La sagesse, c’était à sa jumelle qu’il fallait la demander ! Elle, la Lapine, elle n’était là que pour s’amuser, pour se détendre, et pour mettre dans cette vie si bien rangée un zeste de folie. Sur ce point, elle ressemblait donc beaucoup à Harley Quinn ou au Joker, si ce n’est que, contrairement au Joker, elle n’envisageait pas des blagues mortelles susceptibles de détruire la ville. White Rabbit avait donc réussi ce qu’elle voulait faire. Elle avait sondé la psyché d’Harley Quinn, une femme qui l’avait toujours interloqué, car, à sa manière, Harley ressemblait un peu à White Rabbit. Il y avait, d’un côté, le docteur Harleen Quinzel, cette psychiatre respectable, et, de l’autre, Harley Quinn, une femme folle vivant au jour le jour. Mais l’exploration de son esprit n’avait pas vraiment permis à White Rabbit de comprendre les motivations profondes de cette femme. Son esprit était assez chaotique, partagé d’envies contradictoires et complémentaires. S’amuser, tomber amoureuse, fonder une famille, mais en même temps se battre, taper dans le vif... Difficile de comprendre ce qu’Harley voulait. White Rabbit, en tout cas, l’appréciait beaucoup.
Quand la femme l’interrogera sur ses Quintettes, elle la rassura rapidement, en haussant les épaules, et se décolla du corps de la femme. Son gang n’avait rien à craindre.
« Ils dorment chez toi, tout simplement. Je les ai téléportés là-bas, et j’ai utilisé un sort de sommeil sur elles. Elles s’inquiétaient beaucoup pour toi, pour être honnête, mais ça aurait fait un peu trop de monde chez moi... »
Visiblement, White Rabbit était une puissante magicienne, pour avoir réussir à faire transplaner et à endormir tout un groupe ! Il y avait intérêt à se souvenir de ça. D’ailleurs, Harley était toujours à mi-chemin entre le monde réel et le monde onirique, comme en témoignait la fête d’attractions géante qu’on pouvait voir dans la baie de Yoake, au loin.
« Pour le reste, nous sommes dans l’une des suites royales du Yoake Palace. Plutôt cossu, non ? »
Elle se pencha ensuite vers le minibar, ce qui permit à Harley de tripoter sa petite queue ronde dans son dos. Elle récupéra du champagne, et en remplit deux verres. White Rabbit se retourna ensuite, et laissa Harley se blottir contre elle, caressant ses hanches, palpant son corps, ses côtes... La Lapine sourit silencieusement, et caressa en retour, de nouveau, le délicieux cul de la femme. Les lèvres de la Lapine laissèrent s’échapper un souffle violet, un parfum aphrodisiaque très efficace.
« Disons que je prends exemple sur toi, ma chérie, tu n’es pas non plus un exemple en matière de chasteté vestimentaire... »
C’est le moins qu’on puisse dire, vu la manière dont la tenue moulait ses formes... La Lapine l’embrassa alors, remontant sa main pour serrer ses cheveux, l’autre continuant à caresser ses fesses. Le baiser se prolongea un peu, White Rabbit savourant les délicieuses lèvres de la femme.
« Sinon, je ne suis pas vraiment une criminelle... Enfin, si, mais... Je cherche juste à m’amuser, quitte à ne pas respecter la loi. Et puis, vu que c’est grâce à moi que tu as pi t’évader avant de rejoindre la Task Force X, c’est toi qui devrais m’être redevable, non ? »
La Lapine l’embrassa encore, mais, cette fois, dans le creux du cou. Elle lécha sa peau, appuyant dessus avec sa langue, serrant doucement son corps contre le sien. Il y avait là toute une tension sexuelle qui n’allait pas tarder à éclater...