The Multiversity

[Leon Redgrave]

Kaélion était un enfant que la vie n’avait pas épargné, puisqu’à seulement 11 ans, le jeune garçon fut témoin du meurtre de ses parents, deux fermiers de la capitale de Mijak, qui furent froidement assassinés par une mystérieuse guilde d’assassin. Le jeune garçon se souvenait encore de cette nuit effroyable : il venait de passer sa journée à arpenter les boulevards de la ville avec ses amis, en profitant pour voler quelques marchands qui n’arrivèrent jamais à l’attraper tant l’enfant était agile, s’agrippant aux murs, aux poutres et aux rebords tel un félin. Cette nuit, Kaélion ne put jamais l’oublier : la vue effroyable des cadavres de ses parents gisant au sol, les yeux grands ouverts, leurs corps mutilés et égorgés. Avant qu’il ne puisse faire quoi que ce soit, Kaélion fut assommé par un violent coup a la tête, et son corps tomba lourdement au sol.

A son réveil, il découvrit avec effroi qu’il allait etre vendu aux enchères comme un vulgaire esclave, destiné à servir les moindres caprices d’hommes perfides et corrompus, et ce pendant le restant de ses jours. Un autre homme aurait facilement pu etre brisé et soumis face a cette nouvelle vie de servitude, mais pas Kaélion. Au cours de son adolescence, Kaélion eut au total 15 maitres dont aucun n’arriva à le soumettre à son autorité. On disait qu’il avait mordu l’oreille du premier, poignardé la jambe du deuxième, craché au troisième et ainsi de suite. Kaélion passait de maitres en maitres jusqu’à à arriver à un riche aristocrate du nom de Gadaz Azul. Et là, ce fut le coup de grâce.

Kaélion tua son maitre, l’égorgeant en pleine nuit. Pour le garçon, la soumission n’était pas une option, et une vie de servitude n’avait aucune valeur. Pour son crime impardonnable, les autorités mijakiennes avaient décidés d’appliquer la peine capitale, à savoir la mise a mort. Kaélion n’avait qu’un seul regret : celui de ne pas avoir réussit à trouver l’assassin de ses parents, celui qui avait commandité le meurtre.
Kaélion avait d’ailleurs préféré vivre à lumen, on lui disait que lumen était un royaume bien plus chaleureux et plus démocratique, ou les droits de l’homme n’étaient pas aussi bafoués qu’a mijak et ou régnait une ambiance de sérénité malgré l’inexpérience de la reine Ivory. Mais bon, on ne choisissait pas notre lieu de naissance, et parfois, le destin pouvait s’avérer cruel.

Assis au sein d’une cellule sentant le moisi et infesté par les rats, kaélion attendait son jugement final : l’exécution avait lieu pour le lendemain, mais contrairement aux autres condamnés, kaélion resta stoïque, ou du moins c’est ce qu’il laissait transparaitre… après tout, accepter la mort n’était pas une chose facile, cela demandait un grand courage, de la détermination et le fait de dépasser ses émotions.
L’esprit vagabondant de kaélion fut tiré de sa stupeur quand il entendit un bruit de grincement, son geôlier ouvrant la porte de sa cellule, le cliquetis de ses clés résonnant comme une mélodie macabre.

Impossible, ce n’était pas l’heure ! l’exécution de kaélion n’avait lieu que le lendemain ! auraient-ils avancés la date de l’exécution ? Ne pouvaient-ils pas au moins accorder quelques instants de vie supplémentaires a un pauvre garçon que la vie avait si injustement maltraité ?

« Kaélion, tu as de la visite »

Le jeune garçon fronça les sourcils, levant son regard, essayant d’y voir quelque chose dans ce pénombre absolu, ou seul quelques rayons de lumière parvenaient à s’immiscer et à lui tenir compagnie. Qui ça pouvait bien etre ? Kaélion distingua une silhouette au loin, celle-ci entra dans la pièce, et exposé aux rayons de soleil qui pénétraient par la fenêtre, sa nature fut révélée.

*Une femme ? *

Il s’agissait d’une belle femme, aux longs cheveux bouclés, a la peau nacrée et a l’allure enchanteresse. Qui ça pouvait bien etre ? Kaélion la contempla de fond en comble, il ne l’avait jamais vu. Était-ce une proche de son ancien maitre, celui qui l’avait tué ? si oui, pourquoi se manifestait-elle maintenant ? Que se passait-il ? Le jeune garçon resta silencieux, mais dés l’entrée de cette demoiselle au sein de la cellule, il sentit une aura impressionnante émanant d’elle, comme si elle possédait cet endroit et qu’elle en était la maitresse absolue. Les pensées tournoyèrent au sein du jeune homme, et il attendit patiemment que son interlocutrice se présente…

[Mélinda Warren]

C’était la visite du dernier espoir, pour le dire ainsi. Mélinda avait longuement hésité. L’Empereur, qui était désormais son mari, lui avait dit qu’il n’y avait rien à sauver de ce vaurien fou furieux. Mélinda estimait toutefois qu’il était trop jeune pour mourir. Elle avait vérifié ce que la loi disait, et celle-ci était formelle : toute peine de condamnation à mort pouvait être commuée en servitude à vie. Cela valait autant pour les citoyens impériaux que pour les esclaves.

En l’occurrence, Kaélion était un esclave rebelle, qui avait tué son ancien maître, Gadaz Azul. Mélinda n’avait pas particulièrement pleuré sur son cadavre. C’était un homme cruel, cupide, et qui avait des tendances pédophiles immondes. Mais, même avant cela, Kaélion avait épuisé une dizaine de maisons, en fuguant continuellement, en se rebellant contre toute autorité. C’était « un chien furieux », selon son époux. Il n’avait toutefois même pas la vingtaine, et Mélinda trouvait dommage qu’il meure.

La jeune femme venait de récupérer la veille de l’exécution une ordonnance judiciaire qui l’autorisait à faire de Kaélion son esclave. Cependant, elle voulait lui en parler avant, et voir d’elle-même la bête. Elle rejoignit donc les geôles de la prison impériale. Kaélion devant être exécuté demain, il avait été transféré dans les geôles du Palais Impérial, des geôles profondes et redoutables, qui s’organisaient autour d’un énorme tronc central avec un large escalier qui descendait le long des niveaux, et un monte-charges qui s’arrêtait à chaque palier. Plus l’on descendait, plus on avait affaire à des prisonniers endurcis. Certains tenaient parfois de s’enfuir par la nappe phréatique en contrebas, ce qui était souvent un mauvais calcul, car de redoutables monstres amphibies s’y terraient.

Mélinda n’aimait clairement pas aller dans les geôles. Le monte-charges s’arrêta au premier niveau, et, à la flambée des torches, elle suivit les gardes jusqu’à la cellule de Kaélion. Les condamnés à mort se trouvaient là, dans un couloir situé près du monte-charges.

« C’est lui, Majesté. »

Portant sa traditionnelle robe dorée, Mélinda se rapprocha du jeune homme. Il était resté dans sa cellule, et elle fit signe aux gardes de sortir, mais de lui laisser les clefs. Les gardes hésitèrent, mais elle était l’Impératrice.

Elle s’assit ensuite face à lui, en pliant les genoux.

« Salut, Kaélion. Pour quelqu’un qui va être condamné à mort demain, je te trouve étonnamment stoïque… »

Elle lui sourit ensuite, tout en tenant dans sa main le rouleau de papier abritant l’ordonnance judiciaire.

« Je m’appelle Mélinda Warren, tu as peut-être entendu parler de moi au cours de ton tour d’esclavagistes. Je suis aussi la femme de l’Empereur, et je voulais te voir avant ton exécution pour savoir comment tu allais. Je t’imaginais en train de pleurer ou de paniquer à l’idée du sort qu’on te réserve, mais je te trouve étonnamment calme. »

Elle rajouta ensuite :

« N’éprouves-tu point le désir de vivre ? T’es-tu résigné à l’idée de mourir ? Cela me paraît surprenant, de la part de quelqu’un qui a systématiquement tenté de s’enfuir quand on lui a mis le collier autour du cou… »

[Nowe]

Mélinda Warren, la femme de l’empereur. Kaélion n’avait jamais entendu parler d’elle. Il fallait dire que la politique n’avait jamais intéressé le jeune homme, qui voyait, en tous les politiciens, des gens corrompus et avide de pouvoirs. En témoignait d’ailleurs sa situation personnelle : esclave dés son jeune âge et orphelin après que ses parents aient été sauvagement assassinés pour une raison inconnue.

Kaléion frissonna légèrement quand Mélinda s’assit à sa hauteur, son visage et le sien était proche… elle avait de larges yeux bleus expressifs, une peau d’une blancheur inhumaine, et surtout un visage si particulier qu’elle ressemblait étrangement à une poupée…
Mélinda souligna le calme inhérent de kaélion, qui, pour un homme qui allait mourir, était étonnamment stoïque… une remarque légitime dont le jeune garçon ne tarda pas à y répondre :

« Et à quoi me servirait le fait de pleurer et de me lamenter ? ça changerait quoi, au final ? que je pleure ou non, le résultat final sera le meme. Alors autant quitter ce monde avec le peu de dignité qu’il me reste »

Mélinda le questionna ensuite sur son désir de vivre. Vu sa mine, kaléion ne semblait pas trop emballé a l’idée de « vivre », car jusqu’à présent, il n’avait que « survivre ». Pour lui, la vie n’avait aucune valeur si on était un esclave, il valait mieux mourir que de vivre un tel tourment. Parfois, la vie devenait un fardeau.

« Il n’y qu’une seule chose que je désire : c’est de retrouver et tuer une certaine personne. Cette personne, est la raison pour laquelle j’ai survécu jusqu’à présent, c’est la raison pour laquelle je me suis battu jusqu’à présent. Ne pas l’avoir trouvé de mon vivant est mon seul regret. Si on pouvait juste me le ramener pour que je lui arrache les yeux, je serais le plus heureux des hommes. »

Kaélion faisait allusion au commanditaire du meurtre de ses parents, assassinés par une mystérieuse guilde d’assassins alors qu’il n’avait que 11ans, un détail que Mélinda avait surement remarqué en scrutant le dossier de kaélion. Le garçon ne put jamais découvrir le responsable derrière le meurtre de ses parents, malgré tout ses efforts. Quiconque était responsable avait fait en sorte pour demeurer bien anonyme. Mais peut-être que Mélinda, elle, avait des indices ?

[Mélinda Warren]

La vengeance, donc… Mélinda n’était pas si surprise que ça. Elle s’était évidemment renseignée sur le passé de Kaélion. Un fils de fermiers, des fermiers qui avaient été assassinés violemment par des assassins. Suite à cela, devenu orphelin, Kaélion était devenu pupille de l’État, sous la responsabilité de son seigneur, qui avait alors choisi de le vendre comme esclave. C’était juridiquement possible, même si cela faisait partie des points que Mélinda souhaitait réformer. En pratique, les orphelins étaient généralement formés par leurs seigneurs, soit pour être garçons de course, mais surtout pour devenir écuyers. Le choix d’asservir Kaélion avait donc surpris Mélinda. Elle avait réussi à accéder au dossier de l’instruction menée sur place, et avait rapidement compris que le seigneur local était responsable de ce double meurtre. Il avait ensuite asservi Kaélion pour l’exhéréder, et ainsi pouvoir récupérer la ferme de sa famille. L’enquête avait ainsi été bâclée quand le bailli avait relevé que la guilde impliquée était la redoutable « Confrérie Noire ».

Assise en tailleur, c’est ce qu’elle expliqua à Kaélion, en lui montrant d’autres pièces qu’elle avait ramenés, à savoir le maigre dossier d’instruction.

« La Confrérie Noire… Faire appel à eux pour tuer de simples fermiers est assez surprenant. Je pense que le baron local se doutait que l’enquête serait transférée à la capitale. Cette société secrète est aussi une secte religieuse, qui vénère le Dieu Sithis. Un culte banni à Mijak. Toutes les enquêtes doivent normalement être transférées ici, à la capitale. Ton dossier a été transféré, mais immédiatement archivé. Tu as donc été victime d’une injustice. »

Elle pouvait sentir le sang de Kaélion bouillonner.

« J’ignore encore les motivations du baron, mais, en creusant un peu, j’ai appris que tes parents se situaient sur un terrain qui avait fait l’objet d’une ordonnance impériale d’expulsion. Le baron avait découvert des gisements miniers, et la construction de la mine nécessitait de récupérer la propriété de tes parents. Normalement, le seigneur local a l’obligation d’indemniser les serfs qu’il expulse, et de les reloger. Cela coûte cher, et les serfs peuvent contester la procédure devant les juridictions impériales. Un moyen rapide est donc de les supprimer. Ton dossier a ensuite été mis directement aux archives, sans doute avec l’aide de complices au sein du Palais qui travaillent pour le compte de la Confrérie Noire. La Confrérie Noire assure aussi la confidentialité de ses commanditaires, personne ne doit remonter à eux. »

Mélinda se tut pendant quelques instants. Elle pouvait sentir que l’inertie de Kaélion allait laisser place à sa rage.

« C’est ton seigneur qui devrait se trouver ici, Kaélion, et pas toi. Ceci étant dit, il est vrai que tu as tué ton précédent maître, même si je pense qu’il a dû le mériter. Demain matin, tu mourras, et, avec ta mort, je n’aurai aucun moyen de rouvrir ce dossier. À moins que… »

Elle croisa son regard, puis déroula le parchemin qu’elle tenait.

« Toute peine de mort peut se commuer en servitude à vue devant un esclavagiste agréé par les autorités impériales. Je bénéficie d’une ordonnance qui m’autorise jusqu’à la minute qui précède l’exécution de devenir ta maîtresse. Sache que je prends de grands risques, car, si tu t’évades, mon autorité en prendra un coup. Devenant ta Maîtresse, je serai aussi celle qui te représente légalement, et je pourrai donc, à ce titre, rouvrir la procédure, et lancer une instruction contre le baron. Mais, si tu tentes d’aller le tuer par toi-même, tu te mettras encore en tort, et c’est lui qui passera pour une victime. »

Elle ignorait si on lui avait appris à lire… Ses parents, peut-être ? Le Vieil Empereur avait lancé des réformes en vue de favoriser l’instruction civique des jeunes Mijakiens. L’instruction n’était pas encore obligatoire, mais elle était désormais de plus en plus répandue.

« Bref, voilà ce que je te propose… Deviens mon esclave, et, non seulement tu vivras, mais je m’assurerai aussi que tu obtiennes enfin justice. Et, si tu veux savoir pourquoi je fais ça… La raison est assez simple. Je pense que tu es trop jeune pour mourir… Et c’est aussi la parfaite occasion pour moi de montrer au Conseil Impérial que je ne suis pas devenue l’Impératrice uniquement parce que mon époux adore me baiser le soir. La justice impériale est la même pour tous, et faire tomber ce baron renforcera mon autorité. »

[Nowe]

Kaélion écouta en silence les révélations de Mélinda, les yeux écarquillés. Ainsi, le meurtre de ses parents avaient bel et bien été prémédités ? Chaque mot qu'elle prononçait faisait monter en lui une colère sourde, une rage qu'il avait trop longtemps réprimée. Le nom de la Confrérie Noire, cette secte cruelle qui vénérait un dieu interdit, le fit frémir de dégoût. Il serra les poings, les jointures de ses doigts blanchissant sous la pression.

« Le baron, vous dites ? » murmura-t-il, plus pour lui-même que pour Mélinda.

Il avait toujours su, au fond de lui, que la mort de ses parents n'était pas un simple accident. Mais découvrir que le baron avait été prêt à tout pour obtenir leur terre, même à recourir à l'assassinat, l'enrageait au plus profond de son être.

Il se souvenait d’une nuit ou des hommes louches avaient pénétré dans leur maison. Ces derniers portaient l’habit militaire impérial, ce qui voulait surement dire qu’ils appartenaient à l’armée impériale. Ils avaient longuement discuté avec son père, dans une pièce isolée de la maison. Kaélion s’était faufilé derrière la pièce pour essayer d’entendre leur conversation, étant curieux dés son plus jeune Age. Bien qu’il n’arriva pas à capter grand-chose de leur conversation, il eut ouïe, néanmoins, de quelques mots du genre :

« Vous regretterez de ne pas avoir respecté la volonté du baron »

Les hommes quittèrent la maison sur un air désemparé et colérique, comme si on venait de leur cracher à la figure. Ils claquèrent la porte et s’en allèrent, en galopant leurs chevaux. La mère de Kaélion rejoint vite son époux, en essayant de le réconforter

« Chérie, pourquoi tu ne leur donnes pas ce qu’ils veulent ? »

« Cette terre est notre propriété et pas la leur, nous ne sommes pas obligés de céder à leurs caprices. L’héritage de notre terre revient de droit à notre enfant, à Kaélion. C’est lui l’héritier légitime de nos terres et non pas ces satanés hommes de l’empire »

Kaélion n’avait que dix ans lorsqu’il entendit cet échange ; à l’époque, il ne put comprendre le contexte, mais maintenant, avec les informations données par Mélinda, tout devenait clair comme de l’eau de roche
Il leva les yeux vers Mélinda, son regard brûlant d'une fureur contenue.

« Vous dites que je suis victime d'une injustice... Mais tout ce que je vois, c'est que le coupable reste impuni, et je suis ici, enchaîné, attendant la mort pour avoir fait ce qui était nécessaire pour survivre. »

Kaélion se redressa légèrement, son esprit déjà tourné vers la vengeance qu'il souhaitait ardemment.

« Si je deviens votre esclave, ce sera pour faire tomber cet homme, pour faire éclater la vérité au grand jour. Mais ne croyez pas que je me laisserai enchaîner à nouveau sans rien faire. Je veux la justice pour mes parents, mais je ne me contenterai pas d'attendre que l'Empire daigne punir ce baron. Si vous me donnez une chance de le faire tomber, je jure de ne pas la gâcher. »
Il fixa Mélinda avec une détermination farouche, serrant les dents.

« Très bien, j’accepte votre offre ! »

Enragé au plus profond de son âme, Kaélion était prêt a tout pour obtenir à justice, quitte à vendre son âme au diable s’il le fallait.

[Mélinda Warren]

Visiblement, Mélinda avait fait mouche. Elle s’était attendue à de la résistance, à ce qu’il l’accuse de faire partie du complot, mais, finalement, la terreur accepta bien vite son marché. Elle pouvait lire la froide détermination dans ses yeux, cette rage lancinante qui bouillonnait en soi. Mélinda, assise sur le sol, le laissa donc parler.

« Le baron Swetzer Nicht est influent, les mines lui ont rapporté beaucoup d’argent. Ce ne sera pas facile, a fortiori dans le contexte de quasi-guerre civile actuel. Je le soupçonne même d’être allié aux séparatistes. »

Depuis l’Olympomachie et la mort de l’Empereur, puis sa résurrection, certaines voix s’étaient élevées contre lui au sein de l’Empire, affirmant qu’il était faible. Derrière ses voix, il y avait la redoutable main de la Monarchie de la Rose, mais elle était influente au sein de l’Empire. La mort de l’Empereur l’avait finalement purgé de ses accointances avec certaines organisations proches de la Monarchie, comme la Lune Noire. Le fait est que l’Empire était actuellement au bord de la guerre civile. Swetzer Nicht devenait donc une cible d’envergure, mais il ne faisait aucun doute qu’il contesterait, qu’iol remettrait en cause la légitimité de l’enquête.

Mélinda se redressa alors, et récupéra la clef de sa cage.

« Ce ne sera pas facile, je ne te promets pas de miracle… Mais, après tout, je suis bien devenue Impératrice en étant à la base tenancière de bordel, donc tout est possible. »

Elle ouvrit alors sa cellule, et rentra à l’intérieur, sans inquiétude. Elle debout, il se dégageait de Mélinda un charme sensuel, envoûtant, presque bestial. Ses yeux se mirent à s’illuminer, devenant rouges, tandis qu’elle usait de ses pouvoirs. Elle était pieds nus.

« Mes esclaves ne portent pas de chaînes, Kaélion, ils choisissent volontairement de se soumettre. Je sens que ton sang bouillonne encore furieusement, je crois que j’ai réveillé ta passion… Et qu’elle déborde. »

Mélinda connaissait ce sentiment de rage, d’adrénaline. Elle était lentement en train d’user de ses pouvoirs, pour canaliser sa rage, sa fureur, vers un sentiment qui nécessitait aussi de l’énergie… Du désir.

« Je ne suis pas une guerrière, et je ne souhaite pas que tu vois en moi simplement l’instrument de ta vengeance, Kaélion. Alors, dis-moi… Es-tu toujours vierge ? » demanda-t-elle alors, de but en blanc.

[Nowe]

Kaélion resta figé alors que Mélinda se rapprochait de lui, ouvrant sa cellule avec une assurance qui le surprit. La mention du baron Swetzer Nicht, de son influence et de ses alliances avec les séparatistes, ne fit que confirmer d’avantage les doutes de Kaélion. Mais lorsque Mélinda révéla qu'elle était devenue Impératrice malgré son passé assez particulier, il ne put s’empêcher de ressentir un mélange de respect et de méfiance. Cette femme était bien plus puissante et dangereuse qu'il ne l'avait imaginé.

Lorsque ses yeux se mirent à briller d’un rouge envoûtant, il sentit son cœur s'accélérer, non seulement sous l'effet de la colère, mais aussi de quelque chose de plus primal. Son sang bouillonnait, la rage qu’il avait accumulée pendant des années se transformant en une énergie brute et indomptable. Il ressentait cette passion dont Mélinda parlait, un désir incontrôlable.

*Qu’est ce que… Qu’est ce qui m’arrive ? *

Kaélion fit prit d’une intense migraine alors que Mélinda se tenait devant lui, ses iris brillantes comme deux joyaux infernaux alors que la pièce commençait à se remplir d’une étrange énergie mystique. En meme temps, une puissante montée de désir sexuel envahit le jeune garçon, et sa verge se dressa, créant une bosse dans son pantalon. Était-ce elle a l’origine de ce sortilège ?

*C’est une sorcière ? *

Kaélion tenta dans un premier temps de résister à l’emprise de Mélinda, il opposa meme une farouche résistance contre le sortilège du vampire. Puis, a un moment, Mélinda lui posa la fameuse question : à savoir s’il était vierge ou non. Ressentant toujours une migraine dans son crâne, Kaélion essaya de comprendre l’intérêt de cette question dans ce contexte. Que voulait-telle exactement ? Jamais on n’avait posé a Kaélion une question pareille. A moins que…

*Qu’qu’ elle a, soudain ? A me poser des questions sur ma virginité ? C’est quoi, une succube ? *

Kaélion le sentait : le désir montait en lui a une vitesse ahurissante, sa verge s’endurcirait au fur et a mesure, jamais sa libido ne s’était autant déchainée. Qu’est-ce qui se passait ?! Kaélion essaya de résister, une énième fois, mais l’emprise de Mélinda était trop forte, meme pour une boule de nerfs comme Kaélion.

« Oui, je… je suis vierge, mai-maitresse »

Kaélion écarquilla les yeux après avoir prononcé le mot « maitresse », c’était comme si sa langue avait agi toute seule. Kaélion venait-il de succomber au charme de Mélinda Warren ?

[Mélinda Warren]

Souriant doucement, Mélinda constata rapidement le malaise, le délicieux malaise, de Kaélion. Il n’avait jamais eu affaire à une femme comme elle, il était démuni. Aussi puissant soit-il, il était en ce moment comme un deux face à un flush royal. Elle perçut son érection à travers cet accroissement sanguin significatif sur son bassin, et elle sourit en baissant les yeux. Il portait une tenue de baignard, qui ne masquait rien, et sa verge formait une belle bosse sous son pantalon de bagnard. Nerveux, il bafouilla en avouant être vierge, et l’appela « Maîtresse », ce qui sembla lui-même le surprendre. Tandis qu’il bafouillait, les mains de Mélinda tirèrent sur les ficelles de son string doré, et il glissa lentement, tombant de ses jambes. Elle déplaça son pied entre les jambes de Kaélion, et effleura avec ses orteils sa verge, tandis que son string glissait le long de ses jambes. Elle remua ensuite son pied en le relevant, et jeta ainsi le sous-vêtement du bout du pied sur le visage de l’homme.

« Ta rage est l’expression d’une passion féroce, Kaélion, que l’on peut réorienter vers une autre forme de passion… Je suis Impératrice, mais je suis aussi avant tout une esclavagiste qui digère un harem. Pour toi, ce sera une parfaite couverture, Swetzer Nicht ne se doutera rien, il pensera que tu es mon garde du corps et mon gigolo. Accessoirement, on dit chez moi qu’un contrat se signe par le stupre… Et, à titre plus personnel, tu dois savoir que les riches comme moi adorent baiser dans des prisons. »

Mélinda savait que certaines aristocrates s’amusaient parfois ainsi avec des prisonniers condamnés à mort. C’était un moyen d’assouvir un fantasme sans grand risque, puisque le condamné allait mourir dès le lendemain. N ?erveux, Kaélion ne semblait plus trop contrôler les choses. Mélinda se déplaça encore, et s’assit à califourchon sur lui. Sa main caressa son visage, et son pouce effleura ses lèvres.

« La vengeance est un plat qui se mange froid, Kaélion… Tu sais pourquoi ? Car elle prend son temps, et il ne faut jamais réagir impulsivement. »

Elle était tranquillement assise sur lui, et déplaça ses mains sur le torse de l’homme… Et déchira sèchement son haut, tout en le griffant un peu au passage. Il se retrouva ainsi torse nu, et put sentir la main de Mélinda glisser sur sa peau, remontant jusqu’à son cou. Ses seins effleuraient désormais son torse saillant tandis qu’elle approchait son visage du sien, soufflant contre ses lèvres.

« Enfin, tu es trop mignon pour mourir sans avoir eu l’occasion de coucher avec une femme… »

Mélinda souhaitait aussi instaurer une relation usuelle avec Kaélion, la relation qu’elle maîtrisait… Elle ne voulait pas qu’il voit uniquement en elle l’instrument de sa vengeance, mais aussi celle à partir de qui il pourrait structurer son existence, celle qui serait son indéfectible soutien… Et, tout en se penchant, l’une de ses mains glissa le long du torse de l’homme, et alla sous son pantalon, empoignant sa verge, qu’elle masturba lentement, tout en embrassant son torse, à hauteur de son téton.

« Tu t’entraînes même en prison, hein ? Enflamme mon imagination…. Dis-moi ce que tu aimerais faire à ce baron… Comment tu aimerais le tuer… »

[Nowe]

Les yeux de Kaélion s'écarquillèrent lorsqu'il sentit le contact indubitable des pieds froids et élégants de Mélinda sur sa verge congestionné. Son corps réagit instinctivement, ses muscles se contractèrent au fur et à mesure que le pied de Mélinda caressait sa verge érigé telle une tour. Une grimace de douleur étira le visage du jeune homme, a ce point, on ne pouvait pas vraiment distinguer si Mélinda donnait du plaisir ou de la torture a Kaélion qui n'avait jamais ressenti une telle sensation de la part de quelqu'un ayant le pouvoir sur sa propre vie.

"Arrête, je… j’ai mal… Putain arrête !", bégaya-t-il, sa voix trahissant sa confusion et son excitation.

Sous son regard, les doigts délicats de Mélinda dénouèrent adroitement le lien qui maintenait sa robe ensemble. Avec un geste dramatique, elle le jeta au visage de Kaélion, une première ! auparavant, quiconque exécutant un tel geste devant notre rebelle aurait salement fini. Mais Mélinda n’avait pas froid aux yeux, elle semblait tout contrôler, y compris l’esprit rebelle de Kaélion. Le parfum de sa séduction remplissait la cellule, un mélange enivrant de pouvoir ancien et de désir enivrant. Il ne put s'empêcher de déglutir alors qu'elle s'approchait de lui, ses yeux brûlant d'une passion ardente qui semblait dévorer son âme.

La poitrine de Kaélion se soulevait à chaque respiration superficielle qu'il prenait alors que les mots de Mélinda pénétraient. Un harem ? Un gigolo ? Des aristocrates qui baisaient des prisonniers ? Kaélion avait entendu plein de choses tordues qui se passaient à Mijak, notamment des sacrifices occultes ou encore des actes de pédophilies dont était coupables certains maitres d’esclaves. Mais là, il avait touché le jackpot apparemment !
Puis, Dans un mouvement rapide et gracieux, Mélinda le poussa au sol.

« Qu’est-ce que tu fais, salope ?! »

Mélinda avait visiblement heurté l’ego du jeune homme, qui, meme en étant sous l’emprise du vampire, semblait conserver un brin d’honneur masculin en son psychisme, vestige de son tempérament enflammé et rebelle. Les deux amants se trouvaient désormais sur une petite couette tellement sale qu’elle semblait avoir servi à autre chose que du sommeil. Puis, Mélinda le chevaucha, sa peau froide lui envoyant des frissons d'anticipation dans le dos. Ses yeux plongèrent dans les siens, avec une intensité lancinante qui semblait voir à travers lui.

« A-Arrête ça, tout de suite ! »

Le mental de Kaélion refusait la situation, mais son corps refusait de lui obéir. Il était devenu sous l’emprise totale de Mélinda. Son cœur battait à tout allure alors qu'il sentait la chaleur de son corps se presser contre lui, et la main de sa maitresse caresser son visage, pour effleurer ses lèvres. A ce toucher, les lèvres de Kaélion s’entrouvrirent inconsciemment, pour embrasser le pouce de Mélinda.

« Ah oui, maitresse… Je vais vous servir aussi longtemps que vous le désirerez »

Oui, Kaélion venait de sucer le doigt de Mélinda, ou à proprement parler, de sa maitresse. Car dorénavant les choses étaient claires : Mélinda était devenue la maitresse de Kaélion (ou plutôt, elle était en train de le devenir) et Kaélion commençait peu à peu à devenir son esclave.
Avec une force surprenante, les mains de Mélinda s'enfoncèrent dans sa poitrine, ce qui fit frémir Kaélion ; ses ongles laissant de légères traces rouges alors qu'elle déchirait sa chemise en lambeaux. Le tissu flottait jusqu'au sol, laissant sa peau exposée à la fraîcheur de la cellule. Son contact était comme de la glace contre la chaleur de son corps, lui envoyant un frisson d'excitation. Il serra les dents alors que sa main remontait jusqu'à son cou, sa prise ferme mais pas douloureuse.

Mélinda lui avoua ensuite, d’un ton ironique, qu’il était trop mignon pour mourir sans avoir couché avec une femme. Il est vrai que Kaélion avait déjà été convoitée par une succube par le passé, qui après l’avoir acheté au marché des esclaves, voulut faire de lui son nouvel esclave sexuel. Heureusement (pour Kaélion et pour Mélinda), le jeune homme arriva à prendre la fuite dés le premier jour, profitant d’un moment de distraction de la part de sa maitresse pour s’échapper de la fenêtre. Kaélion avait ainsi protégé sa virginité, pour le plus grand bonheur de Mélinda.

Alors qu'elle se penchait, ses longs cheveux auburn tombant en cascade sur ses épaules, les yeux de Kaélion suivirent le chemin de sa main alors qu'elle glissait sous sa ceinture. Son corps se raidit, son souffle se bloqua dans sa gorge alors que ses doigts froids trouvèrent sa virilité chaude. Son toucher était étonnamment doux, le caressant avec une aisance pratiquée qui parlait d'expérience et de maîtrise. Mélinda n’avait pas froid aux yeux, et demanda ensuite à Kaélion ce qu’il ferait si l’avait l’occasion de tuer le baron responsable de la mort de ses parents.

« Je voudrais… je voudrais le tuer lentement, afin qu’il souffre longtemps. Mais la vérité, arrghh, c’est que j’en suis incapable, maitresse. Je le tuerais probablement d’un coup sec… en lui tranchant la gorge…si j’en ai l’occasion. Je ne pourrais pas me retenir, arrrrggghhhh. Putain, je vais jouir ! PUTAIN, JE VAIS JOUIR ! »

D'un coup soudain, presque violent, ses hanches se relevèrent et un cri de plaisir lui arracha la gorge. La chaleur de sa libération se répandit sur la main froide de Mélinda qui se retrouva aspergé de sperme. Essoufflé, Kaélion avait jouit abandonnément, éjaculant un jet volumineux et extrement épais, ce qui certifiait à Mélinda qu’il était bel et bien vierge.

« Oui, c’est bon, tu as eu ce que tu voulais. Maintenant, laisse-moi, s’il te plait… Je… je sais faire la vaisselle et le ménage, et je sais meme cuisiner. Je pourrais vous faire toutes ces taches si vous voulez, maitresse. D-D ’accord ? »

[Mélinda Warren]

Elle ne s’attendait pas à ce qu’il tienne longtemps. Il était énergique et combatif, mais c’était là un domaine qu’il ne connaissait pas, et qu’il ne maîtrisait pas. Elle ne se formalisa pas de son juron, en se disant qu’elle allait sans doute devoir travailler un peu son langage. Il ne tarda pas à jouir sous sa main, et il jouit même plutôt bien. Elle retira sa verge de son pagne quand il approcha de l’orgasme, et son foutre explosa en l’air, fusant pour retomber sur la main de Mélinda, mais aussi sur le corps de Kaélion, et sur la robe de Mélinda. Sa queue explosa contre sa main, et il soupira ensuite, la tutoyant puis la vouvoyant dans la même phrase, tout en indiquant qu’il savait faire la vaisselle et le ménage. Mélinda gloussa lentement, et répondit du tac-o-tac, faisant référence à un même qui ne devrait sans doute pas lui parler :

« Tu veux dire que la place de l’homme est à la cuisine ? »

Elle observa sa main imbibée de sperme, remua ses doigts, puis les suça sous les yeux de Kaélion, l’un après l’autre.

« Tu en as mis partout, petit cochon… »

Le torse de Kaélion était zébré de son propre sperme. Mélinda se releva alors, et tira sur le lacet situé entre ses seins. Elle dénoua les nœuds, et le haut de la robe s’ouvrit alors de partout, s’élargissant comme les pétales d’une fleur qui s’ouvraient. La robe, qui semblait adhérer au corps svelte de la vampire, se détacha ensuite, et tomba sur le sol intégralement, formant presque une sorte de fin drap élégant et sensuel sur lequel on aurait pu se coucher. Mais difficile de s’y intéresser quand on pouvait voir le corps parfait de Mélinda, totalement nue. Elle sourit doucement et s’agenouilla ensuite entre les jambes de Kaélion, et se pencha vers son ventre.

Elle souffla contre sa peau, et commença à la lécher, nettoyant aussi cette dernière.

« Laisse ta Maîtresse te lécher, Kaélion… C’est moi qui déciderai quoi faire de toi, mon beau… »

Maintenant qu’il avait joui, sa verge avait naturellement débandé, mais on pouvait faire confiance à Mélinda pour avoir encore quelques tours dans son sac. Sa langue filait sur sa peau, et elle déposait parfois plusieurs baisers et suçons, remontant lentement et sensuellement vers son visage, tout en frottant ses délicieux seins contre le torse glabre de Kaélion. Elle remonta ainsi jusqu’à son visage, et effleurait le sexe de l’homme avec sa cuisse.

« Pose ta main sur mes fesses, caresse-les et empoigne-les… Goûte au plus dangereux et au plus puissant des pouvoirs, mon insolent jeune homme : celui de la séduction et du désir… »

[Nowe]

Kaélion avait jouit abandonnément, allant jusqu’à teinter son propre torse de sperme. Mélinda, en forte amante qu’elle était, n’hésita pas à lécher à sucer tout le sperme que Kaélion avait expulsé. Ce n’était clairement pas sa première fois, elle semblait avoir fait l’amour au moins une centaine de fois, voyant l’habilité avec laquelle elle masturbait la verge du jeune homme. Peut-être était-elle une succube ?

Puis Mélinda posa une étrange question à Kaélion, à savoir si la place de l’homme était dans la cuisine. Elle semblait faire allusion à quelque chose, mais bref, le jeune garçon ne capta pas sa référence, trop extenué par l’orgasme violent qu’il venait d’avoir. Mélinda ne lui laissa pas une seconde de répit, elle se dénuda rapidement, dévoilant un majestueux corps dont les succubes en jalouseraient. Une belle paire de seins et de cuisses, et surtout un cul bien galbé. Bref, un délice pour n’importe quel homme.

Après l’avoir traité de petit cochon (d’habitude, il répondait à ce genre de provocations, mais là, la balance de force s’était quelque peu inversée…). La verge de Kaélion avait débandé après son orgasme, mais pas Mélinda. Elle avait toujours autant de vigueur qu’au début et ne compta pas laisser Kaélion partir pour le moment. Elle s’attaqua donc une seconde fois à son membre, le léchant et l’embrassant pour le refaire rebander.

« Bon, ça suffit, maitresse, je…. Je veux plus, d’accord ? je veux qu’on arrête… »

Cependant, contrairement à ce que l’on aurait pu croire, la verge de Kaélion commençait à reprendre du poil de la bête. Doucement mais surement, elle commença à se raidir une seconde fois, le sang affluant vers les tissus, raidissant cette queue qui avait bien apprécié la bouche de Mélinda et son jeu de fellation. En d’autres termes, Kaélion rebandait.

« Oh putain, pas ça… qu’est-ce que tu m’as fait, pétasse ?! »

Kaélion fut ensuite prit par une pulsion soudaine : il saisit les hanches de sa maitresse, approcha son visage du sien, la défiant du regard.

« Tu veux m’humilier, c’est ça ?! Je ne te laisserai pas, grosse pétasse ! »

Dans un soudain élan de détermination, Kaélion ignora la dynamique de pouvoir que Mélinda avait instaurée et décida de prendre le contrôle. Se saisissant de sa verge, il guida cette dernière jusqu’à l’entrée du temple et… la pénétra.
Kaélion venait de pénétrer sa maitresse, d’expérimenter pour la première fois une chatte. Ce contact charnel envoya plusieurs ondes de frissons dans son corps, il avait l’impression, pendant une courte durée, d’avoir accompli quelque chose d’interdit, de tabou, mais aussi l’impression d’avoir gouté au vagin d’une déesse tant la sensation était intense.

*Oh putain, elle est quoi exactement ?! Je sens que sa chatte dévore ma queue ! *

Kaélion ne perdit pas de temps et commença à faire des allers-retours assez violents avec sa bite, pénétrant sa maîtresse ardemment, ses mains posées sur ses belles fesses qu’il empoignait fermement, et qu’il n’hésita pas à pincer tant elles étaient délicieuses. Les regards des deux amants se croisèrent, et Kaélion ne put résister.

Il embrassa sa maitresse fougueusement, se collant à elle pendant qu’il la pénétrait. Kaélion avait gouté au fruit interdit, et comme tout ceux avant lui, il semblait avoir succombé.

[Mélinda Warren]

Kaélion avait accepté l’idée d’obéir à Mélinda, mais elle allait devoir faire un effort sur son langue. Certes, elle l’avait autorisé à être grossier… Mais tout de même ! Elle imaginait plutôt ça dans le courant de l’action, pas dès le début ! Cependant, elle le laissa faire. Elle le titillait, après tout, et il lui semblait normal qu’il se lâche. Il était frustré, mais aussi empreint d’énergie et de colère. Le sexe était une manière bien naturelle d’épancher ses frustrations, et de se laisser aller. Il la renversa ainsi. Surprise, mais non moins excitée, Mélinda sourit. Ce n’était pas dans une cellule qu’elle allait se comporter de manière civilisée. Elle aurait bien titillé davantage Kaélion, jouer davantage avec sa virginité, mais il choisit lui-même de franchir la frontière. Il coucha Mélinda sur sa robe. Retirée, celle-ci prenait la forme d’une sorte de fin châle transparent sur lequel se coucher. Mélinda sentit ensuite Kaélion la dominer physiquement, puis il la pénétra ensuite. Sa main se posa sur son sexe, et il l’enfonça dans sa chatte trempée. Mélinda, une main posée sur l’épaule de Kaélion, la crispa, et gémit doucement en fermant les yeux, sentant une douleur bien familière remonter en elle quand Kaélion se faufila en elle.

« Haaa… »

Elle se mordilla ensuite les lèvres, puis rouvrit les yeux. Jambes écartées, elle laissa l’homme remuer en elle, et gloussa brièvement en voyant son regard, et l’effort manifeste qui se formait sur son visage. La main de Mélinda se posa sur sa nuque, l’autre alla se placer sur son épaule, et elle referma ensuite ses jambes autour de son bassin, gémissant et soupirant en sentant l’homme la prendre. Sa verge solide enflait en elle. Parfois, les yeux de Mélinda prenaient une teinte rose, et, à hauteur de son pubis, un inmon rose brillait. Mélinda utilisait sa magie rose, retenant l’orgasme de Kaélion. Elle voulait qu’il en profite, et elle avait égoïstement aussi envie, elle, d’en profiter.

Mélinda répondit donc à son baiser, et y ajouta sa touche personnelle. Serrant sa main sur ses cheveux, elle plaça sa lèvre inférieure entre celles de l’homme, et l’abaissa, creusant un trou dans lequel elle glissa sa langue. Sa langue heurta celle de Kaélion, tandis que ses jambes se crispaient autour de sa taille. La vampire fit alors volontiers durer le plaisir, profitant de ce baiser très sensuel. Elle retira ensuite sa langue, et mordilla alors la lèvre supérieure de Kaélion, en tirant doucement dessus, la bloquant à l’aide ses lèvres. Un baiser finalement aussi technique que sensuel, qu’elle rompit ensuite. Un mince filet de salive relia leurs lèvres, qu’elle effaça d’un mouvement de sa langue, et lui sourit.

« C’est bon, h-hein ? Haaaa… Pose ta main sur l’un de mes seins, presse-le, explore mon corps, savoure la beauté de ta Maîtresse, petit pervers insolent, hmmm… »

[Nowe]

Kaélion venait de pénétrer Mélinda Warren, et Autant dire qu’on ne pouvait pas tomber mieux. Le fait d’avoir Mélinda comme amante était en soi un grand privilège, dont peu d’hommes pouvaient se targuer. Aristocrate accompli, Mélinda n’était pas n’importe qui ; elle dégageait cette aura de Star, que l’on retrouvait chez les célébrités. A croire qu’elle était réellement une star.

Lorsque Kaélion pénétra Mélinda, il put sentir un immense courant électrique lui parcourir le dos, ses poils s’hérissèrent en conséquence et il sentit une vague de plaisir immense. C’était ça le sexe, une force naturelle contre laquelle il était impossible de lutter. Surtout quand l’amante se nommait Mélinda Warren. Cette dernière, contre tout attente, se laissa dominer par le jeune homme qui la prit en position de missionnaire. Elle enroula ses jambes autour de son bassin, l’emprisonnant, alors qu’il la pénétrait avec toute sa vigueur. Les deux n’hésitèrent pas à s’embrasser, et Mélinda répondit au baiser, en y ajoutant sa touche personnelle avant d’inviter kaolin à la toucher d’avantage, notamment sur ses seins. Et il ne se fit pas attendre.

Kaélion se jeta tout de suite sur sa poitrine, suçant ses tétons avec une ardeur presque sauvage. Vu de loin, on aurait dit que Kaélion dévorait les seins de Mélinda tant il les suçait avec fougue. Serrant une poitrine dans une main, le jeune homme embrassait les seins de sa maitresse, les léchant et les suçant sans toutefois arrêter ses coups de béliers. Il n’y avait pas à dire, Kaélion était… en manque de sexe. Et cela se voyait.

Sous les assauts de la langue du jeune garçon, Mélinda put sentir ses tétons s’endurcir, il fallait dire que Kaélion les avait bien lubrifiés !
Il s’attaqua ensuite au cou de son amante, en y déposant plusieurs baisers, toujours avec la meme fougue, sa salive dégoulinant le long de sa langue, signe de son appétit vorace, avant de mordiller légèrement son cou. Ironiquement, c’était kaolin qui vint mordiller le cou de Mélinda et non l’inverse.
Jetant un regard à sa maitresse après s’être occupé de son cou, Kaélion plongea son regard dans le sien, haletant :

« Bon, alors… tu fais moins la maligne, maintenant ? »

Kaélion venait de provoquer Mélinda. Une… grave erreur ?

[Mélinda Warren]

Elle l’avait laissé agir, ce rustre, ce prisonnier violent et rebelle. Elle s’attendait donc à ce qu’il ne soit pas très galant. Ceci étant dit, si elle avait voulu de galanterie, elle n’aurait pas été dans cette prison pour baiser dans un cachot puant et crasseux. Lui-même n’était pas très présentable. Il puait, il n’était pas lavé, il était sale, mais cela ajoutait à la bestialité ambiante, à ce sentiment d’animalité, de délicieuse régression. C’était cela aussi le sexe, ce sentiment névralgique d’inverser la courbe de l’évolution, de glisser dans une jouissive décadence, le rappel perpétuel des origines sauvages de l’Homme. Mélinda était certes une aristocrate, une Impératrice, mais elle restait surtout une ancienne esclave, quelqu’un qui avait grandi dans ce genre de cage. Cette dualité inhérente à l’humain, elle l’avait donc incorporé en elle depuis longtemps. Mélinda frémissait lentement sous les coups de reins énergiques de son amant, qui se focalisa sur sa poitrine. Elle soupira quand elle s’y attaqua, se mordillant les lèvres. Il s’enhardissait. Sa rage refluait dans le sexe. Il grognait comme une bête sauvage, et se galvanisait à l’idée de la baiser elle. Elle était belle, certes, mais elle incarnait aussi ce qu’il haïssait et enviait à la fois : la caste des maîtres, l’aristocratie qui l’avait dépouillé, brisé, humilié, et condamné à la mort. Chaque coup de reins était comme une épée qu’il plantait dans le ventre maudit de ses tortionnaires. Il s’y abandonnait donc avec une grande facilité, et ce pour le plus grand bonheur de sa partenaire.

Mélinda gloussa quand il feignit de la mordre, plantant ses dents. Elle répondit ensuite à sa provocation en lui griffant le dos. Elle le sentit se crisper, et un sourire malicieux orna ses lèvres, presque cruel. Elle ramena sa main entre eux, et Kaélion put voir que l’index de Mélinda avait rougi sous le sang qui avait glissé. Une plaie superficielle, comme si on avait crevé un bouton sur le point de sauter. Elle suça son doigt devant lui.

« Un sang vif, tu es un chiot sauvage, mon Kaélion… Mais est-ce tout ce que tu peux faire ? Un homme aussi puissant… Prends-moi encore, fous-moi ta bite dans le cul, tire mes cheveux, montre-moi ta rage, ta passion ! »

Et, pour le motiver, elle le griffa encore dans le dos !

[Nowe]

Kaélion poussa un léger gémissement de douleur quand Mélinda lui griffa le dos, avant de sucer son sang. Un vampire ? Cela expliquait alors beaucoup de choses, à commencer par son teint pâle et son étrange aura mystique qui avait d’une manière ou d’une autre affecté Kaélion pour qu’il devienne la bête de sexe qu’il est en ce moment.

Comme pour la punir de l’avoir griffé, Kaélion attrapa les deux poignets de Mélinda et plaqua ses mains au sol, au-dessus de sa tête, de façon a ce que ses bras forment un triangle. Une technique utilisé par certains hommes pour renforcer leurs dominations auprès des hommes et les remettre à leur place. Meme si, clairement, Mélinda n’était pas du genre à se laisser dominer aussi facilement. Il était d’ailleurs clair qu’elle pouvait inverser la dynamique de force assez facilement, mais peut-être aimait-elle le sexe sauvage et fougueux de Kaélion ?

Kaélion accéléra le rythme, transperçant sa partenaire comme une épée qui transperçait sa cible ! Mélinda avait beau etre une habituée du sexe, une femelle alpha, comme on disait dans le jargon, elle ne pouvait nier la force de Kaélion quand il s’agissait de baiser ardemment.
Mélinda, dont le teint pale de sa peau avait viré au rouge, ne trouva rien de mieux que de provoquer Kaélion d’avantage, en le comparant notamment à un « chiot ».

Le jeune garçon stoppa ses coups de reins, regardant son amante avec encore plus de dédain, la sueur ruisselant sur ses muscles.

« Je rêve ou tu viens de me traiter de chiot, sale pute ? »

Kaélion se retira de sa partenaire, et saisissant ses hanches, il la fit pivoter de façon a ce qu’elle soit couchée sur le sol. Les genoux pilés sur le sol, le cul de Mélinda s’offrait à Kaélion. Avant de s’y attaquer de la manière forte, il décida d’abord de lécher cette délicieuse chatte qu’il avait si longuement pénétré. Kaélion y introduit donc sa langue, qui se faufila à l’intérieur du puit charnel de la vampire, dégustant ce délicieux nectar… on pouvait voir que Kaélion était… assoiffée car il dégustait la chatte de Mélinda comme un enfant dégusterait une tarte à la créme. Puis, lorsqu’il sentit que le vagin de la vampire commençait à s’y humidifier assez, il cracha dessus, en guise de vengeance.

Kaléion embrassa ensuite les fesses rebondies de sa maîtresse, avant de s’attaquer au trou interdit.

Il y introduisit sa langue, lui faisant un cunniglus anal ; après tout, il fallait bien humidifier cette zone pour la bataille à venir. Mélinda put sentir que kaélion était terriblement assoiffé de sexe, il léchait ses fesses, sa chatte, son anus et les embrassait, savourant au passage sa cyprine, que son corps produisait en amont à cette heure.

Puis, lorsque le jeune garçon sentit que ses parois anales étaient suffisamment dilatées, il y cracha dessus, en guise de vengeance, avant de se relever, la bite congestionné, prête à pénétrer sa nouvelle demeure. Saisissant ses hanches, Kaélion se colla à sa maîtresse, avant de lui chuchoter.

« Tu sais quoi ? J’accepte que tu deviennes ma maîtresse. Mais justement, je vais te baiser tellement fort, te prendre tellement sauvagement, que tu vas oublier tout ces putains de mecs soja qui habitent dans ton harem. Désormais, je veux devenir ton meilleur amant, et je suis prêt à t’élargir le cul s’il le faut »

Et Kaélion enfonça sa bite dans l’antre anal de Mélinda !

[Mélinda Warren]

De toute évidence, il allait falloir veiller à améliorer l’éducation de Kaélion. Tant de grossièretés à destination de sa Maîtresse, voilà qui n’était pas tolérable ! Mais, pour l’heure, elle choisit de le laisser faire. Elle avait réussi le premier pas en tissant une relation entre eux, et en évitant qu’il ne finisse pendu demain matin. Il la pénétrait avec une indéniable vigueur, puis la retourna ensuite. Mélinda finit à quatre pattes, et soupira en sentant la langue de ce dernier titiller son fondement. Elle sourit, cambrant son dos, ce qui eut pour effet de bomber ses fesses. Tournant la tête sur le côté, Mélinda s’amusait. Pour un jeune homme « inexpérimenté », il ne s’en sortait pas si mal. Sans doute avait-il dû avoir quelques aventures au cours de ses nombreuses passations. Il dilata en tout cas le fondement de sa Maîtresse, puis se redressa, prêt à passer à la suite.

La vampire frémit doucement. Kaélion allait vite comprendre que les rapports anaux étaient quelque chose que Mélinda adorait, dans un sens comme dans l’autre. Kaélion se positionna donc, et Mélinda sourit en entendant son effronterie.

« On se connaît depuis moins d’une heure, et tu prétends déjà être le meilleur de tous mes amants ? Tu es bien présomptueux, mon chéri… Outre ton manque de respect vis-à-vis de ta Maîtresse… »

Elle le titillait. Rien de mieux que la provocation pour heurter un égo blessé, et amener son esclave à se lâcher. Qu’il « accepte » qu’elle devienne sa Maîtresse en disait aussi long sur cette inversion des rôles !Mais seul le résultat comptait… Elle gémit alors quand la verge de Kaélion heurta ses parois anales, et commença péniblement à s’y enfoncer. Sa queue était après tout épaisse, assoiffée. Mélinda ignorait si Kaélion serait le meilleur de ses amants, mais elle se demandait si elle, elle n’était pas la femme la plus belle avec qui il ait pu faire l’amour jusqu’à présent.

Mélinda gémit encore, sentant cet épais mandrin en elle, et se mordilla les lèvres, bandant ses muscles, son corps magnifique remuant d’avant en arrière, ses longs cheveux soyeux l’accompagnant, tandis qu’elle gémissait, soupirant en sentant cette grosse verge lui déchirer le fondement…

…Ce qui était divin !

[Nowe]

Prendre Mélinda par derrière, quel plaisir ! quel plaisir de sentir sa verge parcourir le fondement charnel du vampire, autant dire que Kaélion orgasmait comme un fou ! l’idée de baiser par derrière une impératrice, cette caste de nobles qu’il haïssait tant, le faisait bander comme un malade. En témoignait les coups de reins successifs qu’il donnait à sa compagne. Pour le peuple, baiser une noble était un peu une manière de se venger, d’extérioriser toute cette haine à leur égard, et de se sentir, ne serait-ce qu’à un moment donné, supérieur à eux. Car dans ce moment précis, malgré le fait qu’elle soit la femme de l’empereur, Mélinda se faisait dominer par Kaélion qui le faisait l’amour de manière bien sauvage, faisant des va-et-vient agressifs qui se soldaient par une mélodie dépravée qui faisait écho dans la pièce.

« Oh oui, t’es tellement bonne, putain ! Tu la sens, ma grosse bite, hein ? »

Attrapant ses seins et les malaxant, kaélion continua sur sa belle lancée, baisant sa maitresse de toutes ses forces, qui vraisemblablement aimait cette belle danse charnelle. Puis vint le moment fatidique.

« AHHHHHHHHHHHHHHHHH ! PUTAIN JE VAIS JOUIR ! »

Poussant un râle sauvage, kaélion éjacula son foutre a l’intérieur du cul de Mélinda, sa verge expulsant d’épais jets de foutre au fur et à mesure que des spasmes faisaient trembler sa queue. Un orgasme violent et des plus intenses.

« Aaahhhhh…. »
Gémissant de plaisir (mais aussi de fatigue), Kaélion resta un moment à l’intérieur de sa maitresse, sa verge appréciant particulièrement la chaleur prodiguée par le fondement de sa maitresse. Essoufflée et a bout de force, Kaélion se retira finalement de sa compagne, laissant dégouliner quelques filets de sperme qui coulèrent le long du beau cul de Mélinda avant de s’écraser au sol. La fatigue se lisait clairement sur son corps, comme on témoignait sa verge autrefois dure comme le ciment ayant perdu de sa vigueur après avoir sauvagement sodomisé ce cul divin.

«Huff… Huff… Alors… comment tu te sens après que je t’ai défoncé le cul, hein ? »

Essoufflé, kaélion faisait preuve de la meme impolitesse que tout à l’heure, n’hésitant pas à narguer sa maitresse. Mais la réalité était que le jeune homme, malgré l’allure qu’il laissait transparaitre, commençait à fatiguer. Il fallait dire que Mélinda n’était pas une femme ordinaire ! Et que la baiser était incroyablement couteux en énergie !

[Mélinda Warren]

L’irrespect de Kaélion se poursuivait de plus bel. Mélinda lui avait donné le feu vert, après tout, et elle ne pouvait pas nier que cette baise sauvage n’était pas pour lui déplaire. Impératrice, elle l’était sans doute, mais elle restait avant tout une femme passionnelle, une vampire. Et les vampires étaient bien plus intenses dans leur manière de vivre que les humains, trop fades, et faisant trop peu l’expérience de la mort pour apprécier pleinement la vie, et pour en jouir pleinement. Kaélion malaxait ses seins, les pinçait douloureusement, faisant preuve de toute la brutalité que Mélinda pouvait attendre d’un bagnard. Oh oui, qu’elle aimait ça ! Sentir cet avilissement, sentir cette queue puissante lui ramoner le cul avec force, dilatant sans vergogne ses parois anales. Kaélion y allait avec force, grognant derrière elle, se pressant contre le corps délicieux de Mélinda. Un corps harmonieux et magnifique face à un homme brutal, musclé, aux mains crasseuses, qui suait et grognait contre elle.

« Haaaa… Haaaaa… »

La vampire gémissait fortement, provoquant des bruits délicieux, qui ne pouvaient que motiver Kaélion. Son amant la prenait donc avec vigueur, s’enfonçant puissamment. Mélinda haletait, gémissait encore, hurlait, et crachait même sa salive en le sentant en elle. Kaélion finit par jouir dans son cul, s’abandonnant avec force dans son fondement. Mélinda le laissa venir, son corps redressé, sentant le bras de Kaélion s’enrouler autour de son cou, l’immobilisant, la restreignant, l’étouffant à moitié. Dieu, que c’était bon ! Elle le sentait jouir en lui, se relâchant avec force. Son amant se retira ensuite, et s’affala sur le sol, sur la robe de Mélinda, qui formait une sorte de douce couche parfumée.

Mélinda avait fini à quatre pattes quand Kaélion se retira d’elle, et mit quelques instants à se retourner. En sueur, Kaélion semblait à bout, mais Mélinda n’avait pas eu son compte… Et elle savait que lui non plus. Son corps, sans doute, mais pas son esprit. Se pinçant les lèvres, Mélinda s’avança sensuellement vers lui à quatre pattes, sentant une exquise douleur dormir dans son fondement. Le désir sexuel noyait pour l’heure tout sentiment de peur. Mélinda caressa sa verge apaisée, et la lécha ensuite, glissant sa langue sur sa queue humide. Elle avala un peu de son foutre, et gloussa ensuite, puis se redressa ensuite.

Dominant l’homme, elle s’assit à califourchon sur lui, conservant sa main sur son sexe. Son autre main se posa sur son épaule, et elle s’assit donc sur le bas de son ventre, sentant sa queue contre le renflement de ses fesses.

« Un début prometteur, oui… Mais tu t’es trop emballé, et tu as dilapidé toutes tes forces, mon joli. »

Mélinda gloussa, et ses pupilles prirent une teinte rose. Kaélion put sentir son corps frémir, tandis que sa verge se mit à durcir, et qu’un inmon se formait sur le pubis de Mélinda.

« Moi, je n’ai pas encore fini, petit insolent… »

La verge de Kaélion disparut ensuite dans l’intimité de Mélinda, qui s’empala sur lui.

« Tant que tu auras envie de me baiser, ton corps suivra… » gémit-elle, tout en commençant à s’empaler sur lui, et à danser sensuellement, de haut en bas…

[Nowe]

Kaiélion sursauta en sentant la chaleur humide de Melinda engloutir à nouveau sa queue sensible, sa magie vampirique le rendant instantanément dur et prêt à en redemander. Il se déhancha, s'enfonçant plus profondément en elle, tandis qu'elle le chevauchait avec un abandon sauvage.

« Putain, salope insatiable ! »Kaiélion grogna, attrapant ses hanches tandis qu'il s'enfonçait en elle.
« Tu veux me vider, n'est-ce pas ? M'utiliser comme l'un de tes jouets jusqu'à ce que je n'aie plus rien à donner ? »

Malgré ses mots durs, Kaiélion était complètement excité, sa bite palpitait et pulsait dans la chatte serrée de Melinda. Elle se sentait si bien, si parfaite, enroulée autour de lui. Il n'arrivait pas à croire qu'il baisait l'Impératrice, la femme de l’empereur, et il n’arrivait pas à croire que cette dernière était une belle salope nymphomane.

Kaélion posa sa main sur la nuque de son amante et amena son visage vers le sien, avant de l’embrasser. Son autre main, quant a elle, alla caresser ses belles fesses musclées. Kaélion prolongea le baiser, l’embrassant avec appétit, afin d’essayer de masquer ce qu’il s’apprêtait à faire.
D’un geste discret mais direct, le jeune garçon enfonça son doigt dans le fondement de sa maitresse, la pénétrant par derrière. Il fit entrer et sortir lentement son doigt de son trou interdit, sentant ses parois intérieures se serrer et flotter autour de son doigt envahissant. Au meme moment, il adressa un regard provocateur a sa maitresse, ses yeux défiant l’autorité impériale de Mélinda. Il aimait ça, la baiser de cette manière sauvage. Au deal du plaisir que ça procurait, c’était surtout symbolique : baiser Mélinda était pour lui symbole de vengeance contre cette élite aristocratique qui l’avait tant humilié. Et surtout, le fait de la doigter renforçait ce sentiment de vengeance contre la société. Doigter l’impératrice, quel pied franchement !

« Alors, ça te fait quoi de te faire baiser par un paysan, hein ?! Tu es peut-être l’impératrice à l’extérieur, mais ici, t’es rien de plus qu’une salope, ma salope, tu m’entends ?! », dit Kaiélion froidement, la voix imprégnée d'irrespect et de désir.

Sur ces mots, Kaélion gifla son cul, d’un violent « SLAP ! » qui retentit dans la cellule, un air satisfait sur le visage. Son autre main se tendit pour tâtonner et pétrir brutalement ses seins rebondissants, pinçant et tirant sur ses tétons raides.

« Par respect et dévotion pour vous, maitresse, je vais vous baiser jusqu’à ce que vous ne puissiez plus marcher, d’accord ? »

Pour ponctuer son propos, Kaélion ajouta un deuxième doigt, renforçant sa prise sur l’anus de sa maitresse, l'étirant et la préparant pour une autre série de baise dure et dominatrice

[Mélinda Warren]

Elle jouait avec lui, et lui jouait avec elle. Dire qu’il était appelé à mourir demain… Heureusement que la vampire était venue ! Elle l’avait sauvé, et lui offrait désormais une nuit qui devrait le marquer à jamais. Quoi de mieux pour démarrer sa nouvelle vie qu’une longue séance de sexe avec Mélinda ? Elle le laissait profiter, et elle en profitait aussi. Sentir ce solide membre en elle, ce corps musclé qu’elle pressait entre ses doigts… Elle se voyait déjà en faire un puissant guerrier, qui serait sans doute assez brutal. Il fallait voir avec quelle facilité il basculait dans les jurons en lui faisant l’amour, et à quel point il laissait parler sa rage, sa colère… Mais Mélinda préférait ça. Mieux valait qu’il canalise sa frustration en faisant fougueusement l’amour, plutôt que de prendre des risques inutiles !

Elle sourit lentement, et lui répondit entre deux soupirs :

« Tu… Tu es mon jouet, Kaélion… Mon jouet violent et sanguin, haaaa… »

Il finit par s’attaquer aux fesses de la vampire, enfonçant un doigt en elle, et pétrit l’un de ses seins, tout en recommençant à la narguer, à l’insulter, insistant sur le fait qu’elle avait beau être l’Impératrice, ici, elle était sa « salope ». Mélinda frémit doucement, et laissa la main de l’homme pétrir l’un de ses seins.

Mélinda soupira lentement. Elle gémit quand il la fessa, une grosse claque, et elle posa sa main sur le torse de Kaélion, le griffant. La douleur était une composante naturelle d’un rapport sexuel endiablé, et Mélinda comptait bien mettre en application cette théorie.

« Pe-Petit pervers, haaaa… T-Tu penses pouvoir me dominer si facilement, h-hein ? »

La vampire le chevauchait, continuant à danser sur lui.

« Il va… Il va falloir plus que des doigts dans mon cul si tu veux m’impressionner, mon petit Kaélion. Il faut que tes gestes soient en accord avec tes mots, haaaa… ! »