Nom : Korë Grémorya, de son nom complet Yllanova Iarraleï Ravawynn Eilsys et de son surnom "Mélodia".
Âge : Indéterminé - bien au-delà de la majorité.
Sexe : Féminin.
Race : Wyvérienne Crépusculaire, moins connue sous le nom de « Génitryx ».
Profession(s) : Barde, musicienne et danseuse. Afin de trouver l'aspiration, elle endosse surtout le rôle d'aventurière.
Orientation : Bisexuelle.
Origine : Terra. Elle a vu le jour sur une île lointaine où son peuple, bien à l'abri du monde extérieur, perpétue ses traditions.
Physique :
De manière générale, Korë ressemble à une Elfe avec la hauteur et la suffisance en moins. Ses oreilles, moins longues, se terminent également en pointe ; la chevelure de la Wyvérienne, mi-longue et d'un blanc neigeux, n'a aucunement été taillée pour les dissimuler aux yeux du monde. Une couleur naturelle dont l'authenticité se lit aisément sur la fine ligne de ses sourcils. Ses yeux rouges - une teinte passionnée ! - ne trahissent pas une once de férocité ; au contraire puisque l'on aurait plutôt tendance à se perdre volontiers dedans. Sa silhouette de danseuse, aussi mince que légère, aimante tout aussi bien le regard. Une jeune beauté renforcée par une démarche élégante et relâchée, avec en plus cette modeste touche de coquetterie en la substance de broches serties couleur saphir perchées dans ses cheveux soyeux. Son visage rond monté sur un cou de cygne respire la délicatesse et la bonhomie. Un duo qui s'accorde parfaitement avec le reste de sa personne, composé entre autres choses d'une poitrine légère, de hanches étroites et d'une remarquable paires de jambes dignes d'une adepte de la randonnée !
Caractère :
Courageuse bien au-delà de la moyenne, Korë aime l'aventure. Ses nombreux voyages et péripéties variées l'aident à se perfectionner dans bien des domaines qui la passionnent tels que le chant, la musique et la danse. Bien qu'elle ait été formée pour devenir une artiste itinérante, la Wyvérienne est avant tout une artiste dans l'âme !
Bienveillante par nature malgré la sous-espèce ambiguë à laquelle elle est étiquetée, Korë est en perpétuelle quête d'équilibre. Instruite, guère impulsive, elle aurait plutôt tendance à observer son environnement avant de s'engager dans une affaire sérieuse. Ligne de conduite qui ne l'empêche point d'avoir, de temps à autres, quelques petits moments de relâchement en laissant aux autres l'opportunité de se rapprocher d'elle. Un trait de caractère en parfait accord avec sa grande sociabilité, Korë ne répugnant guère à accumuler les connaissances et à vivre de nouvelles expériences avec elles. Un partage bien souvent bénéfique pour les deux partis.
Loin de se laisser abattre, la Wyvérienne est une rêveuse qui s'efforce de voir l'avenir d'un œil dégoulinant de positivisme ; pour elle, la vie est comme un grand arbre fruitier : chargé de belles promesses qui, un beau jour, finissent par prendre forme ; il suffit alors de tendre la main au bon moment pour en récolter les plus savoureux trésors !
Bien sûr, il arrive que le cœur de la jeune femme s'alourdisse de pensées nostalgiques, notamment celles liées à ses anciens amants. Des relations guère faites pour durer mais en lesquelles elle avait quand même entretenu une étincelle d'espoir. Au fond, Korë n'en reste pas une libertine, parfois un peu trop ouverte avec les rapports possibles entre différentes espèces.
Enfin, comme toute Wyvérienne qui se respecte, Korë est une protectrice en chair et en os. Maternelle, elle est du genre à prendre soin de ceux qui l'entourent ; les plus jeunes et les plus vulnérables bénéficient en outre d'un traitement de faveur.
Ses racines :
Yllanova Iarraleï Ravawynn Eilsys est née de l'union relativement logique entre deux Wyvériens « normaux », autrement dit des Wyvériens de l'Aube aussi qualifiés de « Porteurs de Lumière ». A contrario de ceux-là, la charmante enfant a les yeux rouges et les cheveux blancs. Deux signes qui trahissent son appartenance à la sous-espèce des « Porteuses de Chaos », aussi appelés « Wyvériennes du Crépuscule » ; les plus rares, les plus puissantes, mais aussi - et surtout - les plus dangereuses du lot.
Par trop souvent, la venue d'un de ces êtres déviants suscite la méfiance du peuple auquel il est censé appartenir. C'est l'Oracle qui, en charge du registre des naissances, se charge d'annoncer le mauvais présage ou, comme il se plaît à la nommer de façon plus poétique, l'ombre d'une catastrophe.
La future Korë Grémorya a bel et bien eu droit à ce pessimisme culturel bien que cela ne l'ait guère empêché d'écouler, au sein de son île, une enfance heureuse. Peut-être pas paisible dans la mesure où la Wyvérienne s'est sentie obligée, dans le but de prouver sa valeur à ses paires mais aussi de gagner leur confiance, de travailler bien plus que ses semblables. Ce qui lui a d'ailleurs valu une avance considérable sur son initiation, pourtant identique à celle d'une Wyvérienne de l'Aube. Heureusement pour elle, ses camarades, à l'instar de ses professeurs, brillaient par leur ouverture d'esprit. C'est aussi durant cette période que la Porteuse de Chaos a appris à se défendre, à danser et à chanter. Domaines dans lesquels son peuple, pourvu depuis la nuit des temps de ce que l'on appelle la fibre artistique, a toujours excellé ! Les Wyvériens s'en sont toujours targué et cela n'est pas près de s'arrêter. A savoir aussi qu'ils vivent tous, conformément à leur code de conduite, en parfaite harmonie avec la nature.
Une fois apte à prendre son envol, Yllanova Iarraleï Ravawynn Eilsys a pu, comme ses prédécesseurs les plus doués, dépasser les limites de son petit monde afin de découvrir un tout autre environnement dans lequel satisfaire pleinement sa curiosité. Un voyage sur le - très - long terme destiné à lui permettre de s'ouvrir aux autres peuples, de se gorger de leurs histoires et, potentiellement, d'obtenir de nouvelles compétences à travers les fameux « liens de la chair ».
Aventures marquantes :
N'étant pas née de la dernière pluie, Korë Grémorya a, de son nom de scène inventé de toutes pièces, vécu bon nombre d'aventures aux côtés de protagonistes hétéroclites. Des personnages suffisamment importants à ses yeux pour qu'elle ait eu dans l'idée de solidifier leur relation comme l'exige la coutume de son peuple.
1°) Avec un capitaine rencontré sur les quais de la Capitale de Lumen. Korë, forte d'un bon parler, a su négocier une place sur le navire pour un long voyage en mer - qui la fascinait tant depuis son départ de l’île. Ledit capitaine, en l'entendant chanter un beau soir, tomba sous son charme et, petit à petit, se rapprocha d'elle jusqu'à se voir récompenser d'une liaison durable. A la suite de l'une de leurs aventures nocturnes, Korë conçut en douce une wyverne marine qui, des années plus tard, fit parler d'elle... en mal. Pendant un temps, le monstre aux « origines inconnues » fit des ravages sur les eaux, réduisant des navires en miettes ! Ce fut effectivement le cas de celui où se trouvait le capitaine et père de la monstruosité, qui mourut en mer à cette dramatique occasion. Korë, qui ne se trouvait plus sur le bateau depuis belle lurette, n'entendit point parler de cette histoire.
Finalement, quelques mois plus tard, la bête déchaînée fut, non sans mal, éliminée par d'intrépides marins et aventuriers.
2°) Avec un guide du coin, dans le vaste désert de Mijak. Lors de son périple jusqu'à la capitale, Korë a tapé dans l’œil du charmant garçon et passé plus d'une nuit au clair de lune à ses côtés. Une wyverne rapace a vu le jour suite à l'un de ces libidineux moments. Malheureusement, il était avant tout question d'une bête cruelle et sauvage qui ne vivait que pour l'attrait de la chasse ! Un monstre élancé au corps rayé, son crâne couronné d'une crête d'autorité. Un dangereux prédateur plus grand, bien plus agile et vif qu'un homme ordinaire, pourvu de longues canines sécrétant une substance paralysante. La tête de la bête fut évidemment mise à prix. Elle mourut sous les coups d'un chasseur chevronné peu de temps après que Korë ne termine sa traversée du désert et ne mette aussi fin à son idylle.
3°) Séparée de son guide, la Wyvérienne a passé un certain temps à fréquenter les tavernes de la capitale et à se donner en spectacle en échange d'un toit et de quelques bénéfices, la musique et le chant étant un bon moyen pour elle de se remonter le moral. Au fil des jours, en développant son art à partir de ses récentes connaissances locales, elle a ainsi fait la connaissance d'un Drow avec qui elle développa une nouvelle liaison. Leur union offrit la vie à une lugubre wyverne, aux poils sombres, aux pattes antérieures tranchantes et à la longue queue garnie d'épines - rétractables - longues comme des bras. Un entité nocturne particulièrement sournoise et agile qui, à la suite de la disparition de sa génitrice incomprise, sema la pagaille aux abords de la cité. L'un des corps de garde de Mijak parvint néanmoins à trouver l'affreuse wyverne et à l'occire avant qu'elle ne puisse perpétrer d'autres massacres.
4°) Une autre étape de son voyage impliquait Luxia, là où l'on vénère la déesse de la luxure. Korë, ayant entendu dire qu'une guilde d'aventuriers s'y trouvait, comptait bien y faire un tour. C'est en bossant comme authentique aventurière qu'elle a fait la connaissance d'un barde talentueux. Énième idylle marqué par l'apparition d'une créature mi-sirène mi-wyverne qui, à l'instar de la majorité des tristes enfants de la Wyverienne Crépusculaire, a fini par se montrer particulièrement agressive à l'égard des autres êtres vivants. Son chant en a attiré plus d'un dans ses filets, ajoutant à sa funeste légende qui a fait d'elle une proie à abattre. Futur décès ayant, cette fois-ci, eu un sérieux impact sur sa génitrice de plus en plus lucide vis-à-vis de sa nature « Crépusculaire ». Ni elle ni aucun autre n'a revu l'homme à laquelle elle s'est liée pour donner inconsciemment naissance à ce monstre. Une victime de la pseudo-sirène ? Une question encore d'actualité.
Pouvoirs raciaux / issus de sa formation :
Esthète pluridisciplinaire : Avec sa musique, ses gestes harmonieux et sa voix mélodieuse, Korë peut soutenir magiquement son entourage en les « buffant » de diverses manières. La Wyvérienne est également capable de titiller, aussi bien à travers le regard que par le son, le désir charnel de son auditoire d'inciter ses membres a se rapprocher d'elle plus facilement.
Héritage Crépusculaire : Une arme à double tranchant car Korë est en mesure, après avoir eu un ou plusieurs rapports avec un(e) partenaire étranger(e) à son espèce, de générer une wyverne dont la forme et les capacités dépendent principalement de l'être éprouvé. En parallèle, la Wyvérienne développe une compétence en accord avec celui ou celle avec qui elle s'est liée. Ledit pouvoir, étant nouveau pour elle, ne sera toutefois jamais plus puissant que sa version originelle.
Essence renouvelable : Korë est immortelle dans le sens où, lorsqu'elle meurt, son corps s'efface complètement pour, peu de temps après, reprendre sa forme initiale à proximité du lieu où il s'est vaporisé. Chaque renaissance entraîne une fatigue conséquente, de plus en plus importante et durable en fonction du nombre de fois où elle est répétée. Dans le même principe, chaque renaissance se voit plus espacée dans le temps.
Pouvoirs assimilés :
Les actifs :
- Bulles ensorcelantes : Du savon aussi propre que glissant. Le lubrifiant rêvé ! Korë peut aussi bien l'invoquer sous forme visqueuse que volatile. En quantité suffisante, le produit gêne considérablement les mouvements, pouvant donner lieu à de sérieux incidents... Si les bulles sont assez épaisses, elles peuvent même infliger des dégâts en éclatant !
- Éclats oniriques : Des cristaux colorés aux pouvoirs relaxants. A forte dose, ils provoquent le sommeil. En nombre suffisant, ces trésors de magie entrent en résonance et, par ce biais, diffusent un son soporifique dans un rayon plus étendu.
- Épines de nuit : De longues et solides aiguilles, couleur d'obsidienne, pourvues d'une très grande capacité de perforation. Projetées à bonne vitesse, elles peuvent traverser à peu près n'importe quel matériau. Si la cible affectée contient un liquide tel que le sang, ce dernier coulera d'abondance.
- Emprise venimeuse : Deux méthodes s'offrent à elle : par le toucher ou la salive, Korë est capable d'engourdir/paralyser sa victime. Le « poison » de contact s'estompe avec le temps ; il ne lui faut pas plus de quelques minutes pour se dissiper complètement.
Les passifs :
- Condition reptilienne : Korë dispose d'une agilité améliorée. Sa détente et ses réflexes dépassent le commun des mortels - y compris celui de ses semblables. En contrepartie, elle est d'une perturbante légèreté.
- Vocaliste éprouvée : Ses facultés vocales la rendent agréable à l'oreille ou, inversement, quand on l'agace de trop, particulièrement dérangeante au point de faire siffler les tympans des inopportuns.
- Artiste inconditionnelle : Son équilibre est proprement mystifiant. Vous ne la verrez pas souvent se casser la gueule ! Korë est surtout du genre à toujours retomber sur ses jambes ; elle ignore purement et simplement les blessures incapacitantes en cas de chute importante.
- Incognito : De jour comme de nuit, Korë sait passer inaperçue lorsqu'elle en ressent le besoin. Sa capacité à se fondre dans le décor rivalise avec celle des animaux les plus pointilleux. Dans ces moments-là, difficile de la voir ou même de l'entendre.
Principes de reproduction et de développement :
Les Wyvériennes de l'Aube et du Crépuscule peuvent procréer avec de nombreuses espèces. En revanche, le niveau de reproduction n'est pas du tout le même en cas de métissage. Dans ce cas là, les Porteuses de Lumière ont des chances de pondre un unique « œuf de pouvoir » dont elles ont l'insigne devoir de prendre soin. Le fruit de leurs entrailles s'efface après quelques minutes, aussitôt remplacé par une compétence inspirée de leur partenaire. Dans le même temps, la disparition de l’œuf engendre l'apparition - dans les parages - d'une wyverne adulte. Souvent pacifique dans le cas d'une Wyvérienne de l'Aube, beaucoup moins attachante avec les rares Porteuses de Chaos. D'où le mauvais présage que leur naissance inspire aux Oracles.
Les Wyveriennes peuvent, en outre, se reproduire naturellement avec leur opposé masculin - les Wyveriens - pour générer une descendance plus stable. Un tel union, s'il parvient à terme (le degré de fécondité est beaucoup plus faible qu'avec une hybridation), permet à la génitrice de se ranger aux côtés d'un des siens à la suite d'une vie bien menée ; en contrepartie, elle perd, à l'instar de son élu, son Essence renouvelable. Les Porteuses du Chaos, comme cette chère Korë, se voient souvent refusées cette pratique par crainte qu'une autre Wyverienne Crépusculaire voie le jour par leur faute.
A savoir que ce peuple a toujours pris en considération son immortalité, ceci en veillant bien à ce que la surpopulation ne mette par leur civilisation dans une position délicate.
Inventaire :
- Hjartà'ljos et Veidh'lann : Respectivement les noms que portent l'archet et le violon de Mélodia. Des outils magiques, utiles autant pour le divertissement que pour le combat. L'archet, en l'occurrence, peut, d'une simple pensée, devenir aussi tranchant et résistant qu'une authentique lame. Le violon, quant à lui, permet à la Wyvérienne de prodiguer divers boosts à ses alliés. L'ensemble est, en parfait hommage à la nature, d'un vert affriolant.
- Cëol : Un ocarina qui, joué suffisamment longtemps, apaise ou repousse les entités monstrueuses auxquelles Korë est liée. L’instrument à vent fonctionne sous plusieurs conditions mais la plus importante d'entre-elles dépend surtout du niveau de la wyverne ciblée : plus puissante est la créature, plus longue et complexe sera la mélodie employée. Cette dernière nécessite un certain degré de concentration et, en conséquence, ne peut pas être répétée à volonté sous peine de produire l'effet inverse. Dépendamment de l'intensité de la musique, la couleur de Cëol - marron de base - varie elle aussi.
Âge : Indéterminé - bien au-delà de la majorité.
Sexe : Féminin.
Race : Wyvérienne Crépusculaire, moins connue sous le nom de « Génitryx ».
Profession(s) : Barde, musicienne et danseuse. Afin de trouver l'aspiration, elle endosse surtout le rôle d'aventurière.
Orientation : Bisexuelle.
Origine : Terra. Elle a vu le jour sur une île lointaine où son peuple, bien à l'abri du monde extérieur, perpétue ses traditions.
Physique :
De manière générale, Korë ressemble à une Elfe avec la hauteur et la suffisance en moins. Ses oreilles, moins longues, se terminent également en pointe ; la chevelure de la Wyvérienne, mi-longue et d'un blanc neigeux, n'a aucunement été taillée pour les dissimuler aux yeux du monde. Une couleur naturelle dont l'authenticité se lit aisément sur la fine ligne de ses sourcils. Ses yeux rouges - une teinte passionnée ! - ne trahissent pas une once de férocité ; au contraire puisque l'on aurait plutôt tendance à se perdre volontiers dedans. Sa silhouette de danseuse, aussi mince que légère, aimante tout aussi bien le regard. Une jeune beauté renforcée par une démarche élégante et relâchée, avec en plus cette modeste touche de coquetterie en la substance de broches serties couleur saphir perchées dans ses cheveux soyeux. Son visage rond monté sur un cou de cygne respire la délicatesse et la bonhomie. Un duo qui s'accorde parfaitement avec le reste de sa personne, composé entre autres choses d'une poitrine légère, de hanches étroites et d'une remarquable paires de jambes dignes d'une adepte de la randonnée !
Caractère :
Courageuse bien au-delà de la moyenne, Korë aime l'aventure. Ses nombreux voyages et péripéties variées l'aident à se perfectionner dans bien des domaines qui la passionnent tels que le chant, la musique et la danse. Bien qu'elle ait été formée pour devenir une artiste itinérante, la Wyvérienne est avant tout une artiste dans l'âme !
Bienveillante par nature malgré la sous-espèce ambiguë à laquelle elle est étiquetée, Korë est en perpétuelle quête d'équilibre. Instruite, guère impulsive, elle aurait plutôt tendance à observer son environnement avant de s'engager dans une affaire sérieuse. Ligne de conduite qui ne l'empêche point d'avoir, de temps à autres, quelques petits moments de relâchement en laissant aux autres l'opportunité de se rapprocher d'elle. Un trait de caractère en parfait accord avec sa grande sociabilité, Korë ne répugnant guère à accumuler les connaissances et à vivre de nouvelles expériences avec elles. Un partage bien souvent bénéfique pour les deux partis.
Loin de se laisser abattre, la Wyvérienne est une rêveuse qui s'efforce de voir l'avenir d'un œil dégoulinant de positivisme ; pour elle, la vie est comme un grand arbre fruitier : chargé de belles promesses qui, un beau jour, finissent par prendre forme ; il suffit alors de tendre la main au bon moment pour en récolter les plus savoureux trésors !
Bien sûr, il arrive que le cœur de la jeune femme s'alourdisse de pensées nostalgiques, notamment celles liées à ses anciens amants. Des relations guère faites pour durer mais en lesquelles elle avait quand même entretenu une étincelle d'espoir. Au fond, Korë n'en reste pas une libertine, parfois un peu trop ouverte avec les rapports possibles entre différentes espèces.
Enfin, comme toute Wyvérienne qui se respecte, Korë est une protectrice en chair et en os. Maternelle, elle est du genre à prendre soin de ceux qui l'entourent ; les plus jeunes et les plus vulnérables bénéficient en outre d'un traitement de faveur.
Ses racines :
Yllanova Iarraleï Ravawynn Eilsys est née de l'union relativement logique entre deux Wyvériens « normaux », autrement dit des Wyvériens de l'Aube aussi qualifiés de « Porteurs de Lumière ». A contrario de ceux-là, la charmante enfant a les yeux rouges et les cheveux blancs. Deux signes qui trahissent son appartenance à la sous-espèce des « Porteuses de Chaos », aussi appelés « Wyvériennes du Crépuscule » ; les plus rares, les plus puissantes, mais aussi - et surtout - les plus dangereuses du lot.
Par trop souvent, la venue d'un de ces êtres déviants suscite la méfiance du peuple auquel il est censé appartenir. C'est l'Oracle qui, en charge du registre des naissances, se charge d'annoncer le mauvais présage ou, comme il se plaît à la nommer de façon plus poétique, l'ombre d'une catastrophe.
La future Korë Grémorya a bel et bien eu droit à ce pessimisme culturel bien que cela ne l'ait guère empêché d'écouler, au sein de son île, une enfance heureuse. Peut-être pas paisible dans la mesure où la Wyvérienne s'est sentie obligée, dans le but de prouver sa valeur à ses paires mais aussi de gagner leur confiance, de travailler bien plus que ses semblables. Ce qui lui a d'ailleurs valu une avance considérable sur son initiation, pourtant identique à celle d'une Wyvérienne de l'Aube. Heureusement pour elle, ses camarades, à l'instar de ses professeurs, brillaient par leur ouverture d'esprit. C'est aussi durant cette période que la Porteuse de Chaos a appris à se défendre, à danser et à chanter. Domaines dans lesquels son peuple, pourvu depuis la nuit des temps de ce que l'on appelle la fibre artistique, a toujours excellé ! Les Wyvériens s'en sont toujours targué et cela n'est pas près de s'arrêter. A savoir aussi qu'ils vivent tous, conformément à leur code de conduite, en parfaite harmonie avec la nature.
Une fois apte à prendre son envol, Yllanova Iarraleï Ravawynn Eilsys a pu, comme ses prédécesseurs les plus doués, dépasser les limites de son petit monde afin de découvrir un tout autre environnement dans lequel satisfaire pleinement sa curiosité. Un voyage sur le - très - long terme destiné à lui permettre de s'ouvrir aux autres peuples, de se gorger de leurs histoires et, potentiellement, d'obtenir de nouvelles compétences à travers les fameux « liens de la chair ».
Aventures marquantes :
N'étant pas née de la dernière pluie, Korë Grémorya a, de son nom de scène inventé de toutes pièces, vécu bon nombre d'aventures aux côtés de protagonistes hétéroclites. Des personnages suffisamment importants à ses yeux pour qu'elle ait eu dans l'idée de solidifier leur relation comme l'exige la coutume de son peuple.
1°) Avec un capitaine rencontré sur les quais de la Capitale de Lumen. Korë, forte d'un bon parler, a su négocier une place sur le navire pour un long voyage en mer - qui la fascinait tant depuis son départ de l’île. Ledit capitaine, en l'entendant chanter un beau soir, tomba sous son charme et, petit à petit, se rapprocha d'elle jusqu'à se voir récompenser d'une liaison durable. A la suite de l'une de leurs aventures nocturnes, Korë conçut en douce une wyverne marine qui, des années plus tard, fit parler d'elle... en mal. Pendant un temps, le monstre aux « origines inconnues » fit des ravages sur les eaux, réduisant des navires en miettes ! Ce fut effectivement le cas de celui où se trouvait le capitaine et père de la monstruosité, qui mourut en mer à cette dramatique occasion. Korë, qui ne se trouvait plus sur le bateau depuis belle lurette, n'entendit point parler de cette histoire.
Finalement, quelques mois plus tard, la bête déchaînée fut, non sans mal, éliminée par d'intrépides marins et aventuriers.
2°) Avec un guide du coin, dans le vaste désert de Mijak. Lors de son périple jusqu'à la capitale, Korë a tapé dans l’œil du charmant garçon et passé plus d'une nuit au clair de lune à ses côtés. Une wyverne rapace a vu le jour suite à l'un de ces libidineux moments. Malheureusement, il était avant tout question d'une bête cruelle et sauvage qui ne vivait que pour l'attrait de la chasse ! Un monstre élancé au corps rayé, son crâne couronné d'une crête d'autorité. Un dangereux prédateur plus grand, bien plus agile et vif qu'un homme ordinaire, pourvu de longues canines sécrétant une substance paralysante. La tête de la bête fut évidemment mise à prix. Elle mourut sous les coups d'un chasseur chevronné peu de temps après que Korë ne termine sa traversée du désert et ne mette aussi fin à son idylle.
3°) Séparée de son guide, la Wyvérienne a passé un certain temps à fréquenter les tavernes de la capitale et à se donner en spectacle en échange d'un toit et de quelques bénéfices, la musique et le chant étant un bon moyen pour elle de se remonter le moral. Au fil des jours, en développant son art à partir de ses récentes connaissances locales, elle a ainsi fait la connaissance d'un Drow avec qui elle développa une nouvelle liaison. Leur union offrit la vie à une lugubre wyverne, aux poils sombres, aux pattes antérieures tranchantes et à la longue queue garnie d'épines - rétractables - longues comme des bras. Un entité nocturne particulièrement sournoise et agile qui, à la suite de la disparition de sa génitrice incomprise, sema la pagaille aux abords de la cité. L'un des corps de garde de Mijak parvint néanmoins à trouver l'affreuse wyverne et à l'occire avant qu'elle ne puisse perpétrer d'autres massacres.
4°) Une autre étape de son voyage impliquait Luxia, là où l'on vénère la déesse de la luxure. Korë, ayant entendu dire qu'une guilde d'aventuriers s'y trouvait, comptait bien y faire un tour. C'est en bossant comme authentique aventurière qu'elle a fait la connaissance d'un barde talentueux. Énième idylle marqué par l'apparition d'une créature mi-sirène mi-wyverne qui, à l'instar de la majorité des tristes enfants de la Wyverienne Crépusculaire, a fini par se montrer particulièrement agressive à l'égard des autres êtres vivants. Son chant en a attiré plus d'un dans ses filets, ajoutant à sa funeste légende qui a fait d'elle une proie à abattre. Futur décès ayant, cette fois-ci, eu un sérieux impact sur sa génitrice de plus en plus lucide vis-à-vis de sa nature « Crépusculaire ». Ni elle ni aucun autre n'a revu l'homme à laquelle elle s'est liée pour donner inconsciemment naissance à ce monstre. Une victime de la pseudo-sirène ? Une question encore d'actualité.
Pouvoirs raciaux / issus de sa formation :
Esthète pluridisciplinaire : Avec sa musique, ses gestes harmonieux et sa voix mélodieuse, Korë peut soutenir magiquement son entourage en les « buffant » de diverses manières. La Wyvérienne est également capable de titiller, aussi bien à travers le regard que par le son, le désir charnel de son auditoire d'inciter ses membres a se rapprocher d'elle plus facilement.
Héritage Crépusculaire : Une arme à double tranchant car Korë est en mesure, après avoir eu un ou plusieurs rapports avec un(e) partenaire étranger(e) à son espèce, de générer une wyverne dont la forme et les capacités dépendent principalement de l'être éprouvé. En parallèle, la Wyvérienne développe une compétence en accord avec celui ou celle avec qui elle s'est liée. Ledit pouvoir, étant nouveau pour elle, ne sera toutefois jamais plus puissant que sa version originelle.
Essence renouvelable : Korë est immortelle dans le sens où, lorsqu'elle meurt, son corps s'efface complètement pour, peu de temps après, reprendre sa forme initiale à proximité du lieu où il s'est vaporisé. Chaque renaissance entraîne une fatigue conséquente, de plus en plus importante et durable en fonction du nombre de fois où elle est répétée. Dans le même principe, chaque renaissance se voit plus espacée dans le temps.
Pouvoirs assimilés :
Les actifs :
- Bulles ensorcelantes : Du savon aussi propre que glissant. Le lubrifiant rêvé ! Korë peut aussi bien l'invoquer sous forme visqueuse que volatile. En quantité suffisante, le produit gêne considérablement les mouvements, pouvant donner lieu à de sérieux incidents... Si les bulles sont assez épaisses, elles peuvent même infliger des dégâts en éclatant !
- Éclats oniriques : Des cristaux colorés aux pouvoirs relaxants. A forte dose, ils provoquent le sommeil. En nombre suffisant, ces trésors de magie entrent en résonance et, par ce biais, diffusent un son soporifique dans un rayon plus étendu.
- Épines de nuit : De longues et solides aiguilles, couleur d'obsidienne, pourvues d'une très grande capacité de perforation. Projetées à bonne vitesse, elles peuvent traverser à peu près n'importe quel matériau. Si la cible affectée contient un liquide tel que le sang, ce dernier coulera d'abondance.
- Emprise venimeuse : Deux méthodes s'offrent à elle : par le toucher ou la salive, Korë est capable d'engourdir/paralyser sa victime. Le « poison » de contact s'estompe avec le temps ; il ne lui faut pas plus de quelques minutes pour se dissiper complètement.
Les passifs :
- Condition reptilienne : Korë dispose d'une agilité améliorée. Sa détente et ses réflexes dépassent le commun des mortels - y compris celui de ses semblables. En contrepartie, elle est d'une perturbante légèreté.
- Vocaliste éprouvée : Ses facultés vocales la rendent agréable à l'oreille ou, inversement, quand on l'agace de trop, particulièrement dérangeante au point de faire siffler les tympans des inopportuns.
- Artiste inconditionnelle : Son équilibre est proprement mystifiant. Vous ne la verrez pas souvent se casser la gueule ! Korë est surtout du genre à toujours retomber sur ses jambes ; elle ignore purement et simplement les blessures incapacitantes en cas de chute importante.
- Incognito : De jour comme de nuit, Korë sait passer inaperçue lorsqu'elle en ressent le besoin. Sa capacité à se fondre dans le décor rivalise avec celle des animaux les plus pointilleux. Dans ces moments-là, difficile de la voir ou même de l'entendre.
Principes de reproduction et de développement :
Les Wyvériennes de l'Aube et du Crépuscule peuvent procréer avec de nombreuses espèces. En revanche, le niveau de reproduction n'est pas du tout le même en cas de métissage. Dans ce cas là, les Porteuses de Lumière ont des chances de pondre un unique « œuf de pouvoir » dont elles ont l'insigne devoir de prendre soin. Le fruit de leurs entrailles s'efface après quelques minutes, aussitôt remplacé par une compétence inspirée de leur partenaire. Dans le même temps, la disparition de l’œuf engendre l'apparition - dans les parages - d'une wyverne adulte. Souvent pacifique dans le cas d'une Wyvérienne de l'Aube, beaucoup moins attachante avec les rares Porteuses de Chaos. D'où le mauvais présage que leur naissance inspire aux Oracles.
Les Wyveriennes peuvent, en outre, se reproduire naturellement avec leur opposé masculin - les Wyveriens - pour générer une descendance plus stable. Un tel union, s'il parvient à terme (le degré de fécondité est beaucoup plus faible qu'avec une hybridation), permet à la génitrice de se ranger aux côtés d'un des siens à la suite d'une vie bien menée ; en contrepartie, elle perd, à l'instar de son élu, son Essence renouvelable. Les Porteuses du Chaos, comme cette chère Korë, se voient souvent refusées cette pratique par crainte qu'une autre Wyverienne Crépusculaire voie le jour par leur faute.
A savoir que ce peuple a toujours pris en considération son immortalité, ceci en veillant bien à ce que la surpopulation ne mette par leur civilisation dans une position délicate.
Inventaire :
- Hjartà'ljos et Veidh'lann : Respectivement les noms que portent l'archet et le violon de Mélodia. Des outils magiques, utiles autant pour le divertissement que pour le combat. L'archet, en l'occurrence, peut, d'une simple pensée, devenir aussi tranchant et résistant qu'une authentique lame. Le violon, quant à lui, permet à la Wyvérienne de prodiguer divers boosts à ses alliés. L'ensemble est, en parfait hommage à la nature, d'un vert affriolant.
- Cëol : Un ocarina qui, joué suffisamment longtemps, apaise ou repousse les entités monstrueuses auxquelles Korë est liée. L’instrument à vent fonctionne sous plusieurs conditions mais la plus importante d'entre-elles dépend surtout du niveau de la wyverne ciblée : plus puissante est la créature, plus longue et complexe sera la mélodie employée. Cette dernière nécessite un certain degré de concentration et, en conséquence, ne peut pas être répétée à volonté sous peine de produire l'effet inverse. Dépendamment de l'intensité de la musique, la couleur de Cëol - marron de base - varie elle aussi.