiye n’eut pas le temps de redire qu’il connaissait d’étroits passages dans les murs. Il était entouré de guerriers et guerrières qui voulaient régler la situation par la violence. Une perspective de l’esprit qui lui échappait totalement. Il n’avait pas le choix. Tout le monde courait pour rejoindre les autres. Il devait faire de même. En ahanant. En souffrant d’une maigre capacité respiratoire. Mais il suivit tant bien que mal. Décevoir sa nouvelle Maîtresse était une douleur plus désagréable.

Il s’arrêta tout de même pour… il le fit avec hésitation, même si sa prise se trouvait sur un cadavre. Il s’arrêta donc pour récupérer une dague à la ceinture d’un garde qui avait péri. Il ne savait pas comment s’en servir. Il ne VOULAIT pas s’en servir. Mais l’idée de se retrouver face à des géants en armure totale les mains vides était encore pire.

« Je… euh… Maîtresse ! »

Kamiye n’avait pas envie de freiner Gine dans sa lancée. Même nue, elle l’impressionnait. La longue hallebarde paraissait être une extension de son corps. Il courait derrière elle et plusieurs fois ses yeux avaient suivi le ballet de cette queue de singe. Ça aussi ça provoquait des choses étranges dans son corps.

« Comment je me sers de ça ? »

Ils avaient presque rejoint le lieu de la bataille. Seulement, il y avait un couloir perpendiculaire d’où sorti à toute vitesse un autre esclave qui regardait davantage derrière lui que devant lui. Résultat, il rentra dans Kamiye et le fit chuter. Coupant court à la réponse qu’il aurait pu recevoir de Gine.

Esclave affolé : « Il arrive ! Le Maître arrive ! J’ai entendu qu’il s’habillait. Son armure rouge sang ! »

Un carreau d’arbalète traversa son crâne par derrière. La pointe ressortit en passant juste sous l’œil qui, plongé en pleine nervosité en sentant tout le corps mourir, s’agitait dans tous les sens. Le corps de l’esclave était sur Kamiye. Son visage si proche de celui de l’innocent au couteau. Une nouvelle couche de panique a collé sur les murs de son âme.

Arbalétrier : « Par là, les gars ! J’ai trouvé les retardataires. Prenons ces cons de rebelles par le cul et finissons-les en tenaille avec le reste de nos gars ! A l’assaut ! »

Re: La révolte des esclaves ! [avec Gine]

Message par Qaye Nakhsole »

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Qaye Nakhsole
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Zumarr ne s'attendait pas à ce que la femme à la queue de singe ne réagisse de la sorte. Il voulait juste faire un massage cardiaque, la remettre d'aplomb, et voilà qu'il se trouve à être traité de pervers. Il met ses mains devant lui, tout en secouant négativement la tête.

Image "Non non ! Je voulais te masser le cœur !"
Il ne savait pas qu'il faut le faire sur son dos, car elle est une femme, et donc que la poitrine absorbe le choc. Il a quelques notions de secourisme, mais il n'a pas tout compris. Heureusement, ce massage cardiaque a fonctionné car elle est remise d'aplomb, et elle a fini par s'en rendre compte. Il reprend sa hache, craignant tout de même la colère de l'oozaru.

Image "Allons-y !"
Il commence donc à courir pour reprendre la direction de Qaye, laissant Gine et Kamiye le suivre. Kamiye demande à Gine comment on s'en sert, et Zumarr a une réponse toute faite.

Image "On te l'apprendra une fois qu'on sera libre !"
C'est là qu'ils finissent par voir un esclave affolé qui regarde plus derrière lui que devant lui. Zumarr finit par voir au dernier moment un arbalétrier tirer et le carreau lui transperce la tête de part en part, sur Kamiye. Zumarr a déjà vu plus d'un frère mourir, et ça le met en rogne.

Image "Vous allez mourir avant !"
Il court vers l'arbalétrier, qui n'a pas eu le temps de recharger son arbalète que sa tête se fend en deux par la violence de la hache, avant qu'il le retire de toutes ses forces. Il finit par voir une petite troupe de lanciers et d'arbalétriers, mêlé à un homme en armure lourde, portant un fléau. Ca va être son ennemi principal, car si une coup de hache peut le sonner, ça ne va pas non plus complètement le mettre KO, au vu de sa propre force comparé à sa hache. Il regarde donc Gine.

Image "Soeurette, il faut que tu t'occupes de l'homme en armure ! Je m'occupe du reste ! Frérot, monte sur son dos ! Sur l'armure, il y a une fente au cou, plante la lame dedans le plus fort possible !"
Il commence donc à courir à trois pattes en tenant sa hache, non seulement en parant les carreaux, mais aussi dans l'objectif de trancher des hallebardiers sur son chemin.

La situation est complexe, et on perd de nos hommes… mais j'ai subi pire, malgré ma grossesse. Heureusement, Simsymmesh a pu être évacuée par Xeki, mais on a du mal avec cette troupe. J'ai fini par avoir une idée qui pourrait nous aider.

Image "Je m'occupe seule des hommes en armure ! Concentrez-vous sur les hallebardiers et les arbalétriers !"
Image "Dame Qaye !"
Image "Je peux tenir, et mon enfant aussi ! Vous ne pouvez pas vaincre les armure lourdes !"
Je commence à tenir mon ruban en même temps que mon épée, ainsi que mon fourreau pour parer les coups de fléau. Je lance mon épée en direction d'un des hommes en armure, en contrôlant cette épée pour que le ruban commence à entourer le cou de cet homme, puis je tire, en parant les coups de fléau... mais chaque parade me coûte de l'énergie pour pouvoir parer, mais si j'utilise le pouvoir des ombres, mon momentum risque d'être brisé. Je finis par lui donner un violent coup à la tête, fendant l'armure et faisant toucher à la tête, mais du sang n'en sort pas. Il finit assommé d'un coup, mais il n'est pas mort. C'est là que je commence à écarquiller les yeux en voyant la tenue.

Image "Alors tu maîtrises les ombres, alors qu'est-ce que tes yeux peuvent supporter ça ?!"
J'utilise le pouvoir des ombres pour m'éloigner de lui tout en me mettant derrière les hommes en armure, et je commence à voir une lumière éblouissante au-dessus du mage, une lumière qui me force à mettre mes mains sur mon visage et à me recroqueviller pour protéger ma fille.

Image "Aaaah !"
Image "Dame Qaye ! Laissez-moi vous aider !"
Je ne vois rien, mais Xeki court vers moi dans l'intention de m'emmener à couvert, et je ne peux que lui faire confiance.
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Re: La révolte des esclaves ! [avec Gine]

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Gine
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Gine n'en donnait pas l'impression en la soulevant mais cette fichue arme d'hast était lourde. Elle la ralentissait ! Un mal pour un bien dans la mesure où, grâce à cela, le pauvre Kamiye n'était pas tout à fait distancer par ses protecteurs à la traîne. Le neko aux cheveux verts courait en tête de groupe. La Saïyajin devait bien admettre qu'il était sacrément vif, celui-là, malgré le fait qu'il transportait une hache.
Leur protégé appela sa soi-disant maîtresse.
Maîtresse ?
Elle ralentit le pas pour lui lancer un regard intrigué. L'hybride aux oreilles de renard tenait une dague entre ses mains. Apparemment, il ne savait pas comment la manipuler.

- Hein ? Euuh... Tu vois le bout pointu ? Il est supposé-

Le neko à la hache répondit quelque chose supposé mettre un terme à la conversation. Sauf que ce fut autre chose de plus... percutant qui renversa l'interrogateur. Un esclave en fuite qui courait dans l'autre sens ! Il fuyait quelque chose quand un carreau lui transperça la cervelle par derrière. Le corps du moribond s'écrasa sur Kamiye - déjà à terre.

- Oh, bon sang !

Le tireur, qui se trouvait à quelques pas de là, dans les couloirs avec une poignée d'hommes, dut faire face au neko que la vue d'une fulgurante exécution cadavre avait dangereusement stimulé. Gine profita de son hardiesse meurtrière pour repousser d'un coup de pied le corps de l'esclave qui s'était affalé sur son protégé. Elle l'aida ensuite à se relever... et fut quelque peu abasourdie par la suggestion du rebelle à la hache.

- Tu rigoles ?! Lui demander de jouer les héros, dans un moment pareil, alors qu'il ne sait même pas se battre ? C'est du suicide ! (Elle regarda Kamiye non en savoir posé une main sur l'une de ses frêles épaules.) Ne tente pas le diable. Le type en armure, là-bas, c'est un gros morceau...

L'obsédé s'occupait des autres ? Il n'avait pas froid aux yeux, le bougre ! Gine le vit dépasser le poids lourd armé d'un fléau avant qu'il ne s'en prenne aux lanciers et aux arbalétriers restés en retrait.

- J'y vais !

Elle fonça, son hallebarde bien en main ! Le boulet hérissé de pointes vola au bout de sa chaîne. Gine planta son arme dans le sol, s'en servant comme d'une perche. A l'endroit où elle s'était trouvée, la pierre s'ouvrit dans une pluie de pierres. La Saïyajin atterrit dans le dos du chevalier. D'un revers de main, elle lui balança un projectile de ki. Aidé d'un épais gantelet en acier, il le dévia de sa trajectoire. Nouvelle éclaboussure rocailleuse ! Celle-ci n'aveugla que la femme à queue de singe, son adversaire étant protégé par sa visière. D'un coup de pommeau bien senti, il repoussa la guerrière nue qui, la respiration laborieuse, tituba en arrière sur deux pas.

- Kof kof !

L'inspiration de trop, avec toute cette poussière ? L'homme en armure, avec un vicieux sourire, en profita pour s'avancer et déplier une jambe caparaçonnée. Frappée en plein ventre, Gine bascula en arrière. Elle s'effondra sur le dos tout en lâchant son arme.

- Adieu, misérable esclave !

Le chevalier agita son fléau. Le boulet tournoya dans les airs avant de descendre en flèche, droit sur la femme à queue de singe !
Serrant les mâchoires sous le coup de la colère, Gine leva les pieds en poussant sur ses mains. Ses talons percutèrent la sphère métallique, cassant une ou deux pointes, avant de projeter l'instrument mortel en plein casque de son manieur. Ce dernier en fut décoiffé.
Tandis que, passablement abruti par le choc, le chevalier reculait Gine avait fait fi de la douleur pour se dresser face à lui. Elle arma un poing gorgé de ki.

- Quand un boulet en rencontre un autre...

Puis lui décocha un droite magistrale !
Malgré son pesant équipement, l'homme d'acier fit un tour complet sur lui-même avant de s'écraser tête la première contre un mur. Briques et mortiers s'écroulèrent sur sa pomme.

- Ça ne fait pas bon ménage.

Gine secoua la main à hauteur de visage. Il ne fallait pas se méprendre sur son geste : ses phalanges ne la faisaient nullement souffrir ; par contre, toute cette poussière avait le don de lui irriter les bronches.
Il a eu son compte.
Elle adressa un sourire à Kamiye avant de jeter un coup d'œil du côté de leur compagnon aux cheveux verts. Gine était prête à lui venir en aide, dans sa folle entreprise. Mais d'abord, elle ramassa sa hallebarde.
Tout n'est pas perdu ! En fait... rien ne l'est vraiment tant que l'espoir demeure !
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Re: La révolte des esclaves ! [avec Gine]

Message par Kamiye Goupile »

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Kamiye Goupile
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Sa nouvelle Maîtresse était une sorte de Déesse des combats. Il ne pouvait pas l’égaler. Elle l’avait dit à l’autre hybride à oreilles de chats. Et puis, sa Maîtresse n’était pas une monture à chevaucher. Rien que l’idée le perturbait… Son petit couteau qui aurait dû rentrer dans les tous petits interstices de l’armure si épaisse. Heureusement que Gine l’avait remplacé. Et vaincu son adversaire ! Double ouf.

Spartacus : « C’est donc pour ça que tu aimais bien nettoyer la merde dans les geôles. Tu remontes dans mon estime, Kamiye. »

En parlant d’excréments, ça sentait à plein poumon. L’odeur était si forte qu’il était facile d’imaginer qu’on se trouvait à côté de latrines. Il était courant dans les chateaux forts que les latrines soient au bord du bâtiment et que les déjections tombent dans une sorte de tunnel pour finir dans une fosse loin au-dessous. C’était soit ça, soit quelqu’un s’était trouvé sous un cheval en plein vidage dans l’étable.

Spartacus : « Même la merde peut se transformer en or. Les déchets de ces connards de riches, on peut les utiliser et les retourner contre eux. »

Le dénommé Spartacus et quelques autres esclaves derrière lui avaient le port fier. Alors qu’ils ne ressemblaient à rien. Un plastron avait été bricolé à la façon d’une cotte de maille. De petits objets métalliques entrelacés les uns dans les autres. A l’exception qu’au lieu d’anneaux, c’était par exemple des fourchettes et autres ustensiles de cuisine.

Spartacus : « On a caché tellement de trucs dans la merde de nos oppresseurs, oh putain, c’était la meilleure planque. Vous imaginez un de ces trous de cul né avec une cuillère d’argent dans le cul aller remuer de la merde parce que des esclaves ont caché de quoi fomenter une rébellion ? NON ! Je vais les niquer en retournant leur mode de vie contre eux. Le Maître, je vais le tuer. Mais sa femme ? Elle je vais vraiment la niquer. Oh putain, ça me donne la trique à chaque fois que je pense à la mettre en cloque. »

S’il aimait parler, il avait bel et bien le potentiel d’être un leader. S’il était vulgaire, il était loin d’être con. Des mouvements de rébellion naissaient aux quatre coin du château. Certains avaient transformé des gamelles de cuisine en casque improvisé et avait brisé les chaînes des couteaux de cuisine. D’autres n’avaient pas grands choses et faisaient ce qu’ils pouvaient. Comme se trimballer avec des seaux pleins de merde et les jeter sur les hommes en armure. Ce qui fonctionnait particulièrement sur ceux en armure car ils devaient alors combattre avec cette matière fécale qui se mélangeait à leur sueur sans pouvoir se nettoyer. Au risque de se prendre un jet de pierre ou un coup de fourchette.

La rébellion n’était pas belle à voir. Mais elle était efficace. Même sans l’intervention de Qaye et son groupe, les esclaves avaient déjà leurs chances de se rebeller.

Spartacus : « Sauve-toi, le renard. Prends les marches derrière et monte à l’étage. Ne pense pas que ça t’éloigne de la sortie. Pense aux chambres. Si tu veux perdre du temps avec ta cul-nue, ce serait la plus belle victoire de cette rébellion. Mais tu es une couille molle. Volez des vêtements. Vivez d’amour et d’eau fraiche, je m’en branle. Mais oublie pas les passages secrets. Ceux des esclaves. Mais ceux aussi des affaires illégitimes. Tu sais très bien qu’un coursier peut sortir sans être vu. Allez ! DEGAGE MAINTENANT ! »

Kamiye était perdu. Spartacus avait toujours été un esclave bizarre. Jamais capable de courber totalement l’échine. Toujours cette flamme dans les yeux qui multipliaient les punitions et les sévices corporels. Mais il se relevait toujours. Il s’intéressait à tous les esclaves. Absolument tous. Il voulait la liberté pour chacun. Leur offrir la chance de vivre une vie. Mais Kamiye ne bougeait pas.

Spartacus s’approcha et sortit un bout de tissu qui ressemblait à un mouchoir à peu près propre. Il noua la dague et la main ensemble. Puis sa main attrapa son poignet qui tenait la potion pour la porter au niveau du visage de Kamiye.

Spartacus : « Si ça c’est de l’alcool fort, tu devrais le boire cul-sec. Ca te donnera des ailes, façon de parler. Maintenant, arrête de faire chier et barre-toi ! »

La main de l’esclave leader poussa dans le dos de Kamiye et le contraignit à fuir. Il jeta un regard en arrière. Un animal immobilisé par un prédateur qui s’apprêtait à ruer dessus. Il était perturbé. Il avait envie de craquer. Mais il se mit à courir. Avec un dernier regard pour Gine. Ses jambes se mirent à courir. Il ne savait plus ce qu’il voulait. Mais il voulait fuir. Tenter sa chance. Ou… seulement obéir à Spartacus ? Il ne savait pas. Peut-être bien qu’à force, il commençait à y croire.

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Qaye Nakhsole
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Le neko aux cheveux verts a appris à gérer une troupe de différentes façons, et prend toujours soin de parer les carreaux avec sa hache. En fait, c'est justement pour cet effet qu'il a pris une hache et pas une arme plus légère : sa grande surface lui permet de se protéger et de protéger les autres. Mais alors pourquoi pas un bouclier, dans ce cas ? D'autant plus que ça n'en a pas l'air, mais frapper avec la pointe du bouclier fait très mal. La réponse est que le peu de boucliers qu'il connait est gênant pour ce qu'il entreprend, malgré l'existence du bouclier rond nordique, parfait pour son style.

En tout cas, il parvient sans trop de problème à parer les carreaux avec sa hache, et chaque coup met au minimum les hallebardiers hors de combat. Certains sont morts, d'autres sont juste hors de combat, parfois à vie. Cela dit, Zumarr est tellement concentrée dans le combat qu'il n'entend pas Spartacus. Le nombre de renforts est plutôt élevé, mais il n'a pas de peine à se battre. Cela ne l'empêche pas de sentir l'étron à plein nez. Il a appris à passer outre, en vivant dans la saleté pendant un moment, sans possibilité de se lécher pour se nettoyer. Ca fait partie de l'entraînement de Qaye, qui a vécu pendant des années dans la saleté et avait le mental trop brisé pour se nettoyer.

Le combat n'est pas infini, et Zumarr a pu vaincre ses adversaires. Heureusement qu'il n'a pas entendu l'intention de Spartacus de violer la femme du Maître, quelque chose qu'il n'aurait pas approuvé du tout. Le Maître est une sacrée saloperie, mais sa femme pourrait être innocente dans l'histoire, à moins qu'elle soit plus cruelle que lui, voire plus. Zumarr a déjà appris qu'une Maîtresse a une imagination encore plus sadique qu'un Maître.

Il a vu, cela dit, que Spartacus a l'esprit d'un leader. Il profite du fait qu'il n'a plus aucun ennemi à battre pour s'approcher de lui, alors que l'okami commence à fuir. Zumarr ne l'en empêche pas, d'autant plus que le petit ne peut être utile qu'après la rébellion, à condition de revenir vers eux.


Image "On dirait que tu aides beaucoup pour la rébellion. Si ça t'intéresse, on a une base pour que nos frères et sœurs puissent se nourrir à leur faim. Tu pourrais demander à ta troupe de nous suivre vers cette base une fois qu'on est tous libérés, et nos routes pourraient se séparer entre ceux qui vont à l'Oasis de notre Déesse et ceux qui veulent juste vivre une nouvelle vie."
Zumarr ne force en rien, juste que s'il a à cœur la vie de chacun de ses membres, tout comme Qaye, il pourrait nourrir tout le monde à leur faim et autoriser certains à aller dans un endroit de liberté rempli d'opulence. Bien sûr, libre à Spartacus d'y croire ou non, après tout on est près de Lumen, l'Oasis est plus proche de Mijak.

Mes yeux sont aveuglés par les réminiscences causés par la lumière forte de ce mage. Je ne peux pas me battre pendant un moment, je dois être à couvert.

Image "Oh ma Déesse !"
Image "Ne vous inquiétez pas, Dame Qaye, je suis là. Je ne sais pas ce qui arrive à Zumarr, mais normalement il devrait bien se débrouiller."
J'entends doucement les gémissements de Simsymmesh, qui commence à se réveiller, et elle doit voir un peu trouble.

Image "Est-ce que c'est… terminé ?"
Image "Non Simsymmesh. En plus Dame Qaye a subi un sort de lumière."
Image "Oh Déesse !"
On dirait que Simsymmesh est remise d'aplomb. Cela dit, on commence à sentir l'étron à plein nez. On dirait qu'on n'est pas le seul groupe de résistance. Doucement, les réminiscences disparaissent, et je commence à voir que les hommes en armure se font prendre à leur propre jeu. Un rebelle avec une armure improvisée a pris le fléau de la personne que j'ai mis hors de combat et a battu un autre, qui se fait prendre le fléau, et ainsi de suite. Quand au mage, il s'est retrouvé allongé, limite blessé, mais je sais qu'il n'est pas mort. La rébellion prend du terrain avec les différents groupes, pendant que mes yeux redeviennent doucement clairs.

Image "C'est bon, je peux me battre."
Image "Vous en êtes sûre ?"
Image "J'en suis sûre."
Je me relève, en me frottant les yeux, et je lance mon épée pour le planter sur un des derniers hallebardiers encore en vie, avant de sauter et de tirer pour mettre mes pieds sur son torse. Le choc le met au moins KO. Je regarde donc les autres rebelles et sourit.

Image "Désolée pour mon absence !"
C'est là qu'un des rebelles a décidé de me parler de passages secrets, autant ceux des esclaves que des affaires illégitimes. Je hoche la tête après avoir écouté, et je m'adresse à mes frères et soeurs encore vivants.

Image "Frères et sœurs, on m'a parlé de passages secrets ! Ils pourraient nous mener plus facilement vers notre liberté, donc suivez-nous !"
Pas le temps de se montrer méfiants, on ne sait pas si de nouveaux renforts vont arriver. Xeki et Simsymmesh me suivent donc, et on finit par revoir Zumarr, qui s'approche de nous.

Image "Dame Qaye ! Déesse merci, vous allez bien !"
Image "C'était compliqué, mais je suis bien en vie, et mon enfant aussi. Mais pas le temps pour les retrouvailles, il faut passer par les passages secrets."
Image "D'accord !"
On court en suivant ceux qui connaissent les passages secrets. On a perdu de nos frères et sœurs, et ça me fait mal d'y penser, mais parfois les sacrifices sont nécessaires.

Image "Restez en alerte ! Des renforts pourraient essayer de nous bloquer !"
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Re: La révolte des esclaves ! [avec Gine]

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Gine
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Demande de RP
Son hallebarde en main, Gine s'était jetée dans la bataille ! Elle ne portait pas ses bottes mais cela ne changeait rien : son pied froissa une armure lourde en s'enfonçant dans le ventre qu'elle était censée protéger. Elle para un coup avec la hampe de son arme, qu'elle fit ensuite tourner pour faire sauter des mains celle de son second ennemi. Du coude, elle défonça le casque de ce guignol, pivota sur elle-même et frappa à nouveau du pied. Une frappe circulaire qui renversa l'abruti ! Zumarr, qui en avait fini avec les carreaux, perça les rangs ennemis. Sa hache fit des merveilles - façon de parler.

- Ne lâchons rien !

La femme à queue de singe se servit des murs. Les pointes d'acier crissaient contre la pierre, produisant des pluies d'étincelles. Les hommes hurlaient des invectives, poussaient des cris d'exclamation. Mais Gine demeurait insaisissable ! Elle avait fini par abandonner sa hallebarde, guère indispensable dans ces couloirs. Un arbalétrier la portait à jamais dans son cœur. Elle n'avait pas voulu être gentille avec ce tordu, dans le feu de l'action...
Les objets pointus, c'est pas mon truc.
Loin d'être une diablesse, elle laissa s'enfuir ceux qui avaient lâché leurs armes. Les inconscients qui la défiaient d'approcher ou qui cherchaient à l'intimider d'une façon ou d'une autre n'eurent néanmoins pas le droit à sa clémence. La Saïyajin en dézingua un avec un boule de ki. Elle cassa le bras d'un type qui maniait un couteau en désespoir de cause avant de l'expédier au sol et de lui fracasser la tête d'un coup de talon. Le dernier à avoir tenté de la prendre en traître se retrouva très vite hors combat, sa poitrine défoncée par un double coup de pieds aériens.

- Terminé, les bêtises !

Gine inspira une bonne goulée d'air... qui la fit tousser comme une perdue ! Les yeux humides et piquants, elle porta une main à son nez. Une abominable odeur de merde, plus forte que d'habitude, avait colonisé les lieux.
Ça empeste atrocement !
Elle braqua son regard vers les nouveaux venus. Une "belle" ribambelle de putois armés de tout et n'importe quoi. Une troupe infecte mais très efficace en tant que répulsif. L'hybride félin aux cheveux verts s'entretenait avec un homme bien bâti. Le chef de ce peloton. Un dénommé Spartacus. Gine capta quelques bribes de leur conversation. Elle ne comptait pas s'attarder là-dessus. Ses yeux sombres cherchaient Kamiye, le plus vulnérable d'entre tous, qui semblait avoir disparu...
Où est-il passé ?
Au bout d'un moment, elle s'en enquit auprès des autres. Ce fut l'homme au langage très fleuri, commandant de cette joyeuse petite troupe, qui la mit au jus.

- J'espère pour vous qu'il ne lui arrivera rien.

Gine fit volte-face. Elle était vexée, oui. Primo parce qu'on ne lui avait même pas demandé son avant, deusio parce qu'on ne lui avait rien dit non plus !
A moins que...
S'immobilisant soudain, Gine prit une pose songeuse.
Que lui avait dit Kamiye au moment de lui saisir la queue ?
Il était question de passages dans les murs, de petits couloirs et...
Rah, flûte !
Deux fois plus frustrée, la Saïyajin frappa du pied au sol. La pierre se fissura largement mais c'était bien le cadet de ses soucis.
Encore une fois, j'ai été nulle. Nulle et faible !
Elle dut faire un effort pour se calmer. Des esclaves la regardaient, mi apeurés mi excités. Ils ne savaient plus trop sur quel pied danser en sa présence...
C'est alors qu'elle se souvint de sa nudité. Détail qui lui tapait sur le système plus qu'il ne l'embarrassait.

- Partez devant, leur dit-elle. Rejoignez les autres. Empruntez les tunnels, et fuyez ! Moi, je dois récupérer quelque chose. Il n'est pas question que je parte sans mon équipement ! Des comme ça, on n'en fait pas, sur cette planète.

Elle ignorait où se trouvait la réserve. Un esclave, peut-être un peu plus vieux que les autres, l'arrêta pour lui communiquer cette information. La Saïyajin le remercia avant de foncer, seule, dans la direction indiquée.
Tout n'est pas perdu ! En fait... rien ne l'est vraiment tant que l'espoir demeure !
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Pour toute demande de RP, me MP sur le compte Ryanne Hilaris ou se référer à ce topic.

Re: La révolte des esclaves ! [avec Gine]

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Kamiye Goupile
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Spartacus écoute Zumarr et sa proposition.

Spartacus : « Ils feront ce qu’ils voudront une fois que nous sortirons d’ici. S’ils ont besoin d’être guidés le temps de se réadapter à la liberté, je serai leur berger. Si la majorité souhaite rejoindre cette promesse d’Oasis, je m’y plierais et les accompagnerais. »

Le regard du rebelle se fait soudainement plus dur. A la limite de la menace.

Spartacus : « Mais attention. Si c’est un piège, je n’hésiterais pas à tuer et mener une nouvelle rébellion. La liberté est un droit sacré et j’en serai son héraut jusqu’à mon dernier jour de vie. En attendant, nous avons une rébellion à mener. Les rêves devront attendre que le sang coule. »
*
**
Kamiye courut sans se retourner. Maintenant que son corps était parti, il devait profiter de l’élancée. Il savait que rien que ralentir mènerait à une immobilisation. Et puis, il entendait du bruit derrière lui. Pas très proche, mais il y en avait. C’était forcément Gine qui le suivait. Il l’avait regardé. Il lui avait donné ce regard. Cette invitation à le suivre autant qu’une supplique. Elle était forcément derrière lui. Oui. Obligé. Il le fallait…

Alors il grimpa deux à deux les marches de pierre pour atteindre l’étage supérieur. Il s’efforçait de ne pas y penser. C’était tellement contre-intuitif de s’éloigner du rez-de-chaussée où se trouvait la grande double porte de sortie. Bon, il ne voulait pas penser au pont-levis qui permettait de traverser un fleuve qui avait été redirigé pour créer un système de douve très efficace. C’était même un double pont-levis. Un pont qui s’abaissait depuis le château. Un autre depuis les terres.

Il soufflait. Ses poumons n’avaient plus d’air à lui fournir. Ses jambes devenaient dures. Son corps lui faisait mal. Il y avait un tel vacarme dans ses oreilles. Le bruit assourdissant du silence et de la galère de son cœur. Il ne réfléchit pas et poussa une porte. Il ne la referma pas. Gine s’allait s’en occuper. Il s’arrêta, essoufflé, pantelant, devant un énorme lit à baldaquin. Il réalisa qu’il tenait toujours la potion de la femme enceinte dans sa main gauche et l’arme dans la droite.

Il se retourna et… ses jambes tremblèrent sous le poids du choc. Entre lui et le couloir, il y avait une porte ouverte sur un vide béant. Elle… elle allait arriver. Elle avait dû être retenue. Elle… elle n’arrivait pas. Et plus il regardait la frontière entre la chambre et le couloir, plus il avait l’impression que ça devenait un monstre qui élargissait la réalité pour la conquérir. Alors il rua sur la porte, la claqua et finit par glisser en s’adossant à elle. Il était seul… seul dans une chambre lors d’une rébellion…
*
**
La Reine Rouge a elle aussi sa salle secrète cachée dans sa chambre personnelle. Ce qui n’est pas la même chambre que celle qu’elle partage avec le Maître de ce château. Un amour étrange les relie. Mais tous les deux possèdent cette soif du sang. De la violence. On évoque même des fétichismes ou des rituels démoniaques. Rien n’est confirmé ou infirmé. Et c’est cette légende qui drape les deux êtres de pouvoirs, qui assoit leur autorité de façon naturelle.

Reine Rouge : « Ma sœur. Il est l’heure pour toi d’aller répandre ta bonne humeur parmi mes sujets. »

Des bruits de chaînes cliquettent lorsqu’une femme aux cheveux noirs en pagaille et à la robe ténèbres se relève du fond de sa cellule. Un grand sourire élargit son visage pâle.

Sœur Folie : « C’est vrai, ma sœur ! Hi hi hi ! Ca fait tellement longtemps que j’ai joué avec eux ! M’ont-ils oublié ? Je serai très triste… Hi hi hi ! »

Reine Rouge : « Chut… Voilà. Tout doux, ma sœur. Caaalme. Viens par ici que je lie ton collier à ma chaîne. »

Sœur Folie : « Oui ! Une balade ! Vite, ma sœur, vite ! Je veux jouer : hi hi hi ! »

Reine Rouge : « Il faut simplement me donner le temps de quitter cette légère robe rouge. Tes amis ne doivent pas penser avec leur queue lorsqu’ils me verront. Ils devront me craindre. C’est pour cette raison que je dois passer dans ma tenue de noir et de rouge. Un peu de patience, ma sœur. Juste un tout petit peu. »
*
**
Tout seul. Kamiye est tout seul. La porte est ouverte. Mais Gine n’est toujours pas venu. Il tourne la tête et voit le passage secret. Il l’a ouvert. Ce trou dans le mur à côté du petit meuble au miroir. Et- HORREUR ! Une silhouette, non deux ! reflétée dans le miroir.

Reine Rouge : « Qu’avons-nous là ? Un esclave en fuite ? Un pervers venu renifler les robes d’une noble ? Hum… Qu’es-tu exactement ? Un garçon ou une fille ? »

Sœur Folie : « Je peux jouer avec lui ? Dis, je peux jouer avec lui ? Dis ! Dis ! »
*
**
Si le cours des événements conserve sa logique, ce sera Qaye qui trouvera la première Kamiye. L’esclave sera alors vêtu d’un corset et d’une robe féminine. Un étrange sourire lui fera montrera ses timides crocs d’hybride. Un collier lui enserrera le cou. Une chaîne métallique attachée au collier et tenue dans le main… d’une femme elle aussi portant un collier et tenue en laisse par une deuxième femme. Habillée de rouge et noir royale.

Kamiye aboiera une fois. Il montrera les crocs, prêt à attaquer la femelle au gros ventre enceinte.

Sœur Sourire aura eu raison de… et bien, de la raison de l’esclave. Elle l’aura fait basculer dans la folie. Car telle est son pouvoir. Son insanité étant un virus qu’elle peut répandre. Les effets variant d’un individu à un autre. Heureusement sa portée est courte et il faut se retrouver à moins de cinq mètres d’elle pour commencer à sombrer dans la démence. Certains se suicident. Certains attaquent autant ennemis qu’alliés. D’autres comme Kamiye régresse et voue loyauté à celle qui le tient en laisse.

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La Reine Rouge (qui n'est pas une reine, mais elle a imposé d'être ainsi appelée) écrit en : 990000
La Soeur Folie écrit en : 666666

Re: La révolte des esclaves ! [avec Gine]

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Qaye Nakhsole
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Spartacus est prêt à accompagner les esclave à l'Oasis s'ils le veulent, ce qui fait plaisir à Zumarr. Certes, en tant qu'humain mâle il aurait plus de difficulté à s'intégrer que la plupart des hybrides, étant donné que la déesse Phasmaria est un peu misandre et assez méfiante envers les humains, mais Zumarr sait que ce n'est pas un piège, et que tout le monde y trouvera son compte. Il met alors son poing sur le cœur devant Spartacus, même devant le regard menaçant.

Image "Alors je suis ravi que vous acceptez ma proposition."
Cela dit, il faut être croyant envers Phasmaria pour être bien considéré. Qaye elle-même est à la fois une des femmes de Phasmaria et une de ses fanatiques. La rébellion continue, cela dit. L'alliance entre l'OTL et la rébellion de Spartacus a commencé, et si ni ce dernier ni Qaye ne se sont réellement vus, ils pourront aisément se communiquer pour mener la rébellion à bien.

On court ensemble en direction des passages secrets menant à la liberté, mais je finis par savoir qu'il y a plus d'un passage, et qu'il va falloir se séparer pendant un temps, ce qui ne me gêne pas. Je me tourne donc vers mes frères et sœurs et leur donne des directives.

Image "Frères et sœurs, il va falloir nous diviser en trois groupes ! Certains vont me suivre, d'autres vont suivre Xeki, et le reste vont suivre Zumarr. Plus nos groupes sont équilibrés, meilleures sont nos chances de nous en sortir ! Prenez vite votre groupe, nous n'avons pas beaucoup de temps !"
Malgré ce conseil, les groupes ne sont pas équilibrés. Xeki est celle qui a le moins de membres, dont Simsy en fait partie, alors que je suis celle qui en a le plus. Tant pis. Les trois se regardent et hochent la tête avant de suivre chacun un esclave qui connait les chemins.

Je ne sais pas pendant combien de temps est-ce qu'on a dû courir, mais pour motiver tous mes frères et sœurs, je me mets à chanter un chant de rébellion, et Xeki et Zumarr doivent en faire de même de leur côté. C'est là qu'on finit par rencontrer deux humaines qui n'ont pas l'air d'être de notre côté du tout. Il s'agit bel et bien de celui qui était méfiant envers moi, et il est dans un état tel que j'ai du mal à le reconnaître.

Image "Mon frère !"
Image "Oh ho ho ho ho ! Vous ne pouvez pas être frère et sœur !"
Mon frère commence à montrer les crocs, mais je sais qu'il serait tout simplement incapable de me griffer, même en le voulant. Je lève une main pour dire de rester tranquille, en m'approchant des deux esclavagistes. Je sais qu'ils seraient tentés de lui rendre la raison, mais si mon frère n'est pas dangereux, les deux femmes le sont, je le sens déjà.

Image "J'ai entendu dire que tu mènes une partie de la rébellion, petite chatte enceinte. Mais sache que cette rébellion va devoir tourner court. En tant que Reine Rouge, si tu veux vivre ainsi que ton enfant, il va falloir déposer les armes."
Je serre mon étui de la main, ma colère commençant à transparaitre derrière mon masque, mais il faut voir mes yeux pour ça.

Image "Après tous les efforts et les moyens que j'ai mis en œuvre pour mon organisation et ses objectifs, vous croyez vraiment que faire marche arrière est envisageable ? J'ai été brisée, complètement mise en morceaux, et piétinée pendant des années, à mon adolescence. Mes parties intimes s'en souviennent encore et ne l'oublieront jamais. Alors au nom de ma Déesse, mais aussi pour tous mes frères et sœurs qui ont subi ou pourraient le subir, je préfère mourir que de me plier à vos ordres !"
Je me mets à courir vers elles et je vois mon frère avoir l'intention de m'attaquer en me voyant m'approcher de la Reine Rouge, et lorsqu'il saute sur moi, je mets mes bras devant moi pour le repousser au sol en évitant de le blesser.

Image "Désolée, mon frère."
Je lui frappe la tête de manière contrôlée pour l'assommer quand je commence à me sentir mal dans ma tête. Je mets mes mains sur les tempes en lâchant mes armes. Les souvenirs de mes années en tant qu'esclave reviennent en force, et je peux pas m'empêcher de bouger comme si j'étais effectivement en train de me faire violer.

Image "Aaaaah !"
Image "Hihihihihihi ! Alors, es-tu encore brisée ?"
J'ai l'impression d'être revenue dans mon cage inconfortable au possible, venant d'ouvrir pour que mon ancien Maître vienne me violer brutalement, et c'est encore plus horrible car je suis enceinte de Déesse, maintenant.

Image "Noooon ! Laissez-moi, Maître ! Arrêteeeeez !"
Je ne vois que mon passé ressurgir de nulle part, alors que mes frères et sœurs semblent perdus de me voir dans cet état.

Image "Vous avez compris ce qui va vous arriver si vous continuez votre cirque. Maintenant retournez dans vos cachots."
Je… je ne peux pas… laisser ça… arriver ! Non ! Je me mets à me téléporter dans une direction, n'importe où mais je ne peux pas supporter.

Image "Non ! Ne fuyez pas !"
Image "Crois-tu pouvoir m'échapper comme ça ?"
Image "Aaaaaah !"
Après un moment de répit, les souvenirs reviennent en force.
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Re: La révolte des esclaves ! [avec Gine]

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Demande de RP
Tous ces maudits couloirs se ressemblaient ! Gine devait se concentrer et faire jouer sa mémoire pour ne pas se paumer. Jusqu'ici, elle n'avait rencontré que très peu de gardes. Des types en armure, entrainés juste ce qu'il fallait, qu'on envoyait régulièrement faire des rondes. Le gros de la troupe s'était sans doute lancé à la poursuite de la meute de rebelles. Un groupe plus important est toujours plus simple à pister, après tout.
Je me rapproche ! Je me rapproche !
La Saïyajin avait le sentiment qu'elle devait faire vite. Les autres avaient besoin de son soutien. Elle ne pouvait pas se permettre de les abandonner trop longtemps. Pas au risque que tout le monde paye le prix de la rebellion. Gine pensait notamment à Kamiye, qui s'était enfui à travers les passages secrets. Elle espérait ne pas avoir fait une autre bêtise en renonçant à le suivre au bénéfice du combat.
Je n'aime pas cette situation...
C'était trop calme, tout à coup. Alors que son objectif se trouvait juste derrière cette lourde porte. Gine cala une oreille contre le bois épais. Aucun son n'en filtrait. Elle tira la poignée en fer forgé. La porte refusa de s'ouvrir. Fermée à clef, apparemment.
Dans ce cas...
Elle inspira un grand coup, se campa face à la porte et...

- J'en ai trouvé une ! Là, près de l'Antre !

Elle tourna la tête en direction de ce cri. Un garde la pointait du doigt. Il était accompagné de brutes du même acabit.

- Oh, mais c'est pas vrai !

Gine ne chercha pas à les affronter. Pas tout de suite ! Son ki produisit une détonation. La porte en bois explosa dans une pluie d'échardes. Elle plongea dans la pièce. En plein milieu de celle-ci trônait une immense table rectangulaire sur laquelle quantité de pièces d'armures étaient entassées. Le long des murs, des armes à ne plus savoir qu'en faire.
C'est une véritable armurerie, pas une "antre" !
Un rideau bougea. Il devait y avoir une petite pièce de l'autre côté. Quelqu'un en sortit. Une femme. Obèse - pour ne pas dire énorme. Avec un bandeau noir noué sous une frange rousse et garçonne. Gine baissa les yeux sur l'armure qu'elle portait. Deux bretelles oranges reliées à une protection taillée dans un matériau vert et souple, avec des délimitations blanches et une jupe assortie.

- Ah !

- Rhmmn ?

- Mais c'est mon armure que vous portez là ! Mes bracelets de force !  Et mes collants ! Et mes bottes aussi !

Les pièces d'un équipement outrageusement extensible, oui.
Scandalisée, Gine la pointait d'un doigt accusateur.
La grosse guerrière se gratta distraitement l'oreille.

- J'vois pas de quoi tu parles. Et encore moins ce que tu fous ici, la primate exhibitionniste.

- Primate ?!

Gine la toisait avec une grimace équivoque.
L'autre jeta un coup d'œil du côté de la porte. Les gardes s'y étaient agglutinés.

- Hé ! C'est pas un peu fini, ce défilé ?! Vous vous croyez où, là ? Ici, c'est mon putain d'sanctuaire !

- Excusez-nous, Lady Fita, mais cette fille est une esclave et nous avons pour ordre de-

- Je m'en tape. Attendez dehors - tous autant que vous êtes ! (Son regard braqué sur Gine, elle souffla par les narines à la manière d'un taureau.) Cette délurée s'en est pris à ma porte. C'est donc à moi de la punir ! Je vous en balancerai les restes dans le couloir.

Ils ne mouftèrent pas, préférant de loin lui obéir.
L'atmosphère était tendu !
Gine serra les poings. Cette femme était horriblement moche mais, avec son gabarit et sa confiance débordante en ses capacités, la Saïyajin pressentait qu'elle lui donnerait un peu de fil à retordre.

- Vous avez osé enfiler une tenue qui ne vous appartient pas... espèce de truie dégoûtante !

Les yeux de "Lady" Fita se révulsèrent.

- Qu'est-ce que tu viens de dire, là ?! Comment... tu viens... de m'appeleeeer ???!!!

Elle n'attendit pas de réponse, se retourna comme une furie, puis arracha une belle pièce à un mur adjacent. Une épée lourde, massive, dont les fixations avaient sauté. Beaucoup trop grosse et trop large pour être considérée comme un simple espadon ! Dans son état de rage avancée, Lady Fita la soulevait comme si elle ne pesait pas grand-chose.

- Euh... Du calme ! C'est pas du jeu, là...

- Fais moi confiance, souffla hargneusement la guerrière rousse. Tu vas comprendre la douleur de ma putain d'porte !

Les yeux en feu, Lady Fita abattit son énorme lame ! Gine sauta par dessus la table. Le grand meuble explosa dans une gerbe de bois et d'acier ! Les pièces d'armure - froissées, brisées, détruites - volèrent en tous sens. La Saïyajin se prit une lourde épaulière entre les omoplates. Elle bascula en avant. Dans son dos, l'énorme brutasse piétina ce qu'il restait de la table et du matériel. Le long de ses bras graisseux sinuaient des veines aussi grosses que des serpents.
Gine déglutit aussi discrètement que possible.
Le combat s'annonçait plus pénible que prévu.
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Tout n'est pas perdu ! En fait... rien ne l'est vraiment tant que l'espoir demeure !
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Pour toute demande de RP, me MP sur le compte Ryanne Hilaris ou se référer à ce topic.

Re: La révolte des esclaves ! [avec Gine]

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Kamiye Goupile
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La folie qui bousille actuellement le cerveau de Kamiye est celui de la régression. C’est le côté « animal » de ses parents qui a pris le dessus sur son humanité. C’est le réveil de ses instincts. Et parce qu’il doit se sentir membre d’une meute, il a tout naturellement porté sa dévotion aux deux sœurs qui l’ont trouvé. Et habillé. Mais… combien de petits chiens sur Terre se retrouve avec des combinaisons bizarres, des tutus roses ou même une sorte de harnais avec ailes de fée ? (le pire, peut-être, étant que pour ce dernier chien, ce soit lui qui demande à sa Maîtresse d’être habillée des ailes. Il ira ensuite s’admirer et faire bouger les ailes dans le miroir). Donc Kamiye est même plutôt content de porter de beaux vêtements. Peu importe que ce soit normalement des vêtements de femme.

Il n’y a pas que ça. Qaye a frappé Kamiye quand il a voulu l’attaquer parce qu’elle était entrée dans son territoire. Le territoire de sa meute. Elle a cru l’assommer pour le mettre hors d’état de nuire. Un scénario tout à fait valable en prenant en compte la faiblesse de l’esclave. (car il l’est toujours. Il n’est pas libre). Excepté que dans une meute, il ne peut pas y avoir un membre faible. Particulièrement au sein de cette nouvelle. Alors la potion que cette même Kaye lui avait offerte ? Il l’a bu. Il a recouvré ses forces. Et il a feint.

Reine Rouge « Il semble que notre cabot soit excité. »

Sœur Folie « Oh oui oui ! Il est mignon comme ça. Je vais l’aider : hi hi hi ! »

Reine Rouge « Rattrape la catin ! »

Kamiye aboya, dissipa la silhouette d’ombre qui était apparu suite à la téléportation de Qaye, et se jeta sur elle sans cérémonie. Sans faire attention à son enfant à naître. Il la coucha au sol et… il possédait une force étonnamment forte. Peut-être était-ce simplement le fait de l’avoir toujours connu faible associé à l’effet de surprise ? Peut-être, oui… C’était peut-être aussi parce qu’il était un hybride ? Et/ou parce qu’il était sous la soumission d’une altération de son esprit. Peut-être, oui…

Toujours était-il qu’il était au-dessus de Qaye et avait fait en sorte d’appuyer ses genoux sur ses bras à elle pour qu’elle ne puisse pas se défendre. Sa gueule ouverte, il grognait et grondait. Sa bave perlant sur le visage au-dessous.

Puis Sœur Sourire arriva. Elle tenait toujours dans une de ses mains la laisse reliée au collier enserrant le cou de son Kamiye domestiqué. Son autre main disparut sous la robe de l’esclave et il fut évident au mouvement de son bras qu’elle commençait à le branler. D’ailleurs, malgré les brumes de folie qui noyait le cerveau de Qaye, cette dernière pouvait sentir de temps à autre quelque chose de chaud frotter son ventre nu. Sensation désagréable quand le pénis de Kamiye butait sur son nombril. Avec la folie, l’imagination créait d’horribles scénarios. Un trou étant un trou… Stop. Pas besoin d’en dire plus.

Sœur Folie : « Je vais t’aider : hi hi hi ! Je lui enlève son vilain pantalon. Ce sera plus facile pour toi, mon toutou. Je peux te guider et te faire rentrer dans elle. Attends, je vais lui mettre un doigt pour voir si elle mouille ou pas : hi hi hi ! Certaines filles bizarres et malades dans leur tête aiment bien se faire violer : hi hi hi ! »
*
**
Dans l’Antre, un combat venait de débuter. Une femme nue à queue de singe face à un monstre de la nature. Un véritable sumo qui se serait accouplé à l’enfant spirituel de Guts. Une véritable horreur vivante. Etait-ce sa dangerosité qui faisait fuir le contingent en armure ? Sa mauvaise humeur ? Peut-être un appétit insatiable ? (ou appétits au pluriel. Mais qui voudrait pousser la porte de la chambre à coucher de la « Lady » ? Personne…) Peu importait. Il y a avait un affrontement dans une salle d’armes avec un public attroupé à une porte défoncée.

Soldat 1 : « C’est qu’la Lady elle défonce l’aut’ anoxerique. »

Soldat 2 : « Amoremique, abruti, qu’on dit ! Mais ouais. Elle va tellement l’aplatir avec sa monstre d’épée que… bah je sais pu où que je voulais que ma phrase elle finisse. »

Soldat 1 : « ‘tout cas, t’as les boyaux qui fuient. Tu schlingues ! »

Soldat 2 : « C’est pas moi ! C’est-… »

Spartacus : « C’est nous, oui. Spécialité esclaves. Mais ça va bientôt changer étant donné qu’on vient de trouver la caverne aux trésors ! A l’attaque, les gars ! »

Combattre avec les déchets des bourgeois était un beau pied-de-nez, certes. Mais ce n’était pas avec un assemblage de fourchettes qu’on pouvait longtemps résister aux armures lourdes. L’Antre était donc un objectif prioritaire pour le bon continument de la rébellion. Spartacus et ses nouveaux hommes libres se jetèrent sur les soldats pris au dépourvu. Bien entendu, il y eut des blessures et même un mort ou deux parmi les esclaves. Mais tôt ou tard, Spartacus enjambait les débris de la porte « magiquement » explosée pour envahir l’espace de la dénommée Lady Fita.

Spartacus : « On va se servir de tout ça. C’est comme de l’argent qui dort, et moi, j’aime pas ça. C’est un peu comme si cette belle épée et cette résistance armure étaient des esclaves enfermés. Liberté pour tout et pour tous. Et toi, la fille à queue, tu veux un coup de main ou tu gères ? Si on lui tombe tous dessus, elle va pas faire longtemps la grosse. TA GUEULE ! J’ai pas fini de lui causer. Bref, tu me le dis. Si t’as pas besoin, je vais poursuivre la rébellion ailleurs. »

Re: La révolte des esclaves ! [avec Gine]

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Qaye Nakhsole
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J'entends mon ancien Maître m'insulter de tous les noms, tout en me sentant violée, et ça ne m'excite pas le moins du monde. Je ne suis attirée que par les femmes, surtout qu'un homme m'a violée pendant des années. J'ai juste peur et j'ai hâte que ça s'arrête.

D'un coup, je sens une sensation qui ne correspond pas à ce que mon Maître fait, c'est comme si c'était des genoux qui me retenaient, et pas des mains. Je ne peux pas m'empêcher d'ouvrir les yeux, les écarquillant même.

Image "Mon frère..."
Surtout qu'il est étonnamment fort, à moins que ce soit la potion qu'on lui a donné et qu'il a fini par boire. Je sens de la bave atterrir sur mon visage. En plus, je sens une verge sur mon ventre, mes yeux s'écarquillant encore plus. Non ! Ne fais pas ça ! Je suis paralysée par la peur, alors que j'essaie de lutter. Ma respiration devient de plus en plus lourde, alors que je sens une main sur mon pantalon.

Image "NOOOOOOOON !!!!!"
J'utilise ma magie des ombres pour sortir de cette situation, comme par réflexe, comme si mon corps a changé d'avis et a décidé de fuir plutôt que de subir, tant qu'il le peut. Je ne veux surtout pas être violée, pas encore ! Je me mets à me relever et à faire des efforts surhumains, comme j'avais fait quand je fuyais mon ancien Maître, pour fuir… mais je me rends compte que la porte est dorénavant fermée, et que je suis désormais seule.

Image "Il est hors de question qu'on te laisse sans qu'on te rattrape."
La fuite n'est pas une option, alors que les autres ont fui malgré les ordres. Je n'ai plus la sensation de me faire violer, ni l'impression d'entendre mon ancien Maître m'insulter, mais la terreur m'a emportée.

Image "Awwwww ! Tu ne veux pas t'amuser avec mon petit toutou ?"
Image "Tu as intérêt à obéir si tu ne veux pas subir une fausse couche."
Ma frayeur s'intensifie d'autant plus, comme si j'étais dans l'embarras. Si je n'obéis pas, mon enfant avec Déesse sera mort. La femme qui tient mon frère s'approche de moi, mais j'ai compris qu'il ne faut pas que je sois proche d'elle. Je ferme les yeux, et je repense aux paroles de ma Déesse. Ses paroles ont fini par me rassurer et je rouvre mes yeux en fronçant les sourcils.

Image "Vous ne toucherez à personne, ni à moi, ni à mon enfant !!!"
Je me mets donc à courir pour que mes ennemies s'approchent de moi, mais en s'éloignant de mes armes. Je ne peux pas les vaincre sans eux, car je dois lancer mon épée et mon fourreau. Alors je cours, en m'assurant de ne pas laisser la femme folle s'approcher de moi... mais alors que je pensais avoir une chance, la Reine Rouge finit par prendre mon épée et mon fourreau, et à par les regarder attentivement.

Image "Intéressant. Tu es parti loin de Mijak pour nous enlever nos jouets."
Image "C'est pas bien, ça ! Confisqué ! Ha ha ha ha ha ha !"
La Reine Rouge les lance en l'air, et plus précisément jusqu'à ce qu'ils percent le plafond, comme si elle ne lançait qu'une simple balle.

Image "Je dois donc vous affronter sans mon épée."
Image "Et sans ton enfant."
La Reine Rouge tend sa main et des espèces de tentacules rouges en sortent pour se diriger vers moi. Je cours donc, pour qu'ils ne m'attrapent pas, mais je vois qu'ils sont plus rapides que moi, et donc j'ai dû utiliser les pouvoirs des ombres pour éviter de me faire rattraper.

Image "Dame Qaye ! Vous avez besoin de renforts, on arrive !"
Je dois donc gagner du temps jusqu'à ce que mes frères et sœurs reviennent. En attendant, je profite de l'élan pour commencer à courir sur les murs, mais je sais que tôt ou tard je dois retomber, alors je me projette le plus fortement possible, pour pouvoir frapper la Reine Rouge tout en étant dans la zone de folie pendant un court instant, et je l'ai senti passer, ces sensations.

Image "Comment oses-tu ?!"
Mais je vois que la Reine Rouge n'a aucune égratignure... en fait je vois que celui qui subit est plus mon frère, comme s'il voulait protéger la Reine. Je ferme les yeux.

Image "Pardon, mon frère."
Je rouvre les yeux et je me reconcentre, en sachant qu'il pourrait se relever.
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Re: La révolte des esclaves ! [avec Gine]

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Gine
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Demande de RP
La rage de Lady Fita n'était pas belle à voir ! La graisse de ses joues boursoufflées rebondissait sur sa vilaine trogne avec une absence totalement d'élégance. C'était pourtant loin d'être la chose la plus effrayante chez cette diablesse volumineuse. Gine se faisait fort d'éviter sa lame monumentale. Des découpes proprement infernales qui se limitaient pourtant à de ravageuses diagonales ; à son horrible façon, l'abomination de l'Antre refaisait la déco.

- Tu n'pourras pas m'échapper éternellement, maudit ouistiti !

Contrairement à elle, Gine, les mâchoires serrées, économisait sagement son souffle. Son ennemie ne lui laissait pas en placer une. Elle attaquait sans cesse comme la pire des écervelées ! Tout dans l'attaque, rien dans la défense. Ce qui, paradoxalement, empêchait la Saïyajin de riposter efficacement.
Elle est engoncée dans mon armure, cette folle en puissance !
Tout en glissant sur la pierre polie, Gine se cambra à l'extrême. L'acier monstrueux lui passa au-dessus, effleurant la pointe de son nez. La Saïyajin se redressa, poussa sur ses jambes et leva le poing !
En lui tendant la joue, Lady Fita absorba le choc sans trop de mal.
Un sourire obscène se dessina au coin de ses lèvres rouges. Elle gloussa.

- Gu hu hu ! Tu frappes comme une végétarienne.

D'un coup d'épaule, l'épéiste lourde l'éjecta à l'autre bout de la pièce. La femme à queue de singe renversa armes et armures avant de rencontrer douloureusement le mur.
Cette image réjouissante paraissait avoir eu raison de la folie guerrière de Lady Fita. Remarquant la présence d'un Spartacus avide d'en découdre, elle fit pivoter son regard froid vers les restes de la porte fracassée.

- Attends, quoi ? Comment tu viens de m'appel-... ?!

Face au coffre du terrible révolutionnaire, même Lady Fita, renommée pour sa grande gueule de conne en puissance, s'était interrompue.
Gine, quant à elle, quittait tout ce fatras de ferrailles dans laquelle elle s'était embourbée. La Saïyajin dut secouer ses membres pour se défaire d'un composant d'armure particulièrement gênant.

- En toute honnêteté, un coup de main ne serait pas de trop...

Elle acceptait volontiers sa propre faiblesse.
En entendant cela, Spartacus s'était baissé pour ramasser deux glaives. Il avait lancé un regard dédaigneux à une targe avant de l'écarter d'un coup de pied.

- La meilleure défense, c'est l'attaque. Et ça, il va vite l'intégrer, l'animal, fais moi confiance !

- Pas la peine de vous fatiguer à jouer les professeurs avec elle, persiffla Gine en se positionnant, garde levée, à sa hauteur. Lady boudin carmin n'en pense pas moins.

- Une fois que je vous aurai ouvert en deux morceaux, les tourtereaux, comptez sur moi pour vous chier dans le cooooooorps !

Et rebelote : écumante de rage, Lady Fita se saisit de son acier et fonça comme un boulet !
Cette fois-ci, Gine était prête à la recevoir. Le ki irradiait de ses poings. Lun d'entre-eux allait s'ouvrir et cracher une vague d'énergie droit dans les yeux non protégés de leur assaillante.
Il y avait peut-être de quoi se faire un bifteck, là-dedans ?
La viande mettrait sans doute un peu de temps à cuire...
Tout n'est pas perdu ! En fait... rien ne l'est vraiment tant que l'espoir demeure !
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Pour toute demande de RP, me MP sur le compte Ryanne Hilaris ou se référer à ce topic.

Re: La révolte des esclaves ! [avec Gine]

Message par Kamiye Goupile »

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Kamiye Goupile
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Qaye n’était pas ce genre de leader à la force divine qui pouvait faire face à n’importe quel ennemi. Dans son subconscient, Kamiye le réalisait. Elle était comme lui. Elle avait été esclave et par la force des choses, du cours de la vie surtout, elle avait grimpé les échelons du pouvoir mais sans y gagner une force impossible. Enceinte, elle devait lutter contre le traître qu’il était, contre la folie et contre le temps.

Sœur Folie : « Qu’est-ce qu’il me fait, le clebs maintenant ?! Dégage ! »

Kamiye avait tiré sur la chaîne alors que Qaye allait se retrouver dans le champ d’action du pouvoir passif de la sœur de la Reine. De par cette action, la folie n’avait pas pu contaminé le cerveau de la future mère. Une action qu’il allait regretter. Le visage de Sœur Folie devint un faciès hideux transformé par la haine. Cette dernière tira sur la chaîne pour que Toutou Kamiye risque le coup du lapin et finisse à quatre pattes à ses pieds. Le coup de pied lui latta les cotes, l’emmenant dans une position fœtale, et glapissant de douleur…

Sœur Folie : « Mauvais chien : hi hi hi ! »

Elle lui redonna un coup de pied dans les côtes, juste pour son plaisir sadique.

Sœur Folie : « Mauvais ! Hi hi hi ! »

De toute sa hauteur, la femme autoproclamée Reine Rouge observe cette ancienne esclave qui ne veut pas accepter sa position sociale. Cette vermine si agaçante, pense-t-elle… avec des points de suspension. Mais aussi cette opportunité de pouvoir briser du jouet vivant ! Un mauvais rictus s’affiche sur son visage alors qu’elle fait à nouveau claquer ses tentacules rouges. Juste pour que la femme enceinte ne puisse pas se reposer. Pour alimenter le désespoir. Pour la faire plonger dans des abymes terribles… La Reine Rouge veut que la leadeuse du mouvement de rébellion touche le fond. Pire, qu’elle s’y enlise. Oui, elle pourrait vouloir la soumettre à sa volonté. Ce serait intéressant. Un temps seulement, certes. Les jouets se brisent si facilement ces jours.

Reine Rouge : « Je vais te priver de cet enfant qui n’en est pas encore un. Tu vas plonger si loin dans les ténèbres. Je vais te faire boire la tasse dans cette poisseuse notion de désespoir. Quel plaisir de faire souffrir les autres ! »

Sœur Folie : « Hi hi hi ! Tu es folle, ma sœur ! »

Les tentacules rouges claquèrent encore une fois. Qaye n’avait pas le temps de venir en aide à son « frère » qui se faisait maltraiter par la dérangée qui induisant la folie dans les têtes. Kamiye geignait. Il souffrait. Et… il n’attaquait plus Qaye. Avait-il compris ? S’était-il alliée ? Il n’y avait aucune certitude. Seulement de l’espoir. Et l’espoir pouvait être un terrible poison qui consumait l’âme…

*
**

Au-dehors de cette chambre où un hybride était habillé en femme et une femme enceinte menacée d’une fausse couche : d’autres esclaves dont Simsymmesh essayait de rallier leur cheffe. Seulement, plus le temps passait, et plus les forces militarisées du château s’organisait. Leurs manœuvres devenaient plus précises. Ils devenaient plus intenses et mettaient sérieusement à mal le mouvement de rébellion.

Esclave : « Tu étais enfermée à côté de moi dans les geôles, toi. »

L’esclave était apparu dans le dos de la neko. Une clé de bras écrasait sa trachée et l’empêchait de respirer correctement. Parler était autant difficile.

Esclave : « Ton petit cul. Putain, tes deux queues qui fouettaient l’air à côté de ton petit cul. Ca me rendait fou. J’en avais tellement envie. Et là, je suis collé à toi. Tout contre toi. Et si ce doit être la dernière chose que je ressens dans ce monde. Alors je pourrais mourir le sourire aux lèvres et la goutte de sperme au sexe. Ouais, laisse-toi faire mon ange, ma petite chatte. »

*
**

Spartacus secoua la tête de dépit. Cette masse graisseuse horriblement moulée dans cette uniforme. C’était vraiment comme leur jeter de l’acide dans les yeux. C’était douloureux à regarder.

Spartacus : « Putain, je sais bien que je n’ai pas le langage le plus fleuri. Mais toi, t’es vraiment qu’une paysanne souffrant de logorrhée verbale. »

Lady Fita : « Qu’est-ce qu’y m’bave, lui ! C’est quoi comme insulte, ça ?! »

Fier de son mot « savant », Spartacus fit un double mouliné. Chacune de ces deux épées tourna dans chacune de ses mains. Ça ne servait à rien, mais ça rendait bien. Cela renseignait aussi sur le fait que l’esclave avait un passif martial. Il n’avait pas pu obtenir une telle aisance en vivant depuis toujours en esclave. Qui était-il ? Quelle était la raison qui l’avait amené dans cet endroit à cet exact moment ? Bien entendu que la raison n’allait pas être dévoilée maintenant. Peut-être même jamais. Actuellement, c’était le temps de la guerre.

Gine venait de gagner un précieux allié. Spartacus était un excellent bretteur. Et la masse d’esclaves qui se libéraient derrière lui gesticulait tant que c’était une source de distraction. De toute façon, trois bretteurs dans l’Antre prenaient déjà suffisamment de place. Spartacus n’avait pas la puissance musculaire de Lady Fita pour manier son bloc d’acier. Mais il était assez vif et surtout précis pour attaquer de sorte à limiter les attaques ennemies. L’épée se retrouvait soudainement si proche des artères du poignet que Lady Fita devait retenir son geste pour ne pas être mortellement blessé. De sorte qu’elle faisait déjà nettement moins de dégâts matériels. Et plus Spartacus la gênait, plus ça l’énervait. Plus elle s’énervait, plus elle était brouillonne. Si son art martial était porté sur l’offensif et non la défense, il n’empêchait que les actes de Spartacus offrait de plus en plus d’opportunités à la saiyajin.

Re: La révolte des esclaves ! [avec Gine]

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Qaye Nakhsole
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Je regarde du côté de mon frère et je vois qu'il commence à se faire maltraiter. Oh non ! Il se prend des coups de pieds dans les côtes, mais alors que je veux agir, je vois la Reine Rouge faire apparaître à nouveau ses tentacules rouges qui me forcent à courir pour les fuir et à utiliser mon pouvoir des ombres pour esquiver avant qu'ils ne me rattrapent.

Elle continue à me provoquer, voulant me faire plonger dans le désespoir. Ca m'étonnerait. Tant que j'ai ma Déesse en tête, je ne peux pas sombrer. Elle est toujours avec moi, et notre enfant me le prouve. C'est en partie pour cette raison que je veux qu'il vive. Evidemment, le simple fait que je sois désormais mère me convainc de le protéger à tout prix, mais Déesse est une raison supplémentaire.

Image "Ca m'étonnerait !"
Volontairement, je prends un angle tel que je puisse faire semblant d'être face au mur, me heurtant un peu avant d'utiliser mon pouvoir des ombres pour me projeter en l'air alors que les tentacules le percutent à son tour. La Reine grogne, alors que je prends appui sur le mur avant de me projeter en l'air pour pouvoir prendre la manche de mon épée, le long de la lame planté au plafond.

Image "J'ai été sauvée par une déesse ! Elle est toujours près de moi depuis que je l'ai rejoint ! Je serais morte sans elle !"
Je tire le plus fort possible et je commence à voir la Reine Rouge tendre son bras au plafond, et j'ai dû retirer mes pieds du mur tout en restant accrochée à la manche avant de profiter de l'élan pour le lâcher et prendre le fourreau qui se fait retirer plus aisément grâce à mon momentum.

Image "C'est son enfant qui est dans mon ventre, et je ne vous laisserai jamais me l'arracher !!!"
Le masque froid est déjà brisé, tant pis. Elle lance à nouveau des tentacules rouges, mais cette fois au lieu de fuir, je les tranche avec une telle rapidité, alors que je regarde la Sœur Folie de mon regard noir.

Image "Je vais te maudire pour m'en prendre à mon frère !"
En voyant ce qui se passe et du peu que je connaisse, je sais que ce n'est pas sa faute s'il est comme ça. Je ne veux pas le bannir, je ne le considère pas comme un traître.

Image "Oooooh ! La mignonne petite chatte noire !"
Image "La ferme !!!"
Je lance mon fourreau vers elle et surprise, elle se fait déstabiliser par le choc, amorti par les chaînes qui ont dû se rompre, avant que je me projette en avant pour reprendre le fourreau, me faisant subir de la folie, mais une fois que j'ai repris, j'utilise mon pouvoir des ombres pour m'y éloigner d'un coup, mais je peux pas m'empêcher de mettre ma main sur la tête. J'ai à nouveau senti le viol arriver, mais cette fois, j'en suis consciente et je sais comment faire face, avec la foi que j'ai pour Déesse.

Image "Tu as fini !!??"
Elle fait apparaître une longue lame de sa main et essaie de me trancher, mais je parviens à parer. Je commence à voir que c'est du sang qui se trouve sur mon fourreau.

Image "Je me battrai pour tous ! Pour moi, pour mes frères, pour mes sœurs, et pour Déesse ! Tant que je me bats, le désespoir ne m'atteint pas !"
Je leur montre que ma foi pour Déesse est plus puissante que leurs pouvoirs, pour moi. Elles peuvent me rappeler l'époque où j'étais avec mon ancien Maître, mais pas me vaincre.


Pendant ce temps-là, Simsymmesh accompagnée par une partie des esclaves ainsi que Xeki courent pour essayer de reprendre le chemin de Qaye, mais Simsy est trop lente, parfaite pour qu'un des esclaves traîtres ne la prenne en traître, justement. C'est déjà de plus en plus dur tant les forces militarisées du château s'organisait, mais en plus avec des traîtres qui se fichent de la morale…

En tout cas, la neko aux deux queues essaie de lutter physiquement, mais elle s'est déjà rendue à l'évidence qu'elle n'est pas athlétique. Elle n'arrive pas à respirer, alors qu'elle est sur le point de se faire violer. Elle fronçait les sourcils pour essayer de lutter, mais elle n'a plus d'autre solution : le hurlement mental. Elle rouvre grandement les yeux et ouvre grand la bouche, comme si elle allait hurler sans succès… sauf que le traître d'esclave commence à entendre un hurlement strident venant d'on ne sait où, et si pendant une fraction de seconde il empirait la clé de bras, limite sur le point de lui briser la nuque au passage, ce qui est un échec, il finit par la relâcher pour se tenir la tête. Simsy s'effondre une fois qu'elle a été relâchée, essayant de reprendre son souffle.


Image "Sale traître ! Comme si… c'était le… moment !"
Elle ne peut pas encore complètement se relever, non seulement parce qu'elle s'était asphyxiée un moment, mais aussi parce que son hurlement continue et prend une partie de son souffle pour qu'il continue d'entendre le hurlement strident qui lui fait de plus en plus mal à la tête. Elle se relève avec peine et commence à prendre sa dague en s'approchant avec lenteur et instabilité, car elle est encore essoufflée.

Image "Je vais... te castrer ! Ca... t'apprendra !"

De son côté, Xeki, sans se rendre compte que Simsy est éloignée, finit par arriver à la porte, mais elle se rend compte que cette porte est scellée et que personne ne peut y entrer comme ça.

Image "Dame Qaye ! Tout va bien ?! On vient vous aider !"
Elle saute jusqu'au sommet de la porte et donne de grands coups au sommet de cette porte. La gravité commence à s'appliquer au sommet dans l'espoir de le faire effondrer sur lui-même, et elle commence à renforcer la gravité de plus en plus, mais le sceau semble puissant, trop puissant pour que la gravité renforcée puisse le briser comme ça.

Image "Oh ma Déesse, comment c'est possible ?!"
Le sceau de la Reine Rouge fonctionne au-delà de toutes ses espérances, mais il semble que la neko enceinte ait la tête trop dure pour abandonner comme ça.
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Re: La révolte des esclaves ! [avec Gine]

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Gine
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Demande de RP
Ce fut Spartacus qui entama cette nouvelle danse avec la soit disant lady ! Et, avec ses nouvelles lames en main, il le fit avec maestria. Fidèle à son caractère de cochon, la lourde bretteuse zébrait l'air comme une brute enragée. On dénombra, bien sûr, de nouvelles pertes parmi les équipement qui trainaient çà-et-là. Des dégâts couteux, certes, mais pas autant que l'aurait été une vie parmi celles qui remuaient en cadence. Gine suivait derrière son allié à la langue bien pendue. Elle guettait une occasion pour frapper. Et elle en trouva plusieurs, en l'occurrence ! Ses pieds sifflaient dans l'air. Certains de ses coups n'eurent pas grande incidence sur le corps de l'horrible Lady car, entre ses bras graisseux et son armure, les chocs étaient très vite absorbés. En revanche, il y en eut bien quelques-uns qui faisaient le déplaisir de cette immense truie ; en effet, il n'est jamais très agréable de se faire latter la tronche quand on est en train de faire face à un épéiste, de base, excessivement énervant.

- GggnnRRrGh ! J'en ai marre... d'avoir le goût... de tes pieds.... dans la bouche !!!

- Tu préfèrerais peut-être celui de mon cul, grosse cochonne ?

Du sang giclait de ses lèvres éclatées. En secouant rageusement la gueule, Lady Fita se déconcentrait tout seule. Spartacus lui taillait le cuir là où il avait les moyens de le faire. Les mouvements de la grosse folle se faisaient moins amples, moins précis - est-ce possible ? - et plus lents.
A un moment donné, une lueur dangereuse traversa le regard de la femme à queue de singe.

- C'est maintenant ou jamais !

En garde basse, elle s'élança à la manière d'une boxeuse. Lady Fita roula des yeux vers elle. Elle recula immédiatement un de ses appuis, modifiant de fait la trajectoire mortelle de sa lourde lame. Spartacus, d'une réactivité exemplaire, changea également de tactique ; il fit pivoter ses épées, rentra dans la garde de son adversaire et frappa de toute sa masse ! Lady Fita, légèrement déséquilibrée, manqua sa cible de justesse.

- Oh, espèce de sale... !?

Ronds comme des soucoupes, Ses yeux injectés de sang se levèrent sur cette silhouette aérienne.
Gine, les bras largement écartés comme les ailes d'un oiseau, avait bondi à hauteur d'épaule. Ses cuisses se refermèrent sur les tempes de l'obèse combattante. Ses coudes suivirent le mouvement, s'abattant violemment sur la fontanelle rousse. Le tronc de Gine dissimulait le visage de la Lady, les yeux de celles-ci s'étaient révulsés avec force.

- Si-len-ceuh !

Au passage, la Saïyajin lui tambourina sur le crâne. Puis elle se laissa tomber, retrouvant le plancher des vaches sous le regard vague d'une truie vacillante.

- Gueuh... Agagag...

Langue tirée, Spartacus frotta ses lames l'une contre l'autre.

- Bien ! Maintenant, c'est l'heure de la brochette.

- Ce ne sera pas la peine.

Il se fourvoyait : Gine n'en avait pas terminé avec leur adversaire. Avec un léger train de retard, Spartacus le comprit en la voyant fléchir sur ses jambes, le torse légèrement tourné d'un côté, ses mains jointes ramenées en arrière...

- Mange ça !

Une manchette ascendante balancée en pleine mâchoire : voilà ce à quoi eut droit Lady Fita ! Malgré son poids absurde, l'ignoble gardienne de l'Antre décolla du sol, s'encastrant tête la première dans le plafond. Plafond au milieu duquel elle perdit une bonne partie de ses dents, et au bout duquel elle avait créé un trou qui donnait directement sur l'étage du dessus ; à savoir : dans cette pièce où la Reine Rouge, Sœur Folie, Kamiye et Qaye partageaient une commune aventure.
Le faciès sanguinolent de Lady Fita dépassait du sol que son énorme cou obstruait totalement.
A l'étage du dessous, Gine, le poing en l'air, se réjouissait de sa fracassante victoire !

- Et bon appétit, Miss Bacon !

Puis elle leva les mains en vue de déchausser tranquillement feu son adversaire.

- Tu prendras le temps de bien mâcher, hein ? Je te fais confiance ! En attendant, je vais récupérer ce qui me revient de droit.

Spartacus n'était pas du tout obligé de s'imposer cette abominable vision de défeuillage.
Tout n'est pas perdu ! En fait... rien ne l'est vraiment tant que l'espoir demeure !
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Pour toute demande de RP, me MP sur le compte Ryanne Hilaris ou se référer à ce topic.

Re: La révolte des esclaves ! [avec Gine]

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Kamiye Goupile
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Enregistré le : 14 août 2024 20:08
Reine Rouge : « CA SUFFIT ! »

La tête de Lady Fita dépassant du sol de pierre avait été la goutte de sang venant faire déborder le calice. Toute la pièce pulsa sous l’excès de magie rouge. Le sceau sur la porte fit tellement vibrer la matière que le bois épais se fissura. Tant que l’hybride au nom de Xeki pouvait maintenant observer la scène en collant son œil face au trou.

Si la colère royale n’était pas suffisant pour ficher un frisson chez tous les protagonistes, découvrir Sœur Folie agenouillée, les bras sur la tête et tremblante avait de quoi élever le niveau de mal-être dans la chambre devenue champ de bataille. Celle qui avait comme pouvoir de rendre fou avait perdu ses moyens et marmonnait dans son coin. Sa main ne tenait plus la chaîne qui reliait le collier autour du cou de Kamiye.

Sœur Folie : « Courroux… Mon Courroux… »

Avait-elle sombré dans son propre pouvoir ? Il semblait tant ses yeux étaient nerveux. Le voile terne qui recouvrait ses pupilles semblait être un indice de plus que, avec cette main tendue en direction… du vide, Sœur Folie dialoguait avec un ami imaginaire. Ou alors elle voyait les esprits des morts en addition de son premier pouvoir de folie ? (à moins que ce ne soit la vision d’outre-tombe qui avait créer ce pouvoir de folie pour venir en protection à sa faible psyché ?...)

Reine Rouge : « Il est mort ! NON ! TU l’as tué ! Tu ne t’en souviens pas ? »

Sœur Folie : « Courroux… Non, jamais je n’aurai pu porter la main sur toi… Mon Courroux… »

Enfermée dans une pièce sans alliés. Des ennemis en observation derrière la porte. Une hybride enceinte parfaitement capable de manier l’épée. Sans compter un ou plusieurs ennemis à l’étage du dessous qui était parvenu à bout de Sa Grassesse. Même si elle était laide et parlait détritus, elle n’en restait pas moins une soldate dangereuse. Pourtant, malgré cet étalage qui aurait du briser la Reine Rouge, cette dernière s’avança comme si elle avait tout le temps du monde à sa disposition. Ses doigts se glissèrent entre le collier et le cour de Sœur Folie pour tirer son visage contre le sien. Pour que leurs yeux échangent.

Reine Rouge : « Je n’ai pas d’autre choix que de te calmer, ma sœur. Dors, je m’occupe du reste… »

Sœur Folie : « Courroux… Cou… rr… oooux… … … »

Etonnamment, la voix de la Reine Rouge avait été douce, juste avant qu’elle ne plonge ses crocs et fasse couler le sang sur le cou de sa sœur. Vampire de seconde qualité ? La légende ne voulait-elle pas que l’opération soit propre et ne laisse que deux petites piqures ? Oui. Peut-être. Toujours était-il que la Reine Rouge n’avait jamais été citée pour être une véritable vampire. Elle avait tout d’une magicienne de sang. Sémantique ? Oui, possiblement.

Reine Rouge : « A ton tour, petit hybride. Je vais te purger de la folie de ma sœur. Je vais te vider jusqu’à ce que les lambeaux de ton âme esclave soient définitivement déchirés et irrécupérables. Tu seras ma chair à canon pour sortir d’ici. »

Et ce fut au tour de Kamiye d’être mordu aussi sauvagement. Son sang à lui aussi coulait des deux orifices provoqués par la Reine Rouge. Maculant le corset et la robe qu’on lui avait forcé à porter.

Reine Rouge : « Qu-quo ? Mais comment ?! NOOooon… … … »

A côté de la tête édentée et ensanglantée de Sa Grassesse, le visage en bouillis de la Reine Rouge venait de s’ajouter.

Que venait-il de se passer ? Voyons, des faits. La saiyanjin avait pu ressentir une énergie familière. Cette montée de puissance que sa race pouvait expérimenter. C’était quelque chose d’analogue. Xeki, de l’autre côté de la porte, pouvait maintenant simplement la pousser et venir en aide à Qaye. Cette dernière n’avait pas vu grand-chose. Soudainement, il y avait eu une intensité au niveau de la Reine Rouge et de Kamiye. L’instant d’après, la main de Kamiye était sur la tête en bouillie de la Reine Rouge. Quant à Kamiye, il paraissait encore subir une altération d’esprit. Il était « ailleurs ». Que pouvait bien voir ces yeux intégralement rouge ? Est-ce que ces cheveux… s’était redressés ? Mais ce n’était pas le plus important. Son corps semblait faire barrage entre les autres et la Sœur Folie. Il tenta de mettre le bout de sa chaîne dans sa main. Mais la main de la Sœur ne se refermait pas dessus. Elle était inconsciente. Alors Kamiye la prit dans ses bras. Et il se retrouva ainsi face à face avec Qaye qui était un obstacle pour sortir.
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