The Multiversity

Le Lovegood Estate allait recevoir une invitée très particulière ce soir. Derrière les murs de ce manoir familial plus que centenaire, Camille était en train d’invoquer une personne unique en son genre. Il ne s’agissait pas de la Führerin de Herzeleid, mais d’une femme dont l’une de ses dominatrices, Brittany, lui avait parlé. Camille n’avait pas encore trente ans, mais elle savait qu’elle devait penser à sa descendance. Elle songeait à avoir un enfant, et, si elle aurait bien aimé pouvoir porter celui de la Führerin, elle avait finalement décidé d’opter pour autre chose.

Brittany était originaire d’un autre monde, la Terre. Elle avait des descendances germaniques, car elle était l’héritière d’une ancienne famille aristocratique bavaroise. Cette famille, qui avait été influente à l’époque du Saint-Empire romain germanique, disposait de livres ésotériques confisqués lors des épisodes de chasse aux sorcières par leurs troupes. Parmi ces livres, il y avait un antique rituel qui permettait d’invoquer une succube très spéciale, une succube puissante, qui avait côtoyé les puissants de son monde. Brittany était revenue dans l’ancien château familial, un château abandonné. Sa famille avait fait l’erreur de soutenir les nazis lors de la Seconde Guerre Mondiale, et leur château avait été détruit par les Alliés. Mais l’ancien caveau familial avait été protégé, et Brittany y avait retrouvé les anciens textes.

Ce soir, Camille était donc dans sa Chambre érotique. Particulièrement perverse, Camille réfléchissait depuis des mois à qui aurait l’honneur de l’enfanter. Elle voulait un parent génétiquement amélioré. Elle savait que, grâce à la technologie uatéenne ou à certains sorts de magie rose, on pouvait rendre les femmes hermaphrodites. Partant de là, une femme pouvait enfanter une autre femme. Quand Brittany lui avait parlé de cette succube, Camille y avait vu un potentiel.

« Toutefois, Maîtresse, vous devez bien comprendre qu’un pacte conclu avec un démon n’est pas une chose à prendre à la légère. »

Fort heureusement, Camille n’était pas idiote. Elle avait donc tracé sur le sol son pentacle, et avait rempli une coupole abritant sa cyprine, comme une sorte d’offrande. Portant sa robe noire fendue et ses longs gants noirs, elle répéta ensuite la formule sacrée située sur le livre. Les bougies installées sur le pentacle libérèrent alors de la poussière. Des courants d’air virevoltèrent autour d’elle, et Camille frissonna, sentant que la magie fonctionnait. Les lignes du pentacle tracées à la craie s’illuminèrent, brillant, tandis que la fumée emplissait la pièce…

Pa pala pala palaaaa…

Chiara chantonnait doucement en peaufinant son maquillage. Le miroir de sa table de maquillage lui renvoyait l’image de sa splendide nudité simplement parée de ce collier d’or aux longues breloques qu’elle affectionnait tant. La plus longue de celles-ci, une plume stylisée, plongeait jusqu’à la naissance de ses seins et attirait bien des regards, comme si elle indiquait la direction du spectacle.

Comme s’il y en avait besoin ! Ces imbéciles de mâles plongeaient bien suffisamment d’eux-mêmes au plus profond du piège.

Ce soir, elle avait rendez-vous avec Yuri Serentcheiev, un richissime oligarque russe dont le commerce principal – déclaré – était le gaz. En réalité, c’était un proxénète et un trafiquant d’armes. Elle avait besoin de lui parce qu’il pouvait lui procurer les fournitures nécessaires à une petite guérilla qu’elle voulait provoquer entre deux gangs rivaux de Kiev. Juste parce que le chef du premier gang, Maksim Belanov, était un connard et parce que le chef du second, Yevgenyi Oleksandrovitch, avait une femme qui lui avait un jour lancé un regard qui lui avait déplu.

Une dernière touche de poudre sur son joli petit nez et le tour était joué. Elle se leva gracieusement, toujours chantonnant. Le massacre inutile à venir la mettait en joie. Yuri l’aiderait, juste parce que ça mettrait le bazar dans la capitale ukrainienne et qu’en bon russe proche de Vladi – oui, elle l’appelait ainsi, parce qu’elle le connaissait très intimement – il savait que ça ferait plaisir à son Président.

Elle s’approcha du lit qui trônait au milieu de la chambre immense de son luxueux penthouse avec vue directe sur Central Parc. Les sous-vêtements qu’elle avait prévus l’y attendaient. Elle s’assit et entreprit de passer les longs bas noirs à dentelles dernier cri de chez Chantal Thomass. Une collection qui n’était pas encore sur le marché, bien entendu.

Tout l’ensemble était en dentelle à vrai dire. Elle ajusta le porte-jarretelles, glissa ses seins voluptueux dans un soutien-gorge parfaitement adapté, puis acheva par un string invisible sous la jupe qu’elle avait prévu de porter.

Elle glissa ses pieds dans ses Louboutin préférés. Le monde disait toujours que les Louboutin étaient un must mais qu’on y avait terriblement mal aux pieds. Mais pour elle, la maison de Christian faisait du sur-mesure…

Elle sourit, se mira dans son miroir en pied Louis XV – un vrai !

Yuri mon coco, tu ne vas même pas me faire payer un dollar pour ce que je vais te demander ce soir… et si tu es gentil, peut-être que je m’occuperai de ton joli petit cul.

Ce mec n’assumait pas son penchant pour l’anal. Pas sûr qu’il se le soit même avoué à lui-même. Mais Chiara savait ces choses-là mieux encore que les gens eux-mêmes. Yuri était un sodomite qui s’ignorait. Elle rit doucement en imaginant la surprise qu’il ressentirait quand…

Oh oui, ça va être drôle !

Elle mit un bracelet d’or à son biceps, glissa deux bagues d’or serties de grenats à ses doigts et ses longues et fines boucles d’oreilles achetées aux enchères chez Christie’s pour près d’un demi-million d’euro. Une peccadille !

Soudain, des volutes de fumée se mirent à apparaître autour d’elle. Une vague voix l’appelait au loin.

Oh non ! Pas ce soir…

Rien n’y ferait malheureusement. Elle était convoquée.

La fumée envahit la pièce, l’appel gagna en volume sonore. Peu de gens pouvaient l’invoquer. Elle était très puissante et seuls ceux qui connaissaient son nom avaient l’emprise nécessaire pour la forcer à apparaître. C’était donc quelqu’un de puissant dans le monde où il évoluait.

Il fallait répondre à l’appel.

Elle soupira. Yuri devrait attendre. Il lui pardonnerait facilement ce petit contretemps. Elle le sucerait convenablement avant de passer à la suite, voilà tout.

Le décor autour d’elle se dissipa pour laisser place à un autre décor, celui de l’endroit où elle était attendue. Une majestueuse pièce se dessina devant ses yeux où elle distingua rapidement nombre d’objets à utilisation sexuelle. Une odeur forte la prit aux narines. De la cyprine. Un parfum doucereux, légèrement âcre, absolument délicieux. Nul doute, celui ou celle qui l’appelait n’avait pas l’air d’avoir d’idée bien originale derrière la tête : elle venait pour la fonction première de sa nature profonde.

Se dessina alors également celle qui l’appelait. Celle ? Hmmm intéressant ! La femme était délicieusement belle, son corps délié mis en valeur par une robe fendue que Chiara apprécia immédiatement, tout comme le galbe de la jambe ainsi dévoilée.

Elle jeta un œil autour d’elle. Un pentacle. Bien entendu…

« Bonjour, belle invocatrice. Qui es-tu et que me veux-tu ? »

Pas besoin d’être agressive. Quitte à être là, autant se montrer polie…

Arrogante, Camille l’était assurément. Suffisamment pour se risquer à invoquer une succube. Mais elle savait ce qu’elle faisait. Du moins, elle le pensait. Peut-être pouvait-elle se tromper, mais se tromper n’était pas une notion que Camille connaissait. La richissime aristocrate avait donc entrepris le rituel, et constata vite, à sa grande satisfaction, que cela avait marché ! À travers la fumée s’échappant du pentacle, une silhouette apparaissait lentement. Elle pensait voir une succube à la peau rouge, mais, au lieu de ça, elle vit une femme à la peau beige, une peau humaine. Cela interloqua un peu Camille. Brittany avait-elle pu se tromper ? Non, c’était ridicule ! Camille ne pouvait pas invoquer des humains ! Sa surprise s’effaça toutefois bien rapidement quand l’aura de la succube commença à emplir la pièce. Camille frémit doucement, et sourit alors. Agenouillée, elle écarta les bras, en signe d’accueil. La succube ne pouvait pas sortir du pentacle sans que l’accord ne soit conclu. Camille devait lui autoriser le passage. Toutefois, selon la puissance du démon, celui-ci pouvait forcer le passage. Un invocateur de bas niveau ne devait donc pas invoquer un démon supérieur, comme un Prince Infernal, ou un Archdémon, car celui-ci le dévasterait sans difficulté.

Camille connaissait donc les règles. Elle soupira ensuite, souriant joyeusement, avant de se mordiller les lèvres. Excitée comme une gamine, elle se devait toutefois de reprendre ses esprits, de se calmer. Camille soupira donc, et croisa le regard de la belle succube. Elle venait d’apparaître toute nue, avec un corps parfait, une peau qui semblait d’une douceur incroyable, et des formes magnifiques.

« Bonsoir, grande succube. Je m’appelle Camille Lovegood. Je suis la modeste propriétaire du Lovegood Estate, Comtesse d’Herzeleid. J’ai désiré vous invoquer, car on m’a conté votre puissance, votre aura… Et le temps est venu pour moi de songer à ma descendance. Aucun de mes amants n’est à la hauteur de porter mon enfant, sauf vous. »

Camille releva la tête, toujours agenouillée devant elle.

« Enfantez-moi, Grande succube… J’accepterai vos conditions pour recevoir votre précieuse semence en moi. »

La Comtesse était assez nerveuse, elle ignorait quel était le prix que la succube réclamerait, mais elle se sentait prête à l’honorer !

Lorsqu’elle put enfin bien voir son invocatrice, elle ne fut pas étonnée de la trouver agenouillée. Par contre sa tenue et sa beauté dépassaient largement la moyenne. Et ça, c’était une bonne surprise. Généralement, elle était invoquée par des laiderons ou des puceaux – ou les deux, bêêêk – qui avaient trouvé un moyen d’invoquer un succube pour combler leurs désirs sexuels.

Bien souvent, ces imbéciles finissaient par commettre une erreur qui lui offrait leur âme. Bande de cons. Ils l’avaient bien cherché.

Elle posa les yeux sur la beauté – pas – farouche sevant elle. Son regard était une invitation au sexe, son nez devait délicieusement agacer un clitoris et sa bouche… sa bouche ! Chiara haussa un sourcil. La beauté de la femme excusait un – juste un peu – le dérangement.

« Bonsoir, grande succube. Je m’appelle Camille Lovegood. Je suis la modeste propriétaire du Lovegood Estate, Comtesse d’Herzeleid. J’ai désiré vous invoquer, car on m’a conté votre puissance, votre aura… Et le temps est venu pour moi de songer à ma descendance. Aucun de mes amants n’est à la hauteur de porter mon enfant, sauf vous. »

Vile flatteuse…

Chiara sourit, sensible aux compliments. Le regard de la femme semblait la dévorer des yeux.

Normal… Mais ma tenue si étudiée a disparu. Pfff…

Le pentacle l’empêchait d’utiliser ses pouvoirs. Elle dut donc réprimer l’envie d’envoyer une charge suffisante pour faire jouir sur place Camilla. La femme releva la tête, fixa son regard dans le sien. L'odeur de cyprine emplissait l'air, prenait de plus en plus son empire dans les narines du succube. C'était délicieux.

« Enfantez-moi, Grande succube… J’accepterai vos conditions pour recevoir votre précieuse semence en moi. »

Une supplique. Ca, c’était intéressant. Au moins cette mortelle savait où était sa place. Mais elle ne demandait pas rien. Un enfant.

Elle se planta avec assurance au bord du pentacle, jambes légèrement écartées, sa chatte bien proche du visage de Camilla, ses seins plantureux dressés avec arrogance, les mains posées sur les hanches.

« Un enfant… Rien que ça… Tu te doutes bien que ce ne sera pas donné. Une telle faveur est peu commune… »

Elle réfléchit. Herzeleid. Le Lovegood Estate. Camilla Lovegood. C’était très intéressant. Il y avait beaucoup à obtenir de cette Comtesse.

« Tu paieras le prix ? Très bien. Je sais ce que tu vas faire. Je veux que mes affaires ici grandissent. Je vais t’envoyer une délégation, que tu incorporeras dans tes affaires ici afin de les former. Tu leur apprendras tout ce qu’il faut savoir. Puis tu leur lègueras une de tes entreprises très florissantes. Nous resterons bien entendu associés. Je ne vais pas tout te prendre parce que ce n’est que la première condition. La seconde est la suivante. Je veux moi aussi un héritier Lovegood. Alors voici le deal. Si tu enfantes un seul bébé, je reviendrai pour te féconder à nouveau. Tu auras un enfant et moi l’autre. Mais jamais tu ne sauras lequel est le mien avant que je ne le réclame. Et si l’un des deux venait à décéder, alors l’autre serait forcément le mien. Bien sûr, ils resteront ici, sous ta responsabilité. Tu seras leur mère après tout. Et peut-être ne verras-tu même pas de ton vivant le moment où je viendrai réclamer mon dû. »

Elle ne l’avait pas quittée des yeux. Son regard de braise s’ouvrait sur des profondeurs abyssales où brûlant un feu incandescent. Son sourire engageant fut couronné par le passage d’une langue qui laissa une fine pellicule humide sur ses lèvres pleines et sensuelles.

C’était une offre somme toute correcte. La femme était belle, puissante, prête à tout. Sa réputation la précédait et Chiara la connaissait, même si l’inverse n’était pas vrai. Sa dureté, son côté impitoyable, sa froideur, son intelligence calculatrice. Elle avait envie d’elle. De quoi faire une offre raisonnable.

Elle la regarda et actionna son pouvoir. Doucement, une queue et des couilles se mirent à croître sur son bas-ventre, jusqu’à atteindre une taille qui ne s’arrêta que quand le succube décela dans le regard de la Comtesse son effarement. Elle sourit à nouveau, arrogante.

« Je crois que tu devrais y trouver ton compte… »

Camille savait ce qu’elle risquait. Elle était instable, mais pas totalement idiote non plus ! Une démone, une succube de haut niveau qui plus est, cela ne se tractait pas comme un simple paysan ! Elle savait que Chiara allait poser ses conditions. Brittany lui avait dit ce qu’étaient les succubes…

Des trésors aux mortels interdits.

Ce proverbe était un aveu en soi. Il était toujours dangereux de jouer avec une succube, car, si on n’était pas à la hauteur, la succube pouvait dévorer votre âme. Sur ce point, les succubes étaient réputées plus intraitables que les incubes. Autant dire que la Comtesse plaçait la barre haut en proposant d’emblée comme condition un enfant. Un aplomb qui était toutefois à la hauteur de sa stature. Camille n’avait peur de rien, et sûrement pas d’une succube. Celle-ci se rapprocha du rebord du cercle, avant de se heurter au mur invisible du glyphe.

Elle énonça alors ses conditions, et Camille l’écouta religieusement. Même à travers le glyphe, elle sentait le pouvoir redoutable de la succube, l’attrait de la magie rose. La Comtesse écouta donc les instructions de Chiara, qui énuméra ses conditions. Camille en compta deux. La première, et sans doute la plus surprenante, fut de lui confier des parts dans l’une de ses sociétés. Camille fronça les sourcils, essayant de comprendre si elle avait bien entendu.

*Gérer l’une des sociétés ?*

Camille était propriétaire terrienne, mais elle disposait des parts sociales de plusieurs compagnies, notamment des sociétés minières, des coopératives agricoles, et quelques usines. À Herzeleid, les pouvoirs publics avaient une forte autorité, surtout depuis l’arrivée de Liddell, qui avait nationalisé bon nombre d’entreprises. Cette succube souhaitait-elle investir ? C’était curieux ! Mais Camille devrait bien trouver une compagnie à lui confier… Même si elle allait devoir avoir l’agrément des autorités administratives. Tandis qu’elle pensait à tout ça, Chiara mentionna sa deuxième condition, et elle consistait à avoir un enfant… À enfanter Camille une deuxième fois, et à réclamer l’un des deux enfants lorsqu’elle reviendrait.

La Comtesse resta à nouveau silencieuse, et vit alors les lèvres intimes de la succube se dilater, s’écartant pour libérer une verge, que Chiara déploya. Une belle verge se forma, heurtant la paroi magique, si proche du visage de Camille que celle-ci en frissonna. Ses mains se crispèrent sur place, et son visage se rapprocha de cette verge, qu’elle renifla. Son nez était à une poignée de centimètres de ce membre durci, dont elle devinait la puissance, aguichant son appétit.

« Je pourrais confier, à toi ou à tes agents, les parts sociales de l’une de mes compagnies, oui. Il faudrait savoir ce que tu souhaites, et cela nécessitera l’accord des autorités administratives, mais cela se fera. Et puis… »

Camille parlait lentement, semblant comme hypnotisée.

« J’accepte tes termes. L’un de mes enfants sera tien, mais, tu sais… C’est peut-être le début d’une grande histoire entre toi et moi. »

La succube allait vite comprendre que Camille n’avait pas froid aux yeux.

« Mais laisse-moi signer notre contrat… »

La barrière magique se rompit, libérant Chiara…

…Et, très naturellement, Camille ouvrit la bouche, et alla pomper sa verge, posant ses mains sur les fesses agréables de la succube, venant la sucer avec appétit, se sentant excitée comme jamais !

Valeria regarda la femme à genoux devant elle. Elle pouvait voir les rouages de son esprit se mettre en marche pour comprendre ses requêtes. Chercher le piège. Chercher la faille. C’était de bonne guerre. Généralement, tout marché passé avec un démon comportait son lot de failles que le démon ne manquait généralement pas d’exploiter.

Mais ici, elle avait mis des points sur les « i » en expliquant notamment les conditions de revendications de l’enfant. Par contre, pour ce qui était des demandes plus matérielles (voire immatérielles étant donné leur pérennisation future), elle s’amusait de la sentir confuse.

Elle décida de rajouter une couche de pression sexuelle et écarta les jambes un peu plus pour bien montrer sa fente à la vue de la jeune aristocrate, puis déployer son pouvoir et laisser gonfler sa verge. Pas besoin de paroles, le regard de Camilla suffisait. Sa réaction était sans équivoque. Elle était ferrée. Aucun doute là-dessus. Aucune chance de la voir se rétracter maintenant. Sa langue dans sa bouche entrouverte soudain sèche était très érotique pour la démone.

« Je pourrais confier, à toi ou à tes agents, les parts sociales de l’une de mes compagnies, oui. Il faudrait savoir ce que tu souhaites, et cela nécessitera l’accord des autorités administratives, mais cela se fera. Et puis… »

Là… Voilà… Cède sans plus aucun scrupule… C’est ce que tu veux après tout… C’est à ta portée…

« J’accepte tes termes. L’un de mes enfants sera tien, mais, tu sais… C’est peut-être le début d’une grande histoire entre toi et moi. »

Ah oui ? Intéressant ça…

Valeria leva un sourcil intéressé tout en souriant à celle dont le visage allait rompre le charme de protection à tout moment.

« Ca peut bien sûr s’envis…
- Mais laisse-moi signer notre contrat… »

Pas le temps de même finir la phrase, la femme couvrit les quelques centimètres qui la séparaient de la queue, ouvrit la bouche et goba immédiatement son gland. Ses mains se posèrent en même temps sur ses fesses et Valeria se retrouva engloutie dans le cercle de ces bras blancs.

La rupture du cercle libéra ses mouvements, mais aussi son pouvoir et une aura de puissance érotique emplit immédiatement la pièce. Son regard brûlant harponna celui de Camilla tandis que celle-ci cherchait à gober plus de chair. Sa main glissa dans ses cheveux, les empoigna.

« Déshabille-toi ! Les vêtements n’ont plus leur place ici maintenant. »

Sa chaleur emplissait la pièce. Son aura semblait rétrécir l’espace, assombrir tous les contours pour ne laisser que son être et une aura rougeoyante autour de lui. Plus encore brûlaient ses pupilles comme un astre dans la nuit. Un phare impérieux.

Valeria aimait la mise en scène. Surtout quand elle était invoquée. Cela rajoutait au mythe. Mais face à un public aussi conquis, pas besoin de forcer les sens de la femme pour l’assujettir à son désir et son pouvoir. Juste l’amener à un sentiment de désir plus qu’addictif. Valeria voulait être la drogue de Camilla. Sa drogue, son salut.

Puisqu’elle voulait une grande histoire, autant la commencer sur ces bases-là. Le désir, le respect, l’adoration.

Bien sûr, la femme ne serait pas à ses genoux, le succube n’était pas dupe. On n’arrivait pas à ce niveau social sans avoir cuirassé son cœur, voire déjà vendu son âme… Non. Elle ne sentait pas de revendication présente à ce sujet. Parfait. Peut-être parviendrait-elle à l’obtenir pour elle-même ? Quel délice ce serait !

Elle poussa un léger gémissement et revint au présent, à la femme qui la suçait, la léchait, la pompait même, cherchant à la lubrifier de son mieux et lui offrir du plaisir.

Oh ! Petite mortelle ! Si tu savais comme tu es loin de ce qui me ferait vraiment plaisir… Je me contenterai de ça aujourd’hui…

Elle lui sourit…

Le sceau retenant la succube se brisa. Inconscience ? Peut-être, mais, à vrai dire, Camille doutait qu’un tel sceau puisse indéfiniment ressentir une telle succube. Et, quand le sceau disparut, Camille sentit une vague d’énergie la saisir. La luxure de Valeria emplit toute la pièce, la traversant comme un ouragan. Camille déglutit sur place, et sentit cette vague la frapper de plein fouet. C’était comme une vague rose de luxure, et elle sentit ses muscles se relâcher. Elle mouilla, et manqua de peu de jouir. Elle sentit l’orgasme la caresser, avant que Valeria ne lui ordonne de se déshabiller.

La bouche pleine, Camille releva ses yeux, croisant le regard enflammé de la succube. Un regard de braise, irisé, tandis qu’une belle mèche de cheveux de la succube tombait devant l’un de ses yeux, lui barrant le visage.

« Hmmm… »

Valeria ne la repoussa pas, et Camille dut se débrouiller pour retirer sa robe sans mettre fin à cette fellation. Fort heureusement, la jeune Comtesse était suffisamment débrouillarde. Sa robe était de plus le seul vêtement qu’elle portait, et il n’était pas difficile à retirer. Elle remua donc des épaules, jusqu’à ce que les lanières de la robe glissent, et défit ensuite la ceinture qui retenait l’ensemble. La robe glissa ensuite, et tomba entre ses genoux. Pas de culotte ou de corset dessous, rien d’autre que sa magnifique peau virginale.

Camille releva les yeux, et s’enfonça encore. Elle ouvrit plus fortement ses lèvres, et opta pour une gorge profonde. Valeria allait vite constater que la Comtesse n’était pas une aristocrate coincée, mais au contraire une femme particulièrement dévergondée, quelqu’un qui n’avait pas froid aux yeux. Elle sentait cette belle verge contre elle, et respira par le nez. Sa langue fila sous son palais, et remonta en sentant ce mât épais qui s’était niché en elle, la conquérant. Valeria avait planté son drapeau en elle, et sa langue s’enroula dessus.

« Hm ! »

Elle creusa ensuite ses joues en suçant cette belle queue, aspirant l’air entre ses lèvres, puis se recula ensuite. Le vit de Valeria était recouvert de sa chaude salive, et Camille soupira, avant de repartir. Elle aurait pu se caresser, mais elle préférait palper les fesses de la succube avec ses mains, les pinçant et les écartant. Elle malaxait ce cul. Si Camille avait ôté sa main, elle avait en revanche conservé ses gants, une coquetterie qu’elle comptait bien garder aussi longtemps que possible. L’une de ses mains se déplaça, et caressa les testicules de Valeria, glissant dessous.

La peau de Valeria était également très douce, très tendre, presque comme une délicieuse peau de bébé. Camille en frissonnait d’excitation, et continua à la pomper, optant pour une nouvelle gorge profonde, enfonçant cette verge jusqu’à la garde. Elle l’enfonça si fort qu’elle put sentir les testicules de sa partenaire heurter ses lèvres, la verge l’étouffant… Mais Camille tint bon. Elle le devait. Elle devait montrer à Valeria de quoi elle était capable. Rendre cette succube accroc à sa présence, voilà quel était l’objectif de Camille en ce moment !

La femme obéit. Sans empressement, mais sans attendre non plus. Une obéissance telle qu’il se concevait. Sans cesser de la sucer, ce qui était intéressant en soi : la majorité aurait cessé pour obéir puis se serait remise à la fellation, ce qui aurait agacé Valeria. Cette humaine avait de l’à-propos.

Satisfaite par ce comportement, Valeria se concentra sur la vue qui se déployait sous ses yeux : le corps de la femme était plantureux. Peu d’humaines étaient aussi belles. Cette femme avait pratiquement tout pour elle : beauté, intelligence, pouvoir. C’était rare et précieux. Oui, un avenir pourrait se dessiner entre elles.

Elle suçait avec application et savoir-faire. Petit à petit, la queue disparaissait dans sa bouche, jusqu’à ce qu’elle décide de passer à l’étape supérieure et la gobe tout entière, faisant alors de sa gorge un fourreau parfait. La langue courait sur son chibre avec expertise, provoquant des frissons bien connus mais inattendus à ce stade. Elle était pleine de surprises. Et ça ne faisait que commencer. Qu’est-ce qu’elle lui révélerait encore au cours de la soirée ?

Val se pencha tandis que sa queue disparaissait dans la bouche, la gorge, jusqu’à ce que le nez s’enfonce dans la peau soyeuse de son bas-ventre.

« Tu te défends plus qu’honorablement, Comtesse… Continue… »

Elle aurait pu se branler. Pratiquement toutes ses amantes, à ce stade, en passaient par-là. Mais pas Camille. Elle se chargeait de son cul. Le caressait, le malaxait. C’était bon. C’aurait été mieux peau contre peau – rien ne valait la peau ! – mais la Comtesse ne semblait pas le vouloir pour le moment. Qu’à cela ne tienne ! Cette petite excentricité pouvait bien lui être accordée vu sa compétence buccale.

Une main délaissa finalement les fesses mais vint s’occuper des bourses. Les caressant, malaxant, stimulant délicatement, leur provoquant quelques tressaillements annonciateurs d’un plaisir bien présent. Val soupira, un long soupir qui se mua en sourd gémissement. La proximité de sa chatte par rapport à la main lui donnait envie de plus, mais elle n’était pas là pour ses attributs féminins. Pas cette fois.

Une nouvelle gorge profonde, longue et intense, permit à son gland de faire la connaissance des profondeurs œsophagiennes. Le fourreau était étroit, parfaitement lubrifié. Un délice. Ses couilles, malgré la main, tapèrent contre le menton. Elle grogna de plaisir.

La salive coulait librement de la bouche de Camille, maculait sa queue, ses couilles, le gant et la main qui s’y trouvait logée. Et dégoulinait au sol par petites touches. Ca aussi, c’était excitant. Valria grogna à nouveau et ses mains coururent sur son corps, le caressant, pour venir chercher ses seins et les prendre fermement. Elle regardait la femme à genoux et porta ses tétons à ses lèvres, sortant une langue sombre et agile alors que son désir s’enflammait et faisait encore monter l’ambiance de la salle.

Elle décida de récompenser l’humaine en laissant son corps réagir : celui-ci muta légèrement, gagnant en taille et en densité. Une bonne dizaine de kilos et de centimètres. Sa queue dans la gorge de Camille crût en proportion. Elle sourit en constatant la surprise de l’humaine. Elle n’avait encore rien vu.

C’était une situation très particulière pour Camille. Exceptionnelle, même. Elle couchait avec une succube, une délicieuse et magnifique succube. C’était comme un rêve qui devenait réalité, un désir qui était en train de se satisfaire. Agenouillée devant Valeria, Camille laissait cette dernière s’enfoncer énergiquement en elle, la prenant puissamment, se délectant de son corps et surtout de ses lèvres, de sa bouche parfaite et sensuelle. Les grands yeux de la Comtesse se redressaient régulièrement pour croiser le regard de sa partenaire, de celle qui allait spontanément devenir sa Maîtresse… Car comment pouvait-il en être autrement ? Camille soupirait sur place, et gémit encore quand elle sentit les muscles de la démone se crisper sur place.

« Hmmm… »

La Comtesse élit un long soupir en sentant brusquement la verge de sa partenaire durcir et enfler dans sa bouche. Ses yeux s’écarquillèrent tandis qu’elle sentait les mains de Camille se serrer sur sa tête, appuyant plus fort tandis que sa verge continuait à grossir. Camille sentait sa queue taper contre le fond de sa bouche, se nichant dans sa gorge, solide et dure. Elle gémit encore, incapable de la repousser, et ne désirant à vrai dire rien changer à tout ce qu’elle ressentait. Elle aimait ça, tout simplement. Cette sensation de puissance, d’écrasement, cette autorité sexuelle naturelle qui s’échappait de cette femme… Oh oui ! Tout ça exaltait ses désirs, enflammait son être. Elle soupirait encore, laissant Valeria agir.

Devenue sa poupée de chair, Camille soupirait, sentant la verge racler contre ses dents, appuyant dessus. Elle l’étouffait avec délectation, avec une forme incroyable. Camille adorait ça, littéralement. Elle se tortillait sur place, laissant la femme agir. La Comtesse continuait à se faire baiser avec force, sentant l’épais vit en elle.

Elle replaça ses mains sur les fesses de Valeria, appuyant dessus, et se décida finalement à réagir. Même si la succube l’étouffait à moitié, la Comtesse ne comptait pas se laisser faire impunément, et caressa la croupe de sa partenaire. Joueuse, elle enfonça finalement un doigt en elle, et frémit à ce contact, répondant à la douce sauvagerie de la succube par une passion lente et tout autant dévorante…

Elle écarquilla les yeux comme prévu, mais son expression devint plus brûlante, plus soumise, plus adoratrice. Nul besoin d’être succube pour voir qu’elle adorait ce qui se passait.

Valeria empoigna ses cheveux pour mieux la maintenir et lui baiser la bouche et la gorge, mais finalement Camille n’en avait pas vraiment besoin, si ce n’était pour le plaisir de se faire ainsi soumettre comme un vulgaire objet sexuel. Toute son aura sexuelle emplissait les narines de Valeria comme s’il s’agissait d’un parfum puissant, elle sentait tout, elle savait tout, jusqu’à la moindre parcelle.

La fille adorait ce qui se passait et était déjà en passe de succomber à l’adoration de son amante. Elle mouillait abondamment, bien qu’elle n’ait pas encore joui, ce qui ne saurait tarder avec le joug phéromonal qu’imprimait le succube sur ses sens. Un effleurement pourrait suffire…

Valeria prenait un malin plaisir à lui défoncer la glotte, son gland raclant en avant et en arrière, ce qui était stimulant. Dommage qu’il n’y ait pas la même excroissance en-dessous pour stimuler le frein. Le corps humain était parfois mal fait.

La Comtesse ne succomba pas à son désir. Elle reposa ses mains sur les fesses de Valeria.

Elle veut être un objet sexuel. Mon objet sexuel.

Le succube sourit sans s’arrêter.

Quelques instants plus tard, les doigts intrusifs de Camille forcèrent son sphincter et entrèrent dans son cul avec une relative aisance, puisqu’elle n’avait pas du tout été lubrifiée auparavant. Elle était décidément bien entreprenante, et ce n’était pas pour déplaire à Valeria qui bien souvent avait affaire à des soumises amorphes tant elles étaient écrasées par sa présence, même réduite au minimum.

Son sourire s’élargit. Elle regarda autour d’elle. La chambre était une ode à la débauche. Les meubles y étaient riches mais fonctionnels, de nombreux accessoires y avaient trouvé place, certains même que Valeria avait vus tomber en désuétude depuis des siècles. Elle se remémora cependant quelques bons souvenirs avec eux.

Elle avisa une table matelassée en X avec sangles aux extrémités. Pile ce qu’elle voulait !

Sans laisser à Camille le loisir d’un quelconque acte, elle se dégagea et l’y entraîna par les cheveux avant de la forcer à s’y allonger sur le dos, la tête face à elle. L’avantage de ce type de table était bien sûr de pouvoir attacher les membres de celui ou celle qui s’y allongeait, mais aussi de permettre de placer sa tête de manière bien plus pratique que sur une table normale.

Ainsi, elle reposa les mains gantées de Camille sur ses fesses et replongea sans attendre dans sa gorge, mais à l’envers cette fois, ce qui lui offrit le plaisir de voir la glotte frotter contre son frein. Et la position plus ergonomique qui épousait bien mieux la courbure de sa queue lui fit encore gagner un peu de profondeur de pénétration. A ce rythme-là, elle finirait par atteindre l’estomac et s’y vider sans toucher les canaux qui faisaient la jonction entre lui et la bouche…

Sa taille accrue lui serait également profitable, car maintenant elle se pencha sur le bas-ventre de Camille pour le humer. Quelle délicieuse odeur de stupre et de désir terriblement douloureusement réprimé.

Elle souffla sur le clitoris gonflé à l’excès et le regarda frémir.

« Tu as le droit de jouir. »

Elle était bonne avec l’humaine. Trop peut-être. Mais une telle maîtrise d’elle-même devait être récompensée. En même temps, jouir maintenant serait violent et un tel plaisir la rapprocherait de l’accoutumance à son amante. Tout bonus.

Tout en matraquant sans répit son visage, ses couilles battant les yeux et le nez de la belle Comtesse, elle se demandait si elle allait parvenir à tenir encore longtemps sans respirer correctement. Cela faisait déjà plusieurs dizaines de minutes. Elle était très endurante pour une humaine.

Oui, sa proposition à plus long terme pouvait s’avérer intéressante à plus d’un titre.

Camille laissait la démone agir. Elle n’avait encore jamais fait l’amour avec des démons, alors la Comtesse était naturellement curieuse de voir comment celle-ci allait faire. Valéria était magnifique, et il se dégageait d’elle une puissance sexuelle incroyable, corruptrice et tentatrice. Camille sentait que cette femme aurait pu la faire chavirer sans difficulté. Elle enfonça donc un doigt dans son fondement, et sentit la résistance des parois anales de la succube. C’était une zone qui méritait d’être dilatée, mais, pour l’heure, Camille se concentrait surtout sur sa fellation. Elle était bien décidée à montrer à cette femme que, si elle l’avait invoqué pour l’enfanter, elle ne serait pas son esclave. La Comtesse ne se soumettait qu’à sa souveraine, la Führerin Liddell. Le reste n’était que secondaire face à elle, même une succube aussi belle que Valeria !

« Hmmm… ! »

Elle sentit la main de Valeria se serrer sur ses cheveux, puis la succube la retira alors. Le sceau s’était rompu, Valeria était libre de ses mouvements. La démone prit conscience que la pièce disposait d’autres outils, notamment une belle table matelassée, qu’on utilisait généralement pour déplacer les patients récalcitrants dans les asiles en attachant leurs membres. La succube, malgré sa fine silhouette, avait une force incroyable, puisqu’elle souleva Camille, et la plaqua sur la table.

« Aah ! »

Camille se retrouva couchée sur la table, et, le temps pour elle de réagir, sa tête se retrouva face au bassin de Valeria. La tête inversée par rapport à la succube, elle put voir sa belle verge s’enfoncer à nouveau dans sa bouche. Valeria aurait pu attacher les membres de Camille, mais elle préféra attraper ses mains, et les ramena sur ses fesses. Un signe clair, qui amena naturellement Camille à serrer ses doigts sur le cul de la démone, pinçant ses deux fesses. Elle soupira à nouveau en sentant sa bouche se faire remplir. Sa vision était à nouveau absorbée par le corps de Valeria, qui se pencha sur elle, et observa le bas de son corps.

Serrant ses doigts sur les fesses de la démone, Camille retourna à nouveau explorer son fondement. Valeria, elle, se pencha sur le ventre de Camille, descendant encore, s’allongeant contre elle, jusqu’à ce que son visage se retrouve près du sexe de Camille. Une fleur savamment entretenue, soigneusement épilée, offrant une peau lisse, tendre, et légèrement humide. Excitée, Camille l’était, et elle ne s’en cachait nullement. Observant cette zone, Valeria souffla dessus, ses lèvres proches des siennes. Elle lui annonça qu’elle pouvait jouir.

« Hnnn… »

Parler était impossible pour Camille, mais réfléchir le devenait tout autant. Sa partenaire la prenait avec force. Elle remuait en elle, donnant de solides coups de reins, multipliant les gorges profondes. Elle étranglait Camille, l’étouffait, empêchait celle-ci de réagir. Mais, en même temps, elle lui bourrait la bouche avec force. Ses testicules claquaient contre son nez et ses yeux, Valeria la mettant à rude épreuve.

Elle entendit donc celle-ci l’inciter à jouir, mais Camille ne savait pas trop si elle l’avait vraiment entendu, ou si c’était juste un rêve, un fantasme de sa part. Ce qui était sûr, c’est qu’elle mouillait énormément, et, tandis que sa partenaire continuait à la prendre, Camille continuait à être excitée. Elle serra ses mains sur le cul de Valeria, malaxant et pinçant chacune de ses fesses, remuant dessus, tout en sentant celle-ci continuer à la prendre, la bourrant avec force.

« Hmmm-hmmm !! »

Yeux clos, Camille avait parfois des larmes qui coulaient, car la verge de Valeria tapait profondément, et le phénomène d’asphyxie amenait une réaction physiologique. Toutefois, la démone allait vite comprendre que Camille adorait ça. Le sexe violent, intense, épuisant, celui qui la défigurait, qui étouffait en elle tout sentiment de noblesse, la réduisant au rôle de simple pute se faisant baiser sans relâche par sa partenaire. C’était un pied phénoménal, et elle répondit en retournant doigter le fondement de Valeria, remuant les jambes, réclamant de l’attention sur son sexe… Plus qu’un simple soupir, en tout cas. De quoi la faire jouir, même si Camille attendait avec impatience le sperme de la succube. Elle voulait que cette dernière se déverse en elle, relâche tout son plaisir entre ses chaudes lèvres.

Quel pied, tout simplement !

La Comtesse était une vraie salope. Soumise à ses désirs et au joug de Valeria alors que celle-ci n’avait même pas encore commencé à réellement s’échauffer, elle se retrouvait couchée sur la table en train de docilement sucer et pomper une queue qu’elle avait réclamée avec une volonté farouche.

Tout son corps tendait vers le plaisir, le stupre, la débauche, voire la décadence mais aussi vers la fécondation qu’elle avait carrément invoquée.

A côté de cela, elle semblait apprécier ces mauvais traitements – non adorer était plus juste – et s’abandonnait avec délices. Madame la Comtesse était maso.

Valeria se demanda si elle aimerait se retrouver ainsi dominée en public. Probablement pas n’importe où, mais elle aurait parié que dans son petit cercle de bourgeois puissants et décadents elle aurait adoré et probablement même poussé d’autres à s’adonner à cette pulsion dépravée. Ce serait à tester à l’avenir. Car plus Camille suçait et pompait, plus Valeria se disait qu’il y avait un avenir possible.

Elle matraquait sans pitié la gorge de la plantureuse femme soumise à son joug. La gorge serait irritée demain, la voix rauque. Valeria adorait laisser ce genre de traces sur ses amantes. La bave et le mucus, gluants à souhait, maculaient sa queue et sortaient à grands renforts de coups de reins de la bouche de Camille pour se répandre sur son visage et maculer les couilles qui le frappaient avec un bruit de plus en plus obscène.

Les minutes s’écoulèrent à un rythme impitoyable. Valeria sourit. La profondeur de son coït était maintenant maximale. Camille devait avoir vraiment du mal à respirer car désormais elle ne sortait pour ainsi dire plus de la gorge.

Mais la femme ne cédait pas un pouce de terrain ! Elle continuait de lui masser les fesses et titiller son anus ! Elle était vraiment remarquable.

À côté de cela, elle mouillait désormais comme une folle. Les lèvres de son beau vagin suintaient de cyprine odorante et le clitoris semblait prêt à exploser tellement il était gonflé. Il était temps de la récompenser. Valeria darda une langue anormalement longue, presque reptilienne dans sa taille, et commença à lécher les contours vaginaux, le haut des cuisses, l’extrémité extérieure des lèvres… Puis, enfin, l’enroula autour du bouton au supplice. Elle en profita pour le gober de ses lèvres puis le mordiller tout en l’aspirant, jusqu’à refermer ses dents autour de sa base et recommencer alors à le sucer impitoyablement.

Ses mains glissèrent sur la peau pâle et envahirent les différentes intimités de Camille, trois doigts entre ses lèvres, deux dans son fondement.

Les gémissements de la femme avaient naturellement changé de tonalité. Quel humain aurait pu subir pareil traitement sans s’y perdre ? Cette femme était excitante. Très excitante. Elle la perforait avec ardeur et sentait qu’elle pourrait jouir bientôt. De toute façon, elle pouvait jouir quand elle le voulait, mais si son partenaire parvenait à provoquer son plaisir, celui-ci était plus intense. Elle pensait Camille capable de ce petit exploit.

Mais pas maintenant. Elle préférait d’abord l’achever une première fois. Avant des dizaines d’autres. Elle ne savait pas qui elle avait invoqué. Valeria sourit et accéléra ses actions. Plus de tergiversations. Il était temps pour la Comtesse de jouir.

La Comtesse était une perverse. Cela ne souffrait d’aucune contestation, et il suffisait de se rendre au Lovegood Estate pour le voir. Camille organisait des orgasmes continuels, et dépensait quantité d’argent à modifier les hommes pour créer des amants sexuels super-talentueux. Valeria ne faisait qu’effleurer la surface de la perversion de Camille, une perversion qui était assez incroyable, et dont on peinait à voir les limites. La Comtesse se tortillait sur place, sentant cette belle verge la remplir, s’enfonçant profondément et douloureusement dans sa bouche. Valeria l’étranglait, et elle aurait pu la tuer ainsi, avec cette gorge profonde étouffante et assommante. Mais, à vrai dire, cela aurait sans doute été la plus belle façon qu’on puisse imaginer de mourir. Camille gémissait encore, devenant folle.

« Hnnn… !! »

Parler restait toujours impossible, mais elle faisait avec, s’adaptant à ce rythme soutenu et puissant. Sa partenaire ne lui épargnait rien, continuant à la prendre vigoureusement, enfonçant sa trique dans sa bouche, encore et encore. Les yeux de Camille clignotaient à plusieurs reprises, avant qu’elle ne sente son esprit divaguer, se fracturer, sans aucun doute sous l’effet du manque d’oxygène. Elle sentit la langue reptilienne de Valeria partir à l’assaut de son bourgeon intime, rejointe par ses doigts. Avec ses deux mains, Valeria explora ses parties intimes. Elle allait constater que les parois anales de Camille se dilataient vide. La jeune Comtesse n’avait plus rien de vierge en elle, elle avait été baisée par un nombre très élevé d’amants. Hommes, femmes, animaux, monstres…  Si la luxure devait avoir une élue, Camille aurait concouru pour le poste ! Valeria n’était pas au bout de ses surprises avec elle. Ah ! Si elle pensait être tombée sur une simple amante endimanchée qui se serait satisfait d’une queue, elle s’était joyeusement plantée !

Les mains de Camille se crispèrent sur ses fesses, griffant la peau de Valeria. Camille déglutissait, perdant joyeusement la raison. N’était-ce pas pour ça qu’on aimait le sexe ? Pour cette bulle de sauvagerie, de frénésie, où on oubliait tout ? Toute retenue, tout sentiment moral… L’aliénation pure et simple, jouissive, exquise. La Comtesse soupirait, déglutissant, et l’orgasme l’envahit bien naturellement. Son corps se dandina sur place, tous ses muscles se crispèrent. Un spasme de plaisir la traversa de part en part, et elle laissa le plaisir suprême l’envahir, jouissant avec force.

« HMMMMMMM… !!! »

Camille laissa la vague l’envahir, mais refusait que Valeria se retire, serrant ses mains sur son cul. La succube devait jouir en elle, c’est ce que Camille voulait. Elle voulait goûter au sperme d’une succube, elle le méritait !

Valeria ne cessait de démonter la gorge de la Comtesse. Et celle-ci encaissait vraiment très bien. Peu de femmes pouvaient supporter pareil traitement pendant aussi longtemps. Elle devait être vraiment dévergondée pour avoir acquis cette capacité. Et d’une luxure excessivement poussée, à en juger par la souplesse de son sphincter.

Alors qu’elle lui prodiguait un « cunni de compét’ », comme l’aurait appelé l’un de ses amants fan de sports moteurs, elle découvrit cette belle petite surprise et en profita naturellement pour l’explorer plus avant avec un troisième doigt.

Les ongles de la femme se firent sentir sur ses fesses, tandis que son corps annonçait clairement la montée du plaisir. Elle se mit à trembler, se crispa puis se tendit subitement, alors que l’orgasme la traversait, criant malgré la queue dans sa gorge, n’émettant au final qu’un borborygme étouffé mais pleinement satisfaisant pour le succube.

Et malgré ça, elle maintenait Valeria en elle, reprenant assez vite – quel gâchis de ne pas savourer cet orgasme jusqu’au bout ! – son action dans le but clairement défini de faire jouir son amante à son tour.

Tu veux goûter mon suc infernal ? D’accord…

Valeria continua d’explorer le con et le cul de Camille, mais ne retint plus son plaisir. En quelques minutes, elle fut sujette à une montée inexorable, une jouissance sans reddition. Le sperme monta vivement vers la délivrance et jaillit, épais et abondant, dans la gorge de Camille.

Tout comme elle pouvait décider de jouir ou non, Valeria pouvait influer sur la quantité de foutre qu’elle éjaculait. Elle décida de récompenser Camille d’une rasade largement supérieure à la moyenne. Le sperme gicla, s’écrasa sur les parois de son œsophage, glissa vers son estomac alors que Valeria, usant de sa force surnaturelle, se retirait progressivement de la gorge offerte, la tapissant de foutre, jusqu’à remplir la bouche et finir par inonder le noble visage.

Elle avait toujours adoré voir le visage de ses conquêtes couvert de son foutre épais et gluant à souhait. Le spectacle de ce jour ne faisait pas exception et les derniers traits finirent sur les seins laiteux qui attendaient leur offrande.

Outre son abondance, son sperme était bien plus chaud et bien plus aphrodisiaque qu’un sperme humain. Il fallait compter voir la Comtesse agir avec une ardeur décuplée dans quelques instants. Le succube se demanda quelle forme prendrait ce coup de fouet.

Elle regarda Camille avec un léger sourire.

« Intéressante mise en bouche, si je puis dire. Si on passait à l’entrée ? »

Elle passa sa langue sur ses lèvres pleines et sensuelles en lui lançant un regard de prédateur.

La Comtesse était affamée… Sexuellement parlant ! Elle sentait le corps massif et voluptueux de la succube s’abattre régulièrement sur elle, son épaisse verge s’enfonçant avec force dans sa bouche. Valeria la besognait avec une passion incroyable. Elle avait bien compris que Camille souhaitait son sperme, alors la succube y alla franchement. Son corps se redressa, et elle s’enfonça plus lourdement en elle. Les yeux de la Comtesse s’écarquillèrent, et elle serra ses doigts sur le cul de Valeria, se cramponnant fermement à elle. Sans ralentir le rythme, Valeria la besognait avec force, et finit par jouir. Camille, qui venait de jouir, sentit la succube jouir au fond de sa gorge, et son vit cracha une épaisse quantité de sperme. Camille soupira en sentant le sperme éclater en elle, et Valeria continua à jouir, encore et encore. C’était un magnifique orgasme. Valeria continua à se relâcher en elle, et inonda la bouche de la Comtesse, avant de terminer sur son visage.

« Hmmm… !! »

Sous l’effet de cette vague de sperme, Camille eut un second orgasme, foudroyant. Valeria éclaboussa son visage, son sperme chaud inondant son visage. Valeria se redressa ensuite, et observa sa partenaire… Ou sa proie. Elle était prête à agir, mais Camille, elle, cligna des yeux à plusieurs reprises. Un peu sonnée, le sperme de la succube en elle et sur elle, elle soupira doucement, et commença à sentir le désir croître en elle, remontant fortement dans sa poitrine.

« Ooh, la vache… Quel pied, putain ! »

Petit à petit, Camille revenait. Elle avait beau avoir puissamment joui, elle avait encore soif… Furieusement soif ! Pas d’eau, mais de sexe ! Elle était en manque ! Camille se releva brusquement, croisant le regard de Valeria, et se pinça les lèvres.

« Après une telle intro’, tu as intérêt à me baiser bien fort, Valeria ! »

Le regard de Camille glissa sur la belle verge de la démone, et la Comtesse commença à défaire sa robe. Celle-ci tomba intégralement, et elle finit toute nue, debout face à Valeria. Tout le corps de la Comtesse tremblait d’excitation, et elle n’avait qu’une envie à ce moment : se jeter sur le corps de Valeria pour la baiser plus férocement !

Valeria observa les réactions de la belle Comtesse tandis qu’elle recevait sa « récompense ». Et le moins qu’elle pût dire était qu’elles étaient à la hauteur de ladite récompense !

Elle put la voir sursauter devant la quantité de foutre, son corps tressaillir, ses mains l’accrocher plus fort encore – comme une noyée à sa bouée – et ses ongles se planter dans sa chair ferme, ses tétons s’ériger encore plus et une fine pellicule de « chair de poule » parcourir sa peau tandis qu’elle se retirait petit à petit pour mieux tapisser son intérieur puis son visage.

Elle ne résista pas à l’effet aphrodisiaque de son sperme et se raidit dans un orgasme terrible alors que Valeria tapissait ses seins et le haut de sa robe de ses derniers jets. Le succube joua quelque peu dans son foutre le temps que Camille reprenne doucement ses esprits.

« Ooh, la vache… Quel pied, putain ! »

Valeria sourit, satisfaite. Quoi de plus normal après tout ? 

Elle regarda Camille se redresser, la lueur allumée dans son regard directement venue de ses plus bas instincts avivés par son foutre. Elle allait essayer de la bouffer tellement elle était excitée à présent. Elle se contrôlait encore, mais tout juste. Elle se redressa d’un bond, pinça ses magnifiques lèvres couvertes de foutre puis lâcha péremptoirement un

« Après une telle intro’, tu as intérêt à me baiser bien fort, Valeria ! »

La robe tomba au sol. Il ne restait plus à la Comtesse que ses chaussures. Tout son corps tremblait d’un désir passionné, irrépressible.

Si je n’agis pas maintenant, elle va se jeter sur moi comme une morte de faim.

« Mais j’y compte bien, Comtesse. Ton désir est un ordre et sa satisfaction mon unique préoccupation. »

Avant longtemps ton corps sera devenu mon temple et toi ma plus fidèle adoratrice.

Le succube sourit à nouveau, tellement sûr de son pouvoir qu’il en paraissait presqu’agaçant. Mais quand son regard de braise plongea dans celui de sa proie, plus rien n’exista que le désir le plus intense. Elle couvrit la distance entre elles en un instant, attrapa Camille et la souleva sans effort pour la reposer lentement sur sa hampe dressée, l’empalant lentement, certainement bien trop lentement à son goût, mais sûrement sur elle, amenant en même temps leurs visages face à face pour l’embrasser avidement et mêler leurs salives au foutre en un baiser étourdissant.

Son odeur musquée, quelque peu ferreuse avec des nuances de soufre, envahit leur espace et les narines de Camille. Son étreinte ferme se chargea de chaleur tandis que son ardeur croissait lentement. Elle pouvait sentir glisser contre ses flancs les jambes délicieuses de la jeune femme, agréablement fraiches bien que cette sensation puisse n’être due qu’à sa propre température bien élevée.

Sa langue bien plus longue que celles des mortels enveloppa celle de Camille en une sarabande effrénée et terriblement baveuse tandis qu’elle commençait à la besogner lentement, ne l’ayant toujours pas entièrement pénétrée de peur de la déchirer. Une demi-queue avait à peine franchi les portes de son paradis et déjà elle tapait aux portes de son utérus.

Elle joua ainsi quelques minutes, laissant croître le désir, le plaisir et la frustration chez son amante puis mit fin au baiser.

« Il est temps de passer à quelque chose de plus sérieux. Mais pour ça, je veux te voir prendre les choses en mains. Je veux voir jusqu’où tu vas aller… »

Avant de complètement chavirer…

Elle emmena Camille jusqu’au lit où elle s’allongea en la plaçant en amazone sur elle, toujours à demi empalée. Elle la relâcha et se mit à caresser ses hanches, son ventre et ses seins de ses mains aux longs ongles devenus presque griffes désormais, stimulant la sensibilité des zones érogènes déjà portée au maximum sans aucun effort. Son regard vrilla jusqu’à son cerveau.

« Montre-moi qui baise qui. Viens… »

Face à Valeria, Camille comptait bien abandonner toute humanité. Elle était ce qu’on pouvait appeler une noble déchue, une aristocrate perverse qui aurait sans doute adoré être une protagoniste principale dans les orgies de débauche du marquis de Sade. Une noblesse défroquée qui n’avait peur de rien, et qui retira donc sa robe. Nue, elle ne portait plus que ses longs gants et ses collants. Elle laisserait à la puissante démone l’occasion de savoir ce qu’elle en ferait. Valeria venait de se décharger en elle, mais sa verge toujours tendue trahissait une excitation lancinante et durable chez elle. Camille tremblait nerveusement, et Valeria se rapprocha encore, venant la manipuler sans difficulté. Malgré son corps svelte et souple, celle-ci avait une force incroyable, et put soulever Camille. Elle était bien décidée à inverser un peu les choses, et approcha sa verge de la chatte de Camille, tout en se mettant sous elle.

« Ooh, ma belle… Toi, tu sais comment me parler ! »

Valeria la guida vers le lit, et s’assit sur ce dernier, maintenant Camille contre elle. Celle-ci se tortillait sur place, partageant un savoureux baiser avec la démone. Un baiser très agréable, savoureux et fruité. Elle se pressa contre elle, et écouta Valeria, qui la mettait au défi, qui la titillait et la provoquait. Était-elle capable de faire davantage ? De dominer sa partenaire ? Camille sourit en s’appuyant sur l’épaule de Valeria, remuant son bassin lentement. Ce faisant, la verge de Valeria la suivait, et, un sourire en coin sur les lèvres, Camille s’amusait. Elle se débrouillait pour que la verge ne se retire pas, et, quand elle la sentait commencer à glisser sur ses cuisses humides, elle s’abaissait encore.

S’amusant doucement, Camille continuait à danser avec elle.

« Tu me prends pour une fille facile, hein ? Tu ignores ce dont je suis capable, ma chérie, ce que je fais ici… Tu penses pouvoir me dompter, je le lis dans tes yeux. »

Camille gloussa alors, et déplaça sa main, caressant la nuque de Valeria, et l’embrassa sur les lèvres, tout en glissant pour de bon. Elle s’empala pleinement sur sa queue, et mordilla dans la foulée la lèvre inférieure de Valeria. Camille se pressa contre le corps de la démone, et soupira sur place, avant de commencer à remuer. Elle enroula ses bras autour de sa nuque, et continua à danser sur elle, s’appuyant avec ses genoux sur le lit, et remua de haut en bas, rompant le baiser.

« Tu as vraiment… Haaa… Une belle queue, ma salope ! Hmmm… Bordel ! »

Quel pied ! Bordel, quel pied ! Elle adorait ça, mais elle devait mener la danse, alors elle agissait, fermant les yeux de temps en temps, avant de croiser le regard de Valeria, le fixant, le soutenant…

…Oh, si la succube pensait être tombée sur une simple amante, elle se trompait lourdement !

La flatterie avait ceci d’intéressant qu’utilisée à bon escient elle amenait la cible à baisser sa garde. Aussi, entendre Camille répliquer aussi vite sa satisfaction quant à sa façon de s’adresser à elle donna à Valeria une indication sur l’ascendant qu’elle était en train de prendre sur la Comtesse.

Elles jouèrent un moment ensemble avant que le succube décide de la mettre à l’épreuve en lui demandant de prendre les choses en mains. Ce fut un véritable plaisir que de voir la lueur de défi qui s’alluma alors dans le regard de la jeune femme.

« Tu me prends pour une fille facile, hein ? Tu ignores ce dont je suis capable, ma chérie, ce que je fais ici… Tu penses pouvoir me dompter, je le lis dans tes yeux. »

Je ne le pense pas, je le sais…

« Il ne tient qu’à toi de me prouver le contraire, Comtesse… »

Ferrer le poisson, titiller sa fierté, flatter son ego... Camille gloussa avec satisfaction avant d’amener Valeria à elle pour un baiser profond durant lequel elle s’empala totalement sur elle, avalant la demi-queue restante avec plus de facilité que ne s’y attendait le succube.

Elle lui mordilla la lèvre pendant le temps qu’il lui fallut pour encaisser la pénétration. Elle avait beau être excitée comme une pucelle en chaleur, le mandrin qui venait de prendre possession d’elle n’était pas d’un calibre courant, loin de là !

Enfin acclimatée, elle l’enlaça langoureusement, les bras autour de la nuque, et commença à se mouvoir sur elle. Progressivement, elle usa de ses jambes appuyées sur le matelas pour prendre les appuis nécessaires et coulisser de plus en plus longuement sur la hampe qui la perforait.

« Tu as vraiment… Haaa… Une belle queue, ma salope ! Hmmm… Bordel !
- Je peux augmenter sa taille, si tu le désires, belle Comtesse… Plus longue, plus large, avec des excroissances pour mieux te masser l’intérieur… tout ce que tu veux ! »

Les yeux de Camille s’ouvraient et se fermaient par intermittence, signe de son contrôle sur elle-même pour répondre à la provocation de Valeria et diriger les ébats, malgré le plaisir qui visiblement la ravageait.

J’ose même pas imaginer ce que ce sera quand tu auras reçu mon foutre dans ton ventre !

« Je suis impressionnée par tes compétences belle Comtesse. Je serais effectivement curieuse que tu m’expliques et me montres ce que tu fais ici et ce dont tu es capable. Je vois dans ton regard que tu pourrais me surprendre. »

Tandis qu'elle la flattait tout en énonçant une vérité, Valeria lui caressait le dos, l’agaçait de ses ongles et jouait sur ses terminaisons nerveuses et ses points sensibles. Elle descendit doucement jusqu’aux fesses. Pas besoin de se presser, le temps allait faire de l’humaine sa chose, esclave de sa queue et de son désir comme tous les humains, mais celle-ci semblait bien plus intéressante et complexe que la moyenne.

C’est déjà la deuxième fois que je me dis ça. Faut vraiment pousser plus avant !

Elle profita de la cyprine qui maculait la chatte et le cul de Camille pour masser et préparer son bouton de rose puis y introduisit deux doigts explorateurs, les yeux fixés sur ceux de Camille, guettant ses réactions.

Domptant la succube, Camille avait vaguement conscience qu’elle jouait dangereusement avec le feu… Mais c’était, en même temps, si excitant ! Dansant sur le corps de la succube, elle s’empalait sur sa puissante verge, et gémit longuement en sentant tous ses muscles se bander. Oh, quelle force ! Elle la sentait, cette verge, ce monstrueux membre tendu qui s’enfonçait de manière carnassière en elle ! Elle sentait cette belle queue remuer, durcir, s’élancer fièrement en balayant tout sur son passage. Hum-hum, quel pied ! Camille dominait Valéria, elle la domptait, pour autant que la succube se laisse faire ! À ce jeu de dupes, personne ne pouvait vraiment dominer l’autre, et Camille savait combien la succube était puissante dans ce domaine. Oui, oui, elle ne se laisserait pas berner, elle ne se laisserait pas dominer, et elle lui rappela qu’elle pouvait grossir sa queue, ou la recouvrir d’excroissances, de picots pour mieux frotter les parois internes de Camille.

« Haaa… ! »

Camille continuait à danser sur place, s’empalant sur cette belle verge. Il n’y avait à ce stade pas besoin de la faire grossir, et, tandis qu’elle remuait, elle sentit les mains de Valéria se crisper sur elle, serrant sa chair en sueur. Elle la caressait doucement, et palpa ses fesses, tout en demandant à la Comtesse ce qu’elle faisait ici. Camille sourit alors, et se pencha en avant. Elle posa ses mains sur les épaules de sa partenaire, et l’embrassa sur les lèvres.

Un baiser appuyé et soutenu, tandis que le rythme se ralentissait doucement.

« Oh, peut-être… Je mène des expériences génétiques dans mon laboratoire, hmmm… Pour former… Haaaa… Des amants… Des amants particulièrement exceptionnels ! »

Camille se releva encore. Impériale, elle mélangeait le côté sensuel et pervers de sa posture, continuant à jouer avec sa partenaire.

« Fais-moi jouir, ma chérie, hmmm… Je te garantis que tu vas passer un moment inoubliable ici… Et… Et que tu ne voudras jamais partir, hmmm… ! »

C’était là une promesse qu’elle lui faisait.

La Comtesse dominait leurs ébats. Au-dessus de Valeria, elle s’empalait sur son pieu de chair avec une régularité et une faim dignes d’éloges. Le succube lui laissait les commandes puisque c’étaient ses propres consignes. Elle voulait jouir, elle voulait être bien baisée. Et Valeria voulait voir avec quelle ardeur elle allait se donner pour y parvenir.

Un arrangement gagnant-gagnant.

Les yeux dans ceux de Camille, elle étudiait ses réactions, son comportement. Elle plongeait dans ses sens, ses désirs, ses envies, jusqu’à ses aspirations. L’humaine voulait la dominer, prendre le dessus de manière incontestable. Elle pensait que son expérience sexuelle feraient plier le succube et qu’elle parviendrait à le faire sien.

Et tandis que l’empalement se prolongeait, de plus en plus intense, de plus en plus profond, bien qu’elle ait déjà depuis longtemps tapé au fond de son ventre, le succube se mit à lui lécher les seins, les mordiller, les sucer, les agacer, tout pour exacerber leurs sensations et augmenter le plaisir de son amante.

Dans son cul, ses doigts se multiplièrent au fur et à mesure que le sphincter cédait du terrain. Ils étaient maintenant trois de chaque main.

Camille décida de répondre à ses interrogations, au prix d’un mouvement de bassin allant decrescendo.

Dommage, tu n’allais plus tenir bien longtemps…

La Comtesse l’embrassa fougueusement, trouvant chez Valeria une réponse des plus appropriées et une longue langue qui envahit jusqu’à sa gorge.

« Oh, peut-être… Je mène des expériences génétiques dans mon laboratoire, hmmm… Pour former… Haaaa… Des amants… Des amants particulièrement exceptionnels !
- Intéressant ça ! Je serais curieuse de voir… »

Camille se redressa, pointant ses seins arrogants juste devant les yeux de Valeria. Impériale, totalement sûre d’elle et de sa valeur, apparemment absolument convaincue de soumettre le succube, elle annonça d’un ton ne souffrant ni réplique ni discussion.

« Fais-moi jouir, ma chérie, hmmm… Je te garantis que tu vas passer un moment inoubliable ici… Et… Et que tu ne voudras jamais partir, hmmm… ! »

Un ordre. Et une promesse.

Comment ne pas obéir ? Comment résister à ce commandement impérieux ?

Valeria délaissa le cul de Camille et glissa un bras autour d’elle pour les retourner et se trouver en simple missionnaire sur elle.

Elle poussa d’un coup sec, puissant, défonça les résistances utérines et tapa au fond là aussi. Elle ne laissa qu’un bref instant à Camille pour s’y habituer avant de lui glisser dans la bouche les doigts qui venaient de son cul.

La maintenant toujours, elle prit un rythme de métronome, profond et puissant, apte à déloger des montagnes, une lame de fond qui imposait un rythme de marée montante. Lentement, toujours crescendo, elle prit le temps de la baiser avec les plus intenses égards, son regard plongé dans le sien lui commandant de ne pas bouger, de subir et de se contenter de ressentir.

Elle frottait toujours plus fort contre le clitoris gonflé, massait à présent de sa main libre la poitrine à portée, fondit sur sa bouche pour mêler sa langue à la sienne et ses doigts. Tranquillement, elle décida de jouir elle aussi, sachant qu’elle allait exacerber l’orgasme de l’humaine à un point qu’elle n’avait probablement jamais atteint.

Mais d’abord, Camille devait elle-même capituler et s’abandonner au plaisir.

Elle lui sourit.

« Jouis, petite chatte. Il est l’heure maintenant. Ton ventre est à moi… Offre-moi ton plaisir et j’honorerai la première étape notre marché. »

Déjà le regard du succube flamboyait alors que celle-ci se repaissait du plaisir intense qui émanait du corps de l’humaine sous elle.