La frontière luméenne est une impressionnante série de superforts reliés entre eux par des forts et par des campements militaires d'arrière-garde, dans le but de protéger Lumen des forces mijakiennes !

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Jhorne
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La dragon s’écrasa dans la forêt, pulvérisant une dizaine d'arbre, se blessant les ailes et le reste du corps. Il hurla, alors que sa vue était encore brouiller, crachant un jet de flamme sur ce qu'il pensait être des ennemies, en fait des arbres qu'ils avaient arracher. Jhorne n'eu aucun mal à l'atteindre, arrivant sur le côté, alors que la bête cherchait à se redresser et à déployer ses ailes. D'un violent coup, il abattit son épée sur l'aile de la bête, tranchant [url=http://]le deuxième et troisième doigts[/url] de l'aile gauche. La bête beugla et fit violant volt de face, déchirant sa membrane (la patagium), lui arrachant un crie d'agonie et de rage. Jhorne fonça vers la bête, qui voulue l'attraper entre ses machoires, mais Jhorne dévia sa course et abattit son épée dans la gueule du monstre, tranchant la chair, les muscles et tendons sur son chemin. Mais la bête retira sa tête, évitant de perdre l'usage sa mâchoire, bien qu'il eu du mal à la mouvoir.

Jhorne continua à avancer, visant le cœur de la bête, mais la bête recula rapidement et se retourna, donnant un coup de queue à Jhorne, qui usa de son épée comme bouclier et encaissa l'attaque, bien qu'il fut jeter à terre à une poignet de mètre de sa position. Il se releva à temps pour voir la bête pointer sa tête vers lui, une lueur dans la gueule. Le dragon vomit un torrent de flamme,  mettant sa tête presque au niveau du sol pour être sur que Jhorne ne s'avance vers son cou pour éviter les flammes. Et alors que le dragon cessa de souffler son souffle mortel, Jhorne apparue, entouré d'un halo de lumière blanche, toute les pierres brillants d'une puissante lueur bleu, déployant un bouclier pour le protéger. Il courrait et une fois au bon moment, il sauta, sa lame au dessus de lui, pointant le crane du monstre qui tarda à la relever. Jhorne perfora son crane, traversa l'os dans un horrible craquement qui put se faire entendre de loin, la lame crissant contre les écailles. Jhorne plaqua violemment la tête du monstre contre le sol avec son poids et son coup, suivit du corps qui s’affaissa, parcourue de petit spams.

-Ahaha. Un autre sur ma légende. Lâcha Jhorne, en retirant son épée dans un crissement désagréable. Ce fut...

Le sang sous pression gicla quelque seconde recouvrant le torse et le visage de Jhorne, tandis que ses cheveux s'imbibèrent de sang. Il recracha un filet de sang et rengaina son épée, et sauta de la tête, tentant d'enlever le surplus de sang.

-Un combat glorieux. Conclue t-il.

Il s'assit contre la tête, et fouilla dans sa besace, retira un petit flacon. Une étrange mélodie emplit les airs, surprenant Jhorne, qui se releva, cherchant l'origine, une main sur la poignet de son épée. Un fléche fusa de nul dans l'angle mort de Jhorne, emportant sa fiole.

-Qui va là ? Tonna Jhorne, d'une voix puissante et sûr, nullement impressionné.
« Tu es impressionnant, géant humain ! »
-Demi-géant sombre inconnue. Répondit Jhorne.
« Jadis, cette terre nous appartenait, dh’oine.
-Dh'...quoi ?
Et, tandis que ton nom et ta forteresse disparaîtront dans l’oubli et dans la poussière, les Aen Seidhe se relèveront ! »
-Kukuku... AHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAH !! MOI ? DISPARAITRE DANS L'OUBLIE ?

Des berserkers arrivèrent de tout part, encerclant Jhorne, qui ne fut même inquiet. Alors que les monstres se regroupèrent, Jhorne saisit son épée de deux par le cercle de métal englobant la garde et la poignet, la lame vers le sol. Une aura blanche, comme du brouillard se mit à apparaître, recouvrant la lame, les pierres s'illuminant d'un bleu intense. Et alors que des monstres sautèrent, dans les airs, leur armes grossières loin en arrière, encerclant Jhorne, près à frapper. Ce dernier leva haut son épée. Et hurla d'une voix puissante, il hurla.

-JE SUIS...

Avant d'abattre son épée, l'enfonçant profondément dans le sol.

-JHORNE LE COLOSSE DE LUMEN !

Une onde choc balaya les berserkers, brisant les armes, les armures et les os pour les plus proche, envoyant valser ces monstres comme des fétus de paille. Le sol fut ravager, des morceaux de terres soulevées sur plusieurs mètre et des pierres fragilisées, autant de projectile qui s’écrasèrent sur les berserkers. Jhorne arracha son épée du sol et se releva.

-JE SUIS LE CHAMPION DES ARMÉES DE LUMEN, LE DESTRUCTEUR DES ARMÉES D'MIJAK, LE FLÉAU DES ORCKS, LE DOMINATEUR DES OGRES, LE POURFENDEUR DE DRAGON ET DE GÉANT ! COMMENT JE POURRAIS TOMBER DANS L'OUBLIE !? AHAHAHAHAHAH !!!

Jhorne rigolait à gorge déployer alors que les berserkers encore valide lui foncèrent dessus. Et t-elle un bélier, il enfonça les rangs des monstres, les écrasants sous sa force et son poids, fessant pleuvoir les coups avec une aisance et une rapidité qu'on n'aurait pas put lui deviner au vue de sa carrure et du poids de son épée et de son armure. Les berserkers, malgré leur rage et leur hargne, ne purent stopper l’ouragan de violence qu'était Jhorne, malgré les coups que certains porter, écrasant leur poings et leur armes sur son armures, qui se réparer à chaque coups, devenant plus résistante. Il avança vers l'arbres intacte, vers ce qu'il supposait être la direction du mystérieux inconnue. Son épée s'enveloppa à nouveau du aura blanche brumeuse et les pierres brillèrent de nouveaux, mais moins intensément.

-OOORRRRRYYYYAAAAAAAAAAA !!!!!!

D'un puissant coup d'arrière gauche, Jhorne envoya comme une lame de vent découpant en deux les berserkers, les arbres et laissant un sillon dans la terre, sur plusieurs mètre. À genoux, massacrés et malmenés, les berserkers, animés par la haine et la rage, contemplèrent Jhorne, le visage impassible, le regard noir. Il ne dégageait aucune peur ni aucune crainte, son pas était sur alors qu'il continuait à chercher l'inconnue. Les berserkers ne pouvaaient ressentir l'étrange aura que dégageait Jhorne, n'ayant pas de conscience propre. Mais l'étrange individue, put ressentir une chose : la peur. La simple vue de Jhorne, implacable, n'exprimant plus que colère, massacrant les berserkers et le cherchant, provoqua en lui la peur de mourir, la peur de se retrouver seul face à lui. Quelque chose le poussa à le fuir, à en avoir peur.

On dit que la simple vue de Jhorne, à suffit à démoraliser un siège ennemie, que le voir se jeter dans la mêler à 4000 contre 2000 à pousser l'ennemie à fuir, tandis que ses alliés n’exprimaient aucune peur, seulement du courage et une confiance absolue en la victoire, suivant Jhorne sans se poser de question. Et qu'un seul crie de victoire, après avoir battue le général Érios, un générale d'Ahsnard et démon de surcroit, à repousser l'ennemie qui envahissaient Alserac.

-Tu prétend que je tomberais dans l'oublie. Lâcha Jhorne, alors qu'il broya de sa main la dernière berserker, en s'adressant à la forêt. Mais toi et les tiens feraient mieux d'y rester, avant que je décide de m'honorer du titre d'exterminateur de peuple et que là, je serais sur de rester dans l'Histoire. Continua-t-il d'une voix sombre.
----------------------------------------------------------------------------------------------------

-Alors. Comment se déroule mon plan ?
Demanda le commandant, son armure couverte d’éclaboussure de sang, assit sur une chaise devant sa tente, une pipe en main. Oh mais pourquoi je pose la question. Tout vas comme je le prévois, vue que c'est mon plan.
-Alors pourquoi me demander mon seigneur ? Se risqua son valet, alors que l'odeur du sang émaner de la tente, suivit de râle et de gémissement d'agoni et de douleur, ainsi que des pleures et parfois un crie.
-Pour me vanter. Répliqua le seigneur. Fais quérir Durius et Zurk, j'aimerais entendre leur rapport.
-Bien mon seigneur. Et pour les prisonnières ?
-Elles chantent une merveilleuse mélodie, ne les dérangeons pas. Répondit l'homme, d'un air amuser.
-B... bien mon seigneur. Lui dit son valet, avant de partir, un peu trop vite malgré lui.
-Pffff... aucun goût.

Il attrapa un couteau dans un fourreau secret dans son armure, se retourna et le lança dans la tente. On entendit le couteau se planter dans du bois, suivit d'un crie puis d'un craquement horrible et d'un bruit mouiller, enchaînant sur un crie de douleur extrême. L'homme sourit, commençant à bander fort. Quand le valet revint avec Darius et Zork, le commandant était en compagnie d'une femme, du moins ce qu'il en restait : couverte d'écorchure, un croc de boucher dans l'abdomen et un autre dans son mollet droit et visiblement, son bras droit dans des angles improbable, ses cheveux partiellement arrachés, couverte d'hématome, de bleu et d'écorchure, un tige de métal dans l’œil gauche, et l'homme qui usa de sa tête comme d'un vulgaire objet pour se branler, frappant et cassant ses dents contre son armure, comme quand il lui était passer dessus.

-Mon... mon seigneur ? Demanda timidement le valet, luttant pour ne pas vomir.
-Dégage. Lâcha Darius en l'attrapant par l'épaule, pour l'envoyer derrière lui. Maître, tout ce passe comme vous l'avez dit.
-Je le savais déjà. Bien m...
-Sauf qu'il y a un problème.

L'homme enfonça une ultime fois la femme contre sa verge, beaucoup trop fort, brissant la mâchoire de la pauvre femme. Il la retira, contemplant le visage fracasser et la mâchoire pendante, ses tendons déchirer. Il se leva lentement, tenant par les cheveux la femme qu'il traina en se dirigeant vers Darius, la verge couverte de sang.

-Un quoi ?
-Le dragon est mort. Et beaucoup de nos Berserkers on disparue, des hommes prétendes après avoir entendue un musique avant qu'ils ne partent.
-Mais qu'es que...

Il se figea et se tourna vers Zork. Avant qu'il ne puise faire quoi que ce soit, l'homme l'attrapa par la gorge, et le souleva avec facilité.

-VOUS ESSEYEZ DE ME DOUBLER ?? Hurla l'homme, alors qu'il lâcha la femme.
-Je.... argh... il... il ya erreur... . Souffla le mage, à moitié étouffer par la poigne qui se resserrait.
-Vous me croyez dupe ? Je sais très bien que ce n'est pas de votre initiative de m'avoir fais revenir dans ce monde. Ton maître t'as ordonné de le faire ! Je suis conscient que je ne suis qu'un outil qu'il espère utiliser pour accomplir ses désirs ! C'est ma vengeance ! Jhorne, Alserac, la Reine, Lumen SONT A MOI !!! Hurla t'il en jetant le magicien. Il me croit pas assez fort ? Pas assez rusée ? IL ME SOUS ESTIME ?!?!?

Il dégaina sa lame, et s’apprêta à frapper le mage, quand Darius, stoppa son bras.

-Maître ! Nous avons besoin de lui ! Calmez vous !

L'homme lui lança un regard noir, hurla de rage et se dirigea vers sa tente.

-Pitiez non.. non ! NON !

Des craquements, des cries, la chair qu'on arrache, les os qu'on brise, les organes qu'on explose. Puis le silence, et les pas provoquant des succions. L'homme ressortit, couvert de sang et de morceau. Il semblait calmé et n'avait plus son épée. Zork se risqua à parler en premier alors qu'il se relevait.

-Soyez assurer que mon maître vous tiens en haute estime ! En aucun cas nous vous sous-estimons. Nous voulions seulement vous apportez un peu plus d'assistance. Expliqua Zork. Vous êtes le plus à même accomplir cette tache, là où d'autre ont échouer. Nous voulons mettre toute les chances de nos côtés, car cela fait longtemps que nous cherchons la tête de la Reine. Sinon, jamais nous vous aurions ramené. Votre plan des plus brillant sera sans doute le plus aboutit.
-Vous maniez bien les mots. Vous ferriez un bon diplomate. Mon plan repose sur vos talents, je me suis trop emporter. Dit-il en tapotant l'épaule de mage, laissant une trace de sang. Mais ça ne me ravie pas pour autant. Vous suivrez mes directives et mon plan ! Continua t-il d'une voix sombre. Prévenez vos alliées que je ne tolérerais pas une autre intervention sans MON consentement. Il se retourna et dirigea vers sa tente. Il ne reste plus que le moment crucial. D'ici là, nous avons d'autre préparatif. Darius, prépare les prisonniers et les cadavres.
----------------------------------------------------------------------------------------------------
-Ma Reine !

Maxime parvint à retrouver la Reine. Il alla à son niveau et s'agenouilla, tirant sur ses blessures.

-Comment vous portez vous ? S'enquit Maxime. Avez vous besoin de quelque chose ? Je vous prie de pardonnez mon incompétence. J'aurais du être plus vigilant pour votre sortie. Enchaîna t-il.

Il resta ainsi quelque seconde, avant de devoir se relever, ses blessures menaçant de se rouvrir. Bien qu'il resta impassible concernant son état, le tremblement de ses lèvres ne purent cacher la douleur qu'il ressentait avec ce mouvement.

-Suite à ces événements, je ne peux vous permettre de ressortir, tant qu'il y aura un risque d'embuscade. Nous devons maintenir le calendrier, mais repousser votre départ, le temps que nous organisons votre évacuation avec le reste de la ligne de défense. Exposa Maxime. L'ennemie était visiblement au courant de notre emploie du temps, un espion doit être parmi nous. Nous ne pouvons pas prendre le risque de sortir. L’ennemie regroupe sans doute ses forces pour s'en prendre à votre convoie, dans l'optique que vous partez dans la journée ou dans les jours à venir ou ils attendent des renforts pour un siège si ils savent que vous ne sortirais pas. Expliqua Maxime. La deuxième options est la plus avantageuse pour nous, aucun siège n'a réussit à atteindre la forteresse ou à faire tomber les murs d'Alserac et nos renforts arriveront en peu de temps. Si ils attendent que vous sortiez, nos alliées arriveront en masse, j'ai fais passer le message afin de regrouper une force armée pour vous escorter en terre sur.

Maxime finit sa tirade, laissant la Reine assimiler de ce qu'il venait de dire et attendit ses réactions.
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Re: Le Champion et la Reine [PV : La Reine Ivory]

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Elena Ivory
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Demande de RP
L’elfe avait vu ce qu’il avait à voir. Le Colosse de Lumen était fidèle à sa réputation, et avait achevé les berserkers du mage noir. Une bête furieuse, sans doute le fruit de mutagènes humains, ou de quelques sinistres expériences. Mais le but de l’elfe n’était pas de le tuer. Cet homme leur serait utile dans le conflit qui se préparait à Alserac. Iorveth fit donc prudemment demi-tour, laissant ce sauvage dh’oine s’acharner vainement contre les arbres. Lui-même rejoignit les profondeurs de la forêt d’Alserac, jusqu’à retrouver le campement de la Scoia’tael qu’il commandait.

En le voyant approcher, les elfes surveillant l’entrée depuis les arbres le saluèrent. Les Terranides travaillant au camp en firent de même. Pour un elfe, Iorveth avait une carrure très impressionnante. Il fallait bien admettre qu’avec son bandeau rouge dissimulant une partie de son visage, l’elfe était très reconnaissable. Les autorités lumeniennes disaient d’Iorveth qu’il était un terroriste, un activiste elfique extrêmement dangereuse, et dont la tête était mise à prix. C’était un membre influent au sein de la Scoia’tael, une organisation non-humaine militant pour la reconnaissance des droits des races non-humaines, et considérée par les autorités des royaumes humains comme une organisation terroriste et pro-impériale, recevant le soutien de l’Empire pour déstabiliser Lumen et ses alliés dans le cadre du conflit opposant les deux royaumes.

Iorveth avait jadis collaboré avec les Mijakiens, justement. Il s’était battu contre les Lumeniens en menant des opérations derrière la ligne de front, mais son unité avait été capturée, et enfermée à Drakenborg, un redoutable fort. Là, il avait perdu ses hommes, dont Echel Traighlethan, qui avait été pendu sous ses yeux, et lui-même avait subi des tortures horribles. Ses bourreaux avaient brûlé une partie de son visage, arraché l’une de ses oreilles, et l’avaient énuclée, lui arrachant l’un de ses yeux. Iorveth avait réussi à survivre, et, grièvement blessé, avait repris la lutte. C’était un guerrier impitoyable, redoutable dans sa manière d’être, mais dont les motivations restaient obscures. Si les Lumeniens avaient pu capturer son unité à Drakenborg, c’est parce que les Mijakiens avaient trahi les elfes. Iorveth attendait des renforts qui n’étaient jamais venus, et avait depuis lors compris que le salut du peuple elfique ne viendrait pas de la part des Impériaux.

« Comment cela s’est passé ? s’enquit Malik, l’un de ses lieutenants.
Alserac est toujours aussi bien défendue, et le Colosse de Lumen est fidèle à sa réputation. »

Malik était, comme Iorveth, un Bas-Elfe, c’est-à-dire un elfe né dans les royaumes humains. Ceci expliquait l’origine de son nom. Il avait grandi dans les faubourgs de Wyzima, la capitale de la Témérie, un royaume humain allié à Lumen. Il avait connu l’humiliation des humains, les régimes discriminatoires, des soldats cruels qui avaient saccagé sa boutique, l’avaient battu, et l’avaient accusé d’obstruction. Il avait été en prison à cause de ce racisme ambiant, et avait rejoint la Scoia’tael.

Iorveth remonta leur camp, observant les tentes, les aires d’entraînement, jusqu’à traverser le sentier menant à la partie supérieure du camp. Ny’Lan, une dryade venant tout droit de la forêt de Brokilone, montait la garde, et laissa Iorveth passer. L’elfe rejoignit ainsi une grande tente, et, alors qu’il s’approchait, entendit des gazouillements joyeux.

« Iorveth ! Tu es rentré ! »

Un léger sourire traversa le visage dur de l’elfe, qui salua la jeune Princesse héritière, Nizira. Elle se promenait dehors, et, très rapidement, Iorveth s’inclina en voyant deux femmes sortir de la tête.

« N’importune pas Iorveth, Nizira, il revient de la bataille. »

La femme qui parlait était la Reine de Dol Blathanna, un royaume elfique reconnu par Mijak, mais actuellement en crise, Enid an Glaenna. Elle était accompagnée de sa redoutable et puissante seconde, la magicienne Francesca Findabair.

« Comment cela s’est passé ?
Le dragon a été tué, répondit la magnifique Francesca. Je serais surprise que ce vermisseau de Zork ait pu survivre, mais on ne peut négliger aucune piste. »

Iorveth hocha doucement la tête.

« Le Colosse de Lumen est à la hauteur de sa réputation, il a tué le dragon, et a repoussé les Berserkers restants. »

Enid hocha la tête à son tour.

« C’était prévu. Vilgefortz va en tenir compte. Tout se déroule comme nous l’avions prévu, et il faut faire en sorte que cela dure. Nous retournerons à Dol Blathanna, Nizi’, je t’en fais la promesse.
On retournera à la Vallée des Fleurs ?
Évidemment, c’est notre maison ! »

Une perspective qui semblait enjouer Nizira, ce qu’Iorveth pouvait tout à fait comprendre.

Mais la route serait encore longue d’ici là…

À Alserac, Elena, elle, écoutait le Commandant Maxime lui présenter ses excuses, et lui indiquer qu’il était impensable qu’elle sorte de l’enceinte du château en ce moment. Elena ne put qu’acquiescer, tant cette attaque avait été soudaine et imprévisible.

« Je ne crois pas que cette attaque ait eu lieu également pour moi, Commandant. Je crains qu’Alserac ne fasse l’objet d’un siège. Il faudra s’assurer de prévenir les forteresses proches.
Ce qui m’intrigue là-dedans, c’est qu’il n’y a aucune armée impériale à proximité, et que nos éclaireurs n’ont rien repéré. »

Elena acquiesça silencieusement. Elle le savait, elle aussi.

« Si ce n’est pas les Mijakiens… Alors, il faut trouver qui a envoyé ce dragon et ces berserkers.
Tout à fait, Majesté… Mais ceci implique aussi que vous restiez ici, en sécurité. Indépendamment de tout le reste, il est évident que notre présence ici a précipité les plans de nos ennemis, quels qu’ils soient. »

Là-dessus, Elena ne pouvait qu’être d’accord…

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Jhorne
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Alors que la journée était déjà bien entamé, le calme était revenue. Alserac campait sur ses positions, en alerte, commençant déjà à se préparer à un siège, plusieurs pigeons s'envolèrent des nids d'aigles, tandis qu'on sortit des balistes portatifs pour chasser quelque dragon nain. On avait envoyer des troupes pour récupérer les corps et éventuelle survivant, mais que des morts et la plupart des corps avaient disparue, sûrement emporter par des berserkers ou des créatures sauvages.

La plupart des soldats avaient été soigner, bien qu'on déplora la perte de plusieurs hommes et du capitaine Ekekios, une bonne nouvelle vint enfin, ravivant les soldats moroses. On l'aperçue du haut des ramparts, sortant de la forêt, couvert de sang mais victorieux, une tête de dragon blanc sur l'épaule.

-OUVREZ LES PORTES ! JHORNE EST DE RETOUR !!!


Il était même pas encore arriver, que tout Alserac était déjà au déjà courant du retour du champion. Et alors que Jhorne passa les portes, il fut accueillit par une foule de citoyens et de soldats, l'acclamant, lui demandant de raconter son combat, admirant son nouveau trophée ou demandant ce qui lui était arriver. Et comme à son habitude, Jhorne ria de bon cœur, promettant de tout raconté, une fois qu'il aura pris une douche et autour d'une bonne boisson. Il remonta l'allée principale, suivit par des enfants et des soldats, comme garde d'honneur. On lui offrit en même temps de quoi boire en profita pour laver un peu sa figure dans le puits, enleva le sang de son visage et d'une partie de ses cheveux. En entrant dans l'enceinte de la forteresse Anldor, une ovation accueillit Jhorne, alors qu'il leva la tête du dragon en signe de victoire.

-JHORNE ! JHORNE ! JHORNE ! JHORNE !


Tuer un dragon était un toujours un exploit, peu de gens en étant capable et cela suffisait pour . Pourtant Jhorne restait assez humble, car il avait plus de facilité qu'un simple humain. Mais cela suffisait pour faire oublier cette attaque qui avait coûtée la vie de plusieurs soldat et menacé celle de sa majesté, la colère et la tristesse laissant place à l'admiration et à l'exultation. Jhorne dressa son plus beau sourire, malgré les élancement de ses blessures. On amena une charrette pour que Jhorne y dépose la tête, qui allait être conserver dans une pièce spécialement réserver à Jhorne, contenant ses trophées, dont on pouvait admirer des répliques dans un musée à Lumen, pour le petit peuple.

Jhorne, qui été toujours couvert de sang, raconta son combat, mais ne fit mention à personne de l'étrange individue qui avait rameuté les Berserkers, dont il ne priva pas de raconter comment il avait vaincue, en usant de pierre magique incrusté dans son armure, qui avait bien besoin de se faire recharger d'ailleurs. Il coupa court au acclamation, en demandant où se trouve Maxime, car il devait faire son rapport rapidement. Il partie donc sous les indications d'Eros, et alla rejoindre Maxime et la Reine, dans une chambre isolé de l'hôpital, obligeant tout le monde à s'écarter de son chemin. Il parvint à atteindre la chambre en question et intima à ce qu'on les laisse seuls, avant de se présenter à la porte. Maxime ouvrit cette dernière et eu un air réprobateur.

-Tu aurais pus être mieux présentable !
-Mon brushing attendra, y a plus urgent. Les Mijakiens n'étaient pas les seuls présents pour la Reine.
-Quoi ? Fit Maxime, en s'écartant pour laisser entrer Jhorne.

Jhorne entra en se pliant en deux et s'assit en tailleur et s'inclina devant la Reine. Même assit il dominait tout le monde de taille.

-Votre majesté. Je bien peur des gens vous ont suivit durant votre voyage jusqu'à Alserac. Ils ont tentés de m'abattre, en évoquant que ces terres étaient à.... An Seydhe, quelque chose comme ça. Je crains que ce ne soit un groupuscule qui cherche à vous abattre. Dit il en sortant de sa sacoche une flèche étrange.
-Une flèche à pointe havekar. Lança Maxime en analysant rapidement la flèche. Très prisé par les assassins. Les elfes en sont les principaux utilisateurs, j'ai eu déplaisir de m'en prendre une il y a quelque années.
-Ils se sont annoncer avec un étrange son de flûte je crois. Et avec le même instrument ils ont dirigées des berserkers vers moi.
-Un son de flûte ?
-Oui. J'ai essayer de les poursuivre, mais impossible de trouver une trace. Ils ont profité de l'attaque de Mijak et ils pourraient bien agir si il y a un siège ou quand vous partirez.
-Je ferais passer le mots au autre commandant, peut être qu'ils auront des informations. Votre majesté.

Maxime s'inclina et pris congé, laissant seul la Reine, Adamante et Jhorne. Ce dernier hésita un moment avant de reprendre parole.

-Vous vous portez bien ma Reine ? Si je peux me rendre utile de n'importe qu'elle manière, je suis à votre entière disposition.
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Re: Le Champion et la Reine [PV : La Reine Ivory]

Message par Elena Ivory »

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Elena Ivory
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Fiche
Demande de RP
Elena ne s’était pas attendue à tomber en plein siège lors de son séjour à Alserac. S’agissait-il d’une coïncidence ? C’était tout de même assez difficile à croire. Mais quelle preuve avait-elle que les Mijakiens étaient bien derrière ça ? D’aucuns auraient pu accuser la Reine d’aveuglement, mais elle faisait, au contraire, preuve de lucidité. Le naufrage du yacht royal lors de sa naissance avait toujours été attribué à l’Empire, mais Elena avait des raisons de remettre en cause cette version prisée par la population. Pour elle, il y avait des éléments qui leur échappaient, et, à défaut de preuve, elle n’aimait pas accuser qui que ce soit. Restant donc isolée dans la chambre avec Maxime, elle sortit de ses songes quand Jhorne, ce colosse redoutable, apparut. Il avait des traces de sang sur le corps, signe des batailles intenses qu’il avait mené, et exposa avoir été attaqué par un elfe. Elena fronça doucement les sourcils en voyant la flèche, une preuve plus que suffisante.

« Aen Seidhe, rectifia-t-elle quand Jhorne tenta de répéter ce qu’il avait entendu. Le Sang Ancien... »

C’était un terme assez ancien, utilisé pour désigner les elfes nobles, ceux qui avaient quitté leur terre natale, et qui avaient su conserver leur pureté, avant de se mélanger aux humains. Dans la civilisation humaine, on utilisait plutôt le terme de « Hauts-Elfes » pour désigner les elfes ayant vécu en autarcie, dans leurs royaumes, et celui de « Bas-Elfes » pour désigner les elfes vivant avec les humains. Le terme « Aen Seidhe » était surtout une expression choisie par la Scoia’tael, une organisation non-humaine terroriste se composant majoritairement d’elfes et de nains.

*Un élément de plus à tenir compte, mais on dit que la Scoia’tael est secrètement financée et entraînée par l’Empire de Mijak.*

Était-ce bien la preuve que les Mijakiens étaient présents ? Elena n’allait pas se voiler la face, mais il lui fallait comprendre ce qui se passait ici. Le Commandant Maxime, assez surpris, les laissa alors, indiquant qu’il avait besoin de se renseigner là-dessus. Jhorne, restant seul avec Elena, et ne sachant visiblement pas trop quoi dire, bredouilla alors être à son service, qui la fit sourire.

« La principale chose que je vous demande, Jhorne, est de ne pas répéter l’erreur de votre commandant en me cajolant comme il le fait. Je n’ai absolument rien, et je pense que cette pièce devrait être utilisée pour les soldats vraiment blessés... Comme vous, par exemple. »

Il ne fallait jamais oublier qu’Elena avait passé dix ans de son existence dans un monastère religieux, ce qui lui avait permis d’apprendre l’humilité et le dévouement pour les autres. Elle n’aimait pas l’idée de recevoir des privilèges du fait de son rang, même si le fait qu’elle était la Reine amenait à une situation particulière. En tout cas, elle observa encore Jhorne, avant de lui poser une question :

« Vous... Vous disposez de capacités surhumaines, non ? Vous avez terrassé ce dragon à vous tout seul, sans parler des Berserkers ensuite... Quel est votre secret ? »

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Jhorne
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Enregistré le : 26 sept. 2024 00:34
« La principale chose que je vous demande, Jhorne, est de ne pas répéter l’erreur de votre commandant en me cajolant comme il le fait. Je n’ai absolument rien, et je pense que cette pièce devrait être utilisée pour les soldats vraiment blessés... Comme vous, par exemple. »
-Kukuku. Je suivrais votre volonté votre Altesse, et je vous remercie de votre inquiétude à mon égard, mais ce ne sont que des égratignures pour moi et ce sang n'est pas le mien.
« Vous... Vous disposez de capacités surhumaines, non ? Vous avez terrassé ce dragon à vous tout seul, sans parler des Berserkers ensuite... Quel est votre secret ? »

Jhorne resta pensif quelque instant, en se caressant le menton.

-Je dirais qu'il s'agit de ma volonté et de ma détermination inébranlable et intrépide. Répondit Jhorne. Bien des gens disent que je dois mes exploits, mes victoires et mes combats, que grâce à ma nature de demi-géant, ce qui rend mes combats plus facile. Mais à mes yeux, ce n'est pas ma plus grande force, car si je n'avais pas cette volonté, je n'aurai jamais quitté mon village adoptif. Je n'ai jamais ressentit la peur ou le découragement, je ne sais même pas comment me les représenter. Enchaîna t-il. À chacun de mes exploits, si j'ai vaincue, c'est parce que j'avais confiance en ma victoire, que rien n'a put faire flancher ma volonté, et que rien n'a sut m’impressionner et me pousser à reculer. Mes exploits n'aurait pas été différent si j'étais un humain à part entière. Expliqua-t-il. Même au plus prêt de la mort que j'ai côtoyer de nombreuse fois ou face à des créatures et monstres aussi fort que moi, si ce n'est plus, ma volonté et ma détermination n'ont jamais faiblit, ce qui m'a toujours permit de me relever et de gagner.

Personne dans l'armée ne pouvais remettre ses dires en causes. Personne ne l'a vue avoir peur une seule fois, personne ne l'a vue reculer face au danger. Il tenait plus de la témérité et de l’inconscience, guidé par une fois aveugle en sa victoire. Il se jetait à bras ouvert dans la mêlée, sans jamais faiblir. Cette volonté, là conduit plus d'une fois au porte de la mort, se battant sans jamais tenir compte de ses blessures, si bien qu'on le surnommait l'Amant de la Mort dans son dos, surnom non officiel car plutôt péjoratif, après les nombreuse fois où il a fallut le sauver des griffes de la mort, le plus impressionnant étant qu'il parvenait plus ou moins à rester conscient. Il affrontait le danger sans tenir compte de ses faiblesses et de ses limites. C'était sans doute cette vision que voyaient les soldats, qui les pousse à ne jamais faiblir en la présence de Jhorne, refoulant leur peur et leur doute, fessant en sorte d'avoir une volonté et un courage aussi fort que ceux de Jhorne.

Si Jhorne prenait autant de risque et avait réussit autant, ce n'était pas par goût de la patrie et de l’héroïsme, ceci venant au fils du temps, à force d'être acceptés et acclamés par l'armée et les citoyens de Lumen. Seul demi-géant à sa connaissance, inapte dans une société pas adapté pour lui, il repoussait sans cesse ces limites, pour se tailler une place dans ce monde. Sa volonté et sa détermination venait de son désir de se faire une place dans ce monde, de se faire une raison d'être.
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-Tch. Quand es que nous partirons d'ici ? Clama un des gardes extérieurs du camps de la Scoia'tael.
-Moins fort ! Souffla un de ses camarades. Ça ne serait tarder, cette ville-forteresse risque d'envoyer de nouveau éclaireurs et nous ne sommes pas de taille contre toute une armée, surtout avec ce demi-géant.
-Il n'y pas que eux à craindre. Murmura quelqu'un à l'oreille du garde.

Avant qu'ils ne puissent faire quoi que ce soit, les gardes furent prit par surprise neutralisant leur adversaire en les étouffant. Sans bruit et rapide comme l'éclair, desindividues en armure noir et souple, fessant penser à des assassins, mire hors d'état de nuire une partie de la surveillance du camps. 6 de ces individues se regroupèrent avec les soldats inconscient, dans les buissons, et s'agenouillèrent devant un arbre.

-Maître.
Clama visiblement le chef, d'une voix déchirée par la douleur. Nous... nous avons accomplit votre désir.
-Bien. Allons au camps en toute discrétion.

Les assassins et les gardes inconscients, s’effacèrent soudainement, disparaissant du paysage. L'entré du camps était sous la surveillance de plusieurs gardes, aussi quand ils s'écroulèrent sans réelle raison, provoqua la panique parmi les gens du camps, rameutant les soldats et qu'elles ne furent pas leur surprise, de voir un groupe apparaître subitement à l'entré, comme si la réalité s’effaçait. Six individues aux allures inquiétante, cacher derrière des gardes inconscient, menant de les égorgés, visiblement inconscients et ligotés, un homme en armure noir, grand et imposant, tenant par la tête un garde, qui lui était conscient et tentait de se soutraire à la poigne de fer du commandant Mijakien. Derrière lui se tenait Zork, s'appuyant de manière non nonchalante sur son bâton.

-QUI DIRIGE CE CAMPS ?
Tonna la commandant Mijakien. QU'IL VIENNE ICI OU J'EXPLOSE LA TÊTE DE CE GARDE !

Sans prévenir il serra sa main sur la boite crânienne du garde, qui se mit à hurler sous la douleurs, surtout quand il entendit un sinistre craquement au niveau de son oreille droite. Le temps que les défenseurs ne se regarde prit par surprise, leur camarade hurla de douleur et de sang coula de ses oreilles, alors que sa tête devanit peu à peu rouge. En même temps des flèches fusèrent, mais traversèrent un portail qui apparue soudainement, avant de ressortie par un autre, touchant quelque soldats. Imperturbable, le commandant Mijakiens vociféra une nouvelle fois.

-OU EST VOTRE CHEF ? IL VEUT LA MORT DE CELUI LÀ ?!

Et alors qu'il s’apprêta à éclater la tête du malheureux, un nouveau groupe ce présenta, dont il reconnue rapidement l'une des personnes.

-Reine Enid an Glaenna. Clamat le commandant en s'inclinant et en lâchant le soldat, qui se tortillais de douleur et hurlant encore. Quel honneur que de vous voir ici, je suis le commandant Démérios, des armés de Mijak. Navré de savoir votre royaume en difficulté, mais si vous ne voulez pas que votre peuple apprenne que vous servez de descente de lit parce que vous avez été un grain de sable dans mon plan que je travaille depuis plusieurs jours, car j'ai une sainte horreur des éléments que je n'ai pas pus prendre en compte, dite moi quelles sont vos intentions et votre but ici ! En même temps, il appuya son pied sur la tête du garde à ses pieds. Sinon ces pauvres messieurs abreuverons la terre de leur sang et je vous massacre tous, ce que je ne veux pas, car Alserac serait bien capable de repérer cette confrontation et rendrait mon plan caduc. Je veux simplement connaître vos intentions.

Devant eux se tenait un homme dangereux qui pourrait sans aucun mal tuer ces pauvres âmes, et qui pourrait facilement tous les tuer, sans que personne ne puisse faire quoi que ce soit. Surtout que Zork, avait sans mal dévier leurs flèches et pouvait sans aucun doute, ouvrirent des portails pour envahir le camps. D'ailleurs ce dernière disparue, usant de ses sorts d'illusion pour devenir invisible, devenant impossible à repérer ni même de relever sa position.
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Re: Le Champion et la Reine [PV : La Reine Ivory]

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Elena Ivory
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Demande de RP
Jhorne lui expliqua qu’il devait avant tout sa force à son mental, à son absence de peur, expliquant n’avoir jamais ressenti la peur, et faire preuve d’un courage inébranlable. Elena sourit doucement en le regardant, et haussa les épaules, répondant rapidement à cela :

« L’absence de peur, ce n’est pas du courage, Sire Jhorne, c’est de la témérité. »

Et ce n’était pas du tout la même chose. Le véritable courage, c’était de surmonter ses peurs, non de feindre l’ignorer. Mais Elena n’allait pas se lancer dans une discussion philosophique avec Jhorne. Au demeurant, elle restait sceptique sur le fait que ses pouvoirs ne viennent que de son seul courage, elle allait devoir se renseigner sur lui. Mais, pour l’heure, Elena préféra sortir de la pièce isolée où le Commandant Maxime l’avait placé, et préféra aller voir les blessés. Évidemment, la présence de la Reine de Lumen dans le hall des blessés attira bon nombre de murmures et d’élans de surprise.

Devant elle, les guérisseurs la regardèrent, surpris, et Elena les empressa de continuer.

« Je ne veux pas vous déranger, je viens juste vous soutenir ! »

De fait, Elena avait appris les soins de premiers secours au monastère, et rejoignit même plusieurs infirmières, aidant à éponger des plaies, ce qui ne manqua pas de surprendre le personnel présent.

« Majesté, voyons...
C’est mon devoir, j’ai appris à panser les plaies, je vous rassure ! »

Très clairement, Elena dérogeait à cette image qu’on lui donnait, celle d’être une femme fragile réfugiée derrière sa tour d’ivoire. On pouvait encore mieux comprendre pourquoi le comportement du Commandant Maxime l’avait irrité, lui qui n’avait pas hésité à la mettre en repli, à la protéger... De manière bien trop excessive selon elle. Alors, elle faisait acte de présence, elle aidait ces soldats...

...Parce que c’était son rôle, tout simplement !

« Tu te crois en position de supériorité, Mijakien ? »

Enid se tenait face à lui, nullement inquiète par le ton péremptoire de Démérios. Fransesca se tenait à côté d’Enid, et elle était réputée pour être une magicienne elfique aussi belle que puissante, l’une des plus puissantes magiciennes elfiques. Mais Enid disposait aussi de vifs pouvoirs magiques, sans parler des multiples elfes qui avaient pointé leurs flèches sur Démérios et sur sa troupe. Mais il fallait aussi rajouter à cela les Tréants qui remuaient lentement, les dryades et les druides commandant les animaux sauvages. Démérios était au cœur du campement, et, même si Enid ne s’expliquait pas comment il avait fait pour retrouver son camp, elle n’était pas inquiète outre mesure.

La Reine dirigeait Dol Blathanna, un royaume elfique réputé pour être une terre d’asile des espèces non-humaines à proximité de Lumen.

« Mes motivations ne te regardent pas, Mijakien. Je t’offre cinq secondes pour relâcher ton pied du cou de Sig’nith, ou Iorveth te tranchera la gorge.
Il y a une ouverture à hauteur de son cou, dans la trachée. De ma position, dh’oine, je t’atteindra l’œil fermé. »

La magie s’auréolait déjà autour de Fransesca, et le sol tremblait doucement sous Démérios et ses hommes.

« Croyez-vous pouvoir menacer la Reine de Dol Blathanna en ma présence ? L’arrogance des Mijakiens n’a aucune limite... »

Très clairement, si Démérios était venu pour négocier, il était parti du très mauvais pied.

« Il a un mage avec lui... Il se dissimule derrière un voile d’Illusion.
Ce qui implique qu’il va dévier ta flèche, Iorveth.
Je hais les mages. »

Fransesca ne releva pas l’affront.

« Votre mage ne vous sauvera guère, Démérios. Vous sentez le sol trembler, n’est-ce pas ? Regardez ces arbres autour de vous, si vous les reconnaissez. Ce sont des saules centenaires, aux racines profondes et épaisses. Je n’ai qu’un geste à faire, et ces racines vous transperceront, peu importe les boucliers et les voiles de votre couard de mage. »

Le ton était donné, et il était très tendu...

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Re: Le Champion et la Reine [PV : La Reine Ivory]

Message par Jhorne »

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Jhorne
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« L’absence de peur, ce n’est pas du courage, Sire Jhorne, c’est de la témérité. »
-Kukuku. On me parle aussi de folie parfois. Mais je suis pas très porté sur les débats, vue que j'agis avant de penser parfois.

Jhorne ponctua sa phrase par un rire franc. Il se retira, quand la Reine voulue sortir de la pièce, dégageant son passage et décidant de se rendre à la laverie pour déposer son armure. On allait lui passer un savon, en plus de le forcer à aller se faire soigner. Il avait plus envie d'un bon bain avec massage. Ah, et il devait faire part du message de la Reine à Maxime, comme quoi il en fessait trop. Le rejoindre fut rapide, ce dernier dehors en pleine discussion avec Eros et Orion.

-... inconcevable ! Fulmina Maxime.
-C'est une triste vérité. Répondit Orion.
-J'ai bien peur qu'ils s'en servent contre nous. Prédit Eros.
-De quoi vous parlez ? Demanda Jhorne, en projetant une ombre sur eux en allant à leur niveau.
-Les corps de nos camarades et ceux qu'on à due laisser, ont disparues. L'ennemie a profité de notre fuite.
-LES CHIENS !!!! Hurla Jhorne d'une voix tonitruante, avec assez de force pour être entendue depuis l'infirmerie, attirant tout les regards.
-Parle plus fort, le super fort voisin ne t'a pas entendue. Lui dit Eros, sa main sur son oreille.
-Idiot. Souffla Maxime.
-Quoi ? Demanda Orion.
-Pardon. S'excusa Jhorne.
-De toute façon on ne peut pas le cacher, il faudra l'annoncer. Conclue Maxime. Vaquez à vos occupations, je l'annoncerais lors de la veillé du soir, en l'honneur de nos morts.
-Bien. Répondirent les trois autres.
-Ah, Maxime. Interpella Jhorne. Sa majesté m'a fais part de son mécontentement quand à ta manière de la traiter.
-Je comprend, et je compte pas changer, même pour son confort personnel. J'ai jurée sur ma lame en devenant chevalier de servir et protéger la famille Royale et Lumen, tout comme ma famille depuis des générations, tout comme mon père qui a périt avec le Roi. Lui répondit Maxime. Elle est la dernière des Ivory, la dernière de sang royale ! Si je devais l'enfermer dans une prison dorée pour la protéger, je le ferais ! Je ne peux pas me permettre de relâcher ma vigilance et de me montrer conciliant, parce que sa majesté le vit mal.
-C'est vrai, on ne peut pas faire preuve de laxisme la concernant. Rajouta Eros. C'est dur, mais nécessaire. Le moindre malheur lui arrivant pourrait bien plonger Lumen dans le chaos.
-Eros place deux de nos meilleurs espions auprès de la Reine, qu'ils puissent intervenir aux moindres problème. Commanda Maxime. Préviens sa garde rapproché aussi, qu'ils ne soient pas surprit.
-Bien.
-Orion, envoie nos éclaireurs et nos rangers, qu'ils surveillent les routes et qu'ils évaluent l'état de nos avants poste.
-Bien.
-Et toi Jhorne... tu ferais mieux d'aller traiter tes blessures et prendre un bain.
-J'allais le faire ! Répondit Jhorne en s'éloignant.

Les 4 hommes se séparèrent, chacun allant remplir sa mission. Maxime entreprit de rejoindre son bureau, afin de faire passer le mots au reste de la ligne de défense et faire ses demandes de renforts. Il estima à 1 semaine l'établissement d'une ligne d'évacuation. Il due reconnaître que pour la Reine ce serait dur, mais Alserac avec assez de chose pour l'occuper. Une visite des cavernes pourrait être une bonne activité, avec la rivière souterraine.

Dans l'infirmerie, la Reine avait provoquaée de sacré stupeur, autant parmi les blessés que parmis les soigneurs. Une Reine qui s'abaisse à soigner de simples fils de paysans, d’artisan ou de petit bourgeois, c'était une première. Ce fut autant gênant qu'un un honneur de se faire soigner par sa majesté, qui n'avait rien à envier aux autres soigneurs, certain jouant les durs pour garder la face. Elle fut toutefois tenue éloignée des cas les plus graves, ceux dont les blessures laissaient entrevoir les os, les organes ou à qui un membre était broyer dans son armure. Ils étaient dans une aile réservée, atténuant peu les cries de souffrance et parfois deux hommes sortaient, portant une civière, des draps couvrant un mort dessus.
----------------------------------------------------------------------------------------------------
-Bien ! Déclara Démérios à voix haute. Merci de prévenir de toute vos intentions et de vos attaques.

Il dégaina son épée et l'enfonça à moitié dans le sol, assez rapidement pour prendre de court la magicienne, qui lança son attaque trop tard. Plutôt simple en apparence, l'épée n'avait rien de mirobolant, mais l'aura néfaste qu'elle dégageait était palpable. Sa simple vue emplissait de crainte les plus faible, et fessait douter les plus fort. Une aura rouge et noir l'enveloppa avant d'imploser, puis toute l'herbe avoisinante, les fleurs et autres, dépérirent, se desséchant à vue d’œil, devenant marron avant de partie lambeau sous la brise. Les racines que fit jaillirent la magicienne, étaient dessécher et marrons, se brissant contre les armurees. Le sol se craquela et se dessécha, jusqu'au fameuse racines des arbres centenaires, qui subir le même sort, mais par chance, les chênes furent épargnés.

Un zone morte, hostile à la vie, entoura le groupe. Si les racines passaient à nouveau dans cette zones, elles mourraient. Démérios se releva, laissant sa lame dans le sol. En même temps, Iorveth tira, sa flèche fusa, mais un assassin surgit de nul part, dévia et trancha la flèche. Il se mit à côté de Démérios, lançant un regard méprisant à Iorveth.

-Garder ses atouts dans sa manche, ne pas dévoiler son plan, ne pas relever les défauts de l'adversaire... ça vous dit quelque chose ? Demanda Démérios avec dédain. Vous me qualifiez d'arrogant, mais dans votre cas je dirais stupidité, à défaut d'arrogance. Tout me dévoiler et penser que je me dévoile dans votre camp, au milieu de tous, par pure arrogance, sans précaution. Commenta  Démérios avec un ton méprisant. Par égalité, je vous dévoile un peu mon plan. Il y a un assassin juste derrière vous magicienne.

À peine que Démérios commença sa dernière phrase, que la magicienne put sentir son épaule se faire transpercer, un lame noir déchirant sa chair, et au même moment, elle perdit toute magie, ne laissant aucun doute sur la nature de la lame, qui d'ailleurs se brisa, laissant plein de morceau dans la chair. Derrière, comme si la réalité se déchirait, un assassin se dévoila, lâchant la lame qui n'avait pas poignet. Il fit un croche patte à la magicienne, la fessant chuter, sortant une nouvelle lame, menaçant Iorveth qui décocha sa flèche dans l’œil de l'assassin. Un sang noir, épais et malodorant gicla. L'assassin poussa un hurlement de mort, alors qu'une chose blanche et transparente, ayant une forme humanoïde, semblait vouloir s'extirper de son dos, avant d'y revenir. L'assassin poussa à nouveau un hurlement inhumain, et arracha la flèche de son orbite, son œil restant dessus, retenue par les nerfs et des filaments de sang noir. L'oeil s'arracha de la flèche, retournant dans son orbite et reprenant son aspect normale, malgré le sang épais s'échappant.

L'assassin tomba à genoux, hurlant d'une douleur insondable, sa capuche et son masque tombant sous ses tremblements, dévoilant un elfe noir. Il se releva, prêt à combattre, la haine et la terreur dans les yeux. Il fut percé de flèche, tandis que dryades firent jaillirent du sol des racines, transperçant ses genoux et attrapant ses bras, le mettant à genoux. Il hurla de plus belle, alors de nouveau l'étrange apparition humanoïde essaya de s’extirper du corps, avant de d'y retourner, son sang noir et épais coulant de manière obscène, et que ses blessures se refermèrent sur les flèches et les racines. Il parvint à contenir ses cries, jetant à Iorveth un regard de terreur, de folie et de haine. La simple vue de ses traits, montré qu'il était en souffrance depuis bien plus longtemps, son regard recherchant la pitié et la délivrance.

En même temps, on voulue attaquer le Démérios, mais ce dernier usa de ses prisonniers comme bouclier, dissuadant les autres, alors que les assassins firent de légère entaille sur le cou de leur victimes, comme pour montrer que leur vies ne tenaient qu'a peu chose. Rapidement des portails s’ouvrirent, permettant à d'autre troupe d'entrer, formant un mur de boucliers et d'arbalètes autour de Démérios et des assassins, qui s’amusèrent à faire des petites entailles sur le cou des gardes. On échangea des tirs rapidement, avant que tous se calme, les uns par le risque de la mort de leur camarade, les autres pas ordres. Démérios ne put s’empêcher de rire à gorge déployer.

-Pathétique. Tu aurais du tirer quand tu en avais l’occasion plutôt que le dire à voix haute, je n'en n'étais même pas conscient. Lança Démérios à celui qui avait voulue le tuer par sa flèche. Et votre mage de pacotille aurait due lancer ses racines, plutôt que de jouer l'arrogante en croyant pouvoir m’intimider. Mes sbires non pas eu besoin de plus pour agir.

La magicienne, privée de ses pouvoirs et l'épaule meurtrie, ne pouvait que se blâmer de sa faute, car non content d’avoir vue son attaque contrée, il lui avait été impossible de sentir la présence de l'assassin, qui semblait être apparue d'un coup d'un seul. Un nouveau portail, s'ouvrit, cette fois ce fut un assassin qui en sortie, portant dans ses bras, inconsciente, Nizira. Démérios la prit dans bras, le montrant à la Reine, avant de renifler ses cheveux.

-Ce que vous pensiez être de l'arrogance, n'était qu'une diversion.
Dit il avec un sourire narquois, caressant entre ses doigts les cheveux de la fille. Malgré les défenses, mes fidèles serviteur, et ce couard de mage comme vous dite, sont allés rendre visite à votre fille pendant notre échange. J'ai eu recours à beaucoup de magie pour pouvoir explorer tout votre camps et connaître ses meilleurs points faible, mais cela à payer

A ce moment là, un portail s'ouvrit et la Reine Enid an Glaenna en sortie. En même temps, quelqu'un arriva en courant, signalant des gardes assassinés et la disparation de la princesse Nizira.

-Si frêle et naïve. Susurra la fausse Reine en avançant devant la troupe de Démérios, un regard de biais envers la vrai Reine. Un vrai ange. Dit elle avec un sourire mesquin.

La doublure se métamorphosa pour devenir Zork, qui disparue avant que des flèches ne l'atteigne, se fracassant contre les robuste bouclier des soldats Mijakiens. Démérios rendit la princesse à l'assassin qui retourna dans le portail avant de se fermer sur lui. Les soldats s'écartèrent, laissant passer les assassins, qui libérèrent les prisonniers, en les traînant à mi-chemin entre Démérios et la Reine Enid an Glaenna. On évita de leur tirer dessus, car ils gardèrent tout de même les lames sur les cous de leur victime, avant de se replier très rapidement. Leur camarade, transpercé par les racines et les fléches, était toujours entrain de geindre près de la magicienne.

-Maintenant que votre fille est entre mes mains et risque de finir comme jouer pour mes berserkers, si je n'obtiens pas satisfaction et si vous tentez quoi que ce soit. Cessez donc vos enfantillages et dites moi vos intentions concernant Alserac. Nous avons le même but sans doute ! Commença Démérios. Rien de tout cela ne serait arrivé, si vous n'aviez pas jouer les arrogantes. Dit il, avec un air supérieure et narquois. Ah et ne me mentez pas, je le saurais.

Elle avait les cartes en mains, à elle de bien les poser.
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Re: Le Champion et la Reine [PV : La Reine Ivory]

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Elena Ivory
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Demande de RP
ELENA IVORY
C’était une chance qu’Elena n’ait pas été à côté du Commandant Maxime lorsqu’il fit sa tirade. Toutefois, la jeune Reine se formalisa quand on lui refusa l’accès aux blessés graves, en indiquant que cette place ne convenait pas à une jeune Reine. Le tempérament du Lion de Lumen bouillonnait alors dans ses yeux.

« Mon père s’est battu sur la ligne de front ! Ma mère l’accompagnait dans les superforts quand les Mijakiens chargeaient ! Vous croyez que je ne sais pas à quoi ressemble une rotule brisée ? Des corps déchiquetés et lacérés ? Je ne suis pas une poupée, je suis Elena Ivory, la Reine de Lumen ! »

Elle s’énervait, avant de secouer la tête. Ce n’était pas le lieu pour ça. Il y avait ici des blessés, et elle ne voulait pas perturber les soins. Adamante posa ainsi ses mains sur les épaules d’Elena, lui demandant à voix basse de se calmer, de laisser les médecins agir. La Reine avait alors les mains trempées de sang, et resta silencieuse. Personne ne l’avait dit, mais ils la traitaient comme une « Reine de porcelaine », un surnom méprisant auquel elle avait régulièrement le droit quand elle était au Palais d’Ivoire. Entre ceux qui la dédaignaient en voyant en elle une gamine incapable au cœur tendre, élevée par des moines et ayant appris à planter des betteraves, et ceux voulant la surprotéger parce qu’elle était la dernière des Ivory, Elena était toujours considérée comme faible, ce dont elle avait par-dessus tout horreur. La vérité, c’est qu’elle avait vu des corps dans des salles d’autopsie, qu’elle avait regardé les ravages de la guerre de très près.

Personne ne la comprenait, personne sauf Adamante. Même Jamiël, sa marraine, ne savait pas ce qu’Elena pensait vraiment. Il n’y avait qu’Adamante, sa fidèle Adamante, la seule à pouvoir la calmer, et qui la guida dans une réserve, où elle utilisa une bassine d’eau avec une serviette pour nettoyer ses mains.

« Ne leur en veux pas, Elena, ils ne sont pas habitués, tu sais… Lumen n’a pas eu de Roi et de Reine depuis plus de quinze ans, et les nobliaux au Palais sont connus pour leur dédain et pour leur mépris.
Je ne leur en veux pas, Adamante… Mais je ne suis pas qu’une survivante ! Je… »

Adamante fronça alors brusquement les sourcils, et tourna la tête.

« Adamante ? »

Elle venait de sentir quelque chose d’impressionnant…

…Comme une explosion de magie émanant de la forêt.

Démérios avait plus d’un tour dans son sac, et réussit l’exploit de capturer la fille de la Reine, Nizira. Il l’emmena avec l’aide de son assassin, Zork, dans son repaire, par le biais d’un Portail, tandis que Fransesca se tenait l’épaule. La Reine de Dol Blathanna ne se laissa toutefois pas intimider, et resta de marbre, comme à son habitude :

« Je crois plutôt que c’est toi qui as mal jaugé nos forces. Crois-tu que ton assassin aurait pu contourner nos sphères de perception, ou les sens aguerris de nos elfes ?
J’ai entendu ce porc siffler, il respire comme un bœuf…
Tu vas avoir ta réponse, Démérios… D’ici… Maintenant. »

Un Portail se forma alors, et le corps de Zork apparut, s’effondrant sur le sol, roulant à plusieurs reprises, tandis que des éclairs en sortirent. Des éclairs étincelants, très forts, qui frappèrent tout autour du groupe. Enid avait effectivement dévoilé ses tours… Mais avait sagement conservé pour elle la raison de la présence de sa fille ici, dans un campement militaire. Elle aurait en effet pu l’envoyer dans les profondes forêts de Brokilone, où la Reine dryade, Eithén, vivant dans l’arbre-monde Duén Canell, se serait fait un plaisir de la recevoir et de la protéger.

Flottant dans les airs, Nizira était entourée d’une sphère énergétique lumineuse, qui crachait de multiples éclairs autour d’elle. Une véritable tempête magique tourbillonnait autour de la jeune femme, qui était l’épicentre de cette incroyable déferlante magique. Enid s’avança alors, et ses yeux s’illuminèrent à son tour. Elle parla alors dans une voix forte, elfique :

« <Paix, ma fille ! Paix !> »

Elle répéta cette mélopée, jusqu’à ce que Nizira ne finesse à terre, et ne se blottisse dans les bras de sa mere. Fransesca, de son côté, avait bu un élixir, qui soigna sa plaie.

« Vous ne pouvez me séparer de ma fille, Commandant mijakien. Et, par votre arrogance, les mages de Lumen ont dû percevoir les fluctuations magiques de ma fille. Nous allons devoir évacuer ce camp avant que les forces lumeniennes n’arrivent. Je n’éprouve nul désir de faire affaire avec un homme qui a menacé ma fille. »

Nizira était une Source magique, soit une fille dotée d’immenses pouvoirs magiques dès la naissance. Du moins, c’est ainsi qu’on définissait communément les Sources. Le problème est que Nizira avait bien du mal à contrôler ses pouvoirs, et que c’était en grande partie pour cela qu’Enid avait fait le voyage jusqu’ici, et qu’elle s’était assistée de l’une des magiciennes les plus puissantes de Terra, Fransesca Findabair. Elle ne comptait néanmoins guère révéler à cet Mijakien abject cette information. Le simple fait que Nizira ait pu générer un contre-Portail suffisait à démontrer la dangerosité de la gamine.

DC de l'Observateur !

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Jhorne
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Sous-sol d'Alserac, salle arcanique. La pièce maîtresse d'Alserac, regroupant 24h sur 24, la moitié des mages d'Alserac, assurant le maintient de la défense magique en concentrant leur magie par le biais d’artefact et entretenant les enchantements. Ainsi, aucune pénétration magique possible, bloquant les possibilités de téléportation, la création de portail et les sort d'invisibilité. Rien de magique ne pouvais entré, sorti ou apparaître. Le mage d'Alserac, Henri de la Veldiare, au centre de la pièce, un coffre avec des pieds le suivant, vérifia l’artefact centrale, un noyau d’énergie contenue dans un globe de verre avec une armature en or, reposant sur un piédestal en granit, pièce maîtresse de la défense magique. Henri vérifiait que l’artefact était correctement activé et ne perdait pas son énergie.

Il stoppa son travail en sentant une fluctuation magique importante. La protection n'ayant pas pour but de supprimer les traces magique, il put sentir clairement cette explosion magique.

-ES QUE LES BOUCLIERS ONT ÉTÉ TOUCHÉS ?

-Rien maître. Cela ne concerne pas Alserac !
-Anthony prenez ma place !

Henry quitta rapidement la pièce, suivit de son coffre à pied et remonta dans le forteresse, jusqu'à rejoindre le bureau de Maxime en ouvrant sa porte brusquement.

-Quelque chose de grave se passe dans la forêt !
-Quoi ?
-Nous avons ressentit une puissante explosion magique à l'extérieur ! Et je dois avouer qu'elle est bien plus importante que ce que je peux faire !
-Mmmh. Fit Maxime. Ça pourrait être un piège pour nous faire sortir.
-Cela ressemblait plus à une attaque, un combat semble en cour, et pas des moindres. Quoi qu'il se passe, c'est du sérieux et dangereux
-Je vais faire envoyer quelque bataillons pour parer à toute éventualité, on ne peux pas laisser cela de côté effectivement, qui sait ce qu'il se passe. Déployer vos unités d'anti-magie et vos meilleurs mages, pour ma part je vais sortir nos flèches d'obsidienne, autant mettre tous nos moyens.
-Vous n'envoyez pas Jhorne ?
-Je me sens plus rassuré en le sachant dans nos mur pendant que la Reine s'y trouve. Si l'ennemie tente une action, il s'en mordra les doigts. Et ce n'est pas comme si Jhorne était notre seule force de frappe.
-Bien.
-Localisez l'endroit, voyez avec les nids d'aigle et donnez moi le signal pour les troupes une fois fais.
-A vos ordre ! J'aurais vite fait de trouver la trace. Scanda le mage avant de se retirer.

Maxime tira sur une corde et rédigea rapidement un message. Un coursier se présenta une fois qu'il finit d'écrire et tendis le message.

-Transmet ce message au Capitaine Médros, Elroc et Elkros, et préviens Jhorne de se préparer à toute éventualité.
----------------------------------------------------------------------------------------------------
Si il à bien une chose que Démérios déteste, c'est les imprévue. Déjà que ces elfes prétentieux commençait à devenir agaçant, voilà qu'il fallait que cette greluche de Princesse soit une puissante magicienne. Restant de marbre, il la regarda déchaîner sa puissance, ce qui ne manquerait par d'attirer Alserac. Il regarda ensuite Zork se relever, ramassant son bâton et époussetant ses vêtements.

-La fille à causée beaucoup de dégâts ?
-Elle a mutilé l'assassin, quelque homme et une tente. Répondit Zork en allant vers lui. Mais je suis arrivé à temps pour contenir sa magie avec mes portails et en modifiant sa vision du camps.
« Vous ne pouvez me séparer de ma fille, Commandant Mijakien. Et, par votre arrogance, les mages de Lumen ont dû percevoir les fluctuations magiques de ma fille. Nous allons devoir évacuer ce camp avant que les forces Lumeniennes n’arrivent. Je n’éprouve nul désir de faire affaire avec un homme qui a menacé ma fille. »

-Arrogance ?! Encore ça ?

Ces maudits sous-races imbue de leur personne, osaient le traiter d'arrogant ? Par arrogance ils ne voulaient pas admettre que son assassin leur avait échapper, il aurait très bien pus faire en sorte que la magicienne meure d'une hémorragie, d'empoissonnement ou d'un organe vital toucher, le tout pour une mort fulgurante en quelque seconde. Par arrogance ils le prenaient pour un idiot qui voulait marchander. Par arrogance ils pensaient qu'il n'était pas au courant de leur champs de perception ? Qu'ils les avaient sous-estimé ? Il le prenait pour un débutant ? Ça, il ne le supportait pas. Il avait fais en sorte a ce qu'il y ait le moins de victime, uniquement les gardes de la princesse, pour que tout ce passe rapidement et savoir si oui ou non, ils allaient interférer avec ses plans.

-Zork. Laisse moi seule.

Des portails avalèrent les soldats et les assassins, le laissant seul. Peut être aurait t-il due agir avec plus de diplomatie. Avait t-il trop envisager un mauvais contact par la voie pacifique ? Non, c'était des races brimés par les humains, ne cherchant que la vengeance. Ils ne l'auraient pas écouté, ni même laisser approcher. C'était un commandant, un soldat, il n'avait que très peu agit pour discuter et parlementer, c'était sans doute pour ça. Il aurait due frapper plus fort aussi, pour qu'on le prenne bien au sérieux. Et il n'était pas trop tard pour ça. De plus la gamine avait anticipé, malgré elle, son plan si leur intention n'allait pas dans son sen.

-Bien bien bien. Il semblerait que vous ne comprenez pas ma question, car vous n'avez rien qui puisse être utile pour faire affaire et que je viens juste pour une question. Je vais devoir être plus clair.


Il saisit son épée, et la retira du sol violemment, provoquant une décharge d'énergie malsaine. Ce fut comme un coup de poing. Chaque être vivant put sentir se vider de toute ses forces, finissant à genoux. La sensation disparue rapidement, et les plus solide furent déjà debout, mais tout était plonger d'un brouillard gris-noir, sentant le souffre. Les faibles d'esprit furent prit de panique, des formes se dévoilant à eux et des murmures insidieuses se firent entendre et les mages déployèrent des contres sorts, mais ils peinaient à dissiper le brouillard. Leur sens était brouiller et des voix insidieuses se firent entendre. Il surgit sans crie égard près de la Reine, surgissant du brouillard comme si il émanait de lui et il n'avait aucune présence, aucune aura, rien de perceptible, comme quelque chose d'inexistant. Il prit de court tout le monde, parvenant rapidement à la Reine.

Il saisit Iorveth par la tête, le balançant sur la magicienne privée de ses pouvoirs. En même temps, son épée se planta dans le ventre de la princesse qui commençait à faire appels à ses pouvoirs. Elle fut dépossédée de sa magie, un mal insidieux coulant en elle. De l'essence démoniaque coulait de l'épée, formant un sceau, bloquant sa magie. Et à peine qu'il avait enfoncer la pointe de son épée dans le ventre de la princesse, la poussant au passage, qu'il attrapa la reine au visage, fermant son gant comme un étau d'acier et la souleva, et dévia une attaque de Iorveth, provoquant une décharge d’énergie qui le repoussa.

-Une situation que je voulais éviter. Commença Démérios. Ce n'est pas par arrogance, comme vous aimiez si bien le dire, que j'ai agit, mais par inquiétude sombre idiote ! Je suis sur le point de mettre Lumen à genoux, là où Mijak en plusieurs siècles n'a pas réussit ! Croyez vous que c'est pour m'amuser ou pour marchander que je suis ici ? Crachat-il avec mépris. Que se serait t-il passé si vous aviez des buts qui allaient contrecarrer mes plans ?! J'ai peut être manqué de tact, mais vous vous êtes enfermés dans votre suffisance et votre mépris sans rien chercher à savoir, membre de la Scoia’tael ! A votre place j'aurais cherché à comprendre pourquoi j'ai agit ainsi ! J'aurais très bien pu raser ce camps par mes hommes, au risque d'attirer Alserac, vous assassiner vous et votre fille et le mettre sur le compte d'Alserac, vous faire passer un portail jusqu'à moi ou révéler votre existence à Alserac ! J'aurais pus vous détruire de mille et une façon ! Vous manquez cruellement de jugeote et d'anticipation pour une Reine. J'ai eu tord de vous prendre au sérieux, j'y trouve même une explication pour la déchéance des votre !

En même temps qu'il parlait, quelque flèches se brisèrent sur son armure, tandis que des sorts se dissipèrent en passant dans le brouillard. Mais ce dernier se dissipa assez rapidement, les mages parvenant à le repousser. La surprise et la vitesse fut du côté de Démérios, mais rapidement l'ennemie se ressaisissait. Un portail s'ouvrit est Zork en sortit, Démérios lâcha la Reine, ne lui jetant qu'un regard remplis de mépris avant de s'y diriger. Des hommes foncèrent sur Démérios, de même que des flèches, mais il passa la portail avant, et il disparue. Avec lui, toute chance de l'avoir et de le retrouver disparurent aussi.

Le camps retrouva son calme, mais déjà on parlait déjà des mouvements d'Alserac et de la marche à suivre. Démérios était repartie sans ses réponses, mais au moins, la menace des troupes d'Alserac chasserait la Scoia’tael. Malgré leur force, il était en sous nombre et Alserac ne manquerait pas d'envoyer de puissante troupe et son Champion, ce qui leur serait fatal si ils résistaient. Se faire découvrir n'était pas dans leur plan apparemment, comptaient t-ils rester ? Ils visaient la Reine ? Comptaient t-ils revenir ? Leur présence restera un mystère pour lui et il espérait qu'ils ne reviendrons pas.
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Elena Ivory
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Demande de RP
La disparition de Démérios laissa les troupes de la Scoia’tael en alerte. La Reine Enid, dont la beauté était à la hauteur de son calme, se dirigea surtout vers sa fille, et les autres mages l’aidèrent à la soigner. À dire vrai, Enid avait fait de Démérios et de Zork des cibles à abattre dès qu’ils avaient posé la main sur sa fille. Aucune alliance au monde, de quelque nature que ce soit, ne justifiait qu’Enid ne passe un tel affront. Iorveth, blessé, ordonna rapidement aux elfes de monter la garde.

« Non, Iorveth. Les Luméens vont arriver. Il faut se replier vers l’un de nos camps secondaires. »

L’elfe borgne réfléchit pendant quelques secondes, avant d’acquiescer, et parla ensuite d’une voix forte, ordonnant le repli. Les elfes se déplacèrent alors, ainsi que les Nains et les créatures hybrides, et se dépêchèrent de démanteler le camp, récupérant le matériel, les armes, les armures, les parquant sur des chariots, avant de partir par groupes. Fort heureusement, Nizira ouvrit rapidement les yeux, et un léger sourire rassuré traversa les lèvres d’Enid.

« Nizira...
M-Mère... »

Nizira gémit doucement, toujours endolorie, et Enid l’aida à se relever. Elle avait du mal à tenir debout, et il faudrait sans aucun doute mener des examens plus approfondis pour comprendre ce que Démérios avait fait avec cette épée. Cependant, Enid avait actuellement d’autres priorités. Les Nains, enfin, se chargeaient de répandre sur les tentes un liquide inflammable qu’ils amenaient depuis les profondeurs de leurs mines.

« Où... Où va-t-on ?
Nous ne rentrons pas encore chez nous, ma chérie... Mais il va falloir que nous réfléchissions à la suite des évènements. »

Quand les Luméens arrivèrent, ils virent des gerbes de flammes. Le camp avait brûlé, et les membres de la Scoia’tael avaient soigneusement veillé à nettoyer leurs traces. Tout ce que les Luméens pourraient récupérer n’auraient que peu d’aides : des tentes calcinées, des bouts de bois brûlés... Rien de bien exploitable, mais qui confirmait au moins la présence d’un camp assez vaste. Autrement dit, la Scoia’tael disposait d’une bonne cellule dans le coin, et il fallait s’attendre à des attaques à venir. Les Écureuils se livraient généralement à une guérilla, attaquant les convois, les patrouilles. Ils n’avaient évidemment aucune chance dans un assaut direct contre Alserac, mais, ils pouvaient attaquer sporadiquement les forces adverses, en espérant que les troupes luméennes choisiraient de les attaquer en se rendant dans la forêt.

Restait encore à expliquer la détonation magique qu’ils avaient perçu... Sur ce point, il n’y avait aucune explication probable.

Le soir venu, Elena, qui était restée auprès des soldats, attendait le retour de l’expédition luméenne pour en savoir plus sur ce qui se passait dans la forêt.

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Jhorne
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La vue de la fumée et de flamme, poussa la troupe à presser le pas. Il n'arrivèrent que trop tard, ne pouvant que constater les reste fumant et encore brûlant du camps, un camps assez vaste qui plus est. Les soldates se séparèrent, fouillant au mieux les décombres, dans l'hypothèse que quelque chose est échappé au feu. La fouille fut méthodique, mais les fuyard tout autant, sans doute avaient t-il l'habitude et savait comment ne pas laisser de trace. Les mages s’avancèrent, usant de la magie pour reconstituer ce qui pouvait l'être, récoltant des maigres indices. Mais les traces de magie en l'air, impossible qu'un homme de la trempe de Henry de la Veldiare, ne puise les lire. Et il y avait beaucoup à en apprendre. En sus de cela, l'endroit où Démérios avait planté son épée, était révélateur d'une menace. Impossible d'ignorer de la terre morte et de la magie malsaine qui s'en dégageait.
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La salle du trône de Alserac, servaient autant de lieu de ripaille, que de centre de commandement pour les situation de crise. Le trône était occupé par la Reine, de part et d'autre Adamante et Maxime sur des chaises de grande facture, et sur chaque côté, une table avec les capitaines, mages et autre gratin de la ville-forteresse. Jhorne était absent, encore dans ses appartement auprès de ses servantes à se faire dorloté, mais on se formalisa pas, car c'était courant et qu'il n'était pas dans son élément, étant plus de genre à agir avant de penser. La réunion était organisé un peu précipitamment, et le temps que tous s'installe, une bonne heure s'était écoulé. Une fois tout le monde présent, Maxime se leva pour exposer la situation.

-Merci à tous d'être venue. Comme vous le savez nous traversons une période de trouble et nombre d'ennemies se pressent à nos portes. Il y a quelques heures, une explosion magique à été ressentit, mais n'était pas dirigée contre nous. Nous supposons que deux force ce sont affrontés, inévitablement celle de Mijak contre une inconnue, et à fort priori une menace pour nous faute d'élément. Nous avons réagit en envoyant des troupes et le mage Henry de la Veldiare, mais plus aucune trace des deux parties, si ce n'est un camp brulé. Sir Henry, je vous laisse faire part de vos découverte.

Le mage s'exécuta et se leva, toussa un peu avant de prendre la parole.

-Quelque soit le déroulement du combat, le camp à été immoler par ses occupants, et les traces du combat ne sont que sur un espace à moitié moins grand que cette salle. Selon toute vraisemblance, le combat à été court, n'engageant que peu d'hommes et surtout, ce n'était pas une attaque.

-Pourquoi cela ? Coupa un capitaine.
-Aucune lutte armée, ni trace, ni corps, tout le camps à été brûlée intentionnellement vu la rapidité des flammes. L'hypothèse la plus probable, est que les deux parties était en discutions, mais cela à dégénérer et l'explosion de magie était soit une tentative d’intimidation ou pour nous attirer. Je n'ai pas vue de dégâts qui puisse corroborer avec une attaque de cette ampleur.
-Je doute sur une tentative d'alliance, Mijak possède suffisamment de force pour se passer d'alliance et ceux en présence dispose d'assez de troupe pour nous mettre à mal. Lança un noble, qui avait la main mise sur le transport des marchandises de Alserac.
-Leur adversaire devait être assez puissant ou dans une situation spéciale, pour que Mijak emploie le dialogue plutôt que l'attaque. Soupçonna un Capitaine.
-Il faut donc craindre un troisième acteur dans cette bataille. Souffla son voisin ?
-Je dirais plutôt que Mijak voulait économiser ses forces, leur commandant n'est pas idiot. Il avait sûrement la force pour les battre, mais il n'aurait plus eu assez pour nous. Exposa un mage.
-De plus la force inconnue s'est retiré rapidement, se qui indique qu'elle craint nos force. Elle ne peut pas lancer d'attaque contre nous. Soit c'était une avant garde, soit un groupe de combattant.
-Une avant garde de qui alors ? Nous sommes la plus grande force de Terra, les autres royaume ne sont rien pour nous. Scanda un Capitaine. Ils auraient trop à perdre en nous attaquant !
-Une alliance ?
-Impossible, les autres royaumes sont trop disparate et inégale, une alliance de ce genre se saurait depuis.
-Il y a bien eu des alliances de clan orcks ou d'ogre, assez pour être une menace non négligeable. Un équivalent à du se créer.
-Dans ce cas les possibilités sont multiple, les ennemies ne manquent pas.
-Cette force doit exister depuis un moment, vu l'efficacité de leur réaction, ils doivent avoir l'habitude de se fuir, sans avoir brûlé la forêt avec.
-Devons nous savoir autre chose ?

-Rien concernant les occupant, si ce n'est qu'avec brio, ils se sont installé dans la forêt sans éveiller de soupçons. Un camps normale se verrait, Mijak se sert de portail, ce qui indique une position bien trop éloigné de nous, mais eux, était dans nos terres, et ça depuis un moment. Nous avons trouvé des latrines en fonction depuis un moment, et un chemin vers une rivière avec des ustensiles brulés. Cette ennemie n'était pas là par hasard. Conclue Henry en regardant la Reine.
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Re: Le Champion et la Reine [PV : La Reine Ivory]

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Elena Ivory
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Demande de RP
Initialement destiné à restaurer, ou à maintenir, le lien entre la Couronne et les militaires, ce voyage le long des superforts était en train de prendre une tournure bien différente. Elena avait détoné par rapport aux autres aristocrates en refusant de quitter le temple médical, en allant jusqu’à s’insurger des basses manœuvres visant à la faire quitter les lieux pour ne pas la choquer. Aux yeux de l’armée, Elena tenait à leur montrer qu’elle n’était pas effrayée à la vue du sang, mais qu’elle était au contraire bel et bien la fille du Lion de Lumen, ce Roi guerrier qui se battait en compagnie des siens, et ne risquait pas de se blesser. Elena n’était pas une combattante, mais elle savait le respect naturel qu’elle devait aux soldats, aux gens sacrifiant leur vie pour la Couronne et pour la patrie.

Elle assistait à une réunion globale après les perturbations magiques dans la forêt. Les Luméens avaient retrouvé les traces d’un campement brûlé, visiblement présent depuis quelques semaines, et essayaient de comprendre ce qu’il s’était passé. De ce qu’Elena comprit, deux camps leur faisaient face. Outre les Mijakiens, il y avait aussi une autre faction, que les Luméens peinaient à identifier. Des Orks ? Elena rejeta elle aussi cette idée. Les Orks n’auraient pas attendu si longtemps avant d’attaquer, et auraient laissé des traces. En réalité... En réalité, le choix semblait évident, surtout qu’Elena, qui avait discuté avec Jhorne dans la journée, avait eu son témoignage.

La Reine laissa les seigneurs d’Alserac échafauder leurs théories, et, quand ce fut finalement à son tour de s’exprimer, elle se racla doucement la gorge :

« Quand nous avons été attaqués tantôt... Ce n’était pas des Mijakiens. Les Berserkers qui ont chargé... Ce n’était pas des troupes mijakiennes. Je pense que quelqu’un a orienté des Berserkers sur nous. Et j’en suis d’autant plus convaincue que, quand Jhorne les a poursuivis, il est tombé sur un individu qui lui a parlé depuis les arbres. »

Elena reprit ensuite, après quelques secondes, et après avoir balayé l’assemblée du regard, s’assurant ainsi que tous avaient son attention :

« Il m’a indiqué avoir entendu des sons de flûte, une étrange mélodie, et l’homme le toisait de haut... Et l’a appelé ‘‘dh’oine’’. C’est un juron que les elfes utilisent pour désigner les humains. Partant de là, je crois que l’explication est assez simple. Ce que vos hommes ont trouvé était le campement principal d’une cellule de la Scoia’tael, qui se livre à des opérations de guérilla dans la région. Ce sont sûrement eux qui ont dû utiliser des Berserkers qu’ils ont récupéré ailleurs pour les déployer. Mais je ne pense pas qu’ils me ciblaient, moi, spécifiquement. À mon avis, ils s’en prennent à la région en suivant leurs stratégies classiques de combat, consistant à prendre le contrôle de la forêt, et à forcer les garnisons à sortir pour les tuer, les affaiblir, et répandre un vent de panique. »

La Reine se tut ensuite, les laissant réfléchir. Elle connaissait bien la Scoia’tael pour avoir lu plusieurs rapports royaux sur cette organisation terroriste. Elle était fondée en raison de la politique des royaumes humains discriminant les espèces non-humaines, comme les elfes, ou les nains... Ou asservissent les hommes-animaux. L’organisation terroriste disait vouloir réinstaurer l’équilibre, mais elle était aussi une réponse des Bas-Elfes, ces elfes qui vivaient parmi les humains, au phénomène de déclassement social, et à l’affaiblissement de la civilisation elfique, comme une sorte de sursaut d’orgueil.

« En revanche, je ne m’explique pas pourquoi ils se sont affrontés avec Mijak. Certains enquêteurs royaux ont démontré que la Scoia’tael disposait de l’aide d’investisseurs mijakiens, de l’armée mijakienne, envoyant des officiers pour les former, des convois pour les armer et les équiper... Ils n’ont aucune raison de s’affronter... Sauf si les individus qui les ont attaqués ne sont pas là sur ordre officiel. »

Elle réfléchit encore pensivement, avant de rajouter :

« Qu’est-ce que vous savez sur la présence de Mijak dans la région, Messieurs ? »

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Jhorne
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Enregistré le : 26 sept. 2024 00:34
« Qu’est-ce que vous savez sur la présence de Mijak dans la région, Messieurs ? »
-Rien. La région est en théorie sous notre bannière. Ce dont nous sommes sur, c'est bien Mijak qui vous à prit en embuscade, au vue des troupes déployer. Pour ce qui est des Berserkers, la Scoia’tael à du prendre le contrôle de certain d'entre eux ou a déployé les siens. Ce sont des golems de chairs, des créations contre-nature, la Scoia’tael n'aurait pas les moyens de le faire, vu qu'il faut des cadavres et tout un établie pour les faire et ne verse pas dans la magie-noir de ce que j'en sais. Cela dit, il est facile de s'en fournir dans un marché noir ou auprès de société obscure. Au vue du nombre de ces créatures, le campement n'aurais pus tous les contenir sans qu'on les découvre.
-Leur opération à due coïncider avec celle de Mijak, ce qui à du les inquiéter. Exposa un capitaine. Nos troupes en reconnaissance n'était qu'a des endroit bien spécifique que seule les Mijakiens ont attaqué. Pendant les combats et la retraite, nous avons du croiser la Scoia’tael et nous les avons confondues. L'arriver de la Reine était une trop bonne occasion pour les 2 parties et la hasard à voulue un assaut conjoint sans le vouloir.
-Mijak a usé de portail pour nous atteindre, ils doivent être loin d'Alserac, juste assez pour être à l’abri de nos éclaireurs et patrouilles. Supposa Maxime. De plus ils semblaient être au courant de notre destination.
-Le campement de ces elfes à bien échapper à notre vigilance, pourquoi pas celui de Mijak. Grogna un noble.
-Mijak n'est pas connue pour faire des campements discret et bien caché. Répliqua un capitaine. La  Scoia’tael se doit de rester cacher et à donc le talent pour cacher ses camps, sans compter l'aide de la magie pour se fondre dans l’environnement.
-En somme, nous ignorons tout des forces ennemies, si ce n'est que leur identités et leur buts, et que l'un d'eux à pris ses jambes à son cou ? Lança le maître soigneur.
-Euh... oui en effet.
-Dans ce cas... inutile de s'embrouiller l'esprit de futilité, allons à l'essentiel. Les forces de Mijak dispose d'une grande mobilité, sont introuvable et nous ne pouvons pas estimer leur forces, et ont pour objectif, notre Reine. La Scoia’tael était établie ici depuis un long moment, dans l'optique de nous affaiblir, n'ayant pas de force nécessaire pour nous combattre et se sont enfuie face aux Mijakiens. La menace direct viens de Mijak, la Scoia’tael n'est plus un problème et ne semblait pas viser la Reine, sans doute ignorait t-il sa venue.

Un silence s'installa. Tout avait été dit, le maître soigneur avait plutôt bien tout résumé, mais un capitaine rompit le silence.

-J'ai relue le rapport de l'attaque, et je m'en rend compte d'une chose. Mijak savait pour nos déplacement et à déployer de nombreuse troupe sur une trop grande surface. Il lui suffisaient de rassembler toute ses troupes à la localisation de la Reine et ils auraient gagnées !
-Jhorne était présent, à lui seule il peut renverser une armée. L'ennemie visait autre chose.
-Nous couper la route. Ils veulent contenir la Reine ici. Nous pouvons tenir un siège pour des mois, et nous disposons d'importante troupe, mais les renforts seront long à venir. Un assaut important ce prépare ou bien il mijote un mauvais plan.
-Nous en avons vue d'autre, l'ennemie est stupide de croire que cela marchera.

-Ses agissement sont étrange en effet. Répondit Maxime. Il faudra doubler les patrouilles et renforcer la sécurité. Quelqu'un souhaite ajouter autre chose ?

La réunion continua sur les plans de bataille à mener, l'organisation des patrouilles et de la surveillance, et de préparer les civils à la guerre dans le pire des cas, en rouvrant l'arsenal pour distribuer les équipements et d'instauré à nouveaux les jours de défenses, puis sur la gestion des blessés, et enfin d'organiser la cérémonie pour rendre hommage aux morts demain soir et des préparatifs à faire. La réunion ce conclue sur ça, plus rien d'autre n'étant à traiter, et chacun rejoignit ses occupations.

-Votre majesté. Commença Maxime. Cette journée fut éprouvante, et j'en suis désolé, mais le soleil est encore haut dans le ciel. Si vous le souhaitez pour changer d'air, je vous propose de faire la visite d'un nid d'aigle, qui devait clôturer votre ballade. Vous pourrez admirer un des plus panorama de notre région. Sauf si vous souhaitez encore réglez des affaires.
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Les appartements de Jhorne avait été construit à même la montagne, creusant la roche pour établir sa chambre, son armurerie, contenant aussi bien des armes unique en leur genre, que ses multiples trophée, et enfin une salle de bain. Il avait participer lui même à creuser la roche, gagnant en temps et en gain. C'était son jardin secret, deux portes massives en chênes en bloquait l'accès, afin de ne pas troubler son repos. C'était ce qui ressemblait le plus à un foyer. Malgré son salaire et son statut, il n'avait pas de manoir, ni de terre, ni de suite ou de multiple servantes. Il avait toujours refusé, car il en n'avait aucun intérêt, seule le champs de bataille lui convenait.

Mais dans son foyer, il avait tout de même 7 servantes, qui servaient principalement d'infirmières, et qui entretenait son corps. Elles lui avaient été attitré pendant ses débuts, quand il fallait veiller sur son état pendant les soins, l'entretenir et prendre soin de lui. Les débuts étaient difficile, entraînant moult situation gênante, mais depuis une solide confiance et complicité s'était établit entre eux.

Il était dans son bain, creuser à même le sol, alimenter par un système assez simple de canalisation réaliser par des artisans nains. La baignoire était une piscine pour une humain normale, mais elle était que légèrement remplit, vider par les servantes qui faisait leur office. 3 servantes s'occuper de ses cheveux, les lavant et les peignant avec délicatesse. Deux autre massait ses épaules à l'aide de pilon, deux autres étaient dans le bain, dans une simple robe de bonne facture, d'un tissus blanc nacré, assez légère, soignait les blessures qu'il avait reçu, disposant onguent et cataplasme, tout en en faisant en sorte de ne pas loucher sur son sexe, rougissante et pouffant entre elle. Jhorne s'était assoupis après avoir bue et compter sa nouvelle victoire à ses complices, et ses servantes prenaient soin de lui, entretenant son corps.
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Elena Ivory
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Demande de RP
Elena ne s’expliquait pas la stratégie des Mijakiens. Alserac n’était pas un petit fortin isolé, mais une superforteresse. Autrement dit, c’était un monolithe qui ne s’effondrait pas facilement. Alserac tenait bon contre l’envahisseur, et la forteresse avait été pensée pour résister à de lourds sièges. Il fallait plus que quelques régiments pour espérer en venir à bout, d’autant que, face à des Légions, Alserac pouvait bénéficier du maillage défensif luméen, et avoir ainsi des renforts pour prendre les Mijakiens à revers. Est-ce que tout cela n’avait eu que pour but de s’en prendre à la Reine ? Elena Ivory n’était pas suffisamment naïve pour croire que les Mijakiens n’avaient aucun moyen de se renseigner sur ses déplacements. Mais, dans l’absolu, il y avait des endroits plus faciles où assiéger le convoi royal que devant un superfort.

*Il y a définitivement quelque chose qui m’échappe ici…*

Plusieurs données de l’équation manquaient à Elena. La Reine restait donc pensive, cherchant à regrouper les éléments manquants. Elle s’interrogeait aussi sur la Scoia’tael. Simple coïncidence ? Ou y avait-il autre chose ? Alors qu’elle y réfléchissait, Maxime proposa alors de terminer sa visite en se rendant à un endroit d’où, visiblement, elle aurait un joli panorama. Elena le regarda silencieusement, en hésitant un peu. En toute honnêteté, elle n’aimait guère la manie du commandant de vouloir l’éloigner de tout, ici, de l’enfermer dans le même cocon de verre que ce qu’elle avait au Palais Royal. Elena se pinça les lèvres, se demandant s’il n’y avait pas plus utile pour elle que d’aller voir un panorama.

Cependant, elle ne voulait pas non plus froisser son hôte en rejetant son idée, a fortiori au milieu de tous ses capitaines.

*Mais l’armée doit aussi comprendre que je suis leur Reine, que je connais la stratégie, la guerre, et que je ne suis pas une simple potiche…*

La jeune femme acquiesça donc finalement :

« J’en serai ravi, Commandant. Ce pourra aussi être l’occasion de voir depuis les hauteurs les fortifications d’Alserac. Cependant… Je pense qu’il vaudrait mieux que Jhorne nous accompagne, au vu des récents évènements. Mais sachez que je souhaite aussi visiter votre ville par la suite. Si j’ai entrepris ce voyage, c’est, non seulement pour me rapprocher des militaires, mais également de la population civile locale, pour leur montrer que je suis à leur écoute et que j’aspire à faire ce qu’il y a de mieux pour le peuple et la Couronne. »

C’était un discours tout fait, qu’on aurait pu qualifier d’hypocrite car émanant d’un politicien… Mais Elena voulait leur montrer qu’elle n’était pas le cliché de l’aristocrate refusant à se mêler à la plèbe. Elle en avait déjà fait la preuve en se rapprochant des soldats blessés, et il ne faisait aucun doute qu’elle allait encore s’amuser à tordre le protocole par la suite…

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Jhorne
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Un bon meneur d'homme, Maxime savait lire sur les visages, aussi il comprit bien vite que la Reine n'était pas à son aise, quand à la manière qu'il avait de la traiter. Ce n'était guère étonnant, elle était la fille du Lion de Lumen, une battante qui ne laisse pas faire si facilement. Il devrait peut être prendre le temps de discuter, afin d'éviter de trop la froisser et qu'elle ne se fasse un fausse idée sur ses intentions. Le nid d'aigle ferait l'affaire, celui qu'il allait visiter offrez un panoramique entier sur la ville et ses alentours.

Alors que chacun partie vers ses obligations, Maxime et seulement deux chevaliers guidèrent la Reine vers le nid d'Aigle. Il prit le temps avant, de faire quérir Jhorne. Passant multiple couloirs et escalier, entrant dans le cœur de la montagne, il fallut bien une heure pour rejoindre le nid d'aigle. Deux sentinelles s'y tenait, une debout, scrutant la ville avec une longue vue, l'autre assis sur une chaise entrain d’éplucher une pomme. Il se releva brusquement en apercevant la Reine, renversant la chaise et lâchant sa pomme, tapa l'épaule de son camarade et s'inclinèrent.

-Votre majesté ! C'est un honneur !
-Repos soldat, laisser la place à la Reine. Ordonna Maxime.
-Tout de suite !

Les deux se relevèrent et s'écartèrent, laissant à la Reine, le plaisir de contempler la ville. Juste en dessous, à une cinquantaine de mètre, se tenait le sommet de la forteresse. A ses pieds, on pouvait voir une partie de la court intérieur, séparer de la cour extérieur par une 1er muraille la ceinturant. La deuxième cours grouiller de soldat et de chevaux, délimité par une deuxième muraille, séparant la ville de la forteresse. S'étendant sur plusieurs hectares, la ville grouillait de vie, et on pouvait voir quelque particularité. Les habitations semblaient renforcer, prête à servir de barricade ou de mini-fort, les rues étaient le plus régulières et large possible, comme pour faciliter la migration en masse de la population vers le fort. Le tout était encerclé par l'immense muraille principale, barder de tour-forteresse, dardant vers l'horizon scorpion, baliste et catapulte, abordant les oriflammes de Lumen. Des murailles épaisses, où pouvait s'affronter deux bataillons sans trop de difficulté. D'antique muraille naine, qui avait connue son lot de siège, bien que depuis le temps, elle avait été changer 3 fois, en des dizaines d'année de réparation et reconstruction.

Au delà, on pouvait voir la bande de terre nue, séparant la forêt de la muraille, et encore plus, l'horizon et un bout du lac. Maxime osa se mettre ses côtés, s'accoudant  au rebord, semblant en pleine réflexion. Il brisa le silence quelque instant après.

-Il fut un temps, ce fut mon père qui guida le Lion de Lumen dans ce nid d'Aigle. De ce dont je me souviens, il était venue ici pour étudier la défense d'Alserac et rencontrer les sentinelles. Un homme  vaillant et brave, honorable, aimer de tous, n'hésitant pas à se mêler à la simple piétaille pour renforcer le morale des hommes. Raconta Maxime. Vous n'êtes pas le Lion de Lumen. Marqua t-il en se retournant vers elle. Vous êtes bien plus, vous êtes sa descendance et son héritage. Je vous ait bien observé, bien des nobles et aristocrates auraient cédés à la panique après cette embuscade, mais vous non, vous avez même pas blêmit et n'avait pas hésiter à aller aux chevets des blessés. Vos actes on déjà fait le tour de la forteresse, et bientôt tout Alserac saura ce que vous avez fait ! Commenta t-il. Je ne remettrais jamais en doute vos capacités, que vous avez déjà prouvé, ni votre volonté de vous impliquer. Continua t-il en se retournant vers l'horizon. Mais cela ne changera pas la manière que j'ai de vous traiter. Vous n'êtes pas le Lion de Lumen, mais vous en avait le caractère, et c'est cela que je redoute. Dit-il, en essayant de cacher la fierté dans sa voix et le sourire en coins. La crainte que vous alliez au devant du danger m'oppresse, car même si vous n'êtes pas une combattante, je peux affirmer que vous en avez la trempe, chose rare chez la haute noblesse. Dit il en lâchant finalement un sourire franc en se retournant, ce qui était assez rare pour mériter une peinture et faire une fête pour l'événement.
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Elena Ivory
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Elena suivit donc Maxime, en compagnie de Jhorne. Le Nid d’Aigle se trouvait au sommet d’Alserac, et la progression était longue. Ils grimpèrent un long escalier, avant de finalement y arriver, traversant plusieurs couloirs. Elena saluait les gens, les pages, ainsi que les gardes, tandis que Jhorne les suivait pesamment, de sa démarche lourde et puissante.

Ils arrivèrent ensuite en hauteur, au sommet. Une bouffée d’air frais fit doucement frissonner Elena, qui se rapprocha du rebord. Le Nid d’Aigle comprenait un délicat balcon d’où elle pouvait avoir une superbe vue, non seulement sur la cité-forteresse d’Alserac, mais aussi sur les environs. Elena ne s’intéressa toutefois pas trop aux murs, et observa le décor, humant cet air frais, entendant le bruissement du vent, surplombant les bruits de la ville.

La vue était assez imprenable. On apercevait la cime des montagnes, avec des nuages bas recouvrant celles-ci. La vallée s’étalait à perte de vue, au milieu de rangées de sapins, de conifères, avec un bout de la rivière qu’Elena avait longé en arrivant ici. Un paysage idyllique, où elle vit des bordées d’oiseaux s’égayer dans les airs. Elle observa encore les montagnes, tandis que le Commandant maxime lui indiquait qu’elle lui rappelait beaucoup son père… Liam Ivory, le redoutable Lion de Lumen. Un guerrier que même les Mijakiens respectaient, louant son courage, son savoir-faire militaire, son sens de la tactique et de la stratégie. À une époque où lumen avait bien failli perdre la guerre, le Lion s’était imposé comme un juste héros de guerre, parvenant à restaurer les forces luméennes, et à s’imposer comme un inébranlable bastion contre les forces mijakiennes.

Elena sourit doucement, avant de le regarder lentement.

« Vous savez sûrement que j’ai grandi dans un monastère, Sire Maxime. Un monastère assez austère. J’ai appris très tôt à traire les vaches, à ramasser du purin dans l’écurie… Je le portais dans un chariot que j’amenais jusqu’à la fosse commune en me recouvrant le nez avec un foulard. J’ai dormi dans une cellule minuscule, en me nourrissant de pain avec du beurre, sans excès. Les moines m’ont enseigné tout ce qu’ils savaient, la foi, la politique, l’algèbre, l’écriture, mais aussi, et surtout, l’humilité. »

Elle n’était pas une souveraine comme les autres, car elle n’avait pas grandi comme les autres.

« Je recevais périodiquement des nouvelles de la capitale, je savais que le peuple souffrait, que le peuple m’attendait… Mais les moines me disaient que je ne devais pas commettre l’erreur de tous les autres souverains. Mes sujets ne sont pas là pour moi. Je ne suis pas Lumen, je ne suis que la dépositaire de la Couronne. Ils m’ont appris une leçon simple, Commandant Maxime, c’est que tout être, quel qu’il soit, quelle que soit son extraction, est d’égale dignité aux autres. »

Elena observa encore l’horizon, et, pendant un temps, avec le reflet du soleil, on pouvait voir son ombre s’étirer, prendre une posture royale, puissante, majestueuse.

« Vos compliments me vont droit au cœur, Commandant Maxime, mais j’ignore si je suis pareille que mon père. Je ne veux pas être une lionne. Si je voulais être un animal, ce serait… »

Sa main s’éleva, comme pour saisir les oiseaux volant au loin.

« …Une colombe. Le symbole de la paix. J’exècre la guerre, Commandant. Mon père n’est pas devenu un souverain magistral pour ses faits de guerre, car je crois que personne ne devient grand par la guerre. Je veux mettre fin à ce conflit. La Colombe de Lumen… Voilà comment je voudrais qu’on m’appelle. »

Elle soupira doucement, et désigna alors Jhorne, désireuse de changer de sujet.

« Et si vous me parliez de lui ? Votre homme m’intrigue… Enfin, j’ai entendu parler du Champion de Lumen, mais… Il est encore plus grand et plus puissant que ce que je pensais. Comment une telle force de la nature peut-elle exister ? »

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Jhorne
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Jhorne, qui avait rejoint l'escorte de la Reine en cours de route, avait finis de monter les escaliers, s'adossant contre la parois de la montagne, à gauche de l'entré, à quelque mètre de la Reine et de Maxime, regardant le paysage. Cela lui rappela que la fois qu'il avait vue un paysage aussi haut, s'était quand un dragon l'avait attraper et amener loin dans le ciel. Il écouta d'une oreille discrète les nobles motivations de la Reine, que Maxime ne manquait pas de complimenter, encaissant sans mot dire, la remarque comme quoi personne ne devient grand par la guerre, en prenant pour son grade, lui qui avait fait sa légende par la guerre justement, et éprouva une certaine gêne, se voyant graver une « ligne », entre lui et la Reine, tout d'eux dans des mondes bien opposé. Il ne suivit pas la suite, attiré par le vol brusque d'oiseau non loin des murailles, une trentaine, formant un petit nuage, qui volèrent un moment avant de revenir de l'endroit d'où il était partie. Ce n'était rien, mais ses réflexes de guerrier le mettait en alerte pour pas grand chose en présence de la Reine.

-Nous ferons en sorte que cela devienne réalité Majesté. Conclue Maxime quand la Reine finit de parler, avant qu'elle ne change de sujet.
« Et si vous me parliez de lui ? Votre homme m’intrigue… Enfin, j’ai entendu parler du Champion de Lumen, mais… Il est encore plus grand et plus puissant que ce que je pensais. Comment une telle force de la nature peut-elle exister ? »

Maxime se tourna vers Jhorne, et ne dit rien pendant quelque seconde.

-C'est une question que je me pose aussi. Avoua Maxime. Comme vous le savez, les demi-géants sont rare, encore plus rare que les géants eux même. Leur simple nature leur offre des capacités physique impressionnante, bien plus que celle des trolls, pourtant considérer comme une des créatures les plus fortes. Jhorne est l'un d'eux, mais il est plus vif d'esprit, plus intelligent et plus... humain. Il est... comment dire... plus évolué.
-Ah ! Fit Jhorne, se détachant du paysage pour se rapprocher un peu du duo. Tu oublie les entraînements que tu m'a fais faire aussi ! Pas une seule seconde de repos, et aucune pitié ! Personne d'autre n'a eu pareil traitement ! Ah d'ailleurs, j'ai toujours la cicatrice de ton épée sur ma fesse gauche lors d'un de tes entraînement. Dit il en riant de bon cœur.
-Hem. Fit Maxime en toussant dans sa main, visiblement peu enclin de se souvenir de ce moment. J'ai juste fait en sorte que tu apprenne comment te battre et utiliser ta force efficacement. Même si je le faisais avec un troll, il serait mort depuis longtemps ! Et avoue que le nombre de fois où tu as survécu alors qu'on te croyait mort en transportant ton corps, ce n'est pas anodin.
-J'ai trop de volonté pour vivre et de détermination à ne pas mourir, pour rendre mon dernier souffle. Justifia Jhorne bombant le torse avec fierté. On dirait que ça t'ennuie ?
-Tu n'a pas idée de combien tu coûte à l'armée en bandage et en nourriture. Répliqua Maxime. On pourrait rénover Alserac avec le coût total, et même ouvrir une taverne dans la forteresse !
-Je te manquerais trop, avoue ! Répondit Jhorne.
-Tant que tu sera en vie, je dirais non. Lâcha Maxime avec un demi-sourire moqueur.
-Kuahahaha ! Je ferais semblant la prochaine fois pour avoir la vérité alors !

Quiconque connaissant bien Maxime, serait surprit d'une discussion aussi légère, connaissant le sérieux de ce dernier, celui là même que ses hommes disent qu'il devrait retirer son balais dans le cul de temps en temps et être plus humain. L'homme sévère et intransigeant, montra un peu de laissé aller. ce qui est assez rare pour le souligner. Il reprit son sérieux, tandis que Jhorne s'assit, se mettant à leur niveau.

-J'ai encore jamais vue de semblable.
Confia Jhorne. Je ne saurais pas dire si je suis plus évolué. Mais j'ai déjà vu un géant, il était bien trois plus grand que moi, mais à peine plus évolué qu'un troll, un être sauvage et simplet, vivant pour manger et tuer.
-J'ai déjà croiser un demi-géant et plusieurs contact et amis eux aussi. Poursuivit Maxime. Ils ont un esprit bien moins affûté et développer qu'un humain, mais plus qu'un troll. De bon mercenaires ou des ermites, très rare en ville. Ils ne sont pas idiot, mais comparativement, Jhorne fait office de surdoué.
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Re: Le Champion et la Reine [PV : La Reine Ivory]

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Elena Ivory
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Un demi-géant… Elena supposait que cela explique bien des choses. Elle ne pouvait que noter la complicité entre Jhorne et Maxime. Elle sourit doucement en les regardant, se disant que Maxime avait dû être à Jhorne ce qu’Adamante avait été pour elle : un parent de substitution, un proche, un mentor. Jhorne tenait beaucoup à lui, et le Colosse de Lumen avoua son manque de culture quant aux autres géants. Elena ferma doucement les yeux.

« Les géants sont malheureusement une espèce en voie d’extinction. Ils ont été très utilisés pour construire les forteresses luméennes et eldoises. Jadis, les pistoleros de l’Eld les protégeaient, mais, avec la Chute de l’Eld, les géants ont commencé à décroître. Il existe encore quelques clans épars dans les Terres Centrales, mais ils ne côtoient plus les humains, et vivent assez reclus. »

Pour construire les superforteresses luméennes, les géants avaient été très utiles. Ils pouvaient soulever des charges énormes, et, sans eux, il aurait sans doute été impossible de concevoir de tels châteaux. Elena ne savait toutefois pas forcément grand-chose sur les géants, si ce n’est ce qu’elle lisait dans les rapports militaires. Ils étaient effectivement peu intelligents, et, pour certains, avaient vraiment une intelligence très limitée. Mais, pour autant, ils étaient fiables, et compensaient ce manque d’intelligence par leurs compétences martiales.

Toutefois, les géants se montraient généralement assez sauvages, et les clans de géants étaient hostiles, voyant avant tout les humains comme des proies. Le nombre avait disparu parce que les elfes, puis les humains, les avaient chassés. Il existait bien sûr des géants pacifiques, civilisés, mais ceux qui restaient en vie actuellement ne l’étaient pas tant que ça. La Reine estima inutile de devoir parler de cela à Jhorne, et se rapprocha alors du colosse, en lui souriant doucement.

« Je suis vraiment heureuse de vous avoir près de nous, Jhorne… Vous rendez un service inestimable à Lumen. »

Mais il n’y avait pas que ça, non… Elle avait aussi une impression très familière en le voyant, le sentiment qu’il était encore plus que ça, qu’il… Qu’il était lié à Elena.

*Je dois en avoir le cœur net…*

Elena resta silencieuse pendant quelques instants, avant de poursuivre :

« Quand… Quand tout cela sera terminé, Jhorne, j’aimerai que vous m’accompagniez à Lumen. Il… Il y a quelque chose avec vous dont je dois m’assurer. »

La jeune Reine ne pouvait guère en dire plus, mais elle avait l’intime conviction que Jhorne en était un… Qu’il était l’un de ces Immortels que la Reine devait retrouver et réunir. Cette impression ténue ne la quittait pas depuis qu’elle avait vu de quoi Jhorne était capable, et continuait à se renforcer en elle. Mais, pour ça, elle devait retourner à la capitale, et l’examiner plus attentivement…

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Re: Le Champion et la Reine [PV : La Reine Ivory]

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Jhorne
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Jhorne écouta avec attention la petite leçon d'histoire que lui dispensa la Reine. Bien que cela était captivant, il n'éprouva pas grand chose quand au déclin de ses lointains cousins, si ce n'est de la curiosité naturelle. Il se sentait d'avantage proche des humains, ayant été élevé par eux et ayant vécu parmi eux, malgré les différences. Mais étrangement cela le ramena à de vielle pensé, concernant ses origines. Il s'était parfois posé la question, mais il n'avait jamais approfondi. Sans doute sa mère géante, il en était persuadé, voyant mal comment il aurait put avoir un père géant et une mère humaine, avait participé à la construction de certain fort. Il avait une fois remonté la rivière où ses parents adoptif l'avaient trouvé, et après trois jours de voyage, il avait finit au pied d'une cascade imposante, tombant d'une montagne. Il ne poussa pas plus loin, par manque de moyen, ni prit le temps, n'y voyant a vraie dire, aucun intérêt. A quoi bon chercher des parents qui l'avaient abandonné, sans doute ils ne pouvaient s'occuper le lui ou bien pour des raisons plus tragiques encore, et que l'ignorance prévalaient peut être mieux.

-C'est donc à eux qu'on doit notre fameuse ligne de défense.
Dit Jhorne. En y repensant, pour bâtir pareil ouvrage, les hommes seuls n'auraient pas suffit.
-Il a fallut beaucoup de noble sacrifice aussi, pour sécuriser les zones de construction et repousser les nuisibles. Compléta Maxime. Mon père me raconta que certain fort furent construit alors même qu'a leur pied des batailles faisaient rage.

Et alors que Maxime allait partir dans un déluge d’anecdote de guerre et de combat, la Reine fut plus rapide, remerciant Jhorne de ses services rendu à Lumen. Ce dernier mis genoux a terre, s'inclinant respectueusement.

-C'est un honneur et un privilège pour moi !
« Quand... Quand tout cela sera terminé, Jhorne, j'aimerais que vous m'accompagniez à Lumen. Il... il y a quelque chose avec vous dont je dois m'assurer. »
-Oh ? Fit Jhorne en se relevant de surprise. Mon sourire charmeur vous sied ? Plaisanta Jhorne, avec un grand sourire, avant de le perdre aussitôt et de prendre un air désolé, en apercevant le regard de Maxime, qui se mit à s'illuminer d'une lumière qui gagnait en intensité, signe qu'il était particulièrement en colère. Hemhem pardonnez moi. Enchaîna Jhorne rapidement. C'est avec honneur et plaisir que je vous accompagnerais à Lumen votre Majesté.

Maxime attendit un peu, perdant l'éclat de lumière dans ses yeux, avant de prendre la parole.

-Votre Majesté, maintenant que vous avez profité des hauteurs de Alserac, que diriez vous d'en visiter ses allées et sa populace ?
Proposa t-il. A défaut d'une balade en extérieur, notre belle forteresse vous offrira de belle rencontre parmit les gens du peuple j'en suis certain !
----------------------------------------------------------------------------------------------------
Le pigeonnier, un lieu important si il en ait, assurant la communication entre les superforts, recevant multiple missive, que cela concerne l'état d'un siège à l'autre bout de la ligne de défense, des demandes de renforts ou de matériels ou simplement de rapport journalier venant d'avant poste lointain. Un serviteur courrait dans les couloirs, transportant multiple missive de petite taille dans un coffret, s'y dirigeait. Maxime avait fait rédiger de multiple rapport concernant l'attaque sur le convoie de la Reine, destiné au superfort les plus proches, et surtout à la Citadelle FortDragon, bastion du Générale Olnard, le dirigeant de toute la ligne de défense, à des jours d'ici.

Le serviteur, au détour d'un couloir, heurta un garde et tomba à la renverse. Le garde sut se rattraper au mur et aida le serviteur à ce relever, tandis qu'un deuxième garde vint à leur niveau.

-Fais attention. Grogna le garde. Pourquoi court tu donc aussi vite ?
-Je m'en excuse, je dois porter d'urgence ces missives aux pigonniers.
Dit-il en ramassant les dites missives.
-Concernant l'attaque ?
-Oui !


A peine eu t-il finis de répondre, que le garde lui jeta au visage une poudre noir. Le serviteur toussa et crachat, avant de finir le regard vide, les bras ballant le long du corps. Le deuxième garde le saisit, et tout trois s'engouffrèrent dans une chambre à côté. L'un d'eux jeta toute les missives sur le lit et les mit face à lui, tandis que l'autre ferma la porte, et sortie plusieurs objets d'une sacoche habilement caché, tandis que le serviteur était toujours dans son état léthargique.

-Dépêche toi ! Lança celui prêt du lit
-Oui oui ! Attrape ! Répondit l'autre en lançant une bouteille d'encre et des parchemins couvert de symboles, et d'autre objet ésotérique, des petites pierres couverte de rune.

Le garde prés du lit, plaça les divers objets autour des missives, prononça d’étrange mot, activant les pierres qui s'illuminèrent, jeta les parchemins couvert de symboles par dessus les missives et récita de nouvelles paroles tout en agitant les mains. Lentement, les parchemins vierge absorbèrent l'encre des missives et celle versé. Les messages furent ainsi modifier, reprenant les messages, pour les infirmer. Ils les replacèrent dans le coffret, reprenant leur affaire et sortir, avant que l'autre ne souffle à nouveau une poudre. Le serviteur sortie de sa léthargie, bégayant un peu.

-Dépêche toi de rejoindre le pigeonnier, le commandant Maxime risque de ne pas apprécier le retard.
-hein ? Euh... oui... oui les missives ! Vites !


Le serviteur repris sont chemin, rejoignant le pigeonneir, tandis que les deux gardes, satisfait de leur travaille, disparurent dans les couloirs, reprenant leur patrouilles.
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Re: Le Champion et la Reine [PV : La Reine Ivory]

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Elena Ivory
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Elena allait sûrement aller jusqu’au Bosquet pour Jhorne. Elle avait le sentiment que le Colosse était plus que ce qu’il donnait l’impression d’être. Avait-elle enfin eu la chance de trouver l’un des Immortels de la prophétie ? Elena devait en avoir le cœur net ! Elle ignorait encore comment trouver les Immortels, mais elle sentait avec Jhorne quelque chose de particulier, une sorte de chaleur, de doux réconfort, un peu similaire à ce qu’elle ressentait en compagnie d’Adamante. L’homme accepta néanmoins de la suivre, et Elena sourit alors, ravie.

« C’est parfait, alors ! »

Maxime se retourna ensuite vers la Reine, et proposa de l’emmener visiter les faubourgs de la ville, le marché d’Alserac, et rencontrer le peuple. Elena acquiesça doucement.

« Bien sûr, je m’efforce à chaque fois d’y aller.  Quand on sort de la capitale, les Luméens sont plutôt respectueux. »

Les habitants de la capitale n’étaient pas tous irrespectueux, et, de fait, à chaque défilé, Elena croisait davantage de patriotes que d’ennemis de la Couronne… Mais elle se savait aussi assez impopulaire de la part des classes populaires, ce qui était surtout notable à la capitale. Elena n’était donc nullement contre rencontrer des gens heureux d’elle, et elle suivit donc Maxime. Le Commandant l’amena à travers les coursives du donjon, et Elena salua les pages et les gardes qu’elle croisait.

Adamante n’était plus avec elle, et choisit de se rendre dans la bibliothèque du donjon, afin de se renseigner sur les pratiques magiques à Alserac. Le fait est que ce superfort n’abritait pas de cercle, mais elle n’était jamais contre se renseigner davantage, et amplifier son savoir magique.

Elena arriva donc dans le hall du château, face aux lourdes portes permettant d’en sortir, et sourit à nouveau doucement au Commandant.

« Très bien, je vous suis, Commandant ! »

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