Dans le monde normal, dans la réalité physique, le temps était lié à l’espace. Plus on allait vite, et plus on accélérait dans le temps. Ici, dans le royaume de Lust, le temps était lié au désir. Plus on faisait l’amour, et plus le temps s’étiolait, devenant plus long, formant ainsi des bulles sexuelles. Helena et Karen étaient destinées à devenir un binôme, sous les ordres de Numia. Helena sentit le tentacule se serrer sur son cou, et commença à lécher la jambe de l’Alraune. Sa peau était d’une douceur incroyable, et, en avalant sa sève ou sa sueur, Helena put sentir le désir croître en elle, ses entrailles se réchauffant. Ses seins se durcirent, ses tétons pointant furieusement, tandis que sa gorge s’asséchait. Numia baissa lentement la tête vers elle, et caressa son visage quand elle se rapprocha de son entrejambes.
« Tu n’as vu qu’une infime partie du monde de Lust, ma petite esclave. Si on devait voir le monde de Lust comme un royaume, tu viens de découvrir l’une de ces villes. Quand tu ne seras plus une novice, tu rejoindras la capitale, et tu deviendras officiellement une guerrière de Lust quand la Déesse en personne t’intrônera ainsi. Normalement, c’est une prêtresse qui présente les nouveaux candidats, mais je peux aussi le faire… »
Princesse de la Luxure, Numia restait très forte, très puissante, et très influente au sein du culte de Lust. Helena remontait vers son entrejambes, tandis que Karen sentit les tentacules s’attaquer à elle. Ils s’enroulèrent autour de ses chevilles, de ses poignets, et la soulevèrent au-dessus du sol, avant que des tentacules phalliques ne la pénètrent dans le vagin et dans le fondement.
« Hmmm… !! Haaaaa… !! »
Les tentacules remuèrent en elle, tandis que Numia concentrait toute son attention sur Helena. Elle s’approchait de ses cuisses, de son bassin, inexorablement attirée, ses pupilles prenant déjà une couleur violette. Les vignes sur le corps de Numia remuèrent doucement sous les coups de langues d’Helena, qui poursuivit lentement son ascension. Et, quand elle fut enfin proche, Numia écarta les jambes, et l’odeur de son sexe remonta jusqu’aux narines d’Helena. L’odeur exquise fila directement dans son cerveau, et elle sentit alors une pointe de désir éclater en elle. Helena faillit presque en jouir, avant de reprendre ses esprits.
« Tu commences déjà… En arrivant au jardin, l’odeur de mon sexe t’aurait fait jouir, mais, après ton début de formation, tu arrives à supporter ça… Mais le goût de ma mouille te fera jouir, ma chérie. »
Numia dominait tranquillement la situation.
« Viens lécher, petite chienne… »
Les vignes sur le corps de Numia se déplacèrent alors, et s’enroulèrent autour du cou d’Helena, avant de la tirer lentement vers ses cuisses, vers ses lèvres intimes encore sèches, mais qui allait bientôt ruisseler pour le plus grand bonheur d’Helena…