Établis contre un amas de roche, avec une tente camouflé au mieux dans le décors, Sœur Repentia était sur la piste d'un convoi appartenant à une secte religieuse, La Nouvelle Lumière, prétendant apporter son aide aux plus démunies et aux orphelins. Mais si les informations qu'elle eu auprès des habitants d'un petit hameaux, sous couvert de protection et d'aide, cette secte abusait de ses protégés, kidnapping, esclavages, extorsions... tout en maintenant ça mains mise par la terreur, plus que par la force, le pire étant qu'elle avait le consentement d'autre hameaux. Tout ce qui justifie une purge au nom de Dieu pour le salut de l'humanité. Finissant son café, elle sortie de quoi faire sa toilette, brossage des dents, entretiens des cheveux, vérification des armes et de la moto, bref la routine.
Le soleil brilla plus fort, les nuages se dispersant un peu et lui même continuant sa course, quand elle finit de remballer ses affaires. Sœur Repentia sortie une carte de la région, confirmant sa position. Elle n'avait pas put pister comme elle aurait voulue le convoi, mais grâce aux villageois et la direction qu'elle savait du convoi, elle avait déterminé la position théorique de la base de ces mécréants. Un ancien village, ravager par une bande de pillard qui sévissait dans la région ils y a des années, avant d'être détruit par une force armée de La Nouvelle-Autorité après la mise à sac d'un de leur convoie. Ce village n'avait jamais été reconstruit et été donc abandonné. Ce qui serait une bonne cachette pour une secte abusant de ses ouailles. Elle mit ses lunettes de motard, après avoir vérifier que son fusil d'assaut était bien fixé, près à servir, adressa une prière à son dieu, s'allongea sur sa moto et pris la route.
Il lui fallut quelque heures et plusieurs détours à travers des champs désolé et d'une forêt pétrifié, pour trouver le village, poursuivant à pied pour ne pas se faire remarquer. Il était en haut d'une petite colline, surplombant autrefois des champs de cultures qu'on avait put établir, tandis que elle même était cacher dans ce qui était une forêt. Il était plutôt grand, avec 3-4 entrés sûrement, un ancien village dresser il y a des années pour tenter de faire repartir des champs. Il n'y avait nul trace de vie, le village semblait abandonné, mais on y prêtant assez d'attention, il ne semblait pas aussi abandonné. Le mur extérieur était refait, en tentant de le camoufler, pareil pour des habitations dans son champs de vision, sans compter les traces de roues récentes dans de la boue. Pour Sœur Repentia, aucun doute sur le fait que ce soit la base de cette Secte.
Elle retourna vers sa moto, cacher sous un arbre non loin, la nature ayant créer une sorte de crevasse ici, très peu de chance que quelqu'un trouve sa moto, mais mieux valait être prudent. Elle sortie de sa besace, une robe de bonne sœur, abîmée, déchiré, comme si on l'avais récupérée sur quelqu'un qui avait traverser un buisson d'épine. Son plan était simple, jouer la pauvre nonne en détresse après une attaque de bandit sur un convoie humanitaire, entrer dans la base et faire le ménage. Elle cala son fusil à pompe scié dans le dos, un vieux modèle, compact et puissant, mais avec peu de munition cela dit. Elle mit sa robe, qui cacha ses armes, du moins vaguement, mais qui dévoilait bien ses seins et ses fesses, ainsi que sa tenue aguicheuse, faisant une parfaite diversion. Devant cette secte dite religieuse, elle passerait pour une frêle vierge, un agneau à sacrifier, avec des jumelles ou autre longue vue, surtout qu'elle se fit quelque estafilades pour faire plus authentique, une parfaite prise qui croirait arriver dans un lieu familier et protégé par Dieu.
Elle avança à travers la broussaille, sortant de la lisière de forêt. Elle tomba à genoux, le visage radieux, joignant les mains en regardant le ciel, murmure « merci mon dieu ». A cette distance, on l'avait sûrement déjà repérée et surtout son comportement, allant dans la demoiselle en détresse, remerciant dieu d'être tombé sur un refuge. Elle fit semblant de se relever avec difficulté et s'avança. Et alors qu'elle se retrouva à une dizaine de mètre du portail, elle commençât à douter, mais ce dernier s'ouvrit, sur 5 hommes radieux, en tenue plus ou moins religieuse, tout portant à croire qu'ils étaient de véritable saint hommes. Deux portaient tout de même des fusils, vérifiant l'horizon et gardant un œil sur la bonne sœur. Mais Sœur Repentia n'était pas dupe, leurs regards ne trompaient pas, pas plus que leurs visage trahit par quelque rictus avide et impatient, dont un sourire qui ne cacha rien sur leur véritables intentions. Néanmoins ils faisaient des efforts pour le masquer au mieux, et seul sont entraînement et son vécu lui permirent de déceler tout ceci.
-Ma sœur ! Que vous êtes t-il donc arrivé ? Entrez ! Entrez ! Enchaîna l'homme de tête.
-Merci mon père ! Dieu soit loué, il m'a guider vers votre foyer ! Nous avons été attaquées, moi et mes sœurs, par des êtres impurs et guider par le malin, pillant notre convoie, alors que nous comptions le distribuer à un village ayant fais appelle à nous ! Lui répondit Sœur Repentia, alors qu'ils rentrèrent tous dans le village.
-Ma sœur, c'est une véritable tragédie. Lui dit le prête, louchant un peu trop, avant de se rattraper, sur ses seins.
En même temps, Sœur Repentia pouvait sentir les regards se poser sur elle. Elle devait faire vite sinon elle n'aurait plus l'effet de surprise. Et alors que le prêtre l'invitait à la suivre tout en la rassurant et qu'on refermait la porte principale, faisant signe au deux gorilles de venir la fouiller, Sœur Repentia plongea ses mains vers ses flingues, à travers le tissus qu'elle déchira facilement en les sortant, pointant les deux gorilles.
BLAM BLAM
-Par le Pére et le Fils.
BLAM
-Et le saint esprit.
BLAM
-Amen !
En quelque instant, elle abattit 4 hommes. Le prêtre, deux gorilles qui laissèrent tomber leur fusil et celui prés de la porte. Le cinquième détala vers le centre, s’apprêtant à hurler, mais une balle traversa son torse et son poumon droit, l'étouffant dans son sang. Une vigie en hauteur, qu'elle n'avait pas vue, finit par réaliser ce qu'il se passait et fit sonner une cloche, avant d'être abattue par deux balles. Elle défonça la 1er porte qu'elle croisa d'un coup d'épaule, tombant sur un homme qui finissait de prendre son arme, et qui faillit la prendre par surprise, mais trois balles eurent raisons de lui.
Le mur sur sa gauche fut percé par une rafale de balle, la loupant de peu, alors qu'elle fonça pour retourner une table, face au mur et a une fenêtre. Elle prit le temps de s'allumer une cigarette et de changer de chargeur, alors que des gens hurlaient dehors. Les choses sérieuses commençaient.
-Au nom du seigneur tout puissant ! Dit elle en actionnant le chien de ses pistolets, près de son visage, sourire en coin. Je vous apporte sa sainte parole !
Elle se releva et tira à travers la fenêtre.