Au fur et à mesure, Sya a tenté de rapprocher sa fille et Holy quand elle en avait l'occasion, elle a réussie à l'avoir pour quelques jours, avec un léger mensonge qui n'en était pas forcément un. Holy avait un certain talent pour le dessin, elle voulait concentrer sa passion dans un métier et Sya voulait exploiter les talents de la demoiselle pour qu'elle donne des cours aux enfants du harem de Mélinda, dont sa femme tenait la classe. L'occasion d'aider et de voir Elizabeth facilement. Suki savait pour sa fille et celle de Mélinda, mais sans interdire à sa fille de la voir, elle se méfiait autant de la fille que de la mère donc, si elle aurait su que sa fille venait ici pour la voir, elle les auraient sûrement suivi. Holy ne lui en voulait pas, elle savait sa mère très protectrice, pour son bien donc, elle faisait juste avec. Arrivée au harem, elle laissa Holy retrouver ses filles, après tout, elles étaient restées assez proches même si elles ne se voyaient pas souvent, l'occasion pour elle d'aller chercher sa princesse vampire. Qui n'était pas dans sa chambre apparemment. Il y a une petite chance qu'elle soit derrière une de ses nombreuses portes en charmante compagnie, mais il y avait de fortes chances qu'elle soit avec ses mamans, dans le lit familiale.
L'occasion pour Sya de se glisser entre toutes ses belles vampires et partager un petit câlin en famille. Comme un fantôme, elle arriva en silence dans la chambre, sa tenue s'évapora comme une fumée, ne laissant qu'un minimum de lingerie, à savoir ses collants et son porte-jarretière. Lovées entre sa fille et Mélinda, les deux mamans avaient une invitée de plus dans leur lit. Mais Sya comptait surtout réveiller sa fille dont elle embrassait doucement ses lèvres.
« Ma chérie... Réveille-toi, ma princesse. »
Car bien entendue, la venue d'Holy était une surprise comme Sya n'était pas sûr de réussir à la faire venir, pas de faux espoir à fournir. Sous les couettes, ses mains caressaient sa douce peau de demoiselle, elle était une petite souris entre trois gros chats, mais elle se fichait de cette situation. Elle en était même au contraire ravie pour dire vrai.
« Maman veut son câlin, ma princesse. »
Tandis que son petit nez se frottait au sien.