« Allons, Kiriko, ne dis pas de bêtises... Personne ne t’a dit d’assumer toute la misère du monde. Je suis morte, et ce n’est pas toi qui m’a tué. Je savais à quoi je m’engageais en allant dans ces Épreuves. Ma force est la Ruse, et ce n’est pas vraiment quelque chose de particulièrement efficace, dans un combat. La bonne étoile a cessé de me sourire, alors tu n’as rien à te reprocher. Il n’y a rien à pardonner, tu as survécu, et c’est l’essentiel. »
Écartant son doigt, Kelly vint l’embrasser sur les lèvres, savourant la belle bouche de Kiriko. Ce fut un baiser assez bref, le temps que Kelly se retire, passant sa langue sur sa bouche, appréciant, comme toujours, le contact des lèvres de la Celkhane.
« Alors, arrête de pleurer comme une fillette, ce n’est pas comme ça que tu dois être. Je suis morte, mais la mort n’est pas la fin. Un jour, je me réincarnerai... Peut-être en une autre pirate, qui sait ? Grâce à toi, j’ai pu atterrir ici. Ce n’est pas le paradis, mais j’aurais pu finir à Drakengord, ou dans d’autres endroits peu recommandables. Je suis l’une des servantes de Titska, et, avec un peu de chance, je deviendrais un jour une succube, ce qui me permettra de pouvoir aller sur Terre, et de goûter aux joies de la vie. Grâce à toi, j’ai découvert toute la beauté du sexe. Toi et ta Déesse... Alors, de quoi voudrais-tu te faire pardonner ? Quel est donc ce caprice ? Tu es en vie, et rien d’autre n’a d’importance. »
Kelly l’embrassa à nouveau. Elle ne semblait nullement attristée de son sort. Certes, elle ne ressentirait plus jamais la joie de voir les étendues d’eau bleue, elle ne sentirait plus jamais le plaisir de se tenir au bastingage en sentant l’air frais, mais, d’un autre côté, elle ne sentirait plus les regards libidineux, les tentatives de viols, les meurtres, la méfiance, les rapts et les pillages. Elle s’estimait chanceuse. Namoria choisit ce moment pour intervenir, posant ses mains sur les joues de Kiriko, et glissa sa queue contre l’intimité de la femme.
« Tu as pleuré... Mère ne supporte pas les sanglots de souffrance dans son antre… »
Dans ce temple, Titska agissait comme une maîtresse omnipotente. Elle était cruelle, dans le sens sexuel du terme. Namoria se mit à frotter l’entrejambes de Kiriko, à hauteur de son sexe.
« Il va falloir te faire jouir... Sans ôter ta combinaison.
- Ça, c’est un domaine où je peux me montrer utile.
- Je l’espère bien... Au boulot ! »
Namoria retira la queue, et embrassa Kiriko sur leslèvres, enfonçant à nouveau sa langue dans sa bouche, tandis que Kelly semettait à genoux devant la sorcière, et venait lécher son entrejambes, titillant son sexe à travers sa combinaison moulante et serrée. Namoria, de son côté, caressait le corps de sa partenaire, s’attaquant à ses seins. Sans écarter les morceaux d’armure, elle tirait un peu sur le justaucorps violet, et enlaçait sa taille avec sa queue.
« Mère adore les combinaisons moulantes, et l’idée que les porteuses jouissent dedans. Kelly est heureuse, et elle ne t’en veut pas... Alors, cesse de bouder, et de me faire souffrir en te fermant comme une huître. Bande, et jouis comme une folle, Kiriko. »
C’était presque un ordre, mais il fallait comprendre Namoria. La succube était en manque, et se moquait pas mal de ce Mirmirion. Seul comptait le superbe corps de Kiriko, ce corps qu’elle rêvait de baiser dans tous les sens : en long, en large, et en travers. Kelly, de son côté, avait posé ses mains sur les fesses de la Celkhane, et continuait à lécher son intimité, glissant sa langue contre sa combinaison.