Byleth et Anu étaient inséparables, impossibles d'en chercher une sans que l'autre soit à ses côtés. Mais c'était assez logique tant les deux femmes étaient proches. Anu était une esclave, elle avait grandi comme ça et par « chance », elle a été offerte à Byleth qui l'a bien traitée, comme une amie, une sœur, en échange de sa protection. C'est ainsi que ses maîtres l'avaient accepté. Elle évite les tâches ingrates, elle mange à sa faim, mais elle doit protéger Byleth. Au début, ce n'était que son rôle, mais à force de fréquenter et d'écouter cette pipelette lui parler à longueur de temps, Anu s'y était attachée et ne laissait personne vouloir lui faire de mal. Elle ne craignait rien ici, mais elle ne désactivait pas sa prudence pour autant. Byleth lui avait demandé de traiter la déesse Phasmaria comme elle, mais ça lui était impossible, immédiatement en tout cas. Anu était très attachée à Byleth et ce n'est pas quelques mots qui allait scinder cette même confiance en deux.
La déesse plongeant son corps brun dans le liquide blanc, se rapprochant des deux femmes, les gardant près d'elle avant de d'abord embrasser Byleth. Rougissant quelque peu, elle fermait les yeux en embrassant la déesse, ses mains posées près de ses épaules, elle se laissait faire. Elle avait été sauvée, épargnée en quelque sorte pour ça. En étant amener ici, on lui avait proposé de devenir une de ses prêtresses, ce qu'elle a accepté, peu importe les conditions. Et ce n'était pas déplaisant. C'était un univers inconnu pour elle, mais elle avait appris doucement à le découvrir en compagnie de la déesse, et aussi Anu, elle était dans le même panier. Le baiser fini, la déesse se penchait vers Anu qui, comme toujours observait d'abord Byleth qui hochait doucement de la tête. Elle l'embrassait doucement, moins réceptive que Byleth de prime abord, elle se laissait quand même embrasser et savourait ce contact. Un peu sauvage, on pouvait la croire sans émotion. Elle était assez unique pour une neko. D'ordinaire très soumis et expressif, Anu était calme, soumise à Byleth oui, mais elle ne laissait pas les autres l'approcher facilement. Elle avait son petit caractère, mais doucement, elle s'ouvrait à Phasmaria.
Venant d'ailleurs se lover contre elle, sa tête reposait sur son épaule alors qu'elle léchait doucement sa peau glissante. Il y avait du lait dessus après tout, mais pas seulement, son huile était agréable au goût. Mais la déesse n'était pas ici pour sentir la petite langue râpeuse de la neko, mais parlait plutôt d'un endroit et d'une personne. Anu était avec Byleth quand elle allait à la bibliothèque, mais elle n'était pas aussi curieuse que son amie qui elle, dévorait les livres ! Anu ne faisait que suivre, savait-elle au moins lire ? Ce n'est pas sûr, mais comme elle écoutait toujours attentivement son amie, elle devait savoir des choses quand même.
« La Calla ? Non, je dois avouer que ce nom ne me dit rien, maîtresse... Cependant, lors de mes lectures, j'ai découvert un détail intéressant. Vous connaissez l'histoire du fruit Paopou, n'est-ce pas ? Selon les versions transcrites dans les ouvrages, les descriptions de la ville et de l'endroit où il poussait varient un peu, mais j'ai malgré tout découvert certaines similitudes. Ne dit-on pas que les contes ou les rumeurs avaient un peu de vérité ? Enfin, je crois ? Enfin bref, ce que je voulais dire c'est que malgré les générations, personnes n'a trouvé la ville mentionné dans le conte, ni même l'oasis où poussait le fruit Paopou, mais dans toutes les versions que j'ai lu, il est écrit que l'Oasis n'apparaissait qu'à ceux qui aimait vraiment une personne et voulait lui offrir un cadeau unique. Oh, j'ai bien conscience que nous ne devons pas séparer un couple pour demander de courir derrière une chimère, mais le détail qui m'a intrigué c'est que le héros semblait suivre, consciemment ou non, cela varie un peu selon les dires, un vent frais, agréable avec une légère odeur fruité. Je sais bien que chercher un tel endroit dans les déserts, c'est presque du suicide, mais cela ne ferait pas une piste pour mettre la main dessus ? »
Phasmaria avait bien remarqué cela chez sa prêtresse, outre sa curiosité et sa soif de connaissance, Byleth était une véritable pipelette qui, si on ne l'arrête pas, bavarde encore et encore. Elle était obligée, quand elle était chez elle, elle n'avait que peu de compagnie avant Anu et depuis son arrivée, elle lui parlait de tout et de rien. La neko au contraire parlait peu, souvent pour répondre aux questions de Byleth, mais c'est sur que la jolie prêtresse parlait pour deux, voir même plus ? Anu restait lover contre Phasamaria en ronronnant légèrement alors que Byleth se plaisait à parler de ses découvertes. Mais, elle n'avait répondu qu'à une seule question pour le moment, avant de s'égarer...
« Et concernant la reine Bowsette de Humpa, j'ai déjà vu ce nom circulé sur un ou deux documents traînant à la bibliothèque. La seule chose dont je sais d'elle, c'est qu'elle est reine depuis peu. Les documents ne relataient pas de grandes informations, surtout des formules protocolaires pour signaler aux pays voisins qui était à la tête de ce royaume à présent, mais j'ai cru entendre certains grades parlés près de la bibliothèque, mentionnant le fait que cette reine avait une queue de lézard ? Mais aucun ne mentionnait qu'elle était une femme reptile donc, est-ce normal ou une étrange rumeur à son sujet ? Peut-être est-ce là une métaphore ou une expression, mais si c'est le cas, je n'ai jamais entendue une telle expression. Mais pourquoi ses questions, Maîtresse, vous nous avez fait venir ici pour parler de cela ? »
Bien que très bavarde, la prêtresse aux yeux vairons restait collée elle aussi à la déesse, son visage était malgré tout proche d'Anu, mais bien trop occupé à parler, elle n'en avait pas profité pour l'embrasser ou autre. Elles étaient arrivées ici vierge après tout. Avant ça, le mieux qu'elles aient fait ensemble était de partager un baiser. Même lors des chaleurs d'Anu, inconnue du sexe, quand ça arrivait, elle aimait juste plus que d'habitude sentir les caresses de Byleth, les câlins et parfois, quelques baisers. Maintenant pas si inconnue à ce domaine, on pouvait se demander à quoi ressemblerait ses prochaines chaleurs ?